jeudi 27 mars 2014

Nina Nesbitt - Olivia Sebastianelli à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 26 mars 2014

Rebelote, Barak Obama paralyse Bruxelles en état de siège, une véritable parano s'est emparée de nos gouvernants, heureusement, ce cirque prend fin en soirée, en attendant faut la jouer finaud pour s'approcher véhiculé du Botanique!
Dans les couloirs du complexe, le même scénario que la veille pour MØ, il est à peine 19:10 et déjà une queue conséquente devant les portes de la Rotonde.
Les préposés à l'accès de la salle  s'en balancent comme de leur premiers Pampers et  sirotent un thé à la menthe au bar.
Anticipation et esprit d'initiative sont de grandes inconnues, vers 19:35'... poussez-vous.. tout en bousculant les écoliers, ils jouent aux cerbères et prennent faction.
Tu t'imaginais qu'ils allaient commencer à scanner et tamponner, nenni, faut encore glander pendant 10 minutes avant que ces braves gens décident de faire ce pour quoi on les rétribue tout en manifestant une humeur morose car les gamins s'excitent et se carambolent gaiement. Coincé entre deux sauvageonnes à la poitrine de limande, tu te laisses porter jusque dans l'enceinte en ayant souri aux deux plantons/pantins.

 Olivia Sebastianelli
Une jeune Italian-English girl de Londres ayant jusqu'ici sorti un single et un EP quatre titres ( 'Perfect Getaway'), un album est prévu pour bientôt.
La presse anglaise est positive, certains n'hésitant pas à la comparer à Stevie Nicks, après le gig, l'avis des auditeurs  bruxellois sera également favorable, Olivia est dotée d'un timbre intéressant, raw, poignant, rempli d'émotions, le seul reproche  mineur après l'écoute des six titres proposés sera au niveau de la relative uniformité du produit, six plages sentimentales et  mélancoliques.

Hello how is everybody doing?
Un beau sourire..
Fine, me too, I love Brussels.
'Fine examples', un premier indie folk radieux suivi par le titre du EP, la ballade éthérée  'Perfect getaway'.
Justesse de ton et sobriété admirables.
I 've never played next one live, 'Summertime sadness' de Lana Del Rey lui va comme un gant et soulève des ooooh admiratifs.
Relatively new, elle dit, 'Oblivion', dans le texte on entend 'Oblivious', anyway, on a apprécié cette fausse lovesong ..you don't know what I look like when I'm not in love with you...et oui, elle a la voix de la chanteuse de Fleetwood Mac.
Le tendre ' Sunset' et the brand new one, 'Holiday'  terminent le set généreusement applaudi.
Bye, bye, time to have a Belgian beer!

Nina Nesbitt
Edinburgh, 19 ans, ex-teenage model, la nouvelle coqueluche des teenagers est tout simplement charmante... aucune pose de diva, pas de cinéma à la Beyonce, Rihanna ou d'exhibitionnisme à la Lady Gaga ou Mamie Madonna, la jolie blonde oeuvre dans la simplicité, l'affabilité, la franchise et l'esprit de camaraderie, avec elles, les fans se sentent à l'aise, comme si ils dialoguaient avec une amie.
Et musicalement, tu interroges?
Les gens de Sputnik Music chroniquant l'album 'Peroxide' le qualifie de very poor et lui refile la cote de 1.5 sur 5.
On les cite " The 19 year old Nina Nesbitt's debut Peroxide is the type of album that sounds like it was made in some lab where songs and lyrics are created with the sole intention of selling records."
Et on répond, la plupart des artistes font des albums pour qu'ils soient vendus!
Et?
Personne n'a l'intention de crier au génie, on dira simplement qu'on a passé un excellent moment au Bota, que les chansons sont écrites pour un public jeune et qu'on a entendu bien pire.
Nina Nesbitt, c'est sympa et bien foutu, na!

Un gros chambard dès qu'elle montre son joli minois...you, guys are much louder that I expected you would be... elle débute avec  le singalong 'The apple tree' immédiatement repris par tous les adolescents qui l'implorent de jouer, qui 'Selfies', qui ' Mr C' ou 'Peroxide'..
Before playing requests I'd like to sing the only lovesong on the album, le sentimental 'Bright blue eyes' et ses effets de voix tragiques.
Les demandes fusent, pas question de suivre la setlist gisant à ses pieds.
 Camille: can you play 'Noserings and shoestrings', elle sera exaucée.
Puis la grosse claque avec sa version de 'Jolene' de Ray Lamontagne.
Vous êtes calmes and you listen, Tom réagit ...it's not Pukkelpop..
Nina abandonne la guitare et passe derrière les touches pour un meddley, 'The people' et 'Statues', elle est prise d'un fou rire, vite réprimé, pendant la seconde.
L'entraînant 'Mr C' à la guitare pour Charlotte, vous aurez d'autres hits mais j'aimerais interpréter un titre I finished a week ago, 'In a different way'.
...Amour amitié
Je ne sais pas si par dépit ou par pitié
Je franchirai cet océan
Qui va de l'ami à l'amant...chantait Vassiliu!
La gentille Ecossaise  poursuit par a depressing new song, ' Say something', avant de reprendre le fil des requêtes.
Tu connais les paroles de 'The Outcome'?
Yes!
What's your name?
Anushka.
Monte sur scène, Anushka, et chante avec moi.
Un duo fondant.
Les hurlements redoublent, cinq/six titres sont proposés.
Miss Nesbitt ramasse son GSM, bon, il me reste +/- 15 minutes, voici 'Selfies'.
T'avais oublié ton portable pour te prendre en photo avec Arlette, merde!
A ballad, 'The hardest part', it's my favourite song on the CD.
Rachel: je sens que je vais pleurer, tiens, je te refile ma peluche.
Ooh, so cute, s'appelle comment?
Teddy.
Les cadeaux pleuvent: une écharpe tricotée main, un drapeau belge, une photo de Di Rupo en slip rouge et une de De Wever en panda, vite, les deux dernières: 'Only love' et 'Stay out'.

Une file énorme au merchandising, personne au bar!