mardi 31 mars 2015

Corinne Jacquin ( The Doctors) n'est plus!

Le Pub rock band de Molsheim ( Bas- Rhin) fait part de la triste nouvelle sur sa page facebook:
"C'est avec une grande tristesse que Freddy Fuhro, Philippe Stephan et moi même devons vous annoncer que notre amie Coco (Corinne Jacquin) a subitement succombé à sa maladie hier dans la nuit !
Elle pour qui la musique était une passion vitale mais est allée rejoindre Lee Brilleaux et les autres artistes qui avaient su susciter cet intérêt pour le rock'n'roll!
Nous avons eu la chance de pouvoir enregistrer notre album avec elle alors qu'elle se battait déjà contre la maladie et ce pour la deuxième fois, elle a fait preuve d'un incroyable courage...
Outre l'amour de la musique elle avait l'amour des gens, un grand sens du partage et de l'amitié...
Dans notre groupe elle aura été une talentueuse batteuse, une formidable amie, une soeur, une pote, une personne adorable... Corinne, tu vas vraiment beaucoup nous manquer...
Nous ne t'oublierons jamais!

Nos condoléances à Mathieu Seltz son compagnon et à sa famille!"

The Doctors

Un ami sur la page facebook de la batteuse/
"Le bonjour à Keith Moon, John Bonham, Scott Asheton, et tous les autres... Quelle triste nouvelle... Je suis bouleversé"

Rest in peace Josie Jones !

A la fin des eighties/début des nineties, Josie Jones était la compagne attitrée de Pete Wylie ( Wah!, The Mighty Wah!, Wah! Heat, Wah! the Mongrel etc....) dont le plus gros hit fut The Story of the Blues.
Elle participe notamment au projet  Big Hard Excellent Fish, c'est sa voix monotone qu'on entend réciter la morne litanie 'Imperfect list', originally recorded in 1989 for a Michael Clark dance piece.
La mystérieuse Josie est décédée ce 28 mars.

samedi 28 mars 2015

John Renbourn disparaît quatre ans après son complice Bert Jansch!

Pentangle, le groupe qui a marqué le renouveau du British folk était composé de musiciens et d'une voix extraordinaire: Jacqui McShee, vocals -John Renbourn, vocals , guitar - Bert Jansch, vocals, guitar -  Danny Thompson, double bass et  Terry Cox, drums.
Une réelle révélation lorsqu'adolescent tu as l'occasion d'assister à un show de ce band extraordinaire au casino de Knokke, un mix de folk, de jazz, de musique baroque.
Ce n'est que bien après que tu apprends que Bert Jansch et John Renbourn avaient déjà entamé une solide carrière avant l'épisode Pentangle.
La discographie solo du maître guitariste de Marylebone compte plus de 25 albums, sans mentionner ses collaborations avec d'autres as de la six-cordes tels Bert Jansch ou Stefan Grossman.
John Renbourn s'est éteint chez lui ce 26 mars, probablement victime d'une crise cardiaque, il avait 70 ans.

jeudi 26 mars 2015

Scott Clendenin, a member of Death's final lineup, has passed away at age 47.

Death, un des pionniers du Death Metal, a cessé d'exister en 2001 après le décès du frontman Chuck Schuldiner.
Le groupe, né en 1983, a connu une vie mouvementée, le bassiste Scott Clendenin a fait partie du line-up final de 1996  à 2001.
Scott est décédé ce 24 mars.
Il avait également fait partie de Control Denied, un side-project de Chuck Schuldiner

mardi 24 mars 2015

Décès de Jackie Trent.

Une annonce laconique sur  le site de la singer-songwriter:"On Saturday 21st March ' Jackie Trent the singer and songwriter passed away at 10:30am in hospital in Cuitdella, Menorca after a long illness."
Jackie, qui avait composé pas mal de hits pour Petula Clark (  "I couldn't Live Without Your Love" - "Don’t Sleep In The Subway” - "The Other Man’s Grass Is Always Greener”.était âgée de 74 ans.
Jackie Trent ( real name Yvonne Burgess) avait enregistré  "Pick Up the Pieces" en 1962, trois ans plus tard elle score son plus gros hit, "Where Are You Now", co-écrit avec Tony Hatch qu'elle épousera, ils se séparent en 1995.
Le couple a également composé pour Scott Walker, Nancy Wilson, Des O'Connor, Val Doonican, Shirley Bassey, Vikki Carr ou Dean Martin.

samedi 21 mars 2015

Twisted Sister perd son batteur A.J. Pero!

A.J. Pero, the drummer for the heavy-metal band Twisted Sister, died Friday. He was 55...indiquent les agences de presse!
Probablement une attaque alors qu'il tournait avec Adrenaline Mob, le heavy metal supergroup  formé par Russell Allen et le  guitariste Mike Orlando
  Anthony Jude Pero avait rejoint Twisted Sister en 1981, il succédait à toute une série de batteurs dont Joey Brighton ou Richie Teeter.
Il se retrouve sur quatre albums du groupe de Long Island avant d'aller flirter avec le groupe Cities.
Dee Snider, le chanteur de T S,  l'invite à rejoindre son projet  Dee Snider's SMFs, il s'amuse avec No More Tears un coverband jouant du Ozzy, puis avec Circle Of Thorns et enfin il devient le batteur de Adrenaline Mob.
Officiellement il était le dernier drummer en activité chez Twisted Sister.

vendredi 20 mars 2015

Décès de Michael Brown membre fondateur de The Left Banke !

The Left Banke, deux hits majeurs dans les sixties "Walk Away Renée" et "Pretty Ballerina", le premier étant considéré comme une des 500 meilleures chansons of all time par le magazine Rolling Stone.
Le titre a été composé par Michael Brown ( âgé de 16 ans, à l'époque), Tony Sansone et Bob Calilli.
Il s'agit du premier hit du groupe The Left Banke, pratiquant une baroque-pop inventive et mélodieuse.
Brown en était le claviériste et main songwriter.
L'aventure ne durera pas, il quitte le groupe en 1967, non sans avoir laissé sa patte sous le deuxième single à cartonner ' Pretty Ballerina'.
Ce fils de violoniste ( Harry Lookofsky), s'impliquera dans d'autres projets tels  Montage, Stories ou The Beckies , rejoindra The Left Banke lors d'un concert en 2012, mais son heure de gloire était passée.
Il est décédé à 65 ans ce 19 mars.

Almaniax au Rock Classic, Bruxelles, le 19 mars 2015

Bruxelles, les 19 et 20 mars, nième sommet européen!
Communiqué: le sommet européen de ce jeudi risque d'avoir un impact sur le trafic à Bruxelles...le reste on s'en tape, ils nous enculent de toute façon, observe George avant de lever la main et de commander une tournée!
Au Rock Classic, Fred Cerise programme du rock d'Armorique: Almaniax!
Jamais entendu parler de cet Al  Maniax,  sais pas d'où lui vient ce sobriquet, ni s'il est cousin de DSK, mais vers 21:15 le podium est investi par deux jeunes dames et par trois gugusses dans la vingtaine.
Coup d'oeil à leur facebook:  Line Up: le chef,  Sébastien Rombout (Chant et Guitare) - Fiona Rombout (Claviers) - Benjamin Delcourt (Guitare) - Valentine Potten (Batterie) et Julien Fierens (Basse).
Du beau matos sur scène, S R agrippe le micro: Bonsoir tout le monde (du monde, il y a: copains, parents, Panoramix, Obélix, Weverix, Onckelix, Milquet X, pas Kublix, en tôle, mais tout le reste du  village celte, et quelques touristes),  nous sommes Almaniax.
Le clan hurle de joie.
'dB', un sous rock Celtique, biniou-métal-émo-cold-hard-celtik-core proposait Justin, mais il n'y avait pas de biniou, on remplace par électro, donc de l'électro-métal-émo-cold-hard-celtik-core.
Vaguement Manau ou Matmatah, en nettement plus artisanal, bref, ça s'annonce pas terrible, sans parler des platitudes infligées entre les morceaux.
'La lumière t'appelle', pour les mystix, le fond sonore bricolé persévère en mode simili- hard pompeux.
Une reprise est annoncée, Manau, 'Le chant des druides'?
Raté, Korn, le soundtrack de Queen Of Damned, 'System', ouch!
Pire encore, 'Mad World' de Tears for Fears, t'avais pas trop compris quand il avait dit matt walt!
Après les  ruines assyriennes de Nimroud, encore un monument massacré!
Virage postpunk, 'Superheroes'.
No comment!
Non, Gaston, on refuse  ta version superklettes!
'La trêve de Noël', ne sois pas farce, Gaston!
Oui, j'ai entendu ...je suis tout seul dans le noir... ne ris pas, c'est moche... mais les enfants sont heureux car la neige est tombée...
Un slow radio Nostalgie qui en faisant abstraction des lyrix se laisse écouter.
Un EP doit sortir le mois prochain!
En voilà une bonne nouvelle, vais l'offrir à Tante Jeanne!
'L'ombre du Minotaure' dark electro à la sauce Indochine est suivi par un instrumental de  melodix metal baptisé 'Jam'
La dernière pour Jean-Paul.
Belmondo?
Non, le copain de Simone de Beauvoir!
'Le Mur', mal cimenté!

Une autre, une autre, une autre...
Donc, t'as commandé une autre Jupiler.
Sur scène, ils sont revenus, aïe, une reprise,  Faith No More, 'Midlife Crisis', ils ne craignent rien, ils n'ont pas épuisé le premier quart.
Sur la lancée,'Techno Victim', du cyber postpunk à la Praga Khan avant un virage crossover.
Youpie, c'est fini!





mercredi 18 mars 2015

Après Paul Kossoff, Andy Fraser est le second membre originel de Free à s'éclipser!

Free, un groupe mythique qui n'aura vécu que sept ans.
Andy Fraser, Simon Kirke, Paul Kossoff et Paul Rodgers, quatre fortes personnalités.
 Après la formation en 1968, un premier split en 1971, malgré quatre albums indispensables et un hit monumental, 'All righ, now', des dissensions internes mettent fin à cette première mouture.
Ils reviennent pourtant avec 'Free at Last', brève réunion, Andy Fraser met les voile en 1972, il est remplacé par  Tetsu Yamauchi qui plus tard deviendra Faces. on ajoute un autre grand nom au line-up, John Bundrick aux keys.
 Free sort ce qui allait être son chant du cygne, 'Heartbreaker'.
 Paul Kossoff devient ingérable, il est remplacé par Wendell Richardson.
Après quelques concerts, Free jette l'éponge.
La suite?
Bad Company pour Paul Rodgers et Simon Kirke, qui aura aussi tourné avec Ringo Starr, sans oublier l'épisode The Firm et Paul Rodgers and Queen pour le fantastique chanteur.
Paul Kossoff formera Back Street Crawler avant de décéder à la suite d'une défaillance cardiaque en 1976.
Le bassiste Andy Fraser forme Sharks avec notamment Chris Spedding, puis le Andy Fraser Band (Kim Turner on drums and Nick Judd on keyboards) avant d'émigrer pour les States where he concentrates on songwriting ( pour Robert Palmer, Joe Cocker, Rod Stewart..).
Il sortira encore quelques albums puis atteint du Sida et de la maladie de Kaposi, on ne le verra quasiment plus sur scène.
Andy Fraser avait 62 ans.

Lola Colt au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 17 mars 2015

  Lola Colt au Witloof Bar du Botanique

Cédric Queniart est un visionnaire, bien avant que la presse anglo-saxonne ne colle l'étiquette next big thing sur le produit Lola Colt, il avait prédit sur son blog "J'ai tout lu, tout vu, tout bu" sous la rubrique "Le groupe que les autres écouteront dans un an " - épisode 67:  Lola Colt!
 Il avait pondu cette bafouille en juin 2012!
 De sa description on a retenu:
 "Étendues arides, soleil torride, tumulte de chevaux  galopant dans la poussière, parfaitement suggérés par des rythmiques tantôt nonchalantes tantôt survoltées et des feedbacks de guitares savamment dosés. Voilà l'univers pittoresque dans lequel Lola Colt évolue..."
Bien vu C!
Tu connais  Siro Marcellini?
Ma femme prépare des  capellini et n'ajoute jamais de sirop dans son soave!
Le brave Siro a réalisé plusieurs longs-métrages de série B, dont Lola Colt en 1967.
Le rôle de Lola Gate, alias Lola Colt, étant tenu par Lola Fafana, actrice et chanteuse américaine d'origine cubaine, offrant une vague ressemblance avec Angela Davis.
C'est en pensant à ce chef-d'oeuvre en péril que le sextet londonien a choisi d'adopter l'identité Lola Colt.
Leur premier full album 'Away from the Water' est sorti fin 2014.
Des louanges à la pelle, on préfère relever Popped Music "  this is a well realised and great sounding record that feels fresh even if it doesn’t break much new ground. Definitely one to get lost in the desert with..".
Beaucoup de références, sans insinuer un quelconque clonage, le mix est brillant et les plus jeunes ne connaissent probablement pas le groupe auquel ton esprit à immédiatement penser après deux morceaux: Jefferson Airplane!

Un Witloof bien garni, pas mal de connaissances: Jean-Paul, Olivier, Vincent M ( sobre), Dominique  Klach, Maurine en Maureen, qui comme toi doivent attendre 20:20 avant de voir arriver la  Danoise Gun Overbye ( vocals, guitars, shakers, percussion), robe  et maquillage post -Woodstock - Kitty Arabella Austen ( keyboards, harmonium, percussion, backings) - Sinah Blohberger ( bass), une songstress d'origine berlinoise - Matt Loft ( guitar) -  James Hurst ( guitars, lap steel, percussion) et Martin P Scott ( drums). 
Une guitare surf amorce 'Boom Boom Blasphemy', un titre de 2011.
Te voilà d'emblée plongé en plein western, c'est d'abord à Anna Calvi que tu penses avant les premières notes psalmodiées par l'intrigante Gun, une Grace Slick de 20 ans.
Vincent note de sérieuses intonations Siouxsie, il n'a pas tort, mais Vincent n'a pas connu la guerre du Vietnam.
Quoiqu'il en soit, la crypte est prête pour un trip psychédélique intense et magnétique.
'Rings of Ghosts' when The Doors meet Wovenhand et qu'ils ont engagé Patti Smith au chant, ça donne cet hymne dramatique et inquiétant, le côté western spaghetti étant coloré de mouvements postpunk pour varier les plaisirs.
Un grand morceau. 
Des vocalises hantées  avant de monter sur la  'Highway'. 
Effets twang, reverb, chant hanté, virage tribal, le soleil tape sec , plus aucune canette dans le frigobox,  le voyage n'est pas de tout repos et cette dingue qui entre en transe...
C'est sous la lune qu'elle se laisse aller, 'Moonlight', "The Doors of Perception", disait Aldous Huxley!
Le petit James en profite pour caresser la lapsteel pour orientaliser le trip tandis qu'un tambourin est patiemment tabassé.
Passe-moi le joint!
Je me consume...'Time to burn'.
 'I Get High if You Get High’ et son petit orgue qui te rappelle Manzarek, ton esprit prend les airs, un voisin, du style m'as-tu vu,  te ramène sur terre en multipliant les remarques débiles, petit con!
Lola Colt enchaîne sur 'White Horse' et 'Vacant Hearts', il fait de plus en plus moite dans la cave, le mascara de la prêtresse coule en lui dessinant des sillons noirs sur les joues, la communion est totale et on n'a pas encore entendu la plage la plus percutante du set.
Voilà 'Hearbreaker' du Boris Vian sous  acide.
Terrible titre!
'Diamonds' sera lent, lancinant, tourmenté.
 Miss Overbye grimace son chant, des guitares plaintives sur fond rythmique torturé te lacèrent les entrailles, tes paupières se font lourdes, ta vue s'obstrue, maman pince-moi, j'hallucine.
C'est grave, docteur?
Evidemment, rapprocher Annie Cordy et Lola Colt, vous êtes bons pour Charenton.
La dernière, dit-elle, 'Jaguar', un gospel torturé pendant lequel absolument toutes les têtes s'agitent en mesure.
That's it, un petit salut, les coulisses.
55' de show.

La playlist ne prévoyait pas d'encore, Lola Colt revient pourtant larguer une dernière et épique torpille à la longue intro psychédélique, ' Away from the Water'.  
Simplement brillant!












Décès de Bruce Crump, le batteur de Molly Hatchet.

On lisait hier sur le site Ultimate Classic Rock:
'Molly Hatchet has confirmed that original drummer Bruce Crump died today (March 16) at age 57. No immediate cause was announced'.
Bruce Crump avait à peine 20 ans lorsqui'il est embrigadé dans l'aventure Molly Hatchet, un des grands Southern rock bands, juste sous les géants Allman Brothers ou Lynyrd Skynyrd, il fait partie de la division  38 Special,  Outlaws, Marshall Tucker Band, Wet Willie ou Blackfoot..
Il tient les baguettes de 1976 à 1983, année où il rejoint le groupe canadien Streetheart.
Il réintègre Molly de 1984 à 1990 avant de céder sa place à Mac Crawford.
Ensuite, on retrouve Bruce au sein de China Sky, un melodic rock band de Jacksonville.
Le groupe annonçait hier sur sa page facebook:
 It is with a heavy heart that we must announce the passing of our brother, Bruce Crump.
This sudden tragedy is like a kick to the gut. We could not have lost a more truly decent human being than Bruce. Our hearts go out to his wife Kristen, his mom, children, and family.!

mardi 17 mars 2015

Le printemps s'annonce, Roots & Roses Festival pointe le bout du nez.

Le 121e jour de l'année du calendrier grégorien est pour beaucoup synonyme de Fête du Travail, les Celtes célèbrent Beltaine, Charles IX offrira du muguet à ses maîtresses, les chineurs ont le choix: brocante à Crisnée, à Ronquières, au Heysel, sur le Boulevard de la Plaine à Ixelles, sans oublier la monstrueuse braderie de Caliste sur Franchimont voyant tous les habitants, bipèdes, de l'entité essayer de se débarrasser de leur brol sur la place du village, pour l'occasion, le café Le Vieux Calistin engagera deux serveuses supplémentaires, mais nous, nous serons à Lessines où se tiendra la 6 ème édition du Roots and Roses Festival.
L'équipe de Boogietown , emmenée par Myriam et Fred, a, une nouvelle fois, confectionné une affiche du tonnerre de Dieu! 
Les douze noms:
 Wovenhand, Mudhoney, the Excitements, Romano Nervoso, Rory Block, the Hackensaw Boys, Daddy Long Legs, Hell's Kitchen, the Computers, Boogie Beasts, Louis Barabbas and the Bedlam Six, the Glücks !
Menu copieux et varié: du rock à toutes les sauces (arachnéenne, spaghetti, cambouis, punky, etc..) ou servi cru, du blues, du bluegrass, du country blues, du rhythm'n'blues,  du blues rural, du boogie confédéral, de l'americana mystique... le tout arrosé de bière artisanale!
Comme tous les ans, en fin de soirée, certains ne se souviendront plus de leur nom, de leur sexe, de l'endroit où ils ont largué leur caisse, pas grave, le lendemain ils dormiront au boulot!

Le mot officiel de Fred!

 Le Roots and Roses, c’est le rendez-vous annuel des amoureux des formes modernes de blues, folk, surf, garage,soul, rock’n roll. Bref, de toutes les musiques anglo-saxonnes qui entretiennent un lien, même ténu, avec le blues.
L'’affiche a les deux pieds plantés dans l’'actualité de cette veine musicale. Elle se décline sur deux scènes :
la Roots, consacrée aux formes plus traditionnelles, et la Roses, rock'’n' roll et giclante...

Au programme 2015
Scène Roots
Wovenhand (USA), The Excitements (ES), Rory Block (USA), The Hackensaw Boys (USA), Hell’s Kitchen(CH), Boogie Beasts (B)
Scène Roses
Mudhoney (USA), Romano Nervoso (B), The Computers (UK), Daddy Long Legs (USA), Louis Barabbas andThe Bedlam Six (UK), The Glücks (B)
Wovenhand, figure de proue du Denver Sound, ponctuera le festival de son americana musclé teinté de garageet de gospel. Juste avant, c’est Mudhoney, le plus blues et le plus garage des groupes grunge de Seattle, qui fermera le rideau du podium Roses. Mais le Roots and Roses, c’est avant tout de la découverte, une vitrine pour quelques perles du genre concerné. Cette année, les Anglais de The Computers et leur rock’'n'roll cinglant marqueront probablement les esprits. De même que Daddy Long Legs avec son blues échevelé. Lors du Roots and  Roses, la grande blueswoman Rory Block fera ses adieux à la scène belge, tandis que Louis Barabbas y emmènera pour la première fois ses Bedlam Six. Si The Hackensaw Boys apporteront l’'obligatoire touche bluegrass, les surprenants suisses de Hell’s Kitchen égaieront le festival d’un blues urbain et moderne.
Et le groupe belge à l’'honneur cette année, ce sera Romano Nervoso. Les Louviérois livreront pour l’'occasionleur version vitaminée, — en Italien !, — du morceau Roots and Roses composé en 2014 par Fred Lani et ses Healers. Ils joueront dans le carré final du festival, où on retrouvera également la soul folle des Espagnols de The Excitements. Et c’est à nos deux coups de coeur de la scène belge, Boogie Beasts et The Glücks, que reviendra le privilège d'’ouvrir l’' édition 2015 du Roots and  Roses !
Mais le Roots and  Roses, outre la musique, c’est avant tout un esprit. Un festival différent, axé sur la qualité d’accueil: de grands espaces verts et agréables ; deux chapiteaux pour les scènes et un chapiteau pour le délassement, qui protègent le public le cas échéant ; un son de qualité ; des bières et jus issus de la production locales; des petits plats préparés maison par notre armée de cuisiniers...
Bref, un festival où on se sent bien !

Entrée : 30€ / Moins de 26 ans : 15€ (inclus frais de réservation)
Caisse : 35€ / Moins de 26 ans : 17,5 €
Gratuit pour les moins de 12 ans

dimanche 15 mars 2015

Mike Porcaro s'est éteint!

C'est son frère Steve Porcaro qui vient d'annoncer la triste nouvelle sur facebook:
"Our brother Mike passed away peacefully in his sleep at 12:04 AM last night at home surrounded by his family. Rest in peace, my brother."

En moins de 30' des centaines de commentaires de condoléances.
Le bassiste de Toto était atteint de la maladie de Lou Gerhig, une sclérose latérale amyotrophique, depuis plusieurs années et avait arrêté de se produire sur scène depuis 2007.

Un témoignage parmi d'autres -
Andrea " I'm speechless and deeply saddened about this news. May God take care of his soul!"

vendredi 13 mars 2015

Conférence de Presse des Nuits Botanique 2015: projets particuliers, les objectifs, l'affiche etc...

Ce 12 mars 2015 la presse, nationale et internationale, est attendue à La Rotonde pour la présentation de la  22è édition des, désormais incontournables, Nuits Bota.
Un quart-d'heure  académique  allongé puis les invités assiègent l'hémicycle.
Pas d'Annie Valentini, la directrice est grippée, un très bref laïus du président, Jean Demannez, qui s'empresse de tendre le micro à Paul-Henri Wauters, le programmateur maison.
Un speech bilingue développé ( plus de 80') brossant la politique des Nuits, les collaborations ( Fédération de Concerts, 32 festivals), les spéciales, le soutien aux artistes locaux, issus des deux côtés de la frontière linguistique, le confort du public et des musiciens, le maintien de prix d'entrée démocratiques, le côté émergent de la programmation visant à découvrir les talents de demain, P H faisant judicieusement remarquer que près de 70% des noms à l'affiche de Werchter sont  passés par le Bota, le suivi des groupes en résidence ( comme Roscoe).....
Depuis pas mal de temps, les dates du festival étaient arrêtées, il se tiendra du samedi 09 mai au lundi 19 mai, avec deux soirées d'ouverture au Cirque Royal,  le 26 avril Flying Lotus et le 29 avril, Godspeed your Black Emperor.
L'affiche présente encore quelques trous mais, une fois de plus, elle est alléchante.
Avant de dévoiler les noms par date, P H invite quelques acteurs à prendre la parole, notamment le sculpteur Dirk Hendrikx dont les oeuvres fleuriront  le jardin botanique.
Le délégué d'Humpty Dumpty Records dévoile le projet Wild Classical Ensemble ( en piste le 9), articulé autour  de musiciens aux handicaps mentaux.
Puis Walter Hus ( Maximalist) , une espèce de savant fou, nous éclaire à propos de ses futures prestations avec l'orgue Decap.
Fugù Mango nous entretient du projet Fugù Mango meets Binti, les soeurs qu'on a eu l'occasion de croiser au Depot de Leuven.
Maike, l'agent d'AKA Moon, reçoit le micro pour nous présenter la création BALKALEFBA.
Pour le 20è anniversaire de 62 TV Records on reverra avec plaisir Mad Dog Loose.
Nicolas Michaux trace les grandes lignes de la création 'Demain n'appartient qu'à la nuit'.

P H nous signale l'absence de Nuit Belge en 2015, ce qui ne veut pas dire que les locaux seront absents: Romano Nervoso, Joy Wellboy, The K, Ivan Tirtiaux, Briqueville ne sont que quelques noms noir/ jaune /rouge.
La finale, le 19, Not Here Not Now, un projet ambitieux de Jean-Luc Fafchamps comptant s'attaquer à Steve Reich.

Pour la programmation' normale', on pointe Benjamin Clementine, Asa, Marina and the Diamonds, Dominique A, Feu!Chatterton, Ibeyi ou Hot Chip ( déjà sold out).

Toutes les infos sur le site des Nuits.

Avant le copieux buffet, un intermède musical apprécié, Hindi Zahra, la créatrice du 'Beautiful Tango',  nous interprète deux titres de son nouvel album dont  le velouté 'Any Story'.
Le groupe Talisco, articulé autour de Jérôme Amandi de Bordeaux,  a également droit à deux titres de folk rock mélancolique dont l'élégant 'Your Wish'.

Un flash: décès de Daevid Allen ( Soft Machine, Gong).

Décès d'un des piliers du prog/experimental rock, deux ans après Kevin Ayers, c'est Daevid Allen qui s'en va!
Daevid Allen savait depuis un petit temps déjà qu'un cancer du poumon aurait sa peau, il est décédé ce 13 mars, son fils Orlando Monday Allen annonçant la triste nouvelle sur facebook.

Un bref aperçu de la carrière de Daevid Allen :
Premiers pas musicaux avec le Daevid Allen Trio, un projet free jazz.
1966:  Soft Machine incluant un line-up de rêve: Robert Wyatt (drums, vocals), Kevin Ayers (bass, guitar, vocals), Daevid Allen (guitar) et Mike Ratledge (organ).
Problèmes de visa, plus moyen de remettre les pieds au UK, Allen reste à Paris, on le voit sur les barricades en mai 68.
Fuite vers Majorque, enregistrement d'un premier album sous l'étiquette Gong.
Plusieurs autres vont suivre dont l'incroyable 'Camembert Electrique'.
De grands noms dans le line-up: Pip Pyle, Didier Malherbe,  Gilli Smyth... et plus tard Steve Hillage ou Bill Bruford.
Allen délaisse Gong en 1975.
En 1970 il avait déjà enregistré l'album solo 'Bananamoon'.
 'Good Morning' et   'Now Is the Happiest Time of Your Life' sortent après son départ de Gong.
1977, il rejoint Planet Gong comptant des musiciens de Here and Now.
1980, un nouvel épisode, il forme New York Gong avec Bill Laswell.
D'autres projets durant les eighties: Invisible Opera Company of Tibet, Brainville, Ex  et Magic Brothers.
Après avoir regagné sa terre natale, l'Australie, il se lance dans des performance acts ou de la musique improvisée.
Un dernier avatar:  University of Errors laissant 6 albums.
2014, le cancer se déclare, 2015, fin de l'aventure!

jeudi 12 mars 2015

The Subways - Dune Rats @ Orangerie du Botanique- Bruxelles, le 11 mars 2015

The Subways -  Dune Rats : COMPLET indique l'écriteau.

Quatrième passage des Subways au Bota, l'engouement ne faiblit pas!

Support: Dune Rats, des rongeurs australiens.
On t'explique, toi qui connais le rattus rattus, le rat musqué, le rat de bibliothèque, le rat-chinchilla, le rat-d'égout, le rat massi de crapules,  le rat ma dent, et d'autres espèces à vibrisses développées, a dune rat, selon le dictionnaire urbain, désigne  a slutty girl that goes to the dunes to ride quads or motorcycles with a group of guy friends. Instead of riding she likes to go behind the bushes, in the toyhauler or even the bathroom and get her insides poked by any guy in the group...t'es pas obligé de les croire!
Le trio de Brisbane ( naissance en 2011)  pratique  un garage punk sautillant et sommaire qui peut amuser les adolescents mais qui, au bout de trois titres, te laisse de glace.
Finalement malgré leurs simagrées tu ris plus lors d'un récital de Rika Zaraï.
20:00 et des poussières, trois casquettes chevelues radinent, ooh ooh ooh fait le blondinet se chargeant du chant ( Danny Beusa), B C Michaels bastonne consciencieusement, quant au bassiste, Brett Jansch, chouette T- Shirt Black  Flag, il ne peut cacher ses origines Aussie, il cabriole tel un marsupial agile auquel on a refilé les mêmes produits qu'utilisait  Ben Johnson lorsqu'il a porté le record du monde du 100 mètres à 9,83 s.
Entertaining, disent les critiques, visuellement on leur donne raison, musicalement c'est pas la panacée universelle, le premier qualificatif te traversant le cerveau étant puéril.
Une dizaine de ritournelles en 35 minutes en commençant par 'Superman', l'acrobate à la basse attirant tous les regards.
Ils poursuivent avec l'intellectuel 'Dalai Lama Big Banana Marijuana', un immense succès au Tibet où ils se souviennent très bien des frasques du capitaine Haddock.
Après 'Fuck it' un hit au couvent de Brisbane, ils s'attaquent à 'Blister in the sun' des Violent Femmes, zauraient mieux fait de s'abstenir.
Danny vient de vider sa Jupiler, pas de panique, maman, il a poussé deux petits rots odorants avant de poursuivre le menuet,  'The Balt' indique la playlist, pas retrouvé sur l'album - 'Homesick' - 'Wooo' et 'Lola' le titre le plus ensoleillé et le plus valable du set.
Un quatrième guignol a tournoyé sur le podium pendant toute l'aubade pour immortaliser sur pellicule la performance des rats qui achèvent l'exercice avec 'Funny Guy, 'Dr Dr' et 'Red light green light'.
On adore Bruxelles, Manneken Pis et la bière..
Enfin un groupe qui ne nous bassine pas avec le chocolat et les gaufres!

The Subways
La dernière fois que ta route avait croisé celle du trio de Welwyn Garden c'était en 2009 au Depot, The Subways venaient de sortir 'All or Nothing', leur second LP.
Mars 2015, le Bota les accueille lors de la tournée devant promouvoir le n°4, 'The Subways'.
Tournée ayant failli capoter suite au désistement de Josh Morgan, le batteur, suffering from acute stage fright caused by Asperger Syndrom, une forme d'autisme.
Pour remplacer Josh,  Ryan Jenkinson ( Reverend and the Makers) est recruté, ce gars est l'homme de la situation qui aura parfaitement rempli son rôle.
 Charlotte Cooper reste Charlotte Cooper, sexy, efficace, souriante et bondissante et Billy Lunn dirige le show de main de maître.
En 2015, après 15 ans d'existence, les Subways n'ont rien perdu de leur fraîcheur, leur présence scénique a gardé ce caractère tonique et vibrant qui à chaque gig enthousiasme un public de tous âges.
Kick off avec l'hymne frémissant ' We Don't Need Money To Have A Good Time' suivi par 'I'm In Love And It's Burning In My Soul',  taken from The Subways new self-titled album.
Toujours cet irrésistible  indie punk speedé, les kids à tes côtés s'ébrouent nerveusement, tandis que Charlotte scande I'm in love...
D'autres le sont également, on les comprend!
'Shake Shake', un message enregistré et appliqué à la perfection,  suivi par une seconde nouveauté ' Good times'.
Le nouveau matériau plaît, ils décident de poursuivre avec le rugueux  'We get around' .
Apparition du premier crowdsurfer.
Un moment de calme with 'Mary', a song for my mother, dixit Billy, sur la lancée un nouvel hymne scandé par la jeunesse,'Alright'.
Ryan le remplaçant amorce  'Dirty Muddy Paws', le tempo reste super élevé, le camion-balai risque de devoir ramasser les laissés- pour-compte.
'Kiss Kiss Bang Bang' un des singles  de 'Money and Celebrity' ( 2011) précède le tout nouveau tube
dont émane un délicieux  parfum Britpop,  'My Heart Is Pumping to a Brand New Beat'.
Bordel, un gars du voisinage dégage d'autres fragrances nettement moins agréables, une visite chez un diététicien s'impose, fieu!
Le titre des débuts  'I Want To Hear What You've Got To Say' déclenche de gros remous, Jean-François, 89 kilo,  se prend une pelle, une gentille petite, 38 kilo, ne peut prétendre repousser les assauts de ces sauvages, on la colle face au podium en faisant barrage.
L'ambiance reste chaude avec ' Rock and Roll Queen' .
I wanna see you go crazy, hurle Billy, ce sera le cas lorsqu'il entonne en français exotique... tu es le soleil, tu es la seule...
Je dédie la suivante to the lady who said Charlotte is better than you, 'Taking all the blame' précède 'Girls and Boys'.
La sangle de la basse de Charlotte rend l'âme, la belle enfant poursuit à genoux, on lui refile un nouveau jouet avant d'entamer 'Celebrity'.
Séquence gestion des foules, tous assis, bitte, Bruxelles obtempère avant  de bondir aux premières frappes de Ryan attaquant 'With You'.
Pas de bis, on ne joue pas ce jeu-là, on continue le pied sur le champignon,voici le houleux 'Oh Yeah' et 'Just like Jude'.
La fête se termine par 'It's a party'.
Un élan de quinze mètres, un sprint et un plongeon dans la foule, Billy est revenu sur scène sans se sécher pour achever l'anthem qu'il décore de quelques riffs de Jimi Hendrix.

A powerful gig!

mercredi 11 mars 2015

Registre des décès: Wayne Kemp et Lew Soloff !

Crise cardiaque pour le trompettiste Lew Soloff , né le 20 février 1944. Il  est décédé le samedi 7 mars.
Les amateurs de rock fusion le connaissent pour avoir fait partie de  Blood, Sweat and Tears de 1968 à 1973.
Il remplaçait Randy Brecker.
Avant cet épisode il avait travaillé avec Machito, Gil Evans, Tony Scott, Maynard Ferguson ou Tito Puente.
Par après, Lew devient membre du Manhattan Jazz Quintet et du Mingus Big Band.
On lui doit  huit albums comme leader.

C'est une grande figure que la country pleure avec le décès de Wayne Kemp,   former guitarist for George Jones  ou la grande Patsy Cline.
On lui doit une flopée de tubes enregistrés par de grands noms de Nashville, 'Love Bug' pour George Jones, 'One Piece at a Time' pour Johnny Cash ou 'Next in Line' pour Conway Twitty, pour n'en citer que quelques uns.
Il aura placé 24 singles dans les Hot Country Songs.
Il laisse également trois albums sous son nom.
Wayne Kemp est décédé le 9 mars.

lundi 9 mars 2015

Marmozets + Brutus - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles - le 8 mars 2015

 Marmozets + Brutus - Ancienne Belgique ( Club)

Du monde, ce soir, l'affiche est alléchante, un jeune gars boutonneux marque son étonnement, zeg het eens, Quentin!

Ik vond het best wel 'awkward' dat Marmozets moest spelen voor een beetje een 'ouder' publiek. Exacte leeftijd weet ik niet, maar ik ben wel zeker dat er een aantal 30'ers waren terwijl dat de band zelf nog maar rond de 20 jaar is.

Quentin, brave ket, 30 ans, t'es gentil, JP est presque grand-mère, Jean-Marc se tape 50 printemps, Daniel vient de souffler 45 bougies, quant à d'autres la carte d'identité mentionne né en 1950...There ain't no age for rock 'n roll!

Brutus.
20:15, merde, ils vont commencer ces Louvanistes?
Les voilà,  Peter Mulders : Bass, Stijn Vanhoegaerden : Guitar et Stefanie Mannaerts : Drums and Vocals.
Quoi, JP?
Tu la reconnais, vue avec The Spectors, t'es une mamie bon pied, bon oeil!
Indiestyle les a bombardés Belgische belofte 2015, après le set enragé donné à l'AB on adhère à 100%.
A fond la caisse dès la première seconde, un mix sauvage de shoegaze, hardcore, math rock décoré de vocalises intellectuelles, 'Lalala' secoue.
Stefanie, à la silhouette Twiggy, frappe comme une barbare tandis que ses vocalises mélodieuses forment un contrepoint poppy au   jeu  bestial de ses compagnons.
Brutus n'a pas été choisi par hasard comme nom de baptême.
Qu'en pense César?
Tu quoque mi fili.
Le second obus fera encore plus mal, 'Fluch Blossoms' est le titre écrit par Peter sur un sous-bock.
Brutus n'est assurément pas un tendre, faudra penser à acheter une muselière!
Voilà Stefanie soudain transformée en déléguée syndicale hurlant ses revendications, ça rigole pas!
 'Justice De Julia II', du métal hurlant pas vraiment symphonique malgré un chant symphonique.
Cette nana éblouit, Peter en tombe à genoux.
'LOL', même scénario, de la férocité, de la rage, du rentre-dedans!
Virage symphonie zoologique baroque avec 'Bearclaws', dans le style Epica, ça cogne.
Sur leur plaque deux titres, 'Major', style les Hauts du Hurlevent, pensez à rentrer le linge qui sèche!
'Horde II' dans le style Peckinpah, de la poussière et de la colère.
Départ en douceur pour ' Dancing on the face of a panther', tout va bien, un temps mort de 2 ou 3 secondes,wham, une déflagration tonitruante suivie d'une secousse sismique, pas le temps d'entamer une prière, on est cuit!
Ouf, fausse alerte, retour au calme.
Le trio achève son trip par 'Horde', la meute sauvage déferle sur le Club, Emile, inquiet, murmure: c'est la curée!
Brutus a conquis la Gaule.

 Marmozets ne se présente pas avant 21:20'.
Conditionnement: obscurité totale, sonorités industrielles, le gang de Bingley, qui ne ressemble nullement à une colonie de ouistitis nains, rapplique.
 Becca Macintyre (vocals), quelle fille, Sam Macintyre (guitar/vocals), Jack Bottomley (guitar), Will Bottomley (bass/vocals) et Josh Macintyre, malingre mais ô combien efficace (drums), nominated for Best British Newcomer en 2013 et auteur de la plaque 'The Weird and Wonderful Marmozets' ( Roadrunner Records) mettent d'emblée le feu, 'Move, Shake, Hide', titre explicite s'il en est, cingle, flagelle, frappe où ça fait mal.
Loud, raw and raucous rock'n'roll played loud, very loud!
Il y a pas mal de temps qu'un groupe débutant ne  t'avait plus secoué comme un prunier dès la première salve.
Derrière toi les kets se pressent pour mater la jolie Becca dont le regard rebelle t'incite à penser qu'elle en a vu d'autres.
"Is It Horrible"  dèjà un bain de foule pendant que les petits camarades bastonnent sec.
Un chant screamo, des guitares acérées, une rythmique infaillible,  "Weird and Wonderful" ébranle les oreilles sensibles.
 'Love You Good' qu'elle dit avant de se coller face à l'objectif du gars de Front View en lui faisant un doigt d'honneur.
Imagine une  Joan Jett indomptable , blonde, âgée de 20 printemps, on le souligne, cette nana c'est de la bombe.
Un son de piano samplé, voici "Captivate You", un hymne scandé par une cohorte de fans déchaînés.
Drums et basse annoncent 'Particle', les deux guitaristes en position de mitrailleurs, les rafales se succèdent, ponctuées par un chant virulent...please, don't go, implore Miss  Macintyre alors que  personne n'avait l'intention de se tirer!
Premiers instants de calme,  'Hit the Wave', pas de bol, la jument se cabre, agite la crinière, cette pouliche sera dure à amadouer.
Ils enchaînent avec la plage ouvrant l'album  "Born Young and Free", un postulat.
Josh se défoule  derrière ses caisse, la sauvageonne pointe l'index vers un gars repéré dans la foule, puis vient se coller et éructer à 15 centimètres de ton crâne, à ses pieds les canettes de bière posées sur le podium font des bonds.
Pas de compromis semble-t-elle vouloir dire!
Pas de pause, une nouvelle bordée furieuse,  "Vibetech" qu'elle va débagouler dans la foule.
Un  moshpit s'annonce, Will part en growls effrayants, où est Becca?
Elle refait surface, pas abîmée, les deux dernières prévient-elle: "Back to You"  et "Why Do You Hate Me?"  .
Josh a décidé de nous montrer sa carrure d'athlète, il se débarrasse du haut, grimpe sur son kit avant de reprendre son travail de forcené.
Grosse bousculade derrière toi, Becca toise la masse, un sourire narquois illuminant son frais visage.

Marmozets will be the next big thing, une quasi certitude!






Brian Carman ( the Chantays) died on Sunday at his home in Santa Ana

Un des plus gros tubes surf  ( Pipeline de 1963) est à créditer au nom des Chantays.
Le riff de guitare immortel a inspiré bon nombre de guitaristes.
Sur la lancée, les Chantays enregistrent un album incluant deux autres succès,  "Blunderbus" et "El Conquistador".
 'Two Sides Of the Chantays' le suit un an plus tard.
Le groupe tourne sans arrêt, puis  la vague surf bat de l'aile, on ne note plus de LP jusqu'en 1994, 'Next Set', puis en 1997 ' Waiting for the tide' .
Au 21è siècle, les Californiens se produisent  toujours avec un line-up incluant Bob Spickard, Brian Carman et Bob Welch, les membres originaux, rejoints par  Gil Orr, Ricky Lewis et Brian Nussle.
Brian Carman , atteint de la maladie de Crohn,  ayant dû jeter l'éponge.
 Il est décédé ce 1er mars à l'âge de 69 ans. 

dimanche 8 mars 2015

Intergalactic Lovers + Nele Needs A Holiday @ Het Depot - Leuven, le 7 mars 2015

Un avis: op 8 maart vieren we internaionale vrouwendag...
Donc le Depot a décidé de placer les madames under the spotlights.
Fort bien, nous sommes ravis, surtout que pour l'occasion l'ouverture des portes se produit à 18:30', pas besoin de poireauter des heures face à l'entrée.

JP est sur place et contemple la performance 'Withoutman', voyant Amber Janssen, Freya Pauwels, Laura Conde Tumbarell et Manon Janssen s'ébattre sur le podium et accessoirement foutre le bordel en l'inondant de mousseux imbuvable tout en le saupoudrant de chips et de pop corn.
Amusant!

 Nele Needs A Holiday

 Nele Van den Broeck est un phénomène, comme stand up comedian elle écrase ses collègues dont le slip cache un bigoudi, taille évaluée à 9,16 cm au repos et 13,12 cm en érection, selon les derniers sondages en Europe, cette nana délurée réussirait à faire rire un moine tibétain consacrant toutes ses heures à la méditation.
Lorsqu'elle accuse  Jo Van Damme du Standaard d'avoir commis une grossière erreur journalistique en décrivant son rire par des hi hi hi de gamine, alors que son hilarité se traduit en BWAHAHAHAHA  gras et distingués, tu ne peux qu'applaudir à deux mains surtout si elle exige un erratum.
Cinq fois tu as croisé la route de  Nele Needs A Holiday, cinq fois tu as été pris de fous rires incoercibles.
Nele commence le set sans ses Holidays, Lise Boutery ( un heureux événement) est remplacée par Laura au piano, Sielke De Muler aux guitares ou à la flûte, Charlotte Schellen aux drums, Lieselotte Plasqui à la basse plus les  cuivres, Mo à la trompette et clochettes et Emma au saxophone.
Un ukulele et un rêve qui ne se réalisera probablement jamais, devenir une star, ' Give up the dream'.
Voilà l'escadron de mini-jupes aux couleurs de l'arc-en-ciel, 'Loser's twist', ma vie est un condensé d'échecs, un fiasco intégral, sur fond de sixties pop bien kitsch, avec un clin d'oeil au 'Do you wanna dance' de Bobby Freeman.
Je tiens à prévenir tous les étudiants en théologie de la KUL que  ‘Do you remember Made In Taiwan’ contient des gros mots pouvant heurter leurs chastes oreilles, qu'ils aillent consommer une grenadine au bar.
Un accordéon pour la grande pianiste, 'Ok girlfriend', merde le type que je drague a déjà une petite amie, bof, c'est moche mais ça signifie qu'il n'est pas gay!
'Bla bla'.
Allongez-vous, c'est quoi votre problème?
I'm afraid of human contact, doctor...
Tu parles, Charles!
Une plage dédiée à toutes celles qui ne peuvent plus encaisser leur compagnon sur fond slow à la Roy Orbison, ' I love you but I Google other people'.
Spécialement pour la journée de la femme j'ai omis d'épiler mes jambes, kijk. Le gai luron enchaîne sur le hit 'Red dress song', une sorte de Tiny Tim meets Julie Andrews qui chantent avec l'Armée du Salut..
Un scoop, les frocs de  mon ex-petit ami, Benny, sont bien trop longs, quand il se promène en rue il ressemble à un sac de patates.
  'I really wish I was a bitch'.
Pardon?
 ‘I really wiwi I was a kiwi'
D'accord!
Un coup de Stella avant 'Drunk song', c'est moins drôle le lendemain.
Tu dis?
Elle est givrée!
Et pas un peu, la pauvre Cosette!
Après 'What am I to do' , le clown s'éclipse pour revenir en juste-au-corps moulant et attaquer 'Beyonce' non sans avoir sifflé une mousse cul blanc!
That's all folks!

Attente fastidieuse avant l'entrée en scène d' Intergalactic Lovers.
Aux sons d'une 'intro' annonçant leur arrivée, Lara Chedraoui (vocals), Brendan Corbey (drums), Maarten Huygens (guitars,  lapsteel), Raf De Mey (bass) et le cinquième élément allemand, Philipp Weies ( gt, keys), prennent place.
'Northern Road', dès l'entame une évidence, c'est Lara qui va attirer l'attention, elle virevolte, mime le jeu des guitaristse, lance les bras dans les airs, agrippe le micro, l'étrangle...cette fille  hypnotise comme une jeune Patti Smith.
Une formidable frontwoman!
Après cette première plage, attaquant à la fois ton cerveau et obligeant tes pieds à battre la mesure, le quintette amorce le sombre 'War'.
La suivante est nouvelle prévient Lara, 'F' , ...where do I run if I have no home... un sentiment d'angoisse l'étreint, sa voix prenant des intonations Sarah Bettens.
Avec 'Howl' du premier album on retrouve des ambiances David Lynch... tu la crois quand elle proclame ...I'm dressed to kill tonight...
Certains y entendent du Cardigans, Intergalactic Lovers nous semble plus profond.
Une lapsteel pour 'Someday' sur fond de berceuse.
Lara, secondée par son band impeccable, impressionne.
Le public a droit à un second downtempo, 'Fade Away', ce  single des débuts est accueilli avec enthousiasme, il est suivi par la plage participative et printanière 'Islands'.
Si tu pensais aux Walker Brothers en lisant 'No regrets' sur la playlist, tu avais tout faux, ce titre sautille gaillardement.
De superbes  lignes de guitare illuminent 'Grea Evader', morceau te rappelant ' Under the milky way ' ( The Church).
Présentation des Lovers avant l'intense et psychédélique 'Bruises'.
Le crowdpleaser arrive sans retard, 'Delay' , tout  le Depot tangue.
 'Obstinate Heart'  clôture cette prestation impeccable.

Bis
Ils débutent par l'hyper dansant 'Shewolf' suivi par l'atmosphérique 'Distance'.
Philip derrière les claviers:  'The Fall', une cascade aux teintes americana. En commençant par la sensuelle juffrouw Chedraoui, les musiciens quittent un à un la piste, laissant le brillant local, le bassiste Raf De Mey, achever la tirade.

Great gig, great band!










 


samedi 7 mars 2015

Guster - Luke Rathborne au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 6 mars 2015

96% de Ricains dans la cave du Bota.
Guster a beau être un cult alt-rock band best known for its hit pop tunes, chez nous, si  tu supprimes tous les Amerloques, la salle est vide!
Ryan Miller, le fantaisiste de la troupe, fera d'ailleurs remarquer que jamais le band n'a joué dans une salle aussi petite et le Witloof était loin d'afficher complet!

Support, leur pote,  Luke Rathborne!
Un singer-songwriter dont la discographie compte trois grains: le self-released  'After Dark', le EP 'I Can Be One/Dog Years' et, en 2013, 'Soft' enregistré avec band sous le nom de Rathborne!
Il est pressé d'en découdre et se pointe avant 20h , à ses pieds deux feuillets mentionnant plus de 20 titres.
Bigre, il va occuper la scène pendant une heure au moins.
Tu parles, après quatre morceaux en 20', il estime avoir rempli son contrat et va se chercher à boire.
Premier titre, un harmonica, une acoustique, une bonne voix, du folk classique et attachant, son '29 Palms', tu oublies Robert Plant, est du genre mélancolique.
Le  superbe 'Dog Years' explique la raison pour laquelle ce ténébreux jeune homme a pu ouvrir pour les Strokes.
What's that rattling sound behind me, je reviens, il tripote un élément de la batterie de Guster puis nous gratifie de quelques considérations à propos de la gueule de bois, un symptôme qui nous est parfaitement inconnu, avant de proposer le chagrin  'Tie your hands'.
Je viens du Maine.
Moi aussi, gueule Jessica!
How bizarre..il cite OMC, this song is about a town from there, 'Solon Town', the first known inhabitants were the Abenaki Indians, sinon pour s'amuser on peut essayer de faire des ricochets sur les eaux de la Kennebec River.
Un chant paresseux pour un titre te rappelant Jeff Buckley.
Concis et intéressant.

Guster

De Boston, a vu le jour en 1991, sept enfants, le dernier 'Evermotion' en 2015.
Il n'est pas 20:30',  le comique de la bande saisit le micro pour lancer en rigolant 'Hello everybody', sur scène ils sont cinq, trois mecs qui changeront constamment d'instruments ( basse, guitares, glockenspiel, charango, trompette), le frontman, lead singer Ryan Miller, Adam Gardner et Luke Reynolds et aux percussions, Brian Rosenworcel, le cinquième larron, non repris comme membre du band, était un roadie au crâne lisse venant prêter main forte derrière les touches.
Le délicat 'Long Night' et son glockenspiel fluet ouvre.
Bien, un petit côté Coldplay pas désagréable.
Il est suivi par l'harmonieux  alt.country 'Careful, catchy hooks, nice vocal harmonies, le truc se laisse écouter.
Apparition d'un charango, Ryan apostrophe un spectateur se tenant face à lui, eh, gars, t'es grand, d'où tu viens?
Norway.
Je m'appelle Ryan et toi?
 Stanley.
Enchanté!
Avanti pour un singalong sonnant comme les titres les plus sirupeux des Eagles, 'What we call love'.
Le timbre du comique présentant certaines similitudes avec celui de Sting.
Pour donner un goût exotique à la mélodie on nous sert une poussée de trompette Tijuana.
Nouveau dialogue avec un client, un mordu du groupe, puis vient le catchy  et ensoleillé 'Doin it by myself'.
 L'interaction avec les concitoyens d'Obama se poursuit, elle précède le velouté "Lightning Rod". Même veine avec les suivantes, 'Endlessly',  'Keep it together', ' Kid dreams', du mainstream AOR facilitant la digestion.
Tu aimes le soft rock, Rupert Holmes, Bread, David Gates, Lobo ... tu peux essayer Guster.
'Bad, bad world', une nouvelle rengaine anodine reprise par les cheerleaders t'entourant.
Un petit cha cha cha rock, les enfants?
'Simple Machine' .
Pas question de se prendre la tête, girls ( and boys) just wanna have fun, le produit est légèrement graisseux, pas grave, tu te diriges vers les lavatories, le savon liquide y est rose.
C'était notre tube destiné aux Allemands.
Les rengaines s'enfilent: 'Ruby falls', the handclapping one 'Do you love me', 'Lazy love' et une dernière cartouche,'This could all be yours',  après nous avoir abreuvé de notions architecturales.
Bye, bye, kids!

Ils vont se cacher derrière les piliers du Witloof pour réapparaître après 22 secondes.
On ne joue pas 'Stay with me Jesus' pour ne pas choquer d'éventuels athées, voici ' Gangway', et ses la, la ,la, la hawaïens, suivi par le tube interplanétaire 'Satellite'.
Voilà, merci, take care !

Les tifosi hurlent,  one more song, one more song... Guster rapplique, ils ne joueront pas 'Parachute' comme l'implorait Beverley, mais 'Demons' an old song from 'Goldfly'.
Trente voix: One more song, one more song, one more song ... tu te tires!
Les sensibilités américaines ou européennes diffèrent!








The folk singer Jim McCann has died at the age of 70.

Jim McCann a attiré l'attention des folk freaks internationaux lorsqu'il rejoint les Dubliners en 1974 pour remplacer Ciarán Bourke, ce qui devait être un remplacement de courte durée se prolonge lorsque Ronnie Drew quitte le légendaire groupe irlandais.
Jim restera un Dubliner jusqu'en 1979.
Rappelons que les Dubliners ont arrêté les frais en 2012, le groupe tournant actuellement a été baptisé The Dublin Legends.
La carrière de Jim McCann débute en 1965 au sein du  Ludlow Trio avant de se lancer solo, enregistrant 7/8 albums.
Il joue également dans le rock opera 'Jesus Christ Superstar' tenant le rôle de l'apôtre Pierre.
En 2002, il rejoint les Dubliners pour leur tournée du quarantième anniversaire, peu après, la faculté diagnostique un cancer de l'oesophage, il continue toutefois à se produire et monte sur scène pour le concert d'adieu de la légende folk irlandaise.
L'histoire se termine ce 5 mars.

vendredi 6 mars 2015

All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 5 mars 2015

All We Are + We Are The City - Ancienne Belgique ( Club).

Tu dis, Alain?
Sommes-nous la sécheresse
Sommes-nous la vaillance
Ou le dernier coquelicot..

All we are saying is give peace a chance!

20:00, pas la grande foule dans la plus petite salle de l'AB lorsque  le trio We Are the City, from Vancouver, foule les planches.
Pas un power trio, vu l'absence de basse, Cayne McKenzie ( chant et claviers) , Andrew Huculiak ( chant et batterie) et David Menzel ( guitare et épisodiquement derrière le micro) s'ébattent sous l'étiquette experimental pop.
Le listing officiel mentionne deux albums:   In a Quiet World (2009) et Violent (2013), ce dernier doit sortir chez nous dans le courant du mois.
A noter, Andrew, le drummer, a dirigé un film, 'Violent', coïncidant avec la sortie de l'album chez eux, ce long-métrage a été présenté à Cannes.
'Bottom of the lake' débute aux claviers, Andrew vocalise, Cayne enchaîne au chant, un timbre précieux, aérien, fragile, presque attendrissant.
Dream pop, tu penses, puis, pan, une explosion, le morceau vire tragédie empreinte de majesté tandis que le chanteur s'enfonce dans les eaux glacées ...I sink to the bottom of the lake.
Début prometteur!
Les Canadiens poursuivent avec le zébré 'Legs give out', ici également la jolie mélodie subit quelque maltraitance, Andrew s'acharne sur ses toms, caisses et cymbales, David venant triturer sa panoplie d' effect pedals.
Surprenant!
De heavy guitar riffs déchirent 'King David', un morceau déstructuré que certains n'hésitent pas à rapprocher de Radiohead, dix secondes plus tard c'est Sigur Ros qui plane, puis Animal Collective s'invite à la fête, les amateurs de simplicité se sentent mystifiés.
'Mourning song', un titre des débuts, porte bien son label, presque du Murray Head.
Andrew quitte son kit pour tripoter l'arrière du synthé, 'Friends hurt' reste inclassable et imprévisible, la gentille mélodie capotant en cours de route.
Les deux dernières plages, le poignant "Dark/Warm Air" et 'Baptism' nous confirment que les membres We Are the City défient les lois régissant l'univers pop radiophonique.
Un set pas banal.

All We Are

Norwegian/Brazilian/Irish trio from Liverpool.
Ils décrivent leur mix comme étant du Psychedelic Boogie, tu peux analyser le répertoire à fond tu ne trouveras aucun élément psychédélique quant au boogie, à la rigueur celui de Baccara ' Yes Sir, I can Boogie'. 
Bref,  Guro Gikling, Rich O'Flynn et Luís Santos sont des plaisantins.
Leur premier full album, 'All We Are' est sorti il y a un mois, on cite Pitchfork...All We Are’s debut album is, above all else, smooth. The kind of "smooth" that you pronounce in a way that becomes a tongue massage—smoooooooooth...
On leur donne raison à 100%, sur scène, même topo!
Lisse, sophistiqué, nacré, décoratif mais manquant singulièrement de guts.
Comme Natas Loves You qui s'inspire du funk mou à l'américaine, All We Are s'inscrit dans la veine sophisti-pop des eighties, une tendance ayant pondu The Blow Monkeys, Johnny Hates Jazz, Scritti Politti, When in Rome... ou autres groupes n'arrivant ni à la cheville de Sade, ni aux mollets de Bryan Ferry.
C'était mauvais?
Même pas, chaque morceau interprété peut se retrouver en tête des charts, les voix sont sublimes ( Rich, le batteur, travaille dans les aigus) , les musiciens dégagent une impression d'aisance  et fignolent le rendu, le public se déhanche en douceur mais, au bout du compte, quasi l'entièreté de la playlist avait été coulée dans le même moule.
Luis et sa Guild sont les premiers à se présenter, suivi de près par Guro à la basse  et Rich, debout derrière son mini-kit, ils ouvrent avec 'I wear you'.
Hello we're glad to be here, it's our first headline tour, ils embrayent sur le cool disco tune 'Feel safe' les rapprochant de Kylie Minogue lorsqu'ils minaudent...can't get you out of my head...
Leur  gentle groove mix se poursuit avec 'Ebb/Flow' et 'Stone', le falsetto de Rich alternant avec la tessiture veloutée de la blonde bassiste.
On ne va pas s'énerver, restons élégants, en mode midtempo nonchalant, 'Shadows', suivi par 'Utmost Good', toujours aussi vaporeux.
A cover, Caribou, 'Can't do without you'.
Qui a dit putassier?
Définitivement pas le produit qui va agresser tes papilles gustatives ou démolir tes intestins, passe -moi le harissa , s v p!
Le ventilé et onctueux   'Honey' précède 'Just give it to me' et 'Something about you'.
Avant de se diriger backstage, le trio nous envoie le titre le remuant, 'Keep me alive'.

Encore
'Life of Seven' aussi rugueux que la gaze et enfin, 'Go' le meilleur  morceau du set.






jeudi 5 mars 2015

Former Broken Hope drummer Ryan Stanek has died at the age of 42!

Broken Hope le death metal band de Chicago a vu le jour en 1988, le line-up était le suivant: Joe Ptacek (vocals), Jeremy Wagner (rhythm guitar), Brian Griffin (lead guitar) et Ryan Stanek.
Après 5 albums ( le dernier  Grotesque Blessings en 1999) traitant de sujets aussi divers que political domination, necrophilia ou  safe sex, la belle aventure semble se terminer et le split est annoncé en 2002.
En 2010 Joe Ptacek met fin à ses jours.
Le groupe se reforme en 2012 avec d'autres membres: Shaun Glass, Jeremy Wagner ( le seul original),  Mike Miczek et Damian Leski.
Ils sortent  Omen of Disease  en 2013.
Plus de nouvelles de Ryan Stanek lorsqu'on apprend son décès soudain ce 1 mars 2015!

mercredi 4 mars 2015

Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 3 mars 2015

 Peace - The Mash à La Rotonde du Botanique

Moyenne d'âge du public, 17 ans, une majorité de belettes,  au bas-ventre imberbe disait l'autre...
Ce qui a eu le don d'énerver deux ou trois clients aimant le rationnel.

20:00 The Mash.
Autant te prévenir sur-le-champ, chasse tout rapprochement avec la comédie satirique d'Altman, et si d'aventure ton esprit rêvait de Hot Lips, réprime ces pensées lubriques, Stanley!
The Mash,ce sont quatre gentils Hutois, n'émettant aucun parfum nauséabond, pratiquant une Britpop de supermarché te permettant, en cas d'achat,  de gagner 29 points plus avec ta carte Delhaize.
Lionel en 2009 : C’est un peu mou, un peu long  mais ça se laisse écouter...
En 2010:   ils ont une bonne énergie mais leur musique, même si elle est bien foutue, manque d’un peu d’originalité. Le trio basse guitare batterie n’ennuie pas mais laisse assez indifférent..
En 2015: rebelote!
On aimerait être obligeant, mais The Mash sent le petit groupe wallon  subsidié ( quatrième passage au Bota en 7 ans) qui n'a rien à dire mais ne compte pas fermer sa gueule, la marchandise est propre, apparemment sans défauts, mais présente autant d'intérêt qu'un shampooing luttant soi-disant contre l'alopécie.
Fred, t'en penses quoi?
Aucun progrès depuis la première fois où je les ai croisés.
 Maxime Wathieu : Vocals/Guitar, Julien Demeuse : Guitar/backing vocals, Guillaume Van Ngoc : Bass Guitar/backing vocals et Axel Denteener : Drums/backing vocals nous balanceront huit titres lisses comme un oeuf pondu par un volatile élevé en batterie.
Enumération: ' The great escape' - 'Disconnected' ( titre de leur premier CD) - 'Here I come', comme Zorro sans se presser - 'I'm on the run' prévu pour une nouvelle oeuvre, sortie annoncée en automne - 'Going down' - ' Express success' - 'Giving a try' , a quote: Vous êtes un public d'enfer... Fred a ri -  'Make up your mind'.
 Auf Wiedersehen!

Peace
Vu en avril 2013 au Witloof, à l'époque on pensait, pas mal, mais déjà entendu des centaines de fois, du potentiel, pourtant.
2015, le groupe n'a rien perdu de son attrait auprès des poulettes, certaines connaissant mieux leur répertoire  que le texte qu'elles doivent étudier pour le prof de langues.
Le second album 'Happy People' est sorti en février ce qui nous vaut cette tournée.
 La star, Harrison "Harry" Koisser ( vocals, guitar),  son frangin Samuel "Sam" Koisser ( bass),  Douglas "Doug" Castle ( guitar) et  Dominic "Dom" Boyce ( drums) sont à l'heure et follement acclamés dès les premières mesures de 'Follow Baby', une plage du premier opus 'In Love'.
Un titre accrocheur dans la lignée des Britpop bands des débuts, Oasis ou autres membres du mouvement Cool Britannia, tels Supergrass ou Suede.
We're Peace, it's a pleasure to be here...
Hiiii... réagissent les gamines! 
This is 'Money', le first  et catchy single du dernier LP, ni le Floyd, ni les Beatles, mais un goût Blur prononcé.
On poursuit sur la même voie avec le sautillant 'Gen Strange' , riffs en cascade, basse souple, drumming soutenu, l'efficacité, à défaut d'originalité, est au rendez-vous.
Ensuite vient la première ballade, 'Float Forever'.
Merci qui?
Merci les Beatles et Oasis!
Les vieilles recettes sont les meilleures.
Harry est toujours aussi maniéré, les petites l'idolâtrent, il attaque ' Lost on me'.
Incroyable comme chacun de ces titres sonnent comme un tube en puissance.
'Perfect skin' secoue, mais la grosse baffe viendra comme il y a 2 ans avec ' 1998' ( Delicious), une plage psychédélique aux fortes effluves The Doors.
Un tout grand morceau, élaboré et frénétique, dépassant le format radiophonique.
Indubitablement, ces mecs savent comment manier leurs instruments.
'Bloodshake' continue à secouer le sang  avant un retour au calme avec le downtempo ' California Daze' repris en choeur par le lycée.
'I'm a girl' nous prouve que la gent féminine peut flinguer de façon meurtrière, le set se termine avec 'Wraith' et ses teintes exotiques.
Une performance percutante, nearly faultless, suggère un  sujet de sa majesté.

Bis
Ils débutent par la ballade vaguement country 'Someday' pour se poursuivre par 'Lovesick' titre qui provoque un mini envahissement du podium.
Les mutines étant repoussées avec le sourire par un roadie qui en a vu d'autres.
A request, pas sur la playlist, 'Higher than the sun', engendre l'euphorie.
Le quatuor revenant au programme prévu pour achever la soirée par le funky 'World pleasure'.

Peace a, sans conteste, dépassé le stade de petit groupe Britpop, il est fin prêt pour s'afficher au programme des festivals d'été.



 


mardi 3 mars 2015

Mort tragique de Charmayne Maxwell du groupe Brownstone.

Charmayne "Maxee" Maxwell ( 46) est décédée ce 28 février après une chute malheureuse  à son domicile,  elle aurait eu la gorge  tranchée en tombant sur un tesson de bouteille.
Elle était l'une des chanteuses du vocal r'n'b  group Brownstone, responsable du megahit 'If you love me' en 1995.
Le groupe n'aura sorti que deux albums studio mais a collectionné huit awards en 1995.
En 1998, le groupe arrête les frais pour revenir en piste en 2008, Charmayne "Maxee" Maxwell et Nichole "Nicci" Gilbert de la formation originale étant rejointes par Teisha Brown.

lundi 2 mars 2015

Camélia Jordana - Achille - Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 28 février 2015.

Sur le site du Bota, une heure avant le concert:
Timing:
19:30 doors
 20:00 - 21:20: CAMÉLIA JORDANA
A l'accueil: il y a un avant-programme!
Qui?
Bonne question!

Il a fallu attendre la fin du premier titre pour que  la charmante jeune personne s'accompagnant aux claviers ne réponde aux questions légitimes du public...Bonjour, je m'appelle Achille.
Oublie la guerre de Troie ou le  quadragénaire ventripotent  à la calvitie généreuse imaginé par Greg, l'Achille qui nous concerne est le nom de scène  choisi par Donia Berriri que l'on verra vers 21h accompagner Camélia Jordana en tant qu'organiste/saxophoniste/choriste.
Donia Berriri, Achille, a sorti un EP ( 6 titres) et a également collaboré avec  Nosfell ou Raphaële Lannadère, alias L.
Son monde est fait de mots à sonorité poétique, de métaphores et d'harmonie, il est  parfois tendre, parfois profond, d'autres fois mélancolique ou romanesque.
Sept titres en trente minutes, un public respectueux et attentif, Achille a séduit comme le fit jadis  le fils valeureux  de Thétis, la nymphe marine.
' Diva Déjà', sur fond de comptine enfantine ( piano électrique, stomp box), Donia narre le passage de l'enfance à la naissance de la féminité.
Elégance et justesse que l'on retrouve également dans la seconde mélopée proposée... au pied de mon figuier, j'attends... Pénélope aussi attendait, patiemment.
 En souriant, Achille propose une chanson de son enfance décrivant un coucher de soleil sur le Nil, elle  reprend un titre d' Abdel Halim Hafez, chanteur égyptien décédé en 1977.
L'esthétique orientale convient particulièrement à sa tessiture vocale, l'Orangerie est sous le charme.
Elle enchaîne sur un quatrième titre dont la tonalité et le phrasé rappellent Juliette Gréco ou Barbara avant de proposer 'J'ai fui' , ...que reste -t-il de ma candeur...vague à l'âme, nostalgie, regrets, esquissés en touches impressionnistes, il n'est guère étonnant d'apprendre que la jeune personne affectionne Debussy.
Voici le titre clarifiant son nom d'artiste, la douce rêverie  'Achille'.
C'était mon premier concert à l'étranger, merci beaucoup.
  Donia Berriri achève ce set attachant par une plage empreinte de poésie cosmique avant de regagner les coulisses.

Camélia Jordana
Orangerie plongée dans l'obscurité, une voix récitant un texte grave émane  des coulisses, les musiciens s!installent, suivis de près par celle dont le second album, 'Dans la peau', est sorti il y a six mois: Camélia Jordana!
Il est long le chemin parcouru depuis la Nouvelle Star en 2009, à 22 ans à peine, Camélia  aurait pu se cantonner dans le créneau chanteuse de variété nunuche, elle a décidé de suivre un autre chemin, bien plus ardu et intéressant, celui de la chanson française à texte.
Mine boudeuse, top et jupe droite scintillants, rouge à lèvre étincelant, elle prend place à 50 cm du premier rang, derrière elle, de fabuleux musiciens: Donia Berriri ( Achille) au synthé et au sax - Sébastien Gastine  à la  basse et machines ( Babx) - Nicolas Villebrun à la guitare (Poni Hoax) - Laurent Bardainne aux synthé et sax ( Thomas de Pourquery et son Supersonic, Limousine, Poni Hoax...).
De sa voix brisée, âpre, étonnamment mature, la jeune chanteuse d'origine algérienne attaque ' Comment lui dire', paroles et musique signées Mathieu Boogaerts, une chanson d'amour pudique à laquelle  succède la lancinante berceuse 'Madi' aux forts accents ' Göttingen' de Barbara.
Intermède narré avant 'La fuite', une invitation au voyage rythmée, puis un retour à l'univers Anne Sylvestre/ Barbara avec 'Brigitte dit vrai', inspiré par Brigitte Fontaine.
Depuis le début du récital Camélia n'a pas adressé la parole à la salle, une nouvelle fois elle récite un extrait de poème ( La Brume) pour introduire la plage suivante, avec vue sur mer, le sublime et indolent 'Miramar'.
 L'Express n'hésite pas à parler de texte durassien.
Nous sommes des putes pures... déclame la blanche colombe avant d'ébaucher l'electro orientalisant 'Illégale', composé par Donia Berriri.
Deux ou trois voisins regrettent le manque de contact avec le public et le relatif statisme de la chanteuse, dont seules les mains semblent exprimer quelque émotion , manifestement le concept du show est clair et strict, sauf pour chanter et débiter ses poèmes en prose, je ne prends pas la parole. Pas de merci, pas de comment ça va, pas de titres annoncés, rien, l'ascétisme verbal absolu.
Tu acceptes ou tu te casses!
Comme la précédente, 'Sarah sait' présente un fond electro remuant, tandis que le titletrack, 'Dans la peau', est orné d' un canon de vocalises acrobatiques, proche du travail de Camille.
Le groovy 'A l'aveuglette', en duo avec Babx sur l'album, sonne comme ' Le monde tourne mal' d'Axelle Red , 'Moi c'est', du premier album,  joue la carte de la frivolité.
'Bonsoir' gueule un plaisantin, elle répond par un sourire de petite fille timide et par un petit coucou de la main.
Le velouté  'Colonel chagrin' de Babx , son fabuleux duo de saxes et son fond rétro jazzy, vient nous caresser comme une douce brise, il précède le meilleur morceau du répertoire, la ballade 'Ma gueule' qui fait passer le titre homonyme du vieux Johnny pour une bouffonnerie de bas étage.
Bruxelles ne s'y est pas trompée, une salve d'applaudissements ponctue la fin du morceau.
Camélia fait des risettes puis reprend James Blake, 'Retrograde' sur fond de fingersnaps sophistiqués.
'Jeune homme' est suivi par le ténébreux et languissant  'Berlin', des visions de Marlene Dietrich venant troubler tes cellules.
Quelques ultimes vers annoncent la dernière chanson , tout en halètements, ' J'aime l'orage'.
En commençant par la chanteuse, les musiciens quittent, un à un, la scène pour nous laisser une bande qui défile et va mourir à petits feux.

Retour de l'équipe pour un salut final, pas un mot, exit!
Bruxelles reste sur place, Camélia revient, seule, offrir a capella, no mike, deux titres nous prouvant qu'elle pourrait facilement se lancer dans une carrière de jazz ou blues singer, les classiques 'St. James Infirmary' et 'What a wonderful world'.
Une classe époustouflante, Bruxelles à genoux.

Second retour, quelques mots, les premiers, elle attaque, toujours a capellla, 'I'm sorry' de Brenda Lee.  Troublée par un spectateur, elle s'arrête, le côté humain refait surface, I'm sorry, j'ai un trou, un petit signe de la main, elle disparaît.

Le 7 mars à Namur, à la Maison de la Culture.
  








dimanche 1 mars 2015

Schlager- & Countrygröße Ralf Paulsen verstorben

Le Berlinois Ralf Paulsen ( 85 ans), ayant aligné une série de hits dans la Bundesrepublik Deutschland dans les 60's, 70's, est décédé le 26 février à Berlin.
Erlösung nach Krankheit... titre Schlager Planet, le chanteur de charme était malade depuis de longues années.
Titres les plus connus: le schlager  'Tränen in deinen Augen' , et dans le domaine country, la version allemande de 'Bonanza'  ou  "The Old House of Rocky Docky", "Oh My Darling Caroline", "Tom Dooley", 'Fury'....
Son dernier LP en 2012: 'Die Western von Gestern - Westernhits von Ralf Paulsen'