mercredi 29 mai 2013

Screamin' Rebel Angels au DNA, Bruxelles, le 28 mai 2013

Météo pourrie, une pointe à 19 degrés et vlan, des trombes d'eau, de la grêle,  là-haut, quelqu'un  joue du tambour et pour faire en couleur, le ciel en feu, ces péripéties climatiques ont-elles retenu les candidats auditeurs dans leur douillet nid, only God know, mais, vers 20h30', c'était pas l'affluence des grands soirs au DNA qui accueillait les Screamin' Rebel Angels.
Curieus Schaerbeek fait la moue!

Screamin' Rebel Angels
La distinguée rouquine,  Laura Rebel Angel: bonswar, nous sommes les Screamin' Rebel Angels from New-York City...
 Turbulente et tatouée, madame Fire Red Lips  flatte une Gretsch flamboyante et chante comme si elle était la  petite- fille de Wanda Jackson.
Elle est accompagnée par l'acrobate  Daniel Pena à la stand-up bass, le petit, mais combien doué, Brian Hack à la  lead guitar et par un drummer pas pingouin, Dave Varriale. 
Ces Yankees sont habitués à jouer pendant 2h30' à 3h, aussi au pied de la furie gisent trois setlists, elle puisera selon son bon vouloir parmi les 50 titres griffonnés sur ces feuillets.
Les mecs n'ont qu'à accepter et suivre madame!

C'est parti pour 90' de dirty and high energetic rockabilly qui fera danser une petite dizaine de gominés bruxellois.
 Coup de bol, RickyBilly a trouvé une victime à l'entrée, Steven, nous te remercions.
Jacqueline, fuyant la piètre qualité acoustique ( lyrics incompréhensibles, son assourdi) , s'est réfugiée derrière le bar.
On suppose avoir entendu le vigoureux upbeat   'Pounce Like a Tiger' comme mise en bouche. 
La diablesse se démène déjà furieusement et les licks du sieur Hack réjouissent les puristes, quelle merde ce son dégueulasse!
'Bumble Bee' même sauce, suivie d'une méchante accélération, 'When I'm with you'.
( Titres fournis avec la réserve d'usage!).
'Hitchhike', titletrack de leur dernier CD,  démarre en douceur pour virer countrybilly impétueux.
Time for some twang, 'Let it rain', on n'a rien dit, mais la pluie on en a ras le chicon, darling!
Un premier classique vibrant, ' Shake, rattle and roll', puis le métallique et speedé ' Mama he treats your daughter mean', gravé sur leur premier EP.
La petite sue tout en  avalant canette sur canette, une descente vertigineuse, 'My gal is red hot' lui va comme un gant.
Hey, you!
Moi?
You're taking a picture while I'm drinking my beer, don't tell my mum!
Je le jure, Miss, foi de boyscout!
'Bang , Bang' prédit la setlist, suivi d'une profession de foi... you can talk about me, tell I'm mean... people call me crazy... 
Baby, that's exactly what you are!
Ruth Brown: ' 5 10 15 hours'...baby, baby , baby  I 've got to have you for my own... elle est  possessive, l' allumeuse!
Le Brian est pas du genre Charlot, ça canarde solide.
Brussels, you all look like sweet teenagers, specially you, are you already 18?
Depuis hier, madame!
A la Imelda May,  le furieux ' Right to wrong' !
Do you guys like Johnny Cash?
Tu prends les paris, à deux contre un, on aura droit à 'Folsolm Prison Blues'!
Gagné, avance le pognon!
Wouah quelle caisse, 'Brand New Cadillac' ! 
Who's buying me a beer?
RickyBilly se cache dans les lavatories, une veste de cuir lui offre une mousse, sa 15è, 'Pretty when you're quiet', sur leur EP, cravache comme du Jerry Lee Lewis.
Un seul problème avec cette nana, elle boit comme un Polonais, un jour de canicule!
1959, The Rockateens, 'Woo Hoo' à la vitesse de l'éclair, euh, Daniel t'as vu une araignée, pourquoi tu grimpes sur ta contrebasse?
Un teenybopper smash hit le "Break-a-Way" d'Irma Thomas ( écrit par Jackie DeShannon).
Elle nous raconte quelques salades allongées de couches de mayonnaise et s'en prend à Elvis, 'Hound Dog', les teddy boys à la fête.
I know some French, you know, there are  some lines in French in the next title ( 'Mayday')... rien entendu, poupée!
' Boogie Woogie Voodoo' pour vous envoûter et pendant le libidineux "Evil Kinda Gal" la garce descend de scène pour se coller à un ou deux mâles ne pouvant cacher un début d'érection.
Retour sur le podium, another raging rock'n roll track, puis le 'Goin up the country', qui n'a plus grand chose à voir avec celui du Canned Heat, les bouseux de Brooklyn sont plus excités.
Laura, il nous reste moins de huit minutes!
Quoi, j'ai encore 16 morceaux à chanter, j'en vide une sur le pouce et on leur jette un petit twist just to tease those Brussels kids.
Le gars de la table s'approche d'eux, plus qu'une because there's a  curfew, les rebelles et l'ange roux achèvent par 'Sizzle', emportée par son élan la peu farouche Laura fait valser le pied de micro à tes pieds, t'es obligé de lui tendre la chose pour qu'elle puisse continuer son exercice vocal à pleins poumons!

Cette méchante  Laura Rebel-Angel  aura réussi à faire  passer Kristy Marlana Wallace, alias Poison Ivy, pour une pensionnaire d'un couvent d'Ursulines, pas une petite performance !