jeudi 21 décembre 2017

Lisza - Aurel - Ancienne Belgique ( Club)- Bruxelles, le 20 décembre 2017

 Lisza - Aurel - Ancienne Belgique ( Club)- Bruxelles, le 20 décembre 2017

 Aujourd'hui, la journée sera grise et maussade avec de nombreux nuages bas, brumes et brouillards, parfois tenaces... les prévisions météo se sont révélées fiables, elles n'engageaient pas les citadins à quitter un douillet chez soi.
Si ce n'était pas la grande foule au club de l'AB, qui accueillait  Lisza  et Aurel, la famille, de nombreux amis et quelques curieux s'étaient cependant déplacés vers le boulevard Anspach pour constituer une assistance honnête.

Aurel.
Pas un copain de Ardy, non, le nouvel avatar de l'insatiable Aurelio Mattern, que l'on a connu Vagabond, Lucy Lucy, Paon,  Sonnfjörd, Jeremy Walch, par contre on n'a jamais croisé la route de Backside, il paraît qu'ils grungeaient dur, depuis peu le garçon a décidé de tâter de l'airy pop avec le projet Aurel!
Pour l'accompagner, pas de Didier Bourdon, ni de  Bernard Campan ou de  Pascal Légitimus, mais les fidèles Fabio Zamagni ( Jérémy Dumont Trio, Igor Gehenot Special Project, Bab's All Stars Noa Moon, Sonnfjörd, Typh Barrow etc... ) et François De Moffarts ( Lucy Lucy, The Vagabonds, Sonnfjörd, Jimmy Joy....).
Instruments: des synthés, un drumpad, une grosse caisse, une basse, une guitare électrique, une acoustique, des voix passant du vocable François Villon à l'anglo-saxon!
'Hier la plage' ouvre et, par ces journées humides et glacées, nous rend  pas mal nostalgique.
Il est où le soleil?
Musicalement, on baigne dans un univers contemplatif, proche de Beach House, Biche ou Paradis.
'Billion Years' nage dans les mêmes eaux , il est suivi par un attrayant instrumental, rythmé et exotique.
C'est en solitaire, armé d'une acoustique, qu'Aurelio propose la ballade intimiste ' Qu'en dis-tu' avant d'être rejoint par les compères pour une adaptation française de ' The sound of silence' de Simon and Garfunkel.
Art descend dans la salle, Paul reste derrière des claviers et le mercenaire derrière l'élément de batterie électronique.
Les gamines du Brabant Wallon ont craqué, Aurelio a souri, en regrettant le manque de portée du câble, il n'a pas pu regarder les éternels piliers de comptoir dans le blanc des yeux.
'I'm out' a été composé il y a 3 ans, il reçoit ce soir son baptême du feu sur scène, air pop et phrasé hip hop se marient à merveille et après une prise de liberté audacieuse avec l'idiome roman, le trio nous balance une dernière tirade suave, ' J'irai voir'.

Aurel sera sur scène lors du prochain Propulse!

 Lisza
Selon des internautes, le sourire énigmatique de Mona Lisa  s'explique  par ses origines chinoises...
Bigre, et Ségolène, elle est Cambodgienne?
De toute façon, il s'agit de Lisza, tu vois le z?
Lisza c'est Lisa Debauche, la comédienne et chanteuse, dont tu avais croisé la route en 2015 au BSF, elle assurait les choeurs pour  son prince charmant, Vincent Liben.
Juste retour des choses, ce soir la jolie dame est sous les feux des projecteurs pour défendre l'album 'La vie sauvage', sorti au printemps, Pygmalion se tiendra à l'arrière-plan, sans la quitter des yeux.
Pour habiller les séduisantes chansons de l'album, le couple s'est entouré d'une équipe performante, que bon nombre d'artistes doivent leur envier, aux choeurs, Chrystel Wautier, une de nos voix jazz les plus prometteuses, à la basse ou contrebasse Sam Gerstmans, si on te dit uniquement Melanie De Biasio, tu as compris qu'il ne vaut pas la peine d'insister, à la batterie et percussions, Monsieur Santo Scinta ( Adamo, Olivia Ruiz, B J Scott, Benabar, Alice Dutoit...) et aux claviers ou à la guitare, le fabuleux Fred Lafage ( Zaz, Kendji...).
Les musiciens se fendent d'une petite intro avant l'arrivée, remarquée, de Lisza.
 Petite robe rouge, bottillons noir, air décidé, elle attaque 'Orphelin'.
Un phrasé précis et enveloppant, une mélancolie omniprésente, tempérée par un fond sonore lumineux, tout Bruxelles se laisse bercer par cette mélodie souveraine.
Embarquez, nous allons faire la connaissance des 'Rives rouges'.
 Il est loin le temps de l'enfance, c'est l'heure des mots tabous.
Sensualité à fleur de peau, parfums  ' Canoë Rose'  de Viktor Lazlo, c'est beau , limpide et propice aux rêveries les plus voluptueuses.
Toujours en quête d'aventures, de liberté  et de découvertes, voici 'Vagabonds', suivi par le chaloupé  ' La cavale' .
Si Lavilliers avait été une nana, il aurait pu s'appeler Lisza.
Quelques confidences intimes précèdent 'Manie', une plage  douce et cadencée, évoquant à la fois Henri Salvador et Hindi Zahra.
Bruxelles, nous aimerions vous interpréter un titre de Lhasa: 'La confession'.
La classe à l'état pur, une guitare aux accents manouches, une voix caressante, des frissons dans le dos, comme tu as pu en avoir lors de certains concerts de Dani Klein!
Quelle claque!
Et il faut la voir esquisser ses pas de danse, tu te souviens qu'un jour Vincent Liben avait confié que lors d'un de ses shows, sa compagne se faisait draguer par une petite starlette française, ce n'est pas surprenant!
Détail, tiens-tu à savoir que son doudou se nomme Bagheera, non, bon,  voici ' L'étrangère', toujours en mode escapism!
Existe-t-il le pays dont je rêve?
'Tonino' a été utilisé pour un épisode de la série  Unité 42 , le titre, mouvementé et catchy,   permet la mise en évidence des talents de Santo Scinta.
Ils enchaînent sur ' Faux semblants' qui   est suivi par le premier morceau que "j'ai composé et qui n'a pas abouti à la poubelle", la valse ' Cendres'.
Euh, Vincent, que pasa?
Je rêvais, on reprend!
Place à un des  moments les plus forts du set,  la confession pudique, 'L'accident',  une auto-psychanalyse lucide, magnifiquement mise  en musique.
Le concert s'achève par ' La rythme', une plage  aux saveurs latino imparables.
Cinquante minutes se sont écoulées, c'était  court, bien trop court!

Heureusement,  avant de nous laisser  à nouveau humer l'air pollué et humide de notre capitale, avilie par les travaux absurdes imposés par l'équipe Mayeur/Smet, Lisza et son compagnon ont la bonne idée de réapparaître pour nous offrir un élégant duo guitare/voix qui mettra un terme définitif à ce voyage au pays de la saudade.

Prochaine date, le 7 mars à La Louvière.










 










mardi 19 décembre 2017

EP Backyard Giants par Backyard Giants

 EP Backyard Giants par Backyard Giants

Tu connais Susan Warren?
Orange is the new black?
Non!
Susan Warren is Deputy Bureau Chief for The Wall Street Journal in Dallas!
Ça nous fait une belle jambe,  mais encore!
Elle écrit, notamment un essai philosophique sur les citrouilles: 'Backyard Giants: The Passionate, Heartbreaking, and Glorious Quest to Grow the Biggest Pumpkin Ever'.
Figure-toi que du côté de Maaseik, il existe un groupe s'étant baptisé Backyard Giants!
Dans le Limbourg, on nous dit qu'en 2014 ils avaient pondu un EP,  le mois dernier, un petit frère a vu le jour: le EP Backyard Giants comporte six plages!
Zont des noms ces  cucurbita pepos?
Tom Corstjens - vocals, guitar
Ralf Demandt - guitar, bass, baritone, backings
Nico Camps - drums, metalophone, korg/spdsx, backings


Tracks-

1 Truth or Dare 03:41
2 Early Birds and Sleepyheads 04:26
3 My Last Summer 04:32
4 Everything Is Real 05:08
5 Robin 05:26
6 Razors and Mirrors 01:37

Sur un rythme allègre ' Truth or Dare' t'invite à une galopade dans les plaines  du Michigan ou de l'Iowa.
De l'americana/country folk aérien dans la lignée des Fleet Foxes, Bowerbirds ou Iron and Wine.
Ton canasson, heureux de humer un air pur, a adopté une allure véloce, comme lui, tu apprécies le ciel bleu et t'as décidé d'oublier tes petits tracas...I don't care what you're doing to me... je me sens libre... dans la tête, si tu veux, Diego! 
La ballade ' Early Birds and Sleepyheads' a été mise en image et  évoque la qualité des enregistrements de Justin Hayward des Moody Blues.
Pour grands romantiques et rêveurs!
Une pointe de mélancolie exacerbée ( compte - t-il mettre fin à ses jours en s'enfonçant dans le cours d'eau?)  se dégage de 'My last summer,' malgré un  fond musical estival  qui renvoie aussi bien vers Mumford ansd Sons que vers les Beatles.
Toujours en mode folk rock,  'Everything Is Real' nous rappelle que dans les seventies, déjà, certains groupes locaux, comme Pendulum ( de Serge Demol) pouvaient faire aussi bien que les créateurs de 'A horse with no name'.
'Robin' :  un rouge-gorge ténébreux ?
Le cousin de Robin Hood?
Un désespéré?
Un ivrogne repenti?
Va t'en savoir, en tout cas il paraît inconsolable!
L'extended -play s'achève avec le concis 'Razors and Mirrors' , un chant de marin interprété a capella.


Il n'est pas trop tard pour acheter un cadeau de Noël, pense à  Backyard Giants!

samedi 16 décembre 2017

Last Train - Fitz Roy à la Rotonde du Botanique- Bruxelles, le 15 décembre 2017

Last Train - Fitz Roy à la Rotonde du Botanique- Bruxelles, le 15 décembre 2017

En mai dernier lors des Nuits, Last Train se voyait obliger d'annuler son concert en dernière minute, sept mois plus tard, les revoilà dans la même salle après une tournée en Inde et un passage remarqué dans leur fief alsacien.

Pour assurer l'avant-programme des rockeurs de Mulhouse , Intersection Booking a choisi Fitz Roy!
D'accord, balance tes âneries...  non, pas de schleus à l'horizon, ni de Robert Crumb, ni  d'outlaw écossais, le patronyme fait peut-être référence à un rocher en Patagonie, au comte d'Euston ou à un cours d'eau malouin, d'autres sources avancent qu'il s'agit du cochon d'Inde d'un des protagonistes.
On a questionné P Smet, il a répondu: tous des putes, de bas étage.
Ce mec va s'attirer des ennuis!
Il y  a deux ans, quatre oisifs décident de monter un groupe rock, un vrai, sans synthé, loop station, et autres gadgets frelatés servant à dissimuler le manque d'aptitudes musicales,  François Chandelle (guitare -chant), Edouard Chandelle (guitare- secondes voix), Dawid Nowak (basse) et Hadrien Pierson (batterie) deviennent Fitz Roy.
Ils travaillent d'arrache-pied dans leur grotte, finissent par monter sur scène, au Zik Zak, comme par hasard, sortent un premier single' Animal' et passent ce soir au Bota.
Ces braves gens ont pas mal de potes, turbulents, ils mettront de l'ambiance dans l'hémicycle.
'Intro', la basse grasse lance, les guitares grincent, le ton monte, François a éteint la chandelle et entame le chant du titre 'Back off'.
Même dans le noir, tu as cru entendre le timbre rauque de Chris Cornell, musicalement aussi Soundgarden et les autres grands du grunge ressurgissent, c'est sûr, les gamins ont des lettres et de l'énergie à revendre.
Tu dis, Ronald?
Tu n'as pas l'impression que le rose est leur teinte préférée, tu penses au ministre de la mobilité?
'Animal' et 'Way out' succèdent aux premières salves, le scénario n'a pas changé, des guitares viciées, un jeu de batterie consistant et une basse ravagée, le son est compact, monolithique, un peu comme la rocaille de la cordillère de Patagonie.
Tu parlais de grunge, chemises de bûcheron à l'étalage?
Tu fais bien de le remarquer, affirmatif!
Fitz Roy est content que vous soyez là, voici ' Peep'.
Quel show, la machine tourne à plein régime.
Tiens voilà 'Tina', comme Irma, elle est douce!
Douceur est un concept élastique!
Toujours consacré au sexe faible, voici 'Laureen'.
Humphrey s'énerve... jaloux, va!
Ils enchaînent sur 'In a bag' démarrant en mode downtempo pour finir avec le rageur ' New shit'.
Courte décélération, ils ont humé un radar, pour repartir de plus belle lorsque les képis s'évaporent.
Un set musclé, apprécié par la clientèle du zoo!

Last Train.
Deux EP's, un album, ' Weathering', chroniqué en son temps sur nos pages.
Tu les avais croisés au feu DNA, paix à son âme et à celles d'autres café-concerts bruxellois en voie de disparition, en 2014, donc bien avant une renommée médiatique, engendrant jalousie et propos désobligeants ( pour t'amuser et t'instruire, va lire l'article d'un certain Bester sur Gonzaï, un intellectuel de gauche, une espèce en voie de disparition, à la plume ayant trempé dans le même encrier vitriolé que celle du bon Serge Coosemans, une star underground dont la mauvaise foi, légendaire, attise les commentaires haineux sur les réseaux sociaux).
Nous devons être très cons ou très vieux ( pas incompatible)  car nous aimons leur rock'n'roll puisant ses sources dans le bon vieux blues/hard/classic rock comme on en pondait, sans rougir, dans les sixties/seventies.
Donc, oui, nous sommes fans des Stones, Ten Years After, Steppenwolf, Free, Small Faces, Blind Faith... et de leurs successeurs, Black Rebel , Black Keys, Brian Jonestown ou The Vines!
Après une intro nocturne de Chopin, les gamins rappliquent et d'emblée te balancent une salve explosive amorçant ' Weathering'.
La mer est houleuse ce soir, des vagues impétueuses et agressives viennent mouiller la grève, sur scène, le blondinet  Jean-Noël Scherrer (chant et guitare), Julien Peultier (guitare), Tim Gerard (basse) et Antoine Bashung (batterie) se démènent comme de beaux diables, ils doivent suer dans leur queue-de-pie, blouson de cuir ou survêtement à capuche.
Nous sommes Last Train, lâche Jacques Lantier avant d'attaquer ' Cold fever',  du Britpop rageur décoré de ooh ooh ooh's enjôleurs.
Du danger de se poster au premier rang, un coup de gratte dans les gencives, c'est douloureux!
Sale ket!
A d'autres, hein, 'Dropped by the doves', c'est toi qui  nous a balancé ce coup, salope!
Ils poursuivent avec la ballade , 'House on the moon', quittent leur attirail hivernal, qui atterrit derrière les amplis, et lancent  'Jane', une plage  étendue, étalant plusieurs climats: langueur, broderie fine puis explosion volcanique à la Humble Pie,  riffs déchirants,  distorsion, effets larsen et quelques lueurs Oasis... tout y passe, même un petit tour dans la fosse et sur les gradins.
Bruxelles vibre, Bester fulmine... c'est du bidon... Souchon confirme, la foule parle de les lyncher!
Le plus ancien ' One side road'  précède 'Golden songs' à l'amorce Lou Reed.
Jean-Noël s'éclipse, les copains jamment avec mise en évidence du jeu râblé d'Antoine, sous les acclamations du public, Blondin réapparaît, cibiche au coin des lèvres, pour chanter ' Time'   à la manière des grands  slows du Zep avant de pousser un hurlement bouleversant et  de se retrouver à genoux devant Marie et Madeleine, ravies de pouvoir le toucher.
Les guitares dialoguent pour ouvrir ' Leaving you now', un tambourin est secoué, ça s'énerve subitement, à tes côtés, un hexagonal tremble comme l'arbre du même nom, sur scène ils viennent d'envoyer la dernière bombe, 'Fire', toutes guitares dehors, ça crépite de partout, Jeanne brûle, Brian Jones et Keith Richards s'avancent au bord de l'abîme, Bruxelles retient son souffle, le final sera monstrueux,.
C'est fini, les cheminots se tirent en laissant leurs guitares geindre.
C'est bon signe, ils reviendront.
 Un technicien de surface se charge des derniers réglages, le train rock'n'roll est remonté sur les rails pour débuter la séquence rappels par 'Way out' suivi par un  'Never seen the light' lumineux et sauvage.
Après un épisode remerciements divers, le quartet livre son dernier titre, le bluesy 'Fragile'.

Du brio, des  tripes, de la sueur, du rock'n'roll, quoi, le peuple ne veut rien de plus....Bester, on t'aime, si les Français te jettent, viens vivre en Flandre!














vendredi 15 décembre 2017

Au livre des décès: Willem Wynants, Warrel Dane, Pat DiNizio, Sunny Murray, Sir Christus

Le pianiste louvaniste Willem Wynants, 49 ans, est décédé d'un cancer, peu après la sortie de son album ' Last man on the moon'.
L'homme était discret, pourtant son nom est associé à pas mal de groupes de la scène rock belge, The Wolf Banes ( avec son cousin Monsieur Paul), Big Bill, The Pop Gun, Burning Sidewalks.
On te cite quelques noms crédités sur la pochette de ' Last man on the moon'... Paul Van Bruystegem, Frank Vander Linden, Luk de Graaff, Dirk Lekenne, Raf 'Lazy Horse' Timmermans ... pour te montrer qui était ses amis!

 Warrel Dane, le chanteur de Nevermore et Sanctuary est mort à Sao Paulo  le 13 décembre , crise cardiaque a été annoncé.
Warrel avait enregistré un album solo en 2008 et préparait une seconde plaque sous son nom.
Ses capacités vocales, étonnantes, tenaient de son passé de chanteur d'opéra.

 Pat DiNizio est décédé le 12 décembre dernier, à l’âge de 62 ans.
C'est en 1989 que 'A girl like you' des Smithereens cartonne aux States et chez nous.
Le groupe a enregistré une petite douzaine d'albums d'alternative rock de haut niveau.
Pat nous laisse également quatre solo albums.

Un des pionniers du free jazz, le batteur  Sunny Murray, est parti le 7 décembre, il avait 81 ans.
Il est surtout connu pour sa collaboration avec Cecil Taylor, un autre innovateur dans le petit monde de la note bleue.
Sunny nous laisse une douzaine d'albums comme leader, on l'entend, outre sur les disques de Cecil Taylor, sur des enregistrements de  Gil Evans, Art Blakey, Archie Shepp ou Dave Burrell.
Murray insisted he was no iconoclast, but firmly a part of the jazz tradition.

 Sir Christus,  Jukka Kristian Mikkonen en fait, était le guitariste du groupe glam finlandais, Negative.
Il est décédé à 39 ans  le 7 décembre 
L'homme, toujours armé de sa guitare  The Pink Lady,  a également fait partie des groupes SnoWhite, Black Jesus ou Bloodpit.

jeudi 14 décembre 2017

La Féline + Génial au Japon au BRASS - Centre Culturel de Forest, le 13 décembre 2017

La Féline + Génial au Japon au BRASS - Centre Culturel de Forest, le 13 décembre 2017

Forest, un 13 décembre, placé sous le signe de la morosité. Une sale pluie, glacée, continue, déprimante, astreint le peuple à une triste soirée  devant le petit écran.
Un programme qui ne te touche pas, tu as prévu un concert au Brass dont les portes resteront  closes jusqu'à 20H.
Une promenade nocturne dans le quartier, jadis industriel, à proximité du Pont de Luttre n'est pas un projet des plus romantiques, sauf si tu as des aspirations littéraires proches de celles de Charles Dickens.
20h05, Ali Baba a réussi à ouvrir les portes du centre culturel, tu t'engouffres dans l'ancien bâtiment de production électrique et de brassage des Brasseries Wielemans-Ceuppens et, après t'être débarrassé de ton antique parka, détrempé,  tu te commandes une Silly bio en t'efforçant d'oublier la sinistrose ambiante, il reste 23' à patienter avant les concerts Vive la France, sans accordéon, ni flonflons.

 Génial au Japon
Deux filles friponnes, mais pas nippones, ayant décollé ce matin de Mérignac pour apprécier la mansuétude du climat bruxellois.
Emeline Marceau (guitare, drumpad, chant) et  Blandine Peis (chant, synthés) ont acheté leurs blouses chez le même confectionneur, elles sont séduisantes et polies, après nous avoir salués, elles nous invitent à nous approcher de la scène, on aura plus chaud.
Les nanas ont lancé leur projet il y a deux ans et se sont fendues du EP 'In Between' , une version deluxe, comprenant deux inédits, est prévue en 2018.
'Brave' est lancé, Blandine vocalise derrière le Korg, Emeline tapote la batterie électronique, Bruxelles se laisse séduire par les sonorités fluides de cet electro-pop aérien.
Il a suffi de quatre minutes pour faire chavirer nos coeurs.
La cousine de Sophie a ramassé une guitare, sa copine a amorcé ' In between, une plage tout aussi soyeuse.
Le rythmé ' Bro', par contre,  joue la carte de la convulsion, la guitare, cinglante, offre un contraste frappant  avec les voix angéliques, elles embrayent sur ' Let it be', que McCartney n'a pas reconnu, forcément, il s'agit d'une toute nouvelle composition.
Petit intermède exotique, Yoko Tsuno introduit l'entêtant  ' Travellers'.
On sait que tu aimes les classements et tu nous demandes sur quelle étagère déposer l'extended play, place le aux côtés de Hyphen Hyphen ou  Ladylike Lily .
Une escale à l'aéroport, une annonce...tous les vols en direction de ' San Francisco' sont supprimés, par contre tu peux t'envoler pour Dunkerke.
Tu aimes l'electro/nu disco, tu vas craquer!
Amis bruxellois, une reprise, tentés?
Le légèrement psychédélique ' Feels Like We Only Go Backwards' de Tame Impala convient parfaitement à leur univers.
Après un titre scandé à deux voix (  'Dad '?), Emeline tient à remercier toute l'équipe du Brass, bafouille, c'est pas évident de citer tous les noms quand on dispose d'une mémoire de poisson rouge amnésique, voici 'Near you' qui évoque Lykke Li et on termine par 'Love' qui curieusement te rappelle l'univers de Seesayle.
Merci, les filles, c'était divin à Forest!

La Féline.
Si tu t'attendais à croiser  Nastassja Kinski, tu t'es trompé d'adresse.
La Féline dont il est question possède une carte d'identité au nom d' Agnès Gayraud.
Tu as laissé échapper un bigre, marquant l'étonnement, en lisant que la dame de Tarbes  était philosophe, enseignante et journaliste.
Quand elle apparaît, flanquée de son band, l'image austère de Spinoza s'évapore.
Elle est élégante, cette  fille, ce n'est pas directement armée d'une guitare que tu la conçois, par contre la voir déambuler nonchalamment lors d'un vernissage mondain, pourquoi pas!
Sa disco mentionne quelques EP's  et deux full CD's, le dernier 'Triomphe' a vu le jour en 2017.
Sur scène, les amateurs de jolies créatures sont gâtés, outre Agnès, une Varda jeune, une autre belle jeune personne attise des commentaires jaloux de personnes moins agréables au regard, la troublante Akemi Fujimori, qui se charge des synthés et des secondes voix. Aux drums, Alban Claudin et à la basse, Sébastien Dousson, abattront un boulot impeccable.
Les filles, en éclaireur, les garçons terminent leur bière,  entament ' Samsara'.
De la philosophie occidentale au bouddhisme, le chemin est long mais passionnant.
Un peu plus de deux minutes de concert, déjà Bruxelles a compris qu'il ne sera pas question de banalité.
Sébastien et Alban rejoignent le deuxième sexe, pas que l'on tienne à jouer à l'intellectuel, on a vu le biopic consacré à Violette Leduc il y a quelques jours!
'Senga' déboule, du rock tribal, sauvage, animal... on n'est guère surpris de lire, à droite et à gauche, des gens proposant des  rapprochements avec Fever Ray.
Non seulement elle est féline, mais elle pratique la sorcellerie, va t'on en sortir vivants?
Bruxelles, nous formons un  petit royaume ce soir.
Je vous  chante ' Le Royaume'.
Même les républicains les plus convaincus ont craqué.
Où sont les guerrières?
Voici 'Trophée'.
Pourquoi repenses-tu à  Lizzy Mercier Descloux et à ses gazelles?
Retour au matériau plus ancien avec ' Les Fashionistes' ( au loin) et ses sonorités synth pop/eighties imparables, moins caoutchouteux que Elli et Jacno ou Taxi Girl, mais absolument fabuleux.
Tu dis, Etienne?
Fabuleux, mais on vient d'utiliser ce terme, la notte a été longue?
Bruxelles, vous pouvez vous lâcher, de là-haut on ne vous voit pas, dansez sur ' Adieu l'enfance'.
Ce que nous fîmes!
'Nu, jeune, léger', ces trois mots constituent les seules paroles de ce titre minimaliste proche de certains Johnny Thunders.
En principe, vous êtes tous à poil à l'issue de ce morceau.
Euh?
A poil, à l'intérieur
Euh?
Passons à autre chose,' Comité rouge', en ces périodes festives ...merry crisis, happy new fear... nous semble judicieux!
Une grosse claque pour suivre, la reprise du sombre ' Comme un guerrier' de Gérard Manset.
Aucune mansuétude, une dénonciation de la guerre, grave, apocalyptique ( les mouches plein la gueule).
Il faut oser reprendre un génie, elle a osé et c'est magistral.
Alban vient prendre place à côté  d'Akemi pour la comptine pas vraiment naïve, 'Le plongeur'.
L'épique et sulfureux ' Gianni' voit  catwoman quitter sa veste noire et venir terminer sa tirade parmi un public effervescent.
Elle t'a regardé, a souri, tes joues se sont empourprées, puis elle a rejoint ses musiciens pour clore ce concert, hautement recommandable, par 'La mer avalée'.

Le Brass les a rappelés, ils sont revenus et ont proposé l'electro pop ' Séparés' (si nous étions jamais), sa voix s'est faite douce, tu ne voulais pas la voir s'évaporer, elle a présenté l'équipe et a repris ' Samsara' en formule complète.
Puis elle a conclu ... dans mille ans la prochaine fois!
Ton coeur a réfuté cette promesse pour proposer:  le plus vite possible!













vendredi 8 décembre 2017

Folie Douce - De Meent- Alsemberg - le 7 décembre 2017

Folie Douce - De Meent- Alsemberg - le 7 décembre 2017

Un nouvel hommage à Johnny Hallyday sur France 2, o k on change de chaîne,direction De Meent, à Alsemberg, qui accueille Folie Douce!
C'est lors d'un Stoempconcert à La Fleur en Papier Doré que tu croises les deux amies, Emily Vernaillen ( chant, piano) et Benthe Waegeman ( accordéon, deuxième voix).
Les toutes jeunes demoiselles venaient de triompher à De Nieuwe Lichting et, par leur talent et leur fraîcheur, n'avaient eu aucune peine à conquérir le coeur des  clients du zinc  bruxellois.
Depuis, pas mal d'eau a coulé sous les ponts de la Dendre, les jeunes filles sont désormais majeures et leur carte de visite mentionne  de belles salles ou des festivals, de renom ou moins connus: De Roma, l'Ancienne Belgique en première parie d'un fan: Arno, le Pukkelpop, le Boombal Festival, le New Noise Festival ou SchouwRock!
Elles ont désormais sorti deux singles et se font accompagner par un live band.

Le public est invité à prendre place sur le podium à un mètre des artistes, une disposition qui désoriente quelque peu les séduisantes demoiselles. 

Benthe prend place derrière le piano, c'est inhabituel, et  Emily, à sa gauche, se tourne les pouces, elles sont élégantes, toutes deux vêtues de noir et entament 'On my own'.
Non, pas la rengaine de Sarah Ferri, mais un folk pop interprété d'une voix fragile par Emily et décoré de vocalises célestes pour rappeler aux anges que sur terre, également, existent des personnes gracieuses.
Ah, oui, un repère!
Les Webb Sisters, ça te convient?
Chacun à sa place, Benthe à l'accordéon, Emily au piano, dès la seconde pièce, 'Still feel lonely' , une ballade plaintive qui ne donne qu'une envie , les serrer dans tes bras!
Een vrolijk nummer om te volgen, propose celle qui ressemble à une héroïne des soeurs Brontë, il est vrai que ' Mind on the run' invite à la danse, l'accordéon virevolte, la voix flotte, difficile de ne pas battre le rythme du talon!
Tiens, voilà le playboy et ses objectifs, un signe pour lui montrer que c'était le troisième morceau, les filles, elles,  viennent d'inviter le band à les rejoindre: Harm Peters se place derrière les  drums, Lesley Troquet ( actif chez Polaroid Fiction, Tom Helsen et  Kasablanka) a quitté le comptoir pour jouer de la basse et Bert Janssens  a sorti une guitare de sa housse.
Le ton demeure mélancolique, le quintet propose une valse qu'aurait appréciée Leonard Cohen, 'Say goodbye' .
L'apport des musiciens embellit les compositions des deux blondes, 'Leaving town' et 'Perfume', titre qu'elles n'avaient jamais osé interpréter live, séduisent le public. Des vapeurs de groupes aussi magiques que les Cowboy Junkies ( ah, la voix de Margo) ou les Good Lovelies flottent dans les airs, avant que le chef ne propose une reprise de Janis Joplin, 'Me and Bobby McGhee' .
C'est promis à l'issue du concert tu leur  citeras le nom de Kris Kristofferson.
Leur version sautillante prend des couleurs cajun par la grâce de l'accordéon.
'A lie' est leur premier single, l'ambiance cabaret/waltz les rapproche d'une jeune Marianne Faithfull , ce #MeToo avant la lettre aurait mérité de passer sur les ondes francophones.
Leur second single a pour nom ' Don't know', il clôture la collaboration avec les garçons.
'The man who's got it all' était déjà à leur répertoire en 2014, trois ans plus tard le morceau fait toujours autant d'effets. 
' The predator' et ' Tell the man' achèvent un set attractif, combinant de manière chatoyante folk, alt.country ou  americana.

Tout logiquement De Meent réclame un bis, c'est en formule complète que le public aura droit à une version alternative et rythmée par ses propres battements de mains  de 'Mind on the run'.

Wat zeg je , Erik?
Die stem... dat is de honing in de warme melk!
Ouais, la grenadine dans une Rodenbach! 






jeudi 7 décembre 2017

Il s'appelait Johnny, il faisait partie de notre vie!

Le 6 décembre 2017 - Johnny Hallyday est mort dans la nuit de mardi à mercredi, il avait 74 ans.
Chronique d'une mort annoncée,  la presse de tous les coins de la planète avait déjà un éditorial en réserve, tout le monde supposait qu'il ne terminerait pas 2017, c'est arrivé: the ultimate French rock star n'est plus!
Que reste-t-il à ajouter?
Presque rien, Michel Drucker a été incapable de contenir ses larmes en clôturant l'hommage rendu à l'idole des jeunes et des ex-jeunes sur France 2, la Grand-Place de Bruxelles était noire de monde pour entendre et reprendre en choeur une sélection de ses titres les plus marquants, Hanouna a été moins con que d'habitude, Ysaye nous a rappelé que Johnny a popularisé le rock en France, il nous a repassé le superbe   poème de Philippe Labro, illustrant la septième symphonie de Beethoven, 'Poème sur la septième'.
Tu t'étais dit que tu resterais indifférent, mais non, Johnny fait partie de nous, t'avais onze ans quand il a enregistré 'Retiens la nuit' que tu écoutais, le transistor collé aux oreilles, tu ne savais pas que 'Le Pénitencier' était en fait un bordel, tu l'as envié quand il a épousé celle qui était la plus belle pour aller danser, tu l'as remercié, a posteriori, quand tu appris qu'il avait pris Jimi Hendrix comme vedette américaine lors d'une tournée en France, comme Raymond Devos l'avait pour lui,  tu l'as maudit pour certains navets, tu as applaudi quand il travaillait avec Labro ou Mallory, moins quand c'était Obispo ou son fils David.
Tu as ouvert de grands yeux en lisant les noms de certains de ses musiciens, Mick Jones, Steve Marriott, Ronnie Lane , Tommy Brown, Jimmy Page..
Alors, Johnny, oui, c'était comme l'écrivait Andy Gill, après un concert au Royal Hall, "A gentleman and a rocker."

Le décès de Johnny nous a fait presque oublier que  Cherry Taketani ( born in 1970), vocaliste et guitariste du band de death metal brésilien NervoChaos a succombé des suites d'un cancer le 3 décembre!

mercredi 6 décembre 2017

Broadcast Island - EP Blast Is Coming

Broadcast Island - EP Blast Is Coming
Paru le 29 septembre 2017 chez Freaksville Music

Tracks:
1. Loveless

2. Fairy Tales

3. Blast Is Coming

4. My Final Fit


Message- Le groupe indie pop bruxellois Broadcast Island vient de sortir son premier EP : Blast Is Coming
Nous serions ravis d'être chroniqués.
On ne peut rien te refuser, Arnaud!

Préface, Broadcast Island n'est pas 'Island Broadcast', l'album de l'Icelandic electronic dance band FM Belfast!
Point deux: Broadcast Island a sorti, en 2014, un EP deux titres au nom évocateur,  'L'île du plaisir', une version qui  ne se trouve pas sur la bande-son des  12 travaux d'Astérix.
Point trois: à la lecture des noms des protagonistes,  Julien McPisca/Bastian Edwards/Arnaud D. Luyckfasseel et Romain Borremans, une étincelle jaillit au fond de ta caverne cérébrale: Hey Yeah!
Exactement les mêmes patronymes qui, déjà en 2008, écumaient les scènes Wallonie/Bruxelles.
Oui, Julie?
D'autres noms te viennent à l'esprit, nous t'en prions, balance les!
The Big Hat Band, The Blank Agains, The Album, Le Prisonnier... 
Tu as raison, leurs pennes est ornée de dizaine d'étoiles!
Le groupe a des planches, en septembre, il assurait la première partie de The Drums au Bota, ils avaient déjà ouvert pour une de leurs influences, Carl Barât en 2015,  l'AB les a accueilli en 2014,  quant à la release-party du récent EP, elle s'est déroulée à l'Atelier 210 au début de l'automne.

'Loveless' entame l'exercice, les sonorités ne sont pas tellement éloignées de celles que façonnaient Hey Yeah!, leur Britpop est,  peut- être,  devenue  plus harmonieuse que les élans garage qui caractérisaient les accords de la première mouture.
Au jeu des parallèles, on suggère The Wedding Present, Beautiful South, Cast ou  les incomparables The Smiths .
Guitares ciselées, basse mamelonnée, drumming soutenu,  voix satinée, cette indie pop, ensoleillée et légère, reflète l'été, les plages de sable fin, le ciel azuré, les caipirinhas ou caipifrutas, alors que depuis des semaines, nous,  pauvres citadins, nous nous  plaignons du manque de luminosité.
Etonnante est la similitude vocale entre le timbre de Julien et celui de Morrissey,  à l'écoute de 'Fairy Tales'.
Et si Richard III a imploré en pleine bataille .... My kingdom for a horse..... , Julien est prêt à échanger son royaume for a new song, à chacun ses chimères!
L'intro de 'Blast is coming' se révèle, comme l'intitulé le laisse entendre, plus explosive.
Après 50 secondes, un calme relatif se manifeste, la voix douce- amère augure une éruption proche... a blast is coming, now... nous voilà, prévenus.
Pendant près de six minutes les guitares vagabondent, cinglent, flagellent, émeuvent et envoûtent.
Un grand morceau!
La dernière plage, 'My final fit' présente la même complexion, elle  affiche une étendue de  7' 04'' , pendant lesquelles, une nouvelle fois, les riffs de guitares colorent le propos.
T'as comme l'impression d'entendre une demi-douzaine de six-cordes, un peu  comme si ces jeunes gens avaient invité Johnny Marr à se joindre à eux pour asséner ses entrelacs élégants et plaintifs.

La première chose faite à l'issue de l'écoute du EP a été de le glisser à nouveau dans le lecteur.

A noter:   "Blast Is Coming" est  disponible sur les plateformes d'écoute et de téléchargement telles que Spotify ou ITunes !













lundi 4 décembre 2017

Crystal and Runnin' Wild au Brussels Vintage Market - Place St-Géry- Bruxelles, le 3 décembre 2017

Crystal and Runnin' Wild au Brussels Vintage Market - Place St-Géry- Bruxelles, le 3 décembre 2017


Tous les premiers dimanches du mois, le Brussels Vintage Market établit ses quartiers dans les Halles St-Géry: fripes, pompes, mobilier, bijoux, vinyles, magazines rétro, des bananes ou des chauves en veste de cuir et  de jolies madames moins vintage s'y donnent rendez-vous, fouinent, sirotent une boisson et  se laissent bercer par les disques sélectionnés par un deejay à l'ancienne.
Pour le dernier BVM de l'année, les organisateurs ont eu l'excellente idée d'inviter Crystal and Runnin'Wild pour ajouter une touche rock'n'roll  à l'épisode commercial.

Concert à 16h30, disait le flyer, timing respecté, un point positif, quant au  chapitre moins constructif,  il revient à l'armada de barmen des Halles dont l'inefficacité frôle l'ubuesque!
Pas de Johnny Trash ( Koen Verbeek) derrière les caisses en cet après-midi brumeuse, il apparaît que des plaisantins ont attaché quelques boîtes de conserve au bumper de sa Cadillac et que l'écriteau, illisible, épinglé à la vitre arrière dit Just Married!
Le kleinkunstcomedian est remplacé par Gael, from France, qui ne s'adresse pas uniquement aux femmes en quête d’épanouissement personnel, mais se débrouille comme un chef derrière le kit vintage trouvé dans un garage des environs.
A la contrebasse, Jack Fire, alias Caveman Jack,  que son papa a déclaré comme étant Jacques  à la maison communale, c'était avant que le garçon ne devienne un Wild One et même avant l'époque où il jouait aux dominos.
La guitare est toujours tenue par le fringant Patrick Ouchène , qu'aucun copycat ne peut plagier, au chant, sa fifille, Crystal Dawn, plus séduisante que jamais.
' What a way to die' ouvre les hostilités, la voix de la petite a encore gagné en puissance et en authenticité, elle se place à la même hauteur que celles d' Imelda May, Tanya Tucker, Patsy Cline ou Crystal Gayle.
Raw, wild and sensual.
A l'arrière les vétérans et l'immigré  te balancent  un country/rockabilly qui a réussi à faire tomber les boules du sapin!
Je vous propose une recette, braves gens, non pas celle de la confiture de  rhubarbe à la cannelle, this one is called 'Recipe for agony' et puis nous, nous sommes plutôt Halloween que Petit Papa Noël,  donc on vous a concocté un  gentil ' I love my monsters' , une reprise des Voronas, des copains de Dracula, Frankenstein, Jack the Ripper, Mister Hyde ou d' Élisabeth Báthory, une comtesse aimant les jeunes paysannes.
Fait soif ici, on continue si on nous apporte à boire.
Un brave s'exécute, la clique attaque 'Jezebel'.
Tu ne nous croiras pas si on affirme que même Mireille Matthieu s'est fait les ongles sur ce standard, popularisé, en 1951, par Frankie Laine.
La version bilingue proposée par Crystal a réussi à faire pleurer deux ou trois motards perdus dans les Halles.
Crystal et son papa partagent l'art de déterrer des perles enfouies au plus profond de la Virginie ou de l'Idaho, ainsi ' Two long years' de Janis Martin, un  country fougueux, gravé en 1957.
La romance  ' All I could do was cry' d'Etta James a ravi les âmes sensibles, il a fallu attacher Guy qui se dirigeait vers la belle enfant, pour la consoler, paraît-il!
A 350 mètres, Manneken Pis aussi pleurait, des touristes nippons peuvent le confirmer.
Pendant '333' Patrick Ouchène laisse libre cours à sa Fender, tandis qu' à l'arrière Jack et Gael  impriment un rythme infernal.
J'avais 17 ans lorsqu'on a enregistré une première version de ' Deadly day', le titre secoue toujours autant.
Bruxelles, Juju, mon petit frère, va remplacer la France à la batterie pour ' It doesn't matter anymore' de Buddy Holly.
Le ket se débrouille aussi bien que Wolfgang Amadeus au clavecin, aucun doute, la relève est assurée!
Il n'y avait pas énormément de nanas à enregistrer dans les Sun Studios, Barbara Pittman était l'une d'entre elles, son ' Sentimental fool' rocke comme les meilleurs Elvis, un fan, by the way!
Un petit bond dans les sixties?
' Wondrous place' de Billy Fury baigne dans cette magie British rock si typique.
Georgie Fame, Billie J.Kramer, Marty Wilde (Kim's dad ) ou Helen Shapiro, une grande époque!
Une des dernières compositions du combo  a été baptisée ' Midnight creature', elle combine rockabilly, swing, audace, envolées mortelles et slapping bass démentielle.
Difficile de trouver mieux in klein Belgenland.
Patrick a sorti le peigne, un rituel qui ne trompe pas et qui équivaut au signe de croix qui ponctue chaque but que  Romelo Lukaku inflige à l'équipe adverse.
Recoiffé, il est fin prêt pour illustrer le r'n'b ' Sweet baby of mine' de Ruth Brown de quelques riffs carnassiers.
Bruxelles, il est déjà l'heure de vous asséner un dernier titre,' You gotta go'!
Avant de se tirer, on en vide une dernière en se disant que  Crystal and Runnin' Wild ont réussi à  donner un concert cinq étoiles dans des conditions acoustiques peu évidentes, que la palette musicale est large ( rockabilly, swing, country, r'n'b, rock'n'roll, surf, hillbilly....), que le talent et l'énergie sont omniprésents et que l'élément charme a séduit les plus difficiles!


A admirer le 16 décembre à Leuven, lors du festival  Retro l'Hiver!








mercredi 29 novembre 2017

Joyce Wrice + Anysa au Beursschouwburg- Bruxelles, le 28 novembre 2017

Joyce Wrice + Anysa au Beursschouwburg- Bruxelles, le 28 novembre 2017

Joyce Wrice brings the beauty of the R’n’B 90s straight to the 21st century, cette pépite de L A  a entamé une première tournée européenne le 22 novembre, le 28 elle faisait escale au Beurs, sa dernière halte sera polonaise, le 10 décembre elle se produit à Cracovie!

Support: Anysa!
Anysa Grammenoudis n'est pas une inconnue, tu l'as croisée à 25 mètres du Beurs au Café Le Coq et un peu plus loin sur le Boulevard Anspach, à l'Ancienne Belgique.
A chaque fois le r'n'b effervescent  de mademoiselle Grammenoudis a fait mouche.
Depuis janvier 2017, c'était lors de  l'avant-programme de Jonas Winterland, la carrière d'Anysa a fait un bond, la brûlante enfant a collectionné les places d'honneur lors de différentes compétitions:
3e place du  Maanrockrally 2017 à Malines
2e place de  Dioniss on Tour 2017
et 2e place du 100% Talent Curieus Brussel 2017.
Elle avait également décidé de tourner une page et de clore le chapitre acoustic nu soul, avec Bamboo comme accompagnateur, pour tâter de l'electro soul, en s'adjoignant un  live  band complet, et pourtant, ce soir, c'est à nouveau en formule duo, qu' à 20:40, elle monte sur le podium.
La  guitare ( acoustique ou électrique) est confiée aux doigts experts de Jasper Morel ( Emma Bale, Monami).
De toute ta vie tu n'as jamais croisé une fille plus souriante qu'Anysa, une nana capable de rendre le sourire à celui qui a connu les plus amères désillusions. Comme d'habitude son clan, tapageur, a fait le déplacement et très vite, la Zilveren Zaal va vibrer  aux tonalités de ses aventureuses amoureuses et de ses virées nocturnes.
We beginnen met mijn grootste hit, trois exemplaires vendus à la famille, un autre au jardin zoologique anversois, ' Tiger', un downtempo intimiste et félin.
Je poursuis avec 'Four years' pour le gars qui m'avait tapé dans l'oeil,  à l'époque, et qui n'arrêtait pas de me demander, Anysa, do you have some weed?
La voix maîtrisée et modulable passe sans problèmes de la douceur  à la douleur, ton voisin black vient de craquer, il lui sourit.
' Beehive' au groove suintant précède ' True love', une ballade, au titre trompeur, que j'ai écrite à l'époque de ma première communion.
Faux départ pour le dentiste, il faut reprendre ' Teeth', a powerful ragga track aux connotations sexuelles à peine déguisées, who' s the hunter, who is the pray?
' Frantic' ou quand, de temps en temps, tu perds tout contrôle, Anysa et Descartes ne forment pas le couple parfait.
Next one is called 'My man'.
Wouah, meugle Tarzan à l'arrière, tandis que Jasper accorde son jouet. Le titre plaît aux féministes, les copines se font entendre, mais le terminus, déjà,  est  en vue, ' Tourist', inspiré par Bruxelles, achève le set.
Anysa et la scène font décidément, bon ménage, la belle enfant se sent comme un brochet batifolant dans l'Ourthe quand elle peut se dépenser sur un podium!

Le Beurs devra patienter jusqu'à 21:50 avant de voir arriver les ( excellents) musiciens de Joyce Wrice, ils sont deux à  prendre place, Aspene Taylor, nice sunglasses, aux keys et  le costaud Aaron Mathews, nice yellow tracksuit, aux drums, les complices lancent une intro majestueuse, une voix samplée susurre ...take it easy on me...   c'est alors que Joyce apparaît.
Elle est superbe, fringuée d'un top rouge et d'un petit short noir, elle a embrayé sur ' Take it easy'.
Joyce?
 This is originally a song called "Take it Easy" by Something for the People but I rewrote my own verse in the beginning and sang their chorus with them, et c'est vachement bien foutu!
Les rangs se resserrent à 20 centimètres du podium tandis que la demoiselle de L A entame ' Good morning' d'une voix soyeuse,  aussi douce que la légère  brise marine qui vient  caresser la peau bronzée d'une naïade allongée sur une plage de sable fin aux  Seychelles.
Tant pis si tu n'aimes pas les cartes postales!
Le timbre velouté  de la nouvelle voix du R and B renvoie vers les grands noms des nineties, tels Erykah Badu, Aaliyah,  Mary J. Blige, Ashanti ou autres reines de la  smooth and silky soul music.
L'élégance et la grâce de 'Rocket science'  frôlent le génie et quand la fée descend de son piédestal pour nous proposer une leçon de danse d'une sensualité à fleur de peau, toute la salle se trémousse à l'unisson.
Elle te toise avant de lancer who wants to come on stage to dance with me, tu déclines l'offre, Tanya et Yasmine sont moins timorées et rejoignent Joyce pour se dandiner sur 'Play pretend', un titre qu'elle a enregistré avec Kay Franklin.
La voix est fluide, l'accompagnement musical satiné, si Marc Moulin et Jean-Pierre Hautier avaient encore été parmi nous, nul doute qu'ils programmaient Joyce Wrice sur Radio Cité.
Je vous laisse pendant quelques minutes avec Aaron et Aspene, I have to dry myself a little bit après ces exercices de danse , confie  la déesse.
Les compères en profitent pour placer un interlude harmonieux ( 'Love made me') , elle les rejoint bien vite, l'intro se fond dans 'Home alone' , encore un extrait du EP ' Stay Around.'.
Le charme ne sera pas brisé avec '  You Used to Love Me' aux vibes irrésistibles.
Let's keep it upbeat, avance-t-elle avant de lancer la perle 'Ain't no need' .
L'esthétisme prime toujours avec le titletrack du dernier EP, ' Stay around', co-écrit avec  le producteur SiR.
En te retournant tu constates que tout le Beurs tangue mais, quand elle annonce que 'Do you love me' est la dernière chanson de la soirée, des soupirs de désappointement se font entendre.
Brussels, you got to help me for this song, can you sing the chorus?
La requête est faite avec tant de grâce qu'il serait indélicat de refuser et pour répondre à la question, yes, Joyce we love you et tes musiciens aussi, Aaron for sure is a great drummer et Aspene abat un boulot monstrueux.

Bruxelles aura son ( double) bis, en commençant par une cover de Brandy, ' I wanna be down' et, à la demande générale, une nouvelle version  de ' Good morning' qu'elle  chante parmi nous.
Bérénice, tiens le micro et chante, je danse!
Bérénice s'exécute, sa copine filme!

L'avenir de la soul à un nom: une perle qui combine fraîcheur, talent, chic et charisme: Joyce Wrice!






lundi 27 novembre 2017

Novembre, le mois des morts: Mel Tillis, Wayne Cochran, Warren Pete Moore, David Cassidy, Tommy Keene, Jon Hendricks, John Coates Jr., Enrico Boccadoro, Patrick Bourgeois

Le chanteur country Mel Tillis,  né le 8 août 1932, est décédé le 19 novembre à 85 ans.
Malgré des problèmes d'élocution, Mel fait une belle carrière aux States, il a composé un millier de titres et a classé plusieurs singles dans les country charts, notamment 'I ain't never' ' Good woman blues', ' Heart healer',   'I believe in you', ' Coca-cola cowboy'  ( tous  n°1),  'Neon rose', 'These Lonely Hands of Mine' ou 'The Violet and the Rose'...
Mel  a été intronisé  dans le Country Music Hall of Fame.

Wayne Cochran, known as “The White Knight of Soul,” est décédé le 21 novembre.
Wayne tenait la basse chez Otis Redding avant d'être signé avec ses CC Riders chez  King records.
Son plus gros succès 'Last Kiss' repris  par Pearl Jam  date de 1961.
Son dernier album 'Cochran' est sorti en  1972. 

 Warren "Pete" Moore était membre original des Miracles, le groupe fondé par Smokey Robinson.
Il est décédé à Las Vegas le jour de son anniversaire ( 79 ans).
L'homme avait co-écrit plusieurs des tubes du groupe de Motown, notamment le million seller  'The Tracks of My Tears'.
Pour Marvin Gaye il avait composé 'Ain't that peculiar'.
'Since I lost my baby' des Temptations est également crédité Robinson/Moore!
Smokey Robinson: “Pete Moore was my brother since I was 11 years old. I’m really going to miss him.”

David Cassidy, l'ex -teen idol, nous a quittés le 21 novembre.
' Rock me baby' a fait pleurer toutes celles qui avaient entre 16 et 22 ans en 1972.
Sa carrière débute vraiment lorsqu'il est inclus dans le casting de The Partridge Family , il interprétait  Keith Partridge. Trois des albums du groupe ont été classés dans le top ten du Billboard.
En 1972, David sort un premier album solo 'Cherish' , le début d'une série de douze studio albums.
George Michael avec lequel il avait enregistré 'The last kiss' le citait comme une influence majeure.
Depuis février le chanteur était atteint de démence, quelques mois plus tard il devait décéder!

Le chanteur Tommy Keene, décédé ce 22 novembre, n'a jamais atteint les sommets en Europe mais cet ami de R E M, Paul Westerberg, Nils Lofgren ou Robert Pollard, comptait pas mal de fans aux States.
Il débute au sein des formations The Rage et The Razz avant de se lancer solo.
Il nous laisse une douzaine d'albums de power pop rock , le dernier "Laugh in the Dark" datant de 2015.

Le Monde:  Jon Hendricks, poète vocaliste du jazz, est mort à 96 ans.
Ce fils de pasteur commence, comme tant d'autres, en chantant du gospel avant de connaître la notoriété au sein du trio vocal Lambert, Hendricks and  Ross qui pratique le vocalese, c à d
l'art de composer des paroles et de les chanter à la manière de solos instrumentaux enregistrés.
Ainsi ils chantent Duke Ellington, Zoot Sims ou Count Basie.
Leur titre 'Yeh Yeh' ( écrit par Jon) repris par Georgie Fame reste un immortel. 
Après le split du trio, Jon Hendricks poursuit une carrière solo , 'Boppin at the Blue Note' étant un de ses derniers enregistrements.

Le pianiste John Coates Jr. est décédé le  22 novembre 2017.
Celui qui a inspiré Keith Jarrett débute en jouant du classique avant de virer jazz.
Il avait à peine 17 ans lorsqu'il publie un premier album, 'Portrait'  .
Durant sa longue carrière il s'est associé avec des musiciens de renom dont Charlie Ventura,  Eddie Gomez, Ron Carter, Woody Shaw,  Zoot Sims ou  Pepper Adams.
Sa fin de parcours aura été moins brillante, il se retrouve homeless, tente de mettre fin à ses jours avant de reprendre du poil de la bête et de jouer dans des clubs du côté de Coney Island. 


E’ morto a Roma, all’età di 42 anni, il cantautore Enrico Boccadoro, titrait la Gazetta Di Parma.
Le natif de Rome avait sorti un premier album en 1994, il participe au Festival de San Remo en 2005 avec le titre 'Dov'è la terra capitano' qui lui apporte une certaine notoriété.
Deux albums recensés, on ne peut pas le qualifier de fécond!

 Patrick Bourgeois, le chanteur du groupe québecois Beaux Blonds, devenu BB, est décédé le 26 novembre à la suite d'un cancer.
BB était formé de Patrick Bourgeois (chant, guitare, basse et composition), de François Jean (batterie) et d'Alain Lapointe (claviers, guitare, basse et chant).
Leur premier album 'BB' se vend à 200 000 exemplaires au Québec.
Deux autres albums studio voient le jour,  mais en 1994 le groupe décide de se séparer.
Ils se reformeront plusieurs fois, sortiront d'autres disques  mais le succès ne sera pas au rendez-vous.
Patrick Bourgeois a  également sorti   deux albums en solo, en 1998 et en 2001, et a animé des jeux télévisés.




dimanche 26 novembre 2017

Kimbra - Ofrin à La Rotonde du Botanique - Bruxelles - le 25 novembre 2017

Kimbra - Ofrin à La Rotonde du Botanique - Bruxelles - le 25 novembre 2017

Il y a deux jours le concert a été déplacé de l'Orangerie vers la Rotonde, qui affichera full ce soir.
Un concert dont tu as failli manquer les premiers balbutiements, tu t'es pointé dans l'hémicycle à 20:00 pile après avoir pataugé dans les embarras de circulation bruxellois.
Il t'aura fallu 1h30 pour parcourir 10 kilomètres.
C'est à la hauteur du tunnel Bailly que tu entends que la galerie qui passe sous la place Stéphanie est fermée, trop tard pour un plan B, Classic 21 n'a, par contre, pas mentionné les raisons de la fermeture.
JP, au poste depuis l'ouverture des portes, te mettra au parfum: une nième manifestation qui a dégénéré!
En quinze jours, Bruxelles aura subi trois émeutes  provoquées par les mêmes fauteurs de troubles, la manifestation pour s'opposer à l'esclavage dont sont notamment victimes des migrants africains en Libye servant de prétexte au saccage de magasins, aux agressions gratuites de passants ou aux lâches attaques des forces de l'ordre, alors svp, ne nous parler plus de mal-être, de situation de précarité grandissante, d'échecs scolaires, d'écoles sous-financées, madame Lorenzino, il s'agit de petites crapules qui se fichent pas mal du sens et des perspectives d'avenir!
 On peut aussi se poser la question, ces pauvres rejetés de la société ont-ils des parents et si oui que font ceux-ci en voyant sur YouTube leurs tendres brebis briser des vitrines, piller des magasins, bousiller des véhicules ou agresser des gens qui fortuitement se trouvaient au mauvais endroit.
A quand le dérapage suivant?

 Ofrin ist ein in Berlin gegründetes israelisches Jazzpop-Musikprojekt mit elektroakustischen, dit la bio concernant le support.
La dernière trace discographique de Ofri Brin ( Ore) date de 2016, la madame aux cheveux roux ébouriffés, vêtue d'un ensemble salopette blanc, prend place derrière une petite table sur laquelle repose son arsenal électronique, pas de musiciens, pas d'instruments pour son innovativen Mix aus Akkustik-Pop und jazzverliebter Electro-Musik, tout est pré-enregistré.
Fraulein Brin compensera l'absence d'exécutants par une présence scénique théâtrale tonique et un phrasé audacieux.
Trente minutes d'un show que Bruxelles a apprécié à sa juste valeur.
Pas de setlist, après travail de recherche on peut affirmer qu'elle a entamé son exercice par ' Best request', un electro trip hop chanté d'un timbre hanté.
'Fallout', qui balance en douceur, est tout aussi soigné, la suivante ' Coming over' offre des accents tribaux et pourrait faire un malheur en boîte, ce dancetrack hypnotique subjugue.
La mélancolie domine dans ' Direction eclipse'  qui évoque Björk.
Des rapprochement avec Lykke Li ou Roisin Murphy peuvent également être tracés. Après un morceau présenté comme a chilly tune et émaillé d'une gestuelle robotique figée, rappelant le Bowie de Heroes, la Berlinoise annonce ' Tunnel and Sea' aux connotations sexuelles à peine déguisées,... I am the tunnel, you are the sea...
' And now, some Berlin techno, people: ' Sisyphus', un titre tourbillonnant et rythmé qui termine une prestation non dénuée d'intérêt!

Kimbra
Si en 2012, Kimbra Lee Johnson défraye les chroniques en assurant les lead et backing vocals sur le million seller 'Somebody That I Used to Know' de Gotye, la jeune Néo-Zélandaise ( 27 ans) avait déjà sorti l'album 'Vows' un an plus tôt.
Sa tournée actuelle doit promouvoir son troisième disque, 'Primal Heart' scheduled to be released on 19 January.
Cinq ans après un premier passage au Botanique, elle se retape le complexe de la Rue Royale.
Kimbra a emmené deux musiciens, qu'elle ne présentera pas, ils sont dissimulés derrière un écran, le public les devine manier keyboards, synthés, guitare et basse!
T'as des noms, Sherlock?
Timon Martin et Spencer Zahn!
La demoiselle, charmante,  porte une attention particulière à son look, ce soir elle arbore un petit top noir en cuir, à fermeture éclair, et une longue jupe bouffante, elle est chaussée de bottillons sombres.
Le set est consacré à la lecture du futur album, elle ouvre par 'Version of Me'.
D'emblée la voix fait preuve d'audace et de de dextérité, passant des low notes doucereuses aux upper belts, comme un élastique tendu au maximum et sur le point de se rompre.
La belle enfant jouera de ses artifices pendant plusieurs titres.
Et, sinon, musicalement?
De la pop, aux relents r'n'b électronique/ jazz trip hop, qui ne manque ni  de culot, ni de bravoure, malheureusement, sur la longueur, l'assemblage s'attiédit et ton attention se relâche, heureusement la fin du show se révélera la plus intéressante.
' Hi Def' et 'The good war' succèdent à la plage initiale, la demoiselle, ayant décidé de mettre en pratique ses connaissances du vocable roman, nous adresse la parole en français, un idiome qu'elle manie plutôt bien, en tout cas de manière plus subtile que le bafouillage ridicule utilisé par le nouveau bourgmestre bruxellois quand il tente de s'exprimer en néerlandais.
Un quatrième, puis un cinquième extrait   de ' Primal Heart' sont proposés, ' Black sky' et ' Human', Bruxelles encaisse, applaudit, mais semble un peu perdu par l'approche tantôt grandiloquente, tantôt expérimentale, qui sert de toile de fond aux chansons.
On relève une remarque ...I really wanted to be blown away by the new songs... mais je n'ai ps vraiment été transportée!
Avec le tube ' Settle down',  qui ouvre le premier album, les fans se retrouvent en terrain connu et le font entendre.
La ballade stylée 'As you are' provient de 'The Golden Echo' (2014), elle est suivie par 'Love in High Places' qui lui succède également sur l'album et fait preuve de la même sophistication.
'Everybody knows', le lead single  du dernier né, fait forte impression.
Changement de cap après ce fait d'arme, un roadie lui refile une guitare et c'est en solitaire que Kimbra propose une version dénudée de 'Past love'.
Retour au matériau électro pour le saccadé ' Two way street' suivi par le dancetrack   ' Lightyears' qui a le don d'enflammer une bonne partie de la salle.
Kimbra a décidé de terminer en force, 'Sweet relief' et ses funky vibes proches de Prince sera le point culminant du set, terminé par le dernier single en date' Top of the world', mixant accents asiatiques et phrasé hip hop agressif.

Elle reviendra seule pour un bis catalogué "a kind of an experiment": ' Real life' !

Le 27 novembre à Amsterdam ( Paradiso).







jeudi 23 novembre 2017

VVYNN @Café Archipel- Bruxelles, le 22 novembre 2017

VVYNN @Café Archipel- Bruxelles, le 22 novembre 2017

Tandis que la ville panse ses plaies après les émeutes inqualifiables, probablement planifiées, ayant suivi la qualification d'un pays du Maghreb  pour la coupe du monde  et celles provoquées, quatre jours plus tard,  par la venue d'un célèbre humoriste/snapchatteur aussi futé que le bouffon Hanouna, sans parler du chaos laissé en  héritage par Mayeur and co, les préparatifs du marché de Noël, sous surveillance armée,  vont bon train du côté de la Bourse.
T'as vraiment l'impression de déambuler dans une cité assiégée, ce qui n'empêche pas les cafés-concerts de poursuivre leur croisade et de proposer une attraction musicale.
Dans un périmètre réduit tu pouvais te rendre au Bonnefooi, à l'Archipel ou à La Machine/St Géry.
C'est à l'Archipel que tu as atterri pour la EP release party de 'Lux' le dernier enfant du groupe VVYNN.

VVYNN...tu dis, Louis? 
Bizarre, comme c'est bizarre!
Au départ, les jeunes gens d'Alost avaient opté pour Wynn, pour une question de droit c'est devenu VVYNN!
Origines?
Celtiques,  Wynn = holy or blessed. a boy's or a girl's name!
Mais encore?
Ils sont trois:  Angie Clopterop  - gitaar, zang , ne me demande pas sur qui elle frappe, mais elle maltraite une Gibson/ Jonathan Roseleth  - drums et Koen Jacobs qui les a rejoints plus tard comme bassiste.
Le groupe avait participé en formule duo au Humo's Rock Rally en 2016 et avait, à l'époque, fait impression.
Depuis, ils sont trois et deux EP's ont vu le jour, ' Crumble' et le tout récent ' Lux'.
Fait d'armes: l'avant-programme de Ought au Botanique, toutes les salles de Aalst, le Kinky Star et un passage au Mezz à Breda.

20:15', alors que la clientèle attendait un kick-off à 20:30' (Walter le booker arrivera tardivement), le trio lance une première salve, ' Habit'. 
La potion révèle de sérieuses effluves d'alternative rock  comme on en produisait au début des nineties, "on" étant les Breeders, Belly, Throwing Muses, L7 ou pour rester dans le Benelux, Bettie Serveert et dans une moindre mesure Pitti Pollak, bref autant de groupes portés par une voix féminine et aimant les guitares affutées.
En ajoutant que la basse de Koen relaye souvent la guitare de la petite Angie, la préférée de Mick qui aime son look androgyne, et que Jonathan, qui n'a rien d'un goéland, assure un fond rythmique efficient.
Voilà Walter.
't is nogal goed, sont ses premiers mots!
Tu acquiesces!
Le power pop 'Infectius' est chanté à la manière de Bea Van der Maat, l'arrière-plan est plus rugueux que ce que proposait Won Ton Ton. 
Tu n'es pas surpris d'apprendre que le groupe cite Blood Red Shoes comme influence et tu es ravi par l'absence d'apport électronique, ton âge avancé, sans doute!
Le côté punk de 'Routine', la basse saturée et le chant scandé  font mouche, ton talon, à défaut de frapper le sol, tu trônes sur un tabouret, cogne le comptoir en mesure.
'Beast', rageur, écorché et autoritaire, rappelle la puissance de High Hi, il est suivi par 'Moon days' bien accueilli par une cohorte d'Ajoinen souriants,  venus supporter leurs concitoyens dans la capitale.
VVYNN n'a pas l'intention de ralentir la cadence et embraye sur 'Shewolf' , une bête agressive et vicieuse.
Après cette bourrasque, le trio nous propose de faire la connaissance de jolies 'Sirens' , après une intro bourrée d'effets commandant Cousteau, tu te laisses séduire, comme les marins naviguant dans le Détroit de Messine, par le chant perfide des divinités de la mer, au risque de fracasser ton embarcation contre un rocher.
Ulysse, où es-tu?
T'allais y passer, elle entame  ' Shade' et te dit.... get your feet back on the ground... en te jetant une bouée, tu t'es promis de lui payer une bière après le show, pas de bol RickyBilly s'est pointé, tu l'as paumée!
Braves gens, nog twee nummers, puis on vient boire avec vous.
Le premier se nomme ' Rubicon'.
Alea jacta est, te souffle un Romain, tandis que les petits jeunes s'énervent dans le coin du bistro.
Méchant  morceau!
' Glass floors' achève ce set dense, administré par un combo énergique et frais!

Le 6 décembre in Antwerpen, De Kleine Hedonist!







mercredi 22 novembre 2017

Album - AVENGED SEVENFOLD - The Stage ( Deluxe Edition)

Album - AVENGED SEVENFOLD - The Stage (  Deluxe Edition)

En octobre 2016, A7X, alias Avenged Sevenfold, sortait un septième album baptisé ' The Stage'.
Le heavy/prog metal combo de Huntington Beach annonce la sortie d'une édition de luxe qui devrait se trouver dans les bacs le 22 décembre.
On t'a gentiment refilé un lien privé pour entendre la rondelle en avant-première!

Tracklisting:
        1. The Stage

       2. Paradigm
  3. Sunny Disposition
  4. God Damn
  5. Creating God
  6. Angels
  7. Simulation
  8. Higher
  9. Roman Sky
  10. Fermi Paradox
  11. Exist
  12. Dose
  13. Retrovertigo
  14. Malagueña Salerosa
  15. Runaway [feat. Warren Fitzgerald]
  16. As Tears Go By
  17. Wish You Were Here
  18. God Only Knows
  19. The Stage (Live from London)
  20. Paradigm (Live from London)
  21. Sunny Disposition (Live from London)
  22. God Damn (Live from London)

Soit onze titres de plus que sur la version originale.

Line-up:
M. Shadows – lead vocals
Zacky Vengeance – rhythm guitar, backing vocals, lead vocals on "Runaway"
Synyster Gates – lead guitar, backing vocals, co-lead vocals on "As Tears Go By", acoustic guitar on "The Stage", 12 string guitar on "Wish You Were Here"
Johnny Christ – bass guitar, backing vocals
Brooks Wackerman – drums, percussion
Et une kyrielle d'invités!
'The Stage' selon les dire du groupe est inspiré par les  travaux de Carl Sagan et Elon Musk, des braves gens qui ne pratiquent ni le cyclisme, ni la parfumerie, mais s'intéressent à l'intelligence artificielle.
Les onze premières plage de la nouvelle formule datent de 2016, l'album débute par l'épique 'The Stage', un récit de huit minutes et des poussières, le prototype d'une prog song bien ficelée qui devrait plaire aussi bien aux fans de Dream Theatre qu'à ceux de Steve Hackett.
Changement de cap avec 'Paradigm' porté par un jeu de batterie agressif, des riffs de guitare cinglants et la voix crépusculaire de M.Shadows.
' Sunny Disposition' repose sur un background dramatique, l'apport de cuivres apportant une touche intéressante à cette pièce que certains rapprochent de Mike Patton.
'God Damn' mixe climats atmosphériques et élans brutaux, il est suivi par 'Creating God' aux relents Faith No More, voire Alice in Chains, pas désagréables.
Le temps d'aller saluer les 'Angels' en mode ballade idyllique et ils nous balancent l'étonnant 'Simulation', l'amorce douce et fielleuse  soudain se métamorphose et te prend en traître pour te refiler de solides torgnoles en pleine poire. Les voix off inquiétantes, les rires sardoniques et les lames de guitare sournoises  font à nouveau place à une certaine quiétude en vue du port.
On s'aventure toujours plus haut dans le cosmos  avec 'Higher'  avant de revenir au lyrisme avec ' Roman Sky', joliment décoré d'arrangements symphoniques.
Fermi Paradox ' renoue avec la véhémence et le côté ravageur du metal progressif.
Enrico Fermi, assis là-haut à contempler  le mauvais usage que l'humanité a pu faire de ses découvertes, a remercié le groupe de l'avoir tiré d'un triste oubli.
L'album initial s'achève avec ' Exist', une épopée de plus de quinze minutes, représentant un Big Bang sonique, dont la moitié est instrumentale,  la voix de M. Shadows s'entend au bout de huit minutes coïncidant avec l' apparition des premières formes de vie sur terre.
Le morceau et le concept album prennent fin par une tirade de l'astrophysicien  Neil deGrasse Tyson qui un jour a statué "Perhaps we've never been visited by aliens because they have looked upon earth and decided there's no sign of intelligent life.".

Part II: comprenant un nouveau titre, 7 covers  et 4 chansons enregistrées live!
' Dose' 
“Musically, ‘Dose’ was supposed to be a Part 2 to “Roman Sky” and had a very cinematic feel, but we turned it into more of a tripped-out metal song,” says singer M. Shadows.
Le morceau figure au générique du jeu vidéo Dungeon Hunter 5 .
' Retrovertigol’ une chanson emblématique enregistrée sur le dernier album de  Mr Bungle ( California), admiré par A7X, entame la suite de reprises qui se prolonge par une touche exotique, le groupe reprenant le traditionnel mexicain  'Malagueña Salerosa'.
Choix surprenant, mais le mariage mariachi / metal s'avère une réussite.
Toujours au rayon singularités, la clique s'attaque au 'Runaway' de Del Shannon, avec en guest
Warren Fitzgerald des Vandals, comme M.Shadows avait pris la poudre d'escampette, les vocaux sont assurés par Zacky Vengeance!
Pas trop de similitudes entre la version rock d'Avenged Sevenfold de 'As tears go by' des Stones et l'original de Marianne Faithfull.
Et pour rester dans le non-conventionnel, le groupe saute des glorious sixties vers 1975 et propose une relecture respectueuse de 'Wish you were here' de Pink Floyd.
Notre album  est pareil à une oeuvre d'art en mouvement, il était logique pour nous d'y ajouter de nouvelles pièces, a confié le frontman à la presse.
Le tube 'God only knows' des Beach Boys clôture le chapitre covers. 
En janvier 2017, les Californiens s'étaient produits au  O2 Arena à Londres, avec In Flames et Disturbed à la même affiche.
Le concert a été enregistré, quatre morceaux  se retrouvent sur l'album:  "The Stage", "Paradigm", "Sunny Disposition" et "God Damn".
Le groupe nous prouve ainsi que la magie opère aussi bien live qu'en studio.

 AVENGED SEVENFOLD - The Stage (  Deluxe Edition), un futur collector's item!

Lu sur leur site pour annoncer une tournée en 2018:
 We’re excited to announce the first round of dates for “The Stage World Tour” in North America with special guests Breaking Benjamin and Bullet For My Valentine.
 1/12 – Nashville, TN – Bridgestone Arena – ***General on-sale 12PM local
1/14 – Grand Rapids, MI – The Van Andel Arena – *Deathbat Nation pre-sale 10/4 12PM local, ***General on-sale 1PM local
1/16 – Reading, PA – Santander Arena
1/17 – State College, PA – Bryce Jordan Center – ***General on-sale 12PM local
1/24 – Green Bay, WI – Resch Center – ***General on-sale 11AM local
1/25 – Peoria, IL – Peoria Civic Center
1/27 – Sioux Falls, SD – Denny Sandford Premier Center
1/31 – Biloxi, MS – Mississippi Coast Coliseum – **TM/Local pre-sale 10/12, ***General on-sale 10/13. Both 10AM local.
2/2 – North Little Rock, AR – Verizon Center
2/3 – Evansville, IN – Ford Center
2/6 – Wichita, KS – Intrust Bank Arena
2/8 – Lincoln, NE – Pinnacle Bank Arena
2/9 – Cedar Rapids, IA – US Cellular Center
2/11 – Fargo, ND – Fargodome


 





lundi 20 novembre 2017

Dead and gone: Chuck Mosley, Hans Vermeulen, Fred Cole, Chad Hanks, Lil Peep, Dik Mik, Ben Riley, Malcolm Young, Ad van Meurs.

Chuck Mosley, qui fut le frontman de Faith No More de 1984 à 1988, est décédé à l'âge de 57 ans le 9 novembre.
La police parle d'une overdose.
Avant de faire partie du funk metal band de San Francisco, Chuck jouait dans le post punk combo Haircuts That Kill. En 1984 il remplace Courtney Love aux lead vocals, on le retrouve sur deux albums de Faith No More, We Care a Lot (1985) et Introduce Yourself (1987).
Après avoir été viré du groupe, il rejoint Bad Brains, puis forme Cement.
Une période d'inactivité le voit émigrer vers Cleveland, il ressurgit en 2009 avec le projet Chuck Mosley and VUA qui enregistre deux plaques.
Sa situation financière devient précaire.
 L'an dernier il se produisait solo en version acoustique puis rejoint le supergroupe Primitive Race.
Son parcours s'achève en novembre.

Hans Vermeulen, le fondateur de Sandy Coast, un beat group ayant marqué les esprits dans les sixties, est décédé le 9 novembre également.
' True love that 's a wonder' avait squatté les hitparades belges, mais le groupe  hollandais avait aligné plusieurs tubes au pays des tulipes,  'Summertrain' ou 'The eyes of Jenny' e.a.
Dans les seventies, Hans fonde Rainbow Train et se lance dans la production.
Le succès n'est plus de la partie, il s'établit en Thaïlande où il végète.

Le nom de Fred Cole ( chanteur et guitariste) est associé aux groupes the Lollipop Shoppe, Dead Moon ou  Pierced Arrows, pratiquant un garage/punk rock teinté d'éléments psychédéliques.
A noter: avant de devenir The Lollipop Shoppe, le groupe avait été baptisé The Weeds et, si par le plus grand des hasards, tu es propriétaire du 45t  It's Your Time, tu tiens une pépite!
Fred Cole avait 69 ans lorsqu'il est décédé le 9 novembre.

Chad Hanks , le bassiste d' American Head Charge n'est plus: kidney and liver failure !
Chad était membre fondateur du combo de nu-metal, il était aussi un des responsables de sa reformation en 2011, il avait 46 ans.

Les rappers meurent jeunes, Lil Peep  ( Gustav Åhr) avait à peine 21 ans lorsqu'il a succombé à une overdose.
Son debut album 'Come Over When You're Sober, Pt. 1' était sorti au mois d'août!

Dik Mik (Michael Davis) , claviériste au sein de Hawkwind ( de 1969 à 1973), est décédé il y a quelques jours .
On le retrouve sur les 3 premiers albums du progressive rock band de Ladbroke Grove.
L'homme est considéré comme un des pionniers de la musique industrielle et électronique.

Le batteur de jazz  Ben Riley aura côtoyé quelques légendes durant sa longue carrière: Thelonious Monk, Alice Coltrane, Stan Getz, Woody Herman, Chet Baker, Johnny Griffin,  Ahmad Jamal, Kenny Barron ou Sonny Rollins.
Il a fait partie de Sphere ( sept albums), le groupe qui avait débuté sa carrière comme un tribute à Thelonious Monk.
L'homme est décédé à New-York,  à l'âge de 84 ans.

La nouvelle du décès de Malcolm Young d'AC/DC a enflammé la toile  le week-end dernier.
Malcolm, atteint de démence,  avait quitté la scène en 2014, mais les fans ne l'avaient jamais oublié.
Sans sa guitare rythmique pas de AC/DC.
Son décès survient moins d' un mois après celui de son frère George.
Les hypothèses de split sont balayées par Chris Slade qui affirme que le groupe australien continuera à se produire sur scène.

Le singer- songwriter néerlandais Ad van Meurs a lui aussi pris son ticket pour l'au-delà, il est décédé le 10 novembre.
Il débute sa carrière au sein de Deirdre, un folk rock band influencé par Steeleye Span ou Fairport Convention.
Ensuite il tâte du noise avec Bleistift, de la new wave avec W. A. T., avant de se lancer solo en choisissant l'identité The Watchman qui nous laisse une douzaine d'albums.
Tu as eu l'occasion de le voir au sein de No Blues, le meilleur groupe d'arabicana que les Pays-Bas ont compté.