Tommy Gumina!
Un petit gars du Milwaukee dont la particularité dans le milieu jazz est
son instrument: l'accordéon qu'il a appris à manier dès l'âge de onze
ans.
Découvert par Harry James, il joue dans l'orchestre de ce dernier!
Surnommé 'the incredible Mr. Fingers' , Tommy Gumina a accompagné de
grands noms du jazz des années 50, pointons: Tommy Dorsey, Charlie
Barnet, Gene Krupa, Joe Pass, Art Pepper et il a formé une équipe
redoutable avec Buddy De Franco (ils formeront le De Franco-Gumina
Quartet).
Discographie ( en dehors des collaborations): citons Hi-Fi Accordion et Polycolors, le dernier avec Ron Eschete.
Il est décédé en début de semaine, il avait 82 ans!
Frank Wess
Saxophoniste et flûtiste né à Kansas City en 1922.
Destiné à être musicien classique , il jamme à la High School avec des étudiants se dirigeant vers le jazz.
Il est atteint par le Blue Note virus.
Avant son service militaire, il se retrouve dans différents Big Bands, pour ensuite accompagné Billy Eckstine et Bull Moose Jackson.
En 1953, il rejoint le Count Basie Orchestra pour lequel il jouera pendant onze ans.
Ensuite, direction New-York, il dirige ses propres formations sans renier les big bands.
Il est enrôlé comme musicien dans le show télévisé 'The Dick Cavett Show'.. alimentaire, mon cher!
Frank a continué à jouer dans la New -York Jazz Scene jusqu'à son décès, survenu à la suite de problèmes aux reins ( le 30 octobre dernier).
Son nom est crédité sur plus de 600 disques!
jeudi 31 octobre 2013
Adolphus Bell, n'est plus ...un grand silence médiatique !
Adolphus Bell, connais pas!
Rien à voir avec Alexander Graham Bell, pas la peine de gueuler 'Allo'!
Adolphus Bell, un one bluesman band, catégorie street musician, est né en Alabama en 1944, n'a jamais connu son père, un mineur, et lorsque sa maman se remarie et va vivre à Pittsburgh, Adolphus fait la connaissance de George Benson, il jouera dans son band comme bassiste.
En 1965, il forme son propre groupe, Adolphus Bell & the Upstarts.
Ses copains étant du genre apathique, il continue seul et voyage de ville en ville sous l'intitulé 'One-Man Band Show: Live Blues'.
Les propriétaires de club le repèrent, il n'est pas cher, il joue dans leurs boîtes.
Il reprend ses activités de busker, se retrouve en tôle, émigre vers LA , joue dans les rues de Las Vegas, rencontre des stars ( Telly Savalas, Joe Louis...) , reprend la route et atterrit en Atlanta, pour ensuite retourner à la case départ, Birmingham, Alabama.
C'est le président de la Music Maker Relief Foundation qui lui donne l'occasion de sortir l'album 'One Man Band'.
Sa 'notoriété' traverse les continents et Adolphus Bell aura l'occasion de se produire en France!
Un cancer a eu raison de sa santé !
Rien à voir avec Alexander Graham Bell, pas la peine de gueuler 'Allo'!
Adolphus Bell, un one bluesman band, catégorie street musician, est né en Alabama en 1944, n'a jamais connu son père, un mineur, et lorsque sa maman se remarie et va vivre à Pittsburgh, Adolphus fait la connaissance de George Benson, il jouera dans son band comme bassiste.
En 1965, il forme son propre groupe, Adolphus Bell & the Upstarts.
Ses copains étant du genre apathique, il continue seul et voyage de ville en ville sous l'intitulé 'One-Man Band Show: Live Blues'.
Les propriétaires de club le repèrent, il n'est pas cher, il joue dans leurs boîtes.
Il reprend ses activités de busker, se retrouve en tôle, émigre vers LA , joue dans les rues de Las Vegas, rencontre des stars ( Telly Savalas, Joe Louis...) , reprend la route et atterrit en Atlanta, pour ensuite retourner à la case départ, Birmingham, Alabama.
C'est le président de la Music Maker Relief Foundation qui lui donne l'occasion de sortir l'album 'One Man Band'.
Sa 'notoriété' traverse les continents et Adolphus Bell aura l'occasion de se produire en France!
Un cancer a eu raison de sa santé !
mercredi 30 octobre 2013
Stef Bos ' in woord en muziek' - Huis 23 ( Ancienne Belgique) - Bruxelles, le 29 octobre 2013
Dans le cadre des Kleine Boterhammen, une session avec Stef Bos dans l'ancien ticketshop de l'Ancienne Belgique ( Huis 23).
Pas d'accès sans avoir réservé!
Ni vraiment un concert, ni une interview, mais le chansonnier qui lève un coin du voile pour le show qu'il donnera à l'Ancienne Belgique le 8 décembre, een toelichting, explique Isabelle!
Stef Bos.
Quelques notes biographiques, car peu connu in't franstalige gedeelte uit Belgenland!
Né à Veenendaal , province d'Utrecht, une cité ayant enfanté Ronald Spelbos, qui a porté le maillot du FC Bruges et de l'Ajax A'dam.
Il s'établit à Anvers et connaît rapidement le succès en sortant quelques kleinkunst klassiekers.
Plusieurs singles et albums, des bouquins, et quelques rôles à la TV.
Parti vivre au Cap après son mariage avec l'artiste Varenka Paschke.
Passe son temps entre l'Afrique du Sud et la Belgique, sans oublier ses fréquents séjours aux Pays-Bas.
L'influence du mode de vie africain sur sa philosophie de vie est primordiale.
Isabelle lui refile le micro, Stef nous prévient d'emblée, pas une bonne idée de céder la parole à un Kaaskop, il va monologuer pendant des heures, donc place à la musique.
Tintin Bos prend place derrière l'archaïque piano et se propose d'interpréter un morceau composé il y a plus de 20 ans et enregistré dans le Studio Herman Teirlinck à Anvers.
Me souviens, je le fais entendre à mon prof de piano, un brave homme carburant au Bols et plus ou moins entamé à chacune de nos rencontres, après l'écoute il me lance, t'as vraiment rien de plus marrant?
C'était 'Is dit nu later' , un titre mélancolique , la mid-life crisis chantée par un jeune homme lucide, il y a du Serge Reggiani, Charles Aznavour ou Serge Lama dans ce texte sagace.
Une anecdote à propos de son géniteur ( plus de 90 ans): je l'ai conduit chez le neurologue après qu'il se soit tapé un accident vasculaire cérébral, en conduisant sa chaise roulante et en admirant son crâne, me suis mis à considérer tous les points communs qu'on partageait.
Il attaque son titre phare chantant l'amour filial et le respect, le formidable 'Papa' ( 1991).
...Papa
Ik lijk steeds meer op jou
Ik heb dezelfde handen
En ik krijg jouw rimpels in mijn huid ...
Une magnifique chanson de jeunesse qui garde toute sa force!
Comme il se lève pour commenter le titre suivant, Mevrouw De Schepper l'apostrophe: Pas op, votre lacet est défait, vous allez vous prendre une pelle...
Dank u, mevrouw!
Il soliloque à propos d'hérédité et de vie en société pour en venir à son prochain spectacle et à l'affiche qui l'illustre.
Un tableau de l'artiste sud-africain Christiaan Conradie qu'il a acheté pour une centaine d'Euros.
Un bon placement, estime le gars de la galerie..
J'ai pensé: va te faire foutre, trou du c..
Superbe tableau, en effet, du Magritte africain!
L'éloge de l'Afrique, de ces gens qui n'ont rien mais qui restent positifs, à l'instar du journaliste polonais ( Kapuscinski) qui a couvert les sombres événements secouant le continent noir dans les années 70 ou 80, je fais mienne sa devise: "Pessimism is like taking a look at reality on too short a term", au diable les oeillères !
'Goed' agrémenté d'un trombone buccal hilarant, je peux aussi vous singer le trombone de la fanfare de Gooik... ce mec est un génie!
Une belle valse philosophique à la Paolo Conte.
Nouvelles digressions à propos : de Jacques Brel ( il a eu l'occasion de feuilleter ses carnets de notes) et des chansons inabouties qui peuvent dormir pendant 20 ans avant de prendre une forme plus ou moins définitive, du Mali, où il avait décidé d'offrir une chèvre à la famille l'ayant hébergé, sans savoir que ce geste était synonyme d'une demande en mariage, d'une chorale gospel faite de sans-abris dans une église en Afrique du Sud, enz...
Le gars est passionnant, il nous balance un dernier titre émouvant , ' Gelukkig', ou comment positiver!
T'es pas obligé de fredonner Sandra Kim, 'J'aime la vie', Stef Bos te propose d'accepter ta condition et de suivre le conseil de sa maman ...Alles komt altijd goed, als je maar ver genoeg vooruit kijkt.... sans tomber dans les fadaises et la niaise béatitude.
T'es sorti de l'AB en souriant, c'est déjà ça!
Pas d'accès sans avoir réservé!
Ni vraiment un concert, ni une interview, mais le chansonnier qui lève un coin du voile pour le show qu'il donnera à l'Ancienne Belgique le 8 décembre, een toelichting, explique Isabelle!
Stef Bos.
Quelques notes biographiques, car peu connu in't franstalige gedeelte uit Belgenland!
Né à Veenendaal , province d'Utrecht, une cité ayant enfanté Ronald Spelbos, qui a porté le maillot du FC Bruges et de l'Ajax A'dam.
Il s'établit à Anvers et connaît rapidement le succès en sortant quelques kleinkunst klassiekers.
Plusieurs singles et albums, des bouquins, et quelques rôles à la TV.
Parti vivre au Cap après son mariage avec l'artiste Varenka Paschke.
Passe son temps entre l'Afrique du Sud et la Belgique, sans oublier ses fréquents séjours aux Pays-Bas.
L'influence du mode de vie africain sur sa philosophie de vie est primordiale.
Isabelle lui refile le micro, Stef nous prévient d'emblée, pas une bonne idée de céder la parole à un Kaaskop, il va monologuer pendant des heures, donc place à la musique.
Tintin Bos prend place derrière l'archaïque piano et se propose d'interpréter un morceau composé il y a plus de 20 ans et enregistré dans le Studio Herman Teirlinck à Anvers.
Me souviens, je le fais entendre à mon prof de piano, un brave homme carburant au Bols et plus ou moins entamé à chacune de nos rencontres, après l'écoute il me lance, t'as vraiment rien de plus marrant?
C'était 'Is dit nu later' , un titre mélancolique , la mid-life crisis chantée par un jeune homme lucide, il y a du Serge Reggiani, Charles Aznavour ou Serge Lama dans ce texte sagace.
Une anecdote à propos de son géniteur ( plus de 90 ans): je l'ai conduit chez le neurologue après qu'il se soit tapé un accident vasculaire cérébral, en conduisant sa chaise roulante et en admirant son crâne, me suis mis à considérer tous les points communs qu'on partageait.
Il attaque son titre phare chantant l'amour filial et le respect, le formidable 'Papa' ( 1991).
...Papa
Ik lijk steeds meer op jou
Ik heb dezelfde handen
En ik krijg jouw rimpels in mijn huid ...
Une magnifique chanson de jeunesse qui garde toute sa force!
Comme il se lève pour commenter le titre suivant, Mevrouw De Schepper l'apostrophe: Pas op, votre lacet est défait, vous allez vous prendre une pelle...
Dank u, mevrouw!
Il soliloque à propos d'hérédité et de vie en société pour en venir à son prochain spectacle et à l'affiche qui l'illustre.
Un tableau de l'artiste sud-africain Christiaan Conradie qu'il a acheté pour une centaine d'Euros.
Un bon placement, estime le gars de la galerie..
J'ai pensé: va te faire foutre, trou du c..
Superbe tableau, en effet, du Magritte africain!
L'éloge de l'Afrique, de ces gens qui n'ont rien mais qui restent positifs, à l'instar du journaliste polonais ( Kapuscinski) qui a couvert les sombres événements secouant le continent noir dans les années 70 ou 80, je fais mienne sa devise: "Pessimism is like taking a look at reality on too short a term", au diable les oeillères !
'Goed' agrémenté d'un trombone buccal hilarant, je peux aussi vous singer le trombone de la fanfare de Gooik... ce mec est un génie!
Une belle valse philosophique à la Paolo Conte.
Nouvelles digressions à propos : de Jacques Brel ( il a eu l'occasion de feuilleter ses carnets de notes) et des chansons inabouties qui peuvent dormir pendant 20 ans avant de prendre une forme plus ou moins définitive, du Mali, où il avait décidé d'offrir une chèvre à la famille l'ayant hébergé, sans savoir que ce geste était synonyme d'une demande en mariage, d'une chorale gospel faite de sans-abris dans une église en Afrique du Sud, enz...
Le gars est passionnant, il nous balance un dernier titre émouvant , ' Gelukkig', ou comment positiver!
T'es pas obligé de fredonner Sandra Kim, 'J'aime la vie', Stef Bos te propose d'accepter ta condition et de suivre le conseil de sa maman ...Alles komt altijd goed, als je maar ver genoeg vooruit kijkt.... sans tomber dans les fadaises et la niaise béatitude.
T'es sorti de l'AB en souriant, c'est déjà ça!
Al Johnson of the Unifics (1948 - 2013) s'en va!
Al Johnson, ce nom évoque, pour mal d'entre nous, Asa Yoelson, le
comédien performing in blackface au début des années 40, mais, en cette
fin octobre, c'est Alfred Orlando Johnson, co-founder du groupe soul the Unifics, qui s'éteint à l'âge de 65 ans.
En 1966 le combo se nomme encore Al and the Vikings ( line-up:Al Johnson, Tom Fauntleroy, Marvin Brown, Bob Hayes, George Roland).
Seconde identité , Unique Five, pour finalement opter pour The Unifics.
1968, ' Court of Love' scored high in the charts, quelques autres hits ont suivi, 'The Beginning of the End' - 'It's a Groovy World!' - 'Toshisumasu '...
Le groupe cesse d'exister en 1972.
Al Johnson se lance dans le songwriting et la production, il collabore, e.a., avec The Whispers.
En 1968, il pond un album solo, 'Peaceful' pour ensuite travailler avec Norman Connors, jazz drummer, composer et producer, il chante sur plusieurs titres de l'album 'Invitation'.
Plus tard, il retrouve le chemin des charts avec "I'm Back for More", chanté en duet avec Jean Carn.
2004, reformation des Unifics, with original member Tom Fauntleroy, un album Unifics Return.
2013: end of the story!
En 1966 le combo se nomme encore Al and the Vikings ( line-up:Al Johnson, Tom Fauntleroy, Marvin Brown, Bob Hayes, George Roland).
Seconde identité , Unique Five, pour finalement opter pour The Unifics.
1968, ' Court of Love' scored high in the charts, quelques autres hits ont suivi, 'The Beginning of the End' - 'It's a Groovy World!' - 'Toshisumasu '...
Le groupe cesse d'exister en 1972.
Al Johnson se lance dans le songwriting et la production, il collabore, e.a., avec The Whispers.
En 1968, il pond un album solo, 'Peaceful' pour ensuite travailler avec Norman Connors, jazz drummer, composer et producer, il chante sur plusieurs titres de l'album 'Invitation'.
Plus tard, il retrouve le chemin des charts avec "I'm Back for More", chanté en duet avec Jean Carn.
2004, reformation des Unifics, with original member Tom Fauntleroy, un album Unifics Return.
2013: end of the story!
mardi 29 octobre 2013
Yasmine Hamdan - Mount Meru à l'Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 28 octobre 2013
Le 28 octobre à l'Ancienne Belgique, la grande salle accueille Texas, le club propose du trip hop libano/arabo/égypto/bédouin sensuel ( Yasmine Hamdan) et de la chanson( ?) jazz/ pop tendance expérimentale ( Mount Meru).
Mount Meru
JP, tu connais?
Jamais entendu parler, d'après l'AB faut pas se fier aux atlas, tu oublies la Tanzanie et la montagne sacrée, ce collectif nous vient du plat pays chanté par Jacques!
20:05', lorsque tu vois arriver les musiciens et que tu reconnais le petit Lander Gyselinck, qui prend place derrière les caisses, tu soupçonnes que le projet prendra des teintes avant-garde.
Sont six, et le drummer n'est pas le seul élément déjà rencontré sur nos belles scènes: Niels Van Heertum ( euphonium), tu l'as vu à Gand avec Ifa Y Xango - la fiche annonçait Hugo Antunes à la contrebasse, mais on a reconnu Laurens Smet, un autre Ifa Y Xango, et même un troisième, le gamin Seppe Gebruers au piano électrique, la guitare est tenue par Benjamin Sauzereau ( Octet Red, Le Chien à Trois Pattes, Wolke etc..) et au chant, une demoiselle, Sanne Huysmans!
Un album vient de sortir, 'Arbres', nous aurons droit à cinq fruits.
'Arbres II' est introduit par le piano dissonant aux accents sombres de Seppe, après une bonne minute, Benjamin plaque quelques accords de guitare discrets sur les intrigues du pianiste, la troupe s'active et Sanne s'invite pour un chant récité en français coloré.
Waarom in 't Frans?
Pour la musicalité de la langue.
De l'avenant jazz filmique et naturaliste.
'L'ennui', ( merci Moravia), intro atmosphérique agrémentée de bruitages grinçants, nous nageons dans un cours d'eau où se sont baignés Rudy Trouvé ( Kiss My Jazz, Lionel Horrowitz...), I H8 Camera, Lynn Cassiers et autres adeptes d'un jazz aventureux, pas forcément accessible à toutes les oreilles.
'Mission' au phrasé Brigitte Fontaine, précède ' Dormez bien' présentant des relents Joy as a Toy dont on a gommé les éléments agressifs.
'Dormez bien', susurre -t-elle en inflexions monotones, mais l'accompagnement musical, peu mélodique, tend à créer un climat de tension et d'angoisse qui présage d'affreux cauchemars.
'Le bonheur', de la lounge abstraite et hypnotique, met fin à ces intéressantes 35'.
Yasmine Hamdan
Après le concert mémorable donné lors des Nuits Bota, pas question de manquer le retour de la belle Libanaise à Bruxelles.
Le Skoda Jazz Festival t'en donne l'occasion!
Yasmine Hamdan : chant et déhanchements voluptueux - Liset Aléa ( quelle fille!) : guitares et basse + backings - Abdel Abrit ( Rachid Taha): batterie et percussions et Marc ' Nouvelle Vague' Collin : clavier et ordinateur.
'Beirut' , un admirateur "She's like an Arabic Amy Winehouse"!
Sais pas à quoi Yasmine carbure, mais l'ode chantant la ville laminée, depuis une éternité, par des combats fratricides émeut.
Le mariage entre le vocable arabe aux sonorités suaves et le fond musical electro/dream pop concocté par Marc, vise mon chapeau, Collin, envoûte l'auditeur, caresse ses pavillons auditifs tout en le transportant dans un Proche-Orient mythique qu'embaument des fragrances telles que les muscs, la rose perse, l'oud ou le benjoin...
Tes yeux hésitent, faut il suivre les oscillations lascives de la chanteuse ou le jeu subtil de la guitariste, cruel dilemme!
'Deny', une femme se souvenant de l'odeur de son amour, désormais éloigné à des lieues.
Le désir, la détresse et la langueur, exprimés par le chant de la belle nomade, sont palpables.
' Irss' et ' Galbi' ( accouplés), un nappé de synthés, reverb sur la voix, percussions ethniques, tout le mystère de l'Orient enrobé de vibrations trip hop.
Le poème kowétien , ' Nediya', subira un traitement Cocteau Twins avant un break échevelé, pendant lequel l'audience admire le formidable boulot abattu par Abdel, tandis que la Libanaise halète les lyrics.
Some funky basslines pour amorcer la plage pop ' DA Arabology', datant de la période Y.A.S avec Mirwais, puis un conte des Mille et Une Nuits transformé en ample ballade ' Suleiman', en l'honneur de son époux?
Du bédouin, 'Samar', les émois et états d'âme d'une amoureuse.
La guitare classique délicatement effleurée par Liset engage le velouté ' Shouei' qui précède le grave 'Ya Nass' donnant son titre à l'album.
En arrière-plan, la broderie délicate du discret Marc Collin, en avant-plan, les circonvolutions sensuelles de la belle Arabe!
Une dernière, 'Aziza', du rock berbère décoré d'une fuzzy guitar et de percussions tribales enivrantes.
Générique de fin!
Double bis!
' La Mosh Ana' et sa séance saphique aussi suggestive que 'Le Sommeil' de Gustave Courbet, si tu ne visualises pas, tu peux essayer Laura Herring et Naomi Watts dans Mulholland Drive.
Un morceau des années 40 remis au goût du jour ( 'In Kan Fouadi' ?) achève ce concert grisant!
Mount Meru
JP, tu connais?
Jamais entendu parler, d'après l'AB faut pas se fier aux atlas, tu oublies la Tanzanie et la montagne sacrée, ce collectif nous vient du plat pays chanté par Jacques!
20:05', lorsque tu vois arriver les musiciens et que tu reconnais le petit Lander Gyselinck, qui prend place derrière les caisses, tu soupçonnes que le projet prendra des teintes avant-garde.
Sont six, et le drummer n'est pas le seul élément déjà rencontré sur nos belles scènes: Niels Van Heertum ( euphonium), tu l'as vu à Gand avec Ifa Y Xango - la fiche annonçait Hugo Antunes à la contrebasse, mais on a reconnu Laurens Smet, un autre Ifa Y Xango, et même un troisième, le gamin Seppe Gebruers au piano électrique, la guitare est tenue par Benjamin Sauzereau ( Octet Red, Le Chien à Trois Pattes, Wolke etc..) et au chant, une demoiselle, Sanne Huysmans!
Un album vient de sortir, 'Arbres', nous aurons droit à cinq fruits.
'Arbres II' est introduit par le piano dissonant aux accents sombres de Seppe, après une bonne minute, Benjamin plaque quelques accords de guitare discrets sur les intrigues du pianiste, la troupe s'active et Sanne s'invite pour un chant récité en français coloré.
Waarom in 't Frans?
Pour la musicalité de la langue.
De l'avenant jazz filmique et naturaliste.
'L'ennui', ( merci Moravia), intro atmosphérique agrémentée de bruitages grinçants, nous nageons dans un cours d'eau où se sont baignés Rudy Trouvé ( Kiss My Jazz, Lionel Horrowitz...), I H8 Camera, Lynn Cassiers et autres adeptes d'un jazz aventureux, pas forcément accessible à toutes les oreilles.
'Mission' au phrasé Brigitte Fontaine, précède ' Dormez bien' présentant des relents Joy as a Toy dont on a gommé les éléments agressifs.
'Dormez bien', susurre -t-elle en inflexions monotones, mais l'accompagnement musical, peu mélodique, tend à créer un climat de tension et d'angoisse qui présage d'affreux cauchemars.
'Le bonheur', de la lounge abstraite et hypnotique, met fin à ces intéressantes 35'.
Yasmine Hamdan
Après le concert mémorable donné lors des Nuits Bota, pas question de manquer le retour de la belle Libanaise à Bruxelles.
Le Skoda Jazz Festival t'en donne l'occasion!
Yasmine Hamdan : chant et déhanchements voluptueux - Liset Aléa ( quelle fille!) : guitares et basse + backings - Abdel Abrit ( Rachid Taha): batterie et percussions et Marc ' Nouvelle Vague' Collin : clavier et ordinateur.
'Beirut' , un admirateur "She's like an Arabic Amy Winehouse"!
Sais pas à quoi Yasmine carbure, mais l'ode chantant la ville laminée, depuis une éternité, par des combats fratricides émeut.
Le mariage entre le vocable arabe aux sonorités suaves et le fond musical electro/dream pop concocté par Marc, vise mon chapeau, Collin, envoûte l'auditeur, caresse ses pavillons auditifs tout en le transportant dans un Proche-Orient mythique qu'embaument des fragrances telles que les muscs, la rose perse, l'oud ou le benjoin...
Tes yeux hésitent, faut il suivre les oscillations lascives de la chanteuse ou le jeu subtil de la guitariste, cruel dilemme!
'Deny', une femme se souvenant de l'odeur de son amour, désormais éloigné à des lieues.
Le désir, la détresse et la langueur, exprimés par le chant de la belle nomade, sont palpables.
' Irss' et ' Galbi' ( accouplés), un nappé de synthés, reverb sur la voix, percussions ethniques, tout le mystère de l'Orient enrobé de vibrations trip hop.
Le poème kowétien , ' Nediya', subira un traitement Cocteau Twins avant un break échevelé, pendant lequel l'audience admire le formidable boulot abattu par Abdel, tandis que la Libanaise halète les lyrics.
Some funky basslines pour amorcer la plage pop ' DA Arabology', datant de la période Y.A.S avec Mirwais, puis un conte des Mille et Une Nuits transformé en ample ballade ' Suleiman', en l'honneur de son époux?
Du bédouin, 'Samar', les émois et états d'âme d'une amoureuse.
La guitare classique délicatement effleurée par Liset engage le velouté ' Shouei' qui précède le grave 'Ya Nass' donnant son titre à l'album.
En arrière-plan, la broderie délicate du discret Marc Collin, en avant-plan, les circonvolutions sensuelles de la belle Arabe!
Une dernière, 'Aziza', du rock berbère décoré d'une fuzzy guitar et de percussions tribales enivrantes.
Générique de fin!
Double bis!
' La Mosh Ana' et sa séance saphique aussi suggestive que 'Le Sommeil' de Gustave Courbet, si tu ne visualises pas, tu peux essayer Laura Herring et Naomi Watts dans Mulholland Drive.
Un morceau des années 40 remis au goût du jour ( 'In Kan Fouadi' ?) achève ce concert grisant!
lundi 28 octobre 2013
Pasadena Roof Orchestra - De Roma- Borgerhout ( Antwerpen), le 27 octobre 2013
Une matinée au Roma, la plus ancienne ( et plus kitsch) salle de spectacle anversoise.
En sachant que le band programmé a pour nom Pasadena Roof Orchestra ( né en 1969), tu te rendais bien compte que tu n'allais pas croiser le jardin d'enfants, grâce à JP, la moyenne d'âge de l'assistance est descendue à 79 ans et quelques mois.
L'heure de début des activités ( 15:00) est donc des plus pertinentes.
A l'accueil, un personnel charmant t'indique que JP et ses objectifs sont déjà installés à la table de Mijnheer en Mevrouw De Mulder, accompagnés par la belle-maman de Monsieur dont nous complimentons la mise-en-plis soignée!
15h pile, a 10-piece orchestra fait son apparition.
A gauche, un piano manipulé par le comique de la bande, maestro Simon Townley - à l'avant-plan, a three-strong brass section ( trombone, trompettes - sous réserve: David Fort, Malcolm Baxter et Adrian Fry) et a three-piece woodwind section ( saxophones en tous genres, clarinettes - même remarque: Sam Bullard, David Pritchard, Oliver Wilby ) - seconde ligne: les drums tenus par John Sutton, un guitariste/ banjo relativement jeune, Graham Roberts et le contrebassiste/ sousaphone, David Berry.
Une mise impeccable, black suits, bow ties.
The show ( 'Ladies and Gentlemen') can begin , un instrumental, 'Casa Loma Stomp' du Casa Loma Orchestra faisant fureur à la fin des années 20, début des années 30!
Un plongeon ( double salto) dans les années Charleston / Foxtrot, en filigrane des épreuves sépia ( Man Ray, of course) de Josephine Baker, de Louise Brooks ou de Gatsby le Magnifique...
C'est grandiose, tu t'imagines te retrouver dans les salons du Titanic, quelques mois avant sa rencontre avec un iceberg.
Arrivée du bandleader/ vocaliste Duncan Galloway, il déterre Irving Berlin, 'Let yourself go'. T'avais bien envie, il n'y avait pas de piste de danse et la plus jeune demoiselle dans l'assistance se tapait 81 printemps!
Too bad!
Duncan: ce matin, j'ai raconté à ma fillette ( 8 ans) que l'Orchestre se produisait à Anvers, Belgique.
La Belgique?
Oui, le pays qui va remporter la coupe du monde au Brésil!
Sourires et applaudissements, puis vient le classique 'Puttin' On The Ritz'.
Nostalgie, tu me dis!
Ni toi, ni moi, nous n'étions nés, n'empêche cette musique indémodable reste fascinante!
A romantic tune to follow, 'When You've Got a Little Springtime in your Heart', du miel!
Lorsque Simon, en sosie de Woody Allen, entame un pas de danse avec une compagne imaginaire, tu ne peux réprimer un grand éclat de rire!
C'est pas pour rien que Bryan Ferry a demandé à plusieurs membres du Pasadena Roof Orchestra de participer à la confection de son 'The Jazz Age', ces musiciens sont tout bonnement fabuleux.
Mise en évidence du tenor saxophone pour un swing de Fletcher Henderson and his Orchestra, puis ' 42nd Street', tiré du Broadway musichall du même nom. Pas de claquettes, ni de sexy ladies, mais un son velouté!
Fats Waller, pour permettre à Simon de faire son numéro Jerry Lewis ( pas Jerry Lee Lewis!), 'Honeysuckle Rose'.
Ladies and gentlemen, je tiens à vous présenter le plus jeune élément de l'ensemble... ils sont sept à se lever, il s'agit du trombone, il aura droit à une tirade pendant 'You're driving me crazy'.
'Top hat, white tie and tails' popularisé par Fred Astaire, puis un petit tour au Cotton Club ou un jeune bandleader de nom de Duke Ellington fait sensation , le suave 'The Creole love call' .
We're Englishmen, we need a cup of tea, avant la pause on vous confectionne' The lullaby of Broadway'.
Ton père ne jurait que par la version de Doris Day, il aurait adoré le Pasadena Roof Orchestra!
Set deux.
Un passage au vestiaire, les musiciens arborent white jackets over black trousers, une fleur rouge à la boutonnière.
Wouah, gémit Madame De Mulder, après une observation, à Gaston, son conjoint, t'as vu comme ils sont beaux, toi, t'es pas rasé, ton costume du dimanche pue la naphtaline et tes molières ne sont pas cirées, la matrone se met à pleurer en entendant 'Cheek to Cheek'.
Un autre standard, 'Bei mir bist du schon', suivi d'un Big Crosby, le gars qui chante comme a car with a flat tyre, d'après son copain Bob Hope, 'Where the blue of the night meets the gold of the day'.
Un nouveau numéro de bouffon de l'ineffable pianiste, transformé en pinson amoureux, puis un morceau composé par Duncan, 'I'm all in for you', la même sophistication que les early swing tunes ancrés in the memory lane.
1925 ' Sweet Georgia Brown' précède un morceau dixieland interprété en version réduite ( à six), avant de voir l'ensemble au complet engager ' Change partners', titre que nous refusons de jouer lors de mariages, indique le maître de cérémonie.
Un brin de philosophie, 'It don't mean a thing', Mister Townley tricote à l'aise, puis passe le relais à un sax capricieux, les cuivres dans leur ensemble sautent dans le wagon, dans la salle, les ancêtres swinguent!
Louis, t'es là?
Oui!
Envoie le 'Sugar Foot Stomp'.
Beau travail d'équipe et sprint final énervé.
Duncan s'éponge, faut se calmer, les petits gars, un dîner aux chandelles et comme dessert un moelleux, 'Goodnight, sweetheart'!
Antwerp, pas question de se quitter on a slow tune, on termine avec le 'Tiger Rag' datant de 1917.
Mettez un tigre dans votre moteur, un papy dans l'assemblée se souvient de la pub et pousse un rugissement effrayant.
Simon, le clown, vient pousser la chansonnette avec le distingué bandleader, un final feu d'artifices et applaudissements nourris.
Un bouquet pour chaque musicien , puis les rappels!
'Nagasaki' aux acrobaties vocales nippones friponnes et 'Home in Pasadena' ...where grass is greener..
The dream is over, faut se taper l'agressivité urbaine, les rues puantes, le trafic crispant, la vulgarité ambiante de notre 21ème siècle pourri!
En sachant que le band programmé a pour nom Pasadena Roof Orchestra ( né en 1969), tu te rendais bien compte que tu n'allais pas croiser le jardin d'enfants, grâce à JP, la moyenne d'âge de l'assistance est descendue à 79 ans et quelques mois.
L'heure de début des activités ( 15:00) est donc des plus pertinentes.
A l'accueil, un personnel charmant t'indique que JP et ses objectifs sont déjà installés à la table de Mijnheer en Mevrouw De Mulder, accompagnés par la belle-maman de Monsieur dont nous complimentons la mise-en-plis soignée!
15h pile, a 10-piece orchestra fait son apparition.
A gauche, un piano manipulé par le comique de la bande, maestro Simon Townley - à l'avant-plan, a three-strong brass section ( trombone, trompettes - sous réserve: David Fort, Malcolm Baxter et Adrian Fry) et a three-piece woodwind section ( saxophones en tous genres, clarinettes - même remarque: Sam Bullard, David Pritchard, Oliver Wilby ) - seconde ligne: les drums tenus par John Sutton, un guitariste/ banjo relativement jeune, Graham Roberts et le contrebassiste/ sousaphone, David Berry.
Une mise impeccable, black suits, bow ties.
The show ( 'Ladies and Gentlemen') can begin , un instrumental, 'Casa Loma Stomp' du Casa Loma Orchestra faisant fureur à la fin des années 20, début des années 30!
Un plongeon ( double salto) dans les années Charleston / Foxtrot, en filigrane des épreuves sépia ( Man Ray, of course) de Josephine Baker, de Louise Brooks ou de Gatsby le Magnifique...
C'est grandiose, tu t'imagines te retrouver dans les salons du Titanic, quelques mois avant sa rencontre avec un iceberg.
Arrivée du bandleader/ vocaliste Duncan Galloway, il déterre Irving Berlin, 'Let yourself go'. T'avais bien envie, il n'y avait pas de piste de danse et la plus jeune demoiselle dans l'assistance se tapait 81 printemps!
Too bad!
Duncan: ce matin, j'ai raconté à ma fillette ( 8 ans) que l'Orchestre se produisait à Anvers, Belgique.
La Belgique?
Oui, le pays qui va remporter la coupe du monde au Brésil!
Sourires et applaudissements, puis vient le classique 'Puttin' On The Ritz'.
Nostalgie, tu me dis!
Ni toi, ni moi, nous n'étions nés, n'empêche cette musique indémodable reste fascinante!
A romantic tune to follow, 'When You've Got a Little Springtime in your Heart', du miel!
Lorsque Simon, en sosie de Woody Allen, entame un pas de danse avec une compagne imaginaire, tu ne peux réprimer un grand éclat de rire!
C'est pas pour rien que Bryan Ferry a demandé à plusieurs membres du Pasadena Roof Orchestra de participer à la confection de son 'The Jazz Age', ces musiciens sont tout bonnement fabuleux.
Mise en évidence du tenor saxophone pour un swing de Fletcher Henderson and his Orchestra, puis ' 42nd Street', tiré du Broadway musichall du même nom. Pas de claquettes, ni de sexy ladies, mais un son velouté!
Fats Waller, pour permettre à Simon de faire son numéro Jerry Lewis ( pas Jerry Lee Lewis!), 'Honeysuckle Rose'.
Ladies and gentlemen, je tiens à vous présenter le plus jeune élément de l'ensemble... ils sont sept à se lever, il s'agit du trombone, il aura droit à une tirade pendant 'You're driving me crazy'.
'Top hat, white tie and tails' popularisé par Fred Astaire, puis un petit tour au Cotton Club ou un jeune bandleader de nom de Duke Ellington fait sensation , le suave 'The Creole love call' .
We're Englishmen, we need a cup of tea, avant la pause on vous confectionne' The lullaby of Broadway'.
Ton père ne jurait que par la version de Doris Day, il aurait adoré le Pasadena Roof Orchestra!
Set deux.
Un passage au vestiaire, les musiciens arborent white jackets over black trousers, une fleur rouge à la boutonnière.
Wouah, gémit Madame De Mulder, après une observation, à Gaston, son conjoint, t'as vu comme ils sont beaux, toi, t'es pas rasé, ton costume du dimanche pue la naphtaline et tes molières ne sont pas cirées, la matrone se met à pleurer en entendant 'Cheek to Cheek'.
Un autre standard, 'Bei mir bist du schon', suivi d'un Big Crosby, le gars qui chante comme a car with a flat tyre, d'après son copain Bob Hope, 'Where the blue of the night meets the gold of the day'.
Un nouveau numéro de bouffon de l'ineffable pianiste, transformé en pinson amoureux, puis un morceau composé par Duncan, 'I'm all in for you', la même sophistication que les early swing tunes ancrés in the memory lane.
1925 ' Sweet Georgia Brown' précède un morceau dixieland interprété en version réduite ( à six), avant de voir l'ensemble au complet engager ' Change partners', titre que nous refusons de jouer lors de mariages, indique le maître de cérémonie.
Un brin de philosophie, 'It don't mean a thing', Mister Townley tricote à l'aise, puis passe le relais à un sax capricieux, les cuivres dans leur ensemble sautent dans le wagon, dans la salle, les ancêtres swinguent!
Louis, t'es là?
Oui!
Envoie le 'Sugar Foot Stomp'.
Beau travail d'équipe et sprint final énervé.
Duncan s'éponge, faut se calmer, les petits gars, un dîner aux chandelles et comme dessert un moelleux, 'Goodnight, sweetheart'!
Antwerp, pas question de se quitter on a slow tune, on termine avec le 'Tiger Rag' datant de 1917.
Mettez un tigre dans votre moteur, un papy dans l'assemblée se souvient de la pub et pousse un rugissement effrayant.
Simon, le clown, vient pousser la chansonnette avec le distingué bandleader, un final feu d'artifices et applaudissements nourris.
Un bouquet pour chaque musicien , puis les rappels!
'Nagasaki' aux acrobaties vocales nippones friponnes et 'Home in Pasadena' ...where grass is greener..
The dream is over, faut se taper l'agressivité urbaine, les rues puantes, le trafic crispant, la vulgarité ambiante de notre 21ème siècle pourri!
Kingston rapporte: Tony Brevett dies from cancer!
Tony Brevett, un neveu de Lloyd Brevett des Skatalites, un des fondateurs du rocksteady band The Melodians, s'est éteint samedi dans un hôpital de Miami.
Age indéterminé, les biographes mentionnent ' he was in his 60's'.
Les Melodians ( Brent Dowe, Trevor McNaughton et Tony) ont aligné une série de hits dans la seconde moitié des sixties: 'Lay It On'- 'Meet Me' - 'I Should Have Made It Up' - 'Let's Join Hands' et le plus connu, 'Rivers of Babylon', repris dans le film "The Harder They Come." et devenu hit international dans la version pop de Boney M.
Après Brent Dowe ( 2006) , Tony Brevett est le second membre des Melodians à disparaître!
Age indéterminé, les biographes mentionnent ' he was in his 60's'.
Les Melodians ( Brent Dowe, Trevor McNaughton et Tony) ont aligné une série de hits dans la seconde moitié des sixties: 'Lay It On'- 'Meet Me' - 'I Should Have Made It Up' - 'Let's Join Hands' et le plus connu, 'Rivers of Babylon', repris dans le film "The Harder They Come." et devenu hit international dans la version pop de Boney M.
Après Brent Dowe ( 2006) , Tony Brevett est le second membre des Melodians à disparaître!
dimanche 27 octobre 2013
Lou Reed, où es-tu?
Une nouvelle fois t'apprends le coup du sort par les réseaux sociaux!
T'aurais préféré que ce soit un hoax, mais non: Lewis Allan Reed, alias Lou Reed, tire sa révérence à l'âge de 71 ans!
Lou, que nous fais-tu, t'avais pas le droit!
Il serait ridicule de dresser un portrait, ou une biographie du Monsieur, sa musique nous suffit!
Des Jades, le groupe doo-wop de son adolescence en passant par le Velvet Underground, puis sa carrière solo, Monsieur Lou Reed a écrit un roman rock'n roll!
En 1992, il pond 'Magic and Loss', inspired in part by the illnesses and eventual deaths of two close friends, Doc Pomus et Rotten Rita, il est l'heure de remettre la plaque dans le lecteur!
T'aurais préféré que ce soit un hoax, mais non: Lewis Allan Reed, alias Lou Reed, tire sa révérence à l'âge de 71 ans!
Lou, que nous fais-tu, t'avais pas le droit!
Il serait ridicule de dresser un portrait, ou une biographie du Monsieur, sa musique nous suffit!
Des Jades, le groupe doo-wop de son adolescence en passant par le Velvet Underground, puis sa carrière solo, Monsieur Lou Reed a écrit un roman rock'n roll!
En 1992, il pond 'Magic and Loss', inspired in part by the illnesses and eventual deaths of two close friends, Doc Pomus et Rotten Rita, il est l'heure de remettre la plaque dans le lecteur!
Miles Kane - The Vogues- Ancienne Belgique, Bruxelles, le 26 octobre 2013
19:00, déjà une queue imposante sur le boulevard Anspach, les fans de Miles Kane tiennent à se poster frontstage.
Cinq mois après avoir fait trembler le chapiteau des Nuits Botanique, celui que la presse de chez Cameron nomme le nouveau Modfather, remet le couvert, à l'Ancienne Belgique, ce coup-ci!
Il va de soi, que le concert affiche complet.
Pouvait-on rêver mieux comme avant-programme que les Mods de Bruxelles, les smart-dressed, The Vogues.
Un rêve que de pouvoir assurer le support du mate de Paul Weller.
Tu as croisé quelques fois la route des plus fins adeptes du Brussels beat, la dernière rencontre date pourtant de 2010, un bail, depuis ils ont sorti l'album 'My tailor is rich' ( avec l'Hammond de Simon 'Narcotic Daffodils' Rigot, sur 2 titres!), non, ne me parle pas de Liz Taylor, ignare, et se sont séparés de Nico Rickenbacker pour le remplacer par Glenn Vincent, un cousin éloigné de Gene.
Sinon, rien n'a changé, Ian, Gui, Glenn, Fab et Denis vous balanceront toujours un mix de Britpop, piqué de Northern soul, de garage façon Small Faces, de Lambretta beats , aussi énergique que classe!
Bonsoir, nous sommes The Vogues, it's a great pleasure to open for Miles Kane, Fabrice sort un harmonica de son costard cintré, ' Are you ready'?
Tout à fait, on n'attendait que vous!
Deux ou trois sauts à la Roger Daltrey pas encore ménopausé, distorted guitars et un fond rythmique balèze.
Denis ne joue pas dans la catégorie batteurs poids plume, ce gars a dû étudier le jeu de Keith Moon pendant des années.
' Wake up dandy' , suivi du scandé ' In and out' et de 'I don't know' font de l'effet.
Une fan de Miles Kane questionne, sont d'où ces Vogues, sont vachement bons et le look est parfait.
T'as répondu, sont de Céroux-Mousty, le chanteur est le fils de l'épicière, la petite t'a pas cru!
La suivante est dédiée aux stoefers qui portent des lunettes de soleil dans les boîtes de nuit.
Euh, Fabrice, consulte la playlist, mon grand, lui souffle Ian, on est censé interpréter le downtempo ' Sort it out'.
Juste, Auguste, ' Behind sunglasses' vient après.
Bordel, quelle basse!
Quoi, Adèle, les Kinks tu dis!
Pas idiot!
Place au remuant 'Dance' et avant ' Aw Aw Aw', le frontman catapulte une quinzaine de Cd's dans la fosse.
Solide coup de marketing, répété à la fin du show.
T'as réussi à intercepter une rondelle en plein vol et comme tout le monde t'as apprécié le spectacle à sa valeur!
20:55', la tension monte, les groupies attendent le nouveau chouchou de la scène rock britannique, le beau Miles, tout en se demandant comment il sera fringué!
Les sonorités Oasis ( 'Morning Glory'), comme en mai, font place au silence, obscurité totale, musique atmosphérique, battements de mains, clameurs... Miles Kane and band!
On avance comme au Bota: l'incroyable drummer Jay Sharrock ( Beady Eye), guitarist George Moran, bassist Phillip Anderson et keyboard player Ben Parsons!
Le dandy les suit, cheveux courts, coupe mod, chemise noire et pantalon moulant à damiers, tu donnes le même à n'importe qui et toute la rue éclate de rire, pas pour Miles Kane, ce gars transpire la classe!
C'est parti pour 75' de guitares mordantes , de lignes de basse infernales, de beats soutenus imprimés par un drumming bestial et de refrains coups de poing!
' Bombshells', 96% du public présent gueulant ..on the right track, on the right track, yeah... ça impressionne.
Sans pause, ' You're gonna get it', s'il le dit, il/ elle l'aura, c'est sûr!
Puis 'Taking over' et ses cassures, l'album 'Don't Forget Who You Are' s'avère contenir une brochette de pépites de gros format.
Les photographes se font la malle,dag JP ( Fabienne est cachée dans le public), le plus ancien ' Rearrange ' déchaîne l'enthousiasme, tes petites voisines frétillent comme un caniche auquel la nounou apporte sa dose de Royal Canin.
'What condition am I in?' te pose pas trop de questions, Miles, t'es en meilleure condition que les joueurs du Sporting!
La playlist mentionne le psychédélique et aquatique 1-2-3-4 'Kingcrawler', mais le catchy 'Quicksand' le précèdera.
Dans le pit on atteint un degré de folie collective inquiétant, l'ancien Rascal, un manieur de foules plus charismatique que nos minables politiciens, décide de poursuivre at a pace dépassant allègrement les 120 miles an hour: ' Better than that' - 'Darknesss in our hearts', avec un furieux coup de panard refilé au pied de micro et une harangue des premiers rangs, auxquels il scande ..gotta be ready for it ... précèdent le premier moment calme de la soirée, le tendre ' Take the night from me'.
Oasis n'est pas loin avec 'My Fantasy, tandis que le nerveux 'Tonight' présente des côtés Arctic Monkeys pas désagréables.
Lorsque le rocker 'Give up' vire soudain 'Sympathy for the Devil', signé Jagger/Richards, l'AB frisera la démence .
Un final sauvage puis une accalmie, une acoustique pour 'Out of control'.
Brussels, are you ready for some rock'n roll questionne le gars du Merseyside avant d'attaquer le monstrueux 'Inhaler' et d'achever le gig avec la profession de foi ' Don't forget who you are' .
Les la la la la la du refrain résonneront encore pendant cinq minutes alors que la troupe a regagné les coulisses .
La star rapplique, seule, sourit en admirant les fans taper des pieds et des mains tout en fredonnant DFWYA. Le roadie lui tend une acoustique, 'Colour of the trap' chanté d'une voix de fausset à la Neil Sedaka, puis retour de la clique pour la salve finale, le bouillant 'Come Closer'!
Citizen Kane did it, once again!
Cinq mois après avoir fait trembler le chapiteau des Nuits Botanique, celui que la presse de chez Cameron nomme le nouveau Modfather, remet le couvert, à l'Ancienne Belgique, ce coup-ci!
Il va de soi, que le concert affiche complet.
Pouvait-on rêver mieux comme avant-programme que les Mods de Bruxelles, les smart-dressed, The Vogues.
Un rêve que de pouvoir assurer le support du mate de Paul Weller.
Tu as croisé quelques fois la route des plus fins adeptes du Brussels beat, la dernière rencontre date pourtant de 2010, un bail, depuis ils ont sorti l'album 'My tailor is rich' ( avec l'Hammond de Simon 'Narcotic Daffodils' Rigot, sur 2 titres!), non, ne me parle pas de Liz Taylor, ignare, et se sont séparés de Nico Rickenbacker pour le remplacer par Glenn Vincent, un cousin éloigné de Gene.
Sinon, rien n'a changé, Ian, Gui, Glenn, Fab et Denis vous balanceront toujours un mix de Britpop, piqué de Northern soul, de garage façon Small Faces, de Lambretta beats , aussi énergique que classe!
Bonsoir, nous sommes The Vogues, it's a great pleasure to open for Miles Kane, Fabrice sort un harmonica de son costard cintré, ' Are you ready'?
Tout à fait, on n'attendait que vous!
Deux ou trois sauts à la Roger Daltrey pas encore ménopausé, distorted guitars et un fond rythmique balèze.
Denis ne joue pas dans la catégorie batteurs poids plume, ce gars a dû étudier le jeu de Keith Moon pendant des années.
' Wake up dandy' , suivi du scandé ' In and out' et de 'I don't know' font de l'effet.
Une fan de Miles Kane questionne, sont d'où ces Vogues, sont vachement bons et le look est parfait.
T'as répondu, sont de Céroux-Mousty, le chanteur est le fils de l'épicière, la petite t'a pas cru!
La suivante est dédiée aux stoefers qui portent des lunettes de soleil dans les boîtes de nuit.
Euh, Fabrice, consulte la playlist, mon grand, lui souffle Ian, on est censé interpréter le downtempo ' Sort it out'.
Juste, Auguste, ' Behind sunglasses' vient après.
Bordel, quelle basse!
Quoi, Adèle, les Kinks tu dis!
Pas idiot!
Place au remuant 'Dance' et avant ' Aw Aw Aw', le frontman catapulte une quinzaine de Cd's dans la fosse.
Solide coup de marketing, répété à la fin du show.
T'as réussi à intercepter une rondelle en plein vol et comme tout le monde t'as apprécié le spectacle à sa valeur!
20:55', la tension monte, les groupies attendent le nouveau chouchou de la scène rock britannique, le beau Miles, tout en se demandant comment il sera fringué!
Les sonorités Oasis ( 'Morning Glory'), comme en mai, font place au silence, obscurité totale, musique atmosphérique, battements de mains, clameurs... Miles Kane and band!
On avance comme au Bota: l'incroyable drummer Jay Sharrock ( Beady Eye), guitarist George Moran, bassist Phillip Anderson et keyboard player Ben Parsons!
Le dandy les suit, cheveux courts, coupe mod, chemise noire et pantalon moulant à damiers, tu donnes le même à n'importe qui et toute la rue éclate de rire, pas pour Miles Kane, ce gars transpire la classe!
C'est parti pour 75' de guitares mordantes , de lignes de basse infernales, de beats soutenus imprimés par un drumming bestial et de refrains coups de poing!
' Bombshells', 96% du public présent gueulant ..on the right track, on the right track, yeah... ça impressionne.
Sans pause, ' You're gonna get it', s'il le dit, il/ elle l'aura, c'est sûr!
Puis 'Taking over' et ses cassures, l'album 'Don't Forget Who You Are' s'avère contenir une brochette de pépites de gros format.
Les photographes se font la malle,dag JP ( Fabienne est cachée dans le public), le plus ancien ' Rearrange ' déchaîne l'enthousiasme, tes petites voisines frétillent comme un caniche auquel la nounou apporte sa dose de Royal Canin.
'What condition am I in?' te pose pas trop de questions, Miles, t'es en meilleure condition que les joueurs du Sporting!
La playlist mentionne le psychédélique et aquatique 1-2-3-4 'Kingcrawler', mais le catchy 'Quicksand' le précèdera.
Dans le pit on atteint un degré de folie collective inquiétant, l'ancien Rascal, un manieur de foules plus charismatique que nos minables politiciens, décide de poursuivre at a pace dépassant allègrement les 120 miles an hour: ' Better than that' - 'Darknesss in our hearts', avec un furieux coup de panard refilé au pied de micro et une harangue des premiers rangs, auxquels il scande ..gotta be ready for it ... précèdent le premier moment calme de la soirée, le tendre ' Take the night from me'.
Oasis n'est pas loin avec 'My Fantasy, tandis que le nerveux 'Tonight' présente des côtés Arctic Monkeys pas désagréables.
Lorsque le rocker 'Give up' vire soudain 'Sympathy for the Devil', signé Jagger/Richards, l'AB frisera la démence .
Un final sauvage puis une accalmie, une acoustique pour 'Out of control'.
Brussels, are you ready for some rock'n roll questionne le gars du Merseyside avant d'attaquer le monstrueux 'Inhaler' et d'achever le gig avec la profession de foi ' Don't forget who you are' .
Les la la la la la du refrain résonneront encore pendant cinq minutes alors que la troupe a regagné les coulisses .
La star rapplique, seule, sourit en admirant les fans taper des pieds et des mains tout en fredonnant DFWYA. Le roadie lui tend une acoustique, 'Colour of the trap' chanté d'une voix de fausset à la Neil Sedaka, puis retour de la clique pour la salve finale, le bouillant 'Come Closer'!
Citizen Kane did it, once again!
samedi 26 octobre 2013
The Red Dirt Skinners au Toogenblik à Haren, le 25 octobre 2013
Tu questionnes les quelques habitués présents, aucun d'entre eux n'a jamais entendu parler des Red Dirt Skinners.
A l'énoncé du nom du groupe, tu émets l'hypothèse d'un groupe country originaire d'Oklahoma. Sur le podium traînent deux guitares, un sax soprano, une grosse caisse, un autre élément de batterie, plus loin, un jeu de cymbales.
Pas d'annonce du petit Luc, Toogenblik n'est plus Toogenblik, trente à quarante curieux, The Red Dirt Skinners en piste.
Rob Skinner, affublé d'un galurin texan, se déchausse et se débarrasse de ses soquettes, sa moitié, Sarah red Skinner, fringuée d'une robe en jeans, prend place à sa gauche et ramasse un sax soprano.
Le couple nous vient de la perfide et verte Albion ( South East England) et s'ébat dans un monde roots: country/bluegrass/folk/blues/ dixieland/ old time music/americana piqué de quelques accents pub folk/rock plus anglo-saxon.
Deux awards: British Blues Awards et the British Country Music Awards et trois albums!
On en attendait beaucoup, on fut passablement désappointé, pas que leur potion soit indigeste, mais le rendu s'avère banal.
Les points forts: la voix rocailleuse de Sarah, idéale pour chanter le blues, et le jeu de soprano de la madame qui confère une touche d'originalité au duo.
Pour le reste, des harmonies vocales honnêtes, un jeu de guitare passe-partout et pas mal de compos anodines en mode singalong.
"Cornbread, Peas and Black Molasses"(Sony Terry and Brownie McGhee) paraît que c'est la bouffe refilée aux prisonniers.
Close harmonies, sax attrayant...sympa!
Un bluegrass des Delmore Brothers ' Browns Ferry Blues', légèrement boy scout, pas de banjo mais un sax et un harmonica.
La cover ( Lady Antebellum ?) 'We Owned the Night ' suit la même voie.
Sarah aux lead vocals pour une version rousse et sexy de 'Got my mojo working' puis une histoire de singe conduisant une locomotive,'The monkey and the engineer', un premier titre de leur plume, a joyous tuneful sound!
Un plongeon dans les années 20, en picking, 'Baby You Gonna Change Your Mind', Blind Boy Fuller, some East Coast blues archaïque.
Bien!
On est passé devant monsieur le maire il y a un an déjà, we're still together, voici la rengaine jouée lors de la célébration, 'The Glory of True Love' aux effluves jazzy.
Bel exemple de feelgood music t'incitant à battre des mains ou à entamer une farandole.
Un soir en rentrant chez nous après un show assez minable on retrouve notre home sweet home cambriolé, visite des flics, constatations d'usage, 6 heures du mat., la déprime, on pond ' Lay me down'', une jolie ballade sentimentale.
Le premier set s'achève with a song about drinking, alors que monsieur et madame carburent à l'eau plate: 'Bluebird wine', qu'Emmylou Harris chante avec Rodney Crowell.
Set 2
On reprend la route poussiéreuse, ' Girl in a truck', du country rock frétillant, puis un second titre évoquant le cambriolage, le tendre ' I wished I had stayed at home'.
A hangover, you know what it is?
Nous, non, on connaît que le Spa Monopole!
Un nouveau country rock, 'Pound sign' de Kevin Fowler, les Texans picolent dur!
Next one is for Eric, un gars qui les suit partout, ' Stillwater', une ballade aux close harmonies soignées.
On connaît un mec, he once was a friend, il ne l'est plus, ' A song about you', sur 'Sinking the Mary Rose'.
Après deux mesures il faut reprendre le morceau, la pile du micro de Sarah ayant rendu l'âme.
Dynamisme et enthousiasme, tu frappes le sol du talon, tu applaudis aux male-female duelling vocals, à l'entrain dont fait preuve le duo tout en regrettant un certain manque de profondeur.
Leur message est clair, on est ici to entertain you, pour vous faire oublier vos soucis quotidiens, rien de plus!
' Idabel Blues' ( Stoney LaRue), bel exemple de red dirt music. Tous en selle, au galop, Messala!
Cataclop, cataclop!
Knitting time, une corde cassée, ' Up all night', encore un hymne que ne chantent plus les membres des A A..I woke up with a headache..
Tu te soignes?
Je pense m'enfiler quelques verres supplémentaires, ça peut pas me faire de mal!
Mumford and Sons, 'Little Lion Man', une bonne chanson, suivie du jazz 'Frim Fram Sauce' ( au répertoire de Nat King Cole).
La hantise de tout serveur, la nana qui étudie le menu et que rien n'attire.
Bordel, madame, tapez -vous le Mac Do!
Sarah aux vocals pour une version blues de 'Stuck' de Caro Emerald.
Une grosse claque, la superbe voix de la rouquine convient parfaitement au registre blues.
Le duo termine par “Other Side Of Town” de John Prine, une country ballad classique, aussi belle que les meilleurs Kris Kristofferson ou les John Denver les moins mellow.
That was it, merci!
Un double rappel!
Ryan Adams, 'To be young' (is to be sad, is to be high) en version Bob Dylan n'ayant pas encore découvert l'électricité, solide envolée de sax et sur la lancée 'Red hot blues' de Robert Johnson.
Plaisant, sans plus!
A l'énoncé du nom du groupe, tu émets l'hypothèse d'un groupe country originaire d'Oklahoma. Sur le podium traînent deux guitares, un sax soprano, une grosse caisse, un autre élément de batterie, plus loin, un jeu de cymbales.
Pas d'annonce du petit Luc, Toogenblik n'est plus Toogenblik, trente à quarante curieux, The Red Dirt Skinners en piste.
Rob Skinner, affublé d'un galurin texan, se déchausse et se débarrasse de ses soquettes, sa moitié, Sarah red Skinner, fringuée d'une robe en jeans, prend place à sa gauche et ramasse un sax soprano.
Le couple nous vient de la perfide et verte Albion ( South East England) et s'ébat dans un monde roots: country/bluegrass/folk/blues/ dixieland/ old time music/americana piqué de quelques accents pub folk/rock plus anglo-saxon.
Deux awards: British Blues Awards et the British Country Music Awards et trois albums!
On en attendait beaucoup, on fut passablement désappointé, pas que leur potion soit indigeste, mais le rendu s'avère banal.
Les points forts: la voix rocailleuse de Sarah, idéale pour chanter le blues, et le jeu de soprano de la madame qui confère une touche d'originalité au duo.
Pour le reste, des harmonies vocales honnêtes, un jeu de guitare passe-partout et pas mal de compos anodines en mode singalong.
"Cornbread, Peas and Black Molasses"(Sony Terry and Brownie McGhee) paraît que c'est la bouffe refilée aux prisonniers.
Close harmonies, sax attrayant...sympa!
Un bluegrass des Delmore Brothers ' Browns Ferry Blues', légèrement boy scout, pas de banjo mais un sax et un harmonica.
La cover ( Lady Antebellum ?) 'We Owned the Night ' suit la même voie.
Sarah aux lead vocals pour une version rousse et sexy de 'Got my mojo working' puis une histoire de singe conduisant une locomotive,'The monkey and the engineer', un premier titre de leur plume, a joyous tuneful sound!
Un plongeon dans les années 20, en picking, 'Baby You Gonna Change Your Mind', Blind Boy Fuller, some East Coast blues archaïque.
Bien!
On est passé devant monsieur le maire il y a un an déjà, we're still together, voici la rengaine jouée lors de la célébration, 'The Glory of True Love' aux effluves jazzy.
Bel exemple de feelgood music t'incitant à battre des mains ou à entamer une farandole.
Un soir en rentrant chez nous après un show assez minable on retrouve notre home sweet home cambriolé, visite des flics, constatations d'usage, 6 heures du mat., la déprime, on pond ' Lay me down'', une jolie ballade sentimentale.
Le premier set s'achève with a song about drinking, alors que monsieur et madame carburent à l'eau plate: 'Bluebird wine', qu'Emmylou Harris chante avec Rodney Crowell.
Set 2
On reprend la route poussiéreuse, ' Girl in a truck', du country rock frétillant, puis un second titre évoquant le cambriolage, le tendre ' I wished I had stayed at home'.
A hangover, you know what it is?
Nous, non, on connaît que le Spa Monopole!
Un nouveau country rock, 'Pound sign' de Kevin Fowler, les Texans picolent dur!
Next one is for Eric, un gars qui les suit partout, ' Stillwater', une ballade aux close harmonies soignées.
On connaît un mec, he once was a friend, il ne l'est plus, ' A song about you', sur 'Sinking the Mary Rose'.
Après deux mesures il faut reprendre le morceau, la pile du micro de Sarah ayant rendu l'âme.
Dynamisme et enthousiasme, tu frappes le sol du talon, tu applaudis aux male-female duelling vocals, à l'entrain dont fait preuve le duo tout en regrettant un certain manque de profondeur.
Leur message est clair, on est ici to entertain you, pour vous faire oublier vos soucis quotidiens, rien de plus!
' Idabel Blues' ( Stoney LaRue), bel exemple de red dirt music. Tous en selle, au galop, Messala!
Cataclop, cataclop!
Knitting time, une corde cassée, ' Up all night', encore un hymne que ne chantent plus les membres des A A..I woke up with a headache..
Tu te soignes?
Je pense m'enfiler quelques verres supplémentaires, ça peut pas me faire de mal!
Mumford and Sons, 'Little Lion Man', une bonne chanson, suivie du jazz 'Frim Fram Sauce' ( au répertoire de Nat King Cole).
La hantise de tout serveur, la nana qui étudie le menu et que rien n'attire.
Bordel, madame, tapez -vous le Mac Do!
Sarah aux vocals pour une version blues de 'Stuck' de Caro Emerald.
Une grosse claque, la superbe voix de la rouquine convient parfaitement au registre blues.
Le duo termine par “Other Side Of Town” de John Prine, une country ballad classique, aussi belle que les meilleurs Kris Kristofferson ou les John Denver les moins mellow.
That was it, merci!
Un double rappel!
Ryan Adams, 'To be young' (is to be sad, is to be high) en version Bob Dylan n'ayant pas encore découvert l'électricité, solide envolée de sax et sur la lancée 'Red hot blues' de Robert Johnson.
Plaisant, sans plus!
vendredi 25 octobre 2013
Bearskin - Café Le Coq - Bruxelles, le 24 octobre 2013
Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué... quelque part à Lommel, si tu mets le prix, tu peux trouver some Bearskin!
L' indie/alt band Bearskin voit le jour en 2011 et, en 2013, atteint la finale du Rockrace qui a eu lieu à l'Ancienne Belgique.
Ce 24 octobre, les Limbourgeois se tapent un Stoemp au Coq, le vieux bistro de la rue Orts.
Faut pousser pour atteindre le podium installé à l'extrémité sud du zinc, le coin est infesté de teenagers fébriles et assoiffés.
Sam Geraerts (zang, gitaar), Nick Spooren (gitaar), Wouter Valkenaars (drum, percussie), Joshua R. Geboers (bas , backings), Thomas Daemen (keys, gitaar) indique la fiche qui ajoute comme influences: Nick Cave, Radiohead, Archie Bronson Outfit, The National, Joe Gideon and the Shark...
Un album neuf titres, 'Bearskin'.
Pas terrible le son pendant le soundcheck, vocaux confus, basse couvrant tout, ça promet!
15' plus tard, le quintette entame les hostilités avec ' Derelict', o k, son correct.
Ce qui frappe d'emblée, c'est le timbre du lange Sam.
Ton cerveau s'exerce aux rapprochements, oui au baryton de Matt Berninger ( The National), mais dans un passé plus éloigné, il avance Stan Ridgway.
Musicalement, comme tant d'autres scribouilleurs, tu citeras The National, Interpol ou les Editors , pas qu'on puisse classer Bearskin dans le tiroir post-punk revival, leurs compositions s'avèreront moins typées que celles, par exemple, de Customs qui a d'ailleurs également adopté le look Interpol, l'ours se fringuant grunge!
Wouter amorce ' Passive', chant abyssal, guitares qui picotent, un petit air I Like Trains , un second titre qui subjugue.
Sam nous propose un titre plus récent ( tu comprends non repris sur l'album), il est désigné sous le vocable ' D and B' et baigne dans les mêmes atmosphères ténébreuses.
'Waiting for the kill', une tranche de romantisme automnal, plus proche de Lord Byron, Shelley , Keats que de Guido Gezelle!
Une grosse cylindrée pour suivre, le dramatique 'Horsepower' et ses guitares cinglantes sur lesquelles se traîne la voix caverneuse du frontman.
'Derivative' est le tout premier morceau qu'on ait composé, du post-punk teinté de postrock. Staccato bass, drumming roulement de tambour, guitares mordantes, voix d'outre-tombe soutenue par un chorus mélancolique.
Les collégiens massés près du podium ne s'y trompent pas et manifestent leur enthousiasme.
Lommel enchaîne sur le midtempo atmosphérique ' Thirst', auquel succède l'énervé ' Capo'.
La grosse claque viendra avec la dernière plage, ' Bruïtism', à l'intro orageuse, style Godspeed Speed You! Black Emperor, suivie de vocaux âpres, scandés de manière belliqueuse avant un déferlement de guitares soutenues par une rythmique bestiale.
Bearskin, un potentiel évident!
L' indie/alt band Bearskin voit le jour en 2011 et, en 2013, atteint la finale du Rockrace qui a eu lieu à l'Ancienne Belgique.
Ce 24 octobre, les Limbourgeois se tapent un Stoemp au Coq, le vieux bistro de la rue Orts.
Faut pousser pour atteindre le podium installé à l'extrémité sud du zinc, le coin est infesté de teenagers fébriles et assoiffés.
Sam Geraerts (zang, gitaar), Nick Spooren (gitaar), Wouter Valkenaars (drum, percussie), Joshua R. Geboers (bas , backings), Thomas Daemen (keys, gitaar) indique la fiche qui ajoute comme influences: Nick Cave, Radiohead, Archie Bronson Outfit, The National, Joe Gideon and the Shark...
Un album neuf titres, 'Bearskin'.
Pas terrible le son pendant le soundcheck, vocaux confus, basse couvrant tout, ça promet!
15' plus tard, le quintette entame les hostilités avec ' Derelict', o k, son correct.
Ce qui frappe d'emblée, c'est le timbre du lange Sam.
Ton cerveau s'exerce aux rapprochements, oui au baryton de Matt Berninger ( The National), mais dans un passé plus éloigné, il avance Stan Ridgway.
Musicalement, comme tant d'autres scribouilleurs, tu citeras The National, Interpol ou les Editors , pas qu'on puisse classer Bearskin dans le tiroir post-punk revival, leurs compositions s'avèreront moins typées que celles, par exemple, de Customs qui a d'ailleurs également adopté le look Interpol, l'ours se fringuant grunge!
Wouter amorce ' Passive', chant abyssal, guitares qui picotent, un petit air I Like Trains , un second titre qui subjugue.
Sam nous propose un titre plus récent ( tu comprends non repris sur l'album), il est désigné sous le vocable ' D and B' et baigne dans les mêmes atmosphères ténébreuses.
'Waiting for the kill', une tranche de romantisme automnal, plus proche de Lord Byron, Shelley , Keats que de Guido Gezelle!
Une grosse cylindrée pour suivre, le dramatique 'Horsepower' et ses guitares cinglantes sur lesquelles se traîne la voix caverneuse du frontman.
'Derivative' est le tout premier morceau qu'on ait composé, du post-punk teinté de postrock. Staccato bass, drumming roulement de tambour, guitares mordantes, voix d'outre-tombe soutenue par un chorus mélancolique.
Les collégiens massés près du podium ne s'y trompent pas et manifestent leur enthousiasme.
Lommel enchaîne sur le midtempo atmosphérique ' Thirst', auquel succède l'énervé ' Capo'.
La grosse claque viendra avec la dernière plage, ' Bruïtism', à l'intro orageuse, style Godspeed Speed You! Black Emperor, suivie de vocaux âpres, scandés de manière belliqueuse avant un déferlement de guitares soutenues par une rythmique bestiale.
Bearskin, un potentiel évident!
Brent Spar au T A G - Bruxelles, le 24 octobre 2013
Brent Spar en lunch concert au TAG, un événement toujours parrainé par les Soirées Cerises!
L'espace culturel a déménagé tout en demeurant dans le passage Charles Rogier, 20 mètres à trottiner, la rue à traverser, there we are... un local relativement cosy pouvant facilement accueillir une trentaine de spectateurs, point négatif, les trains circulent au dessus du lieu et font vibrer la pièce... un second Recyclart!
Brent Spar
Une superette? Un résineux? La nouvelle identité de la caisse d'épargne?
Epargne- nous tes divagations, Bérangère Duplessis ( Caen) évolue en mode folk, a sorti, il y a peu, un premier full album, 'From sheep to O', et a choisi son patronyme en pensant à la controversée floating oil storage buoy in the North Sea (operated by Shell).
A première vue, nous n'aurons pas droit à du bluette folk, mais plutôt à du dark folk lucide et, si pas militant, du moins tourmenté et soucieux!
Bonjour Bruxelles, ' The postcard', mélancolie et timbre râpé, pas tout à fait Marianne Faithful ou Sarah Bettens, mais à classer dans le même registre.
Comme tous ceux qui suivront, le titre est relativement bref et convainc aisément l'auditoire.
Bérangère est du genre réservé, farouche même, son discours est loin d'être inepte.
'Cup and ball', un morceau sec et percutant ( il faut écouter la superbe version CD agrémentée d'une boîte à rythmes et d'une trompette sépulcrale) , précède la valse folk murmurée ' Bad Waves'... sorry, that I upset you...when I'm happy, you're in trouble... , les incertitudes d'une relation peintes en clair-obscur!
' A haunted call of common loon', pas évident de percevoir les hululements du plongeon imbrin avec le TGV qui passe au dessus de ta tête.
C'est promis, la prochaine fois qu'on fait escale au Groenland on y fera attention!
Spleen et fragilité, le chant triste de l'oiseau marin interpelle!
'Don't want a song' ne fait pas deux minutes, il ne faut pas plus pour un appel de détresse!
Voici le titletrack de l'album, annonce la jolie garçonne normande, ' From sheep to O'.
De l' indie folk dépressif et attachant s'adressant à ton cerveau autant qu' à tes tripes.
' Fucking Tuesday' sera la dernière, nous informe Brent Spar et elle nous sert une nouvelle complainte brumeuse et vulnérable.
Tu regrettes que sa prestation ait été si courte.
Fred Cerise, qui vient de prendre sa pause midi pour assister à la fin du set, lui propose d'interpréter une ultime chanson, ce sera ' Ballad in the cracklephone', une plage profonde et envoûtante!
Merci, Bruxelles.
La nana sort pour en griller une sur le boulevard!
Brent Spar, une artiste attachante et sincère!
L'espace culturel a déménagé tout en demeurant dans le passage Charles Rogier, 20 mètres à trottiner, la rue à traverser, there we are... un local relativement cosy pouvant facilement accueillir une trentaine de spectateurs, point négatif, les trains circulent au dessus du lieu et font vibrer la pièce... un second Recyclart!
Brent Spar
Une superette? Un résineux? La nouvelle identité de la caisse d'épargne?
Epargne- nous tes divagations, Bérangère Duplessis ( Caen) évolue en mode folk, a sorti, il y a peu, un premier full album, 'From sheep to O', et a choisi son patronyme en pensant à la controversée floating oil storage buoy in the North Sea (operated by Shell).
A première vue, nous n'aurons pas droit à du bluette folk, mais plutôt à du dark folk lucide et, si pas militant, du moins tourmenté et soucieux!
Bonjour Bruxelles, ' The postcard', mélancolie et timbre râpé, pas tout à fait Marianne Faithful ou Sarah Bettens, mais à classer dans le même registre.
Comme tous ceux qui suivront, le titre est relativement bref et convainc aisément l'auditoire.
Bérangère est du genre réservé, farouche même, son discours est loin d'être inepte.
'Cup and ball', un morceau sec et percutant ( il faut écouter la superbe version CD agrémentée d'une boîte à rythmes et d'une trompette sépulcrale) , précède la valse folk murmurée ' Bad Waves'... sorry, that I upset you...when I'm happy, you're in trouble... , les incertitudes d'une relation peintes en clair-obscur!
' A haunted call of common loon', pas évident de percevoir les hululements du plongeon imbrin avec le TGV qui passe au dessus de ta tête.
C'est promis, la prochaine fois qu'on fait escale au Groenland on y fera attention!
Spleen et fragilité, le chant triste de l'oiseau marin interpelle!
'Don't want a song' ne fait pas deux minutes, il ne faut pas plus pour un appel de détresse!
Voici le titletrack de l'album, annonce la jolie garçonne normande, ' From sheep to O'.
De l' indie folk dépressif et attachant s'adressant à ton cerveau autant qu' à tes tripes.
' Fucking Tuesday' sera la dernière, nous informe Brent Spar et elle nous sert une nouvelle complainte brumeuse et vulnérable.
Tu regrettes que sa prestation ait été si courte.
Fred Cerise, qui vient de prendre sa pause midi pour assister à la fin du set, lui propose d'interpréter une ultime chanson, ce sera ' Ballad in the cracklephone', une plage profonde et envoûtante!
Merci, Bruxelles.
La nana sort pour en griller une sur le boulevard!
Brent Spar, une artiste attachante et sincère!
jeudi 24 octobre 2013
Stacey Kent au Palais des Beaux- Arts - Bruxelles, le 23 octobre 2013
Le Skoda Jazz Festival 2013 ( déjà l'édition 28 de l'événement) est sur les rails depuis le 20 septembre, ce soir au Bozar, le concert de gala avec comme tête d'affiche Stacey Kent.
En galante compagnie, madame a daigné te suivre, tu prends place juste sous le plafond de la salle Henry Le Boeuf, pas pleine mais bien garnie!
Sonnerie pour les retardataires, recommandations d'usage ( no smoking, no filming, no pictures et ne pas tousser) et le band de la grande dame apparaît!
Jim Tomlinson: tenor sax, alto sax, soprano sax, flute, guitar + arrangements, compositions et petit déjeuner au lit pour Stacey- Graham Harvey: piano, organ - Jeremy Brown: contrebasse- Josh Morrison: batterie.
Stacey, ensemble pantalon noir, coupe Jean Seberg, cheveux roux, les suit et entame 'This Happy Madness' ( Estrada Branca de Tom Jobim, Vinícius de Moraes e Gene Lees), une des nombreuses perles de son dernier né, 'The Changing Lights' , marquant son attachement à la Brazilian music.
Elle ferme les yeux, soupire et te glisse ' c'est beau', tu sais que c'est gagné, qu'elle ne regrettera pas d'avoir manqué sa série sur RTL.
Tout est parfait, une voix incomparable, satinée, fluide, envoûtante, un accompagnement juste, sobre et élégant avec, comme il se doit, le sax languissant te ramenant à la grande époque de Stan Getz ou à Gerry Mulligan.
Faudra sortir les kleenex, ce soir!
'The Changing Lights' (Jim Tomlinson, Kashuo Ishiguro), la voix effleure tes sens sur fond de bossa nova raffinée et mélancolique.
Avant Stacey Kent, il n'y a eu qu'Astrud Gilberto pour faire frisonner ton épiderme de cette manière.
Séquence confidences, Stacey passe sans peine du français impeccable au portugais pour poursuivre en anglais en évoquant son dernier passage à Bruxelles, c'était il y a deux ans, en hiver.
I just love Brussels, je vous remercie pour tous vos messages facebook, malheureusement je ne pourrai répondre à toutes vos requêtes, voici Serge Gainsbourg, 'Ces Petits Riens'.
La perfection existe!
Un second titre composé par l'équipe Jim Tomlinson/ Kashuo Ishiguro, ' Waiter, oh waiter', décoré d'une flûte volage et toujours ce smooth parlando .
Un extrait de My Fair Lady, ' I've grown acustomed to his face', une version tout en délicatesse moins Broadway ou moins musclée que celle de Barbra Streisand et une intervention au sax qui pourrait te rendre follement amoureux de la plus hideuse sorcière.
On va pas te parler de highlight, tout ce concert était un highlight!
Pour les Portugais et Brésiliens dans la salle, elle explique comment elle a fait la rencontre de Roberto Menescal qui a participé à l'enregistrement de ' O Barquinho' ( (Roberto Menescal, Ronaldo Boscoli).
En filigrane, la baie de Rio, de frêles embarcations, du sable fin, de superbes filles...
Elle poursuit par une ballade classique qui swingue gracieusement, ' The Face I Love' ( Marcus Valle) ...down comes the rain, but it rains confetti .., tu veux penser à Julie Andrews, à ta guise!
Un siège, please, mon acoustique, please: 'Dreamer' ( Tom Jobim), poésie en teinte pastel, onirisme et accompagnement feutré.
Une nonchalance aristocratique, caché sous le parasol te protégeant de l'astre lumineux, une caipirinha s'impose!
Oh, te dit ta tendre conjointe... la maxime se vérifie " coeur content soupire souvent ", elle a reconnu 'How Insensitive' du maître, Antônio Carlos Jobim.
Va-t-elle défaillir...vite les sels!
Stacey a décidé de n'épargner personne: ' One Note Samba' (Tom Jobim, Newton Mendonça).
Des standards, tu me dis.. mais interprétés avec un tel degré de perfection que tu ne peux que jouir en silence.
Elle refile la guitare à son compagnon, ' Mais uma vez' (Jim Tomlinson, António Ladeira), a lovesong, tout en touches subtiles à l'instar de cette petite escapade de la contrebasse, suivie du mélancolique 'This Summer We Crossed Europe in the Rain' (Jim Tomlinson, Kashuo Ishiguro), just as beautiful as 'Moonlight in Vermont', il ne manquait qu'une dizaine de violons.
'Águas de Março' (Tom Jobim) en version 'Waters of March', un pur instant de magie.
Miss Kent déambule vers les coulisses et laisse libre cours aux fabuleux musiciens qui amorcent 'Smile'.
La meilleure version que tu aies jamais entendue.
Présentation de l'équipe avant la dernière du set, 'Samba Saravah' ( (Toquinho, Vinicius de Moraes) en français.
Tendresse, grâce et dentelle...ça va pas être évident de redescendre de notre petit nuage!
Ovation immense, le public du Bozar debout!
Bis
' So Nice/Samba de Verão ' (Marcos Valle, Norman Gimbel).
I beg your pardon, Ruth?
What a voice!
Clear cool water with a twist of lemon.
Deux glaçons, Ruth, svp!
Une dernière caresse, 'Stardust' (Hougy Carmichael, Mitchell Parish).
Elle dit: t'as vu toutes ces étoiles?
T'as rien répondu, par pudeur, mais t'as pensé: je t'aime!
En galante compagnie, madame a daigné te suivre, tu prends place juste sous le plafond de la salle Henry Le Boeuf, pas pleine mais bien garnie!
Sonnerie pour les retardataires, recommandations d'usage ( no smoking, no filming, no pictures et ne pas tousser) et le band de la grande dame apparaît!
Jim Tomlinson: tenor sax, alto sax, soprano sax, flute, guitar + arrangements, compositions et petit déjeuner au lit pour Stacey- Graham Harvey: piano, organ - Jeremy Brown: contrebasse- Josh Morrison: batterie.
Stacey, ensemble pantalon noir, coupe Jean Seberg, cheveux roux, les suit et entame 'This Happy Madness' ( Estrada Branca de Tom Jobim, Vinícius de Moraes e Gene Lees), une des nombreuses perles de son dernier né, 'The Changing Lights' , marquant son attachement à la Brazilian music.
Elle ferme les yeux, soupire et te glisse ' c'est beau', tu sais que c'est gagné, qu'elle ne regrettera pas d'avoir manqué sa série sur RTL.
Tout est parfait, une voix incomparable, satinée, fluide, envoûtante, un accompagnement juste, sobre et élégant avec, comme il se doit, le sax languissant te ramenant à la grande époque de Stan Getz ou à Gerry Mulligan.
Faudra sortir les kleenex, ce soir!
'The Changing Lights' (Jim Tomlinson, Kashuo Ishiguro), la voix effleure tes sens sur fond de bossa nova raffinée et mélancolique.
Avant Stacey Kent, il n'y a eu qu'Astrud Gilberto pour faire frisonner ton épiderme de cette manière.
Séquence confidences, Stacey passe sans peine du français impeccable au portugais pour poursuivre en anglais en évoquant son dernier passage à Bruxelles, c'était il y a deux ans, en hiver.
I just love Brussels, je vous remercie pour tous vos messages facebook, malheureusement je ne pourrai répondre à toutes vos requêtes, voici Serge Gainsbourg, 'Ces Petits Riens'.
La perfection existe!
Un second titre composé par l'équipe Jim Tomlinson/ Kashuo Ishiguro, ' Waiter, oh waiter', décoré d'une flûte volage et toujours ce smooth parlando .
Un extrait de My Fair Lady, ' I've grown acustomed to his face', une version tout en délicatesse moins Broadway ou moins musclée que celle de Barbra Streisand et une intervention au sax qui pourrait te rendre follement amoureux de la plus hideuse sorcière.
On va pas te parler de highlight, tout ce concert était un highlight!
Pour les Portugais et Brésiliens dans la salle, elle explique comment elle a fait la rencontre de Roberto Menescal qui a participé à l'enregistrement de ' O Barquinho' ( (Roberto Menescal, Ronaldo Boscoli).
En filigrane, la baie de Rio, de frêles embarcations, du sable fin, de superbes filles...
Elle poursuit par une ballade classique qui swingue gracieusement, ' The Face I Love' ( Marcus Valle) ...down comes the rain, but it rains confetti .., tu veux penser à Julie Andrews, à ta guise!
Un siège, please, mon acoustique, please: 'Dreamer' ( Tom Jobim), poésie en teinte pastel, onirisme et accompagnement feutré.
Une nonchalance aristocratique, caché sous le parasol te protégeant de l'astre lumineux, une caipirinha s'impose!
Oh, te dit ta tendre conjointe... la maxime se vérifie " coeur content soupire souvent ", elle a reconnu 'How Insensitive' du maître, Antônio Carlos Jobim.
Va-t-elle défaillir...vite les sels!
Stacey a décidé de n'épargner personne: ' One Note Samba' (Tom Jobim, Newton Mendonça).
Des standards, tu me dis.. mais interprétés avec un tel degré de perfection que tu ne peux que jouir en silence.
Elle refile la guitare à son compagnon, ' Mais uma vez' (Jim Tomlinson, António Ladeira), a lovesong, tout en touches subtiles à l'instar de cette petite escapade de la contrebasse, suivie du mélancolique 'This Summer We Crossed Europe in the Rain' (Jim Tomlinson, Kashuo Ishiguro), just as beautiful as 'Moonlight in Vermont', il ne manquait qu'une dizaine de violons.
'Águas de Março' (Tom Jobim) en version 'Waters of March', un pur instant de magie.
Miss Kent déambule vers les coulisses et laisse libre cours aux fabuleux musiciens qui amorcent 'Smile'.
La meilleure version que tu aies jamais entendue.
Présentation de l'équipe avant la dernière du set, 'Samba Saravah' ( (Toquinho, Vinicius de Moraes) en français.
Tendresse, grâce et dentelle...ça va pas être évident de redescendre de notre petit nuage!
Ovation immense, le public du Bozar debout!
Bis
' So Nice/Samba de Verão ' (Marcos Valle, Norman Gimbel).
I beg your pardon, Ruth?
What a voice!
Clear cool water with a twist of lemon.
Deux glaçons, Ruth, svp!
Une dernière caresse, 'Stardust' (Hougy Carmichael, Mitchell Parish).
Elle dit: t'as vu toutes ces étoiles?
T'as rien répondu, par pudeur, mais t'as pensé: je t'aime!
mercredi 23 octobre 2013
On vient d'apprendre le décès du guitariste 'Gypie' Mayo
Il y a à peine une heure c'est la page facebook de John Phillip Cawthra, alias 'Gypie' Mayo, qui annonce:
Today the world lost another under-rated musician! Gypie Mayo was the guitarist which replaced Wilko Johnson in the band Dr-Feelgood! He was the man behind the hit song Milk and Alcohol! Gypie will be sadly missed!
R.I.P Gypie Mayo!
62 ans, c'est jeune!
Un bref aperçu de sa carrière:
1969, premier band: White Mule, un single 'In the summertime'.
Puis d'autres groupes au succès restreint: Halcyon - 747 and Alias - Concrete Mick!
1977, Gypie remplace Wilko Johnson au sein de Dr. Feelgood.
Il restera guitariste du docteur pour l'enregistrement de six albums, et le quitte en 1981.
Il s'ébat à nouveau avec des local bands avant de rejoindre les Yardbirds en 1995.
En 2004, Jerry Donahue prend sa place au sein des Yardbirds.
Retour à l'anonymat et aux petits groupes, il est signalé sur l'album 'Tough Talk' de Pete Gage en 2010.
No cause of death has been given at this time.
Today the world lost another under-rated musician! Gypie Mayo was the guitarist which replaced Wilko Johnson in the band Dr-Feelgood! He was the man behind the hit song Milk and Alcohol! Gypie will be sadly missed!
R.I.P Gypie Mayo!
62 ans, c'est jeune!
Un bref aperçu de sa carrière:
1969, premier band: White Mule, un single 'In the summertime'.
Puis d'autres groupes au succès restreint: Halcyon - 747 and Alias - Concrete Mick!
1977, Gypie remplace Wilko Johnson au sein de Dr. Feelgood.
Il restera guitariste du docteur pour l'enregistrement de six albums, et le quitte en 1981.
Il s'ébat à nouveau avec des local bands avant de rejoindre les Yardbirds en 1995.
En 2004, Jerry Donahue prend sa place au sein des Yardbirds.
Retour à l'anonymat et aux petits groupes, il est signalé sur l'album 'Tough Talk' de Pete Gage en 2010.
No cause of death has been given at this time.
mardi 22 octobre 2013
Ronald Shannon Jackson, batteur, figure emblématique de la scène free jazz n'est plus.
Ronald Shannon Jackson qui a joué avec Ornette Coleman ou Cecil Taylor est mort à Fort Worth ( Texas) des suites d'une leucémie, il avait 73 ans.
Ronald commence sa carrière pro à Dallas en jouant avec des musiciens de l'orchestre de Ray Charles, puis il met le cap vers la Big Apple pour étudier à l'Université de New York, sur les bancs de l'unif, il côtoie Abdul Malik et le saxophoniste Rene McLean.
Plus tard, il se produit avec des pointures dont Mingus, Wayne Shorter, Stanley Turrentine, Betty Carter ou Kenny Dorham e.a., mais c'est comme membre du groupe d'Ornette Coleman qu'il se forge un nom en lettres majuscules.
Le percussionniste fondera son propre combo, Decoding Society, jouant du free funk.
Plus tard, le trio Power Tools, avec Melvin Gibbs et Bill Frisell, confortera son étoile de batteur expérimental.
D'autres formations tout aussi aventureuses naîtront à la fin des eighties: SXL ( avec notamment Bill Laswell) - Last Exit, du punk jazz, encore avec Laswell - Mooka , toujours avec le bassiste de Salem.
En dehors des enregistrements sous son nom ou avec ses différentes formations, Ronald Shannon Jackson est crédité sur une quinzaine d'albums divers ( James Blood Ulmer, John Zorn et plus récemment Wadada Leo Smith).
Avant de décéder, le maître composait en vue d'un nouvel enregistrement de Decoding Society.
Ronald commence sa carrière pro à Dallas en jouant avec des musiciens de l'orchestre de Ray Charles, puis il met le cap vers la Big Apple pour étudier à l'Université de New York, sur les bancs de l'unif, il côtoie Abdul Malik et le saxophoniste Rene McLean.
Plus tard, il se produit avec des pointures dont Mingus, Wayne Shorter, Stanley Turrentine, Betty Carter ou Kenny Dorham e.a., mais c'est comme membre du groupe d'Ornette Coleman qu'il se forge un nom en lettres majuscules.
Le percussionniste fondera son propre combo, Decoding Society, jouant du free funk.
Plus tard, le trio Power Tools, avec Melvin Gibbs et Bill Frisell, confortera son étoile de batteur expérimental.
D'autres formations tout aussi aventureuses naîtront à la fin des eighties: SXL ( avec notamment Bill Laswell) - Last Exit, du punk jazz, encore avec Laswell - Mooka , toujours avec le bassiste de Salem.
En dehors des enregistrements sous son nom ou avec ses différentes formations, Ronald Shannon Jackson est crédité sur une quinzaine d'albums divers ( James Blood Ulmer, John Zorn et plus récemment Wadada Leo Smith).
Avant de décéder, le maître composait en vue d'un nouvel enregistrement de Decoding Society.
Roland Janes, once the house guitarist at Sun, n'est plus !
Pourtant le guitariste qui s'est éteint la semaine dernière, à l'âge de 80 ans, est considéré comme une légende.
Depuis 1956, il était le guitariste maison chez Sun, on l'entend sur les plus grands succès du Killer dont 'Whole Lotta Shaking Going On'.
Charlie Rich ou Sonny Burgess lui doivent beaucoup.
Il a également fait partie du backing band de la star rockabilly Billy Lee Riley, "The Little Green Men".
Plus tard il montera son propre studio, The Sonic Studios, avant de plus ou moins se retirer du business dans les seventies.
Il retourne chez Sun en 1982, on peut entendre sa guitare sur un album de Mudhoney.
Titre honorifique: Janes was recently elected to the Memphis Music Hall of Fame
The View , The Velveteen Saints à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 20 octobre 2013
Les Scots descendent sur Bruxelles, deux de leurs indie rock bands sont programmés à la Rotonde - The View et The Velveteen Saints!
Pas la grande foule, mais des fans et quelques curieux!
The Velveteen Saints!
Bonsoir, we are The Velveteen Saints from Glasgow, Scotland, annonce Martin Macdonald ( vocals, guitar), qui a pris place au milieu de la scène, il est flanqué de Shaun Hughes ( vocals, guitar) et de Mark Thomson (vocals and bass), à l'arrière, celui auquel on donne à peine 18 printemps, le fougueux batteur, Michael Gagahan, un ket que beaucoup compare au jeune Keith Moon!
Pendant un peu plus de trente minutes les teenagers auront déversé un rock'n roll tonifiant aux accents punk/garage prononcés.
Rien d'original, mais de l'énergie à revendre, un mix The Clash, The Undertones, The Raveonettes qui te pousse à frapper du talon et à dodeliner de la tête pendant tout le gig.
Le sautillant 'Die alone' ouvre , étonnamment le timbre d'un des gamins te rappellent Eddie Cochran, les guitares se font agressives sur rythmique solide.
Tu humes des senteurs The Fratelli's, des compatriotes, dans leur rock'n roll juvénile.
'Mama' indique la playlist, même scénario exubérant.
Michael amorce la suivante en cognant tous les éléments de son kit tel un gosse hyperkinétique à qui on vient de refuser une tablette de chocolat, rasping vocals et riffs de guitares effilés, ce troisième titre ( AGBTS= ?) secoue.
' Wake me up', personne ne dormait, aussi tranchant que les Vaccines, puis le plus calme ' Postcards', aux effluves Phil Spector.
L' hymne punk, ' Rock'n roll is dead', a tout pour plaire.
'Runaway' sera plus poppy, de même que le fast-paced 'Dancing in the avenue'.
'Sell me out' et 'Miss you' terminent ce show plaisant.
The Velveteen Saints, un jeune band à tenir à l'oeil!
The View
Dundee, naissance en 2005, quatre albums et déjà un best of sorti cette année, 'Seven Year List' .
En 2013, The View c'est Kyle Falconer - Kieren Webster - Pete Reilly et Steven Morrison, le même line-up que sur le premier album de 2007, plus un organiste qu'on n' entend guère.
Ici également un indie rock teinté de punk, c'est bien foutu, mais on a moins apprécié le côté fonctionnaire du récital. The View n'a plus rien à prouver et si les fidèles ( tous Ecossais) se sont amusés en reprenant tous les lyrics en chorus, le public neutre est resté sur sa faim, au bout d'une trentaine de minutes, il décroche et se met à rêver à un plat plus épicé!
Avant d'envoyer les premières mesures de l'acéré 'Coming down', Steven se débarrasse du haut pour exhiber un torse tatoué.
La recette est connue, heavy bass lines, guitares incisives et drumming échevelé, ça cogne méchant pendant 199 secondes.
Un son touffu, voici ' AB' (We need treatment).
Même casier que Little Man Tate( existent-ils encore?) - les Cribs ou les Libertines, bien sûr.
Un quidam dans la fosse: Where's your hair, Kyle?
I've lost my hair, répond l'enfant terrible.
T'as beau avoir certaines notions d'anglais, tu piges que dalle à ce que baragouine le frontman de The View, un petit gars qui a défrayé la presse à scandales pour certains abus lui ayant fermé la porte du beau pays dirigé par Obama.
'Wasted little dj's' - 'Grace' - 'Kill Kyle' - 'How long' se succèdent et comme pour les Velveteen Saints, tes panards battent la mesure, tandis qu'à tes côtés une colonie de Mac Intosh, Mac Alpine, Mac Almanach, Mac Ro, Mac Capet... scande les refrains.
Après cette série de tunes peu inspirés mais punchy, une plage plus calme, ' Bunker', un des meilleurs moments du set.
Kyle à la basse, Kieren à la guitare et lead vocals pour le convulsif ' Skag trendy', même scénario pour la suivante, 'Realization' aux accents punk/ska.
Retour aux hymnes à la Kaizer Chiefs, qui sont 20 x plus énergiques, avec ' Underneath the lights'.
Le hit 'Same Jeans' comble d'aise les buveurs de pure malt qui continuent à gueuler pendant le catchy 'Super Star Trademan'.
'Sunday' et 'Shock Horror' seront vite emballés, il n'y aura pas de bis, tu rentreras chez toi en te disant OK, pas mal, mais ce band n'atteindra jamais le statut de grand groupe.
The View: d'honnêtes seconds couteaux!
Pas la grande foule, mais des fans et quelques curieux!
The Velveteen Saints!
Bonsoir, we are The Velveteen Saints from Glasgow, Scotland, annonce Martin Macdonald ( vocals, guitar), qui a pris place au milieu de la scène, il est flanqué de Shaun Hughes ( vocals, guitar) et de Mark Thomson (vocals and bass), à l'arrière, celui auquel on donne à peine 18 printemps, le fougueux batteur, Michael Gagahan, un ket que beaucoup compare au jeune Keith Moon!
Pendant un peu plus de trente minutes les teenagers auront déversé un rock'n roll tonifiant aux accents punk/garage prononcés.
Rien d'original, mais de l'énergie à revendre, un mix The Clash, The Undertones, The Raveonettes qui te pousse à frapper du talon et à dodeliner de la tête pendant tout le gig.
Le sautillant 'Die alone' ouvre , étonnamment le timbre d'un des gamins te rappellent Eddie Cochran, les guitares se font agressives sur rythmique solide.
Tu humes des senteurs The Fratelli's, des compatriotes, dans leur rock'n roll juvénile.
'Mama' indique la playlist, même scénario exubérant.
Michael amorce la suivante en cognant tous les éléments de son kit tel un gosse hyperkinétique à qui on vient de refuser une tablette de chocolat, rasping vocals et riffs de guitares effilés, ce troisième titre ( AGBTS= ?) secoue.
' Wake me up', personne ne dormait, aussi tranchant que les Vaccines, puis le plus calme ' Postcards', aux effluves Phil Spector.
L' hymne punk, ' Rock'n roll is dead', a tout pour plaire.
'Runaway' sera plus poppy, de même que le fast-paced 'Dancing in the avenue'.
'Sell me out' et 'Miss you' terminent ce show plaisant.
The Velveteen Saints, un jeune band à tenir à l'oeil!
The View
Dundee, naissance en 2005, quatre albums et déjà un best of sorti cette année, 'Seven Year List' .
En 2013, The View c'est Kyle Falconer - Kieren Webster - Pete Reilly et Steven Morrison, le même line-up que sur le premier album de 2007, plus un organiste qu'on n' entend guère.
Ici également un indie rock teinté de punk, c'est bien foutu, mais on a moins apprécié le côté fonctionnaire du récital. The View n'a plus rien à prouver et si les fidèles ( tous Ecossais) se sont amusés en reprenant tous les lyrics en chorus, le public neutre est resté sur sa faim, au bout d'une trentaine de minutes, il décroche et se met à rêver à un plat plus épicé!
Avant d'envoyer les premières mesures de l'acéré 'Coming down', Steven se débarrasse du haut pour exhiber un torse tatoué.
La recette est connue, heavy bass lines, guitares incisives et drumming échevelé, ça cogne méchant pendant 199 secondes.
Un son touffu, voici ' AB' (We need treatment).
Même casier que Little Man Tate( existent-ils encore?) - les Cribs ou les Libertines, bien sûr.
Un quidam dans la fosse: Where's your hair, Kyle?
I've lost my hair, répond l'enfant terrible.
T'as beau avoir certaines notions d'anglais, tu piges que dalle à ce que baragouine le frontman de The View, un petit gars qui a défrayé la presse à scandales pour certains abus lui ayant fermé la porte du beau pays dirigé par Obama.
'Wasted little dj's' - 'Grace' - 'Kill Kyle' - 'How long' se succèdent et comme pour les Velveteen Saints, tes panards battent la mesure, tandis qu'à tes côtés une colonie de Mac Intosh, Mac Alpine, Mac Almanach, Mac Ro, Mac Capet... scande les refrains.
Après cette série de tunes peu inspirés mais punchy, une plage plus calme, ' Bunker', un des meilleurs moments du set.
Kyle à la basse, Kieren à la guitare et lead vocals pour le convulsif ' Skag trendy', même scénario pour la suivante, 'Realization' aux accents punk/ska.
Retour aux hymnes à la Kaizer Chiefs, qui sont 20 x plus énergiques, avec ' Underneath the lights'.
Le hit 'Same Jeans' comble d'aise les buveurs de pure malt qui continuent à gueuler pendant le catchy 'Super Star Trademan'.
'Sunday' et 'Shock Horror' seront vite emballés, il n'y aura pas de bis, tu rentreras chez toi en te disant OK, pas mal, mais ce band n'atteindra jamais le statut de grand groupe.
The View: d'honnêtes seconds couteaux!
lundi 21 octobre 2013
Eve Hell & the Razors au Kriekelaar, Schaerbeek, le 20 octobre 2013
Cinq minutes avant le début normal du concert, t'es le premier client à fouler le sol de la cantine du Kriekelaar.
Bill, Steven, pas Walter, au crâne dégarni, s'arrachent les cheveux, que faut-il faire pour éloigner les Schaerbeekois de leur divan?
Avais l'intention de proposer un numéro de Chippendale de Carnaval/ Mosselman Bill, me suis abstenu!
Et pourtant le menu dominical est alléchant: du rockabilly from Calgary, Canada:
Eve Hell and the Razors!
Les feuilles d'érable décident de patienter une vingtaine de minutes, excellente idée, une petite trentaine de touristes se pointe... pas de sieste, ni d'exercice au plumard mais une dose de roots rock servie bien tassée!
Eve Hell, une rouquine, n'est pas l'enfant de Satan.
La nana, bien, la casquette, chante et manie la doghouse bass - sa moitié, le pas géant Mike Hell, caresse une Gretsch rouge, et le gilette numéro deux ( ? Lorne Petersen?) , arborant des rouflaquettes toutes mimi, tabasse une caisse, 22 cm de diamètre, avec des balais achetés au rabais, devant son pif trône des tablatures illisibles.
Entrée en matière instrumentale, le surfabilly métallisé 'Coffin Hunter'.
C'est clair, cette brigade, c'est pas la famille Ripaton!
Une cover psychobilly de 'Devil in disguise' confirme le propos initial, on n'est pas nombreux, mais on va faire la fête!
Les petits gars, c'est notre dernière journée en Belgique, demain on retourne en Alberta, pas en bagnole, même si la suivante se nomme 'I've got a car'.
Le ronronnement du moteur a pour effet d'endormir Steven qui sommeillera, tête allongée sur une table, pendant tout le premier set, excès de jus de tomate sans doute!
A honky tonk song, ' Bang bang', une voix travaillée au Bourbon frelaté, un rockabilly graisseux, on aime!
Next one is called 'I wanna dance', mais en fait j'ai envie de piquer un somme, suis crevée et grippée, la suivante, 'Fire it up', nous prouve qu'elle a du jus!
Le drummer décide de soulager la lady, je m'occupe des vocals, Eve: le country ' Redneck mother' de Ray Willie Hubbard et un Texas swing, a tribute to Bob Wills, 'Holly Polly'.
La rouquine reprend le flambeau, contrebasse en avant plan, some jazz flavour, le superbe 'Driving me to drink'.
Un gars te souffle, on dirait Vaya Con Dios, il a raison, même timbre que Dani Klein!
This love song n'est pas forcément destinée aux gosses, 'Zombie love'...I love you so much I want to eat you alive..
Cannibale!
Un 'Jambalaya' bien épicé précède le countrybilly 'California'.
Pas besoin du soleil californien pour te soigner, babe, proclame un client... bois une Duvel ou deux et vous, les mecs, on vous conseille le même traitement, la Palm c'est à peine mieux que la Heineken!
Le gars, parti au ravitaillement, ramène deux Duvel et du pinard rouge pour la dame.
'Johnny Cash blues', une version rocailleuse de 'Stupid Cupid' et 'Stack of records', avec dérapage incontrôlé de la gonze qui se marre, achèvent le premier set en fanfare, le drummer vient marteler le pied de micro, la contrebasse et le cul d'un comique, qui a tout juste ingurgité sa sixième limonade.
Faut réveiller Steven, il doit passer avec le chapeau!
Seconde mi-temps!
'Pick Dust' qui ouvre l'album 'When the lights go out', un instrumental cowgirl chevauchant sa fière monture, pas en amazone, à la garçonne!
Au trot, l'étalon laisse un nuage de poussière dans son sillage.
A la manière Hank Williams, 'Lost Highway' , à la manière Eve Hell, ' Two timing men'!
Le premier truc composé avec Mike, il y a dix ans, le nerveux 'Love and a 45', suivi de ' All shook up'.
Slow time, kids, ' Dashboard love song', Gretsch gluante, some country crying, classique!
Palabres, changement de programme, non, pas celle-là, on leur tricote le cinglant ' Sugar Skull'.
Le drummer quitte ses potes, un besoin urgent?
Gert, tu permets, je pique cette chaise..il l'installe à côté de la contrebasse à laquelle il inflige un massage musclé, paumes nues, pendant 'King Bee'.
Les abeilles ont regagné la ruche, on embarque sur un rafiot, 'Big river', direction la New-Orleans à la vitesse Stray Cats en folie.
Me demande pas de te traduire en noeuds, dois faire gaffe à l'excès de cholestérol!
Le tout aussi speedé 'Love a rama' précède le Johnny Cash obligatoire, ' I got stripes', puis le titre excès de vitesse, soufflez dans le ballon, retrait de permis, 3000 $ d'amende, ' Lipstick on my microphone'.
Le joyeux gominé aux fesses zébrées de lignes rouges dépose sa Duvel n° 11 sur une table pour entamer un rock aussi fougueux qu'acrobatique, John Travolta en blêmit de jalousie, le trio, un rictus moqueur aux coins des lèvres, entame la pénultième, 'Mercy'.
Encore une, puis un gig en soirée et, enfin, back home, Belgium, you were great, this is 'Galaxy 500'.
Le gugusse refait le plein du réservoir et reprend ses cascades athlétiques, rien à dire, la Duvel c'est mieux que l'epo!
Eve s'amuse, allongée à même le sol, elle chatouille la bête avant de la rentrer à l'étable!
Terminus!
One for the road?
En vitesse, alors,un petit Eddie Cochran bien vicieux!
Bill, une Jupiler svp, rendez- vous Aux Trois Rois le 10 novembre, Barnyard Stompers!
Bill, Steven, pas Walter, au crâne dégarni, s'arrachent les cheveux, que faut-il faire pour éloigner les Schaerbeekois de leur divan?
Avais l'intention de proposer un numéro de Chippendale de Carnaval/ Mosselman Bill, me suis abstenu!
Et pourtant le menu dominical est alléchant: du rockabilly from Calgary, Canada:
Eve Hell and the Razors!
Les feuilles d'érable décident de patienter une vingtaine de minutes, excellente idée, une petite trentaine de touristes se pointe... pas de sieste, ni d'exercice au plumard mais une dose de roots rock servie bien tassée!
Eve Hell, une rouquine, n'est pas l'enfant de Satan.
La nana, bien, la casquette, chante et manie la doghouse bass - sa moitié, le pas géant Mike Hell, caresse une Gretsch rouge, et le gilette numéro deux ( ? Lorne Petersen?) , arborant des rouflaquettes toutes mimi, tabasse une caisse, 22 cm de diamètre, avec des balais achetés au rabais, devant son pif trône des tablatures illisibles.
Entrée en matière instrumentale, le surfabilly métallisé 'Coffin Hunter'.
C'est clair, cette brigade, c'est pas la famille Ripaton!
Une cover psychobilly de 'Devil in disguise' confirme le propos initial, on n'est pas nombreux, mais on va faire la fête!
Les petits gars, c'est notre dernière journée en Belgique, demain on retourne en Alberta, pas en bagnole, même si la suivante se nomme 'I've got a car'.
Le ronronnement du moteur a pour effet d'endormir Steven qui sommeillera, tête allongée sur une table, pendant tout le premier set, excès de jus de tomate sans doute!
A honky tonk song, ' Bang bang', une voix travaillée au Bourbon frelaté, un rockabilly graisseux, on aime!
Next one is called 'I wanna dance', mais en fait j'ai envie de piquer un somme, suis crevée et grippée, la suivante, 'Fire it up', nous prouve qu'elle a du jus!
Le drummer décide de soulager la lady, je m'occupe des vocals, Eve: le country ' Redneck mother' de Ray Willie Hubbard et un Texas swing, a tribute to Bob Wills, 'Holly Polly'.
La rouquine reprend le flambeau, contrebasse en avant plan, some jazz flavour, le superbe 'Driving me to drink'.
Un gars te souffle, on dirait Vaya Con Dios, il a raison, même timbre que Dani Klein!
This love song n'est pas forcément destinée aux gosses, 'Zombie love'...I love you so much I want to eat you alive..
Cannibale!
Un 'Jambalaya' bien épicé précède le countrybilly 'California'.
Pas besoin du soleil californien pour te soigner, babe, proclame un client... bois une Duvel ou deux et vous, les mecs, on vous conseille le même traitement, la Palm c'est à peine mieux que la Heineken!
Le gars, parti au ravitaillement, ramène deux Duvel et du pinard rouge pour la dame.
'Johnny Cash blues', une version rocailleuse de 'Stupid Cupid' et 'Stack of records', avec dérapage incontrôlé de la gonze qui se marre, achèvent le premier set en fanfare, le drummer vient marteler le pied de micro, la contrebasse et le cul d'un comique, qui a tout juste ingurgité sa sixième limonade.
Faut réveiller Steven, il doit passer avec le chapeau!
Seconde mi-temps!
'Pick Dust' qui ouvre l'album 'When the lights go out', un instrumental cowgirl chevauchant sa fière monture, pas en amazone, à la garçonne!
Au trot, l'étalon laisse un nuage de poussière dans son sillage.
A la manière Hank Williams, 'Lost Highway' , à la manière Eve Hell, ' Two timing men'!
Le premier truc composé avec Mike, il y a dix ans, le nerveux 'Love and a 45', suivi de ' All shook up'.
Slow time, kids, ' Dashboard love song', Gretsch gluante, some country crying, classique!
Palabres, changement de programme, non, pas celle-là, on leur tricote le cinglant ' Sugar Skull'.
Le drummer quitte ses potes, un besoin urgent?
Gert, tu permets, je pique cette chaise..il l'installe à côté de la contrebasse à laquelle il inflige un massage musclé, paumes nues, pendant 'King Bee'.
Les abeilles ont regagné la ruche, on embarque sur un rafiot, 'Big river', direction la New-Orleans à la vitesse Stray Cats en folie.
Me demande pas de te traduire en noeuds, dois faire gaffe à l'excès de cholestérol!
Le tout aussi speedé 'Love a rama' précède le Johnny Cash obligatoire, ' I got stripes', puis le titre excès de vitesse, soufflez dans le ballon, retrait de permis, 3000 $ d'amende, ' Lipstick on my microphone'.
Le joyeux gominé aux fesses zébrées de lignes rouges dépose sa Duvel n° 11 sur une table pour entamer un rock aussi fougueux qu'acrobatique, John Travolta en blêmit de jalousie, le trio, un rictus moqueur aux coins des lèvres, entame la pénultième, 'Mercy'.
Encore une, puis un gig en soirée et, enfin, back home, Belgium, you were great, this is 'Galaxy 500'.
Le gugusse refait le plein du réservoir et reprend ses cascades athlétiques, rien à dire, la Duvel c'est mieux que l'epo!
Eve s'amuse, allongée à même le sol, elle chatouille la bête avant de la rentrer à l'étable!
Terminus!
One for the road?
En vitesse, alors,un petit Eddie Cochran bien vicieux!
Bill, une Jupiler svp, rendez- vous Aux Trois Rois le 10 novembre, Barnyard Stompers!
Archive au Vrijheids festival des Libertés, Théâtre National, Bruxelles, le 19 octobre 2013
Archive au Vrijheids festival des Libertés, Théâtre National...les écriteaux indiquent sold-out!
Le National, rien à dire, chouette salle, le hic, c'est l'organisation, le concert est annoncé à 21h, le public est invité à pénétrer dans l'enceinte à 20:45', au compte-gouttes, chaque spectateur doit échanger son ticket contre un bracelet, deux cerbères à l'entrée se chargent de l'opération, tu peux t'imaginer l'énervement dans la queue...
21h25, même cérémonial que la veille, l'écran se lève, la foule clame sa joie, Archive se pointe!
Sont cinq ce soir, it's a special intimate performance!
Darius Keeler, Danny Griffiths, Dave Pen, Pollard Berrier , Mickey Hurcombe!
Un piano altier amorce le somptueux 'Lights', titletrack de l'album de 2006.
Nous n'aurons pas droit à la version de 18', mais ce mélodieux trip hop/ prog rock impressionne par sa majesté et son raffinement.
2004, 'Noise', bruitages spatiaux et guitare acoustique, il n'y a pas de batterie sur scène, Dave se charge des percussions, les effluves Pink Floyd, époque 'Wish you were here', embaument l'atmosphère.
Comme tout le monde ( sauf Fabienne qui mitraille le groupe) tu planes haut, une altitude qui dépasse de loin la croix s'élevant au dessus de la coupole de la décriée Basilique de Koekelberg.
Une voisine excitée te ramène sur le plancher des bovidés en te refilant moult coups de coude labourant ton thorax et estomac, la givrée, tout en gesticulant, comme une possédée moyenâgeuse, piétine tes baskets du dimanche et aboie les lyrics avant le chevelu Pollard!
Une calamité, ces vierges folles... au bûcher!
Trois guitares, Dave au chant, ' Conflict'.
Electro samples et percussions tribales, la plage hypnotise!
Dave: this is a slow one!
' The Feeling of Losing everything' ( Controlling Crowds – Part IV) sur couches de synthés aristocratiques... des gouttelettes de pluies dans la campagne anglaise ( pour citer les Inrocks)...un paysage agreste de John Constable !
Place à la tragédie, le sombre ' Blood in numbers', un trip hop glacé.
L'apparition de la chanteuse Holly Martin déclenche des cris enthousiastes, Archive attaque ' You make me feel'.
Une voix blanche aux accents gothiques sur un fond industriel , une plage sidérante, du Purcell electro!
Holly, blême, frêle, attire tous les regards, masculins et protecteurs, ou féminins et saphiques!
Pause, une pose picturale, Fernand Khnopff est dans la salle, puis Holly scande le saccadé 'Hatchet' sur arrière-plan percussive keyboard arpeggio, un titre concis et percutant.
'Black and blue' , petit son de clavecin pour cette plage enregistrée sur un Live EP de 2012.
Exit Holly, ' Words on signs' avec la voix caractéristique et racée de Dave Pen si proche de celle de Gilmour.
Bruxelles frémit, Fabienne est sur le point de défaillir... quel bel homme..
Conchita, à tes côtés, bave.
C'est con, une nana amoureuse!
Place à l'énervé ' Twisting' à la Tricky, Conchita reprend ses gesticulations danse/transe , sa chevelure anthracite giflant au passage ton poupin visage.
Merde, elle ne va pas accoucher ici, prise de spasmes, elle gémit, n'ai pas emporté mon attirail de gynéco..
T'en fais pas, te glisse Fabienne qui s'y connaît, ce sont des halètements annonçant le coït!
'Dangervisit', au final explosif, sera scandé par toute la fosse.
Morceau fini, la clique se barre!
Le minimum syndical , moins d'une heure de set!
Pas deux minutes plus tard Holly se pointe, suivie d'une guitare (Mickey Hurcombe) .
Un des points forts du concert, la ballade folk 'Nothing Else' qui donnera des frissons à plus d'un!
' Bullets' la cible est trouée de toutes parts, Bruxelles bouillonne et avec l'incroyable ' Again' atteint l'extase suprême!
Un grand concert!
Le National, rien à dire, chouette salle, le hic, c'est l'organisation, le concert est annoncé à 21h, le public est invité à pénétrer dans l'enceinte à 20:45', au compte-gouttes, chaque spectateur doit échanger son ticket contre un bracelet, deux cerbères à l'entrée se chargent de l'opération, tu peux t'imaginer l'énervement dans la queue...
21h25, même cérémonial que la veille, l'écran se lève, la foule clame sa joie, Archive se pointe!
Sont cinq ce soir, it's a special intimate performance!
Darius Keeler, Danny Griffiths, Dave Pen, Pollard Berrier , Mickey Hurcombe!
Un piano altier amorce le somptueux 'Lights', titletrack de l'album de 2006.
Nous n'aurons pas droit à la version de 18', mais ce mélodieux trip hop/ prog rock impressionne par sa majesté et son raffinement.
2004, 'Noise', bruitages spatiaux et guitare acoustique, il n'y a pas de batterie sur scène, Dave se charge des percussions, les effluves Pink Floyd, époque 'Wish you were here', embaument l'atmosphère.
Comme tout le monde ( sauf Fabienne qui mitraille le groupe) tu planes haut, une altitude qui dépasse de loin la croix s'élevant au dessus de la coupole de la décriée Basilique de Koekelberg.
Une voisine excitée te ramène sur le plancher des bovidés en te refilant moult coups de coude labourant ton thorax et estomac, la givrée, tout en gesticulant, comme une possédée moyenâgeuse, piétine tes baskets du dimanche et aboie les lyrics avant le chevelu Pollard!
Une calamité, ces vierges folles... au bûcher!
Trois guitares, Dave au chant, ' Conflict'.
Electro samples et percussions tribales, la plage hypnotise!
Dave: this is a slow one!
' The Feeling of Losing everything' ( Controlling Crowds – Part IV) sur couches de synthés aristocratiques... des gouttelettes de pluies dans la campagne anglaise ( pour citer les Inrocks)...un paysage agreste de John Constable !
Place à la tragédie, le sombre ' Blood in numbers', un trip hop glacé.
L'apparition de la chanteuse Holly Martin déclenche des cris enthousiastes, Archive attaque ' You make me feel'.
Une voix blanche aux accents gothiques sur un fond industriel , une plage sidérante, du Purcell electro!
Holly, blême, frêle, attire tous les regards, masculins et protecteurs, ou féminins et saphiques!
Pause, une pose picturale, Fernand Khnopff est dans la salle, puis Holly scande le saccadé 'Hatchet' sur arrière-plan percussive keyboard arpeggio, un titre concis et percutant.
'Black and blue' , petit son de clavecin pour cette plage enregistrée sur un Live EP de 2012.
Exit Holly, ' Words on signs' avec la voix caractéristique et racée de Dave Pen si proche de celle de Gilmour.
Bruxelles frémit, Fabienne est sur le point de défaillir... quel bel homme..
Conchita, à tes côtés, bave.
C'est con, une nana amoureuse!
Place à l'énervé ' Twisting' à la Tricky, Conchita reprend ses gesticulations danse/transe , sa chevelure anthracite giflant au passage ton poupin visage.
Merde, elle ne va pas accoucher ici, prise de spasmes, elle gémit, n'ai pas emporté mon attirail de gynéco..
T'en fais pas, te glisse Fabienne qui s'y connaît, ce sont des halètements annonçant le coït!
'Dangervisit', au final explosif, sera scandé par toute la fosse.
Morceau fini, la clique se barre!
Le minimum syndical , moins d'une heure de set!
Pas deux minutes plus tard Holly se pointe, suivie d'une guitare (Mickey Hurcombe) .
Un des points forts du concert, la ballade folk 'Nothing Else' qui donnera des frissons à plus d'un!
' Bullets' la cible est trouée de toutes parts, Bruxelles bouillonne et avec l'incroyable ' Again' atteint l'extase suprême!
Un grand concert!
Oslo en ligne....Lage Fosheim er død!
Lage Fosheim?
Un des deux membres du duo ska/pop norvégien The Monroes, Lage Fosheim - vocals et Eivind Rølles - guitars!
Des stars en Scandinavie, plusieurs number one hits, dont 'Sunday People' ou 'Cheerio'.
Le groupe naît en 1982, à l'époque, influencé par Madness il se lance dans un répertoire ska.
Leur premier album se vend bien, 130 000 copies.
Le suivant fait mieux Face Another Day,1985, plus de 250 000 copies.
Très vite Lage et Eivind, lassés des discussions incessantes avec les membres du groupe décident que The Monroes c'est eux deux et personne d'autre!
Split en 1993, réunion éphémère en 2004.
En 2013, les deux protagonistes sont victimes du cancer, Rølles ( 54 ans) en mars, Fosheim ( 55 ans) ce 19 octobre!
Un des deux membres du duo ska/pop norvégien The Monroes, Lage Fosheim - vocals et Eivind Rølles - guitars!
Des stars en Scandinavie, plusieurs number one hits, dont 'Sunday People' ou 'Cheerio'.
Le groupe naît en 1982, à l'époque, influencé par Madness il se lance dans un répertoire ska.
Leur premier album se vend bien, 130 000 copies.
Le suivant fait mieux Face Another Day,1985, plus de 250 000 copies.
Très vite Lage et Eivind, lassés des discussions incessantes avec les membres du groupe décident que The Monroes c'est eux deux et personne d'autre!
Split en 1993, réunion éphémère en 2004.
En 2013, les deux protagonistes sont victimes du cancer, Rølles ( 54 ans) en mars, Fosheim ( 55 ans) ce 19 octobre!
samedi 19 octobre 2013
Gentleman - Steel Pulse au Vrijheids festival des Libertés, Théâtre National, Bruxelles, le 18 octobre 2013
Mi-octobre, pendant dix jours le Festival Des Libertés propose films, débats, expos, théâtre et concerts au KVS et au Théâtre National.
Ce vendredi, les amateurs de reggae/roots ont rendez-vous au National , une double affiche incontournable: Gentleman et Steel Pulse.
Un concert reggae est toujours synonyme de coolitude, good vibes, mysticisme et ganja, dreadlocks et nonchalance, décontraction, on est tous frères, on s'en fout des règlements, révolte en pantoufles, etc... faut donc pas s'étonner de subir un horaire vaseux.
A 21h, la salle ne compte qu'une cinquantaine de spectateurs, faudra attendre 21:20' pour que l'écran cachant la scène ne disparaisse pour faire place à Gentleman!
Le National affiche quasi complet!
Six musiciens prennent place, talonnés par deux chanteuses: The Evolution!
Basse, guitare, drums, claviers, sax et une six cordes ( le gars jouera également d'un second keyboard) et deux superbes black.
Des noms?
On veut bien, mais tu achètes sans contrôle technique: la nana au sax doit être la fabuleuse Johanna Järemo-Rebbelmund, il doit y avoir un Frank Pollak aux synthés, Florian Münzer à la guitare et pour les autres, on avance Giuseppe "BigFinga" Coppola aux drums, on hésite pour Tobi Zepezauer (keys/guitar) et pour le bassiste: André Heyer (?) .
Les choristes?
Tamika Edwards Otto et Treesha Mwaura, sans doute, elles sont super!
Les trois premiers titres sont d'ailleurs interprétés par ce duo attrayant: le chaloupé 'Jailer' de Asa - 'Break my heart' et 'Lion'.
A tes côtés un bataillon d adeptes de la fumette embaume l'air d'arômes pas catholiques, sur scène un roulement de tambour annonce l'arrivée de la star, Tillmann Otto, alias Gentleman, le roi du roots/reggae aus Deutschland.
Un ragga/rap/reggae aux invectives... jump, jump, jump...'The Journey' sur le dernier CD du gars ( New Day Dawn).
Interaction totale avec le public transformé en colonie de kangourous.
Tandis qu'Otto, qui s'entraîne pour le marathon de Berlin, commence un petit jogging, le band attaque la suivante, 'Different places'.
Du podium aux balcons, toute la salle tangue.
Une centaine de briquets allumés confirment l'impression de communion totale pendant ' Fire A Go Bun Dem'
La troupe poursuit son trip, pas question d'énumérer la vingtaine de morceaux joués ( 2 ou 3 : ' Intoxication' - 'Lonely days' - 'Ina different time'...etc) : du reggae parfois teinté de ska, du rocksteady ( blanc), du ragga, du rubadub, une pointe de dancehall, le tout dans la bonne humeur et de douteux relents d'herbe.
Le service d'ordre a fort à faire et abandonne, après 15', les remarques faites aux fumeurs pour aller se réfugier au bar.
La star vient serrer la pince des premiers rangs, Johanna te fait un clin d'oeil, t'adores son sax, tout baigne, sauf que ça fait près de 80' que le mec nous balance sa purée, elle commence à te refiler des crampes.
Finalement, ça reste du reggae blanc, c à d un ersatz!
Apparition d'un rapper, Daddy Rings, pour quelques plages, notamment 'To the top' ou 'Jah Love'.
Tu dis, Otto?
...it's a jungle, out here...
Effectivement!
Bye, bye, le rasta!
Un message anti-war , 'It no pretty', apprécié par les fidèles.
Tous les clichés inhérents au genre sont présents.. déjà, plus de vingt plages, il continue, trois fois il préconise, c'est la dernière, on entendra encore 'Heart of a rub a dub' - ' Rise up' pour, enfin, finir sur une ballade, 'Homesick'.
La concision, Gentleman connaît pas, dommage, la bonne impression du départ disparaît au bout d'une heure!
Une attente fastidieuse, l'écran se lève, il est 23h40', et fait place à une muzak grandiloquente, claironnant l'arrivée de Steel Pulse.
Le UK reggae band ( Birmingham), baptisé en 1975, n'a plus sorti d'album depuis 2004 ( African Holocaust) mais tourne sans arrêt!
Il reste deux membres fondateurs, l'exubérant David Hinds ( lead vocals, guitar) et Selwyn Brown ( keyboard, vocals), étonnamment agile pour un mec grisonnant. Sidney Mills ( keyboards, percussions) fait partie du groupe depuis 25 ans, les autres ont pour nom, Amlak Tafari ( basse) - Wayne Elvis Clarke (drums) - l'incroyable Donovan McKitty à la lead guitar et le non moins fabuleux Jerry Johnson aux saxes, pour compléter l'équipe, la choriste, Keysha McTaggart!
Ces vétérans ont régalé Bruxelles d'un show époustouflant, 100 fois plus authentique que la prestation reggae édulcoré de Gentleman.
Le chef, David, en français: bonsoir, Bruxelles, tout va bien...c'est parti: 'Blues Dance Raid', suivi de 'Rally Round', débutant par un " The Star-Spangled Banner" trafiqué.
Aucun raté, le moteur tourne rond, t'es aussi à l'aise que sur les coussins d'une DS, Bruxelles savoure.
'Roller skates' et le catchy 'Chant a psalm' te transportent du côté de Kingston, tandis que sur scène, les ancêtres se permettent une chorégraphie Hollywood style.
J'ai écrit "A Who Responsible?" il y a plus de trente ans.
Vérification: en 1982, sur 'True Democracy'!
Pas une ride, il en va de même pour 'No more weapons'...we no want no weapons of mass destruction...le message, que certains considèrent comme naïf, reste d'actualité.
Entrée en scène d'un rapper pour 'Drug Squad' encensant le puff.
Moment amusant, Jerry le sax, en plein solo, repousse Mr Hinds, qui le taquinait, d'un coup de cul décidé.
Ce dernier rapplique avec un sax soprano que l'ineffable Jerry lui arrache des mains pour balancer une tirade vicieuse.
Le band est au top!
Let's slow things down, 'Don't be afraid', suivi de 'Not King James Version' entamé par un petit son de clavecin.
On paraphrase James Brown, ' Black and proud', pour ensuite attaquer le point d'orgue, 'Stepping out', qui termine ce formidable concert!
Bruxelles rappelle la tribu!
Quatre bis: 'Man no sober', ils ont sans doute vu un de tes voisins qui titube depuis trente cinq minutes ...the gypsy is tipsy, he drinks too much.. - 'Whirlwind romance', direction la maison de l'amour (sic) - le vindicatif 'Babylon makes the rules' et enfin ,'Put your hoodies on'.
Les musiciens viennent serrer les mains tendues, il est plus d'une heure du mat., assis sur le boulevard, une cinquantaine d'illuminés se passent un joint!
Ce vendredi, les amateurs de reggae/roots ont rendez-vous au National , une double affiche incontournable: Gentleman et Steel Pulse.
Un concert reggae est toujours synonyme de coolitude, good vibes, mysticisme et ganja, dreadlocks et nonchalance, décontraction, on est tous frères, on s'en fout des règlements, révolte en pantoufles, etc... faut donc pas s'étonner de subir un horaire vaseux.
A 21h, la salle ne compte qu'une cinquantaine de spectateurs, faudra attendre 21:20' pour que l'écran cachant la scène ne disparaisse pour faire place à Gentleman!
Le National affiche quasi complet!
Six musiciens prennent place, talonnés par deux chanteuses: The Evolution!
Basse, guitare, drums, claviers, sax et une six cordes ( le gars jouera également d'un second keyboard) et deux superbes black.
Des noms?
On veut bien, mais tu achètes sans contrôle technique: la nana au sax doit être la fabuleuse Johanna Järemo-Rebbelmund, il doit y avoir un Frank Pollak aux synthés, Florian Münzer à la guitare et pour les autres, on avance Giuseppe "BigFinga" Coppola aux drums, on hésite pour Tobi Zepezauer (keys/guitar) et pour le bassiste: André Heyer (?) .
Les choristes?
Tamika Edwards Otto et Treesha Mwaura, sans doute, elles sont super!
Les trois premiers titres sont d'ailleurs interprétés par ce duo attrayant: le chaloupé 'Jailer' de Asa - 'Break my heart' et 'Lion'.
A tes côtés un bataillon d adeptes de la fumette embaume l'air d'arômes pas catholiques, sur scène un roulement de tambour annonce l'arrivée de la star, Tillmann Otto, alias Gentleman, le roi du roots/reggae aus Deutschland.
Un ragga/rap/reggae aux invectives... jump, jump, jump...'The Journey' sur le dernier CD du gars ( New Day Dawn).
Interaction totale avec le public transformé en colonie de kangourous.
Tandis qu'Otto, qui s'entraîne pour le marathon de Berlin, commence un petit jogging, le band attaque la suivante, 'Different places'.
Du podium aux balcons, toute la salle tangue.
Une centaine de briquets allumés confirment l'impression de communion totale pendant ' Fire A Go Bun Dem'
La troupe poursuit son trip, pas question d'énumérer la vingtaine de morceaux joués ( 2 ou 3 : ' Intoxication' - 'Lonely days' - 'Ina different time'...etc) : du reggae parfois teinté de ska, du rocksteady ( blanc), du ragga, du rubadub, une pointe de dancehall, le tout dans la bonne humeur et de douteux relents d'herbe.
Le service d'ordre a fort à faire et abandonne, après 15', les remarques faites aux fumeurs pour aller se réfugier au bar.
La star vient serrer la pince des premiers rangs, Johanna te fait un clin d'oeil, t'adores son sax, tout baigne, sauf que ça fait près de 80' que le mec nous balance sa purée, elle commence à te refiler des crampes.
Finalement, ça reste du reggae blanc, c à d un ersatz!
Apparition d'un rapper, Daddy Rings, pour quelques plages, notamment 'To the top' ou 'Jah Love'.
Tu dis, Otto?
...it's a jungle, out here...
Effectivement!
Bye, bye, le rasta!
Un message anti-war , 'It no pretty', apprécié par les fidèles.
Tous les clichés inhérents au genre sont présents.. déjà, plus de vingt plages, il continue, trois fois il préconise, c'est la dernière, on entendra encore 'Heart of a rub a dub' - ' Rise up' pour, enfin, finir sur une ballade, 'Homesick'.
La concision, Gentleman connaît pas, dommage, la bonne impression du départ disparaît au bout d'une heure!
Une attente fastidieuse, l'écran se lève, il est 23h40', et fait place à une muzak grandiloquente, claironnant l'arrivée de Steel Pulse.
Le UK reggae band ( Birmingham), baptisé en 1975, n'a plus sorti d'album depuis 2004 ( African Holocaust) mais tourne sans arrêt!
Il reste deux membres fondateurs, l'exubérant David Hinds ( lead vocals, guitar) et Selwyn Brown ( keyboard, vocals), étonnamment agile pour un mec grisonnant. Sidney Mills ( keyboards, percussions) fait partie du groupe depuis 25 ans, les autres ont pour nom, Amlak Tafari ( basse) - Wayne Elvis Clarke (drums) - l'incroyable Donovan McKitty à la lead guitar et le non moins fabuleux Jerry Johnson aux saxes, pour compléter l'équipe, la choriste, Keysha McTaggart!
Ces vétérans ont régalé Bruxelles d'un show époustouflant, 100 fois plus authentique que la prestation reggae édulcoré de Gentleman.
Le chef, David, en français: bonsoir, Bruxelles, tout va bien...c'est parti: 'Blues Dance Raid', suivi de 'Rally Round', débutant par un " The Star-Spangled Banner" trafiqué.
Aucun raté, le moteur tourne rond, t'es aussi à l'aise que sur les coussins d'une DS, Bruxelles savoure.
'Roller skates' et le catchy 'Chant a psalm' te transportent du côté de Kingston, tandis que sur scène, les ancêtres se permettent une chorégraphie Hollywood style.
J'ai écrit "A Who Responsible?" il y a plus de trente ans.
Vérification: en 1982, sur 'True Democracy'!
Pas une ride, il en va de même pour 'No more weapons'...we no want no weapons of mass destruction...le message, que certains considèrent comme naïf, reste d'actualité.
Entrée en scène d'un rapper pour 'Drug Squad' encensant le puff.
Moment amusant, Jerry le sax, en plein solo, repousse Mr Hinds, qui le taquinait, d'un coup de cul décidé.
Ce dernier rapplique avec un sax soprano que l'ineffable Jerry lui arrache des mains pour balancer une tirade vicieuse.
Le band est au top!
Let's slow things down, 'Don't be afraid', suivi de 'Not King James Version' entamé par un petit son de clavecin.
On paraphrase James Brown, ' Black and proud', pour ensuite attaquer le point d'orgue, 'Stepping out', qui termine ce formidable concert!
Bruxelles rappelle la tribu!
Quatre bis: 'Man no sober', ils ont sans doute vu un de tes voisins qui titube depuis trente cinq minutes ...the gypsy is tipsy, he drinks too much.. - 'Whirlwind romance', direction la maison de l'amour (sic) - le vindicatif 'Babylon makes the rules' et enfin ,'Put your hoodies on'.
Les musiciens viennent serrer les mains tendues, il est plus d'une heure du mat., assis sur le boulevard, une cinquantaine d'illuminés se passent un joint!
Gloria Lynne, une grande voix s'éteint!
Gloria Lynne (
Gloria Alleyne), naguère louée au même titre que Ella Fitzgerald ou Johnny Matthis, a succombé à une crise cardiaque ce 15 octobre.
La chanteuse, known for her graceful phrasing and resonant tone, avait 81 ans!
Oui, elle a débuté à l'église, normal avec une maman chanteuse de gospel.
Après avoir gagné un crochet à l'âge de 15 ans, elle s'embarque dans une carrière musicale, elle est invitée dans l'émission "Strolling ‘20s” d'Harry Belafonte.
Sa période faste débute dans les sixties, elle aligne une série de hits dont le plus acclamé sera la ballade 'I wish you love'.
Plus tard elle abandonne la soul et le r'n'b pour se consacrer au jazz, accompagnant quelques pointures telles Quincy Jones, Bobby Timmons, Philly Joe Jones ou Harry “Sweets” Edison.
On lui doit également les lyrics du 'Watermelon Man' de Herbie Hancock.
Son étoile faiblit dans les années 70 et 80, mais, en 1996, on lui décerne le International Women in Jazz Award , qui va de pair avec un regain de popularité.
Gloria Lynne nous laisse une discographie imposante, surtout des 45 tours!
La chanteuse, known for her graceful phrasing and resonant tone, avait 81 ans!
Oui, elle a débuté à l'église, normal avec une maman chanteuse de gospel.
Après avoir gagné un crochet à l'âge de 15 ans, elle s'embarque dans une carrière musicale, elle est invitée dans l'émission "Strolling ‘20s” d'Harry Belafonte.
Sa période faste débute dans les sixties, elle aligne une série de hits dont le plus acclamé sera la ballade 'I wish you love'.
Plus tard elle abandonne la soul et le r'n'b pour se consacrer au jazz, accompagnant quelques pointures telles Quincy Jones, Bobby Timmons, Philly Joe Jones ou Harry “Sweets” Edison.
On lui doit également les lyrics du 'Watermelon Man' de Herbie Hancock.
Son étoile faiblit dans les années 70 et 80, mais, en 1996, on lui décerne le International Women in Jazz Award , qui va de pair avec un regain de popularité.
Gloria Lynne nous laisse une discographie imposante, surtout des 45 tours!
vendredi 18 octobre 2013
Het Kampioenschap van Brussel ( voorronde 4) - KultuurKaffee ( VUB) - Campus Etterbeek - le 17 octobre 2013
Sixième édition du Kampioenschap van Brussel, phase éliminatoire n°4 au KultuurKaffee de la VUB!
Après le Rits, la Jeugdhuis De Schakel, Recyclart et avant la dernière manche au VK, c'est la VUB qui attend les candidats à la finale qui aura lieu à l'AB le 5 décembre.
Le précédent triomphateur se nommait OK Cowboy!, superbe band malheureusement enterré au cimetière à côté de Gary Cooper, et on peut d'emblée affirmer que la fournée du 17 octobre était exceptionnelle, absolument tous les bands en compétition auraient facilement pu briguer une place en finale, ils valaient vachement mieux que certains élus de l'édition précédente!
Après tirage au sort, le périlleux honneur d'ouvrir les festivités échoit à The Narcotic Daffodils.
Ils ont 20' ( timing identique pour tout le monde) pour convaincre le jury.
Un soundcheck pénible pour Irène : Vocals- Merlin : Drums - Flupke : Bass and Backings-
Simon : Keyboards-Wurlizer 200A-MicroKorg et Hakim: guitars.
L'ampli maison fourni à Hakim grésille horriblement, pense à l'huile dans la poêle à frire, faudra faire avec.
5' après la bouillie, une nana charmante et bredouillante vient présenter le combo!
Une introduction inutile pour toi qui as croisé plusieurs fois la route des liliacées couleur d'or auxquelles la sagesse populaire attribue des propriétés narcotiques.
Un nouvel album est prévu pour début 2013,le choix de la playlist comportera plusieurs plages prévues pour cette rondelle.
'Light dry gordon' débute par des claquements de mains, cette amorce sévillane fait place à un alternative rock nerveux , avec une basse omniprésente et la voix irritée d'Irène scandant ..you ought to disappear.. tandis que Monsieur Rigot, pas un nigaud, nous sort des sons de synthé stridents qui nous rappellent les grands moments de groupes à la Gentle Giant.
Oui, madame, c'est de prog, ne reniant pas les arrangements jazzy aventureux, qu'il s'agit.
Plus serein, ' Sun for the rest', aussi exquis que le meilleur de Renaissance ( avec Annie Haslam, bien sûr!).
'The Sewer'
Un brocheur? Un collecteur d'égout? Une couseuse?
De l' avant-garde/ prog mordant.
Let's talk about love, propose Miss Csordas.
Sur fond d'orgue Casanova/ Procol Harum ( au choix), 'Go Love', l'ampli d'Hakim déconne, Irène n'en a cure et se démène ferme, la lovesong prend de vertigineuses allures montagnes russes.
The Narcotic Daffodils terminent le mini-set par la valse tragique et hantée ' Weathered'.
JoBee Project
Le projet de Joanna Bee Pszczola, radio host sur FM Brussel, un album, 'The Falling', dans les bacs!
Un genre totalement différent lorgnant vers le trip hop, la nu-soul, la lounge.
La madame, d'origine polonaise, est dotée d'une voix rêvée, légèrement fêlée, pour le concept. Le trio l'accompagnant ( piano, basse, batterie- Marc Sperber- keys Cyril Fleury-bass Pieter Dedoncker - drums) fait son boulot de manière professionnelle.
Brussels, we're gonna play some 'Magic' for you.
De l'acid jazz/ trip hop soyeux, plus dans la mouvance Dido que dans celle, plus aventureuse, Massive Attack.
La chevelure noire poursuit par un midtempo nu-soul assez conventionnel, 'My life'.
Un groove aimable et toujours ce timbre qui séduit.
' Mellow', titre explicite, lisse, légèrement délavé, idéal comme bruit de fond au casino, le quartette terminant par un funk bien foutu, 'Madness'.
Petit reproche, la nana bouge comme une planche à repasser, ce qui n'a pas empêcher Flupke d'essayer de la débaucher pour le collectif Females Rock!
Fini de rire, tous aux abris, ils arrivent... New Killers in Town!
Les barbouzes, Nicolas Tybergin (vc. - Monster V) // Loïc Magotteaux ( guitar- Ledback) // Emmanuel Delettrez (basse- Mont-Doré) et Aurélien Belvisi ( drums - Tense), vont nous asséner un alternative/rap metal brutal et colérique en pleine tronche.
George, un supporter de Nottingham Forest, perdu dans notre beau royaume, confiera à la fin du set: I like that!
Le rageur 'Shaping Masks' ouvre et puisqu'il est question de fureur, on mentionnera Rage Against the Machine, mais aussi Soundgarden ou Suicidal Tendencies, bref pas forcément le genre qui devrait plaire à ta frangine qui ne jure que par Stromae.
Les killers mitraillent sec et la colonie de groupies qui les suit à la trace headbange comme de vulgaires métalleux bedonnants.
' Back to reality', la réalité, c'est une plaine dévastée après le passage d'un ouragan.
Pas beau, à voir, une fillette aux fringues déchirées qui pleure, en serrant une poupée contre elle: maman, où est notre maison!
On te garantit pas l'exactitude du titre suivant, ' Special is the name of several flakes', entamé par un growl que t'avais plus ouï depuis celui de l'ours slovène qui refusait d'être lâché dans les Pyrénées.
Des sauvages!
Le petit Nicolas est du genre bête de scène qui remue constamment, ses potes pilonnent sans répit, ' Another day' terminera ce set viril.
Pas mal de spectateurs/auditeurs voient ce gang en finale.
Une petite mousse plus tard, un nouveau cyclone: The 1984!
Si pour toi Big Brother c'est un ensemble de colocataires débiles auxquels on demande d'exécuter des conneries diverses, on te conseille de relire George Orwell, le premier à avoir imaginé un Big Brother tout aussi voyeur, mais, aussi ,100000 fois plus dangereux.
Rien ne dit que Gary Divito (batterie), Gregory Paternoster (basse), Nicholas Brynin ( chant) et Nicolas Claus (guitare) pensaient à Orwell en choisissant leur nom de baptême, mais leur heavy metal balèze est du genre annonciateur de cataclysme.
Un album à leur actif, 'Room 101', des années de galère, mais aussi des récompenses diverses et quelques belles scènes!
' Julia' , un hasard, Eden?
Il y a une Julia dans le roman d'anticipation du Rosbif!
Elle est comment cette gonze? ....she's a woman you know what I mean ... qu'il répond sur fond d'artillerie lourde.
Old school heavy metal sentant bon Machine Head, Metallica ou nos Channel Zero.
Cette 'Julia' est sans doute moins romantique que celle des Beatles, mais possède d'autres charmes plus épicés!
Le serveur: comment votre stoner?
Saignant, mec, saignant!
' Cycle', tu te demandes si l'animal est bien mort et quelles tortures les bourreaux lui ont infligées dans la room 101.
' Compromises' est prévu pour le prochain enregistrement, mais malgré l'intitulé ne t'attends à aucune concession, ça frappe méchant pendant cinq minutes, si t'es pas tout à fait sonné, c'est parce que le gong annonçait la fin du round.
Bordel, tu te sens comme Jean- Pierre Coopman face à Cassius Clay.
' Such a call' termine la prestation!
The 1984: A brave ( not) new band! ( merci, George!).
Le dernier candidat: Neufchâtel!
C'est en décembre 2012, lors d'une Soirée Cerise, que tu fais connaissance avec l'indie rock band bruxellois.
A l'époque, il t'avait fait forte impression, il en ira de même à la VUB, malgré d'énormes soucis techniques: feedback, reverb, delay indésirables!
Ce jeune band a pas mal d' atouts en main pour devenir énorme.
Nelson Beumer - Vocals / Lead Guitar, Colin Le Roux - Noise / Rythm Guitar, David Temprano - Drums, NoKowTow ( = Emmanuel Delettrez, vu avec les Killers)- Bass frappent fort dès les premières notes de l'intro suivie de ' Shadow Chase'.
Neufchâtel est difficile à étiqueter, les compositions touchent à plusieurs sous-genres, le stoner, le progressive metal, la noise, le grunge côtoient une forme de hard lorgnant vers l'industrial/alternative metal, style Filter!
Le frontman, Nelson, est doté d'un timbre pas banal et dégage une forte aura attirant l'attention du public.
Tu me dis, ça s'appelle le charisme, Jojo réplique.. j'aime pas les mots en isme, c'est grave ce traumatisme, docteur?
' Void', proche des envolées de Sonic Youth, est suivi du freudien 'Internal monologue' aux sonorités Muse sans les côtés enflés de certains titres de la bande à Matthew Bellamy, tu peux également avancer Radiohead dans leurs moments nerveux.
Les guitares te lacèrent le cerveau sur fond rythmique musclé.
Ce qui ne gâte rien, les gamins ne sont pas du style statique, ça remue sur scène!
Brussels, this is the last song of the evening and maybe the best one: ' Pegasus' !
Fougueux ce canasson ailé !
Rideau, en nous laissant les guitares finir la soirée en larsens percent tympans!
Aucun pronostic pour l'épreuve finale, on est curieux!
Après le Rits, la Jeugdhuis De Schakel, Recyclart et avant la dernière manche au VK, c'est la VUB qui attend les candidats à la finale qui aura lieu à l'AB le 5 décembre.
Le précédent triomphateur se nommait OK Cowboy!, superbe band malheureusement enterré au cimetière à côté de Gary Cooper, et on peut d'emblée affirmer que la fournée du 17 octobre était exceptionnelle, absolument tous les bands en compétition auraient facilement pu briguer une place en finale, ils valaient vachement mieux que certains élus de l'édition précédente!
Après tirage au sort, le périlleux honneur d'ouvrir les festivités échoit à The Narcotic Daffodils.
Ils ont 20' ( timing identique pour tout le monde) pour convaincre le jury.
Un soundcheck pénible pour Irène : Vocals- Merlin : Drums - Flupke : Bass and Backings-
Simon : Keyboards-Wurlizer 200A-MicroKorg et Hakim: guitars.
L'ampli maison fourni à Hakim grésille horriblement, pense à l'huile dans la poêle à frire, faudra faire avec.
5' après la bouillie, une nana charmante et bredouillante vient présenter le combo!
Une introduction inutile pour toi qui as croisé plusieurs fois la route des liliacées couleur d'or auxquelles la sagesse populaire attribue des propriétés narcotiques.
Un nouvel album est prévu pour début 2013,le choix de la playlist comportera plusieurs plages prévues pour cette rondelle.
'Light dry gordon' débute par des claquements de mains, cette amorce sévillane fait place à un alternative rock nerveux , avec une basse omniprésente et la voix irritée d'Irène scandant ..you ought to disappear.. tandis que Monsieur Rigot, pas un nigaud, nous sort des sons de synthé stridents qui nous rappellent les grands moments de groupes à la Gentle Giant.
Oui, madame, c'est de prog, ne reniant pas les arrangements jazzy aventureux, qu'il s'agit.
Plus serein, ' Sun for the rest', aussi exquis que le meilleur de Renaissance ( avec Annie Haslam, bien sûr!).
'The Sewer'
Un brocheur? Un collecteur d'égout? Une couseuse?
De l' avant-garde/ prog mordant.
Let's talk about love, propose Miss Csordas.
Sur fond d'orgue Casanova/ Procol Harum ( au choix), 'Go Love', l'ampli d'Hakim déconne, Irène n'en a cure et se démène ferme, la lovesong prend de vertigineuses allures montagnes russes.
The Narcotic Daffodils terminent le mini-set par la valse tragique et hantée ' Weathered'.
JoBee Project
Le projet de Joanna Bee Pszczola, radio host sur FM Brussel, un album, 'The Falling', dans les bacs!
Un genre totalement différent lorgnant vers le trip hop, la nu-soul, la lounge.
La madame, d'origine polonaise, est dotée d'une voix rêvée, légèrement fêlée, pour le concept. Le trio l'accompagnant ( piano, basse, batterie- Marc Sperber- keys Cyril Fleury-bass Pieter Dedoncker - drums) fait son boulot de manière professionnelle.
Brussels, we're gonna play some 'Magic' for you.
De l'acid jazz/ trip hop soyeux, plus dans la mouvance Dido que dans celle, plus aventureuse, Massive Attack.
La chevelure noire poursuit par un midtempo nu-soul assez conventionnel, 'My life'.
Un groove aimable et toujours ce timbre qui séduit.
' Mellow', titre explicite, lisse, légèrement délavé, idéal comme bruit de fond au casino, le quartette terminant par un funk bien foutu, 'Madness'.
Petit reproche, la nana bouge comme une planche à repasser, ce qui n'a pas empêcher Flupke d'essayer de la débaucher pour le collectif Females Rock!
Fini de rire, tous aux abris, ils arrivent... New Killers in Town!
Les barbouzes, Nicolas Tybergin (vc. - Monster V) // Loïc Magotteaux ( guitar- Ledback) // Emmanuel Delettrez (basse- Mont-Doré) et Aurélien Belvisi ( drums - Tense), vont nous asséner un alternative/rap metal brutal et colérique en pleine tronche.
George, un supporter de Nottingham Forest, perdu dans notre beau royaume, confiera à la fin du set: I like that!
Le rageur 'Shaping Masks' ouvre et puisqu'il est question de fureur, on mentionnera Rage Against the Machine, mais aussi Soundgarden ou Suicidal Tendencies, bref pas forcément le genre qui devrait plaire à ta frangine qui ne jure que par Stromae.
Les killers mitraillent sec et la colonie de groupies qui les suit à la trace headbange comme de vulgaires métalleux bedonnants.
' Back to reality', la réalité, c'est une plaine dévastée après le passage d'un ouragan.
Pas beau, à voir, une fillette aux fringues déchirées qui pleure, en serrant une poupée contre elle: maman, où est notre maison!
On te garantit pas l'exactitude du titre suivant, ' Special is the name of several flakes', entamé par un growl que t'avais plus ouï depuis celui de l'ours slovène qui refusait d'être lâché dans les Pyrénées.
Des sauvages!
Le petit Nicolas est du genre bête de scène qui remue constamment, ses potes pilonnent sans répit, ' Another day' terminera ce set viril.
Pas mal de spectateurs/auditeurs voient ce gang en finale.
Une petite mousse plus tard, un nouveau cyclone: The 1984!
Si pour toi Big Brother c'est un ensemble de colocataires débiles auxquels on demande d'exécuter des conneries diverses, on te conseille de relire George Orwell, le premier à avoir imaginé un Big Brother tout aussi voyeur, mais, aussi ,100000 fois plus dangereux.
Rien ne dit que Gary Divito (batterie), Gregory Paternoster (basse), Nicholas Brynin ( chant) et Nicolas Claus (guitare) pensaient à Orwell en choisissant leur nom de baptême, mais leur heavy metal balèze est du genre annonciateur de cataclysme.
Un album à leur actif, 'Room 101', des années de galère, mais aussi des récompenses diverses et quelques belles scènes!
' Julia' , un hasard, Eden?
Il y a une Julia dans le roman d'anticipation du Rosbif!
Elle est comment cette gonze? ....she's a woman you know what I mean ... qu'il répond sur fond d'artillerie lourde.
Old school heavy metal sentant bon Machine Head, Metallica ou nos Channel Zero.
Cette 'Julia' est sans doute moins romantique que celle des Beatles, mais possède d'autres charmes plus épicés!
Le serveur: comment votre stoner?
Saignant, mec, saignant!
' Cycle', tu te demandes si l'animal est bien mort et quelles tortures les bourreaux lui ont infligées dans la room 101.
' Compromises' est prévu pour le prochain enregistrement, mais malgré l'intitulé ne t'attends à aucune concession, ça frappe méchant pendant cinq minutes, si t'es pas tout à fait sonné, c'est parce que le gong annonçait la fin du round.
Bordel, tu te sens comme Jean- Pierre Coopman face à Cassius Clay.
' Such a call' termine la prestation!
The 1984: A brave ( not) new band! ( merci, George!).
Le dernier candidat: Neufchâtel!
C'est en décembre 2012, lors d'une Soirée Cerise, que tu fais connaissance avec l'indie rock band bruxellois.
A l'époque, il t'avait fait forte impression, il en ira de même à la VUB, malgré d'énormes soucis techniques: feedback, reverb, delay indésirables!
Ce jeune band a pas mal d' atouts en main pour devenir énorme.
Nelson Beumer - Vocals / Lead Guitar, Colin Le Roux - Noise / Rythm Guitar, David Temprano - Drums, NoKowTow ( = Emmanuel Delettrez, vu avec les Killers)- Bass frappent fort dès les premières notes de l'intro suivie de ' Shadow Chase'.
Neufchâtel est difficile à étiqueter, les compositions touchent à plusieurs sous-genres, le stoner, le progressive metal, la noise, le grunge côtoient une forme de hard lorgnant vers l'industrial/alternative metal, style Filter!
Le frontman, Nelson, est doté d'un timbre pas banal et dégage une forte aura attirant l'attention du public.
Tu me dis, ça s'appelle le charisme, Jojo réplique.. j'aime pas les mots en isme, c'est grave ce traumatisme, docteur?
' Void', proche des envolées de Sonic Youth, est suivi du freudien 'Internal monologue' aux sonorités Muse sans les côtés enflés de certains titres de la bande à Matthew Bellamy, tu peux également avancer Radiohead dans leurs moments nerveux.
Les guitares te lacèrent le cerveau sur fond rythmique musclé.
Ce qui ne gâte rien, les gamins ne sont pas du style statique, ça remue sur scène!
Brussels, this is the last song of the evening and maybe the best one: ' Pegasus' !
Fougueux ce canasson ailé !
Rideau, en nous laissant les guitares finir la soirée en larsens percent tympans!
Aucun pronostic pour l'épreuve finale, on est curieux!
jeudi 17 octobre 2013
Décés de l'artiste controversé, Frank Moore!
Un génie, un pornographe, un mystique, un désaxé obscène... les avis diffèrent lorsqu'il s'agit de qualifier Frank James Moore qui vient de décéder à l'âge de 67 ans!
Des blogs US publient: Frank Moore, shaman, performance artist, teacher, poet, essayist, painter, musician and internet/television personality, who experimented in art, performance, ritual, and shamanistic teaching since the late 1960s, died on Monday, October 14, 2013 in Berkeley, California!
Frank est atteint d'infirmité motrice cérébrale dès la naissance, il ne peut marcher et n'a pas l'usage de la parole , ce qui ne l'empêche pas de se lancer dans la création artistique dès les seventies, époque où
il monte un cabaret show, 'The Outrageous Beauty Revue', déjà passablement underground et offensant.
Ses performances ne passent pas inaperçues, il écrit (Cherotic Magic, Art of a Shaman...) , monte sur scène comme guest star avec plusieurs groupes de hardcore-punk ( les subversifs The Feederz, Dirk Dirksen, le godfather du San Franciscan punk...), il avait repris le Blind Lemon Club à Berkeley pour le transformer en antre punk , et plus tard se lance dans les video performances ( plus de 350 de ses créations sont visibles sur Vimeo!).
Le gars ose tout, en 2006 il fait campagne pour devenir Président des Etats- Unis, ce qui cause un ouragan dans le pays.
Après cette péripétie, il reprend le cours de ses performances, ce lundi, une double pneumonie aura eu raison de sa santé précaire!
Des blogs US publient: Frank Moore, shaman, performance artist, teacher, poet, essayist, painter, musician and internet/television personality, who experimented in art, performance, ritual, and shamanistic teaching since the late 1960s, died on Monday, October 14, 2013 in Berkeley, California!
Frank est atteint d'infirmité motrice cérébrale dès la naissance, il ne peut marcher et n'a pas l'usage de la parole , ce qui ne l'empêche pas de se lancer dans la création artistique dès les seventies, époque où
il monte un cabaret show, 'The Outrageous Beauty Revue', déjà passablement underground et offensant.
Ses performances ne passent pas inaperçues, il écrit (Cherotic Magic, Art of a Shaman...) , monte sur scène comme guest star avec plusieurs groupes de hardcore-punk ( les subversifs The Feederz, Dirk Dirksen, le godfather du San Franciscan punk...), il avait repris le Blind Lemon Club à Berkeley pour le transformer en antre punk , et plus tard se lance dans les video performances ( plus de 350 de ses créations sont visibles sur Vimeo!).
Le gars ose tout, en 2006 il fait campagne pour devenir Président des Etats- Unis, ce qui cause un ouragan dans le pays.
Après cette péripétie, il reprend le cours de ses performances, ce lundi, une double pneumonie aura eu raison de sa santé précaire!
mercredi 16 octobre 2013
Lucy Heart Star & Slinky Cobblestone - Théâtre Molière, Ixelles, le 16 octobre 2013
Un lunchconcert proposé par Muziekpublique à la Porte de Namur, avec à l'affiche some old time music en provenance des Appalaches, distillée par le duo Lucy Heart Star et Slinky Cobblestone.
Du monde au théâtre Molière, des compatriotes de Lucy et Slinky, from Virginia, mais aussi quelques têtes connues: Jacqueline, Pipou, Jack et Bernadette....
Un responsable de la vzw vient s'excuser auprès du public francophone, le flyer annonçait des Apaches ce midi , il fallait comprendre Appalachian music, avec en arrière-plan les coal mines et les problèmes sociaux engendrés par ce rude et sous-payé labeur!
Bon à savoir, Slinky Cobblestone est un activiste se battant corps et âme pour les Appalachian Mountains, il a participé avec d'autres grands du monde folk, americana ou country ( Emmylou Harris, Sheryl Crow, Michelle Branch, Tift Merritt, Dave Matthews, Justin Townes Earle..) à la campagne Music Saves Mountains , il gère également le site 'Protest Song Factory' ( The Protest Song Factory is an online community dedicated to shining a spotlight on injustice through the power of song). Philosophie hippie tu me dis, où est le mal, c'est toujours mieux que le cynisme blasé qui règne de nos jours.
Lucy, quant à elle, a sorti l'album folk-rock 'Now is the time' en 2007.
Lucy à l'acoustique, Cobblestone maniant un ressort/accordéon servant de shaker, c'est parti pour plus d'une heure de folk/bluegrass joué unplugged and no mike for the voices ( superbes harmonies).
' Bound to find me' peut s'entendre sur l'album de Lucy, dont les intonations vocales sont similaires au timbre d'une Joan Baez .
Un banjo pour le cowboy barbu qui amorce le traditional 'Hang me, oh, hang me', une gambling song que le Grateful Dead a transformé en 'I've been all around this world'.
About the tragedy of war, un titre datant de la Guerre de Sécession, ' Two soldiers' , Dylan l'a enregistrée en 1993 sur 'World Gone Wrong'.
Nous aurons droit à une version poignante et profonde, la voix plus grave de Slinky contrebalançant le filet pur de Lucy.
Jack verse une larme!
Remontant à la même époque, un titre moins sombre.
Pense à John Wayne!
.... I am the bravest cowboy
That ever rode the west
I've been all across the Rockies
Got bullets in my breast...
' The Bravest Cowboy' de ce côté-ci du Rio Grande... Eddy Mitchell is fake!
Le gospel, popularisé en version jazzy par la fabuleuse Nina Simone, 'Sinnerman', précède un titre country 'There Ain't No Ash Will Burn' attribué à Walt Aldridge.
Sorry, pour le temps mort, banjos are hard to keep in tune.
Retour aux compositions personnelles, celle-ci est de Cobblestone, qui réagit, non, non, a friend of mine wrote this song about good and evil, 'Current theme': du protest bluegrass!
Un des points forts du set, 'Epiphany' traite de violence policière, le titre est basé on a true story, l'incroyable fait divers ayant coûté la vie à Patricia Cook, abattue par un officier de police, ex -soldat à l'esprit dérangé, alors qu'elle se trouvait dans son véhicule garé près d'une école, le gars se sentait menacé et a tiré.
Epinglons l'épilogue en mai 2013: Daniel Harmon-Wright, the police officer in Culpeper, Virginia, who shot and killed former Sunday school teacher Patricia Cook in February 2012, has been sentenced to three years in prison.....
Aussi fort que les titres de Buffy Sainte-Marie!
Une autre plage de leur cru, l'allégorie 'Angel on the road'.
Coup d'oeil à la tocante, il nous reste 15', so, a couple of more!
En Drop D, Slicky...encore un traditionnel, 'Same old man' aussi connu sous la dénomination "Old Man at the Mill."
On abandonne les instruments conventionnels, un melodica pour la dame et une version ludique de 'Ring of Fire'.
La vieillerie bluegrass 'Sail Away Ladies' ( sans fiddle pour l'occasion) annonce la dernière du set, il est 13:30', 'I know you rider' recensé dans le American Ballads and Folk Songs de 1934 (John Lomax).
Concert inspiré et chaleureusement applaudi!
Le duo a apprécié et tandis que Lucy signe des autographes, Slinky se propose d'interpréter un titre pendant que le public quitte le théâtre, le gospel 'Three men on a mountain'.
Après le Golgotha, il embraye sur Melanie Safka, 'Look what they've done to my song, Ma' en l'adaptant aux thèmes du 21è siècle.
Monsieur, vous pouvez jouer 'Little Boxes' pour ma gamine ( 3 ans)?
A capella, la rengaine 'Little Boxes'.
Lucy se joint à lui, en duo, 'Mama tried' connu dans la version de Merle Haggard et enfin le 'This land is your land' d'un des plus grands troubadours modernes, Woody Guthrie.
Un chouette plongeon dans l'ère hippie, nice people, good singers!
Du monde au théâtre Molière, des compatriotes de Lucy et Slinky, from Virginia, mais aussi quelques têtes connues: Jacqueline, Pipou, Jack et Bernadette....
Un responsable de la vzw vient s'excuser auprès du public francophone, le flyer annonçait des Apaches ce midi , il fallait comprendre Appalachian music, avec en arrière-plan les coal mines et les problèmes sociaux engendrés par ce rude et sous-payé labeur!
Bon à savoir, Slinky Cobblestone est un activiste se battant corps et âme pour les Appalachian Mountains, il a participé avec d'autres grands du monde folk, americana ou country ( Emmylou Harris, Sheryl Crow, Michelle Branch, Tift Merritt, Dave Matthews, Justin Townes Earle..) à la campagne Music Saves Mountains , il gère également le site 'Protest Song Factory' ( The Protest Song Factory is an online community dedicated to shining a spotlight on injustice through the power of song). Philosophie hippie tu me dis, où est le mal, c'est toujours mieux que le cynisme blasé qui règne de nos jours.
Lucy, quant à elle, a sorti l'album folk-rock 'Now is the time' en 2007.
Lucy à l'acoustique, Cobblestone maniant un ressort/accordéon servant de shaker, c'est parti pour plus d'une heure de folk/bluegrass joué unplugged and no mike for the voices ( superbes harmonies).
' Bound to find me' peut s'entendre sur l'album de Lucy, dont les intonations vocales sont similaires au timbre d'une Joan Baez .
Un banjo pour le cowboy barbu qui amorce le traditional 'Hang me, oh, hang me', une gambling song que le Grateful Dead a transformé en 'I've been all around this world'.
About the tragedy of war, un titre datant de la Guerre de Sécession, ' Two soldiers' , Dylan l'a enregistrée en 1993 sur 'World Gone Wrong'.
Nous aurons droit à une version poignante et profonde, la voix plus grave de Slinky contrebalançant le filet pur de Lucy.
Jack verse une larme!
Remontant à la même époque, un titre moins sombre.
Pense à John Wayne!
.... I am the bravest cowboy
That ever rode the west
I've been all across the Rockies
Got bullets in my breast...
' The Bravest Cowboy' de ce côté-ci du Rio Grande... Eddy Mitchell is fake!
Le gospel, popularisé en version jazzy par la fabuleuse Nina Simone, 'Sinnerman', précède un titre country 'There Ain't No Ash Will Burn' attribué à Walt Aldridge.
Sorry, pour le temps mort, banjos are hard to keep in tune.
Retour aux compositions personnelles, celle-ci est de Cobblestone, qui réagit, non, non, a friend of mine wrote this song about good and evil, 'Current theme': du protest bluegrass!
Un des points forts du set, 'Epiphany' traite de violence policière, le titre est basé on a true story, l'incroyable fait divers ayant coûté la vie à Patricia Cook, abattue par un officier de police, ex -soldat à l'esprit dérangé, alors qu'elle se trouvait dans son véhicule garé près d'une école, le gars se sentait menacé et a tiré.
Epinglons l'épilogue en mai 2013: Daniel Harmon-Wright, the police officer in Culpeper, Virginia, who shot and killed former Sunday school teacher Patricia Cook in February 2012, has been sentenced to three years in prison.....
Aussi fort que les titres de Buffy Sainte-Marie!
Une autre plage de leur cru, l'allégorie 'Angel on the road'.
Coup d'oeil à la tocante, il nous reste 15', so, a couple of more!
En Drop D, Slicky...encore un traditionnel, 'Same old man' aussi connu sous la dénomination "Old Man at the Mill."
On abandonne les instruments conventionnels, un melodica pour la dame et une version ludique de 'Ring of Fire'.
La vieillerie bluegrass 'Sail Away Ladies' ( sans fiddle pour l'occasion) annonce la dernière du set, il est 13:30', 'I know you rider' recensé dans le American Ballads and Folk Songs de 1934 (John Lomax).
Concert inspiré et chaleureusement applaudi!
Le duo a apprécié et tandis que Lucy signe des autographes, Slinky se propose d'interpréter un titre pendant que le public quitte le théâtre, le gospel 'Three men on a mountain'.
Après le Golgotha, il embraye sur Melanie Safka, 'Look what they've done to my song, Ma' en l'adaptant aux thèmes du 21è siècle.
Monsieur, vous pouvez jouer 'Little Boxes' pour ma gamine ( 3 ans)?
A capella, la rengaine 'Little Boxes'.
Lucy se joint à lui, en duo, 'Mama tried' connu dans la version de Merle Haggard et enfin le 'This land is your land' d'un des plus grands troubadours modernes, Woody Guthrie.
Un chouette plongeon dans l'ère hippie, nice people, good singers!
mardi 15 octobre 2013
Un message de M.A.P! – Music & Art Promotion: muZiek de singe, album 'Fermé le Lundi'
muZiek de singe, album 'Fermé le Lundi'
Ils approchent, lentement, sûrement, sur la pointe des doigts, l’oeil pétillant et le sifflotement aux joues pour vous livrer à l’automne le fruit de leurs dernières trouvailles.
Le 28 septembre au centre culturel de Rochefort et le 19 octobre au Théâtre Molière (Muziekpublique asbl), MuZiek de Singe revient avec un nouvel album et le spectacle original qui l’accompagne !
Cette fois-ci, les 5 quadrumanes s’y sont tous mis ! Tous ont rêvé, cherché, écrit, effacé, repris, revu, rejeté, recommencé, divagué, pleuré jusqu’à ce que notes s’en suivent. A l’affiche de leur nouvel opus intitulé « Fermé le lundi », les primates mélomanes exhibent leurs goûts personnels et leurs couleurs musicales, renvoyant au vestiaire le jazz de Django du bon vieux temps des « Nuages ne font pas de lait » (1er album, décembre 2010).
L’acoustique s’est pris des claques et l’électrique des volts. Multiplication des instruments, des ambiances et des sons, références-découvertes à foison et arrangements sauce maison font de ce deuxième opus celui du style simiesque affirmé et affiné !
Label : mognomusic
Avec « Fermé le lundi », MuZiek de Singe propose un concert-spectacle original, une narration musicale et visuelle évolutive, ponctuée d’ambiances lumineuses intimistes et colorées, d’animations vidéos ludiques et d’ambiances imagées et de quelques éléments de mise en scène parfois surprenants, destinés à souligner les contrastes et à enjoliver les histoires musicales.
>>>AGENDA : 19/10/13 : Muziekpublique, au théâtre Molière, Bruxelles (*) 08/11/13 : La Spirale, Natoye 22/11/13 : CC Schaerbeek 08/02/14 : CC Marche en Famenne 22/03/14 : Jazz Station, Bruxelles (*) : avec Geert Chatroux, champion du monde de sifflement
Catherine Grenier
Attention concours!
Ils approchent, lentement, sûrement, sur la pointe des doigts, l’oeil pétillant et le sifflotement aux joues pour vous livrer à l’automne le fruit de leurs dernières trouvailles.
Le 28 septembre au centre culturel de Rochefort et le 19 octobre au Théâtre Molière (Muziekpublique asbl), MuZiek de Singe revient avec un nouvel album et le spectacle original qui l’accompagne !
Cette fois-ci, les 5 quadrumanes s’y sont tous mis ! Tous ont rêvé, cherché, écrit, effacé, repris, revu, rejeté, recommencé, divagué, pleuré jusqu’à ce que notes s’en suivent. A l’affiche de leur nouvel opus intitulé « Fermé le lundi », les primates mélomanes exhibent leurs goûts personnels et leurs couleurs musicales, renvoyant au vestiaire le jazz de Django du bon vieux temps des « Nuages ne font pas de lait » (1er album, décembre 2010).
L’acoustique s’est pris des claques et l’électrique des volts. Multiplication des instruments, des ambiances et des sons, références-découvertes à foison et arrangements sauce maison font de ce deuxième opus celui du style simiesque affirmé et affiné !
Label : mognomusic
Avec « Fermé le lundi », MuZiek de Singe propose un concert-spectacle original, une narration musicale et visuelle évolutive, ponctuée d’ambiances lumineuses intimistes et colorées, d’animations vidéos ludiques et d’ambiances imagées et de quelques éléments de mise en scène parfois surprenants, destinés à souligner les contrastes et à enjoliver les histoires musicales.
>>>AGENDA : 19/10/13 : Muziekpublique, au théâtre Molière, Bruxelles (*) 08/11/13 : La Spirale, Natoye 22/11/13 : CC Schaerbeek 08/02/14 : CC Marche en Famenne 22/03/14 : Jazz Station, Bruxelles (*) : avec Geert Chatroux, champion du monde de sifflement
Catherine Grenier
Attention concours!
CD et places de concert à gagner durant l'interview
ce mardi 15/10 au monde est un village
avec Didier Melon sur la première (20h) !
Lee & the Lovedaddies au Kafka, Bruxelles, le 14 octobre 2013
Le premier Stoemp date déjà du 18 mai 2009 ( Roland et Douglas Firs au Monk), la saison automnale 2013 est sur les rails depuis le 16 septembre, elle prendra fin le 20 novembre.
En ce lundi détrempé, c'est rue des Poissonniers qu'il faut se rendre, le Kafka programme
Lee & the Lovedaddies, des Gantois portant haut la bannière d'un rock farouche, bien ancré dans une tradition partant du rockabilly, croisant le Velvet Underground, la surf music, le garage et le danceable new-wave/punk rock d'humeur Blondie, voire Pretenders.
Tu affectionnes les New York Dolls, Lou Reed, les Flamin Groovies, les Barracudas, mais aussi les Scabs, Shoking Blue, ou plus près de nous, Sallie Ford et sa clique, Thao with The Get Down Stay Down, Jenny Lewis, The Drums ...tu vois, l'éventail est large, tu vas adorer Lee & the Lovedaddies.
Kurt De Waele: Drums /Luc Waegeman: Bass /Zaman (Frank ”Zaman” Haelman) : Guitars/Nathalie 'Lee' Van Laecke: Vocals ont tous un passé: Zaman chez Ze Noiz ( 'His Master 's Noiz' traîne encore dans ta discothèque), Mellow ( de Paul Despieghelaere), Golden Green que t'as croisé au Rock Ternat il y a des lustres, et avec Miss Lee chez The Slowclub plays Elvis, un tribute band du King - on a retrouvé la trace de Kurt chez Await the Return, Mellow et The Mudgang e.a. - Luc est une figure connue à Gand puisqu'il bosse pour le Kinky Star, il a tenu la basse chez Needle and the Pain Reaction ou Starfighter, notamment!
Cette fine équipe a sorti une plaque ' 'Lee and the Lovedaddies' et Zaman n'est pas peu fier de nous conter que le groupe a joué dans le Cavern Club à Liverpool.
'Every Man' le timbre énergique de l'effervescente Lee parade sur fond de guitare métallique et de rythmique destriers au galop.
Du countrybilly frénétique qui précède le tout aussi véhément ' Walking around'...I saw you walking around with your eyes on the ground...d'étonnantes intonations Mariska Veres et un uptempo soutenu.
Tes pieds battent la mesure, en te retournant, tu constates que la clientèle a quitté le comptoir pour se rapprocher de la scène improvisée.
Le poppy et sucré 'Sugar Baby', sorti en single, te rappelle au bon souvenir d'un des premiers all female rock bands ayant cartonné, les Runaways!
Toujours aussi carré et musclé, ' Now I know'.
Pas besoin de se casser la tête, le truc déménage, la petite pète le feu et les lovedaddies t'assènent un vintage rock soigné aux petits oignons.
Notre nouveau single, ' One Horse Town'.
Nathalie et Debbie, même combat...bang, bang... ça va cogner!
Nouvelle accélération, ' Not me'.
Zaman, tu nous quittes?
Le Frank joue au Roméo et vient faire l'aubade à une petite pas débile, avant d'aller gratter son instrument,victime de chatouilles irritantes, contre le dossier d'un siège vétuste.
Bien remise de ses démangeaisons, la bête balance de vicieux riffs métalliques, tandis que les potes confectionnent un soubassement style rondo râblé.
' Set me on fire', pas besoin de dessin, un produit hautement explosif.
Dedju, tu te dis...je connais... c'est 'Superstar' des Carpenters, repris plus tard par Sonic Youth, indique Zaman!
Oui, oui, mais t'es certain d'avoir entendu d'autres versions!
Google?
"Superstar" is a 1969 song written by Bonnie Bramlett and Leon Russell, enregistrée sur 'Mad Dogs and Englishmen' de Joe Cocker, avec Rita Coolidge aux vocals.
En fouillant dans tes Cd's, tu retrouves une version d'Elkie Brooks, il doit exister 25 autres variantes de cette romance.
Le renversant 'Upside down' est suivi de ' Denis, Denis', Lee nous rappelle que l'original de Randy & the Rainbows ( Denise), un doo wop, date de 1963.
Un petit garage?
Bien visqueux, alors: ' Talk about it'.
Phil Spector, t'es où?
On se calme, Bruxelles, voici, un slow aux saveurs Ronettes, ' Telephone conversation', avec mise en pratique de la première leçon 'comment séduire le bassiste?'.
Bref passage silencieux avant d'embrayer sur le speedé ' Cocaine' dédié à Charline Van Snick.
Hallucinant!
Merci, Bruxelles, on a des CD's ou vinyles à vendre, ' Looking for love' ( bang bang bang) sera la dernière !
Solide concert, avec Lee & the Lovedaddies la Belgique possède un nouveau produit exportable!
En ce lundi détrempé, c'est rue des Poissonniers qu'il faut se rendre, le Kafka programme
Lee & the Lovedaddies, des Gantois portant haut la bannière d'un rock farouche, bien ancré dans une tradition partant du rockabilly, croisant le Velvet Underground, la surf music, le garage et le danceable new-wave/punk rock d'humeur Blondie, voire Pretenders.
Tu affectionnes les New York Dolls, Lou Reed, les Flamin Groovies, les Barracudas, mais aussi les Scabs, Shoking Blue, ou plus près de nous, Sallie Ford et sa clique, Thao with The Get Down Stay Down, Jenny Lewis, The Drums ...tu vois, l'éventail est large, tu vas adorer Lee & the Lovedaddies.
Kurt De Waele: Drums /Luc Waegeman: Bass /Zaman (Frank ”Zaman” Haelman) : Guitars/Nathalie 'Lee' Van Laecke: Vocals ont tous un passé: Zaman chez Ze Noiz ( 'His Master 's Noiz' traîne encore dans ta discothèque), Mellow ( de Paul Despieghelaere), Golden Green que t'as croisé au Rock Ternat il y a des lustres, et avec Miss Lee chez The Slowclub plays Elvis, un tribute band du King - on a retrouvé la trace de Kurt chez Await the Return, Mellow et The Mudgang e.a. - Luc est une figure connue à Gand puisqu'il bosse pour le Kinky Star, il a tenu la basse chez Needle and the Pain Reaction ou Starfighter, notamment!
Cette fine équipe a sorti une plaque ' 'Lee and the Lovedaddies' et Zaman n'est pas peu fier de nous conter que le groupe a joué dans le Cavern Club à Liverpool.
'Every Man' le timbre énergique de l'effervescente Lee parade sur fond de guitare métallique et de rythmique destriers au galop.
Du countrybilly frénétique qui précède le tout aussi véhément ' Walking around'...I saw you walking around with your eyes on the ground...d'étonnantes intonations Mariska Veres et un uptempo soutenu.
Tes pieds battent la mesure, en te retournant, tu constates que la clientèle a quitté le comptoir pour se rapprocher de la scène improvisée.
Le poppy et sucré 'Sugar Baby', sorti en single, te rappelle au bon souvenir d'un des premiers all female rock bands ayant cartonné, les Runaways!
Toujours aussi carré et musclé, ' Now I know'.
Pas besoin de se casser la tête, le truc déménage, la petite pète le feu et les lovedaddies t'assènent un vintage rock soigné aux petits oignons.
Notre nouveau single, ' One Horse Town'.
Nathalie et Debbie, même combat...bang, bang... ça va cogner!
Nouvelle accélération, ' Not me'.
Zaman, tu nous quittes?
Le Frank joue au Roméo et vient faire l'aubade à une petite pas débile, avant d'aller gratter son instrument,victime de chatouilles irritantes, contre le dossier d'un siège vétuste.
Bien remise de ses démangeaisons, la bête balance de vicieux riffs métalliques, tandis que les potes confectionnent un soubassement style rondo râblé.
' Set me on fire', pas besoin de dessin, un produit hautement explosif.
Dedju, tu te dis...je connais... c'est 'Superstar' des Carpenters, repris plus tard par Sonic Youth, indique Zaman!
Oui, oui, mais t'es certain d'avoir entendu d'autres versions!
Google?
"Superstar" is a 1969 song written by Bonnie Bramlett and Leon Russell, enregistrée sur 'Mad Dogs and Englishmen' de Joe Cocker, avec Rita Coolidge aux vocals.
En fouillant dans tes Cd's, tu retrouves une version d'Elkie Brooks, il doit exister 25 autres variantes de cette romance.
Le renversant 'Upside down' est suivi de ' Denis, Denis', Lee nous rappelle que l'original de Randy & the Rainbows ( Denise), un doo wop, date de 1963.
Un petit garage?
Bien visqueux, alors: ' Talk about it'.
Phil Spector, t'es où?
On se calme, Bruxelles, voici, un slow aux saveurs Ronettes, ' Telephone conversation', avec mise en pratique de la première leçon 'comment séduire le bassiste?'.
Bref passage silencieux avant d'embrayer sur le speedé ' Cocaine' dédié à Charline Van Snick.
Hallucinant!
Merci, Bruxelles, on a des CD's ou vinyles à vendre, ' Looking for love' ( bang bang bang) sera la dernière !
Solide concert, avec Lee & the Lovedaddies la Belgique possède un nouveau produit exportable!
lundi 14 octobre 2013
Disparition du country singer Cal Smith!
Calvin Grant Shofner, aka Cal Smith, s'est éteint le 10 octobre, chez lui dans le Missouri.
Le gars originaire d'Oklahoma ( born in 1932) monte sur les planches à l'âge de 15 ans au Remember Me Cafe ( San Francisco).
Il ne vit pas de sa musique et exerce différents jobs, chauffeur de poids lourds, bucking horse rider dans les rodéos avant de s'enrôler dans l'armée.
Il revient dans la baie et tient la guitare dans un band local.
Ernest Tubb les voit et engage Cal dans ses Texas Troubadours.
En 1966, Cal Smith décide de se lancer as a solo performer, il sort quelques singles, est signé chez Kapp Records, son 45t "The Only Thing I Want" entre dans les charts.
Sa carrière est sur les rails.
En 1969, il quitte le band d'Ernest Tubb et entre dans le top 40 avec "Drinking Champagne" qui donnera le titre à son premier album solo.
Les années 60/70 seront fructueuses avec un hit énorme, ' Country Bumpkin' en 1974.
Albums et singles se suivent mais dès les années 80 son étoile faiblit.
Un dernier album, 'Stories of Life', voit le jour en 1986, ce dernier fait d'arme signifie la fin de sa carrière musicale.
Le chouchou de Loretta Lynn a rejoint George Jones, Hank Williams, Conway Twitty au paradis des country stars!
Le gars originaire d'Oklahoma ( born in 1932) monte sur les planches à l'âge de 15 ans au Remember Me Cafe ( San Francisco).
Il ne vit pas de sa musique et exerce différents jobs, chauffeur de poids lourds, bucking horse rider dans les rodéos avant de s'enrôler dans l'armée.
Il revient dans la baie et tient la guitare dans un band local.
Ernest Tubb les voit et engage Cal dans ses Texas Troubadours.
En 1966, Cal Smith décide de se lancer as a solo performer, il sort quelques singles, est signé chez Kapp Records, son 45t "The Only Thing I Want" entre dans les charts.
Sa carrière est sur les rails.
En 1969, il quitte le band d'Ernest Tubb et entre dans le top 40 avec "Drinking Champagne" qui donnera le titre à son premier album solo.
Les années 60/70 seront fructueuses avec un hit énorme, ' Country Bumpkin' en 1974.
Albums et singles se suivent mais dès les années 80 son étoile faiblit.
Un dernier album, 'Stories of Life', voit le jour en 1986, ce dernier fait d'arme signifie la fin de sa carrière musicale.
Le chouchou de Loretta Lynn a rejoint George Jones, Hank Williams, Conway Twitty au paradis des country stars!
dimanche 13 octobre 2013
Kongs + Blood Baby-Sitters @ Rock Classic, Bruxelles, le 12 octobre 2013
Si tu ne sais que faire un samedi soir à Bruxelles, il y a toujours une Soirée Cerise!
Au rock classic bar: vu l'aspect de la clientèle, tu ne dois pas t'attendre à du rap ou à de la dentelle locale destinée aux bourgeoises entre deux âges, le noir est de rigueur, une atmosphère punk attitude de seconde main règne dans le coin.
Fred: un petit changement de programme, on a inversé l'ordre de passage des groupes pour des raisons logistiques!
Comme pour toi, Kongs et Blood Baby-Sitters sont inconnus au bataillon, le détail te laisse froid!
21:20 Blood Baby-Sitters
Trois troufions au garde-à-vous et un Général Alcazar peinturluré, sérieux comme un dictateur exotique, ils attendent patiemment et théâtralement que Fred mette Sylvie Vartan ou Isabelle Boulay, ni connais rien, en sourdine!
C'est parti, ' Natalia' , du glam/punk fruste, le style Blink 182, Lit, Good Charlotte...
Amusant et inoffensif, le genre de truc destiné aux gosses turbulents.
Alcazar, c'est Alexandre-Gaëtan Clément, il chante et gratte une six cordes, ses sbires ont pour identité Brian - Guitar, Fabrice - Drums, Murphy - Bass.
'A girl like you', pas la copine d'Edwyn Collins, ni celle des Troggs, une autre frangine du genre punkette pas frigide.
Un petit discours électoral manichéen, le général harangue le peuple, on passe à 'All the things'.
..I wanna die...boum boum boum..
Caca, la ligne du centre de prévision du suicide est occupée, on va lui payer une Jupiler, ça requinque!
Les troubles psychologiques ne manquent pas: 'I'm gonna get mad', toujours punky!
Le Rock Classic, ready for Vii Aïe Piiiiii?
' VIP = Very Impotent Pervert', DSK affirme que c'est pas lui!
Les Cramps, 'Human Fly'.
Bien, les bébés!
Un shoutalong 'Silent Ciy', puis 'Alinne C' qui ne se trouvera pas sur l'album devant sortir pour les fêtes.
Une enfant dans le bastringue:" maman, c'est déjà Halloween?"
Charles: cliché, leur truc!
Tu dis, Charles, Clichy... tu veux dire Vichy, Pétain etc... c'est le képi?
Les BBS poursuivent leur trip à la grande joie de leurs followers.
Un vieux titre, annonce le portier de nuit fardé, 'The butterfly's will' suivi du sautillant 'Trioxin'.
Ils nous balancent une dernière dragée brève et intellectuelle, 'Dice'.
Un bis pour les paroissiens,'Sleep again'.
Bonne nuit!
Verdict: un band jouant la moitié de tableau en division 3 ou en promotion!
Kongs
Une autre tranche d'âge, catégorie les trentenaires se rebiffent!
Le quartette a monté son matos en un temps record, la pause aura duré moins de 20', et est prêt à envoyer son power pop frétillant ne cadrant pas tout à fait avec le physique des protagonistes.
D'où ils sortent, questionnes-tu?
Trois Bruxellois n'ayant rien à voir avec le soldat inconnu, des ex-Be-Sides ( vu en 2008, un bail, lors d'une Soirée Cerise à la Flûte) et des Naughty Mouse, plus un expatrié, ayant fui le régime Hollande, au chant et à la rhythm guitar.
Un premier pop rock mélodique et remuant chanté d'une voix de fausset .
Tu alignes sur la même étagère que d'autres Bruxellois: Dashbox!
C'est frais, insouciant, léger, relativement inoffensif, ça ne fait pas peur aux ménagères, ni aux enfants...du rock lisse, pommadé , passe-partout!
Non, Charles, ne dis rien...tu insistes, tu veux placer châtré, t'es qu'un barbare!
Après la seconde confiserie ( 'Quotes'), ton esprit décide d'associer la voix de l'exporté et le fond sonore qui l'accompagne aux rengaines de Placebo.
Une reprise, préconise-t-il, The Raconteurs, ' Steady as she goes'.
Charles, ça suffit, on n'écrira pas constipé, t'aurais mieux fait d'avaler ton biberon ce matin, t'es chagrin!
Un détour plus rock, le singer braille, pas content il est ...I don't give a fuck...puis une romance pas vraiment Shakespearienne, a story about a boy and a girl ( 'What if') , un petit glam pas con!
Baptême du feu pour 'Of God and men' (?) , jamais joué live.
Non, Charles, n'insiste pas!
Le Frenchie a suivi des cours d'anglais chez Antoine De Caunes, t'es sûr?
Passons au point positif, la Rickenbacker du bassiste déchire, les morceaux deviennent plus mordants.
Seconde cover, Arctic Monkeys, 'Brianstorm', tempétueux !
Le cousin de Molko décide de se taper 'Mrs Wellington', que tu peux télécharger sur leur site, paraît-il, avant de proposer une nouveauté pas baptisée officiellement, pour l'instant elle se promène sous le nom de ' Kongs is powerful'.
Merde, Charles, t'es pire que RickyBilly... Kongs is quelkongs!
'90's Discography', ooh ooh oooh , agressivité post-acnéique...I was young, about 16... qu'il éructe avant de décréter qu'il en reste une, vite emballée!
L'école des fans, déchaînée, s'égosille: encore, encore!
On liquide, triple bis:
'Death by diamonds and pearls' - 'Gonna leave you' et une version pas débile du 'Good times, bad times' du Zep, mention spéciale, encore une, pour le jeu de basse!
Kongs évolue dans le même championnat que les précédents, une série différente!
Au rock classic bar: vu l'aspect de la clientèle, tu ne dois pas t'attendre à du rap ou à de la dentelle locale destinée aux bourgeoises entre deux âges, le noir est de rigueur, une atmosphère punk attitude de seconde main règne dans le coin.
Fred: un petit changement de programme, on a inversé l'ordre de passage des groupes pour des raisons logistiques!
Comme pour toi, Kongs et Blood Baby-Sitters sont inconnus au bataillon, le détail te laisse froid!
21:20 Blood Baby-Sitters
Trois troufions au garde-à-vous et un Général Alcazar peinturluré, sérieux comme un dictateur exotique, ils attendent patiemment et théâtralement que Fred mette Sylvie Vartan ou Isabelle Boulay, ni connais rien, en sourdine!
C'est parti, ' Natalia' , du glam/punk fruste, le style Blink 182, Lit, Good Charlotte...
Amusant et inoffensif, le genre de truc destiné aux gosses turbulents.
Alcazar, c'est Alexandre-Gaëtan Clément, il chante et gratte une six cordes, ses sbires ont pour identité Brian - Guitar, Fabrice - Drums, Murphy - Bass.
'A girl like you', pas la copine d'Edwyn Collins, ni celle des Troggs, une autre frangine du genre punkette pas frigide.
Un petit discours électoral manichéen, le général harangue le peuple, on passe à 'All the things'.
..I wanna die...boum boum boum..
Caca, la ligne du centre de prévision du suicide est occupée, on va lui payer une Jupiler, ça requinque!
Les troubles psychologiques ne manquent pas: 'I'm gonna get mad', toujours punky!
Le Rock Classic, ready for Vii Aïe Piiiiii?
' VIP = Very Impotent Pervert', DSK affirme que c'est pas lui!
Les Cramps, 'Human Fly'.
Bien, les bébés!
Un shoutalong 'Silent Ciy', puis 'Alinne C' qui ne se trouvera pas sur l'album devant sortir pour les fêtes.
Une enfant dans le bastringue:" maman, c'est déjà Halloween?"
Charles: cliché, leur truc!
Tu dis, Charles, Clichy... tu veux dire Vichy, Pétain etc... c'est le képi?
Les BBS poursuivent leur trip à la grande joie de leurs followers.
Un vieux titre, annonce le portier de nuit fardé, 'The butterfly's will' suivi du sautillant 'Trioxin'.
Ils nous balancent une dernière dragée brève et intellectuelle, 'Dice'.
Un bis pour les paroissiens,'Sleep again'.
Bonne nuit!
Verdict: un band jouant la moitié de tableau en division 3 ou en promotion!
Kongs
Une autre tranche d'âge, catégorie les trentenaires se rebiffent!
Le quartette a monté son matos en un temps record, la pause aura duré moins de 20', et est prêt à envoyer son power pop frétillant ne cadrant pas tout à fait avec le physique des protagonistes.
D'où ils sortent, questionnes-tu?
Trois Bruxellois n'ayant rien à voir avec le soldat inconnu, des ex-Be-Sides ( vu en 2008, un bail, lors d'une Soirée Cerise à la Flûte) et des Naughty Mouse, plus un expatrié, ayant fui le régime Hollande, au chant et à la rhythm guitar.
Un premier pop rock mélodique et remuant chanté d'une voix de fausset .
Tu alignes sur la même étagère que d'autres Bruxellois: Dashbox!
C'est frais, insouciant, léger, relativement inoffensif, ça ne fait pas peur aux ménagères, ni aux enfants...du rock lisse, pommadé , passe-partout!
Non, Charles, ne dis rien...tu insistes, tu veux placer châtré, t'es qu'un barbare!
Après la seconde confiserie ( 'Quotes'), ton esprit décide d'associer la voix de l'exporté et le fond sonore qui l'accompagne aux rengaines de Placebo.
Une reprise, préconise-t-il, The Raconteurs, ' Steady as she goes'.
Charles, ça suffit, on n'écrira pas constipé, t'aurais mieux fait d'avaler ton biberon ce matin, t'es chagrin!
Un détour plus rock, le singer braille, pas content il est ...I don't give a fuck...puis une romance pas vraiment Shakespearienne, a story about a boy and a girl ( 'What if') , un petit glam pas con!
Baptême du feu pour 'Of God and men' (?) , jamais joué live.
Non, Charles, n'insiste pas!
Le Frenchie a suivi des cours d'anglais chez Antoine De Caunes, t'es sûr?
Passons au point positif, la Rickenbacker du bassiste déchire, les morceaux deviennent plus mordants.
Seconde cover, Arctic Monkeys, 'Brianstorm', tempétueux !
Le cousin de Molko décide de se taper 'Mrs Wellington', que tu peux télécharger sur leur site, paraît-il, avant de proposer une nouveauté pas baptisée officiellement, pour l'instant elle se promène sous le nom de ' Kongs is powerful'.
Merde, Charles, t'es pire que RickyBilly... Kongs is quelkongs!
'90's Discography', ooh ooh oooh , agressivité post-acnéique...I was young, about 16... qu'il éructe avant de décréter qu'il en reste une, vite emballée!
L'école des fans, déchaînée, s'égosille: encore, encore!
On liquide, triple bis:
'Death by diamonds and pearls' - 'Gonna leave you' et une version pas débile du 'Good times, bad times' du Zep, mention spéciale, encore une, pour le jeu de basse!
Kongs évolue dans le même championnat que les précédents, une série différente!
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