vendredi 31 juillet 2015

M-IDZOMER 2015 - Dag 1 - M-Museum - Leuven le 30 juillet 2015

Leuven/Louvain en été, une ville morte désertée par les students?
Rien n'est moins vrai, in Leuven valt er in de zomer elke dag iets te beleven et du point de vue musical ce n'est pas triste, sans mentionner les cafés continuant à programmer en juillet et août, pointons Het Groot Verlof qui les 17, 24, 31 juillet affiche de grands noms ( UB 40, Bart Peeters, Paul Michiels ...), Piknik musik,  le Zomer van St-Pieter pour les amateurs de classique, le Marktrock sur 2 jours ( avec Soulsister) et le M-idzomer ( édition 6) organisé par Het Depot et  le musée M.
La soirée inaugurale, outre  les expos, performances diverses, de la danse, des films et un fond musical consacré à Billie Holiday dans le M Café ( concocté par Kurt de l'AB), annonçait quatre noms: Kris Dane, Douglas Firs, Reymer et  Daan.

18:15 ': la présentatrice, pince-sans-rire, bienvenue dans le jardin du M-Museum in deze zonovergoten dag , on vient d'essuyer une averse perverse, on commence avec Kris Dane, met band, ce soir!
Depuis la sortie de 'Rose of Jericho', Kris Dane n'arrête pas de tourner, assurant des avant-programmes prestigieux ou animant,  armé d'une acoustique, un public restreint lors d'un concert en appartement.
Ce soir, le singer-songwriter ténébreux est entouré d'une belle équipe: from Austria, Klara Finder (voix) - Anthony Marcon à la basse ( vu il y a des lustres avec Julie Larousse) - Wilfried Manzanza aux drums et un duo de cordes souverain: Jean-François Assy (violoncelle, guitare), Nicolas Stevens (violon, clavier).
Le downtempo  'True Desire' ouvre, les arrangements sont soignés, la teinte grise domine, le ton est au vague à l'âme... you're choosing another man
So handsome and so tall
I know that I'm your true desire
I can hear your midnight prayer...
Bienvenue dans l'univers de Kris Dane qui te rappelle celui de Gordon Lightfoot ou de Jim Croce.
Le velouté 'Bound to please' nage dans les mêmes eaux, en background la seconde voix pure de la blonde Klara émeut.
Dane enchaîne sur un titre plus ancien, ' Talking angels', l'enrobage jazzy  rapproche les anges bavards de certains James Taylor séduisants, les cordes soulignant l'impression de mélancolie latente.
Leuven, vous me semblez à des lieues, kom dichterbij, une dizaine d'auditeurs obtempèrent, le band a amorcé la confession 'I believe' suivie par la lovesong 'Golden rain'.
Un sifflement serein illumine la mélodie, ce qui nous chagrine c'est la pluie, golden ou pas... Kris on a eu notre compte, fieu!
Assy à la guitare, Nicolas aux claviers, voici le gospel ' Freebird' qui précède le fabuleux et biblique 'Rose of Jericho'.
Lee Clayton,  Loudon Wainwright III, Bruce Cockburn.... Kris Dane est de la même veine.
Le rythmé ' Run dry river', ' Sweet on you' et ses relents voodoo, 'Here to grace' chanté d'une voix chevrotante se succèdent.
Un petit numéro de cabot, un sourire à une nana pas mal fichue, présentation de la troupe et une dernière perle, la valse 'Saturday night'.
Kris Dane, l'éternel espoir risque bien de devenir un incontournable de la scène nationale.

Douglas Firs
Tu as fait la connaissance de Douglas Firs, alias  Gertjan Van Hellemont, en 2008 lors d'un Stroppenconcert, depuis le groupe a fait du chemin, une piste qui mène vers de hauts sommets.
Janvier 2015, sortie du second album, 'The long answer is no'.
Da Music... Douglas Firs levert met ‘The Long Answer Is No’ een dijk van een plaat af met veel oog voor muzikaliteit en samenzang.!
Les amateurs de Neil Young, Ryan Adams, Wilco, Jason Isbell seront ravis à l'écoute de cette pépite.
Flanqué de   Sem Van Hellemont, son frangin, aux claviers et de  Simon Casier ( basse) et  Christophe Claeys ( drums), Gertjan débute par 'All the same difference'.
Un piano romanesque sur lequel se greffe une voix plaintive, c'est parti pour une première ballade sombre.
Sa guitare agitée introduit 'Summer's leaving', dès que le chant s'élève on retombe dans un mode nostalgique, l'été se meurt and the one who was wearing green s'est tirée, oh désespoir, oh amertume,
bonjour tristesse
 ...L’ombre d’un vieux poète erre dans la gouttière
Avec la triste voix d’un fantôme frileux...

Virage American rock avec 'Isn't it weird' sur le premier CD, suivi par le titletrack de cet album, la formidable ballade ' Shimmer and glow'.
 'The long answer is no' présente de jolies teintes funky, pas du funk à la Prince mais un funk dylanien que tu peux entendre dans 'Maggie's farm'.
'Pigs in the sky' sonne Jayhawks, il est suivi par un duo de downtempi  mélancoliques, ' Your only friend' et ' Through watery eyes'. 
Le premier single 'Caroline' voit Sem, de oudere broer,  sortir un harmonica d'une poche.
Comment elle est, Caroline?
Le genre dont un collégien  tombe amoureux.
De jolies harmonies vocales ornent la plage suivante mais c'est l'explosif 'Can you tell her I say Hi' qui déclenchera l'enthousiasme dans le jardin.
Tout à son jeu Gertjan refile un coup de guitare à son micro qui prend une mauvaise direction, de toute façon c'est à vous de chanter, du nez il pousse l'instrument vers le public qui reprend le refrain en chorus.
Le nouveau single 'Don't buy the house' met un terme à cette brillante prestation.

Au pas de course vers le forum où doit se produire Reymer.
La capacité de l'auditoire est réduite, pas  moyen de se faufiler pour prendre position frontstage, tu assisteras au concert dans un coin, ce qui ne  te permet pas de voir tous les intervenants.
Si Tine Reymer est surtout connue in Vlaanderen  en tant qu'actrice, sa carrière de musicienne n'est pas négligeable pour autant : Flowers for Breakfast, Billie King, les Country Ladies et Et Tattoo del Tigre font partie des meilleurs bands du Nord du pays.
Début 2015, sous son nom, Reymer, elle sort un premier album solo: 'Thrill my Soul', depuis elle défend l'objet en public.
Sur scène, à la guitare, Tom Pintens, qu'elle retrouve donc après l'épisode Flowers for Breakfast - Pieter Van Buyten , basse ou contrebasse - Aarich Jespers  aux drums et deux jolies choristes ( pas Nathalie Delcroix, because verlof, ni Riet Jackobond).
Tine prend place derrière les claviers pour entamer 'Harm's way'.
Belle voix, claire, classique,  a piano ballad dans le moule Janis Ian.
La chanson donnant son titre à l'album, le sombre 'Thrill my soul' est du genre à te refiler des frissons dans le dos.
Elle abandonne les touches, agrippe le micro et attaque 'Under my house' à l'accompagnement minimaliste.
Quoi?
Ce qu'elle fout sous son logis, les femmes sont quelques fois extravagantes, fieu!
Une guitare  surf, fingersnaps, un petit côté Vaya Con Dios, voici 'Daddy Dolittle' , un hit en puissance et la suivante 'Bittersweet', met handgeklap,  est du même acabit.
Euh, Tine t'as un rendez-vous?
 I'll meet the devil tonight, gonna meet with the devil tonight..
'In dreams'?
Oui c'est le titre de la suivante pour laquelle la madame au chignon a repris place derrière le piano.
'The Hill', sur l'album, la seconde voix est assurée par Ruben Block, il est à la messe, Pieter le remplace, on continue avec un gospel, 'Hammer and nails'  avant de ressusciter un titre de Billie King, le rock 'Those boots'.
Dans le style Delcroix/Eriksson, la berceuse country 'It's been a while' attendrit les âmes les plus sèches et termine ce concert intimiste.

Merde, il est 21:35', Daan a déjà entamé son périple et fait le plein, depuis la buvette jusqu'à la scène, Leuven se dresse en rangs serrés.
Pour les clichés, ça risque de vasouiller.
T'entends encore les dernières notes d' 'Addicted', Isolde Lasoen est quasi invisible à tes yeux, Jean-François Assy, encore lui, a pris place au milieu de la scène et le dandy termine ce fameux single de 2004.
'Ashtray' façon crooner amuse, Isolde, enfin tu la vois derrière l'immense xylophone, séduit, Jean-François habille la mélodie de ses cordes magiques.
La soirée sera belle malgré une fâcheuse averse.
'Appetite' - ' Crawling from the wreck' le titre opératique,  composé après avoir garé son Alfa sur le toit  - 'La Crise' un morceau de plus en plus actuel se succèdent.
 Daan la joue sobre ce soir, en n'excluant pas une pointe de causticité il annonce 'Marie-Jeanne', ik heb zin om  een Fransman te verkrachten. Violeur et nécrophage, ça va jaser sur les réseaux sociaux!
Godv., il pleut, mon contrat prévoyait geen regen, allez boire un rhum, Isolde et Jean-F., je joue 'The Player' solo..
Exit la cravate,' Parfaits mensonges' à la Bashung tue, il est suivi par l'instrumental 'Protocol' et ses vocalises alternant le gothique et les  Swingle Singers.
La fable dramatique ' Palaistine' voit le crooner à nouveau pasticher Bashung.
'Exes' et 'Simple'  feront monter l'ambiance d'un cran, Leuven chantonnant A B C one two three à plein poumon tandis qu'un sourire moqueur se lit sur les lèvres du maître de cérémonie.
La friandise sixties ( Cf. Eloïse de Barry Ryan) 'The mess' reçoit un traitement Freddie Mercury puis Daan enfourche son canasson pour le country and western  'Icon'.
Leuven bout, on approche du terme, natuurlijk, le trio nous sert 'Housewife'.
Dank u, Leuven, see you!
Retour après trente secondes, le V montré par Isolde annonce 'Victory',  la fête s'achève par un morceau composé en 1958 par un grand monsieur d'un mètre 58, Charles Aznavour, 'J'en déduis que je t'aime'.

 Daan à l'affiche,  c'est un succès assuré !
Une première soirée réussie au M-IDZOMER 2015!





 




 

  


jeudi 30 juillet 2015

Registre obituaire: Eddie Hardin, Buddy Emmons et Bumblebee Bob Novak!

 Eddie Hardin (19 February 1949 – 22 July 2015).
La presse a fait peu de cas du décès d'Eddie Hardin qui avait remplacé Stevie Winwood au piano au sein du Spencer Davis Group.
Avant 1967, Eddie Hardin avait fait partie de  A Wild Uncertainty et après l'épisode SDG on le retrouve comme membre de Hardin and York qui nous laissent 8 ou 9 albums.
Il a également fait partie de Axis Point comptant Rob Townsend, Charlie McCracken ou Charlie Whitney dans son line-up.
La disco solo d'Eddie Hardin est forte d'une dizaine de LP's.

 Buddy Emmons  was called "The World's Foremost Steel Guitarist".
C'est aux côtés de  Little Jimmy Dickens qu'il se fait un nom dans la scène country.
Après la dissolution du groupe  Buddy Emmons se lance dans la fabrication de steel guitars sans abandonner la scène, il rejoint les Ernest Tubb's Texas Troubadours puis Ray Price and the Cherokee Cowboys.
Nashville l'utilise comme musicien de studio, il mène la grande vie, se marie quelques fois , émigre vers LA où il reprend un boulot de session musician ( des noms: The Carpenters, Nancy Sinatra, Gram Parsons, John Sebastian,  Ray Charles...).
Il reprend la route avec d'autres formations et tourne un temps avec les Everly Brothers.
En 1981 Buddy est repris dans le Steel Guitar Hall of Fame , il est décédé ce 28 juillet.

 Bumblebee Bob Novak.
Blues guitarist, harp player mais aussi peintre.
 He was born on November 17th, 1931 , and passed away on the morning of Tuesday, July 14th from congestive heart failure.
Durant sa carrière musicale Bob Novak  a côtoyé des pointures telles que Muddy Waters, B B King, Freddie King ou Big Walter.

mercredi 29 juillet 2015

La Fête des Solidarités: la troisième édition se déroulera le week-end du 29 et 30 août 2015 à Namur.

L'an dernier malgré une météo chagrine  près de 30000 personnes s'étaient déplacée à la Citadelle de Namur pour La Fête des Solidarités.
Pour cette troisième édition, Solidaris affirme toujours que La Fête des Solidarités n'est pas uniquement un festival puisque l'affiche propose du théâtre, un Urban Village, des débats, des activités pour les gosses, un tremplin pour les non-professionnels, sans oublier les nombreuses échoppes éparpillées au Village des Associations.

Côté musique, de grands noms au programme et ce malgré l'annulation de Sinead O'Connor qui a décidé de supprimer toutes les dates prévues en été!
Akhenaton et IAM, Cali, Calogero, Michel Fugain, Dalal Abu Amneh, Hindi Zahra,  Gonzo,  Hubert-Félix Thiéfaine, Milow, Rodrigo y Gabriela etc... seront bien présents et l'organisation promet un remplacement pour Sinead O'Connor!

Quelques détails pratiques:
 PASS 2 JOURS
Samedi 29 et Dimanche 30 août
    € 33.00 EUR    
SAMEDI 29 AOÛT
La Fête des Solidarités 2015
    € 23.00 EUR    
DIMANCHE 30 AOÛT
La Fête des Solidarites 2015
    € 23.00 EUR  


All info:
http://www.lafetedessolidarites.be/
https://www.facebook.com/LaFeteDesSolidarites/timeline

mardi 28 juillet 2015

The Italian Dire Straits @ Stroppenconcerten - Halle - le 27 juillet 2015.

Les fameux Stroppenconcerten, organisés les lundis de juillet et août sur la plaine du  Jeugdcentrum Stroppen (Guide Gezellestraat) à Halle, ont repris depuis le 6 juillet.
Pour ce quatrième acte, le groupe accueilli nous vient de Milan: The Italian Dire Straits.
“Italian Dire Straits” il miglior tributo in circolazione dei Dire Straits di Mark Knopfler... bizarre mais la carte de chaque Tribute Band mentionne qu'ils sont les meilleurs!
The Straits, Solid Rock, FaseRem, Money for Nothing, Dire Streets, Dire Fakes, Fire Straits,The Dire Straits Experience, Encore, Dover Straits.... tous meilleurs que Mark Knopfler!

The Italian Dire Straits ne sont pas des inconnus chez Paola, le Spirit of 66 les a déjà accueillis plusieurs foi, hier, ils amusaient Borchtlombeek et la veille ils se produisaient à Roermond ( NL).
Disco?
Un live, Live at Blue Note, le Blue Note milanais, pas celui de Halle!
Line-up:
Alfredo Delmonaco (lead guitar) - Massimiliano Lisa (voice and rhythm guitar) - Marco Casaletta (bass guitar) - Alberto Vai ( caché derrière les drums) et  le petit Alessio Corona (keyboards).
Ils se produisent souvent avec un sax, il a préféré la canicule lombarde au 14° du Pajottenland.

20:05'  ' Solid rock'.
Bien, le son Dire Straits est présent, petit bémol l'accent de  Massimiliano, mais faut pas faire la fine bouche.
Tu dis, Koen, aah, ja, Mark Knopfler était lead guitarist et Massimiliano Lisa est guitariste rythmique.
Par contre, menneke, Mark est quasi chauve et le Milanais s'il n'a pas besoin d'un bandeau pour retenir sa chevelure, en a du moins une, et Dorien, la conjugale de Lodewijk que tu aperçois à la buvette en compagnie de l'équipe de balle-pelote de Buizingen, le trouve fort séduisant.
Premier gros tube de la soirée, 'Walk of life', il voit le mafketel du village prendre possession de la piste de danse pour entamer un numéro burlesque qui prendra fin vers 22:45'.
Les Transalpins ont l'air en roue libre, ils gèlent la balle et jouent le résultat, comme du temps de Helenio Herrera à l'Inter de Milan, un catenaccio efficace mais pas tellement emballant.
 'Expresso love' 's alright I don't want no sugar in it...ma, cameriere, mi porti un po' d'acqua, per favore!
Alfredo ramasse a glittering resonator guitar, en route vers Vérone pour saluer 'Romeo and Juliet'.
En faisant abstraction de l'anglais exotique du chanteur, tu dois reconnaître que le rendu est louable, il suffit de voir la foule compacte attablée non loin du podium.
Une sérieuse  décharge d'adrénaline touche les concertistes  lors de l'exécution de 'Tunnel of love'.
La lead guitar abat un boulot impeccable, tout en sobriété et avec un certain détachement, c'est, et de loin, le mec  qui tire le mieux son épingle du jeu.
Diz nekste songue is cold ' The bug'.
Quoi, Wesley?
Non, personne ne se fout de ta gueule!
The bug swingue, Halle applaudit pour ensuite twister à côté de la piscine ( recouverte d'une bâche), d'ailleurs Angèle a troqué son bonnet de bain contre un bonnet en laine et une écharpe.
Let's put it down a little bit, ils nous assènent l'épique 'Brothers in arms' de manière irréprochable.
Zank iou holé, une dernière avant le chocolat chaud, le crowdpleaser 'Money for nothing'.
On solde, chicks for free, o k, elles ne sont pas toutes de première fraîcheur!

Pause Jupiler avant un second set qui sera plus passionnant que le jeu déployé lors de la première mi-temps.
A la fin du gig, le public réservera une ovation aux pauvres ritals dans la dèche.
' Heavy fuel', merci Charles Michel, la hausse des accises sur le diesel, c'est génial!
Euh, gaffe à la mayonnaise...
 'Where Do You Think You're Going'?
Me chercher, une chope!
Au comptoir, sont tous d'accord, un très grand guitariste, il le prouvera une fois de plus avec une des pièces maîtresses de Dire Straits, 'Private Investigations', suivi en laidback par 'Lady Writer'.
Un brin de mélancolie avec 'So far away' qui précède le single de 1980, 'Skateaway'.
C'était qui la rollergirl?
 Jayzik Azikiwe, décédée en 2008.
Place au highlight de la soirée, la longue plage baignant dans un halo mystérieux, 'Telegraph road'.
Là, ils ont fait fort, t'étais pas le seul à frémir.
Jeanine et Henriette l'attendaient depuis plus d'une heure, le voici, l'hymne du groupe,  'Sultans of Swing'.
Foule sur le plancher face à la scène, en évidence, une exhibitionniste, pas trop mal roulée, qui, après avoir poussé tous les paroissiens, espère attirer l'oeil du chanteur.
Pourquoi tu ris, Michel?
T'as vu son bide!
Présentation de la squadra et la ultima canzone, au dobro, 'Portobello Belle'.

L'annonceur: Halle, willen jullie meer ?
'On every street' clôture la soirée!

 











dimanche 26 juillet 2015

Rockelingen - Enghien/Edingen le 25 juillet 2015

Sixième édition du festival  Rockelingen se déroulant à Petit-Enghien/Lettelingen, village qui, si il se trouve dans le Hainaut, compte autant de Walen que de flamands.
Les organisateurs ont prévu deux jours de festivités, drie groepen le vendredi et six formations op zaterdag.
Détail non négligeable pour les sans-le-sou, het is gratis.

Samedi 14:00, dans la périphérie bruxelloise il pleut, t'as longtemps hésité avant d'atteler ton âne, cette météo merdique ne se prête pas vraiment aux activités en plein air.
A force de tourner en rond dans ton infâme bicoque, tu te décides à enfourcher la monture achetée sur Ebay à Sancho Panza.
Trop tard pour Bèrelør qui ouvrait le bal, mais à temps pour Horse Antlers, le second groupe prévu au programme.
Sur place, moins de monde que pour assister à un match de foot féminin ( vétéran) en 3è provinciale Hainaut, un sale petit crachin, une belle plaine, un chapiteau dressé dans un camion servant à livrer de la gueuze, une joyeuse équipe de bénévoles aux buvettes et stands junk food et le band qui soundchecke.
Va pour une Stella ou une Bavik, me rappelle plus.

Oei, déjà un retard conséquent ( 30'), il sera 16h lorsque  Horse Antlers s'orne de ses ramures de scène.
En décembre 2011, tu les avais croisés lors de la finale du Kampioenschap van Brussel, depuis le line-up a subi quelques modifications,  Bram Delvaux: Guitars, vocals, keyboard / Chris Fragala: Vocals, guitar/  Koen Petitjean: Bass, vocals / Johan Buyle: Drums et Wouter  Beeckmans: Guitar, vocals, auraient dû se trouver sur le podium mais Chris te signale que l'effectif est incomplet cet après-midi, un des deux ( ex?) delvaux,  Wouter  Beeckmans, a dû déclarer forfait, sa femme étant hospitalisée.
Résultat il a fallu réarranger les compositions pour les interpréter en quartet.
Mise en condition cinématographique se fondant dans la première plage, servie saignante, ' First cut' .
Pas le temps d'applaudir, faut rattraper le temps perdu, merci Marcel, la bande préenregistrée annonce 'Cargosa'.
Un wall of sound imposant , une approche différente de ce que tu avais entendu à l'AB, moins  guitar rock pour laisser une place plus importante au synthé.
Impressionnant, en tout cas.
'Lightenbery' et ' Gywthioc' ( ? het valt niet te lezen Chris)  confirment l'impression, les claviers prenant une teinte proche de la new wave.
Where Devo meets Band of Horses!
' The weight ' est annoncé, tu oublies The Band, ce titre clinique et percutant accroche d'emblée.
Il est suivi de la seule concession au passé, le long instrumental 'In Unison', la bande défile, un gars semble y raconter ses déboires avec sa belle-mère à moins que ce soit une autobiographie en noir et blanc, t'as jamais le temps d'applaudir.
Le set, compact, ramassé, prend fin avec un morceau narratif,  hypnotique et psyché, le titre griffonné sur le flyer du festival peut se lire' The Growning' ou de  'The Crowning'.
Pour plus de renseignements t'envoie un SMS au fabricant des ramures.
Le public a mis le temps avant de comprendre que le concert était terminé, 35 à 40' c'était concis!

Ps- setlist corrigée

The First Cut Is Always The Deepest - A Cat Called Carcosa - Lichtenberg Figure - Cynthia- The Weight- In Unison - The Crowning


Warckon
A voir les sweat-shirts ( Testament, Slayer, Motorhead...) arborés par les gamins, s'étant soudain amenés en nombre face au podium,  on peut s'attendre à un changement de style radical.
Warckon, de Geraardsbergen, s'ébat dans un univers old skool thrash metal qui te renvoie vers Metallica, Anthrax,  Sacred Reich ou Megadeth.
On leur doit deux plaques, la dernière 'High Treason' date de 2014.
Détail appréciable, Warckonest repris dans le database du fameux Graspop.
 Mais  le cou de Wouter Langhendries : Lead and Rhythm Guitars, Vocals - Jonas Bergmans : Rhythm and Lead Guitars - Marijn Lostermans : Bass et Marijn Langhendries : Drums, n'a pas enflé pour autant, ils prennent toujours du plaisir à jouer dans de petits clubs.
Une première tranche, servie bleue, se fond dans le classique de Metallica ' Creeping Death', la faune locale reprend les die, die, die ...en choeur, poings tendus vers les nuages.
L'efficacité est au rendez-vous, les duels de guitare reposent sur une base rythmique soudée, les longues chevelures de Wouter et Jonas dansent aux rythmes des accords et dans la fosse les adeptes du headbanging se donnent à fond.
Tout baigne.
Après cette entrée piquante, des brochettes de mammouth sauce au choix comme plat consistant, ok?
Envoie, serveur!
'The weak' et ' The Madman's lullaby', weak,  tu parles, du béton et des guitares qui tricotent large, du coup le soleil luit, Râ est fan de métal, c'est pas nouveau!
Le boss annonce, la basse amorce, voici le rageur 'My very own Moriarty' suivi par 'Dawn of the Era Gargoylaes' aux vocaux irascibles alternés et aux magnifiques doublés de guitares, techniquement le rendu est superbe et les mecs ont de la gueule. 
' After the noise' et son intro à la Slayer épate, ils enchaînent sur une cover de Megadeth, ' Peace sells' avec la fameuse phrase.. can you put a price on peace... puis propose le titletrack de leur dernière plaque 'High treason'.
Vier pintjes a u b, implore la basse, et vite sinon on arrête!
Cul blanc suivi par le musclé 'Lord of lunacy'  qui en principe doit clore le set.
Les gosses en veulent encore, retour des concitoyens du vrai manneken pis pour une dernière salve propice au moshpit.
Grosse ambiance à la campagne!

19:05, un  bruit de fond , à côté du podium les gars de TrafficjaM devisent et éclusent leur demi à l'aise.
Het is tijd, TJ - Hanz -  Joeri et  Francis rappliquent.
Show Prins Joeri, la vedette du carnaval d'Alost?
Non,  Joeri Vandevoorde, keys, samples and loops, rode T-shirt, uit Oostende, car TrafficjaM est originaire de la région de Tielt, l'accent, tu sais, t'avais vite pigé qu'ils n'étaient pas Borains.
Ce ne sont pas des débutants non plus, naissance en 1999/2000 dit la cartomancienne, deux galettes, la dernière 'Lonely Happy'.
Genre?
Alternative Hardness, d'après leurs propres dires, tu traduis AOR passe-partout.
Eux aussi sont repris dans les archives de Graspop, après le set mollasson donné en terre hennuyère, t'es relativement surpris.
Effets larsen, gimmicks au synthé, de gros riffs, attachez vos ceintures, on démarre:'Once again', du hard FM.
Retour de la pluie, TJ propose 'Say it no more'.
Bof, du gros rock téléphoné et légèrement daté, sur l'étiquette il est mentionné à consommer avant le 15/02/ 2001, même avec une sauce de Devos- Lemmens, c'est pas terrible.
'Webways', poussif, résume Xavier, on n'ira pas jusque là, mais on n'est pas emballé!
Devinette: keski rend sourd?
C'était pas un choix multiple, t'avais aucune idée à proposer, donc ils ont continué met  'Popsong 2' et franchement tu préférais Blur.
Un signe qui ne trompe pas, la jeunesse s'est tirée, la buvette fait le plein, une file de 46 affamés s'allonge face aux hamburgers,  le groupe, lui, poursuit son périple dans l'indifférence.
'Close to you' puis 'A mistery'  , m'en vais rejoindre madame Stella, de loin la purée paraît moins fade.
Tu vides ton godet assis sur une souche tout en contemplant six vaches paissant paisiblement dans le pré voisin.
C'est philosophe, un bovin, ça ne soucie guère du tumulte.
20:10, l'embouteillage a pris fin!

The Reeves
 Christophe Vanheygen, Marianne Stevens, Steven De Herdt, Bart Van de Ven et Stijn Yskout, d'après toi, ça sonne rock'n'roll?
Niet echt!
Et  Johnny Ramone - Dee Dee Ramone - Joey Ramone ou  Tommy Ramone?
Super.
Ok, on sera  Mary Jane Reeve - vocals/ Bartholomew Reeve - lead guitar and backing vocals/ Ice Cold Reeve - bass guitar/  Stevie 'Stardust' Reeve - drums et  Christopher Reeve - rhythm guitar.
Vous allez cartonner, les enfants.
Ce quintette de Mechelen et leur garage/soul/surf/pop rock ont mis tout le monde d'accord, c'était le band à ne pas rater lors de ce Rockelingen!
L'énergique 'Guns' ouvre.
Quel soulagement après la rusticité du groupe précédent, ici ça bouge, c'est frais et tonique, sans oublier le caractère sexy apporté par la blonde Marianne Stevens dont le timbre s'approche de celui d'Anouk, de Debbie Harry ou de feu Mariska Veres.
On dédie 'Down to the count' à Saïd Al-Haddad de FM Brussel.
Incroyable jeu de guitare de  Bartholomew, leur musical mastermind, les autres confectionnent un beat féroce t'invitant à la danse.
Ils enchaînent sur 'He said, she said' ouvrant le EP ' Have Love'. 
Foin des complications et des structures alambiquées, straight to the point est leur devise et ça marche!
Une primeur, annonce la marchande de légumes, voici 'Shooting Star'.
T'as eu beau scruter le ciel pas d' alpha cygnides en vue, du coup ils se mettent à étudier la vitesse du son et reprennent 'Have love, will travel' des Sonics.
A la poubelle le télescope, tu danses!
'Lost or found' se trouve sur leur premier EP, 'On the beat' , il est suivi par 'New day' un slow surf métallique. 
' In and out', une irrésistible rengaine aux effluves sixties, te rappelle 'Never Marry A Railroad Man' de Shocking Blue.
The Reeves décident d'accélérer sérieusement et proposent l'épileptique 'The greatest escapes' avant de surfer sur une vague  californienne avec  ' Darkest days' .
Een covertje, kids?
Avanti pour le craquant 'Crash' des Primitives qui précède une autre primeur, 'Show me the way'.
'Search and destroy' des Stooges déclenche l'hystérie chez les kets et pas seulement chez les boutonneux, un ayatollah beurré jusqu'au trognon se colle frontstage en secouant son gobelet dans les airs, t'es obligé de prendre du recul  pour ne pas être sanctionné avant l'alcootest.
Malheureusement Marianne va casser l'ambiance en annonçant que ' The Outlaw' sera la dernière du set.

The Reeves remballent, tu détales, bye, bye Rockelingen, King Hiss is voor een volgende keer!


Electric)noise(Machine à Bruxelles les Bains ( Let it Beach) - Bruxelles- le 24 juillet 2015

Tandis que tu désaltérais, Electric)noise(Machine  déclare "We'll be on the beach in a few minutes, come dance with us!".
Retour vers le podium de  Let it Beach où trois bougres s'affairent à terminer le soundcheck, à la table, Iacopo Curatolo, monsieur Homeplugged.
Facebook dévoile:  membres: Bass : Vinz/ Electric Vocals : Kid Noise/ Drums : Oli Machine.
Vinz?
Stefan Huber?
Non, un tatoué maniant une flying V-bass utilisée comme une guitare, à ses pieds, 48 effect pedals.
Et les autres?
Le singe Kid Noize?
Faux, nog eens, hij heet  Ioan Kaes, une voix pas possible, la meilleure jamais entendue dans le genre ( dead pop, zeggen ze!), il fait partie de Death Before Disco, une formation hardcore dont John Travolta est le plus grand fan.
Et Oil Machine?
Oli, connard.
 Olivier Rigo, un brave petit gars transformé en ours furieux derrière des snares, toms et autres brols composant un drumkit.
Ce trio a enregistré un 6 titres, ' Pardon', ils sont hébergés chez Black Basset Records.

Ioan te prévient, je te donne pas la setlist,  in feite on va interpréter des tas de nouvelles compos pas encore pourvues d'un nom de baptême.
Godv...
Fuzz, disto, tronçonneuse, hélicoptère au décollage, gimmicks sidéraux, roulement de batterie, une mise en condition noisy avant la déferlante.
Premier nom te traversant la tirelire, The Prodigy!
On te cite les titres avec les réserves d'usage, cf. le message de Kid Noise.
 'Strombo' fait mal, très mal.
T'es comme écrasé, pulvérisé, cloué sur place, ces mecs sont des sauvages.
Le papelard mentionne 'Hearcall' et ça cogne encore plus méchant maintenant qu'ils sont rodés.
Ioan, petit mais agité, impressionne, Oli tabasse son jouet comme s'il venait d'apprendre que sa copine avait fricoté avec le marchand de crème glacée, un rital  qui a refusé de reconnaître les 9 bâtards du quartier, quant à Vinz, qui rigole jamais, il martyrise sa V-bass tout en écrasant toutes les pédales de son 45 fillette.
Derrière-toi, My Diligence, presque au complet, se secoue vilainement, Gary Cooper a beau essayer de calmer les canassons fous, Merle Oberon se sent défaillir.
A happy song qu'il dit!
'This is what it is'.
Happy c'était pour rire, le truc était du style abrasif.
Sur le EP, 'Lights out', dans le noir c'est pire encore, le bébé chiale, crapules!
Une nouvelle joyeuseté, 'Bags of bodies' , t'as failli téléphoner à Roger Daltrey pour qu'il vienne admirer les jongleries de Ioan Kaes, ce gars manie le micro mieux que John Wayne essayant de saisir une vache avec un lasso.
'You wear your heels tight' , one of the eight ways to make high heel shoes comfortable, merci Marie Claire.
Puis vient un titre illustrant le conflit de générations, 'Your father knows'.
Les vieux, c'est des cons!
Oli n'a pas l'intention de traîner en route, il a déjà entamé 'hAnds' ,  de l'electro/noise/punk pervers au chant scandé, la comptine est suivie par 'Volvo'.
Ne ris pas, it's a song about my car, il y a bien un con qui vantait sa Brand New Cadillac.
On termine par une invective pas aimable ...walk away, walk away... illustrant la plage ' Second Paper'.
Personne n'avait l'intention de se tirer, la performance était de premier ordre, on attendait le bis qui n'est jamais venu.
Sorry, les enfants, we've got no more songs, juste des T-shirts, et des CD's.

 Electric)noise(Machine, un band à tenir à l'oeil!












samedi 25 juillet 2015

Finger Lick à Bruxelles les Bains ( Let it Beach) - Bruxelles- le 24 juillet 2015

 Une promesse:
Finger Lick is going to rock your hats off at this summer's hottest gig in town!!
T'avais pas de chapeau, ni de costume de bain.
 Ce soir, pas de bikini, la plage est quasi déserte, l'orage est annoncé, mais sous le chapiteau de Let it Beach, un rassemblement de tout ce que Bruxelles compte comme rockers.

 Finger Lick 
Quatre indigènes ayant décidé, il y a deux ans, de faire un bout de chemin ensemble , des saliveurs de première ayant tous un passé musical: Dave Porzio ( alias Dash)  - voix et guitare et un trio associé à Matthieu Thonon: guitare électrique : Nicolas Othmezouri, basse : Benoît Vrelust et batterie : Alexandre Rodembourg.
Yves 'Raxola' Kengen te signale que Benny Lust/ Benoît Vrelust s'est impliqué dans son projet, certains l'ont vu avec Fred et les Garçons, ajoutons à propos d'Alex Rodembourg qu' on l'a croisé au sein de Glü, il y a peu.
Genre?
Stoner/grunge à fortes senteurs nineties.
Un EP est prévu pour début 2016, mais sont comme Zorro, pas pressés!

Finger Lick a pris connaissance des prévisions météo et débute par 'Storm', une comptine rageuse sentant bon les Queens of the Stone Age.
Tu dis, Grégoire... sont pas mous!
Ouais, pas le style des ouvriers communaux, ils se donnent à fond.
Même scénario pour 'Bad luck', des vocaux agressifs, une basse lourde, un drumming énergique et des riffs opiniâtres.
Style boxeur qui  cherche le KO.
' Evil', tu aimes Soundgarden, Pearl Jam, Alice in Chains, tu vas adorer.
Quoi, madame, ils vous font penser à Iron Butterfly, oui, d'accord, effectivement, ça ne ressemble pas à du Mireille Mathieu.
Benny incite le bon peuple à une participation active avant de venir effrayer une jolie photographe en collant son faciès angélique à deux cm de l'objectif, derrière, ses copains arrosent sévère.
Pour les analphabètes: Finger Lick = doigt léché.
Merci, Dash, on confondra plus avec Sticky Fingers, la langue rouge vif, tu vois!
Voici 'Three Finger Lick', le morceau ayant donné son nom au groupe et puisque vous aimez quand ça pète, on enchaîne sur ' Fire me up', audible sur Soundcloud.
Pas d'accalmie prévue au programme, ' Scream and run', les panzers sont de sortie, rien ne sert de courir, de toute façon, tu vas te faire broyer.
...I remember when you came into my life, j'essayais de relever la tête...et la fin de l'histoire?
Va voir le film 'Bad Karma', la bande son, sournoise, restera collée au fond de ton cortex pendant des jours.
Pas étonnant qu'avec toutes les boutiques exotiques sur le quai on croise des sales bêtes, 'Snake Attack'.
En 1976 déjà, l'ex Spirit/ Jo Jo Gunne, Jay Ferguson nous avait prévenus, 'Snakes on the run', godv. la pharmacie est fermée!
Légèrement plus apaisé 'Imperfect' précède ' Control Freak' dont on nous recommande le clip capable de changer une vie. 
Un petit côté catchy à la Triggefinger devrait permettre à cette plage de jouir de some airplay sur les ondes les moins débiles.
Trois minutes de tendresse, ' Crazy night' avant 'Psycho' à apprécier après une soirée arrosée.
Pour Dutronc ' Cactus' , puis un message publicitaire vantant les qualités du single et deux dernières salves, ' Sludge' et 'Bully' qui voit trois ou quatre groupies, nées sous le signe de taureau, s'ébattre face à la scène.
Soixante minutes de set sans temps mort.

 Ténacité et efficacité riment, ajoute Maurice Carême.
Sur ce, avec Yves Kengen, on va s'en jeter une en évoquant des souvenirs d'anciens combattants!


 



vendredi 24 juillet 2015

Owen Mays et Justin Lowe se sont esquivés!

Owen Mays (November 1, 1982 - July 22, 2015)
 Le singer-songwriter/guitariste du Wisconsin a failli devenir lutteur professionnel mais c'est dans l'univers hillbilly/honky tonk music qu'il fera carrière.
Pendant un temps il tourne avec J.B. Beverley and The Wayward Drifters pour sortir plus tard deux disques,  le EP Red Wine and White Lines  (2009) et l'album Nobody Loves You When You're Down (2012).
Owen était qualifié de hardcore country music traditionalist.
Peu de détails sur le décès!

La disparition du guitariste de After The BurialJustin Lowe, soulève pas mal de questions.
Il avait disparu le 18 juillet et a été retrouvé sans vie  par des randonneurs le 21 juillet.
D'après les autorités de Somerset ( Wisconsin) il serait tombé d'une falaise.
L'état mental du guitariste était fort inquiétant, certains utilisant le terme paranoïaque.
Justin Lowe avait 32 ans.
 

jeudi 23 juillet 2015

Décès, de nouveaux noms: Dieter Moebius, Wayne Carson, Robert Broberg et Doug Rowe

De la liste, Dieter Moebius est probablement le nom le plus familier. Ce pionnier du Krautrock et l' electronic music, né à St-Gallen ( Suisse), a fait partie de Kluster , qu'il a fondé avec Hans-Joachim Roedelius et Conrad Schnitzler (Tangerine Dream).
Le band mixant ambient/krautrock et progressive rock aura enregistré plus de dix albums studio.
Brian Eno ou Holger Czukay ( Can) ont également fait partie du line-up.
Moebius est aussi associé à Harmonia , un supergroupe, puisque, outre Dieter, il comptait dans ses rangs Rodelius et Michael Rother de Neu!.
Brian Eno, une nouvelle fois, a collaboré à ce projet qui laisse trois albums studio.
La discographie solo de Dieter Moebius est impressionnante, son dernier album date de 2014.
The cause of death is unknown. He was 71.

Le monde de la country pleure la disparition du musicien et songwriter  Wayne Carson.
Si sa carrière de musicien est anecdotique, on lui doit par contre pas mal de titres immortels: Always on my mind - The Letter ( Box Tops) - Keep on ( Bruce Channel) - No love at all ( BJ Thomas) etc...
 Wayne Carson passed away on July 20, following a long illness.

Inconnu chez nous, une star immense en Suède, Robert Broberg s'est éteint le 21 juillet.
Sur la page facebook de Roxette:
" Robert was truly fab! One of my favourite Swedish albums ever comes from his heart and mind, "Tjejjer". Still have it on vinyl. Have to put it on now!"
He was  a Swedish singer, guitarist, composer, artist and one of Swedens most famous songwriters known for his gimmicky songwriting skills.... pour citer un biographe.
Des hits à la pelle dont  Alla springer omkring - Sitting Bull -  Om kärleken var statsminister - Ingela - Uppblåsbara Barbara -  Likbil -  Båtlåt -  Öken - Maria-Therese...
Cause du décès?
Parkinson!

 Doug Rowe, lead guitariste et chanteur du country rock band australien The Flying Circus est décédé il y a quelques jours.
Formé en 1968, le groupe, influencé par les Byrds, Dylan ou The Dillards , a aligné plusieurs top ten hits en Australie, pointons 'La La' - 'Run Run Run' ou 'Hayride'.
Le cirque volant a arrêté de tourner en 1975.

mercredi 22 juillet 2015

Bal – Concert « I Love Sixties » - Fête Nationale à Waterloo ( Parc Jules Descampe), le 20 juillet 2015

Pour illustrer le thème "Golden Sixties" , le Comité des Fêtes de Waterloo a invité ' I love Sixties' dont la mission est simple, replonger l'assistance dans les glorieuses années 60, le live juke-box devant distiller une collection de popular songs cataloguées yéyé, vintage rock'n'roll, British invasion /Merseybeat hits et autres garage rock anthems.
21:00, disaient-ils, tu parles, les préparatifs sont interminables, le show démarre avec un retard de plus de 30'.
  Marie Warnant et Karin Clercq ( jolies robes Courrèges revival)  flanquées de Matt Bioul ( claviers, voix) et de deux Balimurphy ( dont Marie a fait partie)  Mathieu Catala ( drums)  et Cédric Van Caillie ( guitare, voix), entament leur numéro avec la scie 'All you need is love' officiellement créditée Lennon/McCartney.
Cédric se colle au chant, les nanas assurant les choeurs.
On passe de l'autre côté de l'océan pour un premier Sonny and Cher, 'I got you babe'.
Tu dis, Francine, Claude François, oui ' Je t'aime trop toi', t'avais quel âge?
Oh, le même âge que Sheila lorsqu'elle a sorti 'C'est ma première surprise-partie'. 
Voir Karin Clerc entamer un twist croquignol valait le déplacement.
Matt Bioul, à qui on doit 'Daystripper', s'attaque à Dutronc, 'J'aime les filles'.
Oui, Françoise, il est incorrigible!
' These boots are made for walking', seconde interprétation de la soirée, plus thrash que la précédente.
Les filles se barrent, le trio envoie 'Pretty Woman' de Roy Orbison.
Tu te souviens, glisse Solange à l'oreille d'un petit chauve ému.
Juliette, 88 printemps, la chantait à Anvers, Karin  propose 'Déshabillez-moi' à Waterloo.
Deux ou trois gamins à l'oeil lubrique se donnent du courage en éclusant des litres de Jupiler.
Sans wall of sound, voici  'Be my baby' des Ronettes , suivi bizarrement de 'Don't think twice' de Bob Dylan, un titre ne tombant pas dans la catégorie pop, un beau duo Marie/Matt, néanmoins.
Un petit Elvis?
Crooning time avec ' Can't help falling in love'.
L'exercice de style amuse mais manque quelque peu d'exubérance, jusqu'ici Waterloo se cantonne à fredonner les titres façon karaoké timide.
Les fans des sixties étaient moins sages.
 'Comment te dire adieu', un des meilleurs titres de celle qui pour l'Angleterre était considérée comme l'archétype de la Parisienne chic et sexy,  Françoise Hardy.
Soudain le groupe décide de pousser sur le champignon pour virer rock, il amorce 'You really got me' des Kinks avant de revenir chez De Gaulle, Marie en Poupée de Cire, Karin en Poupée de Son, France en ex-poupée! 
Au répertoire de Kate and Joe BB, un autre projet de Miss Clercq, voici le fabuleux  ' Alabama song' de Kurt Weill et Bertolt Brecht.
Puis en  mode r'n'b poisseux et sautillant, ' Everybody Needs Somebody To Love' de Solomon Burke mais en version Blues Brothers, sans les cuivres!
De quelle couleur les chaussettes, Eddy ?
Noires!
Yeah,  'Be-Bop-A-Lula' !
Il a encore disparu ce sale cabot, zavez pas vu Mirza?
Non, Nino, désolé!
Waterloo s'ébranle, plus de vingt  twisteurs ont investi la piste de danse, Chubby Checker et son 'Let's twist again' les inspire.
 On vient leur roucouler 'Down town' et 'La Javanaise' repris en choeur par une majorité de concitoyens de Kubla.
Dommage, le lion est mort ce soir, il ne participe pas à la fête qui se poursuit par 'I'm sorry' de Brenda Lee.
Deux ou trois poètes boutonneux, sur le point de ramasser une fameuse pistache, entament un air paillard qui ne plaît pas trop au groupe.
Après une remontrance de la maîtresse d'école, le jukebox envoie un 'Stand by me' apprécié de tous.
C'est Mr  V C qui mettra le feu avec une version incendiaire de 'Street Fighting Man' des Stones.
Les enfants de choeur titubent en arrosant leurs baskets de mousse, l'un d'entre eux, encouragé par ses condisciples, invite une mamie pour un rock trébuchant, Waterloo sourit.
'La Bamba' les stimule davantage, par contre Piaf, ce n'est qu' un moineau.
 ' Je t'ai dans la peau' psalmodie Miss Clercq tandis que les conneries des collégiens, enhardis, s'aggravent.
Nat King Cole, 'Love', beau, puis Etta James, ' At last', sensuel.
On aime!
Euh, mesdames, messieurs, the Butterfly Ball and the Grasshopper's Feast date de 1974, donc 'Love is all' n'a rien à voir avec les sixties.
Faut pas chicaner, hein, mec!
On a longtemps hésité, Claude ou Johnny, on a opté pour CloClo, 'Si j'avais un marteau',  sa chorégraphie Clodettes sans mini-jupes a fait un tabac sur la plaine.
Le moment d'euphorie se prolonge grâce à 'Twist and shout' pendant lequel le plus audacieux des pochards réussit à grimper sur le podium.
L'office approche de son terme, le pape profère ' All you need is love' puis conclut Ite Missa Est.

Un bis obligatoire avant que les paroissiens ne regagnent leur chaumière, les Beach Boys 'Surfin USA'.

  






mardi 21 juillet 2015

Juliette et les Fresh Boys - Superstition pour la Fête Nationale à Waterloo ( Parc Jules Descampe), le 20 juillet 2015

C'est une tradition, Waterloo commémore en musique le serment prêté, le 21 juillet 1831 par Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges, de rester fidèle à la Constitution.
Pendant deux folles journées, le parc Jules Descampe accueille des groupes, des animations pour les petits, une fête foraine, et, tout autour du podium, se dressent moult stands proposant rafraîchissements et petite restauration.
Autre tradition, une météo incertaine incitant le bon peuple à rester chez lui.
Que dit le prospectus?
 17h : Concert de Juliette et les Fresh Boys!
Mais godv., tu te pointes à 16:55 et le trio a déjà entamé son discours.
Qu'en penses-tu, Cambronne?
Merde!
Juliette et les Fresh Boys, tu nous éclaires?
Juliette Van Vyve, une locale, jeune ( 16 ans), blonde, jolie, candidate The Voice, un beau brin de voix.
Les Fresh Boys: sans doute Mathieu Frings à la basse plus une guitare, je tiens le crachoir, tendance zouave.
Donc, ce beau monde avait attaqué  'Oops! ...I did it again' de la Britney, la petite chanteuse se débrouillait fort bien.
'Umbrella' de Rihanna confirme la bonne impression: fraîcheur, voix claire et assurée, les garçons en background assurent sans faille. 
Je dédicace la suivante à ma petite soeur, 'Skinny Genes' de la délicieuse Eliza Doolittle, le farceur se chargeant des sifflements coquins.
Les sentiments de la  jeunesse indigène sont divergents: émerveillement,vénération et une pointe de jalousie, voir une copine transformée en starlette  can suck.
La lecture des tubes pour midinettes se prolonge, 'Hey, soul sister' de Train et son fond reggae pop puis le smash hit 'All About That Bass' de Meghan Trainor.
Intervention du charlot, la chaleur moite est peu propice à l'accordage des instruments, il y ajoute  une ou deux platitudes à faire pâlir Jacques II de Chabannes.
Un phrasé Vanessa Paradis, époque Joe le Taxi, pare le sucré ' Chou Wasabi' (Julien Doré feat. Micky Green), le morceau préféré de Tantine Josiane.
Any Bieber fans?
Trois ou quatre tendrons frétillent, le trio psalmodie 'Baby' de la teen idol.
'She wolf' ( David Guetta) - ' Rude' ( Magic!) et 'Castle in the snow' ( Kadebostany,) un morceau appris ce matin, se succèdent.
Sur la balance, le bassiste hyper concentré, le petit malin de la classe et  le joli minois ne dépassent pas 135 kilo, en terme de durée de vie, le chiffre est largement sous 60, il ne faut donc guère s'étonner du choix du répertoire.
Une nouvelle averse arrose les pommiers qui nous protègent, la douche inspire le bavard, il nous lâche une nouvelle tirade digne du prix Congourd.
Virage French rock avec ' Le vent nous portera' de Noir Désir, puis retour au top 50: 'Don't stop the music' (Rihanna) - 'Radioactive' ( Imagine Dragons) - l'inévitable 'Toxic' de la Spears, puis une grosse explosion dans les baffles tandis que la gentille Juliette profère 'Fuck you' de Lily Allen.
On termine par le dernier morceau ( sic), 'Riptide' de Vance Joy.
 Juliette sourit avant de refiler des bises à toutes les frangines.

La pub...19 h 00 : Concert de « Superstition » : Un soupçon de “soul”, un zeste de “funk”, une larme de slow, Superstition vous fera redécouvrir les plus grands succès des années 60 à aujourd’hui. 

 Ça Balance Pas Mal à Paris, par contre à Waterloo, l'ingé son prend son temps.
Entretemps, Madame t'a rejoint, une petite mousse lui fera du bien!
 Superstition/ Stevie Wonder, il y a un rapport quelconque?
You bet!
Des têtes connues au sein de cette formation, comptant huit éléments: aux vocaux, la fabuleuse  Marcella Di Troia ( Black Mirrors) - drums, Stanislas Dabin ( The aiM) -Francis Sprimont au sax (
Bab's All Stars Sextet) - le jazzzman Michel Paré à la trompette - Sébastien Janssens aux claviers - Remo Di Troia à la guitare -Noémie Jacqmin aux backings ( elle chante merveilleusement te souffle, Clelia, tu le savais, tu l'avais entendue comme vocaliste pour Nuno Resende)  et enfin, Dimitri Evers à la basse.
Ne nous parle plus de bête coverband en lisant le pédigrée de ces squales.
Entrée en matière tonitruante avec 'I wish' de Stevie Wonder.
J'irai voir mes copines après le concert, je reste, c'est super, dit-elle, dix minutes plus tard elle abandonnait le parapluie sur un banc et  dansait.
Etta James is dynamite, Marcella, c'est de la bombe, 'I just wanna make love to you'  c'est de l'incitation au stupre.
Des frissons dans le bas-ventre et c'est pas une gastro, quel band!
C'est inouï , tout le monde joue 'These boots are made for walking' en ce mois de juillet instable.
Who is the first lady of soul?
Sans hésitation, Aretha Franklin,  Waterloo se déhanche sur 'Respect' avant l'interlude ska, 'One step beyond' qui permet aux chanteuses de se désaltérer.
'Rolling in the deep' mentionnait la playlist mais c'est 'Knock on wood' d'Eddie Floyd,  un des meilleurs et plus purulents  r'n'b tune jamais composé, qui succède à Madness.
Un second Aretha, le percutant 'Chain of Fools' précède 'Hit the road, Jack' .
1969, Michael Jackson avait onze ans, les Jackson Five cartonnaient avec 'I want you back'  de Berry Gordy.
Une basse funky introduit le disco infernal 'Blame it on the boogie'.
Tu dis, Clelia?
Sont mous à Waterloo, on est à peine 20 sur la piste, dont 10 gosses.
 Reste ici, pas question d'aller bousculer les petits bourgeois!
Seconde infidélité  à la soul, 'Miserlou' le surf hit  qui tue avant de ressusciter James, 'I feel good'.
Nous, aussi!
Le set ( raccourci, soundcheck pénible) arrive à son terme, Aretha Franklin a droit à un troisième morceau, 'Think'.
Waterloo sort de sa torpeur et exige un bis malgré les hésitations de l'organisation.
'Proud Mary' descendant le Mississippi à toute vapeur, déclenche une vague d'enthousiasme à rendre jaloux les surfeurs s'ébattant du côté de Biarritz.
Une prestation exemplaire.

Pause avant le bal-concert prévu à 21h.

















lundi 20 juillet 2015

Les Lokerse Feesten 2015 c'est pour la fin du mois!

Depuis 1975 Lokeren vibre aux sons du rock, en effet c'est il y a 41 ans que la première édition des Lokerse Feesten eut lieu .
Au menu de l'époque:
Drunk Again, Johnny Dover, Sadi, Toots Thielemans, Jean Fanis, Rudy Frankel, Ferry Devos, Ed Kooyman
Guido Ros Sextet, Mango, Herman De Bruycker, Georges
Parasite, Vuile Mong en zijn Vieze Gasten
Lavendel, Piotto's, Eddie "Lockjaw" Davis, Bruno Castellucci, Horace Parlan, Roger Vanhaverbeke, Walter De Buck

Cette année les festivités se dérouleront sur le Grote Kaai du 31 juillet au 9 août.
Comme d'habitude l'affiche est imposante et éclectique, il y en a pour tous les goûts: du lourd ( très) avec Soulfly ou Rob Zombie, de l'indie avec les Kooks ou Kaiser Chiefs, du boogie avec Status Quo, de la dance avec Leftfield ou Goose, des gloires nationales avec dEUS, La Muerte, Channel Zero, Oscar and the Wolf.. internationales avec Robert Plant, Chic ou Tori Amos et pour la fine bouche on garde Giogio Moroder.

Rendez-vous à Lokeren ce 31 juillet.

Toutes les infos ici:
 http://www.lokersefeesten.be/programma/

Nasty and the Fliptones @ 8 ste Kwerps herleeft - Erps-Kwerps- le 18 juillet 2015

Erps-Kwerps, à voir: de Sint-Petruskerk van Kwerps, het kasteeltje Hof ter Brugge, de oude pastorie van Erps et celui de Kwerps , de Villa Olanda, une bâtisse Belle Epoque , de witloofteelt...
Célébrité: le photographe Jos Verhoogen,   bronzen camera van de Professional Photographer of the Year Award  categorie 'reportage'.
Evénement: le Crisis festival au mois d'août.
Pas que les tenanciers du café De Schuur soient jaloux, non, mais ils tiennent à redonner vie à Kwerps, la paroisse autrefois connue sous le nom de Quarebbe.
Pour la huitième fois, et pendant quatre jours, Kwerps va revivre: une kermesse, une brocante, des animations pour les gosses, des moules, des frites, du steak de cheval, du cava, de la sangria, et des concerts.
Deux bistrots près de l'église: De Schuur et T'Onzent, deux terrasses remplies, le village a répondu à l'appel du comité de fête.
Face à De Schuur, un MAN imposant, un podium a été installé dans la remorque,
Nasty and the Fliptones doit se produire à 18h.

Le sextet, avec une sérieuse provision de Jupiler, s'installe à 18:15 pour entamer son numéro.
Celui qui a mal tourné , Nasty, c'est Kristof, un ex-motard assagi depuis qu'il a dit oui à une madame, il chante.
Les Fliptones:  Nicole Steeno, jolie robe fleurie: blues harp - Peter Otto : leadgitarist - Kristof De Weert : drummer - Jos Gijsemans : rhythm guitar et Alain Van Der Jeucht : bass.
En 2011, zont décidé de faire équipe et de jouer du blues et du rock.
Palmarès: un avant-programme de  Chantel Mc Gregor et des passages dans tous les bluescafés uit Vlaanderen!
Je vide mon godet et on attaque 'Shame, shame, shame'.
Du disco, Shirley et ses copains?
Jimmy Reed, fieu, on t'a dit que c'était du blues!
Du graisseux qui dégouline, porté par l'harmonica de Nicole et la voix nourrie au houblon de Nasty.
Pas des abrutis, les Fliptones.
Je dédie ' Linda Lou' aux 13 Linda attablées face à un mosselen met frietjes avec une Duvel, ça aide pour digérer.
Ils connaissent leur job, même s'il est pratiqué en dilettante.
I like to party, that's why they call me nasty.
Et Thérèse, quand on la baise?
Assez ri, voici ' Rattleshake snake', mêmes les cloches de Saint-Pierre se mettent au rock.
Le trip continue avec un Lester Butler (RIP), 'Automatic' suivi par un slow blues chantant l'amour défendu, 'Just got back from baby's' que tu peux entendre sur le ZZ Top's First Album.
Avec 'The other side of town' c'est le vieux qui est pas content parce que tu viens conter fleurette à sa progéniture.
Il est en verve, Nasty, il propose un titre décrivant la décadence de nos sociétés tout en plaçant quelques propos philosophiques, 'Dark Night' cingle avec  ses guitares métalliques.
Une confession... I was born in the dirt
I never had no home
And the places I've lived
You don't want to know...
Le boogie ( cf Boom Boom)  'I'm the one'   secoue et donne soif.
Avec ' Red dress', on revient au r'n'b remuant tandis qu''American Woman' des Guess Who ravive en toi quelques séquences pas tristes de ta vie de jeune homme.
Le premier set est mis en boîte avec 'Going up the country'.

Tout baigne à Kwerps: températures agréables, villageois heureux de se retrouver autour d'un verre, les gosses sur le manège, les chiens étant couchés près de leur soucoupe, les serveurs/bénévoles sont diligents, bref un retour à une époque bénie (datant d'avant les invasions), malheureusement révolue à Bruxelles....c'est pas à la Foire du Midi que tu retrouveras cet esprit bon enfant!

Set deux.
We're back, douze Jupiler à leurs pieds!
Papa m'a dit, gamin, si tu montes sur une scène  tu dois interpréter du Elvis.
Pa, 'Little sister' is voor jou!
Après le King, voici 'Don't worry, baby'  et 'Walking by myself' en hommage à Gary Moore.
 What is a man without...
A moustache?
James?
...  he wouldn't be nothing Nothing without a woman or a girl..
Pour toutes les femmes, 'Help me'!
Me touche pas, vieux porc, bas les pattes, taré, t'as pigé..'Keep Your Hands To Yourself' ( The Georgia Satellites).
Ils enchaînent sur la scie 'Hoochie Coochie Man' pendant laquelle, en mal d'amour, lead et rhythm se frottent l'un à l'autre.
Tu dis, Stavros?
Pas de  stéréotype, a u b!
On n' a rien dit!
Nasty attribue 'Further on Up the Road' à Clapton mais c'est bien Bobby "Blue" Bland. qui a enregistré la première version de cette pépite.
Pas de blues sans Stevie Ray, voici son 'Texas Flood' avant d'aller voir du côté de Belfast avec 'Bad Penny' d'un autre illustre disparu, Rory Gallagher.
'Oh Well' et 'Roadhouse blues' nous conduisent vers le terminus.

Chouette concert auquel il ne manquait que deux ou trois étincelles.
Un joyeux réclame un bis, on lui propose 'Born to be Wild'.
Herman Hesse a applaudi.

Terug naar Brussel!






dimanche 19 juillet 2015

Ils ont sauté le pas: Patrice Moncell Gathright, John Taylor et Mike Schähfer.

Patrice Moncell est décédée ce lundi 13 juillet à l'âge de 52 ans.
As a classically trained vocalist, Moncell once sang with the New England Vocal Ensemble in its performance of "The Mozart Requiem" and with the Mississippi Symphony Orchestra for its performance of "Beethoven's Mass in C Major." indique Jackson Free Press.
En 1999 elle est invitée au Vatican pour y interpréter des negro spirituals.
Malgré son bagage classique, c'est dans l'univers blues/soul/gospel qu'elle attire l'attention en devenant la chanteuse de The Bluz Boys.
Elle a également assuré  les backing vocals de Cassandra Wilson.
Son album  'Woman Enough' date de 2012.

Le pianiste de jazz, John Taylor ( no relationship with Duran Duran) s'est éteint à Angers le  18 juillet à 72 an, victime d'un malaise cardiaque en plein concert.
Les organisateurs du Saveurs Jazz Festival ont publié le communiqué suivant: 'Carol, l’épouse de John Taylor, nous a fait part du décès de son mari survenu samedi 18 juillet. Sa famille a tenu à nous dire que la musique occupait une place essentielle dans sa vie et que les concerts qui ont lieu pendant le Saveurs Jazz Festival étaient en soi le plus bel hommage que l’on pouvait lui rendre. '
Durant sa longue carrière le natif de Manchester aura croisé la route de  John Surman, Lee Konitz, Gil Evans, Kenny Wheeler ou Norma Winstone..
Sa disco;
     Decipher, avec Chris Laurence et Tony Levin, 1972
    Tango and Company, avec Henning Berg, 1997
    Rosslyn, avec Marc Johnson et Joey Baron, 2003
    Insight Sketch,  2003
    Songs and  Variations, 2004
    Angel of the Presence, 2006
    Whirpool, 2007
    Patience, avec Stéphane Kerecki (double basse)2011
Et tout récemment 'Nouvelle Vague' avec le quartet de Stéphane Kerecki.

 Mike Schähfer faisait partie du duo Nina und Mike, Deutschlands beliebtestes Schlager-Duo der Siebziger!
Sa partenaire Michaela Schähfer est décédée en 2005, Mike ( Lothar Schähfer) a fini par la rejoindre ce 16 juillet.
A leur actif, un nombre incroyable de tubes, souvent des adaptations allemandes de succès internationaux tels 'Lola' des Kinks, 'Was wird sein in sieben Jahren' ( In the year 2525).
Ajoutons y  "Paloma Blanca", "El Paradiso", "Rund um die Welt", "Kinder der Sonne", "Mit dem Südwind um die Welt" und ihrem Klassiker "Fahrende Musikanten"!

samedi 18 juillet 2015

Trainwreck Trio - Rock Classic- Bruxelles - le 17 juillet 2015

 Trainwreck Trio
La tournée européenne des Aussies, qualifiés d' Australian Trash-Sex-Rock-Country oder The Blues Brothers auf Speed par un illuminé, probablement un cousin de Merkel, passe par Bruxelles.
Le Rock Classic, les Soirées Cerises et Curieus Schaarbeek se sont accordés pour faire venir cette bande de dégénérés dans notre capitale, que le monde entier nous envie depuis que Mayeur a eu l'idée lumineuse de l'interdire aux véhicules motorisés.
Pssst, Yvan faudra nous expliquer pourquoi plus de dix tas de ferraille étaient stationnés dans  la rue du Marché au  Charbon, des  livreur de houille, sans doute! 
En parlant de déraillement, il n'y a pas que le clown ayant succédé au rougeaud Thielemans à avoir l'esprit dérangé, on te rappelle les dernières péripéties SNCB, "Suite à un préavis de grève du Syndicat Autonome des Conducteurs de Trains (SACT), le trafic des trains sera légèrement perturbé jusqu’au dernier train ce samedi 18 juillet.".
Vive le transport en commun, réplique Yvan!

Vers 21:45 un quartet mixte gravit les trois marches les conduisant sur le podium.
Trio, mon cul, entends-tu grommeler derrière toi!
Le core du band c'est Billy Ray Simon, perruque, bermuda Canary Bay, guitare, claviers, vocals et la furie, Janis the Wreck ( c'est écrit sur ma culotte), also known as Arna Rox, au chant,  le bassiste/guitariste/chanteur Chad Irwin, alias Chadwa Shuttleworth, les a rejoints dans la matinée et une invitée se charge des drums, une terrible nana embrigadée irgendwo in  Deutschland.
Janis, à la voix cassée,  la nuit a été longue à Köln, le schnaps a coulé à grands flots, se commande une vodka/red bull pour se soigner les amygdales.
C'est qui son toubib?
Doctor House!
Bonswar, Bruxelles, ça va, isn't she sexy our little drummer girl from Germany, ah voilà, Janis, on se lance... 'Bad moon rising' .
Bien crasseux et une voix éraillée à souhait. 
On te mentionne, sans s'y attarder, le look improbable de la  virago, legging zébré, frou- frou, jupette rouge,  cravate dénichée aux Petits Riens et galurin refusé à Ascot.
Billy Ray a déjà embrayé sur  le fameux 'Wagon Wheel', ensuite  il assure les vocaux sur ' Mercury Blues' qu'il attribue au chanteur country Alan Jackson.
Question: an original or Nancy?
Le zinc préfère Sinatra, la dingue vient promener ses boots dans la foule tout en draguant trois ou quatre péquenots.
 On s'emmerde pas ce soir au Rock Classic!
Voici leur compo, ' Do you wanna', le titletrack de leur EP, en mode downtempo collant.
L'allumeuse en profite pour s'asseoir sur les genoux d'un quidam sirotant un demi au comptoir.
Virage rock avec Bill Haley ' Rock around the clock', la basse a pris le relais vocal.
Billy Ray fait admirer ses guibolles velues en allant pianoter 'C'est la vie'  suivi par un 'Twist and shout' vicelard.
La voix rocailleuse fait merveille.
Si il fallait comparer ces malades à un combo existant on pourrait, à la rigueur, avancer Nashville Pussy, même dégaine, même ode au raffinement.
Exit les godasses, savates et soquettes, t'es gentil Chad, je change de place, suis sensible des narines!
On attaque 'Get a job' des Offspring à la cosaque, avant de balancer une seconde oeuvre personnelle, 'Tell your story over'.
Fait soif, ' Proud Mary' façon Tina Turner achève le premier set.
Unanimité parmi les clients: méchant cocktail!

Coup de sifflet du chef de gare.
La locomotive ahane,  la loutre reste parmi les clients pour clamer hey hey hey.....'Treat her right' des Commitments.
I feel like singing an original qu'il dit, sur tempo galopant, 'Rock star' suivi par l'explosif 'TNT' d'AC/DC, du coup 50 candidats au titre d' air guitar hero Brussels entrent en lice...oi, oi, oi, oi....
C'est couchée sur le comptoir que  Janis the Wreck accompagne Billy Ray au chant pendant 'Blister in the sun' des Violent Femmes.
' Jailhouse rock' décoiffe même les chauves, les tabourets tremblent et ce n'est pas 'Wild Thing' qui va ramener un semblant de calme.
Jerry Lee?
Ok!
'Great balls of fire'.
Fred, fieu, nous sommes déshydratés: quatre chopes pour touristes, et vite!
Janis sings Janis,'Mercedes Benz'.
Oh Lord, buy me a night in Belgium.
Trop cher, poupée, essaye Karachi!
Moins connu dans nos contrées, pas moins efficace, 'Achy Breaky Heart' de Billy Ray Cyrus.
 'Blue suede shoes'  excite quelques petites nanas légèrement embrumées, le classique est suivi par une pièce de leur collection ( 10€ the CD) avant de constater 'Your sex is on fire' ( Kings of Leon).
Comment y remédier?
Un medley, (You Gotta) 'Fight For Your Right' (To Party) suivi par 'Foxy Lady' de Jimi Hendrix, une autre madame difficile à satisfaire.
Dix minutes de pause.

Minuit dix, troisième mi-temps.
Refile-moi ta guitare, Billy Ray.
Et il se débrouille vachement bien, Chad.
'Betty Davis eyes' va comme un gant à la chatte brûlante sur un zinc glacé, elle a une nouvelle fois transformé le rade en litière pour ensuite  bondir et hurler 'Hound dog'.
Un troisième titre voit Chad aligner de solides riffs country, quand , soudain the Wreck est prise d'une inspiration, shall we play some Blondie?
Plus tard, mon chou, tu trouves pas que mon look est proche de celui de Mick Jagger, let's play 'Miss You' et on y introduit du Kylie Minogue, pour les compatriotes.
'Can't get you out of my head' sonnera plus Aerosmith que Kylie.
Batterie et basse doivent s'accrocher, le guitariste s'égare, dans ses élucubrations,  un voisin a reconnu 'Eye of the tiger', il décide de reprendre 'Miss You' pour conclure: that was a hell of a journey.
Requests!
AC/DC, un gars s'invite sur scène pour psalmodier, valablement, 'Highway to hell'.
Et Blondie?
 Ça vient, 'One way or another'.
Quoi, 'Whiskey in the jar'?
L'année prochaine.
INXs, OK!
Men at Work, 'Down Under', ses moules etc, OK!
Le gig vire karaoké, ce party band peut tout vous jouer!
Un moins simplet propose Pat Benatar.
C'était sympa de réentendre  'Hit me with your best shot'.
Du coup les demandes les plus absurdes fusent, Dire Straits, The Police défilent avant de reprendre le fil de leur concert et de balancer une version nerveuse de 'I'm a believer' pour finir avec l'immortel 'Do you love me' des Contours.
Someone buy me a vodka, implore Janis quasi aphone.

On revient dans dix minutes, annoncent les infatigables.
Coup d'oeil au tick tack, 01:40', sans moi, les kangourous!






jeudi 16 juillet 2015

Eric Wrixon died on 13 July 2015 in Italy at the age of 68

Le keyboard player irlandais, Eric Wrixon,  décédé ce 13 juillet, était membre original du légendaire Them monté par Van Morrison.
Déjà à l'époque Van the Man n'était pas réputé pour avoir un caractère facile, le Them originel n'a pas fait long feu.
 Eric Wrixon fera partie de Them - The Belfast Blues Band formé dans les early nineties et qui tournait encore jusqu'à son décès.
L'organiste est également cité comme membre chez Thin Lizzy avec lequel il n'est resté que quelques mois.
The Never Never Band, The People, The Wheels ou The Trixons sont d''autres bands avec lesquels Eric avait coopéré.

mercredi 15 juillet 2015

Kath Biss & the Boom Boom Rockets @ The O Bar at the Thon Hotel Rogier- Bruxelles- le 14 juillet 2015

Second concert de la soirée au Thon, encore moins de monde!

Avec Kath Biss et ses Boom Boom Rockets, Gert Surfing Airlines Geluykens a, à nouveau, eu le nez fin, ces Canadiens ( Montréal) pas trop connus hors de la cité fondée par Paul de Chomedey de Maisonneuve, ont époustouflé le lounge bar bruxellois de leur classe.
Avant de tenter de narrer leurs exploits, on te signale qu'ils sont encore dans nos contrées pour un petit temps, ils iront dérider les badauds aux Gentse Feesten, passeront à Oudenburg et Ottenburg, si tu aimes le rockabilly, le swing, le vintage rock'n'roll, les rouquines provocantes à la voix d'enfer et les Gretsch guitars, choisis une des dernières dates de leur European tour.
Kath Biss, tu peux pas la rater, grande, fine, tatouée du petit orteil jusqu'à la nuque, chevelure d'un rouge agressif, idem pour les lèvres, lunettes yeux de chat et sourire à damner un curé inverti, ce mannequin ( Height: 5' 7" - Weight: 118 lbs - Bust: 34" - Waist: 25" - Hips: 37" ) en jette et si de plus on ajoute que son ramage surpasse son plumage, tu comprendras facilement que Lee s'est senti atteint par une flèche tirée par Cupidon.
Les Boom Boom Rockets: Léandre, des parents lettrés, Jolly-Pelletier à la guitare - Mark Peetsma à la upright bass et un petit nouveau, Carl St Louis, aux drums ( un kit riquiqui).
La sortie du premier album du groupe est prévue pour l'automne, mais ne va pas croire que leur répertoire se joue en 45', sur le sol traînaient cinq feuillets comptabilisant 20 titres chacun.
La setlist du jour dépendant de l'humeur des musiciens.

Pas contrariés par le manque de public, Kath et ses fusées démarrent avec le classique ' Fever' histoire de prendre la température.
Il n'aura fallu qu'un seul morceau pour piger qu'on allait passer une excellente soirée.
Une Pils et une Blanche, nous sommes parés, envoyez la suite!
Eddie Cochran ' Twenty Flight Rock' .
Oufti, ça déménage!
Espiègle la rouquine nous minaude 'Stupid Cupid' avant d'annoncer, en parlure québécoise, une chanson de Nancy Sinatra, 'These boots are made for walking' avec un couplet en français...
Toi, tu joues avec le feu et tu t'amuses
Mais un jour viendra où tu vas te brûler...
Merci Eileen!
Are you ready boots et elle sort un kazoo moqueur.
Tout bonnement irrésistible!
Un tube auto-tamponneuse, 'Run around Sue' (Dion)  puis Elvis, 'Little Sister', décoré d'une subtile envolée du copain de Scapin, puis 'Lucille'(Little Richard).
Lee est ensorcelé, il se fourre des peanuts dans le nez!
Quelle voix, cette gonzesse.
Léandre lui souffle' Dynamite' ( Brenda Lee), un titre approprié.
Un dessert?
'Tutti Frutti' .
Elle s'appelle comment ta copine, Richard?
Sue.
Comme Johnny Cash!
Magali Noël est décédée il y a peu, elle chantait si bien Vian, voici l'indémodable  'Fais moi mal, Johnny'.
Pour le petit chaperon rouge 'Stop Whistlin' Wolf" et enfin, avant le break, l'incroyable 'Juste une p'tite nuite' (Les Colocs) sonnant comme les meilleurs Vaya Con Dios.


Et bien, mes petites loutres, it's a relaxed set tonight, it's just like a vacation on tour, ça vous dit une petite virée   in Chuck Berry's automobile, 'No particular place to go'.
Elle King, vous connaissez?
 'Ex's and Oh's'.
Non, on va jeter une oreille à ce truc, ça sonne pas con!
Retour aux classiques, 'Oh boy', un petit intermède 'Blue Suede shoes' et puisque c'est  du rockabilly et que Philippe Geluck a failli venir, 'Stray  cat strut', tu permets, Philippe qu'on y insère quelques fragments de 'Hit the road, Jack'?
Let's go on in trainbeat style.
Wanna learn how to play slap bass, have a look, ça cogne sévère pour enchaîner sur l'inévitable 'Folsolm prison blues' du man in black, un petit détour du côté des pays du Maghreb avant de larguer Johnny devant les portes du pénitencier.
Ce guitariste est loin de faire de la figuration.
Qui préfères-tu Etta James ou Christina Aguilera?
Le 'Tough lover' fait mal et la cover de Def Leppard 'Pour some sugar on me' qui va s'entendre sur leur LP n'est pas moins musclée.
Bruxelles, on doit vous quitter, on nous attend du côté de Gierle, vite une dernière berceuse et comme mon verre de Leffe est vide je tambourine dessus, se dit Carl.

Quoi, un bis?
Tu le demandes si gentiment, rien que pour toi, Wanda Jackson, 'Fujiyama Mama', et une dernière pour la route 'Jauni bigoude' de Charles Edward Anderson Berry.

Grande soirée, on reviendra!





Karen McHugh @ The O Bar at the Thon Hotel Rogier- Bruxelles- le 14 juillet 2015

Serge, le 14 juillet?
Aux armes et cætera, aux armes et cætera!
Une Gitane, mec?
Non une Irlandaise établie à Bruxelles: Karen McHugh, l'invitée de dernière minute du
Thon Hotel pour assurer le premier concert de la soirée.
En te dirigeant vers la place Rogier, tu n'avais aucune idée de l'identité de l'artiste allant se produire à 18h, Lee, non plus, d'ailleurs.
Sur place, profitant de la happy hour pour se désaltérer à un prix démocratique, tu avises la blonde music correspondent  and musician qui rédige la setlist de la soirée.
Faux-départ, la musique de fond diffusée à la réception contrarie passablement Miss Hughes.
Mise en sourdine de la muzak  et une première cover, 'One' de U2.
Excellente voix, jeu de guitare sec, tout baigne!
Peu d'applaudissements, normal, on dénombre à peine  douze individus dans le salon, personnel inclus.
Merci d'être venus, this is a Damien Rice song.
Elle amorce 'Volcano', suivi par le convaincant  'Ho Hey' des Lumineers.
Le timbre est toujours aussi puissant et assuré, Karen ne se contente pas de calquer l'original mais s'approprie le titre et n'a aucune peine à toucher l'auditeur.
Un second U2, 'All I want is you' pour nous rappeler que le iNNOCENCE + eXPERIENCE Tour passe par Anvers les 13 et 14 octobre.
'Fast Car' de Tracy Chapman lui va comme un gant, ' Not an addict' de K's Choice est plus étonnant.
L'approche musclée, âpre, éloigne Karen McHugh des petites nanas grattant leur acoustique pour  miauler de fades romances, tout juste bonnes à faire chialer les pucelles.
Virage nu-soul avec 'No Scrubs' de TLC .
A last one before a little break.
... Wanna tell about my baby
Lord, you know she comes around
About five feet four
From her head to the ground..
Elle s'appelle pas 'Gloria', interroge Lee!
On va lui commander une Leffe pour le calmer!

Seconde partie.
David is going to play a couple of songs for you.
David est du genre téméraire, s'attaquer à 'Feeling groovy' et surtout à 'The Boxer' de Simon and Garfunkel c'est aller au casse-pipes.
Gentil, pas mémorable!
Karen saisit le témoin et reprend celle qui donnait la réplique à Tony Bennett à Gent Jazz, Lady Gaga et son 'Poker Face'.
Percutant!
Derrière nous uma equipa de Lusitaniens exubérants vocifère: Bobby Dylan, Bobby Dylan....
Ils ne seront pas exaucés, 'Riptide' est au répertoire de Vance Joy.
La version de Karen étant plus incisive que l'originale.
Passer de Vance Joy à Radiohead, c'est comme sauter du coq à l'âne, voici 'Creep'.
Porto en remet une couche: Bob Dylan, Bob Dylan...
Pas de bol, 'Magpie' est une compo personnelle n'ayant aucun lien avec 'Maggie's farm'.
Exit les chahuteurs qui optent pour un karaoké où ils pourront psalmodier 'Knocking on heavens door'.
Ed Sheeran, un des nouveaux chouchous des petites anglaises, n'est guère apprécié par Morrissey , Karen McHugh reprend son 'Give me love'.
Un léger reproche, tous les titres proposés ce soir reçoivent un traitement nerveux, si le premier set avait séduit, un certain manque de nuances dans l'interprétation finit par lasser.
'Umbrellla' (Rihanna) et le prévisible 'Zombie' des Cranberries mettent un terme à la prestation de l'habituée des Live Music Bars de la capitale.

Lee est passé à la Blanche, tu restes fidèle à la Pils.



 





mardi 14 juillet 2015

Zsa Zsa Zsu @ de Zomerse Parkdagen in het Abdijpark te Kortenberg - 12 juillet 2015

Par un  dimanche après-midi pas vraiment ensoleillé, direction Kortenberg, le parc de l' oude Abdij, une ancienne abbaye bénédictine faisant désormais partie du patrimoine culturel belge.
Le cadre est enchanteur, mais vers 15h, le public n'a pas encore répondu massivement à l'appel des sirènes locales, la météo?
Only God knows?
15:05, quelles sont ces élégantes créatures, nippées charleston style, se dirigeant vers la tente dressée face à la terrasse de l'abbaye, devenue un établissement propice aux séminaires ou à la méditation (  twee meditatie ruimten)?
 Zsa Zsa Zsu, dear Josephine!
Oh,  Zsa Zsa Zsu, j'adooore"Sex and the City"!
Tu dis, Serge, tu préfères sea, sex and sun, chacun ses goûts!
La pub disait vijf vrouwen  die frisse muziek in de stijl van de jaren '20 spelen.
Encore un mensonge, elles étaient quatre: Annelies Emmerechts [zang] -  Marijke Hellemans [gitaar,  backing vocals] - Katja Maes [vibrafoon, percussie]  et Ansje De Groef [contrabas, fluit, backing vocals], manquait à l'appel:  Annebelle Dewitte [drums].
Pour remplacer Annabelle,  Zsa Zsa Zsu a réquisitionné Bert Depauw et ses baguettes magiques, le paon officie au sein de Maerba tout comme l'élancée Annelies, coiffée années folles, bandeau art déco assorti.
Les copines sont tout aussi chic, le noir et le blanc étant de mise.
La party débute avec ' If I knew you were coming I'd've baked a Cake', un tube pour Eileen Barton en 1950.
Délicieusement retro et décoré de subtiles lignes de guitare.
Même sans gâteau, ni cerise, on aime!
Hello Kortenberg, we hopen dat het niet gaat beginnen regenen alors que les premières gouttes se mêlent à ta Primus.
Louis?
Oui?
'Choo Choo Ch'Boogie'.
Charming!
Une composition personnelle pour suivre, 'Tonight', même style désuet et ravissant.
 ...I know why I waited
Know why I've been blue
I've been waiting each day
For someone exactly like you...

'Exactly like you' que Nina Simone chantait en 1959.
Voix suave, rythme chaloupé, même les merles et les pinsons écoutent, ravis!
Misschien kennen jullie het volgende nummer.
'Sing, sing, sing' le standard swing irrésistible, la flûte frivole de Ansje voltige tandis que ton cerveau visualise Ginger Rogers donnant la réplique à Fred Astaire.
Time for a romance, légère comme un frôlement, 'Love', aaah Nat King Cole!
Petit ennui vestimentaire, quelque chose me chatouille le haut du dos, je me gratte, ok, voici 'Sway' et sa texture latino.
..Like a flower bending in the breeze
Bend with me, sway with ease..

Quel tombeur, ce Dean Martin!
Un nouveau standard pour suivre 'It don't mean a thing if you ain't got that swing', une version doo wop à laquelle succède un duo chitarra e voce, 'Blue Moon'.
Superbe rendu!
'The way you look tonight', 'Cookies and tea' et le badin 'Tweedly dee' terminent le premier set.


Pause promenade.

 Zsa Zsa Zsu reprend le fil avec 'All of me' en trio, flûte, guitare, voix.
De John Legend?
John qui... on connait Frank Sinatra, une légende!
Au complet, le truc faisant tourner le lait et énervant Lucky Luke, 'Cow-cow boogie'.
And now, braves gens, the saddest song of the set, 'Cry me a river'.
Viktor Lazlo  aussi a pleuré des rivières.
La version de Billie Holiday  est immortelle, le ' Comes love' de nos poulettes a fait mieux que se défendre.
Comes love nothing can't be done, t'es perdu d'avance!
Une accélération avec le uptempo  'Come and get it' avant une sérieuse poussée de fièvre, 'Fever' de Peggy Lee.
Un petit tour au zoo, t'as vu les singes,  busards  et d'autres bestioles, voici 'Straighten Up and Fly Right', suivi par ' Lullaby of birdland' pour rester dans le royaume animalier.
Un fin crachin a décidé de nous pourrir l'existence, les jeunes dames sont heureusement à l'abri et proposent 'I've found a new baby', dépoussiéré depuis qu'il sommeillait, enfoui au fin fond du grenier en 1912.
Présentation de la flottille avant la dernière salve, l'amusant ' (Put Another Nickel In) Music, Music, Music' popularisé par Teresa Brewer.
J'aurais bien remis une thune dans le Wurlitzer mais les nanas avaient décidé d'empaqueter pour une autre croisière divertissante.









 



lundi 13 juillet 2015

Jens Clemens, Sänger von Seelenzorn, ist tot!

Seelenzorn, le groupe de Industrialmetal, Gothicrock, NDH, Synthiepop de Darmstadt signale le décès d'un de ses formateurs, le chanteur Jens Clemens.
Sur la page facebook on peut lire:
Nach langjährigem Kampf ist unser Freund, Sänger und Kopf von Seelenzorn am Donnerstag den 09.07.2015 im Krankenhaus seinem Herzleiden erlegen.
Auf www.seelenzorn.com wurde ein Kondolenzbuch errichtet. Wer ihm, oder seinen Angehörigen noch etwas hinterlassen möchte, kann dieses dort tun.

Les fans peuvent laisser un mot dans le Kondolenzbuch qui a été ouvert sur le site du groupe.
Le dernier effort discographique du band, 'Töte alles', date de 2009.

dimanche 12 juillet 2015

Brosella- Folk Day- Théâtre de Verdure- Bruxelles- le 11 juillet 2015

Fête de la communauté flamande, tu payes ton parking ou non?
Allez 50 ct., pour avoir un ticket souvenir!
Avec l'Atomium face à toi, tu te diriges vers le rendez-vous annuel dans le Groentheater bruxellois, édition 39 de Brosella!
Des nouveautés?
Jawohl.
Les loges des artistes ont été déménagées dans le théâtre américain, quel est l'avenir de ces locaux mythiques quittés par la VRT?
Une extension de l'AB...pas sûr!
La buvette et les échoppes bouffe ont été regroupées et établies sur du béton, fini de patauger dans la boue.
Le bracelet de soutien se vend à 5€, il te permet d'acheter les jetons de consommations à prix réduit.
Dernière innovation: un soleil radieux et des t° méditérranéennes!
Sinon toujours autant de mains à serrer: Hedwige, Guy, Rikske, des habitués de Toogenblik, Dani l'épouse de feu Derrol Adams,des anciennes conquêtes...

Guy, c'est bien beau de siroter des Palms mais Lolomis vient d'ouvrir le bal, au pas de course vers la Theatre Stage.
C'est au dernier Propulse que tu fais la connaissance de Lolomis, Stélios Lazarou (un arsenal de flûtes) Louis Delignon (percussions), Elodie Messmer (harpe, fiddle), Romane Claudel-Ferragui (voix) avaient, à l'époque, séduit la Rotonde grâce à leur world/folk aussi coloré qu'audacieux, voire  délirant.
En cette fin de sieste, c'est Brosella qui va succomber aux charmes de cette joyeuse bande.
Le groupe prépare un successeur à ' Balkan Pulse' et proposera quelques nouvelles plages.
Le tour du monde débute, quoi de plus normal, en Grèce avec le chant funéraire 'Posna' que tu es prié de ne pas confondre avec le Posna Sarma qu'on te sert chez tous les Grecs authentiques, pas dans les gargotes pour touriste où on te fourgue du mezze caoutchouteux.
T'es pas surpris, t'avais déjà goûté à la recette, les bleus, par contre, s'étonnent de ce mix fougueux d'éléments folk traditionnels et de dancehall beats.
En route vers la Finlande avec  ' Käppee', l'histoire d'un tombeur dont veulent se venger les vieilles femmes du village.
Le slam brasillant de Romane et la virtuosité de ses comparses décident de premiers danseurs à affronter l'astre brûlant pour s'agiter face à la scène.
'Niška Banja' célèbre la fête de l'alcool en Serbie ou Croatie, Elodie a troqué la harpe pour un violon.
Tu dis, Aleksandar?
J'ai même rencontré des tziganes heureux.
Les Sioux sous l'influence de l'alcool étaient également béats.
Enchaînement sur une suite démarrant sur un tempo largo, 'Romano Horo'/ 'Romano Radio'.
La mélopée, avec un violon joué en arpèges, soutenu par une flûte sombre et des battements discrets sur un darbuka, fait place à de sensuelles vocalises orientales, avant d'entendre la voix puissante de Miss Claudel-Ferragui partir en ragga acrobatique.
C'est Stélios qui attire tous les regards pendant l'agité et ethnique  'To Diko Mou Paploma', souffler dans deux flûtes à la fois tient de la performance.
On n'a pas trouvé de traduction pour 'Kalejaka', tant pis qu'alea jacta est, comme le disait Jules.
Hennissements, croassements, craillements, elle est déchaînée, la nana!
Pour John Wayne, un ethno electro groove purulent:  'Naci En Alamo' suivi par le récitatif 'Drama Köprüsü', dominé par les sonorités caractéristiques de la harpe avant de voir la chanteuse s'emparer d'un mégaphone pour souligner son discours.
Au répertoire de Taraf de Haddouks le virevoltant 'Dumbala Dumba' est prévu pour le nouvel album.
 'Nakka Mukka' bourdon lancinant, rire sardonique, épisode haletant et ' Amari', un raggamuffin magyar, achèvent ce trip exaltant.
Pas de bis et pourtant Lolomis avait encore droit à 15' de set.

En route vers la Palm Hop Select Stage où un Henri VdB  en veine poétique annonce, please, welcome April (Verch) in July.

April Verch qui se tape un aller-retour Ontario/Zaventem/Ontario pour participer au Brosella.
We love Belgium, le chocolat, la bière et le spéculoos.
Sur scène: April Verch ( chanteuse, violoniste et claquettiste) et deux musiciens talentueux: Cody Walters (double bass - banjo 'claw hammer', voice) et Hayes Griffin (guitare, mandoline, voice).
A l'ancienne, ils se partagent un seul micro.
Tu lui donnes 25 ans à April, lunettes maîtresse d'école, sourire lumineux et espiègleries candides, mais la madame a déjà enregistré plus de dix albums, le dernier en date, The Newpart (2015).
Démarrage en force avec le traditional bluegrass fiddle tune 'Belle Election' , violon énervé, guitare furieuse et premier numéro de tap dancing à faire rougir Fred Astaire.
Tout le monde a pigé que ce show sortira de l'ordinaire.
Le fougueux ' Hells Springs' permet aux  Amerloques barbus de se défouler avant que la Canadienne n'annonce ' Before I met you', des papes du bluegrass, Flatt and Scruggs. Le banjo caracole, l'archet glisse sur le fiddle, Bruxelles accompagne  cet Appalachian tune typique en singalong.
Le larmoyant ' It Makes No Difference To Me ' co-écrit avec Cody est influencé par la country ( Hank Williams, George Jones) qu'écoutait April's daddy.
Le trio enchaîne, après avoir laissé le temps à la mandoline de digérer le jetlag, sur un  medley instrumental enivrant  'Midnight Serenade/ Stern Wheeler'.
C'est pas gentil d'applaudir quand Cody annonce, you never clap for my introductions, déclenche l'hilarité, puis le trio attaque le lent 'Cruel Willy' suivi par  "Foolish Heart" écrit et chanté par Hayes, un western swing à la Bob Wills.
Comme il se doit la guitare brode tandis que tes pieds battent la mesure alors que tu ne leur avais rien demandé.
'Sandy River Belle' , Julie Andrews et les claquettes...
Great!
Nous sommes invités pour une excursion suédoise avec ' Polska from Kula' avant d'entendre le titletrack du dernier né, la gigue 'The Newpart'.
 'It Don't Do Nothing But Rain' ( Lew Childre) commence a capella et pourrait se retrouver au répertoire d'une Emmylou Harris ou Allison Krause.
Place au traditionnel  'Big-Eared Mule', gaffe aux ruades de l'animal, puis vient 'Bring your clothes back home' dominé par la contrebasse.
Vais changer de godasses, vous leur jouez  quelque chose, gamins?
Cody et Hayes obtempèrent, une suite 'Spotted pony' et 'Mississippi sawyer' .
Retour du boute-en-train pour finir le set en beauté par la trilogie "Dusty Miller", "Fiddle Fingers" and "Grizzly Bear".
Une performance brillante exigeant un bis  follement applaudi.
Du monde au merchandising.

Double impasse: Zefiro Torna +  Frank Vaganée Trio et Quentin Dujardin Trio et Ialma pour revenir à la Theatre Stage accueillant S.A.R.S..
 S.A.R.S.?
Société d'Aide aux Rapiats et Smicards?
Un combo serbe,  Sveže Amputirana Ruka Satriani!
Et ça signifie?
Свеже ампутирана рука Сатрианиа!
Ah, d'accord.
Genre?
Eurovision, mais la pub disait a combination of pop rock, reggae, blues, jazz and hip hop with the ethnic music of Serbia!
Paraît qu'ils cassent la baraque à Belgrade, Novi Sad, Leskovac ou Čačak!
Déjà 5 albums dans leur escarcelle, le dernier  Proleće (2015).
Tout un escadron sur le podium: Žarko Kovačević - Žare: vokal/ Aleksandar Luković - Lukac: gitara/ Sanja Lalić: prateći vokal/ Nenad Đorđević - Đole: bas gitara/  Boris Tasev – Bora: klavijature, harmonika ( on a vu un accordéon)/ Petar Milanović – Pera: trombon, saksofon ( pas sûr qu'il était à Bxl, on a vu une trompette) et  Tihomir Hinić – Tile: bubnjevi  ( = batterie, en belge).
Tous les regards mâles, enfin presque tous, sont attirés par les longues jambes de la ( très ) séduisante Sanja Lalić, affublée d'une petite robe jaune qui lui sied mieux que le maillot porté par Froome.
On va pas te parler de setlist, tu ne lis pas le cyrillique, mais sache que le menu proposé, une sorte de Srpska kobasica à consommer avec de fortes rasades de slivovitz, ressemblait plus à de la variété balkanic farandole fanfare reggae  rock'n'roll qu'à du folk.
Heureusement que Sanja était présente pour nous divertir et sauver la mise
On ajoutera que le guitariste a bien écouté Carlos Santana, que les riffs proposés pendant un blues slave étaient plus qu'honnêtes, que le bassiste s'est mis à singer ' Glory box' de Portishead, on ne lui a pas dit d'écouter Wallace Collection, que pour justifier l'étiquette folk il y avait un accordéon, qu'on a même entendu du Chicago Transit Authority bâtard, du flamenco carnaval et un titre signifiant 'Peace and love'.
Quelconque est le terme le plus gentil proposé par un voisin.
Après 45' de tsoin tsoin on se dirige vers la buvette.

 Palm Hop Select Stage: Martha Tilston.
Que fait-on lorsque papa se nomme Steve Tilston et que tu appelais  feu Maggie Boyle belle-maman?
Euh, tu te lances dans la chanson.
Bingo,  Martha Tilston s'y est mise en 2000 et a enregistré une dizaine d'albums, le dernier 'The Sea' en hommage à l'étendue d'eau salée qui couvre la plus grande partie de la surface du globe.
Grande, charming, dotée d'un sens de l'humour typiquement British et d'un timbre qualifié de one of the purest voice in the folk world ( et ce n'est pas usurpé), Martha débute son récital a capella par le traditonal 'Searching for lambs'.
Déjà des frissons parcourent l'assistance, un rendu magnifique te rappelant Shirley Collins, Maggie Boyle ou June Tabor.
Elle est rejointe par les deux Matt, Matt Tweed ( guitare, basse) qui l'accompagnait déjà au sein de The Woods et Matthew Kelly au violon ou percussions.
L'engagé 'Survival guide' est le premier morceau interprété en formule trio, il te rappelle les plus grands moment de Joni Mitchell.
Bonjour ce soir, elle s'essaye au français, bredouille, sourit, l'assistance est conquise, elle poursuit en nous vantant les mérites et la beauté des Cornouailles où elle est partie s'établir puis propose ' Lovely on the water', encore un fabuleux titre qui se trouvait au répertoire de sa stepmother ou de Steeleye Span.
Tu as l'impression de replonger dans les grandes pages du British folk, ravivant des noms tels que Sandy Denny, John Renbourn, Bert Jansch, Martin Carthy, Nick Jones, John Martyn...
Elle poursuit avec un extrait de 'Bimbling', le nautical 'Seagull'  au ton Sheryl Crow.
Tout à son jeu, Martha secoue sa longue chevelure tandis que ses compagnons rockent énergiquement.
Les banques, les bureaux, elles n'aiment pas , la machine à café vous dévide un infâme liquide blafard que tu demandes du café, du thé ou de la soupe, it's disgusting, cette chanson est pour tous ceux ou toutes celles  qui veulent s'évader, 'Artificial'.
Elle refile sa guitare à Matthew pour amorcer le jazzy  downtempo   'Who turns' puis décide d'enfiler un couple de piano tunes, le premier, 'The Cape'.
Une plage, stones, a cliff, a stunning view... The cape, the coastal path, the waves crashing,
under our feet subsawning shaking cliff...
Une superbe carte postale qui précède une nouvelle ballade 'Firewood'.
Depuis le début du set, un silence religieux règne au pied de la Palm Hop Select Stage, Martha a fait l'unanimité et réconcilie ceux qui avaient fui S.A.R.S. avec la programmation du jour.
Un nouvel emprunt au répertoire de Maggie Boyle, le classique  ' Lowlands of Holland' est suivi par la nouveauté 'Nomad Blood', le sang qui coule dans ses veines n'est pas du type casanier.
Elle poursuit en duo avec Matt Sweet, 'Falcon' pour finir en trio avec la plage la plus rock de la soirée 'Good World'.
Le public enthousiaste réclame un bis, Brosella Rik repousse Martha sur scène et Bruxelles a droit à 'Silver dagger' un dernier classique folk.

Pour toi, Brosella folk prend fin après le gig de dear Martha avec laquelle tu as eu l'occasion d'échanger quelques mots, en bas Afenginn a déjà entamé son récital depuis 25', tu laisses à JP le soin de chroniquer leur prestation.