Direction La Bellone, rue de Flandre, vernissage à 18h.
Trois Soubirac, deux peanuts, quelques bises à des connaissances, tu t'éclipses comme un voleur, faut avaler de la matière solide avant la suite du programme, tu déambules rue Sainte-Catherine, un piano t'interpelle, ok, une bière ( ou deux) au Monk où Renaud Crols et un pote terminent un set jazzy, zavez quoi à manger, un pistolet Gouda, dur, le pistolet, fade le Gouda.. passons, c'est mieux qu'un estomac vide.
Etape deux: Fred and The Healers chez Madame Moustache!
20:00, des cohortes de blues fans de tous sexes se pressent dans les couloirs de l'ancienne discothèque, t'as vite pigé que pour atteindre le bar il te faudra 20', t'abandonnes l'idée et rejoins JP qui est sur place depuis des heures, il a même précédé l'arrivée des guichetiers.
20:30', le trio ( Fred Lani: Guitars, Vocals /Ced Cornez: Bass /Nico Sand: Drums) rapplique, sont chauds!
Avant d'en arriver à la description du show, deux ou trois détails!
D'abord un rappel, le 19 octobre 2013, Belgian Blues Challenge 2013: "En de grote winnaar van de avond werden Fred and the Healers..."
Les 11 et 12 avril se tiendra le 4th European Blues Challenge, the place to be, Riga, pour la Belgique, Fred et sa clique!
Le CD promo est déjà sorti, les 18 groupes ont chacun droit à un titre, Fred a choisi 'Doyle The Hunter'.
Un nouveau CD des Healers sort officiellement le 31 mars, ' Hammerbeatmatic', il s'est bien vendu après le gig.
Et enfin, Fred and the Healers seront à l'affiche du Roots and Roses ( Lessines) ce premier mai!
Pas d'autres messages?
Si, fait soif!
On allait oublier, le morceau 'A man for a day' a tellement impressionné Jan Sprengers de Radio 1 qu'il l'a louangé de manière dithyrambique ( dixit Myriam).
Rapprochez-vous, avance l'ami Lani, ce mec est fou, on est serré comme les couilles de Mick Jagger dans son futal de cuir en 1971.
Are you ready?
Envoie, ket!
Volle gas...'Like a leaf', du blues rock saignant, sans mayonnaise.
Comme au Bota en septembre, pas de pause pour applaudir, 'Doyle the Hunter'.
Un gars du Nord décrit le produit... stevige stuff met prominente gitaren en forse beats, il mentionne Freddie King backer par le Band of Gypsies.
Ce Charel a l'oreille!
Troisième tranche sans blanc, le chauffeur est une véritable crapule, il ignore ceux qui agitent les bras à l'arrêt du bus et fonce comme un malade.
Un premier boogie purulent succède à 'Thickfreakness', ' Stayin' out'.
Ici, de dierentuin uit Antwerpen, deux kangourous se sont faits la malle..
Appelle le zoo, JP, y sont sur le podium.
Skippy: "Jump, jump, jump..', la Moustachue bondit, le plancher tremble, si les photos de JP sont floues, c'est de la faute à ces tarés!
'How you do this', Fred fait son Leslie West, la montagne n'a pas accouché d'une souris.
Ouf, une ballade, 'Dreams', une démonstration de technique et de feeling.
JP a déposé ses objectifs pour applaudir.
Ready for some genuine rock'n roll?
Yeaaaah...
'Scratch my back'.
Demande à Josiane, fieu!
' The river bed', dans le lit de ce cours d'eau boueux, des alluvions bien gras, sédiments de blues rock trios archaïques, Cream, Grand Funk Railroad, les Groundhogs, West/ Bruce/Laing...
En hommage au festival organisé par Myriam et Fred, présents dans la salle, ' Roots and Roses', un bouquet fleuri et épineux... laisse couler le blues dans tes veines...qu'il dit, tandis que les fidèles opinent du bonnet en cadence.
Impressionnant!
Un petit slow blues, mesdames?
'Green Wave', c'est à un autre Green que tu penses, l'immense Peter Green!
Time for a classic one: 'All Your Love (I Miss Loving)', Otis Rush!
Rien à dire, la classe!
Nico n'a pas l'intention de goûter au Spa Monopole, ça lui donne des boutons, pendant que les bovidés s'abreuvent il balance un petit drum solo soigné, il est rejoint par la guitare et la basse, tous attaquent le volcanique ' Burning'.
Nico a tellement frappé qu'un micro s'est taillé, le vétérinaire appelé à la rescousse refile un suppositoire à la bête malade, ça redémarre avec le musclé 'AVD'.
Les pouliches sentent l'écurie, pas question de paresser, fouette cocher, à la cravache, 'A man for a day'.
Pour terminer en force par un 'Drunken boogie' dantesque.
Marsupilami Fred nous montre l'exemple, tous les paroissiens se mettant à sautiller sur place.
Frayeur dans la cave du troquet où se cachaient 25 clandestins, la terre tremble, on va y passer.
70' de folie collective suivies d'un rappel avant le curfew, le funky 'Watcha wanna do'.
Bête question, vider une chope!