Si on te dit concert gratuit, tu penses à?
RickyBilly!
Bingo!
Et?
Le numéro habituel, légère variante, il a lu 'Ici Molenbeek', il t'abreuve de scoops: MachinChose a retiré la plainte pour pédophilie déposée contre Monseigneur de Noirdessein.
Comme le grec t'es étranger, il explique, paedophilia c'est quand tu grimpes sur un mineur de 5 à 6 ans.
On lui a demandé à quelle heure?
Il a répondu, à Charleroi.
Sinon, le Central, ça veut dire, concert annoncé à 20h, t'espérais 20:30' vu les trois groupes affichés, à 21h30', ça a commencé à bouger du côté scène.
Le Central est aussi synonyme de danger en tous genres, avec Jean-Paul tu crains rien, mais Yves Hoegaerden, Dominique F, Vincent M et son harem, c'est une autre paire de manches...
Passons sur les détails brassicoles!
Seconde soirée minimale organisée par les Fantastiques Nights, entamée par la performance de Mattress.
En 3600 avant Jésus-Christ, beds were made of goatskins filled with water and were used in Persia.
Mattress n'est pas Perse, le gars, Rex Marshall, loge du côté de Portland, Oregon, sa maman lui a confectionné une magnifique liquette avec les rideaux hérités lors du décès de tante Meredith et il parcourt le monde en collant ses croons pathétiques sur un fond sonore bricolé à partir d'essences Suicide, minimal wave à la Snowy Red ou postpunk/synthpop à la Fad Gadget.
Le truc amuse pendant 245 secondes, le roi maniéré semble poursuivre sur la lancée de la Gay Pride ( merci, Jean-Paul), dans le meilleur des cas, tu peux y voir du Marc Almond, dans le pire, du Boy George.
RickyBilly: c'est pas mon truc.
Vincent M: une précieuse ridicule!
Yves: je veux la même chemise!
Jean-Paul, bis: t'as entendu le programming Bontempi.
Jean-Claude Timecop, un intellectuel: d'où sort cet enfoiré?
Jean-Paul, en verve: vous avez entendu, il nous fait 'Sexual Healing' version Camembert/ Rodenbach.
T'as rien dit, t'as pensé, tous des méchants et des jaloux!
Luminance
Opacité totale pour savoir qui se cache sous ce patronyme luminescent.
Une certitude: Bruxelles, un chevelu, look heavy metal, adepte de la circonspection.
Musicalement, le trip suscite l'intérêt.
Un long prélude filmique avant de voir surgir un mortel, entouré d'une nébuleuse foggy, on nage en plein ambient/ space rock spectral.
Sur Soundcloud un titre est baptisé ' Intro/Empty Shores', on croit se souvenir, sans l'affirmer à 100%, avoir perçu ce soundscape.
Etape suivante, une guitare, 'Les Loups', qualifié de New Wave sur le même soundcloud, on y entend le Floyd, époque Obscured by Clouds, sur fond Cold Wave.
Nettement plus attachant que les exercices de masturbation du matelas ricain.
Une troisième expédition en terres polaires, proche d'un romantisme exacerbé à la Caspar David Friedrich.
L'hélicoptère ronronne puis décolle, de gros beats electro/ postpunk , 'Exercise' ( ?), une plage invitant à la danse robotique, elle sera suivie d'une dernière pièce sombre et atmosphérique.
Découverte attractive!
Terror Bird
Trois gonzes, une institutrice sévère maniant les electronic devices ( Melanie?) , une blonde pas monstrueuse au violoncelle ( Liane ?) et l'instigatrice du projet, Nikki Nevver, déguisée en vamp, tu comprends le duo comique, Praline et Berlingote, au chant et synth.
On te prévient de suite, comique Nikki n'est pas, austère convient mieux à son teint et à sa tenue.
Les Canadiennes ont engendré quelques cassettes et EP's, le LP "Secret Rituals" est depuis à vendre.
Pas de setlist, contact avec le public réduit au minimum syndical.
Registre?
Synth pop, qualifiée de Shadow pop à forte teneur eighties.
Un gars de Leipzig:
Düstere und
melancholische Texte, vorgetragen von verschwörerisch schönem weiblichen
Gesang, treffen auf zuckersüße Pop Hooklines, il y entend du Philipp Glass( c'est audacieux), Human League ( c'est plausible), d'autres avancent les Pixies( faut les interner) et ceux qui citent T-Rex doivent suivre une cure de désintox.
N'attends pas de nous une succession de titres, mission impossible sans parchemin, sache que la première envolée sonnait comme du Siouxsie apaisé.
Lorsque les nanas s'énervent, tu peux citer les Slits, de temps en temps, tu décèles des pincées de B 52's, en étant hardi, tu risques les Tourists, d'Annie Lennox.
La potion s'écoute sans déplaisir mais sans engendrer l'enthousiasme fou, non plus!
Jean-Paul, calmé, parle de Bat for Lashes, Vincent commande une tournée, Yves essaye d'ignorer RickyBilly qui soliloque, Leila sirote un thé à la menthe, Terror Bird arrive à sa onzième rengaine, la dernière!
On peut te recommander un ou deux titres, 'Make you sweat' ou 'The wrong way', par ex.
Bruxelles a apprécié, les petites sont revenues pour expédier un double rappel, Jean-Paul a couru pour choper le métro, on a payé un verre à Jeremy qui avait oublié son blé sous son oreiller, on a ignoré RickyBilly, Vincent est retourné commander à boire, Yves a voulu un Ice Tea, la décadence, tu as quitté ces malades!