Une soirée sous le signe Phil Spector au Club de l'AB.
The Spectors.
Un quintet mixte uit Brugge, trois nanas, pas hideuses, Marieke - Bass/Vocals/Music and Lyrics
- Hannah - Vocals + keys, pas très audibles et Stefanie - Drums et deux guitaristes, Maxiem ( + vocals) et Emiel.
A noter: 1° avant-programme de My Bloody Valentine à l'AB, passages à Dour, Leffingeleuren, Boomtown, récemment 'We Are Open', ce week-end les PIAS Nites.
2° un EP produit par Chris Urbanowicz ( ex- Editors), le single 'Nico' fait un tabac dans les hitlijsten ( De Afrekening de Studio Brussel - Ultratop).
Portrait en deux coups de crayons: dreampop, teenyboppers, shoegaze, harmonies vocales sucrées, fraîcheur, spontanéité, potentiel énorme!
Une intro en disto, un rythme soutenu, Marieke au chant, c'est parti pour 'Green-eyed monster'.
Cette bête hideuse aux yeux émeraude soulèvent en toi des visions The Jezabels ou certains new wave bands portés par une voix féminine, style Til' Tuesday.
Une basse postpunk introduit ' Like sand' , une plage efficace, déchirée par des guitares incisives.
Maxiem et Marieke alternent les vocals pendant l'harmonieux 'Going down'( with you) qui précède le superbe 'Gloom' bourré de reverb et annoncé comme titre plus calme, avec une proposition que certains mâles étaient prêts à prendre à la lettre..you can have my body and my soul....
The Spectors poursuivent avec 'Perfect early morning', une belle tranche de catchy college poprock, puis Marieke propose une cover de Brian Jonestown Massacre, le percutant ' Swallowtail'.
L'influence du band de San Francisco, comme celle de The Jesus and Mary Chain, d'ailleurs, est évidente pour certains titre.
Le single' Nico' mérite sa place dans les charts tandis que 'Someone else ' et son refrain accrocheur nous renvoie à nouveau vers les girl groups des golden sixties.
Le sombre 'Drone' et 'Light stays close' achèvent ce set engageant!
Après la Venise du Nord, direction la Big Apple avec Cults.
Présenté comme un duo ( Madeline Follin – vocals/ Brian Oblivion – vocals, guitar, percussion), les New-Yorkais se présentent à cinq sur scène, à la basse: Nathan Aguilar -guitare, xylophone, claviers: Gabriel Rodriguez et le nouveau drummer: Marc Deriso ( Weatherbox, Grains, Japandi....).
Une musique introductive digne d'un Broadway show, la clique sort de coulisses.
Premières constatations, pas de monitor sur scène , les musiciens utilisent des oreillettes - les amplis nous présentent leur face arrière - quatre screens placés haut derrière les musiciens- à l'arrière, également, un micro, que Madeline vient tripoter après chaque morceau - des lights à rendre malades les photographes présents.
' High road', une des plages de leur second album ' Static' , au merch. ils n'ont plus que la version vinyle , entame le set.
Dreamy sounds, une voix acidulée , comment ne pas tomber in love at first sight, d'autant plus que Madeline, d'un geste gauche, froisse constamment le rebord de sa jupette fleurie.
Le poppy ' Abducted', la première plage de l'album les ayant lancés, confirme la première impression.
A new song, 'Slow song' sur la playlist, est du style marshmallow, on sait, faut pas abuser de la guimauve, pourtant on en redemande.
Brussels, it's the first date of our European tour, pas la grande forme, jetlag etc... another new one, portée par la voix cristalline de Miss Follin qui esquisse un timide pas de danse, ' Always forever'.
Assez de friandises, affirme Brian, 'Weird beat' is a rock'n roll song, tandis que sur les écrans quelques cowboys ont sorti leur Winchester.
La définition du mot rock dépend du dictionnaire utilisé, ne crois pas que tu vas entendre du Iron Maiden, ni du Bill Haley ou du Jerry Lee Lewis, simplement le rythme sera plus soutenu, quant au timbre de la jolie jeune personne, il reste associé à celui d'une Sainte-Nitouche qu'on sent délurée.
'You know what I mean' , c'est le titre de la suivante et pas un questionnement personnel, et c'est aussi l'archétype du slow gluant comme on en fabriquait dans les sixties, le truc qu'on te passait pendant que, à dix ans, tu faisais le dur au volant d'une auto-tamponneuse.
'Were before' et ses vocaux mixtes rocke gentiment, il est suivi, comme sur l'album, par 'So far' et ses guitares grinçantes.
Un petit twist de l'album 'Cults', 'Bumper', réjouit l'assistance, puis les lourdes frappes de Marc, contrebalancées par un xylophone subtil, amorcent 'I Can Hardly Make You Mine'.
Do you know The Motels?
Voici leur ' Total Contral'.
Sympa de nous avoir rappelé l'existence de ce chouette groupe!
They conclude with 'Rave on', la chanteuse s'éclipsant dès qu'elle a terminé son rôle, les boys achèvent la pièce.
Encore!
Au nombre de trois, le dansant ' Keep your head up' , 'Go outside' un hit à Brooklyn et 'Oh my God'.
Thank you, Brussels, this was a great start for our European tour....