vendredi 31 mai 2013

Le pianiste de jazz, Mulgrew Miller, est parti ad patres!

Le New York Times titre: Mulgrew Miller, Influential Jazz Pianist, Dies at 57!
Et poursuit:
Mulgrew Miller, a jazz pianist whose soulful erudition, clarity of touch and rhythmic aplomb made him a fixture in the postbop mainstream for more than 30 years, died on Wednesday in Allentown, Pa.
Comme tant d'autres il débute en jouant du gospel à l'église, mais à la tombée de la nuit, il pianote du rhythm'n blues dans les soirées dansantes.
At high school, il forme avec des copains étudiants un jazz trio influencé par la musique d'Oscar Peterson.
Plus tard, il est embrigadé dans le Big Band de  Mercer Ellington et, dans les eighties, il accompagne la diva Betty Carter.
D'autres grands noms suivent, Woody Shaw ou les Jazz Messengers d'Art Blakey!
On peut l'entendre sur près de 500 enregistrements, il en aura sorti une quinzaine sous son nom, 'Landmarks',  par exemple, reçoit 5 étoiles de Allmusic.
Ce grand du piano devait décéder soudainement ce 29 mai, victime d'une crise cardiaque.
Il laisse une femme et deux enfants!

Derek, Bruno Deneckere & Nils De Caster: Under the Dylan Sky au Music Village, Bruxelles, le 30 mai 2013

Broodje Brussel, AB, Music Village... midi trente, un café svp, Etienne, 10 personnes à saluer, Isabelle annonce Derek, Bruno Deneckere en Nils De Caster.
 Tous les ans en mai, depuis 1991,  ce trio fête l'anniversaire du Bob, qui doit avoir atteint le chiffre 72,  le 24 de ce mois!
Douze haltes in Vlaanderenland, hier ( gisteren) in Brussel!
Faut pas te faire un dessin, tu connais les saltimbanques, pas plus tard qu'il y a 15 jours, Nils accompagnait HT  Roberts, aujourd'hui dans sa valise, une acoustique, une mandoline et une pedal steel et un joli brin de voix - Derek, le mec qui bouffe que de la poiscaille et qui, avant, était très sale, à la basse, guitare et chant- Bruno,qui aime les renoncules et l'ancolie, roses de préférence, à la basse, guitare et chant.

Au programme, braves gens, du Dylan, des artistes l'ayant inspiré, d'autres artistes l'ayant adulé et on débute par' Just like Tom Thumbs Blues', un titre que même le dandy Bryan Ferry a repris.
Une pedal steel à faire pleurer le ciel, ce qu'il fait en abondance, ce con, et la voix dylanienne du nonchalant Deneckere.
Le ton est donné, le public, nombreux, va assister à un gala americana!
Derek: Bob Dylan has named his own greatest inspiration as the Scottish poet Robert Burns!
En 1794, l'Ecossais écrit ' A red, red rose', il n'y avait pas de fond musical, en me basant sur le ' Make you feel my love' de Bobby, j'en ai confectionné un.
Nils à la mandoline pour ce chant courtois, ensuite il a droit au micro!
Blues/ gospel time, Blind Willie Johnson, ' The soul of a man'.
Grand!
Derek se permet un petit pas de danse, Steven, à tes côtés, déplore l'absence de Maurice Béjart!
Un Dylan plus récent, 'Forgetful Heart', Nils lyrique, Bruno viril, résultat: corde pétée!
Un petit tour sous le soleil de Mexico?
Marcel Amont, 'Un  Mexicain basané'?
Pardon?
 Mais non, guacamole et tequila... arriba, arriba...une version chicanos de 'The Times They Are A-changin'.
Nils: Woody Guthrie  était un inspirateur ( sic), ça rime avec stofzuiger, de Dylan...
 ‘Pastures Of Plenty’, un peu de  Steinbeck ( The Grapes of Wrath) ne peut faire de tort!
La basse continue à changer de mains, voici une de nos compositions, as Bob is a source of inspiration, on parlait de basse, non?
' Playing bass tonight'.
Derek, Nils, Bruno ou les Vlaamse Byrds!
Des oiseaux sans tête?
Ouais, avec petits pois et sans cervelle!
Stupide m'as-tu vu!
Ecrit pour le film 'Wonder Boys' featuring Michael Douglas, 'Things have changed' ( et pas en mieux!), façon cabaret, à la Tom Waits.
Derek, un fascicule de poésies ( Een  Bijzonder Kind), Lieven Tavernier: question du gosse: papa, Bob Dylan, il a vraiment existé?
Fiston, c'est le créateur de mon paradis et de ma terre!
Nils in 't Nederlands, ‘Regen en Mist’.
Hugues Aufray l'avait chanté ( "La fille du nord"), cette "Girl of  the North Country" demeure un chef-d'oeuvre!
Le  Old Crow Medicine Show a terminé un titre inachevé du Zim ( prévu pour 'Pat Garrett & Billy The Kid’), it's a singalong, raclez-vous la gorge,  'Wagon Wheel', a rocking Village hurle d'une voix ... rock me mama, hey mama, rock me ...
Un  canasson impétueux , ' New Pony' .
S'appelle comment cet équidé?
Lucifer!
Tu t'étonnes qu'il rue!
Isabelle, que dit le chrono?
1h30'!
Ok, encore une, Dylan Thomas, à qui il doit  son pseudo, a écrit 'Do Not Go Gentle Into The Good Night’, transformé en aimable ballade!

Bis
From  Bob's Christmas album, ' Here comes Santa Claus', normal que Saint-Nicolas se trompe de saison, ça caille comme en décembre!
Et le dessert?
'Country Pie', le café est à vos frais!
Les Pieds Nickelés vous saluent!







Marvin Junior ( The Dells) a rendu l'âme!

Junior Marvin ( 77)  died from kidney failure and had a weak heart, annonce black americaweb!
1952, Marvin Junior ( lead baritone) , Verne Allison, Johnny Funches, Chuck Barksdale, Mickey et Lucius McGill forment les El Rays, ils changeront de patronyme en 1955 et deviendront The Dells.
1956, gros r'n'b  hit ' Oh, What a Night' !
The group disbands in 1958 pour se reformer en 1960  avec Johnny Carter ( du doo-wop group  The Flamingos) remplaçant Johnny Funches comme first tenor/falsetto!
Une flopée de succès pendant les sixties et seventies , dont 'Stay in my corner' - 'O-o I love you' - 'There is' - 'Always Together' - 'I can sing a rainbow'/ 'Love is blue'- 'Give Your Baby a Standing Ovation'...
Ils tournent avec Ray Charles ou sont utilisés comme backing band pour Dinah Washington.
La source se tarit dans les années 80, mais le groupe connaît   un regain de popularité grâce au musical drama 'The Five Heartbeats' de Robert Townsend ( en 1991), 'A Heart Is A House for Love'  grimpe à la 13è place dans les charts!
Les Dells continuent à tourner et à sortir épisodiquement des albums.
Plusieurs de ses membres, toutefois, trépassent, ainsi l'ancien vocaliste Funches en 1998, mais surtout Johnny Carter en 2009 , Junior Marvin les a rejoints ce 29 mai!

jeudi 30 mai 2013

Evi Vine + Perverted by Language au Rock Classic, Bruxelles, le 29 mai 2013

Say it ain't so, Joe please, say it ain't so... pas RickyBilly!
Holy shit, tu croises cette commère aztèque plus souvent que ton épouse, la soirée sera éprouvante!

Au menu, Evi Vine et Perverted by Language, pas étonnant qu'une grande partie du public soit constituée d'habitués des Fantastic Nights.
A 20:50', le deejay, Fred Cerise,  fait place à ceux qui ont choisi le sixième album de The Fall comme nom de baptême: Perverted by Language.
Emmené par la voix caverneuse du gentleman- farmer, romantic Jez ( Jeremy) Thomas, le postpunk/ new wave  band aura subjugué la caverne par un set de 30'  d'une densité et profondeur peu communes.
Deux figures vues récemment avec Subsonic Hornet, Elise  Boënnec à la basse et Ronan Collot à la guitare -Francesco Carlucci aux drums et un second guitariste incisif,  Guy Wilssens.
Drumming binaire pour engager une première dissertation que la liste définit comme 'Trial', une voix d'outre-tombe débite un discours sombre, les guitares cinglent, la pumping bass, typiquement post-punk, imprime un tempo monolithique, la gestuelle habitée du frontman interpelle, il semble être entré en contact avec quelque prince des ténèbres ayant décider de hanter ses nuits.
Casquette vissée sur un crâne dégarni, il a tout d'un personnage de Dickens sillonnant, au crépuscule, de sordides ruelles londoniennes.
'Colors' ne t'attends pas à une plage irisée, les tons foncés prédominent, tu marines dans un bain Joy Division/ Chameleons.
Atmosphère hivernale convenant particulièrement à la météo chagrine qui rend le bon peuple morose.
Au fond, il n'existe aucun hasard, c'est pas pour rien que Jez se nomme Thomas, il y a du Pere Ubu, version British, dans  son langage kinésique, maniéré à outrance.
Tu soupçonnes le brave Jeremy, en dehors de son aspect  brave bourgeois lisant le Times en rentrant de son boulot dans un Ministère quelconque, de s'adonner clandestinement à quelque rite satanique, le narratif ' Derivatives' a tout d'une incantation, habillée de noires vocalises, balbutiée lors d'un Witches Sabbath.
Théâtralité et grandeur: ' Mayo'!
Le facétieux chauve interpelle un pauvre hère dans l'assistance, you know, c'est l'anniversaire de Francis Rossi ( Status Quo) il se paye 64 balais, I suppose he's your favourite guitar player...presque, je préfère Plastic Bertrand, réagit l'individu... anyway it's a good reason to play 'I'm 64', à notre façon, c à d, 'All my mother's favorite nightmares', guitares acérées, ton Shelley ,un Gothic Poem mis en musique!
Tombée la veste, dénudée la tête, pas qu'il entame un striptease, pas le genre, le hobereau prend la pose, style sentinelle en faction,.
Nous semblait bien avoir aperçu John William Waterhouse esquissant  sur un carton de Jupiler.
Solennellement, il déclame un texte ( 'Medication')  sur rouleau de tambour martial alors que les guitares tailladent la composition et que la mignonne Elise, à genoux, martèlent la quatre cordes.
A guest pour la dernière, Steven Hill ( Evi Vine), l'hypnotique ' Future Eyes' que sir Thomas vient psalmodier assis sur les marches, bien avant la fin de ce morceau  angoissant, et n'ayant cure des applaudissements du commun des mortels, il quitte ses comparses pour humer l'air urbain.
Le highlight d'un set remarquable!

Evi Vine
 From London: Evi, ethereal voice, guitar - et quatre musiciens multi-instrumentistes: Steven Hill ( guitars, drums) - Ben Roberts ( electric cello- keyboards, guitar) - Sam Astley ( guitars, bass) - Ben McLees ( bass, guitars, percussion).
Un album,' And so the morning comes', un second en gestation, plusieurs titres au menu du jour.
Compartiment?
Difficile à cataloguer: slowcore, dark/ goth indie, minimal wave, some shoegaze, some trip hop, indie folk...en vrac, P J Harvey, Lamb, Portishead, Cocteau Twins, Hope Sandoval...
' The Dreamers' entrée en matière vaporeuse, tout en lenteur et majesté, moody est le qualificatif le plus approprié, une voix fluette et hantée, aux intonations Kate Bush, s'égare dans cet univers cotonneux et ouaté, dominé par un violoncelle dolent.
Attention, fragile!
'Inside her', Steven caresse son instrument d'un archet, la voix d'Evi se fait Mazzy Star, les climats créés fusionnent les univers Lamb et Sigur Ros, quant aux images, elles sont imprégnées d'un romantisme byronien ... And the touch of her skin  feels like heaven...!
'Hands are tied' is a new song, même soundscape atmosphérique et mélancolique.
La ballade 'If it's love', aux arrangements subtils et à la voix immatérielle, la rapproche de Beth Gibbons.
'For You' , titre provenant d'un EP, une lente lovesong à la beauté glacée, précède le spooky  'I let you leave', bourré d'effets psychédéliques.
Where postrock meets Jefferson Airplane, cocktail surprenant mais efficace.
Another new one, 'Starlight', elle semble vouloir arpenter des pistes utilisées par Bat for Lashes ou Florence and the Machines, le dernier morceau proposé is still untitled.
Evi abandonne son instrument, agrippe le micro à deux mains pour susurrer un lament cold wave obsédant.
Il lui faudra 30 minutes pour signer la pile d'albums écoulés après ce concert fascinant.

Evi Vine, ce soir à Liège, ensuite la mini-tournée s'achève avec trois dates en Allemagne!














mercredi 29 mai 2013

Screamin' Rebel Angels au DNA, Bruxelles, le 28 mai 2013

Météo pourrie, une pointe à 19 degrés et vlan, des trombes d'eau, de la grêle,  là-haut, quelqu'un  joue du tambour et pour faire en couleur, le ciel en feu, ces péripéties climatiques ont-elles retenu les candidats auditeurs dans leur douillet nid, only God know, mais, vers 20h30', c'était pas l'affluence des grands soirs au DNA qui accueillait les Screamin' Rebel Angels.
Curieus Schaerbeek fait la moue!

Screamin' Rebel Angels
La distinguée rouquine,  Laura Rebel Angel: bonswar, nous sommes les Screamin' Rebel Angels from New-York City...
 Turbulente et tatouée, madame Fire Red Lips  flatte une Gretsch flamboyante et chante comme si elle était la  petite- fille de Wanda Jackson.
Elle est accompagnée par l'acrobate  Daniel Pena à la stand-up bass, le petit, mais combien doué, Brian Hack à la  lead guitar et par un drummer pas pingouin, Dave Varriale. 
Ces Yankees sont habitués à jouer pendant 2h30' à 3h, aussi au pied de la furie gisent trois setlists, elle puisera selon son bon vouloir parmi les 50 titres griffonnés sur ces feuillets.
Les mecs n'ont qu'à accepter et suivre madame!

C'est parti pour 90' de dirty and high energetic rockabilly qui fera danser une petite dizaine de gominés bruxellois.
 Coup de bol, RickyBilly a trouvé une victime à l'entrée, Steven, nous te remercions.
Jacqueline, fuyant la piètre qualité acoustique ( lyrics incompréhensibles, son assourdi) , s'est réfugiée derrière le bar.
On suppose avoir entendu le vigoureux upbeat   'Pounce Like a Tiger' comme mise en bouche. 
La diablesse se démène déjà furieusement et les licks du sieur Hack réjouissent les puristes, quelle merde ce son dégueulasse!
'Bumble Bee' même sauce, suivie d'une méchante accélération, 'When I'm with you'.
( Titres fournis avec la réserve d'usage!).
'Hitchhike', titletrack de leur dernier CD,  démarre en douceur pour virer countrybilly impétueux.
Time for some twang, 'Let it rain', on n'a rien dit, mais la pluie on en a ras le chicon, darling!
Un premier classique vibrant, ' Shake, rattle and roll', puis le métallique et speedé ' Mama he treats your daughter mean', gravé sur leur premier EP.
La petite sue tout en  avalant canette sur canette, une descente vertigineuse, 'My gal is red hot' lui va comme un gant.
Hey, you!
Moi?
You're taking a picture while I'm drinking my beer, don't tell my mum!
Je le jure, Miss, foi de boyscout!
'Bang , Bang' prédit la setlist, suivi d'une profession de foi... you can talk about me, tell I'm mean... people call me crazy... 
Baby, that's exactly what you are!
Ruth Brown: ' 5 10 15 hours'...baby, baby , baby  I 've got to have you for my own... elle est  possessive, l' allumeuse!
Le Brian est pas du genre Charlot, ça canarde solide.
Brussels, you all look like sweet teenagers, specially you, are you already 18?
Depuis hier, madame!
A la Imelda May,  le furieux ' Right to wrong' !
Do you guys like Johnny Cash?
Tu prends les paris, à deux contre un, on aura droit à 'Folsolm Prison Blues'!
Gagné, avance le pognon!
Wouah quelle caisse, 'Brand New Cadillac' ! 
Who's buying me a beer?
RickyBilly se cache dans les lavatories, une veste de cuir lui offre une mousse, sa 15è, 'Pretty when you're quiet', sur leur EP, cravache comme du Jerry Lee Lewis.
Un seul problème avec cette nana, elle boit comme un Polonais, un jour de canicule!
1959, The Rockateens, 'Woo Hoo' à la vitesse de l'éclair, euh, Daniel t'as vu une araignée, pourquoi tu grimpes sur ta contrebasse?
Un teenybopper smash hit le "Break-a-Way" d'Irma Thomas ( écrit par Jackie DeShannon).
Elle nous raconte quelques salades allongées de couches de mayonnaise et s'en prend à Elvis, 'Hound Dog', les teddy boys à la fête.
I know some French, you know, there are  some lines in French in the next title ( 'Mayday')... rien entendu, poupée!
' Boogie Woogie Voodoo' pour vous envoûter et pendant le libidineux "Evil Kinda Gal" la garce descend de scène pour se coller à un ou deux mâles ne pouvant cacher un début d'érection.
Retour sur le podium, another raging rock'n roll track, puis le 'Goin up the country', qui n'a plus grand chose à voir avec celui du Canned Heat, les bouseux de Brooklyn sont plus excités.
Laura, il nous reste moins de huit minutes!
Quoi, j'ai encore 16 morceaux à chanter, j'en vide une sur le pouce et on leur jette un petit twist just to tease those Brussels kids.
Le gars de la table s'approche d'eux, plus qu'une because there's a  curfew, les rebelles et l'ange roux achèvent par 'Sizzle', emportée par son élan la peu farouche Laura fait valser le pied de micro à tes pieds, t'es obligé de lui tendre la chose pour qu'elle puisse continuer son exercice vocal à pleins poumons!

Cette méchante  Laura Rebel-Angel  aura réussi à faire  passer Kristy Marlana Wallace, alias Poison Ivy, pour une pensionnaire d'un couvent d'Ursulines, pas une petite performance !










mardi 28 mai 2013

Gig News: MADELEINE BERTIER, Sortie du clip, Concert, Exposition le 8 juin 2013

Agenda du 8 juin 2013, Saint- Gilles, C C Jacques Franck : Un showcase, une exposition photo pour la sortie officielle de l'album "Madeleine Bertier" .

Qui?

Madeleine Bertier c'est 6 musiciens réunis autour des textes de Pierre Dungen, raconteur d'histoires, naguère spécialisé dans la capture d'hélicoptères sauvages.
Une musique groovy - world-pop et chansong atypique ...-, sur des textes influencés par Gainsbourg, Bashung ou Biolay.

Elle joue de quel instrument l' ancienne prostituée qui pleure?
T'es bouché, mec!
Il n'y a pas de Madeleine, pas de Brigitte, pas de Berthe..
Il y a Jean Pirard, basse - Paulo Silva Rodrigues, guitare acoustique, seconde voix - Nicolas Mottet, batterie - David Berman, guitare électrique- Quentin Steffen, trompette et compos - Jojo De Mayer, percussions et Pierre Dungen comme chanteur/parolier .
Ces jeunes gens de bonne famille ont un single, ' Un mec qui chante', à leur palmarès, ils sont sur le point de sortir une nouvelle oeuvre, l 'EP  ' Des Madeleines' ( enregistré aux studios Rec and Roll et Pyramide),  ils  prévoient de le faire en sortant le tapis rouge.
T'es convié  au showcase, en primeur tu verras le nouveau-clip tourné pour "Sépia", tu contempleras une exposition de caricatures et photos ( Al Grob en Stock et Lara Herbinia) , il t'en coûtera 9 € ( 7 en prévente, si tu réserves au 02 538 90 20 ou si tu passes au Jacques Franck).
Maintenant si t'es fauché, il te reste la possibilité de gagner des places en participant jusqu'au 2 juin au concours proposé par TéléBruxelles.

Arrivederci Little Tony, l' "Elvis Presley italiano"!

attual.it: E'morto Little Tony, l'Elvis de noantri. Ucciso da tumore alle ossa!
Antonio Ciacci ( San Marino), alias Little Tony, était une légende  au pays de la canzonetta.
En 1957 il forme un groupe rock avec ses fratelli,' Little Tony and his brothers'  Little Tony because Little Richard.
Un impresario inglese, Jack Good, les remarque, ils débarquent dans la campagna inglese.
'Too good' ( signature Doc Pomus/Mort Shuman)  s'infiltre dans les charts UK.
Les Italiens se spécialisent dans les reprises des grands rockers US et sortent leur version parmesan de Lucille, Shake, rattle and roll ou Johnny B Goode.
1961, année au Arnaldo Pambianco remporte le Giro, retour chez eux!
24 mila baci ( avec Adriano Celentano) termine à la seconde place du Festival de San Remo.
Les singles se succèdent, gros hit avec  Il ragazzo col ciuffo.
Little Tony la joue désormais solo et tâte du cinéma, on peut le voir dans plus de 20 pellicules dont,  Rocco e le sorelle ou le fameux Riderà (Cuore matto) de Corbucci.
Ses singles se vendent mieux que les gelati par un jour de canicule.
Notons également un tribute  album dédié au King Tony canta Elvis.
Il poursuivra sa carrière musicale jusqu'en 2006 année où il  se tape un infarto.
Il revient pourtant et retourne à San Remo en 2008.
Ce 27 mai 2013 l'Italie le pleure!

lundi 27 mai 2013

Duvel Blues 2013 - Hof Van Coolhem- Puurs- le 25 mai 2013

A quelle heure, Luk?
Je ramasse Daniel, on sonne chez toi à 13:45'!
Capito, Puurs here we come, cachez vos jeunes filles, playboy Luk arrive!

Affiche appétissante pour l'édition douze, une météo potable ( pas de pluie, timide soleil l'après-midi), deux scènes ( chapiteau et schuur), une équipe enthousiaste, à boire, à manger, et toute la Cosa Nostra blues, venue de Flandre, Wallonie, du Guatemala, d'Ouzbékistan et comme chaque année un fort contingent de bouffeurs de maatjes, le coup d'envoi est prévu à 15h.

Le temps de serrer 59 pinces, de prendre un apéritif et on annonce Twelve Bar Blues Band!
Des Bataves, vus à Bierbeek en 2007, te servant un typical Dutch Blues, pas mauvais, mais prosaïque.
Mieux que les Juke Joints, moins sexy que Bradley Circus, moins accrocheur que Barrelhouse.
 Jan J. Scherpenzeel (JJ Sharp) - lead vocals & harmonica/ le doué  Kees Dusink - lead & slide guitar/ Randy Pears - guitar/ Patrick "Sideburn" Obrist - bass/ "Wild" Marcel Bakker - drums entament les hostilités avec 'Bluesman' qui ouvre le CD  'Life is hard' .
Le moteur ronronne gentiment, pas question de passer dans le rouge , on enchaîne sur 'You gotta move' aux accents funky.
'Life is hard',  à qui le dis-tu!
'Don't ask me why'.
Tu dis, Daniel... tu lui as rien demandé, c'est pas mal ce Mississippi blues uit Holland.
Un peu de groove, un midtempo, une accélération, je vérifie mon courrier sur Apple, 'Email from heaven', Etta James, Muddy Waters, Rory Gallagher, John Lee Hooker, et une vingtaine d'autres messages.
On boit kekchooz?
Graag, bye bye 12BBB!

La tradition exige des Belges à l'affiche, en 2013: The Guitar Collection.
Un groupe de recherche constitué de vieux requins de la scène noir/jaune/rouge, avec quelques naturalisés.
Si on te dit trois guitares, avec comme chef  Bill Roseman, un petit Ricain du New Jersey ayant atterri à Zaventem en 1988 et ayant joué avec tout ce que la Belgique compte de mieux au rayon blues ( la dernière fois que tu l'as croisé il grattait avec Lightnin Guy) - à sa droite, Marty Townsend, ouais, celui de Blue Blot et de 45 autres projets - à sa gauche, of Laatste Show Band fame, Chris Peeters ( Clouseau, Riguelle + Hautekiet, Kris De Bruyne enz..) et ils chantent tous les trois, tu sais que ça va saigner!
A la basse, il est partout ce peï de Herentals, Bart Buls, et aux drums, Ivo Opdebeeck ( Red River Band, Big Bill, Tumblin Dice, Stewart Barnes Band...).
Mot d'ordre du jour, let's have some fun!
Petit échauffement 'Sen-sa-shun', l'instrumental de Freddy King, salement visqueux!
'I play dirty', t'osais pas le dire, des vicieux!
Un petit shuffle?
' Let me love you', Bill a suivi des cours de French Cancan, il lève la patte comme une fille du Moulin Rouge.
Quoi, Daniel?
Ze zijn beter dan die Hollanders.
' Run back to your side',  ça sent le Clapton.
Un vieux western swing, 'Old Guitar', puis ' Keep on movin' et le groovy instrumental 'Travis Walk '( Stevie Ray), le moulin tourne rond, pas besoin d'additif.
Dora, c'est pas un chien, c'est une rouquine , accent d'Arnhem, âge indéterminé, parfum patchouli anno 1969, danse comme la petite soeur de Cheetah à qui on a promis une banane, la vita e bella!
Une mandoline, Steve Earle, le rootsy  ' Copperhead Road'.
Chuck?
Yes!
' Maybelline'.
Pour Luke Walter Jr., ' IRS Blues', virage r'n'b, ' Can't turn you loose', enchaînement logique ' I go crazy' du Godfather.
 La jument s'emballe, 'Matchbox', Johnny Cash applaudit, Carl Perkins too, Puurs est aux anges!
Un bis?
Un Stones pas trop connu, ' The spider and the fly'.
Belle collection!

Tous dans la grange, enfin presque tous, because capacité restreinte: Michael Jerome Browne!
 South Bend, Indiana, adopté par les Canadiens depuis ses 9 ans!
Jack Regenstreif résume: a jack-of-all-root-music-styles. From blues to country to Appalachian mountain music, Cajun, swing or R&B.
Tu traverses la foule, Michael Jerome achève un premier acoustic blues magnétique.
T'as vu?
Quoi, Luk?
Une Guild,.
Twelve strings, mais aussi un banjo, un violon et une voix assurée.
 "At It Again” a nominated song, avais entendu que Keith Richards était membre du jury, I thought let's do a song about drug addiction, un country blues prenant.
La suivante est encore plus forte, a social song,  'Summer shoes on' narrant l'histoire d'Indiens ayant bu et traînés hors de la ville pour aller cuver leur whiskey et mourir de froid dans les bois...Murder's not a sin When it comes to the life Of a drunk Indian....
Un Delta blues, 'Blacktop', words by my wife , suivi du formidable traditional 'Rye Whiskey' interprété, in Kentucky style, au fretless banjo.
'Sing low', ( lyrics B.A. Markus, sa partenaire)  les femmes en Afghanistan en toile de fond.
A cajun song au violon, a creole waltz, euh, svp. ne tapez pas des pieds.
C'était dur de ne pas battre la mesure, godv.
Randy Newman, The Great Mississippi Flood of 1927,  attention chef-d'oeuvre: ' Louisiana 1927'.
Un dernier swampy tune  à la Tony Joe White pour finir ce brillant set.
  Michael Jerome Browne reviendra vers 22:30' pour un second récital que tu manqueras, pas moyen de quitter le bar avec Daniel, on a envoyé Luk, un Spa Light, pour vérifier si tout se passait bien.

Retour sous le chapiteau: Eric 'Guitar' Davis & Luca Giordano Bluesband.
Les Abruzzes rencontrent un Chicago Bull.
 Eric Davis was born to Dorothy Walker and world renowned drummer Bobby Davis, pour bien te faire comprendre que le petit Eric, aux biceps aussi imposants que ceux Schwarzie, il y a deux siècles, le blues il est né dedans.
Luca Giordano fait partie de la foisonnante scène blues transalpine, pense à Enrico Crivellaro ou Rudy Rotta.
  Luca Giordano : Guitar ,  Fabrizio Ginoble : Keys , Alessandro Svampa : Drums,  Walter Cerasani : Bass sur le podium avec comme mission: chauffer le public, un blues/ funk suintant et un instrumental catalogué slow blues.
C'est clair, pas des ânes, les macaroni!
Please welcome Eric 'Guitar' Davis, from Chicago, Illinois.
Où il est, l'énergumène?
Il traverse le public, grimpe agilement sur le podium, admirons son look rouge et blanc, il revient de Sclessin, c'est parti pour une rafale dégoulinante, les deux axemen dialoguant élégamment, les keys ajoutant une touche groovy à la sauce.
Puurs frétille.
'If you love me like you say', pourquoi que tu me traites ainsi, pouffiasse.
Les bluesmen et les nanas, la galère!
Des extraits de son dernier né  ' Trouble Makin Man', le titletrack suintant, 'Eew Wee', du blues sentant bon le ' Lucille' du petit Richard, un autre  slowblues de derrière les fagots, mais on aura surtout droit à une version gigantesque de "Five Long Years"plus connu sous le titre 'Have you ever been mistreated'.
 Le pôv gars, maltraité, vient faire pleurer son instrument  dans la foule, le refile à Mevrouw Opdekamp, play lady, hoe?,  wait, je fais les accords, tu grattes, sensass Marie-Louise, je t'engage, see you, je rejoins l'Italie.
Ovation immense, tu penses!
Pendant mon trip dans la fosse j'ai cogné une brave dame, peut-elle venir jusqu'au podium, a u b, un CD!
'Young boy wit da blues' , je présente la squadra et je me bois une Duvel.
Puurs wants more!
Un rappel sous forme de medley: Sweet Home Alabama, Superstitious, Sweet Home Chicago, Rode rozen voor Sandra et Joe le Taxi.
Luk: t'inventes..
Et Bambino, en plus!
Super show!


Eric Bibb
Encore plus dur de se faufiler jusqu'au podium, la schuur est pleine à craquer pour Eric Bibb, qui sans conteste sera le clou du festival!
Surprise, ils sont deux sur scène, le barde de New-York City, désormais résident finlandais et Michael Jerome Browne.
'New Home', Eric en picking, Michael Jerome à la slide, silence monacal dans la Tiendenschuur.
Je reviens de Bamako, I saw my roots there,( il y a joué avec Habib Koitè), 'On my way to Bamako', pureté, grâce, dextérité et soulful voice!
What kind of music do you play, Eric?
I can't answer, listen to this, 'Troubadour' , some blues, some soul, some folk, you can call me a troubadour!
'Walking blues again' suivi du gospel/ blues 'Goin down the road feeling bad', souligné par un violon allègre.
Le duo enchaîne sur l'optimiste  'Connected' auquel succède un nouveau negro-spiritual sec ' With my maker I'm one', esclave et maître...I am the cowboy..I am the Cherokee... I'm Flemish...I'm Walloon, universalité!
A bluesy lovesong, 'Saucer and cup', puis le standard  ' Going down slow', de St. Louis Jimmy Oden, rendu à la perfection.
Nouvelle démonstration de fingerpicking, 'Shingle by shingle', pendant 10 minutes tu as essayé de retrouver un titre de Dylan apparenté, en vain!
Luk pendsait à un Ralph McTell!
La dernière perle  'I heard the angels singing'  du Reverend Gary Davis.
Puurs debout!
Double bis: la bombe, a message from the sponsor, signale-t-il:  ' Don't  ever let nobody drag your spirit  down', Michael Jerome se laisse aller, ça cingle sec, et un Lightnin Hopkins magique ' Needed Time'.

That was King Bibb!

Trampled under Foot
Si tu choisis comme nom de scène un titre du Zep, tu vas pas boudiner de l'oberbayern!
La famille  Schnebelen de Kansas City, Kris aux drums, Nick guitar and vocals et Miss  Red Danielle aux vocals, basse, guitare et poses ultra sexy , a incendié la tente avec un bluesrock musclé et rudement bandant.
Les esprits chagrins rétorqueront, zont rien inventé, on s'en fout, on veut du rock, du sexe et de la bière à profusion, les français, pro ou contra homo, peuvent se flanquer des coups sur la gueule en pleine rue, nous on veut du rock, du sexe et de la bière..
T'es pas un peu réac?
Je vote pas, fils de ...!
Pas de round d'observation,on leur rentre dans le lard dès les premières notes.
Pas de setlist mais on suppose, plusieurs fragments de leur CD 'Wrong Side of the Blues' , la nana, bouche pulpeuse, possède un registre rocailleux, un croisement Janis Joplin/ Bonnie Raitt, son jeu de jambes doit lui permettre d'éviter les coups si jamais elle s'avise d'exercer le noble art, catégorie poids super mouche, bref, elle impressionne!
Rock  à gogo, 'I gotta go',  Danielle, reste ici, il y a plein de mecs gentils, ici!
Virage tango blues, elle pleure ..I can't take it no more.. avant le retour au front, basse/ baïonnette fièrement brandie, du rock cosaque, et toujours ces mecs pas attentionnés...you broke my heart and made me cry... à tes côtés sont 454 à vouloir la consoler.
Nick aux vocals,'The Fool',  un truc, aux relents Led Zep, qui assassine.
' Pain in my mind' sur le CD 'Badlands', toujours le Nick derrière le micro, le truc balance.
Retour de Miss fauve, 'Love my baby' , exhibition du frangin, derrière la nuque, allongé sur le sol, des gimmicks qui amusent.
Non, pas avec les dents aujourd'hui!
La petite solo, à la guitare, Tonton Bob, ' Don't think twice it's alright'...Bien!
Je vais me poudrer le nez, Nick amuse ces ploucs.
Guitare et batterie et chant, mieux que Rémy Bricka, deux exercices solitaires dont le Muddy Waters, 'Last time I fool around with you', un peu artisanal, mais bon!
Le trio au complet pour une country ballad tirant sur la corde sensible, puis les cinq minutes de gloire pour Kris, un solo rustique et un dernier tir groupé, deux guitares, Danielle se permettant un coulis de slide.
L'organisation les remballe sur scène, fureur totale, ' Rock'n Roll' de Led Zeppelin, suivi d'un 'Killing Floor', des mêmes, servi saignant.
Yeah...

Donc pas de grange, au chaud, au bar, on attend Otis Taylor!
23:45', diantre, Luk a promis à sa maman de regagner le toit familial à minuit, ça va être juste!
Otis, tu l'as croisé dans le Pajottenland, il y a un petit temps maintenant!
Ce singulier bluesman ne fait rien comme le commun des mortels, faut pas essayer de l'étiqueter: Chicago, non- blues rural, non - jump, funk, Delta, soul blues... non plus, ça casse les burnes aux rois de l'archive, ils créent un nouveau rayon: experimental/psychedelic blues.
Un nouvel album en 2013 My World Is Gone.
La veille en Croatie, ce samedi au Duvel Blues, avec, d'après  les documents fournis par le festival, Shawn Stachursky (guitar) | Todd Edmunds (bass) | Larry Thompson (drums).
Un premier blues hanté, plus proche de David  Eugene Edwards que de Albert King, suivi d'un titre du dernier né, le visionnaire  ' Blue rain in Africa'....I saw a white, white buffalo ..un solo de guitare digne des Allman Bros et un ton Neil Young illuminé, fameux titre!
Apparition de son electric banjo  ' Ten million slaves'.
Addictive stuff!
Faut qu'on mette les voiles, déclare le chauffeur.
En sortant, on entend un dernier trance, soft spoken blues impressionnant qui te fait regretter le repli vers nos foyers respectifs!

Une certitude, Duvel Blues 2013, une cuvée d'exception, plus que 364 fois dormir et on revient.






















dimanche 26 mai 2013

Marshall Lytle rejoint la comète Haley!

Marshall Lytle
 Rock and Roll Hall of Fame bassist, Marshall Lytle,  also known as Tommy Page of Bill Haley and the Original Comets has now joined countless music legends in paradise .. pouvait- on lire sur examiner.com!
Un des grands bassistes/ contrebassistes rock est décédé, à 79 ans, d'un cancer du poumon, chez lui  à Port Richie.
On continue à citer examiner.com: "It was Marshall Lytle, the ultimate showman, who lifted the slap back bass instrument to new levels on stage with his crazy antics of standing on top of it, playing it like a regular guitar and spinning his bass like a top"
Lytle, à l'origine guitariste, rejoint Bill Haley et son country group ' The Saddlemen' en 1951, il apprend à jouer de la contrebasse, et en 1952, il est toujours là lors du changement d'identité, Bill Haley & His Comets!
Il co-signe un des premiers hymnes rock'n roll, 'Crazy Man, Crazy' .
Marshall quitte les Comets en 1955, pas en bons termes, une histoire de pognon, avec d'autres ex-Comets, il forme The Jodimars ( Joey Ambrose- Dick Boccelli et Marshall Lytle).
Peu après leur création, ils obtiennent un contrat à Las Vegas, ils seront en résidence dans plusieurs showrooms.
Les Jodimars sortiront plusieurs singles mais le band connaîtra un temps de vie réduit.
Marshall Lytle devient Tommy Page et se lance dans l'immobilier.
En 1987, bien après le décès de Bill Haley, Marshall Lytle est invité à participer à une réunion des original Comets, gros succès, tournées européennes et contrat discographique.
C'est reparti pour un tour de piste!
Il enregistre l'album Air Mail Special, avec les Stargazers comme backing band,  le disque est crédité Marshall and the Shooting Stars.
Un hit dans les nineties 'Viagra Rock'...get yourself a miracle pill..Yeah!
Marshall continuera à se produire sur scène jusqu'en 2009, en 2012, il sera récompensé pour sa longue carrière, inducted in the Rock and Roll Hall of Fame!

Tournez la page!

Un grand du bebop s'est éteint: le drummer Ed Shaughnessy

 Drummer world:
May 24, 2013, Ed Shaughnessy had a heart attack at his Calabasas home!

Edwin Thomas Shaughnessey, du New Jersey, attire l'attention du monde jazz dans les 40's, il joue avec George Shearing ou Jack Teagarden.
Plus tard il exerce ses talents au sein de big bands: Tommy Dorsey, Benny Goodman et Count Basie.
Il ne renie pas les formations réduites  et accompagne e.a. Gene Ammons, Billie Holiday, Mingus ou Horace Silver.
Il devient membre du house band du célèbre Birdland.
Pendant des décennies, Ed accompagnera tous les grands du jazz mais aussi de la soul, du rock ou du blues, ainsi,  Aretha Franklin ou Jimi Hendrix et John McLaughlin ont utilisé ses services.

Un journaliste du Times résume son jeu: Ed Shaughnessy does what jazz drummers were originally called on to do: Keep a firm swinging beat and play a supportive role...

He was inducted into the Percussive Arts Society Hall of Fame in 2004 et s'est éteint à l'âge de 84 ans  chez lui!

Brussels Jazz Marathon 2013: Léo & the New Tiki's au Churchill's, Bruxelles, le 24 mai 2013

Dernière étape de la soirée, retour au Jazz Marathon, rue de l'Ecuyer, le Churchill's.
Une promesse est une promesse, Flupke, je passerai et essayerai d'assister à un des sets de Léo & the New Tiki's .

Une tradition, tous les ans les Tiki's font danser sujets de sa majesté ( dont George en forme olympique), touristes et autochtones ( sais pas si le mot est encore autorisé, Laurette était aux abonnés absents) dans un des plus anciens pubs de la capitale, le Churchill's.

Ils étaient Lunar Tiki's: Flupke, Roland et Luc étaient jeunes et beaux comme des camions.
Simon s'est amené avec son Hammond, Léonor, sa pétulance, sa belle voix et sa bonne humeur a suivi.
Eléonore attaquait le thème au piano?
Non, on t'a dit Léonor, Maxime, c'est pas une fugueuse!
Michel a remplacé Luc, Jean-François, Roland.
Hakim  et sa guitare apparaissent, Monique est venue avec des baguettes de campagne où  elle est retournée, Merlin a fait des infidélités à Walt Disney pour battre tambour.
Les Tiki's ont décidé de se reposer.
Simon, Flupke, Hakim, Merlin plus Irene cultivent des jonquilles: The Narcotic Daffodils.
Leonor Bailleul danse ou joue La Folle de Chaillot.
Monique est entrée au monastère.
 Michel Zilberstajn a joué pour Jo Lemaire, The Names, Digital Dance etc...
Roland après avoir pratiqué le surf avec les Beach Boys est revenu joué de la guitare chez Tintin.

Pour le concert annuel ils sont ce soir   Léo & the New Tiki's , t'as suivi?
Non... ok, on a vu Simon, Flupke, Michel, Roland et Léo plus une blonde pas idiote aux backings vocals, Manon.
Manon Leonidas?
T'es vraiment con, Manon Hansseuw, cataloguée comédienne.

Au moment où tu débarques chez Winston, les Tiki's besognent sur le 'Superstious' de Stevie Wonder.
Un groove de malade, les rosbifs à la menthe se trémoussent comme des blacks du Bronx.
Tu vises le bar à 257 cm,  il te faudrait 55' pour y arriver, la foule est dense et les insulaires  boivent pire que des Polonais ayant par accident fait le ramadan.
Snapping time, 'Fever', fiévreux, évidemment.
Léo c'est une bombe, Flupke, Michel et Roland assurent comme des bêtes, Simon et son Hammond s'amusent.
T'as un problème,Gnarls?
...does that make me 'crazy'?
Possibly..
Euh, sais pas fieu, suis pas vétérinaire!
Manon aux choeurs, 'Respect', vachement gluant!
Sur la lancée, un aliment encore plus visqueux, 'Land of 1000 dances', la bombe r'n'b  de Wilson Pickett.
Na na na na na na.. t'as essayé en vain de piquer la Newcastle brown ale du cousin de Ian Smith, un Ecossais est arrivé avant toi!
On achève le set ( le second) avec un petit tour sur le fleuve, 'Proud Mary'.
...rollin' on the river..., des eaux tumultueuses ce soir.
George est aussi steamy que les fenêtres de la bagnole de Tina!

Break et set 3
T'en connais des mamans ayant enfanté quatre fois qui sont aussi hot que Anouk?
Son power pop, 'Girl', pistonne allègrement.
George, après s'être désaltéré, reprend possession de la piste de danse, imité par un barbu aussi sobre qu'un chameau ayant couché avec un Saint-Bernard.
Même recette, 'Walk Away', Kelly Clarkson, suivi du 'Tainted Love', pas la version thrash de Marilyn Manson, ni celle de Soft Cell, the original, the best, celle de Gloria Jones.
Tu dis, Stanley?
Elle est bien la petite Léo.
Lubrique!
Nancy Sinatra, 'These boots are made for walking'... euh, c'est dimanche les 20 km!
Let's rock la maison d'arrêt!
'Jailhouse rock', sorry, on reprend je devais enfiler ma leather jacket!
Un petit coup de fatigue, Elvis?
Let's slow the things down , présentation de la brigade avant l'infernal 'Get ready'.
J'arrive, j'arrive...  Abigail, 59 ans et des poussières, au pas de course, se mue en go go girl comme au temps de la Barque à Jack à Zeebrugge, en 1970.
Folle ambiance!
Voilà, that was it..

Sont fous, il y a risque d'émeute.
 Brent, Cliff, Connor et Logan parlent de tout briser, faut leur balancer un bis!
Un instant de recueillement, les casseurs devenus enfants de choeur, avec Léo, entonnent ' Hallellujah', le pauvre Jeff pleure au fond de l'océan.
Pour ne pas afficher 'The End' après une note triste, voilà un  diabolique ' Ain't no mountain high enough'.
Motown à la conquête de l'Everest.

See you next year, same place!



 




Brigitte Handley ( The Dark Shadows) solo acoustic au Rock Classic, Bruxelles, le 24 mai 2013

Tu quittes les pavés de la Grand-place, t'as rendez-vous avec Brigitte au Rock Classic.
Il n'y a pas de Brigitte ici, Monsieur , le mambo de Jean Yanne?
Mais oui, coco,  Et Dieu... créa la femme!

Mad About Music et Les Soirées Cerises programment Brigitte Handley, frontwoman des Dark Shadows, qui tourne solo dans la vieille Europe.
L'affiche prévoit Brigitte à 21h, puis les 26 Tears et enfin Body Juice.
Un carnet de rendez-vous saturé te permet d'assister au set de l'Australienne.
 Tu n'es guère étonné de croiser Jean-Paul, bien remis de sa soirée au Central, Mathilde toujours aussi resplendissante , plus tard, Tanja et Maurine se pointeront, comme il ne fallait rien débourser, l'ignoble RickyBilly nous a imposé sa présence indésirable, Yves devenu Ice Tea dormait à son boulot,  Vincent M participait au marathon de Bristol, épreuve sportive consistant à visiter 359 pubs en trois jours, il s'était bien entraîné!
21h, ça devient 21h 35', rigueur et rock'n roll sont rimes antonymes!

Brigitte: béret noir,  cuir noir,  jambes noires, fard blafard, et eye liner + khol, lui donnant un regard goth... la classe!
Musicalement, l'exercice solitaire l'éloigne du monde rockabilly/psychobilly/ punky propre aux Dark Shadows, il la rapproche de l'univers sombre et hanté d'un Johnny Thunders ou d'un Peter Perrett des Only Ones.
Pendant 45', la Rockin Lady a tenu le club en haleine par son jeu de guitare rugueux et ses chansons voiced with a deep, dark-edged sword ( merci Rockabilly Bash), tu y ajoutes une attitude de femme fatale et tu comprendras, aisément, qu'excepté un ou deux Village People échappés du Plattesteen, la gent masculine était fébrile, pour être honnête quelques créatures du sexe opposé n'étaient pas moins exaltées.

'Silent Screams',  husky voice et les yeux de biche de Marlene, Brigitte personnifie  l'ange noir qui va hanter tes nuits.
' Twinns' ( deux n's sur la playlist), I know the songs sound moodier without the Shadows...
Damn right!
Du punk noir acoustique, 'Emergency', le  regard froid électrise, t'es mûr pour les urgences!
Miss Handley nous trace un bref historique des Dark Shadows en nous expliquant que  'Sleeping with a vampyre' a été enregistré sur un EP ( 'Identity') à son nom, précédant la formation officielle du trio.
Quoi, Jean-Paul?
Pauvre Dracula!
..I see you but you don't see me... 'Invisible'.
That gal is giving me the creeps!
'The Boy from Berlin', where Marlene crosses Marianne Faithful listening to the Damned!
Méchamment rock!
Arrière-plan dark wave pour le rageur et mordant  ' Distant Mind'- 'Identity'.
Va t'en savoir pourquoi, mais ' Blame' te rappelle Carolyne Mas , bombardée female Springsteen à une certaine  époque, pourtant la plage  présente un caractère  poppy New Wave   à la Nena et ses 99 ballons.
Final agressif avec le ' Eisbar' de Grauzone.

Brigitte compte revisiter nos prospères contrées en automne, cette fois-ci avec les Dark Shadows et un nouvel album au stand merchandising.

 








samedi 25 mai 2013

Brussels Jazz Marathon 2013 : Marco Locurcio Group, Grand-Place, Bruxelles, le 24 mai 2013

Le Brussels Jazz Marathon, l 'annuelle fête du jazz à Bruxelles, plus de 200 concerts ( indoor ou outdoor), 3 jours de blue notes parfois teintées de rock, salsa, bossa nova voire hip hop.
Naguère la toute grande foule, c'étaient des mois de mai où la température avoisinait les 20°.
Hier en début de soirée, il fallait se fringuer Inuit, arnauti, atartaq, kamiik, et mitaines en caribou, pour affronter les frimas dans lesquels étaient plongés la célèbre  place inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Pour étrenner l'événement, Marco Locurcio Group.
C'est pas la première fois que Marco foule le podium face à l'Hôtel de Ville, en 1999, avec un line-up différent, me souviens de son frère Fabio, et plus tard ( 2009) comme guitariste pour Jennifer Scavuzzo.
Marco Locurcio, qui vient de sortir une nouvelle rondelle ' La Boucle', s'est entouré d'une équipe suprême et tourne dans les bons clubs pour promouvoir l'objet.
Erwin Vann au sax ( vu il y a quelques mois avec Sal La Rocca) - le jeune Antoine Pierre aux drums ( Philip Catherine) - Nic Thijs à la basse ( +/-  1896 collaborations: Tutu Puoane- Stéphane Galland-
Kris Defoort- Fabrice Alleman etc...) - sans oublier l'élément féminin, la fine Anja Naucler au violoncelle (Joy, Ghalia Benali, Manou Gallo, Laila Amezian etc...).

Avanti pour une équipée lyrico-contemplative te permettant d'oublier une météo chagrine et une actualité politico-sociale des plus sinistres.
' La Boucle', tout en délicatesse et retenue, arpèges pudiques, sax satiné, rythmique sobre, plus proche de Pat Metheny, voire des artistes New Age ,que du  dixieland, swing  ou bebop.
' Brothers' en pensant à mes fratelli.
 Une longue plage, dense, puissante, aux coloris space/ prog rock.
On peut avancer John Scofield ou le vieux Jim Hall, croisé au Gent Jazz l'an dernier, les spécialistes citent notre compatriote Peter Hertmans, c'est pas stupide!
' Solidaire' s'avère plus mouvementé, le vaisseau est secoué par quelques turbulences.
Bruxelles écoute religieusement tout en agrippant le garde-corps pour ne pas se laisser happer par l'attrait du vide.
Face à la scène, un pas sobre, carburant à la Trappiste et arrosant ses godillots troués de l'amer liquide,  nous façonne un remake d'un Singe en Hiver, il faudra attendre dix minutes pour qu'un escadron des forces de l'ordre l'escamote en douce.
Anja, en éclaireur, ébauche ' Bleu', l'équipe la rejoint, le sax tente de nous réchauffer par une intervention embrasée, nouvelle aventure solo plaintive du cello, la balade tout en méandres sillonne vertes vallées et tendres futaies, d'agiles papillons batifolent, pas un cumulus ne trouble l'azur serein.
La vie est belle!
Sur l'album ' Quatre' crédité Nicolas Kummert / Jacques Pili / Marco Locurcio / Lieven Venken/ Bert Joris, un  jazzrock agressif et groovy:  ' Radio Z'.
Le set prend fin avec leur formidable version de 'Teardrop' de Massive Attack , avec un rôle prépondérant pour le violoncelle d'Anja Naucler.
Du travail d'orfèvre!

vendredi 24 mai 2013

Fantomatic.Night: Terror Bird - Luminance- Mattress au Café Central, Bruxelles, le 23 mai 2013

Si on te dit concert gratuit, tu penses à?
RickyBilly!
Bingo!
Et?
Le numéro habituel, légère variante, il a lu 'Ici Molenbeek', il t'abreuve de scoops: MachinChose a retiré la plainte pour pédophilie déposée contre Monseigneur de Noirdessein.
Comme le grec t'es étranger, il explique, paedophilia c'est quand tu grimpes sur un mineur  de 5 à 6 ans.
On lui a demandé à quelle heure?
Il a répondu, à Charleroi.
Sinon, le Central, ça veut dire, concert annoncé à 20h, t'espérais 20:30' vu les trois groupes affichés, à 21h30', ça a commencé à bouger du côté scène.
Le Central est aussi synonyme de danger en tous genres, avec Jean-Paul tu crains rien, mais Yves Hoegaerden, Dominique F, Vincent M et son harem, c'est une autre paire de manches...
Passons sur les détails brassicoles!
Seconde soirée minimale organisée par les Fantastiques Nights, entamée par la performance de Mattress.
En 3600 avant Jésus-Christ,  beds were made of goatskins filled with water and were used in Persia.
Mattress n'est pas Perse, le gars, Rex Marshall, loge du côté de Portland, Oregon, sa maman lui a confectionné une magnifique liquette avec les rideaux hérités lors du décès de tante Meredith et il parcourt le monde en collant ses croons pathétiques sur un fond sonore bricolé à partir d'essences Suicide, minimal wave à la Snowy Red ou postpunk/synthpop à la Fad Gadget.
Le truc amuse pendant 245 secondes, le roi maniéré semble poursuivre sur la lancée de la Gay Pride ( merci, Jean-Paul), dans le meilleur des cas, tu peux y voir du Marc Almond, dans le pire, du Boy George.
RickyBilly: c'est pas mon truc.
Vincent M: une précieuse ridicule!
Yves: je veux la même chemise!
Jean-Paul, bis: t'as entendu le programming Bontempi.
Jean-Claude Timecop, un intellectuel: d'où sort cet enfoiré?
Jean-Paul, en verve: vous avez entendu, il nous fait 'Sexual Healing' version Camembert/ Rodenbach.
T'as rien dit, t'as pensé, tous des méchants et des jaloux!

Luminance
Opacité totale pour savoir qui se cache sous ce patronyme luminescent.
Une certitude:  Bruxelles, un chevelu, look heavy metal, adepte de la circonspection.
Musicalement, le trip suscite l'intérêt.
Un long prélude filmique avant de voir surgir un mortel, entouré d'une nébuleuse foggy, on nage en plein ambient/ space rock spectral.
 Sur Soundcloud un titre est baptisé ' Intro/Empty Shores', on croit se souvenir, sans l'affirmer à 100%,  avoir perçu ce soundscape.
Etape suivante, une guitare, 'Les Loups', qualifié de New Wave sur le même soundcloud, on y entend le Floyd, époque Obscured by Clouds, sur fond Cold Wave.
Nettement plus attachant que les exercices de masturbation du matelas ricain.
Une troisième expédition en terres polaires, proche d'un romantisme exacerbé à la Caspar David Friedrich.
L'hélicoptère ronronne puis décolle, de gros beats electro/ postpunk , 'Exercise' ( ?), une plage invitant à la danse robotique, elle sera suivie d'une dernière pièce sombre et atmosphérique.
Découverte attractive!

Terror Bird
Trois gonzes, une institutrice sévère maniant les electronic devices ( Melanie?) , une blonde pas monstrueuse au violoncelle ( Liane ?) et l'instigatrice du projet, Nikki Nevver, déguisée en vamp, tu comprends le duo comique, Praline et Berlingote, au chant et synth.
On te prévient de suite, comique Nikki n'est pas, austère convient mieux à son teint et à sa tenue.
Les Canadiennes ont engendré quelques cassettes et EP's, le LP "Secret Rituals" est depuis à vendre.
Pas de setlist, contact avec le public réduit au minimum syndical.
Registre?
Synth pop, qualifiée de Shadow pop à forte teneur eighties.
Un gars de Leipzig:
Düstere und melancholische Texte, vorgetragen von verschwörerisch schönem weiblichen Gesang, treffen auf zuckersüße Pop Hooklines, il y entend du Philipp Glass( c'est audacieux), Human League ( c'est plausible), d'autres avancent les Pixies( faut les interner) et ceux qui citent T-Rex doivent suivre une cure de désintox.
N'attends pas de nous une succession de titres, mission impossible sans parchemin, sache que la première envolée sonnait comme du Siouxsie apaisé.
 Lorsque  les nanas s'énervent, tu peux citer les Slits, de temps en temps, tu décèles des pincées de B 52's, en étant hardi, tu risques les Tourists, d'Annie Lennox.
La potion s'écoute sans déplaisir mais sans engendrer l'enthousiasme fou, non plus!
Jean-Paul, calmé, parle de Bat for Lashes, Vincent  commande une tournée, Yves essaye d'ignorer RickyBilly qui soliloque, Leila sirote un thé à la menthe, Terror Bird arrive à sa onzième rengaine, la dernière!
On peut te recommander un ou deux titres, 'Make you sweat' ou 'The wrong way', par ex.

Bruxelles a apprécié, les petites sont revenues pour  expédier un double rappel, Jean-Paul a couru pour choper le métro, on a payé un verre à Jeremy qui avait oublié son blé sous son oreiller, on a ignoré RickyBilly, Vincent est retourné commander à boire, Yves a voulu un Ice Tea, la décadence, tu as quitté ces malades!





jeudi 23 mai 2013

Prita @ T.A.G. city - Bruxelles, le 23 mai 2013

Bulletin météo:
Le temps sera variable à très nuageux jeudi, avec toujours des averses ainsi qu’un risque de grêle et d’orage. De la neige fondante pourrait tomber sur les hauteurs ardennaises. Le vent modéré à assez fort au littoral soufflera de secteur nord-ouest. Les maxima seront compris entre 5 et 10 degrés.
Prévisions pour novembre?
Non, le jeudi 23 mai!
Bigre, la planète se réchauffe donc...
Echarpe, bonnet de laine, moufles, Vickx, essuie-lunettes, anti-gel... en route pour la place Rogier, un lunch-concert au TAG  (Tower's Art Galeries).
Une co-organisation TAG/ Soirées Cerises/ Ginko Music pour accueillir Prita.
Prita, tu dis, le Urban Dictionary définit: hot bitch!
La ferme, small dick, Prita Grealy est originaire de Fremantle, près de Perth sur la Swan River ( Western Australia).
Cette singer-songwriter a déjà sorti quelques EP's ( le dernier 'After the Storm') , un full CD ( 'New Life')  et tourne en Europe en mai et juin 2013, hier elle s'ébattait à Lille, ce midi à Bruxelles-les-Bains et demain soir du côté d'Uccle ( Urban Ecology).
Un concert confidentiel, mais chaleureux, au TAG.
' Love come around' , acoustic mini-martin guitar, loop pedal and vocal harmonie, du gentle and smooth  folk pop que tu rapproches de Janis Ian ou Carly Simon pour les anciennes, Sara Bareilles ou Kate Voegele pour les moins de 35 ans.
 Belle voix, maîtrise technique consommée.
La gare du Nord est à 100 mètres, les trains serviront de fond sonore et feront branler l'immeuble.
'Mellow', au bluesy feeling, démarre en onomatopées, le refrain est mis en boucles sur lesquelles Prita s'adonne au beatboxing.
Du meilleur effet!
An older tune, de quand j'aspirais à devenir chanteuse, 'Fire in your eyes', poppy et frais à la Colbie Caillat.
Next one est la préférée du gamin d'une amie, il a quatre ans, ' Elephants and tigers'.
A première vue, il n'est pas question de Babar et de Tigrou,...didn't I satisfy your appetite..., métaphores et blues, le Livre de la Jungle amoureux!
Veine Nu Soul, 'You did me wrong' , à la fois comparable à Lauryn Hill et à Joan Armatrading.
Superbe titre, superbe voix!
Brussels, let me introduce you to  my little Australian drummer, au lieu d'un footdrum, elle nous sort un pocket drum ( a mini ellis stomp box) ,  8 cm sur 8 cm, qu'elle tapote en l'amplifiant, elle façonne des layers tandis que sa voix se balade sur ce paysage soul/ gospel.( 'I got the fire' ).
Ma soeur convole en juillet, j' ai pondu une chanson pour cet événement.
Un  bel exemple d'amour fraternel sur tempo lent.
Ever been to Ireland?
'Whiskey heart' is a blues about uisce beatha, also known as water of life.
Tumultueux et savamment distillé!
Depuis le troisième titre un des hauts-parleurs déconne, diffusant les ondes selon son bon vouloir, Fred Cerise a beau le cajoler ou le rudoyer, l'énergumène refuse d'effectuer la tâche pour laquelle il est rémunéré, donc Prita décide de se passer de ses services pour continuer unplugged, elle descend de scène et attaque ' My Home', un titre fort, dédié aux boat people accostant sur les côtes d'Australie.
Du Tracy Chapman from Down Under.
Le groovy  'Get out of your own way', hip hop touch et  beatboxing à profusion, galvanise et revigore un max, mieux qu'un pub Kellogg's.
Il est 01h30', you may recognize this last song:
... It's a new dawn
It's a new day
It's a new life
For me
And I'm feeling good...
 'Feeling good', Nina Simone, Muse, Michael Buble etc...
Warm and soulful voice!

Prita Grealy can make you feel good, for sure!











Au revoir Georges, on est tous des métèques!

Nous avons toute la vie pour nous amuser, nous avons toute la mort pour nous reposer!

Le poète épris de liberté, désormais, repose !

Merci Georges pour 'Le Métèque'- 'Ma Solitude' -'Gaspard'- 'Le Facteur' - 'Le temps de vivre' - 'Joseph' - 'Ma Liberté- ' La marche de Sacco et Vanzetti' - 'Bahia' - 'Il est trop tard'- 'Le maraudeur' - 'Les amis de Georges'- 'Sans la nommer'...et des centaines d'autres!
Merci Giuseppe Mustacchi pour 'Milord' ( Piaf) - 'Ma plus belle histoire' ( Barbara) - 'L'habitude' ( Françoise Hardy- Moustaki) et  'Sarah' ( Reggiani) , jamais il n'y eut plus belle chanson d'amour ...
La femme qui est dans mon lit
N'a plus 20 ans depuis longtemps
Les seins si lourds
De trop d'amour
Ne portent pas
Le nom d'appas
Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent, mais
Trop mal aimé...

Les géants tendres meurent aussi!
Vous aviez 79 ans, vous étiez jeune!

Farewell Trevor Bolder!

Trevor Bolder's  death was announced by rock band Uriah Heep, who called him "a world-class bass player".
La carrière  de Trevor, né dans le East Yorkshire en 1950, commence dès les sixties, il joue du rhythm'n blues dans quelques groupes locaux avant de se retrouver dans le band de Hull, The Rats, dans lequel évolueront un certain Mick Ronson et aussi, e.a., Mick Moody Woodmansey, des gars qui feront carrière au sein du band de David Bowie, époque The Spiders from Mars.
En 1971 Trevor Bolder remplace Tony Visconti à la basse chez le Thin White Duke.
Il apparaît sur quatre albums studio essentiels: Hunky Dory -  The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars- Aladdin Sane et Pin Ups.
1976, il remplace John Wetton au sein de cet autre monstre sacré: Uriah Heep!
Il tiendra la basse chez le Heep de 76 à 81 et reviendra en 1983 jusqu'en 2013.
Malade, il doit céder sa place, successivement à John Jowitt et Dave Rimmer.
Pendant la courte période hors Uriah Heep, Trevor n'est pas resté inactif, il rejoint Wishbone Ash, il a le temps d'être crédité sur 'Twin Barrels Burning'.
Ce géant du rock anglais a perdu son combat contre un cancer du pancréas ce 21 mai!

mercredi 22 mai 2013

IAD MUSIC 2013 et l'asbl Back in the Dayz vous invitent au spectacle A NOTRE TOUR = un show commun et exclusif de Lomepal & Caballero, La Smala, Exodarap et J.C.R.

Quand : 31 mai
Prévente : 7€
Sur place : 10€
Ferme du Biéreau
Avenue Jardin du Botanique
1348 Louvain-la-neuve


5 x 2 places sont à gagner ( merci IAD MUSIC et Back in the Dayz ) ,  il suffit d'envoyer un mail à l'adresse  giot@isib.be, en mentionnant vos noms/prénoms et domicile ( uniquement la ville svp), les gagnants seront avertis le 28 mai, le mail doit nous parvenir au plus tard le 27.

A NOTRE TOUR avec Lomepal & Caballero, La Smala, Exodarap et J.C.R. @ Ferme du Biereau (LLN)
Du Rap/Hip-hop/Slam ayant cassé la baraque à Paris, au Bota, à Charleroi, Namur ou Liège.

Chaque groupe présentera les titres de son répertoire, des inédits, sans oublier les collaborations transversales.
IAD clame: sur la piste vous verrez:
1.    La Smala
Smala est un groupe de 5 jeunes rappeurs de Bruxelles étant pour la plupart issus de différents collectifs. Leurs textes sont affutés et parlent fort aux gens d'une génération qui apprécie l'honnêteté, la sincérité mais aussi parfois une certaine brutalité, naturelle émanation de leur lucidité.»1 La musique est entrainante et attachante. Des percussions survoltées viennent agrémenter ce spectacle énergique et communicatif en bonne humeur !

2.     Caballero & Lomepal
Caballero est un rappeur bruxellois. Il est actif sur la scène hip-hop belge depuis 2010. Son premier projet intitulé « Laisse-moi faire » est sorti en 2010. Il lui a permit d’exposer son intérêt pour les différents procédés d’écriture. Son style libre, improvisé lui ouvrira la voie vers diverses collaborations en Belgique, en Suisse et en France. C’est lors de ces échanges qu’il croisa la route de Lomepal et qu’ils ont décidé de fusionner pour créer un projet en duo produit par Hologram Lo.

Lomepal quant à lui est un rappeur français. Il commence l’écriture en 2009 et rejoint 2 ans plus tard plusieurs groupes de rap francophone, en se passionnant pour le coté technique et mathématique de l’écriture. Il sort alors son premier projet, très court nommé « 20 mesures » en septembre 2011 et rencontre à cette période Caballero.

3.    Exodarap
Anagramme de paradoxe, Exodarap est un groupe de hip-hop natif de Charleroi. Deux musiciens s’occupent de la musique, et trois autres des membres écrivent les textes. Ils ont sorti un LP en 2012 qui s’est téléchargé à plus de 3000 fois.

4.    JCR aka Seven & Nem.
Just Crackin’ Records c’est Sima (beatmaker et ingénieur son) et Seven(Mc) & Nem, 2 acteurs hyper productif de la scène hip-hop bruxelloise.Chaque Mc a crée un buzz en solo, mais c’est en groupe que JCR se veut le plus pertinent sur scène.
A la base composé de Sima et Seven, le groupe bruxellois naquit au
début de l’année 2010. L’effectif s’agrandit peu après l’arrivée de N.E.M (Mc) et de Julius P, réalisateur et photographe en formation, qui
s’occupe du visuel. JCR développe un style qui allie l’esprit du hip hop
à l’ancienne à la technique du rap « new school ».
Le groupe prépare actuellement sa première compilation, prévue pour 2013. JCR fait également partie du collectif Black Syndcat, qui réunit l’Exodarap, l’Expertize, Les Corbeaux & RNS Mansour.

Bear - Across the Ocean - Breathing While Buried- Collapse of Mind à la J H Eenders, Buizingen- le 21 mai 2013

Direction Buizingen, la jeugdhuis Eenders, collée à la maison communale, pour prendre le pouls de la scène metal/hardcore flamande.
A première vue, elle se porte bien, merci.
 Une belle jeunesse peuple, un mardi soir, ce petit club qui sera vite transformé en ring de combat.

Collapse of Mind est prévu à 19:00, à 18:50' , le quintette de Roosdal monte son matos, d'après les premiers riffs  de guitare, tu comprends que t'as pas été prévoyant de ne pas assurer tes tympans, ça va pas rigoler.
Ainsi se présentent les saltimbanques:  Melodic emotional driven hardcore from Roosdaal with members of Illumination, WR3, Across The Ocean & Near The Capital !
Mélodique est sujet à caution.
Robbe Van Droogenbroek, le shouter de service et les légionnaires: Brian Sandor, guitare - Vincent Heyman, basse- Sidney Cansse , drums et Dieter De Mey, guitare, vont pendant 20/25 minutes salement secouer le canard.
Des growls à effrayer Winnie l'Ourson, des riffs pas servis light, un drumming échevelé, leur mixture arrache et a le don d'éveiller les instincts belliqueux d'un bermuda au faciès et au Q I Jean-Pierre Coopman.
Le Robbe n'est pas du genre roustons en plastique, j'en ai des bien solides dans le froc a dû recevoir des biberons de nitroglycérine à fortes doses de la gentille nounou l'ayant élevé.
 N'étant pas initié tu oses cependant avancer Biohazard plutôt que Rise Against.
Parmi les 5/6 titres jetés en pâture à nos pavillons habitués à un gazouillis plus harmonieux, tu as cru comprendre qu'ils ont interprété leur single 'Loneliness', les autres ressemblaient à du King Kong éructant  sa douleur car victime d'une insidieuse rage de dents.
Une Jupiler ( 1€20), bitte!

Breathing While Buried.
Dilbeek.
Que dit Facebook?
 Heavy as Fuck Metalcore!
Zang: Yannick de Moortel - Gitaar: Nick Blommaert- Gitaar: Koenraad van den Berghe- Bass: Kim Hindrijckx et Drum: Jason Blomme.
Un set plus sautillant,  plus long, huit titres, avec un screamer atteint du même syndrome.
On peut supposer avoir ouï, e.a., leur EP 'Voices' et le plus récent ' Scream to the Sky', sky qui n'a pas apprécié des masses et déversé des litres de flotte pour se venger.
Sinon, la purée était digeste, ta trombine entamant un headbanging cadencé.
 Seul hic, la danseuse/acrobate refile un sale coup de panard sur la main qui tenait la pils, et c'est pas son Sorry qui te rendra le sourire.
Fuck you, bloody son of a queen bee.

Across the Ocean
Même bawler que chez Collapse of Mind, Robbe Van Droogenbroek, d'autres ferrailleurs: Raoul De Brandt: Guitar/Christophe Vervueren: Vox/Guitar/Michel Cliquet: Bass/Robbe Vekeman: Drums.
De Roosdaal à Grammont ( Geraardsbergen): un océan à traverser, musicalement, pourtant, on barbote dans le même bassin: du hardcore primaire!
Si Collapse of Mind avait le mérite de le faire concis, Across the Ocean double la mise, neuf titres, sans éviter les redites et l'ennui que peut engendrer le doux ronronnement d'un compacteur tournant à haut régime.
Robbe est chaud maintenant, le diesel a tourné à puissance soutenue de 19:20' à 19:40', le moteur a été lubrifié à la Duvel, du coup de sérieux soubresauts et même un ou deux plongeons, ça ne va pas calmer la ballerine, mais tu t'es posté derrière un tronc d'arbre carburant à la Westmalle, tu ne crains plus ses cabrioles.
Across the Ocean est arrivé en finale du Rock Herk Fresh Blood sans parvenir à gagner un ticket pour le festival, ils ne sont pas découragés pour autant et défendent avec panache leurs produits, le single ' Solid, Yet Easily Broken', le  EP "Decisions” et le tout frais 'Promises Like Lies' .
Une croisade pendant laquelle ils balayent tout sur leur passage.
The sound and the fury, disait Faukner, Jefke a beau rétorquer, beaucoup de cinéma et,  même quand Vivien Leigh  ajoute 'Gone with the wind' et que Jefke, narquois, avance.. of change, sans doute...  les petits gars de Grammont n'en ont cure et poursuivent leur trip barbare.
A 100 mètres, les eaux du canal de Charleroi débordent, les autorités de Halle ne parviennent pas à expliquer cette brusque montée des eaux, ils n'ont jamais entendu parler de Across the Ocean.

Bear
Avant Bear, t'avais rien vu, allez, t'avais croisé de braves enfants de choeur, des boyscouts se branlant en cachette, leur hardcore c'était du pipi de chat, style Heineken, les quatre ursidés, échappés du zoo d'Anvers, c'est pire que Attila et les Huns déferlant sur la Gaule.
Serch Carriere ( drums) - Leander Tsjakalov ( guitars) -  Dries Verhaert( bass) et Maarten Albrechts ( vocals) sont des brutes, des grizzlies sanguinaires, des bouffeurs de viande crue, des aliénés que rien ni personne ne peut soumettre, de dangereux nuisibles, quoi!
'Manicure for the masses' sur 'Abstractions' ouvre.
Le barman, soudain atteint de folie passagère, grimpe sur le comptoir pour plonger dans la masse qui entame un moshing pas délicat.
Godv., les gants de boxe sont restés dans la caisse, et t'as pas pris l'insigne Mercedes qui, il y a 30 ans, te permettait de te défendre quand tu sortais avec l'équipe de foot.
Bordel!
'Decades' et 'Wreckthings' ( ce dernier sur l'album 'Doradus'), tout aussi effrayants.
Leander pique d'incessants petits sprints direction les gamins du premier rang, toutes les 30 secondes il monte sur la grosse caisse et taquine le Serch, Dries flanque l'extrémité de sa basse contre ton rouge appendice nasal quant à Maarten, il postillonne dans la poire du pauvre Toon, un bâtard du chef de gare.
'Rain' indique la setlist, des trombes de riffs écrasants s'abattent sur nos crânes.
Les 'Chariots' sont embourbés, ça craint.
La suivante est pour les jeunes filles!
Tu parles, 'Doradus', un fumigène incandescent.
Conciliabule, on n'a plus le temps de tout jouer, la setlist indiquait: ' White' - 'The Flood' et ' Safety, Trigger, Breach', on leur en confectionne encore deux!
Feu, Dries, baïonnette au canon, décide d'étriper un jeune poulet, le puceau  l'évite, le mousquetaire fou se prend une pelle avant de retourner au baston de plus belle.
On va démolir le local, prône Maarten and fuck the politicians et leurs 90 décibels... pas de quartier, un assaut final héroïque , la Bastille vacille et tombe!

Rideau!





Circonstances troubles accompagnant le décès de Phil Buerstatte, ex-White Zombie

Le former sticks man for heavy metal band White Zombie a été retrouvé sans vie le week-end dernier à Madison, Wisconsin.
Il avait 44 ans.
Aucun détail quant aux circonstances du trépas.
Phil Buerstatte a tenu les baguettes chez White Zombie de 1992 à 1994, il était derrière les drums durant le Sexorcisto tour.
Avant sa période White Zombie, il était actif au sein du metal band Last Crack dont l'album  'Sinister Funkhouse #17 'a défrayé les chroniques rock en 1989.
Le groupe s'était reformé dans la formation originale en 2009.

Interviewé il y a peu Rob Zombie devait déclarer:

Well, I heard rumors of this a few days ago but I wasn’t sure if they were true or not. But it seems that one of our former drummers for White Zombie has died. Phil Buerstatte who was in the band for about two years 1992-94 was found dead this weekend.
Phil was a very trouble guy during his time with us and I never really knew what happened to him after he left the band. The few stories I heard were not good. He played on three recording with us in his brief time, Feed The Gods on The Airheads Soundtrack, Children of the Grave and I AM HELL from the Beavis and Butthead soundtrack.”

mardi 21 mai 2013

Zach Sobiech n'a pas survécu au sarcome ostéogène qui le minait depuis ses 13 ans.

Zach Sobiech a défrayé les chroniques musicales grâce à "Clouds", sorte de testament qu'il a laissé au monde lorsque les médecins ne lui accordaient que quelques mois de vie.
La vidéo a été visionnée des millions de fois sur  YouTube, de grands noms ont décidé de leur tribute version, notamment Jason Mraz ou Colbie Caillat.
Zach avait formé, avec ses amis  Sammy Brown et Reed Redmond, le groupe A Firm Handshake qui a sorti l'album 'Fix me Up' .
Part of the proceeds of the sale of the album, Fix Me Up, will go to the Zach Sobiech Osteosarcoma Fund, annonçait le groupe.
Zach, qui venait de célébrer son 18è anniversaire, s'est éteint ce 20 mai, of complications from osteosarcoma!

Goodbye Ray!

Ray Manzarek a rejoint Jim Morrison.
La nouvelle s'est répandue telle une traînée de poudre.

The Independent: This is the end... Keyboard player of The Doors Ray Manzarek dies of cancer aged 74
Rolling Stone: Ray Manzarek, Doors Keyboardist, Dead at 74
BBC News: Doors co-founder Ray Manzarek dies at 74 in Germany
France 24: Décès de Ray Manzarek, le claviériste des Doors
Huffington Post version française: Ray Manzarek des Doors est mort à l'âge de 74 ans
Paris Match: Ray Manzarek est mort
El Pais:  Muere Ray Manzarek, teclista y fundador de The Doors
El Norte de Castilla:Fallece Ray Manzarek, teclista de The Doors
Le Point: Allemagne : le cofondateur des Doors, Ray Manzarek, s'éteint
Les Inrocks: Ray Manzarek, 1939-2013
Die Welt: Doors-Keyboarder Ray Manzarek tot
Billy Idol: Sad to here about Ray Manzarek passing. I was lucky to get a chance to rock out with him & the other two Doors.. cheers mate say hi to Jim.
Gazet van Antwerpen: The Doors-toetsenist Ray Manzarek is overleden
nrc.nl: Ray Manzarek (74), medeoprichter en toetsenist The Doors, overleden
Jakarta Globe: The Doors Keyboardist Ray Manzarek Dies at 74
Il Messagero: Ray Manzarek è morto, tastierista e anima dei Doors con Jim Morrison


On pourrait remplir 50 pages!
Sans Manzarek pas de son Doors, même si Jim en était l'image!
Après le décès de Morrison, les Doors sont passés Salle de la Madeleine ( à Bruxelles), tu as eu l'opportunité d'échanger quelques mots avec Ray, qui riait parce que comme ' Security Man', de 64 kilos, tu avais refusé l'accès de la salle à sa petite amie.
D'une tape sur l'épaule, un large sourire aux lèvres, il te dit: she's with me...
Parfois, on est con, but les guestlists n'existaient pas à l'époque!

Goodbye Ray!

lundi 20 mai 2013

Gig news: le concert d'Anny Celsi du 7 juin 2013 déplacé au Rock Classic

Le site ami Keys & Chords ( read all about it) officialise la nouvelle, le concert qu'Anny Celsi devait donner à Toogenblik ayant été annulé, Fred Cerise accueillera la brillante singer-songwriter de LA au Rock Classic le 7 juin 2013 à 20:00 ( rue Marché au Charbon- 1000 Bruxelles).
Elle y présentera son dernier CD 'January'.

Annie, I'm not your daddy  et je ne sais pas si tu aimes les sucettes à l'anis, mais on sera au Rock Classic!

Décès de Ronnie Splinter, guitarist and songwriter des Outsiders!

Une nouvelle fois c'est par le biais des réseaux sociaux que la bad news se transmet, "Rust in vrede Ronnie Splinter" se lit des dizaines de fois.
Ronnie restera pour tous les Néerlandais à jamais associé aux Outsiders, le garage rock band amstellodamois qui fit fureur de 1965 à 1967 du côté du Dam.
Un biographe relate: van 4 juni 1966 tot 2 december 1967 hebben de Outsiders onafgebroken in de top 40 gestaan.
You Mistreat Me"/"Sun's Going Down" - "Felt Like I Wanted to Cry"/"I Love Her Still I Always Will" - Lying All the Time"/"Thinking About Today"- "Keep on Trying"/"That's Your Problem"- "Touch"/"Ballad of John B" -"Monkey on Your Back"/"What's Wrong With You" et d'autres singles , ils étaient tous pointés dans le Veronica Top 40.
Wally Tax (vocals), Ronnie Splinter (guitar), Appie Rammers (bass guitar), Tom Krabbendam (guitar), Leendert "Buzz" Busch (drums) et plus tard Frank Beek (bass guitar 1968-1969) peuvent se targuer d'avoir créé le Nederbeat sound, un rock brutal nourri aux Pretty Things ou Stones des débuts.
Par après, les Outsiders sortiront trois albums mais leur période de gloire était révolue.
En 1969, Ronnie quitte le band et le monde musical.
Le split est inévitable, Wally Tax ( qui décède en 2005) forme Tax Free.
Une reformation éphémère et une tournée aura lieu en 1997.
Ronnie se remet à la musique:  Ron & The Splinters, un répertoire de titres sixties pas trop connus, puis il enregistre avec The Dam.
Pas mal de groupes l'invitent comme guest musician, par ex.The Cynics de Pittsburgh ou les Rookies, un garage band italien.
L'an dernier, Ronnie, déjà malade, a reçu une carte lui souhaitant des voeux de rétablissement, elle était signée Neil Young, les Sadies et Lenny Kaye.

Mai 2013, Ronnie succombe, le cancer!

Brosella 37 Years - Press Happening

Op 16 mei werd editie 37 van Brosella aan de pers voorgesteld, Keys & Chords was ter plekke.
Afspraak om elf uur op de Brusselse Grote Markt, in het prestigieuze kader van het Stadshuis.
De uitgenodigden werden eerst op een welkom drink getrakteerd om daarna plaats te nemen in de Gothische Zaal waar Henri Vandeberghe, de papa van Brosella, een korte historiek van het tweedaagse festival schetste, alvorens de microfoon aan te reiken aan achtereenvolgens, Karine Lallieux, Echevine de la Culture, en Ans Persoons, Schepen van Nederlandstalige aangelegenheden, Wijkcontracten en Participatie, die de volledige steun van de Stad Brussel aan Brosella bevestigen.
Inderdaad herinneren ze ons dat  Brosella Folk & Jazz  in 1977 ontstond  als initiatief van de stad Brussel om het in onbruik geraakte Groentheater nieuw leven in te blazen.
Later zal de Burgemeester, Freddy Thielemans, aan't woord komen.
Tussen de tussenkomsten van de politici kwamen enkele muzikanten die in juli op de affiche staan een muzikale intermezzo voorstellen: de jazzpianiste Nathalie Loriers begeleid door een contrebassist, Soetkin Baptist en Wouter Vandenabeele van Olla Vogala en ook  twee leden van de groep  Green Moon.

Brosella zal plaatsvinden op 13 en 14 juli, zoals gebruikelijk is dag 1 gewijd aan de folk en dag 2 aan de jazz.

Hier de groepen die het Groentheater onveilig zullen maken.

The Folk Day:
 Olla Vogala     15:00     Dacosse & Jorge Pardo     16:25   Sam Lee & Friends     17:35    Carthy, Hardy, Farrell & Young     18:45     Green Moon     20:00     De Temps Antan     21:15   Melech Mechaya & Mísia     22:30

The  Jazz Day:
 UMO Jazz Orchestra & Verneri Pohjola     15:00     Yves Peeters Group     16:25   Nathalie Loriers New Trio     17:35    Elina Duni Quartet     18:45   Bill Frisell’s Big Sur Sextet     20:00    Big Noise with Evan Christopher     21:15 Jon Batiste & The Stay Human Band  22:30

Het Festival blijft uiteraard gratis, de kleintjes worden niet vergeten,  ze kunnen naar Brosella Kids, met workshops, muziek,  straattheater en  circus!

Hopen op goed weer is de boodschap!

Le singer-songwriter Alan O'Day ne verra plus pointer le jour!


Le Billboard résume en deux lignes ce qu'il faut savoir d'Alan O'Day: "Alan O'Day, who crafted popular songs for artists like the Righteous Brothers and Helen Reddy before scoring a No. 1 of his own with the bouncy 1977 hit "Undercover Angel," lost his battle with cancer on Friday, his record label announced. He was 72."
Le Californien  Alan Earle O'Day commence sa carrière musicale at  High School au sein des  Imperials puis il forme les Shoves, son propre groupe de rock.
C'est avec "The Renés" , jouant un mix de rock, de Mexican ou Latin music, qu'il compose ses propres titres.
Au début des années 60 il est engagé par un film producer et devient sound mixer.
Avec un ami, il monte The Archers et joue dans des clubs locaux.
Nouvel épisode, Alan & Bob & Denny qui est invité à accompagner la chanteuse Virginia O'Brien dans le Ed Sullivan Show.
1971, on le retrouve chez Warner, un premier succès, 'The Drum' pour Bobby Sherman.
C'est parti, la carrière est sur les rails, 'Angie Baby' pour Helen Reddy, 'Rock And Roll Heaven' pour les Righteous Brothers, un hit pour Cher... et un 1977, Alan derrière le micro pour son 'Undercover Angel', it sold a couple of million copies!
Un second titre dans les charts, 'Started Out Dancing, Ended Up Making Love', n° 73, après il faudra attendre "Your Eyes", co-écrit avec Tatsurō Yamashita, qui squattera les listes japonaises.
Ils entament une fructueuse collaboration.

Alan O'Day aura sorti cinq albums sous son nom, collectionné quelques awards avant de s'éteindre le 17 mai 2013, victime d'un cancer!

dimanche 19 mai 2013

Ian McCulloch- Het Depot- Leuven, le 18 mai 2013

Début 2012, les Echo & the Bunnymen tournent sur le continent pour interpréter 'Crocodiles' et 'Heaven Up Here' dans leur intégralité.
Un mec constate sur le site de l'AB...Bon concert, intense, même si Ian était encore bourré et qu'il parlait un peu trop entre et pendant les morceaux. Mais ça valait le coup!..
Mai 2013, Ian McCulloch est loin d'être beurré, il carbure au lait et au miel, il est d'excellente humeur malgré un mauvais refroidissement et un Depot en mode assis, rideau noir cachant le manque de public, il sort un double album, 'Holy Ghosts', a live recording of the Union Chapel gig he did with an orchestra and the second, a solo album et donnera un concert en tous points remarquable: intime, humain, généreux et noble!
La veille il était au Vooruit ( Gent), pas beaucoup plus de monde, paraît-il!
Pas d'avant-programme et très longue attente, le premier mouvement sur la scène vers 20:50', mais c'est à 21:15' que Ian McCulloch, mise et lunettes noires, armé d'une acoustique,prend place sur un des deux sièges trônant au milieu du podium, à ses côtés, le fidèle et phénoménal guitariste Gordy Goudie qui a rejoint, en tant que touring member, les Bunnymen en 2004, cet ex-Primevals a également collaboré avec les Simple Minds sur plusieurs albums.
Le duo ouvre avec 'Candleland', titletrack du premier solo LP du sombre Ian le bougon, que les journalistes ont baptisé  "Mac the Mouth", due to a penchant for witty, blunt criticism of artists he deemed inferior, pas de commentaires incendiaires ce soir, si ce n'est à l'égard de feu Margaret Thatcher.
Le Mac fera dans la sobriété, presque l'humilité.
Après cette bal(l)ade à la lueur des chandelles , un premier Echo dénudé, le formidable 'Rescue', le Depot garde le silence pour écouter religieusement l'homme à la voix rauque.
Annick H ne peut cacher une gouttelette  s'étant échappée d'une glande lacrymale touchée par le chorus...this is the blues I'm singing...
Some milk for my sore throat, puis 'Villiers Terrace' et ' Stars Are Stars' , deux monstres sacrés enregistrés sur  'Crocodiles'.
Gordy est tout bonnement impressionnant!
Plus récent, 'Pro Patria Mori' , released in limited quantities last year, il doit recommencer, sa voix l'abandonne, ça n'a pas le don de l'énerver, ni Gordy d'ailleurs, un exemple de stoïcisme qui manie la vibrato handle à nous faire pleurer.
Miracle, JP n'a pas mis les voiles après trois morceaux, il restera jusqu'au bout, les objectifs gisant à ses pieds.
Le single de 1999, 'Rust',  touchante romantic folk ballad.
Je ne sais pas si vous avez entendu la nouvelle, Margaret Thatcher est décédée, 'The disease' was written for her, Ian sec et une guitare surf en contrepoint.
Send me dead flowers...chantait un autre!
C'est chez vous, à Bruxelles et aux Pays-Bas qu'on a joué 'Zimbo' pour les premières fois, il nous rappelle les liens qui l'attachent à la Belgique.
Annick ( Factory Benelux/ Les Disques du Crépuscule)  peut en témoigner, elle qui les fit venir au Plan K au début des eighties.
L'affable 'The Fountain'( 2009), qu'il doit reprendre par deux fois, précède le nerveux 'Bedbugs and Ballyhoo'.
Tout le monde à bord?
'Seven Seas',... kissing the tortoise shell... sur fond surf.
On était à Bruxelles, en trois semaines we didn't see the daylight, se souvient Ian en présentant 'Bring on the dancing horses'.
Dans ta petite automobile, tu l'as chanté de Louvain à Bruxelles!
' Nothing lasts forever' dans lequel il insère 'Walk on the wild site' déchaîne l'enthousiasme, pas encore remis de l'émotion, on a droit au classique des classiques: 'Killing Moon'.
Public debout!

Bis
Les requests fusent, David Bowie est cité, quelques fragments de 'Space Oddity', notamment, avant la grosse claque, 'I'm waiting for the man' du Velvet.
Méchante version, pas veloutée mais rugueuse à souhait.
Un second bis, the most painful song for my fingers, c'est pourquoi je la joue en fin  de set, 'Lips like sugar', point d'orgue d'un concert immense.

Louvain n'a pas l'intention de délaisser le navire, Ian a déjà balancé ses picks dans la foule, qui pendant près de 10' continue à applaudir et... ils reviennent, après plusieurs hésitations, ce sera 'The Cutter', tranchant à mort!
Que des sourires béats, tu ne quitteras pas le Depot immédiatement, Annick t'invite à l'accompagner backstage pour saluer des musiciens heureux.
Elle rentrera chez elle munie d'un magnifique bouquet offert par un Ian McCulloch radieux!





La Pologne rock affligée, elle perd Marek Jackowski, membre fondateur du groupe Maanam.

"Marek Jackowski nie żyje. Założyciel i lider grupy Maanam miał 66 lat", titre la Gazetta.pl.
Google est formidable:... Marek Jackowski est mort. Fondateur et leader du groupe était de 66 ans Maanam... il suffit de retraduire en français d'avant internet!
Maanam voit le jour en 1976, Marek Jackowski, Kora and Milo Kurtis,à l'origine un acoustic band, il s'électrifie, sort un premier album en 1980, 'Maanam', vire post-punk et casse la baraque dans la Pologne Solidarność.
18 albums à leur actif, des comparaisons flatteuses: Nina Hagen, Siouxsie and the Banshees ou Blondie.
En 2007, le groupe suspend ses activités, Kora part solo, son ex-mari, Marek Jackowski, forme  The Goodboys avec lesquels il se produisait encore il y a peu.
Il est décédé ce 18 mai.

samedi 18 mai 2013

Cara Luft- Toogenblik- Haren, le 17 mai 2013

Cara twitte: En route to Brussels! Holiday traffic & rain... But all is good. Show tonight at Toogenblik Haren!
Als Luft bezeichnet man das Gasgemisch der Erdatmosphäre...
Sauf que le patronyme se prononce leuft, que Cara, qui boit du thé, nous vient du pays de la feuille d'érable, née à Calgary, établie à Winnipeg.
Que la singer-songwriter, ex - The Wailin' Jennys, à ne pas confondre avec un certain Waylon, a déjà pondu quelques zygotes, le dernier en date 'Darlingford' 2012, et se souvient d'un passage à Toogenblik en 2008.

Deux sets décapants, un humour, euh ...masculin, un jeu de guitare et de banjo étonnants, une voix vibrante et une présence scénique tonique, Cara Luft a impressionné Haren!
Entrée en matière rock'n roll, bras tendus vers l'antique plafond : hello, Brussels...
L'offensif  'There's a train' au  country twang nashvillien ouvre, une chose est évidente Cara n'est pas du genre je murmure à la Vanessa Paradis, ça cogne!
Donc j'habite à Winnipeg, not far from the border, la soeur de maman habite l'' Idaho', elle est plutôt de droite, je suis de l'autre bord, on évite de soulever des sujets politiques, on parle de bouffe, chez elle, je grossis.
Un petit souci, un mur est décoré de photos de membres de la famille, la mienne côtoie celle de G W Bush... , j'en fais des cauchemars.
Hilarant et convaincant.
Daddy and Mummy were professional folksingers, so I learned to play the banjo like my dad did, the clawhammer style, le tendre  'My darling one' a été écrit par maman, y ai ajouté un ou deux couplets... ready for a singalong?
 ' Charged' sérieux incident à la frontière.
Le douanier: où allez-vous?
Je ne fais que passer!
Comment assurez-vous votre existence?
I'm a folksinger.
D'accord, sortez, on fouille tout.
Panique, I had a bunch of bananas dans ma sacoche, pas autorisé ça, passer de la nourriture is forbidden.
Et ce petit sac en plastique sous le siège, on dirait de la marijuana.
It's not mine, I swear, un copain a laissé traîner cette marchandise dans ma Lada.
Les ennuis commencent, you're charged.
Happy-end, le juge a fini par croire à son histoire.
Une solide storyteller!
Le gars indélicat is ' No friend of mine' anymore...
Un petit côté rock qui la classe aussi bien dans le rayon Gillian Welch, Maddy Prior que sur l'étagère  Carole King ou Alanis Morissette.
Kelly Joe Phelps chantant du gospel a été ma source d'inspiration pour 'Down to the river', à chanter en canon.
I know he lived in Belgium, here's his timeless anti-war song  ' Portland town', Derroll Adams.
Poignant!
Two British traditionals to end set one: l'obscur  'The Ploughboy and the Cockney' ( 1688 - chanté par Tim Hart et Maddy Prior)   , j'ai toujours voulu l'enregistrer pour le mot wench et j'aimais l'idée de ce duel de fléchettes, le second ' Black Water Side'  que Jimmy Page a transformé en 'Black Mountain Side' sur le premier Led Zep, est surtout connu dans la version de Bert Jansch de Pentangle.

Set 2
Au banjo, un rythme soutenu ' Holding on', suivi de ' Bring 'em all in', Mike Scott, from his first solo-album.
Elle a du goût, Miss Luft!
Le titre fort du set ' Dallaire' pour Roméo Dallaire , sénateur, général canadien envoyé au Rwanda en 1993/1994 ( United Nations peacekeeping force), une mission vouée à l'échec, il a vu l'horreur de près, a écrit le compte-rendu 'Shake Hands with the Devil', devenu un bestseller et un film ( Roger Spottiswoode).
Tout simplement fascinant.
Myriam is my bosom buddy, je peux toujours compter sur elle, ce titre est pour toutes les Myriam de la terre, 'House on fire', veine Janis Ian, Carly Simon.
Next one is about reconciliation, l'optimiste' Gonna be alright'. 
En dadgad tuning, an Irish traditional, ' He moved through the fair', connu dans la version de  Davy Graham.
Fabuleuse maîtrise technique.
Je reviens de chez Merkel, les Allemands m'ont fait comprendre que 'Only love can save me' était zum mitsingen, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Euh, pas confondre les Belges et les Teutons, bitte!
Ecoutez j'ai au moins un fan fidèle en Germanie, il y a une semaine dans une salle de 400 personnes il y avait sept entrées payantes, dont Horst qui s'était tapé 324 km pour assister au show.... that's love!
 Cara is becoming a much loved and sought-after workshop instructor...: songwriting, harmony singing( pourtant je chante seule) , stagecraft techniques... ainsi on transforme famous rock songs en folk songs.
Essayez de reconnaître ce qui suit..
Guns N' Roses, 'Sweet Child of Mine' version Armée du Salut.
Vite, une dernière, le convulsif  'Come all you sailors'.

Luc  en piste pour proposer un bis!
A capella, à 10 cm de René, the great English songbook: ' The Blacksmith', pur et généreux.
Je m'amuse, vous fûtes brillants, allez une suite  au banjo, les classiques  bluegrass ' Cluck old hen' - 'Shady Grove'.
Yee-haa...










vendredi 17 mai 2013

Guy Swinnen & Bart Buls, 't Candelaershuys, Uccle, le 16 mai 2013

Name: Guy Swinnen!
Age: getting older...
Bands: Universe, The Scabs, Jonesy, Guy Swinnen and the Banned, Spelers en drinkers ...et un nouveau projet pas encore officiellement baptisé, le curé est en congé, il s'appellera The Country Counts ( Guy + David Piedfort, Pieter Doms et Bart Buls)!
Domaine de prédilection de ce nouveau venu:  country, country-rock, Southern rock!

Name : Bart Buls, alias Burt Balls.
Age: moins vieux que l'autre!
Bands: t'as dix stylos?
Quelques noms pour te faire plaisir... The Covers ( avec P P Michiels en Jan Leyers...) - quelques Yankees de passage prolongé au pays du chicon au gratin: Marty Townsend,  Calvin Owens, Medford Slim, Bob Christopher... - “Kid” Safari - Jo Lemaire - Luke Walter Jr. - Admiral Freebee - Wigbert - Roland- Piet van den Heuvel Band - Vive La Fête - Guy Swinnen Band - de Laatste Show Band... et son projet Bulsjivism!

Lieu: 't Candelaershuys, Uccle.
Merci qui?
Merci, Bart, euh, Anderlecht a gagné...

Un voyage de près de deux heures avec une étape pour faire le plein!
Bart: vocals, guitares et basse - Guy: vocals, guitares, harmonica et speakerine de service, Annelies Van Herck est à Ibiza!

' Maybe'... I saw you standing at the doorway in your jeans black and tight... une jolie fleur murale, dixit El Guido.
A laidback rocksong caractéristique du répertoire Swinnen, une pointe de Neil Young, deux pincées de Dylan, une couche de Tom Petty et la voix nasale du Diestois.
1985, The Scabs, ' Stay', Lara frétille sur sa petite chaise, Bart rit!
Bart Buls ou Bart Candelaershuys?
Bart, l'arrière-petit-fils du bourgmestre de Bruxelles!
Sur 'Burn the bridges', un effort solo, le nostalgique  ' Can't get nothing done', vantant le farniente, mais c'est pas de ma faute, it's all because of you!
 Popularized  by Johnny Cash, composé par Kris Kristofferson ' Sunday morning coming down'.
Ce coup-ci c'est Steven qui s'ébroue sur son siège, un émotif.
Avec le groupe, on loue un studio dans les Ardennes, histoire de répéter, d'échanger des idées, de composer de nouveaux titres, après 3 jours: rien, nikske, nada, le néant.
Sorry, les copains, dois rentrer à Bruxelles pour un boulot promotionnel, avise Marcus ( le drummer).
Lâcheur, smeerlap, fils de ta mère... on boit un coup?
Un flacon de Chivas plus tard, 'I'll lose you' naissait, un bel enfant au teint americana prononcé.
' Do it right' écrit en pensant à Coney Island Baby de Lou Reed.
Townes Van Zandt, ' Pancho & Lefty', Bart as Pancho et Guy le gaucher, une pure merveille!
Il était un bistro à Diest peuplé de clients folkloriques, tous les personnages du feuilleton bluesy ' Barkeep ' (The Scabs) vivent toujours, quelques rides, misschien, sinon Jenny va bien, bien sûr life ain't no fairy tale donc gimme another ale...
Une note philosophique ' One eye for the soul' et un dernier Scabs avant la pause Jupiler ' Four aces', chaussez vos cowboy boots, tous au saloon, use the spittoon...
Indémodable ce titre!


Set 2
J'oublie à chaque coup l'auteur de ' Mr Bojangles', l'ai connu en mode Nitty Gritty Dirt Band.
Toi, c'est David Bromberg, mais Jerry Jeff Walker a accouché de ce joyau en 1968.
Sur 'Live in Brussels', 'These few lines', cachet Swinnen certifié authentique.
Neil Diamond, mais sa facture est too cheesy, voici a darker way to play ' Solitary Man'.
Bart, à toi, menneke, un ' Romeo & Juliet' au goût Shakespeare!
La machine Scabs revient, ' Don't you know', Lara chante.
Toi aussi tu connais  Tereza Ana Kesovija?
' The outdoor type', les  Lemonheads , l'histoire du pantouflard se décrivant comme cascadeur pour emballer une gamine.
A l'origine ' Better than ever' était un blues, on vous le confectionne ainsi.
La potion Scabs, ' Medicine man', mieux que l'aspirine, et, sur la lancée, le hit suivant 'Nothing on my radio'.
Ambiance in 't kot!
Elle monte d'un cran avec' Time' et ce jukebox te refile quatre titres pour une thune, ' Hard Times'.
Rideau!

One for the road?
Avant de se faire le liquorstore, on psalmodie  une prière vespérale, Seigneur, si tu m'entends là-haut, I need someone by my side, s v p, not the cheating type, j'allume deux cierges dans la Onze-Lieve-Vrouwekerk et je te chante ' Shine a light'.
Dieu était au chômage technique, résultat: ' Robbin' the liquorstore' !

Elle demanda, c'était comment?
C'était Swinnen!