Festival Rétro C Trop au Château de Tilloloy, les 25 & 26 juin 2022
Mitch ZoSo Duterck
Festival « Retro C Trop » Château de Tilloloy, France 25 & 26 Juin 2022
Privés de Festival pendant cette foutue période de Covid, et malgré des prévisions météorologiques des plus alarmantes, c’est avec ardeur et fébrilité que nous retrouvons la Picardie et son hospitalité légendaire. Une affiche très attractive cette année encore, jugez-en plutôt :
Manu Lanvin, Seasick Steve, Status Quo, Rival Sons et Alice Cooper le samedi.
Little Bob, The Undertones, Orchestral Manoeuvres in The Dark, Madness et Simple Minds le Dimanche. Un excellent partage entre un style résolument 70’s le 25 et un autre plutôt réservé aux « jeunes », les fans des années ’80, le lendemain.
L’attrait qu’exercent le château et son parc sur les festivaliers est toujours aussi magique et l’organisation est sans failles, un seul mot d’ordre : le sourire.
Contrairement à la plupart des festivals dans lesquels se rassemblent par grappes entières des énergumènes grossiers et bruyants, saouls comme des cochons et qui n’ont pas plus de respect pour les artistes en scène que pour leur propre statut d’alcooliques, à Tilloloy, le public vient avant tout pour passer du bon temps en famille et/ou entre amis, sans éprouver le besoin impérieux de mettre le souk et donc, par le fait même, de perturber le climat un peu Baba Cool de la manifestation. Oh, bien sûr, il arrive qu’à partir d’une certaine heure, on rencontre bien quelques spécimens pour qui garder l’équilibre en position verticale est devenu soudain une gageure, ou encore se frotte-t-on parfois à un ou une égoïste à la carrure beaucoup plus développée que son embryon d’intelligence et qui refuse de se pousser un peu pour vous permettre de prendre une bonne photo , mais là aussi c’est une espèce en voie de disparition. Une source sûre m’a rapporté le cas d’une maman qui refusait obstinément que sa fille, bien plus petite en taille que sa génitrice, passe devant-elle pour se placer au premier rang, ce qui lui aurait permis de voir le concert dans de bonnes conditions ! C’est vous dire le niveau.
Mais, comme le chantait si bien France Gall : « revenons à nou-ous ». A l’occasion de ces retrouvailles tant attendues, les sept « Mercenaires » de Rival Sons Benelux, rejoignaient les cinq représentants de Rival Sons France ce qui porte le total à douze. Nous aussi on va parfois au cinéma, alors le premier qui ajoute « Salopards » s’en prend une ! Ça fait du bien de se revoir, alors c’est bisous-bisous par-ci (mais sans la langue), serre-moi plus fort par-là, vous savez comment ça se passe je suppose, enfin, je vous le souhaite en tout cas. Mais, trêve d’effusions, la clameur monte d’un coup : tout le monde en place, c’est parti!
1.MANU LANVIN : actif depuis l’an 2000, l’homme est fort d’une discographie de 7 albums. Il est également l’ami intime du bluesman Texan Calvin Russell auquel il rend hommage en concert. Manu est aussi et avant tout le fils de l’acteur Gérard Lanvin. Difficile de renier le lien parental qui les unit, ne fut-ce que par le timbre de voix, c’est parfois bluffant. Mais en plus, depuis qu’ils font de la musique ensemble, c’est encore plus déroutant. A ses heures perdues, le musicien est également acteur, on a pu le voir notamment dans « Les Lyonnais » de Olivier Marchal (2011). En tant que chanteur, Il se verra décerner le Globe de Crystal du meilleur interprète masculin en 2017. Du haut de ses 48 ans, armé de son Epiphone ES 335 dorée (un peu trop quand même, non ?) il va mettre le feu d’entrée avec un blues rock’n’roll simple dans sa construction, mais d’une efficacité redoutable au niveau du rendu. Entouré du Devil Blues, le power trio s’est enrichi des services d’un harmoniciste. Pendant près d’une heure, l’artiste va tout donner, sans retenue, et le public appréciera. L’homme trempé de sueur de la tête aux pieds n’hésitera pas à quitter la scène pour prendre littéralement un énorme bain de foule. Un artiste vrai et sincère, en ce qui me concerne, c’était une belle découverte en tout cas.
Site officiel manulanvin.com
2.SEASICK STEVE : né à Oakland, Californie, le 15 mars 1947, Steve Gene Wold de son vrai nom, quitte le foyer parental à l’âge de 13 ans et « prend la route » pour découvrir le monde. Avec ses quartiers d’insécurité, Oakland, voisine de San Francisco, n’est pas spécialement le genre d’endroit où un gamin épris de grands espaces et de liberté, peut véritablement s’épanouir. Dans les années ’60, il se lie un temps avec une bande de gars qui jouent du blues et qui fréquentent Janis Joplin avec qui Steve deviendra ami. C’est lors d’un voyage en Norvège où il fondera une famille, qu’un de ses amis remarque que Steve a le mal de mer à chaque fois qu’il se trouve sur un bateau, peu importe sa taille. L’homme y gagnera son surnom de « Seasick » (mal de mer). De retour aux States dans les années ’90, il s’installe à Seattle, Etat de Washington, et fonde son propre studio où des représentants de la vague Grunge, Kurt Cobain de Nirvana en tête, viennent enregistrer. Onze albums et deux EP plus tard, sa musique baignée de blues, de folk et de grunge a imposé « Seasick » comme un incontournable du genre. Il embarque, cette fois pour une méga tournée européenne, le « Sonic Soul Tour » qui lui permettra de se faire connaître chez nous.
Sur scène, Steve, accompagné de « Crazy Dan » Magnusson, son batteur et ami de longue date, va mettre une ambiance du feu de Dieu en jouant notamment avec des guitares construites de toutes pièces, entre-autres, avec d’anciennes plaques d’immatriculation du Missouri fabriquées en prison par des détenus. Le tout est enrichi d’anecdotes racontées avec un accent américain à couper au couteau dont le public ne goûte manifestement pas le sel, et c’est dommage. Un concert vraiment réjouissant qui fera date dans les mémoires en tout cas.
Site officiel seasicksteve.com
3.STATUS QUO: rendez-vous compte : soixante ans de carrière pour ce groupe légendaire fondé à Londres en 1962 ! Le Quo ne prendra son nom définitif qu’en 1967. D’abord influencé par la musique psychédélique, comme en témoigne le titre « Pictures of Matchstick Men », la bande à Francis Rossi, Alan Lancaster, Rick Parfitt et John Coghlan va peu à peu devenir un quatuor de boogie rock à trois accords et douze mesures, le désormais célèbre « twelve bar blues » comme l’appellent souvent les moqueurs. Ces mecs vont déployer un tel génie créatif en écrivant des mélodies simples, tellement accrocheuses et faciles à mémoriser, que chaque single va devenir un véritable hymne, inoubliable. Le quatuor en jeans et baskets va connaître son apogée entre 1973 et 1978. Quels que soient les problèmes rencontrés au cours de leur longue carrière, le Quo a toujours pu compter sur le support inconditionnel, un lien indéfectible qui les unit à leurs fans. On dit d’ailleurs que ces hordes secouant leur crinière en rythme en reproduisant la position scénique de leurs idoles, jambes écartées, pratiquant le « air guitar », sont les meilleurs et les plus fidèles au monde. Je ne suis pas loin de me demander si cette discipline n’a pas été réellement inventée par les fans de Status Quo, des siècles avant que cela devienne la mode. Leur musique, tout comme celle de Creedence Clearwater Revival, devrait être remboursée par la sécurité sociale, tant elle a un pouvoir curatif sur les âmes en peine. Lorsque les concerts commencent, si vous êtes toujours assis après cinq secondes, c’est que vous êtes manifestement sourds, car il est virtuellement impossible de résister ! Un concert du Quo, c’est « rien que du bonheur », un « Best Of » : Down Down, Caroline, Hold You Back, Rain, Whatever You Want, Railroad, What You’re Proposing… On leur pardonne même la reprise de « You’re in the Army Now » un titre de 1981 écrit par Bolland & Bolland, massacré par la bande des Restos du Cœur que Status Quo va reprendre sur son album éponyme en 1986. Une faute de goût, peut-être, mais un tel succès commercial et financier qu’on ne peut que s’incliner une fois de plus devant la perspicacité dans la démarche commerciale du groupe. On pourrait encore en citer des dizaines de ces « hits » que Francis Rossi commente avec son accent londonien teinté de cockney, le patois de Londres, que le public ne comprend pas plus que l’américain et c’est encore une fois dommage. Status Quo, j’ai adoré, comme à chaque fois. Depuis que je les suis, n’ai jamais vécu un mauvais concert de leur part. Status Quo est et sera toujours une redoutable machine de guerre. A propos de climat et des prévisions, on se contentera sans peine des 10 minutes d’une légère pluie pendant le Quo et ce sera tout pour le weekend. Si seulement il avait pu « flotter » au moment où ils ont joué « Rain »!
Site officiel www.statusquo.co.uk
4.RIVAL SONS : soyons honnêtes, c’est quand même une de nos motivations premières à notre présence en ces lieux idylliques ce 25 juin. En congé de paternité, Michael Miley a fait son retour derrière les fûts et ça s’entend. Au niveau du concert, nous avons droit à de très belles et longues improvisions menées de main de maître par Scott Holiday. Mister Fuzzlord est en grande forme ce soir et des morceaux comme « Face of Light » vont prendre une dimension nouvelle. Un petit souci vocal pour Jay dans l’interprétation de « Shooting Stars » mais ça ne sera que passager. Cependant, mis à part un groupe de spectateurs situé du côté droit de la scène, et qui reprend le magnifique chorus, ailleurs c’est le désert, la réception est assez froide, voire inexistante, c’est incompréhensible. On dirait que les gens sont venus uniquement pour Status Quo et surtout pour Alice Cooper, la tête d’affiche. C’est dommage car les gars de Long Beach nous livrent un bon concert, même si ce n’est pas le meilleur auquel j’ai assisté. Mais parfois les gens sont imprévisibles, sans que le groupe en soit forcément responsable. Le titre qui recueille le plus de succès c’est incontestablement « Pressure and Time », le plus ancien au répertoire. Version killer du nouveau titre « Nobody Wants To Die ». Le public se réveille un peu sur « Open My Eyes », un titre bien de circonstances, vous l’avouerez. Petit geste de Jay à mon attention ce qui déclenche automatiquement des questions autour de moi « vous le connaissez ? ». « Oui » réponds-je poliment et en français pour éviter toute erreur éventuelle de compréhension de ma langue maternelle, répertoriée « français (Belgique) » sur tous les pc équipés de Windows. On a vu ce que ça donnait précédemment avec l’anglais, ne prenons donc aucun risque. Ce soir c’est mon 42ème concert avec les Sons et je reste un fan absolu mais aussi lucide comme en témoigne cette revue. Vivement le prochain concert en tout cas.
Site Officiel www.rivalsons.com
5.ALICE COOPER: Le « Coop » est de retour avec son spectacle du type « Horror Show ». Cette fois sans la fable complète de Frankenstein, ni le python qu’Alice porte habituellement autour du cou le temps d’un ou deux titres. L’ovation phénoménale reçue par le line-up aux trois guitaristes, Nita Strauss, sorte de furie blonde au corps sculpté dont vous pouvez suivre des tutos de remise en forme sur YouTube, le Californien Ryan Roxie et le natif de Port Jefferson (N.Y.) Tommy Henrixen, remet d’entrée les choses en place. Pour ceux qui en doutaient encore, la véritable star de la soirée, c’est lui, Alice Cooper. Né Vincent Furnier. Le prince de la nuit porte ses 74 ans comme un jeune homme. Alice reste le maître absolu d’un spectacle haut en couleurs tout en maîtrise vocale et musicale. Tout est rodé au millimètre et rien ne vient jamais gripper la machine lancée comme un train fou. Il n’y a aucun temps mort. Et comme pour Status Quo, c’est une véritable « Hit Machine » qui s’est mise en route dès la première note libérée. «Poison, I’m Eighteen, Hey Stoopid, Bed of Nails, No More Mr. Nice Guy, Billion Dollars Baby, etc” sans oublier le medley School’s Out / Another Brick In The Wall (reprise de Pink Floyd)” qui clôture une première soirée magnifique. Alice est également le gars qui commande les Hollywood Vampires, groupe au sein duquel on retrouve ses deux acolytes Tommy Henrixen et le batteur Glen Sobel mais aussi Johnny Depp (oui, le Jack Sparrow de la série « Pirate des Caraïbes », en personne) sans oublier Joe Perry, guitariste au sein du groupe Aerosmith.
Site officiel alicecooper.com
Bon, il ne reste plus qu’a regagner notre Ibis-Budget situé à 28 kilomètres de là pour y dormir quelques heures réparatrices avant d’attaquer la seconde journée. Espérons qu’elle sera à la hauteur de celle-ci.
Dimanche 26 juin. Bonne nuit de sommeil, mais trop courte. C’est ça le malheur avec les vieux chevaux, ils ont beau rentrer tard des champs, ils ouvrent l’œil dès les premières lueurs de l’aube. Encore heureux qu’ils ne se croient pas obligés de l’annoncer à tout le voisinage, contrairement aux coqs ! Vous imaginez un peu le bordel. Mis à part dans la chambre 105 que Marc et moi occupons, ça dort encore partout ailleurs, sauf peut-être dans la 103 où Carlo, gémissant à fendre l’âme est soudain pris de crampes persistantes dans la région méridionale de l’abdomen. En Italie, on appelle ça la région des Pouilles, en anatomie c’est la région des … remplacez le « p » par une autre consonne. Mais non pas par un « d » crétin !
Dans la 104, Madamélie, experte en camions, s’est enfin assoupie après une nuit passée à rêver de gastronomie teutonne. Plus tard dans la journée, elle se laissera séduire par un teeshirt d’AC-DC. Allez, on y va pour l acte 2,
1.LITTLE BOB : de son vrai nom Roberto Piazza, fils d’immigré italien et petit-fils d’anarchiste, le gamin a débarqué au Havre en 1958 où il réside encore. Agé de 77 ans, son taff depuis toujours c’est le rock’n’roll, comme au temps du Little Bob Story. Je l’avais vu en 1978 à Ciney avec Bashung en tête d’affiche. Je ne savais pas qu’il était encore en vie, ni qu’il chantait encore d’ailleurs. Il pourtant déjà enregistré 25 albums ce qui n’est pas rien, avouez-le. En tout cas, ce soir, entouré de ses Blues Bastards, il vit un rêve éveillé, ému, heureux d’être encore là, sur scène, dans son blouson en cuir rouge, devant une telle foule qui l’applaudit à tout rompre, sans doute pas pour sa prestation, mais plutôt comme un hommage à sa carrière, un merci de n’avoir jamais renoncé, une ovation en forme de reconnaissance de la part des Hauts-de-France au « Petit Homme d’Italie ». Alors pour faire plaisir à mon pote Mono, artiste au grand cœur, pour une fois, je vais déposer ma plume près de l’encrier et laisser passer une heure, un moment d’humanité plus que de musique, une heure que je vais m’abstenir de commenter. Alors Little Bob Story…Little Bob Sourit.
Site officiel: littlebobbluesbastards.fr
2.THE UNDERTONES: on monte d’un cran avec ce groupe punk-rock irlandais de Derry, Irlande du Nord, dont Feargal Sharkey fut pour un temps le chanteur (1975-1983). C’est Paul McLoone qui assure le chant depuis 1999. Il est entouré des frères O’Neil, John (guitare) et Damian (guitare, claviers et chant), Michal Bradley (basse et chant) et de Billy Doherty (batterie), tous faisaient déjà partie de la formation originale! Ici, on ne fait pas dans la dentelle de Calais, un peu à l’instar de Motörhead, on monte sur scène, ampli sur 11 et c’est tout droit jusqu’à la sortie. C’est sans concessions, on revit les mélodies punks à trois accords, c’est prévisible, il y a de l’humour et ça marche, le public exulte et en redemande. Carlo et moi aurons la chance de rencontrer le sympathique Paul McLoone après le concert.
Site officiel theundertones.com
3.ORCHESTRAL MANŒUVRES IN THE DARK : le fameux OMD, tellement plus facile à mémoriser et surtout à prononcer. Formé en 1978 par Andy McCluskey et Paul Hemphreys, OMD se range dans les catégories New-Wave Post-Punk. Ils vont connaître un succès mondial avec des titres comme « Electricity » (deuxième morceau du concert) ou encore « Messages » et « Souvenir » sans oublier les célèbres « Joan Of Arc » et « Maid Of Orleans » mais ce n’est encore rien à côté du single extrait de l’album « Organisation » fin 1980, ce 45 tours comme on disait à l’époque, va devenir un hit mondial. Il porte le nom d’Enola Gay et va exploser tous les charts. Le public en délire est convaincu tandis que de mon côté c’est la déception car le genre a mal vieilli et les sonorités qui ont emballé toute une génération à l’époque paraissent tout à coup fades et d’un autre temps. On dirait des orgues Bontempi pour les enfants. Tout ça est tellement automatisé, encodé et mécanique que l’ensemble manque de chaleur, de vie. Une fois les synthés programmés, les musiciens se permettent même de danser sans plus toucher aux instruments, les machines font le reste. Aucune chanson ne me fera jamais décoller et je laisserai s’envoler le bombardier Enola Gay pour sa prochaine destination, sans aucun regret de n’être pas monté à bord. Ce soir, ce n’était pas Hiroshima.
Site officiel omd.uk.com
4.MADNESS : là j’étais certain de mon coup, je savais à quoi m’en tenir, Madness, c’est en effet une folie collective de dix hommes sur scène mais ça ne s’arrête jamais. C’est un festival de reggae et de ska endiablé qui ne vous lâche plus et vous fait danser de la première à la dernière seconde du concert. Le talent est immense, l’humour aussi mais, encore une fois, pas pour tout le monde, j’ai déjà évoqué le problème qu’ont nos amis d’Outre-Quiévrain avec la langue de Shakespeare. En tout cas c’est pour moi l’artiste phare de la journée qui s’achève aux accents déments de ce groupe génial qu’est Madness, un groupe politiquement très engagé, formé à Camden Town (Londres) en 1976. De « One Step Beyond » en passant par « Our House », tout est fait pour vous mettre à genoux, j’ai même failli m’étaler. Génial ! En plus c’est le dernier concert que j’ai vu avec mon ami Eric Laforge avant qu’il s’en aille sans crier gare. Tu me manques, tu sais Frenchy.
Site officiel madness.co.uk
5.SIMPLE MINDS : on va faire court, le groupe est fondé en 1977 à Glasgow. Les Ecossais de Simple Minds, emmenés par Jim Kerr, leur chanteur charismatique, ont gravi petit à petit le échelons qui les ont menés vers la gloire. « New Gold Dream » « On The Waterfront » « Don’t You (Forget About Me)” sont passés à la postérité. Engagés politiquement et humanitairement, les Minds écriront les deux chefs-d’œuvre que son « Belfast Child » et « Mandela Day ». Le groupe connaîtra pourtant un déclin entre 1993 et 2004 avant de revenir sur le devant de la scène avec le nouvel album intitulé « Black & White 050505 » suivi de « Graffiti Soul » en 2009, ce dernier marquant le retour du groupe à un Rock plus énergique. Charlie Burchill (guitare) le second membre original du groupe, n’a jamais abandonné Jim Kerr. Comme Status Quo la veille, Simple Minds bénéficie d’une horde de fans fidèles au-delà de toute espérance, sur lesquels ils ont toujours pu s’appuyer. Alors s’il y a un gagnant à désigner ce weekend, à l’applaudimètre, c’est sans aucun conteste Simple Minds qui nous a gratifiés en plus, d’un superbe concert.
Site officiel simpleminds.com
Pour ceux que ça intéresse, Carine a trouvé comment soigner les crampes de son mari. Tandis que je me transformais en Pop, le nain de Plopsa Coo lors d’une pause entre deux concerts, Madamélie, institutrice jusqu’au bout des ongles, nous montrait comment faire des bébés en s’appuyant sur les photos à caractère éducatif fournies par Mono avec l’aimable participation du couple de la chambre 103
Mais tout à une fin et c’est à regrets qu’il faut bien nous séparer, heureux mais crevés, des étoiles plein les yeux. Il reste de la route avant de rejoindre nos places fortes respectives. Vivement 2023 en tout cas. C’était super ces deux jours passés ensemble.
Merci à Marc « Mi Hermano » Hermant pour le partage de photos et tout le reste.
Mitch « ZoSo » Duterck