Binche: programme des jours gras...dès l’aube : Gilles, Paysans, Pierrots et Arlequins animent la ville!
Bruxelles: 4 mars - Venise dans les Marolles: pour les jeunes...
Au Kafka, avec un léger décalage...Rosenmontag mit The Secret sits aus Köln/Münster.
Une partie de la jeunesse allemande a fait le déplacement , une jolie Fräulein insiste pour que tu mentionnes le fait qu'elle a pris deux jours de congé pour assister au premier gig im Brüssel d'un groupe qu'elle voit devenir énorme!
21:05, le support uit Denderleeuw: Soeyoez.
Did you mean Soyuz, insiste Google qui avait l'intention de t'envoyer sur orbite.
Soeyoez is Jasper De Petter - Bas, Stem/ Brecht Breynaert - Gitaar/ Bram Delcourt - Drum, Stem/ Balder Bongaerts - Toetsen und Jens Vandenborre - Gitaar.
Le groupe a participé au Zennetoer 2012 et au Rockrace 2013, il pratique un postrock fluide non exempt de composantes poétiques ou de sursauts effervescents.
Bref, ces jeunes gens ont ravi l'assistance avec un set de 45' bien ficelé.
A suivre de près, donc!
Notons un EP quatre titres, 'Until we lose voice' à la pochette attrayante.
La navette décolle, une première plage atmosphérique, histoire de contempler nébuleuses, constellations et galaxies en étant accompagné d'un fond sonore adéquat, ' When the sounds', la visite s'achève sur un mouvement brutal, Gagarine, farceur, ayant décidé de nous bousculer avant de remettre les pieds sur le plancher des vaches.
'Hope' une longue pièce sophistiquée présentant toutes les caractéristiques des soundscapes postrock ( cf. God is an Astronaut, pour rester dans le milieu stellaire).
'Atalanta' is about a vicious woman living at my place, annonce Jasper .
Woman, il dit:...sa mère?
Non, sa girlfriend, sans doute, pour la petite histoire 36 Atalante is an asteroïd...zont de la suite dans les idées, ces gamins!
Sur le EP, 'Tearing seas up in seconds', une valse cosmique qui précède 'Battle of the sparrows, les moineaux étant Bram et Jasper, alternant les vocaux.
La bataille est précédée d'un round d'observation dominé par un piano mélodieux avant que les passereaux ne se querellent sérieusement à coups de becs... une plume a abouti dans ma Cristal Alken, c'est malin!
La dernière, un instrumental, which tells a story of friendship ' Behind a wall of...', une plage te rappelant les efforts du postrock/ shoegaze band de Morlanwez, c e c i l i a :: e y e s!
Le spacecraft au garage pour une vidange de moteur!
The Secret sits
1942, Robert Frost:
We dance round in a ring and suppose, But the Secret sits in the middle and knows.
Tu interprètes le poème comme tu veux, comme Frost l'exprime lui-même..."It is what is beyond that makes poetry - what is unsaid...Its unsaid part is its best part."
2012, Köln, naissance de The Secret sits.
Julian Schneid // lead vocals, piano, synthesizer -Milan Fey // guitar, synthesizer, vocals -Simon Richard // bass, vocals -Jakob Lebsanft // drums, vocals.
Après une longue liste de concerts en Allemagne, le groupe décide de tenter sa chance à l'étranger, quelques dates chez nous, au G D du Luxembourg et aux Pays-Bas.
Carte de visite, le EP ' Worlds'.
Domaine: pop de qualité, art rock, quelques éléments prog rock.
Possible impact commercial évident, un chanteur charismatique, les gamines vont en raffoler, et des compositions flirtant avec l'univers de Muse, Coldplay, Richard Ashcroft, Starsailor, Travis, Manic Street Preachers etc...
Une intro soignée suivie de 'Advice'.
Le décor est planté, le groupe ne peut cacher ses influences: Radiohead, les éléments cérémonieux de certains dinosaures classic rock des seventies/ eighties ( cf. Marillion), dans une moindre mesure on peut ajouter quelques groupes proches du Krautrock ou du space rock ( Nektar), certains citent la sophistication d'un Jeff Buckley.
' Russian Birch' et son piano classique illustre à merveille les rapprochements avec les groupes progrock dominés par les claviers, Mike and the Mechanics ou autres bands dans lesquels ont évolué le talentueux Paul Carrack.
'Capital' is a new song, we've just played it once, les effets dramatiques, forcément, te rappellent Muse ou Archive.
A funky one, ' Dissolved', du piano rock chanté d'un timbre implorant, le groupe enchaîne sur le titre lui ayant procuré son nom, 'The secret sits', une ballade romantico- tragique à cataloguer Sturm und Drang rock.
'Lowe' est du style slow qui tue, celui qui devrait faire fondre les coeurs de plus d'une vierge farouche.
Un hit potentiel!
The newest song we've got is called 'Paternal' , un titre à nouveau bien structuré à inventorier dans le listing artful progrock, avec le piano dominant, une solide rythmique, en passant, un coup de chapeau pour le boulot remarquable abattu par Jakob, pas un endormi, ce frère, sans oublier les petites interventions subtiles de Milan.
Un Milan tout à coup dépité, son ampli ne répond plus, drums et basse maintiennent le cap, un nouveau câble et on reprend 'Paternal.
Les effets de la pils locale commencent à être perceptibles, la junge Mannschaft exubérante se trémousse gauchement telle une armada d'ivrognes patentés, les gamines couinent tandis que le band propose 'Mirror' aux fortes senteurs Matthew Bellamy.
Merci, Bruxelles, d'abord un bisou à Friedrich qui fête ses 19 ans puis la dernière, ' Worlds' , un downtempo mélodramatique illustré par l'archet utilisé pour caresser la guitare.
Friedrich, Bernd, Magda, Kaya und Anja réclament un bis, ils seront exaucés, voici 'Prick in the sky', a louder tune, d'après le Sänger.
Ok, du loud classico/ lyrique bien foutu!
The Secret sits pourraient bien devenir un band influent dans un avenir proche!