Richard Allen Street ( Detroit, le berceau de Motown) naît en 1942 et commence comme chanteur dans le groupe Otis Williams & the Distants, ayant en son sein d'autres futurs Temptations, Otis Williams, Melvin Franklin et Elbridge "Al" Bryant!
Il ne fera pas partie de la première mouture du groupe, le "Classic 5" lineup, en 1964 on le retrouve dans le R&B band The Monitors qui sortira quelques singles chez VIP puis chez Motown.
Un album, reprenant les 45 tours, ' Greetings! We're The Monitors ' sortira en 1968, ce sera le chant du cygne de ce groupe éphémère.
En 1969 il est invité à remplacer Paul Williams, qui commençait à sérieusement débloquer ( alcoolisme, dépressions nerveuses), comme baryton chez les Temps.
Il sera officiellement intégré au groupe en 1971 et restera avec eux jusqu'en 1993.
On l'entend donc sur quelques bâtons de dynamite: "Superstar (Remember How You Got Where You Are)" - 'Papa was a rolling stone' - 'Masterpiece' ou 'Hey Girl' (I Like Your Style)...
Après un différent avec Otis Williams, il quitte le navire et débute une carrière solo, pour ensuite travailler avec feu Damon Harris ou se produire avec un Temptations Tribute Group.
Ce 27 février, Richard Street, victime d'embolie pulmonaire devait décéder dans un hôpital de Las Vegas.
jeudi 28 février 2013
James Chance and the Contortions - Ray Bartok au Magasin 4, Bruxelles, le 26 février 2013
James Chance and the Contortions ou plutôt James Chance et les Contortions, une légende vivante au Magasin 4, l' ancien entrepôt situé au 51 B Avenue du Port.
La nouvelle a circulé dans tous les milieux alternatifs de notre riant royaume et, en moins de deux, le hangar ressemblait à une boîte de sardines arrosées d'un fumet de Gauloises, achetées (?) hors taxe.
Pour ne pas faire de jaloux, aucun nom, si ce n'est celui de Yves Hoegaerden, absent pour cause de travaux nocturnes, santé Yves!
20:05 Ray Bartok
C'est plus classe que Béla Ventura...
Antonioni?
Non, Fabienne, ni Stone et Charden...
Ray Bartok: un duo parisien (Tino Ray (sampler, voice) et Phil Ray B (drums, beatbox), chez les rosbifs, ce dernier larron devient Larry, on va pas leur faire des misères, Victor...), s'ébattant dans un univers flou de post-punk, electro jazz, white funkadelia, hip hop Scooby Snacks, Henry Mancini soundtracks etc... des plus attractifs.
Ouverture des hostilités avec 'Consumer' un TC Matic / Gang of Four/ Killing Joke white funk track méchamment saccadé.
'Say Yes', traduction: dis oui...
Merci, madame!
Même veine, encore plus dansant, du groove infectieux aux sonorités métalliques Talking Heads.
Tout à son jeu, le petit Larry en perd une de ses baguettes, un coup de fil au général Georges-Ernest, et une estafette rapplique avec une nouvelle miche, le Magasin n'y a vu que du feu.
Pour Serge: 'Là-Bas', another funky beast qui secoue salement.
Un peu de jazz traficoté et déstructuré?
' Feel Like'
On appuie sur la touche 'Like'.
' Big Land' , le grand orgue de St-Sulpice s'essayant à Booker T, un virage noise, on attelle Princesse d'Anjou pour le grand steeple-chase de Paris...belle course en vue.
Ready?
' Run Lady', un sprint hypnotique, vu en slow motion.
Un petit electro blues, Bruxelles?
'1side blues', suivi de ' No Panic', EP sorti en 2010, et titre retraçant un trajet Paris- Bruxelles épique.
Traffic jam aux couleurs jazzy.
Paris termine son set par ' Zoo'.
Une ballade taxidermiste exotique.
Un support de qualité!
James Chance et les Contortions
James Siegfried, alias James White ou encore James Chance et ses projets multiples: Flaming Youth, Teenage Jesus and the Jerks, The Contortions, James White and the Blacks, The Flaming Demonics, James Chance & the Sardonic Symphonics, James Chance and Terminal City ou James Chance and Les (French) Contortions... le pape de la No Wave, le bâtard de James Brown ou d'Ornette Coleman, l'agent provocateur ... l'enfant terrible de la scène new-yorkaise n'a rien perdu de sa superbe.
Il a gratifié Bruxelles d'un show époustouflant, tous à genoux: gamines de 18 ans ou vétérans de toutes les guerres.
Les French Contortions, qui l'accompagnent sur le vieux continent depuis 2006, s'avèrent être des cracks: Pierre Fablet (guitar), Jacques Auvergne (bass) and Alex Tual (drums), les derniers tournant avec Miossec.
Le responsable merchandising nous corrige d'emblée, ce trio n'est pas français, petit, ce sont des Bretons.
Costard scintillant à la Chris Isaak, James et ses acolytes entament le gig avec 'Off Black', un premier funk furieux.
Le petit James super énervé derrière le Korg, grimace et divague à foison sur fond rythmique canon et riffs de guitare grinçants.
Il ramasse son sax pour annoncer ' Designed to kill', une tuerie free funk pendant laquelle Herr Siegfried se permet un pas de danse Frankenstein.
Fablet, le bouclé, mitraille vicieusement, va falloir ramasser les cadavres à la pelleteuse.
Le titre ouvrant le dernier album ( 'Incorrigible!'), 'Dislocation' .
Il s'en prend à la table, putain, mec, there's a fucking feedback, arrange-nous ça fissa où je viens te tirer les oreilles.
Le truc sent bon le James Brown, une de ses idoles.
Let's slow it down, une superbe version de ' Home is where the hatred is' de l'énorme Gil Scott-Heron.
Il avise un gars à vingt centimètres de ses molières cirées et fait mine de lui balancer un ou deux coups de pied en pleine tronche, hargneux le presque sexagénaire, plus tard il ramassera une vidange de Jupiler pour l'envoyer en direction de la table.
Espèce de crapuleux de ma strotje..
Sur 'Off White' de 1979, 'Almost Black', aucune ride, toujours aussi pervers.
T'as un problème, Piet, pourquoi un tournevis?
Il coince le truc entre les cordes de sa guitare et l'utilise comme levier, c'est autre chose qu'un bottleneck, ça vibre horrible, la plage démarre avec quelques accents psychédéliques pour muer dirty medley Godfather of soul: ' Superbad', ' It's a Man's Man's Man's World'.
L'abondante chevelure d'une rouquine pas bidon te cingle le visage à chaque mouvement de tête dans ta direction, c'est beau la jeunesse!
If you know how to dance in Belgium ' The Splurge' is for you!
Plus groovy que la danse des canards, plus moite qu'un tango dansé par Luchini...
Les contorsionnistes assurent comme des bêtes, un final fumant.
James fulmine, we don't want no smoke, son of a b. , we need more bass et ras le chicon du feedback.
' It Depends on the Amount', aussi déjanté que Zappa.
Petit clavier racoleur, wah wah bien grasse, 'Pull the plug', impossible de ne pas se bouger les fesses.
La copine de Julie... il est trop cool, ce vioque...
James Brown, bis: ' King Heroïn', un chef-d'oeuvre!
Le punky 'Incorrigible', dans lequel se fond le hit ' Contort Yourself', termine ce set sulfureux.
En rappel:
Un boogaloo brûlant, mixant James Brown/ The Temptations/ Wilson Pickett ( avec quelques bribes de 'Hot Pants' ou de 'Funky Broadway').
Baisser de rideau!
James Chance and the Contortions funked the city!
The city loved to be funked
La nouvelle a circulé dans tous les milieux alternatifs de notre riant royaume et, en moins de deux, le hangar ressemblait à une boîte de sardines arrosées d'un fumet de Gauloises, achetées (?) hors taxe.
Pour ne pas faire de jaloux, aucun nom, si ce n'est celui de Yves Hoegaerden, absent pour cause de travaux nocturnes, santé Yves!
20:05 Ray Bartok
C'est plus classe que Béla Ventura...
Antonioni?
Non, Fabienne, ni Stone et Charden...
Ray Bartok: un duo parisien (Tino Ray (sampler, voice) et Phil Ray B (drums, beatbox), chez les rosbifs, ce dernier larron devient Larry, on va pas leur faire des misères, Victor...), s'ébattant dans un univers flou de post-punk, electro jazz, white funkadelia, hip hop Scooby Snacks, Henry Mancini soundtracks etc... des plus attractifs.
Ouverture des hostilités avec 'Consumer' un TC Matic / Gang of Four/ Killing Joke white funk track méchamment saccadé.
'Say Yes', traduction: dis oui...
Merci, madame!
Même veine, encore plus dansant, du groove infectieux aux sonorités métalliques Talking Heads.
Tout à son jeu, le petit Larry en perd une de ses baguettes, un coup de fil au général Georges-Ernest, et une estafette rapplique avec une nouvelle miche, le Magasin n'y a vu que du feu.
Pour Serge: 'Là-Bas', another funky beast qui secoue salement.
Un peu de jazz traficoté et déstructuré?
' Feel Like'
On appuie sur la touche 'Like'.
' Big Land' , le grand orgue de St-Sulpice s'essayant à Booker T, un virage noise, on attelle Princesse d'Anjou pour le grand steeple-chase de Paris...belle course en vue.
Ready?
' Run Lady', un sprint hypnotique, vu en slow motion.
Un petit electro blues, Bruxelles?
'1side blues', suivi de ' No Panic', EP sorti en 2010, et titre retraçant un trajet Paris- Bruxelles épique.
Traffic jam aux couleurs jazzy.
Paris termine son set par ' Zoo'.
Une ballade taxidermiste exotique.
Un support de qualité!
James Chance et les Contortions
James Siegfried, alias James White ou encore James Chance et ses projets multiples: Flaming Youth, Teenage Jesus and the Jerks, The Contortions, James White and the Blacks, The Flaming Demonics, James Chance & the Sardonic Symphonics, James Chance and Terminal City ou James Chance and Les (French) Contortions... le pape de la No Wave, le bâtard de James Brown ou d'Ornette Coleman, l'agent provocateur ... l'enfant terrible de la scène new-yorkaise n'a rien perdu de sa superbe.
Il a gratifié Bruxelles d'un show époustouflant, tous à genoux: gamines de 18 ans ou vétérans de toutes les guerres.
Les French Contortions, qui l'accompagnent sur le vieux continent depuis 2006, s'avèrent être des cracks: Pierre Fablet (guitar), Jacques Auvergne (bass) and Alex Tual (drums), les derniers tournant avec Miossec.
Le responsable merchandising nous corrige d'emblée, ce trio n'est pas français, petit, ce sont des Bretons.
Costard scintillant à la Chris Isaak, James et ses acolytes entament le gig avec 'Off Black', un premier funk furieux.
Le petit James super énervé derrière le Korg, grimace et divague à foison sur fond rythmique canon et riffs de guitare grinçants.
Il ramasse son sax pour annoncer ' Designed to kill', une tuerie free funk pendant laquelle Herr Siegfried se permet un pas de danse Frankenstein.
Fablet, le bouclé, mitraille vicieusement, va falloir ramasser les cadavres à la pelleteuse.
Le titre ouvrant le dernier album ( 'Incorrigible!'), 'Dislocation' .
Il s'en prend à la table, putain, mec, there's a fucking feedback, arrange-nous ça fissa où je viens te tirer les oreilles.
Le truc sent bon le James Brown, une de ses idoles.
Let's slow it down, une superbe version de ' Home is where the hatred is' de l'énorme Gil Scott-Heron.
Il avise un gars à vingt centimètres de ses molières cirées et fait mine de lui balancer un ou deux coups de pied en pleine tronche, hargneux le presque sexagénaire, plus tard il ramassera une vidange de Jupiler pour l'envoyer en direction de la table.
Espèce de crapuleux de ma strotje..
Sur 'Off White' de 1979, 'Almost Black', aucune ride, toujours aussi pervers.
T'as un problème, Piet, pourquoi un tournevis?
Il coince le truc entre les cordes de sa guitare et l'utilise comme levier, c'est autre chose qu'un bottleneck, ça vibre horrible, la plage démarre avec quelques accents psychédéliques pour muer dirty medley Godfather of soul: ' Superbad', ' It's a Man's Man's Man's World'.
L'abondante chevelure d'une rouquine pas bidon te cingle le visage à chaque mouvement de tête dans ta direction, c'est beau la jeunesse!
If you know how to dance in Belgium ' The Splurge' is for you!
Plus groovy que la danse des canards, plus moite qu'un tango dansé par Luchini...
Les contorsionnistes assurent comme des bêtes, un final fumant.
James fulmine, we don't want no smoke, son of a b. , we need more bass et ras le chicon du feedback.
' It Depends on the Amount', aussi déjanté que Zappa.
Petit clavier racoleur, wah wah bien grasse, 'Pull the plug', impossible de ne pas se bouger les fesses.
La copine de Julie... il est trop cool, ce vioque...
James Brown, bis: ' King Heroïn', un chef-d'oeuvre!
Le punky 'Incorrigible', dans lequel se fond le hit ' Contort Yourself', termine ce set sulfureux.
En rappel:
Un boogaloo brûlant, mixant James Brown/ The Temptations/ Wilson Pickett ( avec quelques bribes de 'Hot Pants' ou de 'Funky Broadway').
Baisser de rideau!
James Chance and the Contortions funked the city!
The city loved to be funked
mardi 26 février 2013
Alk-a-line - "Cosmic Trip Comic Strip"
Branle-bas de combat dans les chaumières, le duo démoniaque a quitté l'institution, ouais la même où a séjourné Nicholson lors de 'One Flew Over the Cuckoo's Nest', et compte bien terrorriser villes et campagnes.
Début mars, chez Lynch Law Records, sort le picture vinyl disc "Cosmic Trip Comic Strip" de Alk-A-Line.
Je sais, tu te dis, ne panique pas pour rien, tonton et écoute Je Suis un Homme:
Ame câline
Cherche coeur libre tous les jours
Toutes les nuits
Pour la vie...
Aucun rapport, fieu, ni Bashung, d'ailleurs:
Décor décortiqué
Reconstitué
Sur une plage alcaline...
La grande rousse sonique ( Laurence Castelain) et la noire toxique ( Sandra Hagenaar) ne fréquentent pas les mêmes sphères: il est question de cabaret punk/ d'electrotech, de wonky pop, de post EBM ou de spinach free jazz avant-garde.
En sachant que le EP précédent, ' Alk-A-Line', sorti chez Disc-o-Bolle il y a trois ans, est sold-out depuis avant que l'ex-gros ne dirige Antwerpen, tu saisis donc que tu dois rapidos acquérir la plaque produite par le second playboy ostendais, Pierre Goudesone, alias Goudi.
On ajoutera la participation à l'écriture de deux prix Gongourt ayant refusé la récompense, à savoir Jean-Luc De Meyer ( Front 242) et Jacques Perry-Salkow, dont le papa tenait une raquette et la maman trayait des bovines, pour te convaincre davantage.
Deux faces: A, un trip cosmique en cinq étapes, et B, un fumetto de cinq planches.
Petit détail, initialement la sortie du fruit était prévue pour le 30 mars 3003, mais il semblerait que cette date corresponde au lundi de Pâques, on a légèrement avancé le rendez-vous sur les fonds baptismaux.
Tu glisses l'optical disc dans le périphérique, pas trop encombré à cette heure matinale, plage 1: 'Alkaline' 2:52.
L'ai écoutée à l'envers: 2:52!
Un petit electroclash destiné aux débutants, mode d'emploi inclus: A, Ace of Spades and so on...
Très bon signe, Grizzly, l'indolente chatte, a daigné apparaître de sous la couette, a posé ses lunettes fluo ( roses) sur son petit nez et s'est mise à gigoter comme la femme de Geluck à l'audition de 'Warm Leatherette', version Chicks on Speed!
' Dark Energy' 3:33( dans les 2 sens): il est en forme, le minou, il continue son numéro sous la boule scintillante, le soupçonne d'avoir avalé trois canettes de Dark Dog à la caféine naturelle de guarana ( à boire avec modération, disait la notice, cette conne est analphabète!).
Je sais, my pet, too is analphabète!
'Ich Weiss': Ich bin ein Berliner..boum, boum...Ich liebe dich, meine liebe... Marlene, épouse- moi, j'invite les Confetti pour animer la soirée!
' Everything is not what it seems', les apparences sont trompeuses, quand les ménagères se lâchent, ça chie des bulles et pas de Chaudfontaine.
Alk-a-line , Miss Kittin, même combat, male chauvinist pigs, gaffe à vos bijoux!
T'avais PIL This Is Not A Love Song, t'avais Zean-Luc Dehaene : thuis is mijn vrouw de baas, en dus ben ik vaak op stap.. et puis Jean-Luc De Meyer offrant 'This is not a fairy Tale' aux fifilles.
Theremine en folie pour cette ballade Morricone goes techno.
Que dis-tu, Arthur?
I heard two witches scream and yell...
Ok, je préviens McCarthy!
Pause, face BD.
' C’est les Rats scélérats', du Gainsbarre batcave en pensant au Pied Piper, der Rattenfänger von Hameln.
Colériques, ces bestioles!
'Train-Train' Jacques Perry-Salkow, le chef de gare Pékinois, s'attaque au ronron quotidien sur fond Trans-Europe Express, mit bestem dank und freundlichen grüßen, Herr Hütter und Herr Schult.
Le midtempo, ' Good Boyz' en pensant aux Québecquoises, Lesbians on Ecstasy.
'Le Dobermann', une sombre histoire de jalousie canine, mise en scène: Claude Chabrol!
Au fait, Laurence a un petit je ne sais quoi de Stéphane Audran!
' Le Coeur à l’Ecrou', une parodie sale garce de Mylène Farmer, conclut ce brillant exercice de style.
"Cosmic Trip Comic Strip", approuvé par le CTCS, le Chinese Train Control System!
Si la Chine aime...
Début mars, chez Lynch Law Records, sort le picture vinyl disc "Cosmic Trip Comic Strip" de Alk-A-Line.
Je sais, tu te dis, ne panique pas pour rien, tonton et écoute Je Suis un Homme:
Ame câline
Cherche coeur libre tous les jours
Toutes les nuits
Pour la vie...
Aucun rapport, fieu, ni Bashung, d'ailleurs:
Décor décortiqué
Reconstitué
Sur une plage alcaline...
La grande rousse sonique ( Laurence Castelain) et la noire toxique ( Sandra Hagenaar) ne fréquentent pas les mêmes sphères: il est question de cabaret punk/ d'electrotech, de wonky pop, de post EBM ou de spinach free jazz avant-garde.
En sachant que le EP précédent, ' Alk-A-Line', sorti chez Disc-o-Bolle il y a trois ans, est sold-out depuis avant que l'ex-gros ne dirige Antwerpen, tu saisis donc que tu dois rapidos acquérir la plaque produite par le second playboy ostendais, Pierre Goudesone, alias Goudi.
On ajoutera la participation à l'écriture de deux prix Gongourt ayant refusé la récompense, à savoir Jean-Luc De Meyer ( Front 242) et Jacques Perry-Salkow, dont le papa tenait une raquette et la maman trayait des bovines, pour te convaincre davantage.
Deux faces: A, un trip cosmique en cinq étapes, et B, un fumetto de cinq planches.
Petit détail, initialement la sortie du fruit était prévue pour le 30 mars 3003, mais il semblerait que cette date corresponde au lundi de Pâques, on a légèrement avancé le rendez-vous sur les fonds baptismaux.
Tu glisses l'optical disc dans le périphérique, pas trop encombré à cette heure matinale, plage 1: 'Alkaline' 2:52.
L'ai écoutée à l'envers: 2:52!
Un petit electroclash destiné aux débutants, mode d'emploi inclus: A, Ace of Spades and so on...
Très bon signe, Grizzly, l'indolente chatte, a daigné apparaître de sous la couette, a posé ses lunettes fluo ( roses) sur son petit nez et s'est mise à gigoter comme la femme de Geluck à l'audition de 'Warm Leatherette', version Chicks on Speed!
' Dark Energy' 3:33( dans les 2 sens): il est en forme, le minou, il continue son numéro sous la boule scintillante, le soupçonne d'avoir avalé trois canettes de Dark Dog à la caféine naturelle de guarana ( à boire avec modération, disait la notice, cette conne est analphabète!).
Je sais, my pet, too is analphabète!
'Ich Weiss': Ich bin ein Berliner..boum, boum...Ich liebe dich, meine liebe... Marlene, épouse- moi, j'invite les Confetti pour animer la soirée!
' Everything is not what it seems', les apparences sont trompeuses, quand les ménagères se lâchent, ça chie des bulles et pas de Chaudfontaine.
Alk-a-line , Miss Kittin, même combat, male chauvinist pigs, gaffe à vos bijoux!
T'avais PIL This Is Not A Love Song, t'avais Zean-Luc Dehaene : thuis is mijn vrouw de baas, en dus ben ik vaak op stap.. et puis Jean-Luc De Meyer offrant 'This is not a fairy Tale' aux fifilles.
Theremine en folie pour cette ballade Morricone goes techno.
Que dis-tu, Arthur?
I heard two witches scream and yell...
Ok, je préviens McCarthy!
Pause, face BD.
' C’est les Rats scélérats', du Gainsbarre batcave en pensant au Pied Piper, der Rattenfänger von Hameln.
Colériques, ces bestioles!
'Train-Train' Jacques Perry-Salkow, le chef de gare Pékinois, s'attaque au ronron quotidien sur fond Trans-Europe Express, mit bestem dank und freundlichen grüßen, Herr Hütter und Herr Schult.
Le midtempo, ' Good Boyz' en pensant aux Québecquoises, Lesbians on Ecstasy.
'Le Dobermann', une sombre histoire de jalousie canine, mise en scène: Claude Chabrol!
Au fait, Laurence a un petit je ne sais quoi de Stéphane Audran!
' Le Coeur à l’Ecrou', une parodie sale garce de Mylène Farmer, conclut ce brillant exercice de style.
"Cosmic Trip Comic Strip", approuvé par le CTCS, le Chinese Train Control System!
Si la Chine aime...
Au suivant: le Southern rock guitar player "Dangerous" Dan Toler ( 65 ans)
C'est à la fin des seventies que Dan Toler, né en Indiana , rejoint,
comme guitariste, le groupe d'un des membres fondateurs du Allman
Brothers Band, Dickey Betts & Great Southern.
En 1974, Dickey Betts avait sorti un premier effort solo ( Highway Call), Dangerous Dan Toler sera invité pour l'enregistrement de la seconde plaque, en 1977, 'Dickey Betts & Great Southern' ( pour la petite histoire on peut entendre Don Miami Vice Johnson aux backing vocals).
Fin 1977, un troisième LP ' Atlanta's Burning Down' , les riffs de guitares sont toujours partagés par Dickey et Dan.
En 1978, les Allman Bros se reforment, Dan Toler et le bassiste David Goldflies seront les nouveaux membres, l'album 'Enlightened by Rogues' sort en 1979 avec comme lineup: Gregg Allman - Keyboards, Vocals Dickey Betts -Guitar, Vocals, Dan Toler - Guitar David Goldflies - Bass Jaimoe - Percussion, Drums Butch Trucks - Percussion, Drums et quelques invités dont Joe Lala, un gars qui fricote avec CSN & Y ou Bonnie Bramlett ( Delaney & Bonnie).
'Reach for the Sky' et 'Brothers of the Road' suivent, les ventes ne sont pas terribles.
Un nouveau split en 1982.
Dan suit Gregg Allman et, avec son frérot David Toler aux drums, ils se retrouvent dans le le Gregg Allman Band.
Un album formidable en 1986 ' I'm no Angel' et un second moins porteur 'Just Before the Bullets Fly'.
Nouvelle mouture des Allman Bros, sans Dangerous Dan et son frangin, ils tournent avec leur projet, The Toler Brothers Band, notamment en support pour Black Oak Arkansas ou Molly Hatchett.
Peu après, Dan Toler décide de monter un nouveau projet avec le chanteur Johnny Townsend ( le Toler/Townsend Band) , il avait appris à le connaître lors de l'épisode Gregg Allman & Friends.
Johnny avait pas mal roulé sa bosse, The Sanford/Townsend Band plus des sessions pour Larry Carlton ou Loggins et Messina.
Plus tard, les deux potes rejoignent les Renegades of Southern Rock, un groupe comprenant d'anciens Marshall Tucker Band ou Wet Willie.
En 2009, le Toler/Townsend Band revient à la surface avec un CD à la clé.
Une dernière aventure: le Toler Tucci Band, un CD en 2011 ' Doc's Hideaway', toujours dans la veine rock sudiste.
Le 25 février, Dangerous Dan succombe des suites de la Maladie de Charcot ( Sclérose latérale amyotrophique).
En 1974, Dickey Betts avait sorti un premier effort solo ( Highway Call), Dangerous Dan Toler sera invité pour l'enregistrement de la seconde plaque, en 1977, 'Dickey Betts & Great Southern' ( pour la petite histoire on peut entendre Don Miami Vice Johnson aux backing vocals).
Fin 1977, un troisième LP ' Atlanta's Burning Down' , les riffs de guitares sont toujours partagés par Dickey et Dan.
En 1978, les Allman Bros se reforment, Dan Toler et le bassiste David Goldflies seront les nouveaux membres, l'album 'Enlightened by Rogues' sort en 1979 avec comme lineup: Gregg Allman - Keyboards, Vocals Dickey Betts -Guitar, Vocals, Dan Toler - Guitar David Goldflies - Bass Jaimoe - Percussion, Drums Butch Trucks - Percussion, Drums et quelques invités dont Joe Lala, un gars qui fricote avec CSN & Y ou Bonnie Bramlett ( Delaney & Bonnie).
'Reach for the Sky' et 'Brothers of the Road' suivent, les ventes ne sont pas terribles.
Un nouveau split en 1982.
Dan suit Gregg Allman et, avec son frérot David Toler aux drums, ils se retrouvent dans le le Gregg Allman Band.
Un album formidable en 1986 ' I'm no Angel' et un second moins porteur 'Just Before the Bullets Fly'.
Nouvelle mouture des Allman Bros, sans Dangerous Dan et son frangin, ils tournent avec leur projet, The Toler Brothers Band, notamment en support pour Black Oak Arkansas ou Molly Hatchett.
Peu après, Dan Toler décide de monter un nouveau projet avec le chanteur Johnny Townsend ( le Toler/Townsend Band) , il avait appris à le connaître lors de l'épisode Gregg Allman & Friends.
Johnny avait pas mal roulé sa bosse, The Sanford/Townsend Band plus des sessions pour Larry Carlton ou Loggins et Messina.
Plus tard, les deux potes rejoignent les Renegades of Southern Rock, un groupe comprenant d'anciens Marshall Tucker Band ou Wet Willie.
En 2009, le Toler/Townsend Band revient à la surface avec un CD à la clé.
Une dernière aventure: le Toler Tucci Band, un CD en 2011 ' Doc's Hideaway', toujours dans la veine rock sudiste.
Le 25 février, Dangerous Dan succombe des suites de la Maladie de Charcot ( Sclérose latérale amyotrophique).
lundi 25 février 2013
Dag der toorn, o die dag zal de wereld in de as vergaan... Mec Op Singers!
Written fot Those were the days...
Op BELGIAN VAULTS VOL. 1 van Starman Records staat "Dies irae" van The Mec Op Singers te horen.
Die "45" rpm record, met als B-side 'Summer In Hawaii', kwam in 1966 uit bij Hebra en werd meteen een megahit, niet alleen bij ons, des deux côtés du sillon Sambre et Meuse, maar ook in Frankrijk ( zot gedraaid op Europe 1, Salut Les Copains, van Daniel Filipacchi), in Duitsland, Oostenrijk, Italië, Scandinavië en later aan de andere kant van de Oceaan, bij Lyndon B Johnson.
Sommigen, zoals George Lang, hoorden in die titel de invloed van 'Still I'm Sad' van The Yardbirds, uitgekomen in 1965, dit is helemaal geen zekerheid.
De bedoeling van The Mec Op Singers ( id est: Mechanical Optical Singers) was een stukje Gregoriaanse muziek te bewerken en er een originele tekst toe te voegen, het verhaal van een gelynched man die God toespreekt vanuit zijn graf.
De psychedelische klanken en de lugubere chorus maakten indruk, 'Dies Irae' werd meteen beschouwd als een van de betere singles made in Belgenland in de jaren zestig.
Qui erant Mec Op Singers?
De Naamse groep begon als Les Chats Noirs in 1964, waarschijnlijk denkend aan Les Chats Sauvages van Dick Rivers of Les Chaussettes Noires van Eddy Mitchell.
Het was een balorkest zoals er in die tijd tientallen te horen waren, volgens de biografen werd er wel een plaat opgenomen ,' Garde le sourire'. Zo te zien, een reclame voor een of andere tandpasta..
1965, geboorte van The Mec Op Singers: Michel Sterkendries, alias Mike Steven of Mike Stevenly (lead gtr, vcls) - André Terrasse (bs) - Guy Bodart (rhythm gtr) - Freddy Evrard (dr )- Francis Collard ( vcls) waren toen de bandleden!
Eerste opname, ' Dies Irae' , als 45's of Extended Play ( Dies Irae/Summer In Hawaii/Pep Pills/Only Lonely Me), meteen een kaskraker ( in die tijd, in België, wou het niet zeggen nu koop ik een villa in Knokke..).
De groep mocht een beetje overal optreden, ook in Noord Frankrijk en in L'Alhambra in Parijs.
Een teken van succes, een reeks adaptaties, te beginnen met, hum...Will Ferdy ( Vijf minuten), Andrea Giordana e i Samurai, Formula 3, Christian Anders ( Der Tag Des Zorns), The Falcons, enz...
Een tweede single komt uit in 1967, 'It Was My Friend/A Tramp's Guitar Called Suzi', nog altijd bij Hebra.
Maar toen moest Guy Bodart zijn legerdienst voltooien ( voor de snotneuzen: op 5 februari 1995 werd de dienstplicht in België afgeschaft...) en kwamen de onvermijdelijke lineup changes daar ook de zanger de groep verliet.
Michel nam de zanglijnen voor zich en David Dandoy kwam als gitarist ( we kennen een David Dandoy als lid van The Klan en The Tomahawk Blues Band, misschien dezelfde man), ook Claude Dessy ( gt) en een zekere Pluche ( een Congolees) worden genoemd.
Verder in hun discografie: Deep Down (In Louisiana)/ Drinkin' ( 1967) - Catch As Catch Can/Elegy ( 1967) - Serenade To Mr. Pathelin/Miserere ( 1968) - Stop The Machine/Tomorrow ( 1969) en For As Long As You Need Me/Oke Fino Kee ( 1970).
End of the road voor de groep, hoewel ze sporadisch nog hebben opgetreden in de jaren 70.
In 1977 stierf Michel Sterkendries, Francis Collard in 2008, Freddy Evrard in 2011, Guy Bodart leeft in de Verenigde Staten en blijft een gitaarfreak en André Therasse zou als cineast werken.
Op BELGIAN VAULTS VOL. 1 van Starman Records staat "Dies irae" van The Mec Op Singers te horen.
Die "45" rpm record, met als B-side 'Summer In Hawaii', kwam in 1966 uit bij Hebra en werd meteen een megahit, niet alleen bij ons, des deux côtés du sillon Sambre et Meuse, maar ook in Frankrijk ( zot gedraaid op Europe 1, Salut Les Copains, van Daniel Filipacchi), in Duitsland, Oostenrijk, Italië, Scandinavië en later aan de andere kant van de Oceaan, bij Lyndon B Johnson.
Sommigen, zoals George Lang, hoorden in die titel de invloed van 'Still I'm Sad' van The Yardbirds, uitgekomen in 1965, dit is helemaal geen zekerheid.
De bedoeling van The Mec Op Singers ( id est: Mechanical Optical Singers) was een stukje Gregoriaanse muziek te bewerken en er een originele tekst toe te voegen, het verhaal van een gelynched man die God toespreekt vanuit zijn graf.
De psychedelische klanken en de lugubere chorus maakten indruk, 'Dies Irae' werd meteen beschouwd als een van de betere singles made in Belgenland in de jaren zestig.
Qui erant Mec Op Singers?
De Naamse groep begon als Les Chats Noirs in 1964, waarschijnlijk denkend aan Les Chats Sauvages van Dick Rivers of Les Chaussettes Noires van Eddy Mitchell.
Het was een balorkest zoals er in die tijd tientallen te horen waren, volgens de biografen werd er wel een plaat opgenomen ,' Garde le sourire'. Zo te zien, een reclame voor een of andere tandpasta..
1965, geboorte van The Mec Op Singers: Michel Sterkendries, alias Mike Steven of Mike Stevenly (lead gtr, vcls) - André Terrasse (bs) - Guy Bodart (rhythm gtr) - Freddy Evrard (dr )- Francis Collard ( vcls) waren toen de bandleden!
Eerste opname, ' Dies Irae' , als 45's of Extended Play ( Dies Irae/Summer In Hawaii/Pep Pills/Only Lonely Me), meteen een kaskraker ( in die tijd, in België, wou het niet zeggen nu koop ik een villa in Knokke..).
De groep mocht een beetje overal optreden, ook in Noord Frankrijk en in L'Alhambra in Parijs.
Een teken van succes, een reeks adaptaties, te beginnen met, hum...Will Ferdy ( Vijf minuten), Andrea Giordana e i Samurai, Formula 3, Christian Anders ( Der Tag Des Zorns), The Falcons, enz...
Een tweede single komt uit in 1967, 'It Was My Friend/A Tramp's Guitar Called Suzi', nog altijd bij Hebra.
Maar toen moest Guy Bodart zijn legerdienst voltooien ( voor de snotneuzen: op 5 februari 1995 werd de dienstplicht in België afgeschaft...) en kwamen de onvermijdelijke lineup changes daar ook de zanger de groep verliet.
Michel nam de zanglijnen voor zich en David Dandoy kwam als gitarist ( we kennen een David Dandoy als lid van The Klan en The Tomahawk Blues Band, misschien dezelfde man), ook Claude Dessy ( gt) en een zekere Pluche ( een Congolees) worden genoemd.
Verder in hun discografie: Deep Down (In Louisiana)/ Drinkin' ( 1967) - Catch As Catch Can/Elegy ( 1967) - Serenade To Mr. Pathelin/Miserere ( 1968) - Stop The Machine/Tomorrow ( 1969) en For As Long As You Need Me/Oke Fino Kee ( 1970).
End of the road voor de groep, hoewel ze sporadisch nog hebben opgetreden in de jaren 70.
In 1977 stierf Michel Sterkendries, Francis Collard in 2008, Freddy Evrard in 2011, Guy Bodart leeft in de Verenigde Staten en blijft een gitaarfreak en André Therasse zou als cineast werken.
dimanche 24 février 2013
Les Staple Singers perdent une soeur, Cleotha Staples n'est plus!
Faut remonter jusqu'en 1914 avec la naissance de Roebuck 'Pops' Staples, un proche ami de Charlie Patton si tu veux retrouver l'origine des Staple Singers.
Pops, le blues guitarist, et sa tendre moitié, Oceola Staples, engendrent quelques petits: Cleotha Staples, Pervis Staples, Yvonne Staples, Mavis Staples, qui dès la fin des années quarante, avec leur daddy, formeront les fameux Staple Singers!
Un premier contrat discographique en 1952 et leur soul gospel archaïque, bien ancré dans la Southern tradition, attire l'attention de compagnies plus porteuses: Riverside Records, United Records ou Epic.
Quelques succès dans les années cinquante: ' Uncloudy Day' ou le standard 'Will the circle be unbroken', puis un virage pop avec une reprise du ' For what it's worth ' composé par St Stills, du temps de Buffalo Springfield.
Le public blanc commence à s'intéresser à la famille Staples!
Les albums se succèdent, les Staple Singers passent chez Stax pour travailler avec Booker T et Steve Cropper, leur soul se colore de r'n'b et de funk.
Pervis se barre début 70, peu après ' Respect Yourself' casse la baraque.
"I'll Take You There" et "If You're Ready (Come Go With Me)" suivent la même voie.
Pas de bol, Stax périclite, Curtis Mayfield les signe sur son label ' Curtom Records'.
La vie est belle, 'Let's do it again' trône au sommet des charts.
Les Staple Singers collaborent avec The Band pour une version gospel de leur 'The Weight', visible sur 'The Last Waltz', un dernier fait d'arme marquant, l'étoile du groupe pâlit dans les eighties, avec un dernier album en 1984, 'Turning Point'.
Mavis Staples, en parallèle, avait entamé une carrière solo depuis 1969, pointons notamment une collaboration avec Prince pour Time Waits for No One et un top selling album en 2004, ' Have a little faith', son dernier album date de 2010 ' You're not alone' ( produit par Jeff Tweedy de Wilco) .
Pops Staples s'éteint en 2000, Cleotha Staples le rejoindra le 21 février 2013, victime de la maladie d'Alzheimer!
Pops, le blues guitarist, et sa tendre moitié, Oceola Staples, engendrent quelques petits: Cleotha Staples, Pervis Staples, Yvonne Staples, Mavis Staples, qui dès la fin des années quarante, avec leur daddy, formeront les fameux Staple Singers!
Un premier contrat discographique en 1952 et leur soul gospel archaïque, bien ancré dans la Southern tradition, attire l'attention de compagnies plus porteuses: Riverside Records, United Records ou Epic.
Quelques succès dans les années cinquante: ' Uncloudy Day' ou le standard 'Will the circle be unbroken', puis un virage pop avec une reprise du ' For what it's worth ' composé par St Stills, du temps de Buffalo Springfield.
Le public blanc commence à s'intéresser à la famille Staples!
Les albums se succèdent, les Staple Singers passent chez Stax pour travailler avec Booker T et Steve Cropper, leur soul se colore de r'n'b et de funk.
Pervis se barre début 70, peu après ' Respect Yourself' casse la baraque.
"I'll Take You There" et "If You're Ready (Come Go With Me)" suivent la même voie.
Pas de bol, Stax périclite, Curtis Mayfield les signe sur son label ' Curtom Records'.
La vie est belle, 'Let's do it again' trône au sommet des charts.
Les Staple Singers collaborent avec The Band pour une version gospel de leur 'The Weight', visible sur 'The Last Waltz', un dernier fait d'arme marquant, l'étoile du groupe pâlit dans les eighties, avec un dernier album en 1984, 'Turning Point'.
Mavis Staples, en parallèle, avait entamé une carrière solo depuis 1969, pointons notamment une collaboration avec Prince pour Time Waits for No One et un top selling album en 2004, ' Have a little faith', son dernier album date de 2010 ' You're not alone' ( produit par Jeff Tweedy de Wilco) .
Pops Staples s'éteint en 2000, Cleotha Staples le rejoindra le 21 février 2013, victime de la maladie d'Alzheimer!
News from Houston: disparition de Norma Zenteno, a latin- rock icon
La fille du trompettiste et bandleader mexicain ( qui a accompagné l'immense Perez Prado), Roberto Zenteno, joue de la guitare depuis l'âge de 11 ans, normal qu'elle se lance rapidement dans une carrière musicale.
Celle-ci n'a jamais vraiment dépassé les frontières du Texas/ Mexique, mais à Houston, Norma Zenteno était considérée comme l'égale d'une Gloria Estefan.
Elle dirigeait le Norma Zenteno Band, une coterie d'amis et de frères ( Javier, Bobby et Ernie), qui écumait les clubs de la cité où repose Howard Hughes, Jr..
Leur mix de jazz, rock, funk, rythmes latin, salsa amenaient les critiques à la comparer à Santana ou Ruben Blades.
Pointons deux albums: 'Es Tu Booty', avec le Calvin Owens Orchestra, et 'Endulzame'.
La chanteuse avait subi une opération suite à un cancer du sein et est décédée, vendredi, à l'âge de 60 ans .
Celle-ci n'a jamais vraiment dépassé les frontières du Texas/ Mexique, mais à Houston, Norma Zenteno était considérée comme l'égale d'une Gloria Estefan.
Elle dirigeait le Norma Zenteno Band, une coterie d'amis et de frères ( Javier, Bobby et Ernie), qui écumait les clubs de la cité où repose Howard Hughes, Jr..
Leur mix de jazz, rock, funk, rythmes latin, salsa amenaient les critiques à la comparer à Santana ou Ruben Blades.
Pointons deux albums: 'Es Tu Booty', avec le Calvin Owens Orchestra, et 'Endulzame'.
La chanteuse avait subi une opération suite à un cancer du sein et est décédée, vendredi, à l'âge de 60 ans .
samedi 23 février 2013
Panorama 08 au Cook & Book, Woluwe - Saint-Lambert , le 22 février 2013
Le Cook &Book:... Un endroit hors du commun, convivial et branché ( DeltaWeb) -..... volgt de nieuwe trend van de "being space" ( Uit in Brussel) - terrasse souvent fréquentée par un rock-critic célèbre ayant présidé aux destinées du non moins célèbre webzine belge Pop-Rock.com de 2002 à 2011... un vendredi soir, Espace Musique, côté Wolubilis, Panorama 08 en concert gratuit ( vaut mieux être invité, tu bois à l'oeil) pour la présentation du premier album ( 7 titres) tout simplement intitulé 'Panorama 08'.
Pour t'éclairer davantage Panorama 08 ( Brabant Wallon) et Pornorama ( Gent) n'ont pas été engendrés par la même femelle!
2008, et Dieu, dans un bon jour, créa Taj!
Mahal?
Non Tous au Jardin!, un trio de copains/pines ayant décidé d'unir leurs talents et d'égayer le monde avec un folk pop rosée printanière, déjeuner sur l'herbe: Lionelle Francart ( voix), Odile Maskens ( violon, choeurs) et Phil Gérard ( guitare).
En bêchant dans le potager, tu remarques que la séduisante Odile a prêté main forte au singer/songwriter G.Bevin , à Venus "The man who was already dead" ou que Lionelle Francart confie sa voix à la RTBF.
C´était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain...
L'histoire ne dit pas si Etrimo ou Amelinckx étaient dans le coup, mais Taj! a disparu, pour faire place à Panorama 08, on prend les mêmes, compteur à zéro, on reçoit un sérieux coup de main de Jean-François Assy ( ouais, Bashung, Darc pas Mireille, l'autre qui titube) et de Renaud Lhoest pour les arrangements, on file au Jet Studio et on pond une rondelle.
Ce soir Jean-François Assy sera de la partie ( basse, claviers) et un cinquième élément, Geoffroy Degand ( Marc Dixon, Baiki), tiendra les baguettes.
20:20' fébrilité perceptible au fond de la salle.
Les gosses assis, les cameramen au poste, go!
Amorce funky , j'écoute de la musique saoule ( merci Françoise), voici 'Montmartre', de la French pop portée par deux voix sucrées avec un break ornemental au violon.
Entrée en matière veloutée et convaincante.
Direction l'Ouest, propose Lionelle.
En anglais coloré, ' No Way' , elle se pose les questions existentielles.
A qui le Pape a-t-il donné sa lettre de démission ?
Toi, t'es vraiment con!
Pas repris sur l'album,le punchy 'Molécule', du Véronique Sanson avec une touche de Catherine Lara.
Avec qui tu viens, vieillard...
Ok, Emily Loizeau, Claire Diterzi, Barbara Carlotti... ça te convient mieux?
Un titre Petit Poucet, ' Sans Conséquence' , orné d'un jeu de guitare à la Cabrel, quand il s'avise de rocker.
Retour au vocable de Shakespeare pour la romantique et tendre ballade ' No one to blame' , le slow idéal pour tes vacances au Camping Paradis!
Un 'Mamma Mia' d'Abba, en version folk pop / The Carpenters , sympa!
'Souvenirs' ..destination nulle part... rendez-vous nobody ...le cafard noir, le blues de l'être solitaire.. sur de superbes arrangements.
' Osons'
Sous le sable - Potiche- Huit Femmes- Swimming Pool?
Fais pas ton Jean Gabin, osons la démesure, une invitation à la folie douce.
Remarquable mariage voix/violon sur fond de basse ronronnante, drumming discret mais efficace et guitare affutée.
On termine par notre single radiophonique, 'Lost'.
Il n'entrera pas en lice pour le prix Nobel de la littérature, ce titre pop calibré grande écoute.
Tout le monde il est content et le fait entendre, place aux rappels!
' You', tu te rappelles 'L'Orage' de Gigliola Cinquetti?
Une version modernisée, embellie, une nouvelle fois, d'une envolée lyrique de l'alto d'Odile.
Attention, les enfants, ça va chauffer, ' Tempête' , du French disco rock à la Niagara époque ' Tchiki Boum' .
Na na na na na ...
Faut envoyer Panorama 08 à l'Eurovision!
Pour t'éclairer davantage Panorama 08 ( Brabant Wallon) et Pornorama ( Gent) n'ont pas été engendrés par la même femelle!
2008, et Dieu, dans un bon jour, créa Taj!
Mahal?
Non Tous au Jardin!, un trio de copains/pines ayant décidé d'unir leurs talents et d'égayer le monde avec un folk pop rosée printanière, déjeuner sur l'herbe: Lionelle Francart ( voix), Odile Maskens ( violon, choeurs) et Phil Gérard ( guitare).
En bêchant dans le potager, tu remarques que la séduisante Odile a prêté main forte au singer/songwriter G.Bevin , à Venus "The man who was already dead" ou que Lionelle Francart confie sa voix à la RTBF.
C´était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain...
L'histoire ne dit pas si Etrimo ou Amelinckx étaient dans le coup, mais Taj! a disparu, pour faire place à Panorama 08, on prend les mêmes, compteur à zéro, on reçoit un sérieux coup de main de Jean-François Assy ( ouais, Bashung, Darc pas Mireille, l'autre qui titube) et de Renaud Lhoest pour les arrangements, on file au Jet Studio et on pond une rondelle.
Ce soir Jean-François Assy sera de la partie ( basse, claviers) et un cinquième élément, Geoffroy Degand ( Marc Dixon, Baiki), tiendra les baguettes.
20:20' fébrilité perceptible au fond de la salle.
Les gosses assis, les cameramen au poste, go!
Amorce funky , j'écoute de la musique saoule ( merci Françoise), voici 'Montmartre', de la French pop portée par deux voix sucrées avec un break ornemental au violon.
Entrée en matière veloutée et convaincante.
Direction l'Ouest, propose Lionelle.
En anglais coloré, ' No Way' , elle se pose les questions existentielles.
A qui le Pape a-t-il donné sa lettre de démission ?
Toi, t'es vraiment con!
Pas repris sur l'album,le punchy 'Molécule', du Véronique Sanson avec une touche de Catherine Lara.
Avec qui tu viens, vieillard...
Ok, Emily Loizeau, Claire Diterzi, Barbara Carlotti... ça te convient mieux?
Un titre Petit Poucet, ' Sans Conséquence' , orné d'un jeu de guitare à la Cabrel, quand il s'avise de rocker.
Retour au vocable de Shakespeare pour la romantique et tendre ballade ' No one to blame' , le slow idéal pour tes vacances au Camping Paradis!
Un 'Mamma Mia' d'Abba, en version folk pop / The Carpenters , sympa!
'Souvenirs' ..destination nulle part... rendez-vous nobody ...le cafard noir, le blues de l'être solitaire.. sur de superbes arrangements.
' Osons'
Sous le sable - Potiche- Huit Femmes- Swimming Pool?
Fais pas ton Jean Gabin, osons la démesure, une invitation à la folie douce.
Remarquable mariage voix/violon sur fond de basse ronronnante, drumming discret mais efficace et guitare affutée.
On termine par notre single radiophonique, 'Lost'.
Il n'entrera pas en lice pour le prix Nobel de la littérature, ce titre pop calibré grande écoute.
Tout le monde il est content et le fait entendre, place aux rappels!
' You', tu te rappelles 'L'Orage' de Gigliola Cinquetti?
Une version modernisée, embellie, une nouvelle fois, d'une envolée lyrique de l'alto d'Odile.
Attention, les enfants, ça va chauffer, ' Tempête' , du French disco rock à la Niagara époque ' Tchiki Boum' .
Na na na na na ...
Faut envoyer Panorama 08 à l'Eurovision!
vendredi 22 février 2013
Adrian Crowley + Imaginary Family , J H Nijdrop, Opwijk, le 21 février 2013
Trois dates belges sont mentionnées dans le European Tour d'Adrian Crowley: le Trix, Nijdrop en 't Stuk ( le 3 mars).
Tu optes pour Opwijk, le Nijdrop, une salle que tu n'avais plus visitée depuis un concert de A Group, un des nombreux projets du Zappa uit Belgenland, Pierre Vervloesem.
Kloosterstraat dit l'adresse, ton con de GPS , quand ton Aston Martin longe l'église du bled, marmonne... vous êtes arrivés.
Tu crois l'animal et, naïvement, arpente la rue: un kebab, un sombre caberdouche, aucune trace de la salle, 50 mètres plus loin, JP au volant de sa Porsche Panamera Turbo S, drag coefficient 0.30, te fait signe.. c'est à 300 mètres d'ici, récupère ta bête et suis -moi!
On te parle pas de la nième grève, cause de bouchons pas en liège, pour aller se réfugier, buiten, le mercure grimpe allègrement jusqu'à moins 3 à l'ombre, dans le hall ( chauffé) du complexe, la salle n'ouvrant qu'à 20h.
20:30: Imaginary Family
Le projet séraphique de la douce Joanna Isselé, 26 printemps, Gantoise d'adoption, qui doit ouvrir ce soir et séduire le public peu nombreux avec son folk minimaliste, subtil et romantique .
Hello, je suis Joanna, je commence seule à la guitare, mais en principe deux jeunes gens devraient me rejoindre sur scène, je suppose qu'ils sont collés au comptoir.
'Please stop staring at me', à propos d'un voisin du style peeping tom, a horrible creature, un pervers qui mate à longueur de journée, une historiette passablement glauque sur fond musical délicat.
J'ai composé ' Mr Pingouin' pour un ami solitaire...I'm the only penguin to populate this isle... du folk touchant, petite fille désemparée.
Au jeu des comparaisons, on avance Amatorski, moins les bidouillages, ou Love Like Birds, en moins fade.
L' imaginaire de Joanna est plus fertile.
Here come the boys, multi-instrumentistes: Kristof Deneijs ( Yuko), basse acoustique,synth, archet, backings etc..et une vieille connaissance, Vinz, à la guitare, claviers, backings.
Sur le EP ' Hidden', ' Birthday Crowd', où l'histoire douce-amère du type qui ne veut pas participer à sa fête d'anniversaire et se cloître dans sa chambre.
Fragile et envoûtant.
Au mélancolique 'Box' succède 'Drug' entamé par un sombre bourdon, comment échapper à l'affligeante réalité... bring me another drink... I'm allowed to be tipsy... vais expliquer ça à ma conjugale!
Il était une fois dans l'Ouest, un village où tous les habitants se sont fait descendre, attends, j'appelle John Wayne, l' 'Harmony' va revenir.
Un Western à la sauce Joanna.
J'aimais pas ce prof, j'ai imaginé que sa femme le quittait, ' The professor's wife', another short story au ton désuet.
Quoi?
Le prof, ce qu'il a fait?
Il s'est laissé pousser une barbe!
Le Radio 1 hit ' The Bird Watcher', un petit country folk ciselé, termine ce concert charmant!
Adrian Crowley
Six albums au compteur du troubadour de Galway ( Ireland), le dernier I See Three Birds Flying en 2012.
Une Gretsch, some delay effects et surtout une voix grave et un phrasé limpide, plusieurs fois tu imagines voir un Leonard Cohen dans la trentaine sur le magnifique podium du Nijdrop, d'autrefois, tu penses au baryton de Bill Callahan ou aux grognements caverneux d'un Nick Cave, et si tu ajoutes à ce timbre particulier, un storytelling dont l'humour n'est pas absent, tu comprendras qu'Opwijk a passé une excellente soirée.
'From Champions Avenue To Misery Hill' un trip mélancolique et waltzy dans la city of ghosts, Dublin.
Une première perle et not for swines.
I must have a strong Irish accent, if I do, I'm sorry..
Mais, non, mec, c'est parfait, l'Irish est plus audible que le Broken English de certains anciens combattants.
' Alice Among The Pines' une nouvelle ballade d'un classicisme serein.
Faut m'excuser si mes fringues paraissent chiffonnées, suis en tournée depuis des semaines, pas vous en faire, vous, le monsieur face à moi, de temps en temps je me douche!
Le pictural et marin ' Fortune Teller Song', suivi de 'At the Starlight Hotel’ à la Divine Comedy / Get Well Soon, confirment l'impression première magnifiquement exprimée par un critique chez 'fracturedair' , Crowley’s writing is sheer poetry.
Petite question, comment prononcez-vous le nom de cette ville?
Opwijk, up borough, si tu veux tout savoir.
Thanks, pour la petite histoire mon vrai nom est "O Cruadhlaoich".
Quatre Guinness et je te le prononce sans peine!
'The Beekeeper's wife' d'une lenteur majestueuse, puis un peu de pub pour les vinyles arrivés à Anvers, hier avant d'attaquer, l'aubade d'un Romeo se consumant d'amour, a torch song dantesque, 'Juliet, I’m In Flames'.
' Squeeze Bees' a été composé par un auteur écossais, en connaissez-vous?
Ja, Rod Stewart, répond Henk.
Ivor Cutler, le gars apparaît dans le film 'Magical Mystery Tour' des Beatles, était un poète, songwriter anti-conformiste, et son histoire d'abeilles et de miel est du style Annie aime les sucettes que Gainsbourg a composé pour France Gall.
1976, année érotique, album 'Jammy Smears'.
Time for a couple of new tunes, la verte ballade 'The Hungry Grass' et le mélancolique ' The Hatchet Song' ( titre à vérifier, mais comme il est question de smithereens, c'est plausible).
Cet attachant personnage termine par le folk médiéval, 'September Wine'.
Cinquante minutes de qualité supérieure!
Au premier gars qui réclame un bis, il répond, il n'en fallait qu'un pour remonter sur scène, c'est vous!
Triple bis, mais avant ça je vous présente Gretschen, sa petite soeur est restée à Dublin, j'ai pas les moyens de payer 3 tickets d'avion, même chez Ryanair.
' Long distance swimmer' - ' Walk on Part', un downbeat profond qui sur l'album ( Long Distance Swimmer) est décoré de lignes de violon déchirantes, et, enfin, pour le réceptionniste du Backstage Hotel à Amsterdam, le flashy 'Photographing Lightning Strikes'.
Vinz?
Sterk optreden.
D'accord, une petite bière?
Tu optes pour Opwijk, le Nijdrop, une salle que tu n'avais plus visitée depuis un concert de A Group, un des nombreux projets du Zappa uit Belgenland, Pierre Vervloesem.
Kloosterstraat dit l'adresse, ton con de GPS , quand ton Aston Martin longe l'église du bled, marmonne... vous êtes arrivés.
Tu crois l'animal et, naïvement, arpente la rue: un kebab, un sombre caberdouche, aucune trace de la salle, 50 mètres plus loin, JP au volant de sa Porsche Panamera Turbo S, drag coefficient 0.30, te fait signe.. c'est à 300 mètres d'ici, récupère ta bête et suis -moi!
On te parle pas de la nième grève, cause de bouchons pas en liège, pour aller se réfugier, buiten, le mercure grimpe allègrement jusqu'à moins 3 à l'ombre, dans le hall ( chauffé) du complexe, la salle n'ouvrant qu'à 20h.
20:30: Imaginary Family
Le projet séraphique de la douce Joanna Isselé, 26 printemps, Gantoise d'adoption, qui doit ouvrir ce soir et séduire le public peu nombreux avec son folk minimaliste, subtil et romantique .
Hello, je suis Joanna, je commence seule à la guitare, mais en principe deux jeunes gens devraient me rejoindre sur scène, je suppose qu'ils sont collés au comptoir.
'Please stop staring at me', à propos d'un voisin du style peeping tom, a horrible creature, un pervers qui mate à longueur de journée, une historiette passablement glauque sur fond musical délicat.
J'ai composé ' Mr Pingouin' pour un ami solitaire...I'm the only penguin to populate this isle... du folk touchant, petite fille désemparée.
Au jeu des comparaisons, on avance Amatorski, moins les bidouillages, ou Love Like Birds, en moins fade.
L' imaginaire de Joanna est plus fertile.
Here come the boys, multi-instrumentistes: Kristof Deneijs ( Yuko), basse acoustique,synth, archet, backings etc..et une vieille connaissance, Vinz, à la guitare, claviers, backings.
Sur le EP ' Hidden', ' Birthday Crowd', où l'histoire douce-amère du type qui ne veut pas participer à sa fête d'anniversaire et se cloître dans sa chambre.
Fragile et envoûtant.
Au mélancolique 'Box' succède 'Drug' entamé par un sombre bourdon, comment échapper à l'affligeante réalité... bring me another drink... I'm allowed to be tipsy... vais expliquer ça à ma conjugale!
Il était une fois dans l'Ouest, un village où tous les habitants se sont fait descendre, attends, j'appelle John Wayne, l' 'Harmony' va revenir.
Un Western à la sauce Joanna.
J'aimais pas ce prof, j'ai imaginé que sa femme le quittait, ' The professor's wife', another short story au ton désuet.
Quoi?
Le prof, ce qu'il a fait?
Il s'est laissé pousser une barbe!
Le Radio 1 hit ' The Bird Watcher', un petit country folk ciselé, termine ce concert charmant!
Adrian Crowley
Six albums au compteur du troubadour de Galway ( Ireland), le dernier I See Three Birds Flying en 2012.
Une Gretsch, some delay effects et surtout une voix grave et un phrasé limpide, plusieurs fois tu imagines voir un Leonard Cohen dans la trentaine sur le magnifique podium du Nijdrop, d'autrefois, tu penses au baryton de Bill Callahan ou aux grognements caverneux d'un Nick Cave, et si tu ajoutes à ce timbre particulier, un storytelling dont l'humour n'est pas absent, tu comprendras qu'Opwijk a passé une excellente soirée.
'From Champions Avenue To Misery Hill' un trip mélancolique et waltzy dans la city of ghosts, Dublin.
Une première perle et not for swines.
I must have a strong Irish accent, if I do, I'm sorry..
Mais, non, mec, c'est parfait, l'Irish est plus audible que le Broken English de certains anciens combattants.
' Alice Among The Pines' une nouvelle ballade d'un classicisme serein.
Faut m'excuser si mes fringues paraissent chiffonnées, suis en tournée depuis des semaines, pas vous en faire, vous, le monsieur face à moi, de temps en temps je me douche!
Le pictural et marin ' Fortune Teller Song', suivi de 'At the Starlight Hotel’ à la Divine Comedy / Get Well Soon, confirment l'impression première magnifiquement exprimée par un critique chez 'fracturedair' , Crowley’s writing is sheer poetry.
Petite question, comment prononcez-vous le nom de cette ville?
Opwijk, up borough, si tu veux tout savoir.
Thanks, pour la petite histoire mon vrai nom est "O Cruadhlaoich".
Quatre Guinness et je te le prononce sans peine!
'The Beekeeper's wife' d'une lenteur majestueuse, puis un peu de pub pour les vinyles arrivés à Anvers, hier avant d'attaquer, l'aubade d'un Romeo se consumant d'amour, a torch song dantesque, 'Juliet, I’m In Flames'.
' Squeeze Bees' a été composé par un auteur écossais, en connaissez-vous?
Ja, Rod Stewart, répond Henk.
Ivor Cutler, le gars apparaît dans le film 'Magical Mystery Tour' des Beatles, était un poète, songwriter anti-conformiste, et son histoire d'abeilles et de miel est du style Annie aime les sucettes que Gainsbourg a composé pour France Gall.
1976, année érotique, album 'Jammy Smears'.
Time for a couple of new tunes, la verte ballade 'The Hungry Grass' et le mélancolique ' The Hatchet Song' ( titre à vérifier, mais comme il est question de smithereens, c'est plausible).
Cet attachant personnage termine par le folk médiéval, 'September Wine'.
Cinquante minutes de qualité supérieure!
Au premier gars qui réclame un bis, il répond, il n'en fallait qu'un pour remonter sur scène, c'est vous!
Triple bis, mais avant ça je vous présente Gretschen, sa petite soeur est restée à Dublin, j'ai pas les moyens de payer 3 tickets d'avion, même chez Ryanair.
' Long distance swimmer' - ' Walk on Part', un downbeat profond qui sur l'album ( Long Distance Swimmer) est décoré de lignes de violon déchirantes, et, enfin, pour le réceptionniste du Backstage Hotel à Amsterdam, le flashy 'Photographing Lightning Strikes'.
Vinz?
Sterk optreden.
D'accord, une petite bière?
jeudi 21 février 2013
Rest in Peace Magic Slim, le bluesman est décédé mercredi
Une hécatombe en ce mois de février 2013, hier le facebook de Magic Slim annonçait :As of 9:50 tonight Magic Slim is still breathing. We will post otherwise when that time comes. Thank you....quelques heures plus tard la fin de Morris “Magic Slim” Holt ( 75 ans) était un fait, il était hospitalisé au Philadelphia hospital en Pennsylvanie, under treatment for bleeding ulcers complicated by pre-existing issues with his kidneys, his lungs, his weight and his heart!
Si il débute la musique en tant que pianiste, le Mississippi native, en perdant un doigt lors d'un travail dans un champ de coton, doit passer à la guitare.
Il est engagé comme bassiste dans le groupe de Magic Sam.
Les bluesmen de l'époque doutaient de ses capacités, il persévère pourtant et avec, e.a., ses frères Nick et Lee Baby, forme Magic Slim and the Teardrops.
Son jeu de guitare impressionne, le groupe écume les clubs de Chicago.
Après une série de singles, un premier album Born Under A Bad Sign sort en 1977.
Le groupe passe chez Alligator Records puis chez Rooster Blues et Wolf Records, la discographie s'allonge.
Un Blues Award , à l'époque encore W C Handy Award, puis en 1982, un nouveau guitariste rejoint les Teardrops, John Primer , il accompagnera Magic Slim pendant plus de 10 ans avant de faire une brillante carrière solo.
Magic Slim trouve un remplaçant, Jake Dawson, et continue à enregistrer et à forcer l'admiration sur scène.
Il aura sorti plus de trente albums, le dernier ' Bad Boy' ( a collection of covers) en 2012.
En janvier 2013, il doit arrêter une tournée, souffrant de problèmes respiratoires, on l'hospitalise, il ne quittera plus les centres hospitaliers.
Magic Slim n'est plus, il ne reste que des teardrops!
Si il débute la musique en tant que pianiste, le Mississippi native, en perdant un doigt lors d'un travail dans un champ de coton, doit passer à la guitare.
Il est engagé comme bassiste dans le groupe de Magic Sam.
Les bluesmen de l'époque doutaient de ses capacités, il persévère pourtant et avec, e.a., ses frères Nick et Lee Baby, forme Magic Slim and the Teardrops.
Son jeu de guitare impressionne, le groupe écume les clubs de Chicago.
Après une série de singles, un premier album Born Under A Bad Sign sort en 1977.
Le groupe passe chez Alligator Records puis chez Rooster Blues et Wolf Records, la discographie s'allonge.
Un Blues Award , à l'époque encore W C Handy Award, puis en 1982, un nouveau guitariste rejoint les Teardrops, John Primer , il accompagnera Magic Slim pendant plus de 10 ans avant de faire une brillante carrière solo.
Magic Slim trouve un remplaçant, Jake Dawson, et continue à enregistrer et à forcer l'admiration sur scène.
Il aura sorti plus de trente albums, le dernier ' Bad Boy' ( a collection of covers) en 2012.
En janvier 2013, il doit arrêter une tournée, souffrant de problèmes respiratoires, on l'hospitalise, il ne quittera plus les centres hospitaliers.
Magic Slim n'est plus, il ne reste que des teardrops!
Kevin Ayers, le Stranger in Blue Suede Shoes, nous a quittés.
Montolieu, le 18 février, la mairie de la commune de l'Aude annonce le décès du plus célèbre de ses citoyens: Kevin Ayers!
Si ton rejeton se prénomme Kevin, c'était pas en pensant à Costner, mais bien à deux de tes artistes favoris: Kevin Coyne, le tourmenté, et Kevin Ayers , le dandy!
Kevin Ayers ( né en 1944), du Kent, a vécu plusieurs vies: enfance en Malaisie, le climat chaud l'aura marqué à jamais, dès son retour chez Elizabeth II, il intègre The Wilde Flowers, un Canterbury ( déjà) band n'ayant jamais enregistré mais dont les membres deviendront influents: Hugh Hopper (bass), Robert Wyatt (drums, vocals), Kevin Ayers (vocals), Graham Flight (vocals), Richard Sinclair (rhythm guitar, vocals), Pye Hastings (guitar, vocals), David Sinclair (keyboards) and Richard Coughlan (drums) and Brian Hopper (lead guitar, alto saxophone, vocals).
Les prémices de Soft Machine ou Caravan!
The Soft Machine ( merci Burroughs) , le the disparaîtra plus tard, naît en 1966: Wyatt, Ayers ,
Daevid Allen et Mike Ratledge , la musique underground est née.
Pour les avoir vus sur scène, après la sortie de leur album 'Third ', je peux affirmer que le mix de psychedelic rock, de jazz fusion, free jazz, avec des plages de plus de dix minutes, était particulièrement audacieux for the time being, Kevin Ayers avait déjà quitté la molle machine, en quête d'autres aventures.
D'abord le farniente, flanqué de Daevid Allen : Ibiza, son soleil et ses nanas, puis, chez Harvest, un album solo 'Joy of a Toy', du psychedelic pop dans la lignée Syd Barett.
Il forme un groupe ( comprenant Mike Oldfield, David Bedford, Lol Coxhill, Mick Fincher, Bridget St. John et Robert Wyatt), The Whole World, pour interpréter ses oeuvres on stage
Le catalogué paresseux/ nonchalant sortira plus de quinze albums solo, dont quelques perles: citons, Whatevershebringswesing, Bananamour, The Confessions of Dr. Dream and Other Stories avec Ollie Halsall ( Patto) , le fabuleux live ' June 1, 1974' enregistré au Rainbow Theatre et attribué à quatre monstres sacrés: Kevin Ayers, John Cale, Brian Eno and Nico, on ajoutera la présence de Mike Oldfield, Robert Wyatt, Ollie Halsall, John Rabbitt Bundrick e.a., le relativement commercial Yes We Have No Mañanas (So Get Your Mañanas Today) etc... jusqu'au dernier The Unfairground (en 2007).
En dehors de ses albums solo, Kevin Ayers aura aussi fait partie de l'aventure franco -britannique Gong de son ami Daevid Allen ( quelques illustres membres: Steve Hillage, Pip Pyle, Didier Malherbe, Miquette Giraudy, Bill Bruford, Benoît Moerlen..)
Depuis la fin des années 90, Kevin Ayers s'était retiré dans le Languedoc- Roussillon.
2001: Rockcardinal, Jette, c'est la dernière fois que tu as eu l'occasion d'assister à un concert de Kevin Ayers.
Ce 18 février il s'en est allé pour le voyage définitif.
Si ton rejeton se prénomme Kevin, c'était pas en pensant à Costner, mais bien à deux de tes artistes favoris: Kevin Coyne, le tourmenté, et Kevin Ayers , le dandy!
Kevin Ayers ( né en 1944), du Kent, a vécu plusieurs vies: enfance en Malaisie, le climat chaud l'aura marqué à jamais, dès son retour chez Elizabeth II, il intègre The Wilde Flowers, un Canterbury ( déjà) band n'ayant jamais enregistré mais dont les membres deviendront influents: Hugh Hopper (bass), Robert Wyatt (drums, vocals), Kevin Ayers (vocals), Graham Flight (vocals), Richard Sinclair (rhythm guitar, vocals), Pye Hastings (guitar, vocals), David Sinclair (keyboards) and Richard Coughlan (drums) and Brian Hopper (lead guitar, alto saxophone, vocals).
Les prémices de Soft Machine ou Caravan!
The Soft Machine ( merci Burroughs) , le the disparaîtra plus tard, naît en 1966: Wyatt, Ayers ,
Daevid Allen et Mike Ratledge , la musique underground est née.
Pour les avoir vus sur scène, après la sortie de leur album 'Third ', je peux affirmer que le mix de psychedelic rock, de jazz fusion, free jazz, avec des plages de plus de dix minutes, était particulièrement audacieux for the time being, Kevin Ayers avait déjà quitté la molle machine, en quête d'autres aventures.
D'abord le farniente, flanqué de Daevid Allen : Ibiza, son soleil et ses nanas, puis, chez Harvest, un album solo 'Joy of a Toy', du psychedelic pop dans la lignée Syd Barett.
Il forme un groupe ( comprenant Mike Oldfield, David Bedford, Lol Coxhill, Mick Fincher, Bridget St. John et Robert Wyatt), The Whole World, pour interpréter ses oeuvres on stage
Le catalogué paresseux/ nonchalant sortira plus de quinze albums solo, dont quelques perles: citons, Whatevershebringswesing, Bananamour, The Confessions of Dr. Dream and Other Stories avec Ollie Halsall ( Patto) , le fabuleux live ' June 1, 1974' enregistré au Rainbow Theatre et attribué à quatre monstres sacrés: Kevin Ayers, John Cale, Brian Eno and Nico, on ajoutera la présence de Mike Oldfield, Robert Wyatt, Ollie Halsall, John Rabbitt Bundrick e.a., le relativement commercial Yes We Have No Mañanas (So Get Your Mañanas Today) etc... jusqu'au dernier The Unfairground (en 2007).
En dehors de ses albums solo, Kevin Ayers aura aussi fait partie de l'aventure franco -britannique Gong de son ami Daevid Allen ( quelques illustres membres: Steve Hillage, Pip Pyle, Didier Malherbe, Miquette Giraudy, Bill Bruford, Benoît Moerlen..)
Depuis la fin des années 90, Kevin Ayers s'était retiré dans le Languedoc- Roussillon.
2001: Rockcardinal, Jette, c'est la dernière fois que tu as eu l'occasion d'assister à un concert de Kevin Ayers.
Ce 18 février il s'en est allé pour le voyage définitif.
Damon Harris, ex- Temptations, n'est plus
C'est en 1971 que Otis Robert Harris, Jr., alias Damon Harris ( né en 1950) remplace Eddie Kendricks au sein du pilier de chez Motown, The Temptations.
Avant de tirer sa révérence, Kendricks participe à l'enregistrement de "Just My Imagination", puis est remplacé par Ricky Owens des Vibrations, le gars est vite remercié, il oubliait les lyrics pendant les tours de chant, on fait appel à Damon Harris qui, en mai 1971, fera officiellement partie du groupe qui avait déjà aligné un nombre incroyable de hits (My Girl- Get Ready - Ain't too proud to beg - I'm gonna make you love avec Diana Ross etc...).
Damon connaissait le répertoire du band de Detroit, il faisait partie des Young Tempts, enregistrant des covers des vrais Temptations.
Motown d'ailleurs n'était pas trop satisfait, le groupe devant changer de nom de baptême: The Young Vandals.
Son falsetto soyeux restera au service des Tempts de 1971 à 1975, avec des hits immortels: 'Papa was a Rolling Stone' ou ' Masterpiece'.
Pour des raisons obscures, il est flanqué à la porte en 1975.
Il reforme The Young Vandals, plus tard il sort l'album 'Silk' sous son nom.
Début 80, il abandonne momentanément la musique pour reprendre des études.
On le retrouve dans les nineties dans le tribute band, The Temptations Review Starring Damon Harris.
Pendant un temps il tourne avec d'autres anciens Tempts, David Ruffin, Eddie Kendricks et Dennis Edwards, jusqu'au décès des deux premiers.
Lui-même est en mauvais état, un cancer de la prostate est diagnostiqué.
Quinze ans plus tard il s'éteint , apparemment, le crabe était toujours dans son corps!
Avant de tirer sa révérence, Kendricks participe à l'enregistrement de "Just My Imagination", puis est remplacé par Ricky Owens des Vibrations, le gars est vite remercié, il oubliait les lyrics pendant les tours de chant, on fait appel à Damon Harris qui, en mai 1971, fera officiellement partie du groupe qui avait déjà aligné un nombre incroyable de hits (My Girl- Get Ready - Ain't too proud to beg - I'm gonna make you love avec Diana Ross etc...).
Damon connaissait le répertoire du band de Detroit, il faisait partie des Young Tempts, enregistrant des covers des vrais Temptations.
Motown d'ailleurs n'était pas trop satisfait, le groupe devant changer de nom de baptême: The Young Vandals.
Son falsetto soyeux restera au service des Tempts de 1971 à 1975, avec des hits immortels: 'Papa was a Rolling Stone' ou ' Masterpiece'.
Pour des raisons obscures, il est flanqué à la porte en 1975.
Il reforme The Young Vandals, plus tard il sort l'album 'Silk' sous son nom.
Début 80, il abandonne momentanément la musique pour reprendre des études.
On le retrouve dans les nineties dans le tribute band, The Temptations Review Starring Damon Harris.
Pendant un temps il tourne avec d'autres anciens Tempts, David Ruffin, Eddie Kendricks et Dennis Edwards, jusqu'au décès des deux premiers.
Lui-même est en mauvais état, un cancer de la prostate est diagnostiqué.
Quinze ans plus tard il s'éteint , apparemment, le crabe était toujours dans son corps!
mercredi 20 février 2013
Tomassenko: 'Antifreeze Solution' au Théâtre Varia, Ixelles, le 19 février 2013
21h30', attroupement rue Gray, à la sortie du petit Varia, tu surprends quelques bribes de conversation!
Charles: Souchon, Philippe Lafontaine...
Jean-Mi: me suis endormi...
Madame Delaplèbe: c'était géniaaaal, j'ai adooooré...
Pouvez-vous étayer, Ségolène?
Mignon, frais, inventif, intelligent, drôle...
Dominique Gaston André S-K : ça manquait de sexe, aurais mieux fait de rester devant le petit écran (flat) , Arsenal- Bayern, ma soubrette me renouvelant mon single malt toutes les 25'...
Tomassenko: 'Antifreeze Solution', première, en ce mardi frileux!
Tomassenko est l'enfant d'Olivier Thomas , non, Dominique Gaston André, pas le peu chevelu, chaussé de crampons qui tape sur un ballon du côté d'Ajaccio, le gars se catalogue comédien, chanteur, musicien autodidacte!
Six CD's disponibles, tu l'as deviné, vu le co, il n'est pas seul, le brave Thomas ( chant, clochettes, grimaces, mim hic .. ), aujourd'hui en formule trio avec la talentueuse Catherine Delaunay ( clarinettes, scie musicale, lamellophones divers, vibraphone et voix) et le grand Laurent Rousseau (guitare, ukulele, et autres engins de son invention, style saucier à clous, placapieds, dodéklaxophone, transistor tri-équateur, bretelles symphoniques, on en passe... + voix).
Parfois, Tomassenko c'est tout un orchestre/ fanfare avec e.a. Laurent Blondiau ou Michel Massot , amis des Babar, Jumbo ou Ebenezer Hide.
Donc, ce soir 'Antifreeze Solution', spectacle musical censé te réchauffer et t'amuser, par la même occasion, et sortie officielle de l'album ' Organetta' ( Igloo Records ).
20:00 et des poussières, public installé, entrée en scène des artistes.
Thomas le rouge, bouille Souchon et survêtement de rapper sans casquette, les autres travaillant dans la sobriété passe-partout.
Petit monologue.. Pomme de reinette et pomme d'api
D'api d'api rouge
pomme de reinette et pomme d'api
d'api d'api gris...., modernisé.
Cadavres exquis, calembours, boutades, contrepèteries ... bonjour, J Prévert, J Martin, F Blanche et Coluche.
La guitare et une clarinette basse entrent en action pour un jazz littéraire sentant bon le Claude Nougaro, la mélodie, insensiblement, prend des couleurs fleuve Congo aux méandres paresseux.
Cette mélopée noire est décorée de vers enfantins, probablement empruntés au Douanier Rousseau, le brave Thomas, à court de bongo, se tapotant le thorax des paumes pour rythmer son chant faussement ingénu et cocasse.
Une berceuse indolente ' Parc Royal' précède le désuet, couleur sépia, ton Henri Salvador ' Je voudrais dire ..'.
Cette poésie candide doit plaire aux âmes sensibles, aux lecteurs d'Alexandre Jardin ou de Daniel Pennac.
Onomatopées à gogo pour amorcer ' Chanson à thèmes'... les méchants font des emplettes, les fusils sur les faisans... sur fond de balafon.
Gymnastique verbale en mode steeple-chase.
Burlesque à la Buster Keaton, surréalisme ceci n'est pas une pipe, l'exercice est audacieux et sympa, mais commence à fatiguer, ton cerveau ne suit plus l'acrobate pour se laisser porter, bercé par les sonorités exotiques, vers une plage du côté de Muanda.
Un coup d'oeil à ton pendule, 20h 40', encore 35' à tenir!
Le trio poursuit son périple: une touche de Frères Jacques, un brin de Desproges, un clin d'oeil à Charlie Degotte, un petit scat pas logique, au passage on salue Claude Semal, une rêverie orientale à la clarinette, une confession puérile sombre ' J'ai peur du noir'.
Interlude, je change de frusques pour danser le tango avec Jacques Tati, oooh, il y a un problème ' C'est trop taché', et 'Tout va trop vite' ...faut que ça s'arrête...
Qui peut arranger les bidons?
Antonin Artaud, peut-être, ou Raymond Queneau?
Regarde, Zazie sort du métro!
On enchaîne, un petit coup de Zap Mama .
L'équilibriste en fait trop, le fil est ténu, il va se casser la gueule, on le sent..
Légèreté et bouffonnerie ne riment pas forcément!
On va où?
A la foire du Midi, sur la grande roue...
Fantaisie, bulles de savon, je veux des beignets... mais où est le fil conducteur?
Bécassine, au secours, ou toi, Pénélope, aide-nous, les mailles déraillent, je préférais les élucubrations d'Antoine!
Soudain, l'obscurité, des applaudissements, exit Thomas & co!
Retour des guignols, un numéro farce en trio, sur tapis de sol à touches noires et blanches, un Bontempi géant jouant un air Armée du Salut/ Charlie Chaplin en couleur.
Dernier exercice solitaire du conteur et rideau!
Le spectacle se donne jusqu'au 9 mars au Varia!
Charles: Souchon, Philippe Lafontaine...
Jean-Mi: me suis endormi...
Madame Delaplèbe: c'était géniaaaal, j'ai adooooré...
Pouvez-vous étayer, Ségolène?
Mignon, frais, inventif, intelligent, drôle...
Dominique Gaston André S-K : ça manquait de sexe, aurais mieux fait de rester devant le petit écran (flat) , Arsenal- Bayern, ma soubrette me renouvelant mon single malt toutes les 25'...
Tomassenko: 'Antifreeze Solution', première, en ce mardi frileux!
Tomassenko est l'enfant d'Olivier Thomas , non, Dominique Gaston André, pas le peu chevelu, chaussé de crampons qui tape sur un ballon du côté d'Ajaccio, le gars se catalogue comédien, chanteur, musicien autodidacte!
Six CD's disponibles, tu l'as deviné, vu le co, il n'est pas seul, le brave Thomas ( chant, clochettes, grimaces, mim hic .. ), aujourd'hui en formule trio avec la talentueuse Catherine Delaunay ( clarinettes, scie musicale, lamellophones divers, vibraphone et voix) et le grand Laurent Rousseau (guitare, ukulele, et autres engins de son invention, style saucier à clous, placapieds, dodéklaxophone, transistor tri-équateur, bretelles symphoniques, on en passe... + voix).
Parfois, Tomassenko c'est tout un orchestre/ fanfare avec e.a. Laurent Blondiau ou Michel Massot , amis des Babar, Jumbo ou Ebenezer Hide.
Donc, ce soir 'Antifreeze Solution', spectacle musical censé te réchauffer et t'amuser, par la même occasion, et sortie officielle de l'album ' Organetta' ( Igloo Records ).
20:00 et des poussières, public installé, entrée en scène des artistes.
Thomas le rouge, bouille Souchon et survêtement de rapper sans casquette, les autres travaillant dans la sobriété passe-partout.
Petit monologue.. Pomme de reinette et pomme d'api
D'api d'api rouge
pomme de reinette et pomme d'api
d'api d'api gris...., modernisé.
Cadavres exquis, calembours, boutades, contrepèteries ... bonjour, J Prévert, J Martin, F Blanche et Coluche.
La guitare et une clarinette basse entrent en action pour un jazz littéraire sentant bon le Claude Nougaro, la mélodie, insensiblement, prend des couleurs fleuve Congo aux méandres paresseux.
Cette mélopée noire est décorée de vers enfantins, probablement empruntés au Douanier Rousseau, le brave Thomas, à court de bongo, se tapotant le thorax des paumes pour rythmer son chant faussement ingénu et cocasse.
Une berceuse indolente ' Parc Royal' précède le désuet, couleur sépia, ton Henri Salvador ' Je voudrais dire ..'.
Cette poésie candide doit plaire aux âmes sensibles, aux lecteurs d'Alexandre Jardin ou de Daniel Pennac.
Onomatopées à gogo pour amorcer ' Chanson à thèmes'... les méchants font des emplettes, les fusils sur les faisans... sur fond de balafon.
Gymnastique verbale en mode steeple-chase.
Burlesque à la Buster Keaton, surréalisme ceci n'est pas une pipe, l'exercice est audacieux et sympa, mais commence à fatiguer, ton cerveau ne suit plus l'acrobate pour se laisser porter, bercé par les sonorités exotiques, vers une plage du côté de Muanda.
Un coup d'oeil à ton pendule, 20h 40', encore 35' à tenir!
Le trio poursuit son périple: une touche de Frères Jacques, un brin de Desproges, un clin d'oeil à Charlie Degotte, un petit scat pas logique, au passage on salue Claude Semal, une rêverie orientale à la clarinette, une confession puérile sombre ' J'ai peur du noir'.
Interlude, je change de frusques pour danser le tango avec Jacques Tati, oooh, il y a un problème ' C'est trop taché', et 'Tout va trop vite' ...faut que ça s'arrête...
Qui peut arranger les bidons?
Antonin Artaud, peut-être, ou Raymond Queneau?
Regarde, Zazie sort du métro!
On enchaîne, un petit coup de Zap Mama .
L'équilibriste en fait trop, le fil est ténu, il va se casser la gueule, on le sent..
Légèreté et bouffonnerie ne riment pas forcément!
On va où?
A la foire du Midi, sur la grande roue...
Fantaisie, bulles de savon, je veux des beignets... mais où est le fil conducteur?
Bécassine, au secours, ou toi, Pénélope, aide-nous, les mailles déraillent, je préférais les élucubrations d'Antoine!
Soudain, l'obscurité, des applaudissements, exit Thomas & co!
Retour des guignols, un numéro farce en trio, sur tapis de sol à touches noires et blanches, un Bontempi géant jouant un air Armée du Salut/ Charlie Chaplin en couleur.
Dernier exercice solitaire du conteur et rideau!
Le spectacle se donne jusqu'au 9 mars au Varia!
mardi 19 février 2013
The October Cherries: lost in Belgium...
Written for Those were the days, my friend!
Wat in Godsnaam kwam een popgroep uit Singapore begin jaren zeventig in België doen om gemanaged worden door Wilfried Brits ( Kleptomania, Blue Blot, Vaya con Dios, Fetisj...)?
Ik herinner me nog een telefoontje, begin jaren zeventig, Michel, kun je met je broer en een paar vrienden komen helpen, il heb een oude bestelwagen gekocht van een fruitboer of was het een wijnboer, dat weet ik niet meer, die zal dienen als van voor een groep Aziaten waarvan ik manager ben, de belettering ' Slagerij Franz' moet verwijderd worden.
Wij hebben daar acht uur aan gewerkt en kregen tweehonderd frank, Paul, onze vriend, moest zich tevreden stellen met twee pinten!
The October Cherries ofte, Richard Khan (drums), Jay Shotam (lead singer/bassist), Peter Diaz (singer/lead guitar), Benny Siew (guitar) waren supersterren in Zuid-Oost Azië ( Singapore, Maleisië, Indonesië).
Ze begonnen onder de moniker The Surfers, rond 1965, maar toen Jay de zanger van die gele Beach Boys kwam vervangen werden ze The October Cherries.
Die gasten konden spelen en waren grote fans van The Beatles, we vermoeden dat zij eigenlijk van plan waren carrière in de UK te maken, maar door visaproblemen zijn ze bij ons belandt.
In 1972 kwam de plaat "Dreamseller" uit...INCREDIBLE Beatles-inspired pop psych masterpiece by the October Cherries, subtitled "A Work of Magic by the October Cherries, zei de reclame.
De LP werd opgenomen in de Reward Studio's in Schelle , een platenmerk gerund door The Jokers en is nowadays inderdaad een collector's item.
Sukses bleef niet uit ( I love Suzie b v) en de oktober krieken konden niet alleen in België maar ook bij onze Noorderburen optredens versieren.
Sommigen begonnen al te vergelijken met The Magical Mystery Tour van the Fab Four, lichtjes overdreven, natuurlijk!
Het was onvermijdelijk, wat later toen Peter Diaz de groep verliet kwam de split, sommige bronnen vermelden dat hij bij The Pebbles ging spelen.
De anderen kozen voor een nieuwe naam, Funkgus, namen nog platen op, l'épisode belge was wel verleden tijd!
Puur toeval: verleden week vond ik een October Cherries page op Facebook en 't ziet er naar uit dat de groep nog bestaat en zelfs een plaat opnam ' The Bells Toll'.
Wat in Godsnaam kwam een popgroep uit Singapore begin jaren zeventig in België doen om gemanaged worden door Wilfried Brits ( Kleptomania, Blue Blot, Vaya con Dios, Fetisj...)?
Ik herinner me nog een telefoontje, begin jaren zeventig, Michel, kun je met je broer en een paar vrienden komen helpen, il heb een oude bestelwagen gekocht van een fruitboer of was het een wijnboer, dat weet ik niet meer, die zal dienen als van voor een groep Aziaten waarvan ik manager ben, de belettering ' Slagerij Franz' moet verwijderd worden.
Wij hebben daar acht uur aan gewerkt en kregen tweehonderd frank, Paul, onze vriend, moest zich tevreden stellen met twee pinten!
The October Cherries ofte, Richard Khan (drums), Jay Shotam (lead singer/bassist), Peter Diaz (singer/lead guitar), Benny Siew (guitar) waren supersterren in Zuid-Oost Azië ( Singapore, Maleisië, Indonesië).
Ze begonnen onder de moniker The Surfers, rond 1965, maar toen Jay de zanger van die gele Beach Boys kwam vervangen werden ze The October Cherries.
Die gasten konden spelen en waren grote fans van The Beatles, we vermoeden dat zij eigenlijk van plan waren carrière in de UK te maken, maar door visaproblemen zijn ze bij ons belandt.
In 1972 kwam de plaat "Dreamseller" uit...INCREDIBLE Beatles-inspired pop psych masterpiece by the October Cherries, subtitled "A Work of Magic by the October Cherries, zei de reclame.
De LP werd opgenomen in de Reward Studio's in Schelle , een platenmerk gerund door The Jokers en is nowadays inderdaad een collector's item.
Sukses bleef niet uit ( I love Suzie b v) en de oktober krieken konden niet alleen in België maar ook bij onze Noorderburen optredens versieren.
Sommigen begonnen al te vergelijken met The Magical Mystery Tour van the Fab Four, lichtjes overdreven, natuurlijk!
Het was onvermijdelijk, wat later toen Peter Diaz de groep verliet kwam de split, sommige bronnen vermelden dat hij bij The Pebbles ging spelen.
De anderen kozen voor een nieuwe naam, Funkgus, namen nog platen op, l'épisode belge was wel verleden tijd!
Puur toeval: verleden week vond ik een October Cherries page op Facebook en 't ziet er naar uit dat de groep nog bestaat en zelfs een plaat opnam ' The Bells Toll'.
Décès à 31 ans de la star nigériane du r'n'b, Goldie Harvey
Goldie Harvey, l'icône de la musique hip hop made in Nigeria, est soudain décédée, jeudi dernier, au retour d 'un voyage aux States où elle assistait at the music industry's Grammy Awards.
Emmenée d'urgence à l'hôpital de Lagos, la chanteuse se plaignait de violents maux de tête, l'équipe médicale n'a pu que constater son décès.
Les supputations allèrent bon train, mais quelques jours plus tard le doute n'est plus permis: embolisme pulmonaire foudroyant.
Susan Oluwabimpe “Goldie”, Harvey
Après des études au UK ( Business Management), elle se lance dans la carrière musicale au Nigeria, un premier single 'Komole', suivi par trois autres Spin Me, Nothing has Changed et Shift.
Elle est signée par un des labels influents au Nigeria, Kennis Music, et sort l'album 'Gold'.
Bingo, des hits à la pelle et video sexy pour 'Don't touch my baby'... a star is born!
Les African Awards pleuvent.
On l'invite au Big Brother Africa Celebrity star game.
Elle était sur le point de sortir un nouvel album lorsque le destin a frappé!
Emmenée d'urgence à l'hôpital de Lagos, la chanteuse se plaignait de violents maux de tête, l'équipe médicale n'a pu que constater son décès.
Les supputations allèrent bon train, mais quelques jours plus tard le doute n'est plus permis: embolisme pulmonaire foudroyant.
Susan Oluwabimpe “Goldie”, Harvey
Après des études au UK ( Business Management), elle se lance dans la carrière musicale au Nigeria, un premier single 'Komole', suivi par trois autres Spin Me, Nothing has Changed et Shift.
Elle est signée par un des labels influents au Nigeria, Kennis Music, et sort l'album 'Gold'.
Bingo, des hits à la pelle et video sexy pour 'Don't touch my baby'... a star is born!
Les African Awards pleuvent.
On l'invite au Big Brother Africa Celebrity star game.
Elle était sur le point de sortir un nouvel album lorsque le destin a frappé!
La chanteuse country Mindy McCready ( 37 ans) a,apparemment, mis fin à ses jours
Mindy McCready, une vie turbulente: volcanic men, dépressions, alcool, substances non remboursées par la mutuelle, tentatives de suicide et, finalement, ce dimanche elle est retrouvée sans vie sur le pas de porte de sa maison à Heber Springs, selon les autorités tout porte à croire que la jeune femme se soit donné la mort.
Il y a tout juste un mois, son boyfriend s'était lui-même suicidé au même endroit!
Malinda Gayle McCready, comme beaucoup d'autres, débute à l'âge de 3 ans en chantant à l'église.
A 18 ans, elle émigre vers Nashville et signe un contrat chez BNA Records.
Un premier album en 1996, ' Ten Thousand Angels' , double platine.
Le single "Guys Do It All the Time" trône pendant des semaines à la tête des country charts.
"If I Don't Stay the Night"sort en 1997 et cartonne à nouveau aux States.
Un troisième disque chez BNA, ' I'm not so tough', se vend moins bien.
On la compare à Faith Hill ou à Shania Twain, son mainstream country pop plaît au public amateur d'adult oriented country.
En 2000, elle passe chez Capitol, qui sort l'éponyme 'Mindy McCready', un bide, Capitol la largue!
Les ennuis commencent: un petit ami violent l'envoie à l'hosto, une tentative de suicide, puis drug overdose, elle retrouve le cogneur qui lui fait un gosse.
A new suicide attempt, poignets tailladés, une spirale sans fin, on passe sous silence une videotape à caractère pornographique, emprisonnement, libération pour bonne conduite, en 2010 un dernier album, au titre coup de poing: 'I'm still here'!
2011, nouveaux problèmes judiciaires, lorsqu'elle récupère son premier fils dont elle n'avait pas la garde.
Le scénario noir prend fin en février 2013, suicide...the end!
Il y a tout juste un mois, son boyfriend s'était lui-même suicidé au même endroit!
Malinda Gayle McCready, comme beaucoup d'autres, débute à l'âge de 3 ans en chantant à l'église.
A 18 ans, elle émigre vers Nashville et signe un contrat chez BNA Records.
Un premier album en 1996, ' Ten Thousand Angels' , double platine.
Le single "Guys Do It All the Time" trône pendant des semaines à la tête des country charts.
"If I Don't Stay the Night"sort en 1997 et cartonne à nouveau aux States.
Un troisième disque chez BNA, ' I'm not so tough', se vend moins bien.
On la compare à Faith Hill ou à Shania Twain, son mainstream country pop plaît au public amateur d'adult oriented country.
En 2000, elle passe chez Capitol, qui sort l'éponyme 'Mindy McCready', un bide, Capitol la largue!
Les ennuis commencent: un petit ami violent l'envoie à l'hosto, une tentative de suicide, puis drug overdose, elle retrouve le cogneur qui lui fait un gosse.
A new suicide attempt, poignets tailladés, une spirale sans fin, on passe sous silence une videotape à caractère pornographique, emprisonnement, libération pour bonne conduite, en 2010 un dernier album, au titre coup de poing: 'I'm still here'!
2011, nouveaux problèmes judiciaires, lorsqu'elle récupère son premier fils dont elle n'avait pas la garde.
Le scénario noir prend fin en février 2013, suicide...the end!
lundi 18 février 2013
Sons of Noel and Adrian - Eyes & No Eyes, Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 16 février 2012
Les vacances de carnaval touchent à leur terme, les éclopés du ski regagnent la mère patrie, tu t'en bats les valseuses ( merci Blier) pour te diriger vers le Bota.
JP arrivé, un petit tour au bar, on salue les habitués, puis direction la Rotonde, qui sera loin d'afficher complet lorsque Eyes & No Eyes entamera son set.
Cette pouliche de l'écurie Willkommen Records officiait auparavant sous le nom de Tristram et ne semble pas avoir grand chose en commun avec le musical 'Eyes and No Eyes, or The Art of Seeing' de W S Gilbert.
En 2011, Tristram ( alias Tristram Bawtree) sortait le EP 'Accidents & Artifice', précédé de 'Someone Told Me a Poem' en 2010, fin 2011 Tristram is becoming something new called Eyes & No Eyes.
Les Londoniens sont quatre, Tristram Bawtree (vocals, guitar), Becca Mears (cello), Marcus Hamblett (backing vocals, guitar, bass), Tom Heather (drums), et pratiquent un experimental folk truffé d'éléments postrock .
Ce soir ils nous ont servi un set de 35' ( 6 plages), pas désagréable.
Un violoncelle grinçant, un bourdonnement, une voix récitative ' Hidden Thieves', les ceusses s'étant déplacé pour entendre le 1986è folk group de l'année en sont pour leur frais, la mixture sonne indie, le cello de Becca ajoutant l'olive au cocktail parfois noisy.
Bon début!
Le saccadé ' Autocrat', bourré d'effets spéciaux, succède aux voleurs.
Beats volatiles, orchestration soignée, ' Old Crow' .
Le charognard ayant regagné son nid, Londres attaque 'Flying Machine', normal, Icare aussi se prenait pour un oiseau.
Icare, toujours lui, s'est cassé la bobine avant de voler, idem pour Tristram, sorry, wrong setting, je recommence.
Svp, don't clap, it's a mistake, quand Rooney manque un penalty personne n'applaudit.
Jolie plage, au fond folk, permettant à ton esprit de visualiser quelques sites portuaires, tout en admirant le vol élégant d'une colonie de mouettes.
Majestueuse composition.
'Rust' indique la playlist, pas retrouvé ce titre , on peut pas assurer qu'il s'agisse de 'Dust Disturbed', on peut néanmoins affirmer que l'intro était atmosphérique et que le background sonnait Steeleye Span devenu baroque noise.
Le chef bredouille de timides remerciements et, après la pub pour ses produits, engage la dernière construction, qui comme la précédente et, malgré un travail Conan Doyle, n'a pas été retrouvée ( ' Breathe in' dit le parchemin gisant aux pieds de celui qui aima Yseult).
Sons of Noel and Adrian
Collectif de Brighton dont la géométrie est variable, ce soir le meilleur canasson de Willkommen Records se produit en octet, emmené par le guitariste, Jacob Richardson et sa voix noire, caractéristique et charismatique.
Le co-fondateur de SONAA, le guitariste Tom Cowan, semble être de la partie, le milieu de la scène est occupé par deux nanas aux voix angéliques, si l'une d'entre elles (Catherine Cardin, sans doute) se contente de percussions, la seconde ( Emma Gatrill) tout en battant un tambour, joue de la clarinette basse. A l'arrière, à la basse, probablement, Marcus Hamblett, vu avec Eyes& No Eyes, on suppose avoir reconnu Danny Green ( Laish) aux percussions et Alistair Strachan au cornet et electronics ( Cotillion) , il en manque un, tu avances, car tu peux compter jusqu'à 8, un troisième guitariste dont l'identité est indéfinie, au hasard, on avance Patrick Lawrence, mais le gars est bassiste.
Scotland Yard investigue et nous tient au courant.
Avanti pour une bonne heure d'arty folk/avant-garde inclassable, basé en partie sur le dernier album des fils d'Adrien et de Noël, ' Knots'.
'Persus' dès l'abord, le baryton de Jacob interpelle tes sens, la richesse des arrangements rappelle en toi des temps lointains, le progressive folk band Comus, que tu vis à l'aube des seventies, Salle de la Madeleine.
SONAA va plus loin en introduisant une structure déstructurée Frank Zappa à son folk expérimental.
'So Obscene' même voyage aventureux, avec chant choral pas licencieux, un break baroque à la Keith Emerson, époque The Nice, une ébauche d'opéra Brechtien, le truc interpelle ton cerveau plus que ton bas-ventre.
Une des deux filles: Bruxelles, svp, stand up, on a l'impression d'être à la messe, come closer, too, please!
Un vague rapprochement avec I Like Trains lors de l'interprétation de ' Jellyfish Bloom' , une prière embellie d'envolées postrock.
' Cathy come home' finesse mélodique et clarinette basse grave, sifflement séduisant: du folk de chambre à la majesté tragique.
Le kleine Folk-Bigband attaque la plage, kilométrique, suivante ( 'Drone' sur la playlist) , elle sera plus guillerette ( guitares en picking) , on s'éloigne du fatalisme à la Wovenhand, les donzelles s'autorisant un séduisant numéro de danse majorettes suivi d'un exercice vocal audacieux, pendant que l'élément mâle brode pour confectionner un tapis sonore aux allures de patchwork audacieux.
Nom d'un chien empaillé, ces animaux ne respectent plus la setlist.
"Come Run Fun Stella Baby Mother of the World", t'as bien lu...est annoncé, mais ils nous jouent la ballade fluviale secouée par de méchants remous, ' Big Bad Bold'.
Leur psych folk ne semble pas accessible à toutes les oreilles, le nombre des déserteurs s'accroît, ils ont tort, le groupe fait preuve de créativité.
This is our last song ...oooh ... yeah, but it's our best one... aaah...
Et le titre, bâtards?
On peut se fier à rien, ni à personne, sur le papier, on lit ' Turquey Purpey' A# capo 7, nous, on a ouï un chant caoutchouteux, une trompette frelatée, des claviers flottant... on a apprécié.
Bis
"Come Run Fun Stella Baby Mother of the World" a song about teenage pregnancy à la mise en scène hollywoodienne.
Aïe, faut recommencer..décidément, c'est le jour des floches!
Rien que cette plage valait le déplacement: un conte de fées noir et décadent.
JP arrivé, un petit tour au bar, on salue les habitués, puis direction la Rotonde, qui sera loin d'afficher complet lorsque Eyes & No Eyes entamera son set.
Cette pouliche de l'écurie Willkommen Records officiait auparavant sous le nom de Tristram et ne semble pas avoir grand chose en commun avec le musical 'Eyes and No Eyes, or The Art of Seeing' de W S Gilbert.
En 2011, Tristram ( alias Tristram Bawtree) sortait le EP 'Accidents & Artifice', précédé de 'Someone Told Me a Poem' en 2010, fin 2011 Tristram is becoming something new called Eyes & No Eyes.
Les Londoniens sont quatre, Tristram Bawtree (vocals, guitar), Becca Mears (cello), Marcus Hamblett (backing vocals, guitar, bass), Tom Heather (drums), et pratiquent un experimental folk truffé d'éléments postrock .
Ce soir ils nous ont servi un set de 35' ( 6 plages), pas désagréable.
Un violoncelle grinçant, un bourdonnement, une voix récitative ' Hidden Thieves', les ceusses s'étant déplacé pour entendre le 1986è folk group de l'année en sont pour leur frais, la mixture sonne indie, le cello de Becca ajoutant l'olive au cocktail parfois noisy.
Bon début!
Le saccadé ' Autocrat', bourré d'effets spéciaux, succède aux voleurs.
Beats volatiles, orchestration soignée, ' Old Crow' .
Le charognard ayant regagné son nid, Londres attaque 'Flying Machine', normal, Icare aussi se prenait pour un oiseau.
Icare, toujours lui, s'est cassé la bobine avant de voler, idem pour Tristram, sorry, wrong setting, je recommence.
Svp, don't clap, it's a mistake, quand Rooney manque un penalty personne n'applaudit.
Jolie plage, au fond folk, permettant à ton esprit de visualiser quelques sites portuaires, tout en admirant le vol élégant d'une colonie de mouettes.
Majestueuse composition.
'Rust' indique la playlist, pas retrouvé ce titre , on peut pas assurer qu'il s'agisse de 'Dust Disturbed', on peut néanmoins affirmer que l'intro était atmosphérique et que le background sonnait Steeleye Span devenu baroque noise.
Le chef bredouille de timides remerciements et, après la pub pour ses produits, engage la dernière construction, qui comme la précédente et, malgré un travail Conan Doyle, n'a pas été retrouvée ( ' Breathe in' dit le parchemin gisant aux pieds de celui qui aima Yseult).
Sons of Noel and Adrian
Collectif de Brighton dont la géométrie est variable, ce soir le meilleur canasson de Willkommen Records se produit en octet, emmené par le guitariste, Jacob Richardson et sa voix noire, caractéristique et charismatique.
Le co-fondateur de SONAA, le guitariste Tom Cowan, semble être de la partie, le milieu de la scène est occupé par deux nanas aux voix angéliques, si l'une d'entre elles (Catherine Cardin, sans doute) se contente de percussions, la seconde ( Emma Gatrill) tout en battant un tambour, joue de la clarinette basse. A l'arrière, à la basse, probablement, Marcus Hamblett, vu avec Eyes& No Eyes, on suppose avoir reconnu Danny Green ( Laish) aux percussions et Alistair Strachan au cornet et electronics ( Cotillion) , il en manque un, tu avances, car tu peux compter jusqu'à 8, un troisième guitariste dont l'identité est indéfinie, au hasard, on avance Patrick Lawrence, mais le gars est bassiste.
Scotland Yard investigue et nous tient au courant.
Avanti pour une bonne heure d'arty folk/avant-garde inclassable, basé en partie sur le dernier album des fils d'Adrien et de Noël, ' Knots'.
'Persus' dès l'abord, le baryton de Jacob interpelle tes sens, la richesse des arrangements rappelle en toi des temps lointains, le progressive folk band Comus, que tu vis à l'aube des seventies, Salle de la Madeleine.
SONAA va plus loin en introduisant une structure déstructurée Frank Zappa à son folk expérimental.
'So Obscene' même voyage aventureux, avec chant choral pas licencieux, un break baroque à la Keith Emerson, époque The Nice, une ébauche d'opéra Brechtien, le truc interpelle ton cerveau plus que ton bas-ventre.
Une des deux filles: Bruxelles, svp, stand up, on a l'impression d'être à la messe, come closer, too, please!
Un vague rapprochement avec I Like Trains lors de l'interprétation de ' Jellyfish Bloom' , une prière embellie d'envolées postrock.
' Cathy come home' finesse mélodique et clarinette basse grave, sifflement séduisant: du folk de chambre à la majesté tragique.
Le kleine Folk-Bigband attaque la plage, kilométrique, suivante ( 'Drone' sur la playlist) , elle sera plus guillerette ( guitares en picking) , on s'éloigne du fatalisme à la Wovenhand, les donzelles s'autorisant un séduisant numéro de danse majorettes suivi d'un exercice vocal audacieux, pendant que l'élément mâle brode pour confectionner un tapis sonore aux allures de patchwork audacieux.
Nom d'un chien empaillé, ces animaux ne respectent plus la setlist.
"Come Run Fun Stella Baby Mother of the World", t'as bien lu...est annoncé, mais ils nous jouent la ballade fluviale secouée par de méchants remous, ' Big Bad Bold'.
Leur psych folk ne semble pas accessible à toutes les oreilles, le nombre des déserteurs s'accroît, ils ont tort, le groupe fait preuve de créativité.
This is our last song ...oooh ... yeah, but it's our best one... aaah...
Et le titre, bâtards?
On peut se fier à rien, ni à personne, sur le papier, on lit ' Turquey Purpey' A# capo 7, nous, on a ouï un chant caoutchouteux, une trompette frelatée, des claviers flottant... on a apprécié.
Bis
"Come Run Fun Stella Baby Mother of the World" a song about teenage pregnancy à la mise en scène hollywoodienne.
Aïe, faut recommencer..décidément, c'est le jour des floches!
Rien que cette plage valait le déplacement: un conte de fées noir et décadent.
dimanche 17 février 2013
Exit Tony Sheridan, le singer-songwriter ayant enregistré avec les Fab Four de 1960 à 1963
"The Beatles With Tony Sheridan : First Recording" un double CD, retraçant les débuts des petits gars de Liverpool ( avec Pete Best derrière les fûts) servant de backing band pour Tony Sheridan à Hambourg, était sorti en 2011.
Heureux étaient les fans des quatre garçons dans le vent....
Ce fameux Tony Sheridan , né à Norwich en 1940, s'est éteint à Hambourg le 16 février 2013.
Anthony Esmond Sheridan McGinnity avait 15 ans lorsqu'il forme un premier groupe, ' The Saints', il chante et joue de la guitare.
Plus tard on le retrouve dans le groupe du plus grand rocker made in the UK, Vince Taylor.
Tony à l'époque avait un petit défaut, il s'amenait souvent en retard ou oubliait sa guitare ou se trompait de salle, bref, il était cuit au UK.
Il est engagé dans un club à Hambourg avec son band, The Beat Brothers.
Un lineup changeant qui, à un moment donné, compte en son sein John Lennon, Paul McCartney, George Harrison, et Pete Best.
C'est Bert Kaempfert, ayant vu le groupe sur scène, qui leur propose d'enregistrer quelques titres dont "My Bonnie," "The Saints," ou "Why (Can't You Love Me Again)".
Decca sortira un 45 rpm aux States.
L'histoire veut qu'un certain Ringo Starr jouera dans le groupe suivant monté par Tony, The Tony Sheridan Quartet.
Après ces épisodes pop, Sheridan se tourne vers le jazz, à Hambourg, son étoile ne faiblit pas.
Ensuite il rejoint les States et va jouer au Vietnam pour soutenir les troupes US.
Il revient pourtant en Allemagne, présente une émission radiophonique tout en continuant à se produire dans les clubs.
Plus tard, touché par la grâce il se convertit à l'hindouisme pour devenir Swami Probhu.
En 2002 sort 'Vagabond' , disque enregistré avec des musiciens allemands , contenant uniquement des morceaux de sa plume, plus "Skinny Minnie" en bonus track.
Il travaille également avec le musicien argentin, Charly Garcia, et plus récemment avec Dave Humphries.
Ce 16 février, il s'est tu, définitivement!
Heureux étaient les fans des quatre garçons dans le vent....
Ce fameux Tony Sheridan , né à Norwich en 1940, s'est éteint à Hambourg le 16 février 2013.
Anthony Esmond Sheridan McGinnity avait 15 ans lorsqu'il forme un premier groupe, ' The Saints', il chante et joue de la guitare.
Plus tard on le retrouve dans le groupe du plus grand rocker made in the UK, Vince Taylor.
Tony à l'époque avait un petit défaut, il s'amenait souvent en retard ou oubliait sa guitare ou se trompait de salle, bref, il était cuit au UK.
Il est engagé dans un club à Hambourg avec son band, The Beat Brothers.
Un lineup changeant qui, à un moment donné, compte en son sein John Lennon, Paul McCartney, George Harrison, et Pete Best.
C'est Bert Kaempfert, ayant vu le groupe sur scène, qui leur propose d'enregistrer quelques titres dont "My Bonnie," "The Saints," ou "Why (Can't You Love Me Again)".
Decca sortira un 45 rpm aux States.
L'histoire veut qu'un certain Ringo Starr jouera dans le groupe suivant monté par Tony, The Tony Sheridan Quartet.
Après ces épisodes pop, Sheridan se tourne vers le jazz, à Hambourg, son étoile ne faiblit pas.
Ensuite il rejoint les States et va jouer au Vietnam pour soutenir les troupes US.
Il revient pourtant en Allemagne, présente une émission radiophonique tout en continuant à se produire dans les clubs.
Plus tard, touché par la grâce il se convertit à l'hindouisme pour devenir Swami Probhu.
En 2002 sort 'Vagabond' , disque enregistré avec des musiciens allemands , contenant uniquement des morceaux de sa plume, plus "Skinny Minnie" en bonus track.
Il travaille également avec le musicien argentin, Charly Garcia, et plus récemment avec Dave Humphries.
Ce 16 février, il s'est tu, définitivement!
Disparition de Lanier Greig, organiste et bassiste dans la première mouture de ZZ Top
Lanier Greig: Birth: 1949, Houston - Death: February 2013-Austin, selon un ami il s'est éteint while in his sleep.
Si l'histoire rock associera à jamais le nom de Lanier Greig aux premiers pas de ZZ Top , en 1969, le gang de Houston consiste de Billy Gibbons guitar and vocals, de l'organiste Lanier Greig et du drummer Dan Mitchell, la carrière du Texan débute au sein du pop rock band, Neal Ford and the Fanatics, groupe ayant sorti quelques singles appréciés au Texas.
A la même époque, Gibbons et Mitchell font partie du psychedelic band The Moving Sidewalks, qui lui non seulement a pondu plusieurs singles mais également l'album ' Flash', ces braves Texans eurent l'honneur d'ouvrir pour les Doors et Jimi Hendrix.
Le groupe se dissout lorsque deux de ses membres sont enrôlés dans les forces armées de Tonton Sam.
ZZ Top naît peu après.
Lanier Greig s'entend sur le premier single des futurs barbus, "Salt Lick" et le b-side, "Miller's Farm", peu après il est remercié pour divergences musicales.
L'organiste rejoint L A pour devenir session musician, on l'entend e.a. sur l'album 'Please Stand by...' de 1994, un groupe mené par la flamboyante Karen Lawrence.
Des problèmes cardiaques pourraient être à l'origine du décès.
Si l'histoire rock associera à jamais le nom de Lanier Greig aux premiers pas de ZZ Top , en 1969, le gang de Houston consiste de Billy Gibbons guitar and vocals, de l'organiste Lanier Greig et du drummer Dan Mitchell, la carrière du Texan débute au sein du pop rock band, Neal Ford and the Fanatics, groupe ayant sorti quelques singles appréciés au Texas.
A la même époque, Gibbons et Mitchell font partie du psychedelic band The Moving Sidewalks, qui lui non seulement a pondu plusieurs singles mais également l'album ' Flash', ces braves Texans eurent l'honneur d'ouvrir pour les Doors et Jimi Hendrix.
Le groupe se dissout lorsque deux de ses membres sont enrôlés dans les forces armées de Tonton Sam.
ZZ Top naît peu après.
Lanier Greig s'entend sur le premier single des futurs barbus, "Salt Lick" et le b-side, "Miller's Farm", peu après il est remercié pour divergences musicales.
L'organiste rejoint L A pour devenir session musician, on l'entend e.a. sur l'album 'Please Stand by...' de 1994, un groupe mené par la flamboyante Karen Lawrence.
Des problèmes cardiaques pourraient être à l'origine du décès.
samedi 16 février 2013
Esben And The Witch - Thought Forms, Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 15 février 2013
Un fermier danois avait douze garçons, tous costauds et virils, sauf le petit dernier, Esben, le malingre...
Tu veux la suite: la sorcière, les onze filles de la vilaine, les exploits du minus...tu te procures The Pink Fairy Book d'Andrew Lang!
Avant Esben and the Witch, la Rotonde accueille Thought Forms, trio de Wiltshire, se mouvant dans un univers shoegaze/postrock profondément teinté de psychédélisme et d'esprit shaman.
Charlie Romijn, la druidesse, ( (guitars / vocals) , Deej Dhariwal (guitars / vocals) and Guy Metcalfe, le drummer survitaminé, viennent de sortir ' Ghost Mountain' chez Invada Records, le label de Geoff Barrow (Portishead).
20:15', dans une pénombre rougeâtre, Thought Forms se ramènent, Deej, accroupi, tripote une de ses 26 effect pedals, un grondement inquiétant secoue le théâtre, atmosphère les possédées de Loudun, le barbu psalmodie une mélopée monocorde, ' Fire, burn me clean' , à ne pas chanter à ton mouflet avant l'heure du dodo.
Drones effrayants, Charlie sort une flûte charmeur de crotales de son Bottega Veneta noir, puis, à son tour, elle récite le psaume, pendant que Guy entame un drumming lancinant pompé sur le Bolero de Ravel.
La litanie enivrante vire space rock à la Hawkwind, pendant quinze minutes elle tiendra Bruxelles en haleine. A tes côtés, une nana lévite à 20 cm du sol, Vincent M a failli piqué sa cervoise.
JP, envoûté, en oublie d'actionner son Nikon.
Impressionnante entrée en matière.
Sans pause, ' Ghost mountain, you and me', deux guitares aux riffs répétitifs, screeching feedback loops, heavy drones...ça plane pour moi.
Virage noise à la Sonic Youth croisant My Bloody Valentine, ' Sans Soleil', de méchants larsens, un chant obscur alterné , un jeu de batterie exalté, la plage, telle un rouleau compresseur non dirigé, écrase tout sur son passage.
Place à l'accidenté, ' Only Hollow' aux lyrics inaudibles car voix frelatées et drumming sauvage.
Les quarante minutes seront achevées par ' Song for Junko', un flux et reflux de guitares sur fond percussif speedé,un crescendo graduel pour arriver au climax Hitchcockien.
Thought Forms, un band pas banal !
Esben and the Witch
formed in Brighton in 2008!
Rachel Davies ( lead vocals, bass, guitar) /Daniel Copeman ( keyboards, programming, percussion) /Thomas Fisher ( guitar) sont les auteurs de deux alternative full cd's : Violet Cries (2011) et Wash The Sins Not Only The Face (2013) aux tonalités postrock/ gothic indie flirtant avec la darkwave, au niveau influences, on se risque à citer Siouxsie et Dead Can Dance.
La Rotonde est honnêtement garnie lorsque le trio pointe le bout de leurs combat shoes ou chaussettes noires pour Thomas.
Le dreamy ' Iceland Spar' ouvre, comme il ouvre le dernier CD.
Voix d'outre-tombe, guitares shoegaze , poésie spectrale, cette plage concise nous donne le ton, pas question de rock gras ou de gaudriole, l'heure est à l'introspection!
Fondu enchaîné sur 'Slow Wave' , jamais titre n'aura été aussi explicite, creepy shoegaze , une marine romantique de Joseph Mallord William Turner.
Les drums amorcent ' Marching Song', un titre héroïque du premier album, dans lequel les relents Siouxsie and the Banshees sont évidents, les critiques moins ridés mentionneront Zola Jesus.
' Lucia, at the precipice' , tempo lent , voix cadavérique, tension extrême sur fond bourdonnant, Lucia va faire le plongeon,tu le sens, Ladbrokes prend les paris à 3 contre 1.
Des préliminaires lourds, puis un signe à Daniel, vas-y .. ' When that head splits' aux guitares tranchantes et vocaux hachés , l'atmosphère devient étouffante, l'étau se resserre.
On navigue en pleine tragédie Eschylienne: ' Eumenides' , gloomy est faible pour qualifier ce chant effervescent et fiévreux, soudain, par l'introduction de beats appuyés, la plage change de direction pour s'agiter fébrilement... sale temps pour les déesses grecques!
Un post-punk industriel ' Despair' précède le faussement sylvestre mais éthéré ' Yellow Wood'.
The xx , entends-tu dans ton dos... on adhère pour ce dernier titre.
Le seul reproche qu'on peut formuler au set de ce soir est le côté statique de la performance.
Plastiquement, le produit est parfait, mais esthétisme excessif rime souvent avec froideur et détachement du réel.
Le macabre ' Deathwaltz' termine ce concert de 50/55'.
Un double rappel qui rachète en grande partie l'impression de mou ressentie en fin de set:
' The fall of Glorieta Mountain', une superbe ballade médiévale suivie de l'agressif et grandiloquent postrock ' Smashed to pieces'.
Tu viens avec nous au Central, la grande Catherine nous attend!
Si tu sais que 'nous' c'est Yves Hoegaerden et Vincent M et qu'à St-Géry, tu risques de tomber sur d'autres dangereux boit-sans-soif, tu déclines poliment en prétextant que tu dois aller te laver de tous tes péchés du côté du Jourdain.
Tu veux la suite: la sorcière, les onze filles de la vilaine, les exploits du minus...tu te procures The Pink Fairy Book d'Andrew Lang!
Avant Esben and the Witch, la Rotonde accueille Thought Forms, trio de Wiltshire, se mouvant dans un univers shoegaze/postrock profondément teinté de psychédélisme et d'esprit shaman.
Charlie Romijn, la druidesse, ( (guitars / vocals) , Deej Dhariwal (guitars / vocals) and Guy Metcalfe, le drummer survitaminé, viennent de sortir ' Ghost Mountain' chez Invada Records, le label de Geoff Barrow (Portishead).
20:15', dans une pénombre rougeâtre, Thought Forms se ramènent, Deej, accroupi, tripote une de ses 26 effect pedals, un grondement inquiétant secoue le théâtre, atmosphère les possédées de Loudun, le barbu psalmodie une mélopée monocorde, ' Fire, burn me clean' , à ne pas chanter à ton mouflet avant l'heure du dodo.
Drones effrayants, Charlie sort une flûte charmeur de crotales de son Bottega Veneta noir, puis, à son tour, elle récite le psaume, pendant que Guy entame un drumming lancinant pompé sur le Bolero de Ravel.
La litanie enivrante vire space rock à la Hawkwind, pendant quinze minutes elle tiendra Bruxelles en haleine. A tes côtés, une nana lévite à 20 cm du sol, Vincent M a failli piqué sa cervoise.
JP, envoûté, en oublie d'actionner son Nikon.
Impressionnante entrée en matière.
Sans pause, ' Ghost mountain, you and me', deux guitares aux riffs répétitifs, screeching feedback loops, heavy drones...ça plane pour moi.
Virage noise à la Sonic Youth croisant My Bloody Valentine, ' Sans Soleil', de méchants larsens, un chant obscur alterné , un jeu de batterie exalté, la plage, telle un rouleau compresseur non dirigé, écrase tout sur son passage.
Place à l'accidenté, ' Only Hollow' aux lyrics inaudibles car voix frelatées et drumming sauvage.
Les quarante minutes seront achevées par ' Song for Junko', un flux et reflux de guitares sur fond percussif speedé,un crescendo graduel pour arriver au climax Hitchcockien.
Thought Forms, un band pas banal !
Esben and the Witch
formed in Brighton in 2008!
Rachel Davies ( lead vocals, bass, guitar) /Daniel Copeman ( keyboards, programming, percussion) /Thomas Fisher ( guitar) sont les auteurs de deux alternative full cd's : Violet Cries (2011) et Wash The Sins Not Only The Face (2013) aux tonalités postrock/ gothic indie flirtant avec la darkwave, au niveau influences, on se risque à citer Siouxsie et Dead Can Dance.
La Rotonde est honnêtement garnie lorsque le trio pointe le bout de leurs combat shoes ou chaussettes noires pour Thomas.
Le dreamy ' Iceland Spar' ouvre, comme il ouvre le dernier CD.
Voix d'outre-tombe, guitares shoegaze , poésie spectrale, cette plage concise nous donne le ton, pas question de rock gras ou de gaudriole, l'heure est à l'introspection!
Fondu enchaîné sur 'Slow Wave' , jamais titre n'aura été aussi explicite, creepy shoegaze , une marine romantique de Joseph Mallord William Turner.
Les drums amorcent ' Marching Song', un titre héroïque du premier album, dans lequel les relents Siouxsie and the Banshees sont évidents, les critiques moins ridés mentionneront Zola Jesus.
' Lucia, at the precipice' , tempo lent , voix cadavérique, tension extrême sur fond bourdonnant, Lucia va faire le plongeon,tu le sens, Ladbrokes prend les paris à 3 contre 1.
Des préliminaires lourds, puis un signe à Daniel, vas-y .. ' When that head splits' aux guitares tranchantes et vocaux hachés , l'atmosphère devient étouffante, l'étau se resserre.
On navigue en pleine tragédie Eschylienne: ' Eumenides' , gloomy est faible pour qualifier ce chant effervescent et fiévreux, soudain, par l'introduction de beats appuyés, la plage change de direction pour s'agiter fébrilement... sale temps pour les déesses grecques!
Un post-punk industriel ' Despair' précède le faussement sylvestre mais éthéré ' Yellow Wood'.
The xx , entends-tu dans ton dos... on adhère pour ce dernier titre.
Le seul reproche qu'on peut formuler au set de ce soir est le côté statique de la performance.
Plastiquement, le produit est parfait, mais esthétisme excessif rime souvent avec froideur et détachement du réel.
Le macabre ' Deathwaltz' termine ce concert de 50/55'.
Un double rappel qui rachète en grande partie l'impression de mou ressentie en fin de set:
' The fall of Glorieta Mountain', une superbe ballade médiévale suivie de l'agressif et grandiloquent postrock ' Smashed to pieces'.
Tu viens avec nous au Central, la grande Catherine nous attend!
Si tu sais que 'nous' c'est Yves Hoegaerden et Vincent M et qu'à St-Géry, tu risques de tomber sur d'autres dangereux boit-sans-soif, tu déclines poliment en prétextant que tu dois aller te laver de tous tes péchés du côté du Jourdain.
vendredi 15 février 2013
Caroline Smith chez Madame Moustache, Bruxelles, le 14 février 2013
Veux pas entendre parler de Saint-Valentin!
Le 14 février, jour où les oiseaux s'appareillent, rien à foutre!
Menu spécial pour les amoureux, anémones: amour fragile, jasmin: amour voluptueux, capucines: amour passion, arum: amour charnel et l' ortie: amour dépuratif, sans doute... sortez vos cartes de crédit, messieurs!
Pas de roses chez Madame Moustache, mais une mignonne et souriante Caroline Smith!
Ce joli minois, originaire du Minnesota, s'est lancé dans le singer/songwriting à 16 ans, on raconte qu'elle a ouvert pour BB King dans son bled.
Après avoir rencontré quelques boys, elle forme le band, Caroline Smith and the Good Night Sleeps , qui sort un album en 2008, un Live deux ans plus tard et Little Wind en 2011.
Chez Moustache pas d' Arlen Peiffer derrière la batterie mais bien le brillant Jesse Schuster on double bass and backings ( Lucy Michelle and the Velvet Lapelles) et Caroline on vocals and acoustic guitar.
Je suis contente que le club ne soit pas désert ( +/- 45 curieux), I know it's Valentine's day and nobody here knows about us, c'est notre première fois dans votre humide pays, we love it et d'ailleurs I speak some French... tu sens les fleurs... accent Petula Clark, sourire Scarlett Johansson.
"Half About Being a Woman", superbe indie folkpop, un vibrato/ alto aux touches Sally Ford et un admirable travail du bassiste.
Un mix rafraîchissant te chatouillant les conduits auditifs.
Le délicieusement sautillant 'Tying my shoes' sera suivi par ' Calliope' au swing saccadé, insensiblement, tu fredonnes comme elle ...I've been waiting for you, boy.. tout en tapant du talon pour assurer un fond rythmique.
Cette petite est dotée du timbre idéal pour chanter du rockabilly, son folk pop enchante.
On revient de Paris, I smoked a lot, je me sens a little like Brigitte Bardot..
'Et Dieu créa la femme' , parce que BB 2013, ça craint!
'She ain't got it', jazzy folk with a bit of childhood innocence.
Une déclaration amoureuse, 'Lack of Height', sur fond entraînant.
I 'd like to sing you a new one.
Suis pas une difficile, mais j'aime pas quand mon boyfriend refuse de m'offrir a fancy dinner ou de me surprendre avec un cadeau inattendu ....I need a man who can show how he feels ... babe, buy me something... pas une villa à Beverley Hills ou le Graff Pink ( 24.78-carat) , non, mais surprends- moi...my love ain't for free ( 'The one thing').
Chanson emballée, sourire malicieux, this song was a joke, you know!
Encore une nouvelle ( 'Animal') , je ne la maîtrise pas encore bien, faut pas m'en vouloir if I mess up...
Good job, girl!
Et un country folk boyscout pétillant, un: ' Closing the Doors' !
On a appris qu'après le concert, la boîte restait ouverte jusqu'à 4 a m, on a l'intention de goûter à vos bières... le chocolat, les gaufres et manneken-pis ce sera pour demain, une recommandation?
La Chouffe, avance une gamine.
C'est noté, on connaissait la Tripel Karmeliet, on va essayé la chnouf.
A slow one, maybe.
Elle entame une romance mélancolique solo, Jesse faisant mollement glisser l'archet sur sa contrebasse en fin de complainte.
Il nous reste peu de temps avant le deejay set, une version groovy musclée de ' Why don't you love me' de Beyonce et, je vous quitte with a lovesong juvénile, ' Birch Trees and Broken Barns'.
Charmante rengaine clôturant un concert séduisant.
Le 14 février, jour où les oiseaux s'appareillent, rien à foutre!
Menu spécial pour les amoureux, anémones: amour fragile, jasmin: amour voluptueux, capucines: amour passion, arum: amour charnel et l' ortie: amour dépuratif, sans doute... sortez vos cartes de crédit, messieurs!
Pas de roses chez Madame Moustache, mais une mignonne et souriante Caroline Smith!
Ce joli minois, originaire du Minnesota, s'est lancé dans le singer/songwriting à 16 ans, on raconte qu'elle a ouvert pour BB King dans son bled.
Après avoir rencontré quelques boys, elle forme le band, Caroline Smith and the Good Night Sleeps , qui sort un album en 2008, un Live deux ans plus tard et Little Wind en 2011.
Chez Moustache pas d' Arlen Peiffer derrière la batterie mais bien le brillant Jesse Schuster on double bass and backings ( Lucy Michelle and the Velvet Lapelles) et Caroline on vocals and acoustic guitar.
Je suis contente que le club ne soit pas désert ( +/- 45 curieux), I know it's Valentine's day and nobody here knows about us, c'est notre première fois dans votre humide pays, we love it et d'ailleurs I speak some French... tu sens les fleurs... accent Petula Clark, sourire Scarlett Johansson.
"Half About Being a Woman", superbe indie folkpop, un vibrato/ alto aux touches Sally Ford et un admirable travail du bassiste.
Un mix rafraîchissant te chatouillant les conduits auditifs.
Le délicieusement sautillant 'Tying my shoes' sera suivi par ' Calliope' au swing saccadé, insensiblement, tu fredonnes comme elle ...I've been waiting for you, boy.. tout en tapant du talon pour assurer un fond rythmique.
Cette petite est dotée du timbre idéal pour chanter du rockabilly, son folk pop enchante.
On revient de Paris, I smoked a lot, je me sens a little like Brigitte Bardot..
'Et Dieu créa la femme' , parce que BB 2013, ça craint!
'She ain't got it', jazzy folk with a bit of childhood innocence.
Une déclaration amoureuse, 'Lack of Height', sur fond entraînant.
I 'd like to sing you a new one.
Suis pas une difficile, mais j'aime pas quand mon boyfriend refuse de m'offrir a fancy dinner ou de me surprendre avec un cadeau inattendu ....I need a man who can show how he feels ... babe, buy me something... pas une villa à Beverley Hills ou le Graff Pink ( 24.78-carat) , non, mais surprends- moi...my love ain't for free ( 'The one thing').
Chanson emballée, sourire malicieux, this song was a joke, you know!
Encore une nouvelle ( 'Animal') , je ne la maîtrise pas encore bien, faut pas m'en vouloir if I mess up...
Good job, girl!
Et un country folk boyscout pétillant, un: ' Closing the Doors' !
On a appris qu'après le concert, la boîte restait ouverte jusqu'à 4 a m, on a l'intention de goûter à vos bières... le chocolat, les gaufres et manneken-pis ce sera pour demain, une recommandation?
La Chouffe, avance une gamine.
C'est noté, on connaissait la Tripel Karmeliet, on va essayé la chnouf.
A slow one, maybe.
Elle entame une romance mélancolique solo, Jesse faisant mollement glisser l'archet sur sa contrebasse en fin de complainte.
Il nous reste peu de temps avant le deejay set, une version groovy musclée de ' Why don't you love me' de Beyonce et, je vous quitte with a lovesong juvénile, ' Birch Trees and Broken Barns'.
Charmante rengaine clôturant un concert séduisant.
jeudi 14 février 2013
24 februari 1968 en toen zag ik Pink Floyd...
Written for Those were the days, my friend!
Februari 1968, op de Vlaamse zenders, Marc Dex, ' Oh Clown' - bij de Walen, 'Les Roses Blanches' ,The Sunlights ( Serge, Aldo en Bruno Cogoni, voor die begonnen minestrone te verkopen waren echte rockers die Met Gene Vincent hebben gespeeld) , et sinon, een beetje overal in de wereld 'Baby come back' van The Equals.
Toen mijn neef, Serge Nagels, later roadie voor Kleptomania en ook maker van een 45 T onder de naam 'Candy', mij voorstelde om naar een optreden van een hippe Engelse band te gaan in Brussel, antwoordde ik meteen 'ja'.
Ik vanachter op zijn two-stroke bike, richting, Brussel, de Beurs, le Cheetah Club.
Normaal gezien stond Arthur Brown met zijn Crazy World geprogrammeerd, die later de wereld in vlam stak met 'Fire', vraag ons niet waarom maar zotte Arthur kwam niet opdagen maar als vervangers: Pink Floyd!
De Britse band was in België voor een RTB uitzending , ze speelden ook in Leuven en in Antwerpen, maar dat wisten wij niet, toen was er geen internet, maar Serge, lid van Le Club des Aigles, de Brusselse rockers met aan hun hoofd Piero Kenroll, later journalist bij Télé Moustique, was op de hoogte.
The Cheetah Club, een donker plek, met een baas die rondliep met een echte cheetah. Daarbinnen, vijftig man: mooie meisjes en le tout Bruxelles rock, in die tijd was dat Stroff, Big Friswa, de Shake Speares, Pipou Lacomblez en nog een paar andere beesten ..
Piero als disc jockey, hij draaide Claude François, vous aimez?
NOOOOON..
Een zaag te voorschijn, de vinyl gezaagd.
Hetzelfde gebeurde met alle yé yé platen!
Veel later, vraag mij niet hoelaat het was, het optreden dat nog altijd in mijn geheugen blijft, ik was toen 17: The Pink Floyd!
We wisten niet dat Syd Barrett uit de groep was verwijderd en door David Gilmour was vervangen, het waren wel de gasten die enkele maanden voordien met 'The Piper at the Gates of Dawn' de muziekwereld hadden verrast.
Psychedelisme, daar had ik nooit van gehoord, en van een light-show ook niet, want behalve Roger Waters, Rick Wright, Nick Mason en David Gilmour was er een vijfde Engelsman in de club.
Liquid light shows were projected onto enormous screens behind the band while they played, and the band also incorporated large numbers of strobe lights, which were controlled manually by an engineer, hij was de vijfde man!
Nooit hadden wij zoiets gezien of gehoord.
Music had changed.
Na de show, kwamen de gasten naast ons zitten, de flesjes bier zwaaiden in 't rond, ook andere spullen...
Wie probeerde een meisje te versieren had geen schijn van een kans, alle grieten hadden alleen maar ogen voor de sterren die ons zot hadden gemaakt met e.a.'See Emily Play'.
The Cheetah Club is al lang verleden tijd maar degenen die daar waren op 24 februari 1968 will always remember the name!
Februari 1968, op de Vlaamse zenders, Marc Dex, ' Oh Clown' - bij de Walen, 'Les Roses Blanches' ,The Sunlights ( Serge, Aldo en Bruno Cogoni, voor die begonnen minestrone te verkopen waren echte rockers die Met Gene Vincent hebben gespeeld) , et sinon, een beetje overal in de wereld 'Baby come back' van The Equals.
Toen mijn neef, Serge Nagels, later roadie voor Kleptomania en ook maker van een 45 T onder de naam 'Candy', mij voorstelde om naar een optreden van een hippe Engelse band te gaan in Brussel, antwoordde ik meteen 'ja'.
Ik vanachter op zijn two-stroke bike, richting, Brussel, de Beurs, le Cheetah Club.
Normaal gezien stond Arthur Brown met zijn Crazy World geprogrammeerd, die later de wereld in vlam stak met 'Fire', vraag ons niet waarom maar zotte Arthur kwam niet opdagen maar als vervangers: Pink Floyd!
De Britse band was in België voor een RTB uitzending , ze speelden ook in Leuven en in Antwerpen, maar dat wisten wij niet, toen was er geen internet, maar Serge, lid van Le Club des Aigles, de Brusselse rockers met aan hun hoofd Piero Kenroll, later journalist bij Télé Moustique, was op de hoogte.
The Cheetah Club, een donker plek, met een baas die rondliep met een echte cheetah. Daarbinnen, vijftig man: mooie meisjes en le tout Bruxelles rock, in die tijd was dat Stroff, Big Friswa, de Shake Speares, Pipou Lacomblez en nog een paar andere beesten ..
Piero als disc jockey, hij draaide Claude François, vous aimez?
NOOOOON..
Een zaag te voorschijn, de vinyl gezaagd.
Hetzelfde gebeurde met alle yé yé platen!
Veel later, vraag mij niet hoelaat het was, het optreden dat nog altijd in mijn geheugen blijft, ik was toen 17: The Pink Floyd!
We wisten niet dat Syd Barrett uit de groep was verwijderd en door David Gilmour was vervangen, het waren wel de gasten die enkele maanden voordien met 'The Piper at the Gates of Dawn' de muziekwereld hadden verrast.
Psychedelisme, daar had ik nooit van gehoord, en van een light-show ook niet, want behalve Roger Waters, Rick Wright, Nick Mason en David Gilmour was er een vijfde Engelsman in de club.
Liquid light shows were projected onto enormous screens behind the band while they played, and the band also incorporated large numbers of strobe lights, which were controlled manually by an engineer, hij was de vijfde man!
Nooit hadden wij zoiets gezien of gehoord.
Music had changed.
Na de show, kwamen de gasten naast ons zitten, de flesjes bier zwaaiden in 't rond, ook andere spullen...
Wie probeerde een meisje te versieren had geen schijn van een kans, alle grieten hadden alleen maar ogen voor de sterren die ons zot hadden gemaakt met e.a.'See Emily Play'.
The Cheetah Club is al lang verleden tijd maar degenen die daar waren op 24 februari 1968 will always remember the name!
The Harmed Brothers au Café Merlo, Bruxelles, le 12 février 2013
Den Merlo, unidentified user... Most pleasant cafe in Brussels, good atmosphere and fine selection of beers.
Un mardi soir en hiver, Quai aux Briques, des travaux, natürlich, pas de singe en vue et dans l'antique zinc, éparpillées sur le comptoir, 25 bières fermentées ou non, ambrées, blondes, blanches, au taux d'alcool variable , des nez rouges, des yeux pas clairs, de jolies nanas, des édentés, des rescapés d'une autre époque, pas de Steven, pas de Bill, pas encore de Walter, flanqué de Willeke ( pas Alberti, mais van Ammelrooy), ouf, pas de RickyBilly, les Harmed Brothers après un rapide soundcheck sont à l'étage pour avaler une pitance locale, tu viens de commander ta quatrième Stella, quand un dude monte sur scène, ramasse une acoustique et s' avise d'amuser un public pas éveillé en lui balançant un folk/americana pas idiot.
Walter, c'est qui ce monsieur pas annoncé?
Pas la moindre idée!
Il va nous éclairer, hello, I'm Drew Landry from Louisiana, je fus roadie pour Hank Williams III, je joue quelques trucs avant les Harmed Brothers, aux States j'ai un band, Bandryland, et ce soir vous pouvez acheter mon CD, 'Sharecropper's Whine', comme ça je pourrai peut-être me payer mon ticket retour et rejoindre Lafayette.
Le truc est pas idiot, présente des relents Steve Earle, le Merlo s'en fout.
Un petit blues cajun: ' Chicken Pot Pie', puis le socialement engagé ' Last Man Standing' , un peu le Springsteen du pauvre.
Il termine par a honky tonk song bien torchée.
Sympa le Drew, le Merlo lui a acheté trois plaques, plus que cent et il aura son avion...
The Harmed Brothers
Lead vocalists Ray Vietti on guitar and Alex Salcido on banjo, Zach Kilmer on stand up bass, and Ben Kilmer on drums , un Indiegrass/Americana/Folk-Rock combo venu en droite ligne d'Eugene, Oregon.
Depuis fin 2012, un second album dans les bacs, "Come Morning".
C'est parti pour un concert en deux sets , une mixture cataloguée higher octane rating.
'As I'm leaving' du folk/bluegrass nerveux, deux voix en alternance, c'est clair dès l'apéritif, on va pas se faire chier ce soir.
Alex nous gratifie d'un petit solo pas idiot, tes pieds battent la mesure, la Stella de Walter fait de même, tout va bien, Germain!
Ray, t'as un problème, petit?
Yes, my guitar pick me quitte, peux pas jouer sans.
Jette un coup d'oeil sous la batterie, menneke.
Volle gas, ' The very best'
I’d spend my money right if I only had some I’d buy a ticket straight to you And I’d be restin’ upon your breast.... la replacerai à la Saint-Valentin!
On pousse un peu plus sur le champignon, un folk rock musclé, les journalistes Yankees mentionnant les Avett Brothers ont vu juste, ces gamins dynamisent sérieusement la country parfois trop statique.
Quoi encore, Ray?
J'ai trop fêté le carnaval hier, ma voix flanche, une petite ballade vulnérable, maybe?
' When I get back' ( Tailor-Made Blues), si le truc démarre mollo, très vite le banjo pousse une pointe et le chorus à l'arrière prend des allures Pogues ayant entamé leur quinzième Guinness.
A song about drinking sur notre EP "XMAS Is Cancelled…Get Drunk!!!", un programme qui plaît dans le troquet.
'Bottle to Bottle', santé, l'Amérique!
Un brin de mélancolie, 'Sunshine', deux voix cajoleuses, un banjo enchanteur, we love Appalachian music.
Un uptempo punky et a moody ballad pour clôturer la première mi-temps.
A quelle voix penses-tu en entendant Ray, s'enquiert Walter?
Lui et sa copine maintiennent Cat Stevens en ajoutant Phil Collins, sais pas combien ils en ont déjà ingurgité mais s'il faut donner des noms, on penche pour Gene Clark ou Roger McGuinn.
Pause - Set 2
Une entrée en matière à la Flying Burrito Brothers ('State of Kansas' ) et enchaînement sur le vif ' Quick, Quick, (Your Neighborhoods' Hit the Big Time)'.
Toujours ces étonnantes harmonies vocales et ce banjo voltigeant, me demande pas de citer le titre, sans doute ' One Night', le quatuor joue sans playlist, le concert bouclé, les mecs peuvent même pas se souvenir des morceaux joués, ils travaillent à l'instinct.
'Up off the ground' impressive banjo, once again, pas étonnant tous les parallèles flatteurs, The Band, Nitty Gritty Dirt Band , un certain Chad Little parle the genuine music, il n'a pas tort le petit Chad.
'One in the garden' beau comme les meilleurs David Bromberg.
Je commence à être las, commente l'hirsute Alex, I should stay away from the Duvel, voici ' Bettter Days' pour ensuite terminer le second set avec la perle ' Elvis the Lion'.
Un bis, les petits gars?
Vite fait, alors, on doit rentrer à Gierle avant le chant du coq!
' We might not have to die', bonne idée , on remet ça à plus tard!
Un mardi soir en hiver, Quai aux Briques, des travaux, natürlich, pas de singe en vue et dans l'antique zinc, éparpillées sur le comptoir, 25 bières fermentées ou non, ambrées, blondes, blanches, au taux d'alcool variable , des nez rouges, des yeux pas clairs, de jolies nanas, des édentés, des rescapés d'une autre époque, pas de Steven, pas de Bill, pas encore de Walter, flanqué de Willeke ( pas Alberti, mais van Ammelrooy), ouf, pas de RickyBilly, les Harmed Brothers après un rapide soundcheck sont à l'étage pour avaler une pitance locale, tu viens de commander ta quatrième Stella, quand un dude monte sur scène, ramasse une acoustique et s' avise d'amuser un public pas éveillé en lui balançant un folk/americana pas idiot.
Walter, c'est qui ce monsieur pas annoncé?
Pas la moindre idée!
Il va nous éclairer, hello, I'm Drew Landry from Louisiana, je fus roadie pour Hank Williams III, je joue quelques trucs avant les Harmed Brothers, aux States j'ai un band, Bandryland, et ce soir vous pouvez acheter mon CD, 'Sharecropper's Whine', comme ça je pourrai peut-être me payer mon ticket retour et rejoindre Lafayette.
Le truc est pas idiot, présente des relents Steve Earle, le Merlo s'en fout.
Un petit blues cajun: ' Chicken Pot Pie', puis le socialement engagé ' Last Man Standing' , un peu le Springsteen du pauvre.
Il termine par a honky tonk song bien torchée.
Sympa le Drew, le Merlo lui a acheté trois plaques, plus que cent et il aura son avion...
The Harmed Brothers
Lead vocalists Ray Vietti on guitar and Alex Salcido on banjo, Zach Kilmer on stand up bass, and Ben Kilmer on drums , un Indiegrass/Americana/Folk-Rock combo venu en droite ligne d'Eugene, Oregon.
Depuis fin 2012, un second album dans les bacs, "Come Morning".
C'est parti pour un concert en deux sets , une mixture cataloguée higher octane rating.
'As I'm leaving' du folk/bluegrass nerveux, deux voix en alternance, c'est clair dès l'apéritif, on va pas se faire chier ce soir.
Alex nous gratifie d'un petit solo pas idiot, tes pieds battent la mesure, la Stella de Walter fait de même, tout va bien, Germain!
Ray, t'as un problème, petit?
Yes, my guitar pick me quitte, peux pas jouer sans.
Jette un coup d'oeil sous la batterie, menneke.
Volle gas, ' The very best'
I’d spend my money right if I only had some I’d buy a ticket straight to you And I’d be restin’ upon your breast.... la replacerai à la Saint-Valentin!
On pousse un peu plus sur le champignon, un folk rock musclé, les journalistes Yankees mentionnant les Avett Brothers ont vu juste, ces gamins dynamisent sérieusement la country parfois trop statique.
Quoi encore, Ray?
J'ai trop fêté le carnaval hier, ma voix flanche, une petite ballade vulnérable, maybe?
' When I get back' ( Tailor-Made Blues), si le truc démarre mollo, très vite le banjo pousse une pointe et le chorus à l'arrière prend des allures Pogues ayant entamé leur quinzième Guinness.
A song about drinking sur notre EP "XMAS Is Cancelled…Get Drunk!!!", un programme qui plaît dans le troquet.
'Bottle to Bottle', santé, l'Amérique!
Un brin de mélancolie, 'Sunshine', deux voix cajoleuses, un banjo enchanteur, we love Appalachian music.
Un uptempo punky et a moody ballad pour clôturer la première mi-temps.
A quelle voix penses-tu en entendant Ray, s'enquiert Walter?
Lui et sa copine maintiennent Cat Stevens en ajoutant Phil Collins, sais pas combien ils en ont déjà ingurgité mais s'il faut donner des noms, on penche pour Gene Clark ou Roger McGuinn.
Pause - Set 2
Une entrée en matière à la Flying Burrito Brothers ('State of Kansas' ) et enchaînement sur le vif ' Quick, Quick, (Your Neighborhoods' Hit the Big Time)'.
Toujours ces étonnantes harmonies vocales et ce banjo voltigeant, me demande pas de citer le titre, sans doute ' One Night', le quatuor joue sans playlist, le concert bouclé, les mecs peuvent même pas se souvenir des morceaux joués, ils travaillent à l'instinct.
'Up off the ground' impressive banjo, once again, pas étonnant tous les parallèles flatteurs, The Band, Nitty Gritty Dirt Band , un certain Chad Little parle the genuine music, il n'a pas tort le petit Chad.
'One in the garden' beau comme les meilleurs David Bromberg.
Je commence à être las, commente l'hirsute Alex, I should stay away from the Duvel, voici ' Bettter Days' pour ensuite terminer le second set avec la perle ' Elvis the Lion'.
Un bis, les petits gars?
Vite fait, alors, on doit rentrer à Gierle avant le chant du coq!
' We might not have to die', bonne idée , on remet ça à plus tard!
mercredi 13 février 2013
Décès de Rick Huxley, le bassiste du Dave Clark Five
1964, le Dave Clark Five de Tottenham, auteur de la bombe 'Glad all Over' , seems to be the biggest challenger to The Beatles.
Des millions de singles vendus de par le monde!
C'est en 1957 que prend naissance le Dave Clark Quintet: Dave Clark on drums, Dave Sanford on lead guitar, Chris Walls on bass, Don Vale on piano et un saxophoniste dont les biographes ont oublié le nom.
En 1958, quand le groupe devient The Dave Clark Five ( featuring Stan Saxon), tout le line-up est chamboulé : Stan Saxon on lead vocals and saxophone, Rick Huxley on rhythm guitar, Roger Smedley on piano, Johnny Johnson on lead guitar et toujours Walls on bass et Dave Clark on drums.
La même année de nouveaux changements de musiciens, arrivée de Mick Ryan à la guitare , de Jim Spencer au sax.
1961, Saxon tire sa révérence, précédé de Mick Ryan et de Chris Walls, on avait la bougeotte à l'époque, Rick Huxley tiendra la basse!
Malgré toutes ces péripéties le Dave Clark Five aligne une série de singles qui cartonnent: avant le monstrueux 'Glad all Over': 'I knew it all the time', un hit mineur- le 'Do you love me', des Contours, fait déjà mieux - ' Bits and Pieces' se vend comme des croissants un dimanche matin - ' Can't you see that she's mine' - 'Thinking of you baby' - "Anyway You Want It" - "Everybody Knows (I Still Love You)" - " Catch us if you can" etc....1967, un dernier gros succès au UK et aux States ( during The British Invasion) :"You Got What It Takes", puis la source se tarit.
Split en 1970.
Dave Clark persiste, il forme "Dave Clark & Friends", Rick n'est plus de l'aventure, il reste dans le monde musical et travaille pour Vox ( a musical instrument maker).
Le 11 février, à 72 ans, il passe l'arme à gauche, il souffrait d' emphysème pulmonaire.
Des millions de singles vendus de par le monde!
C'est en 1957 que prend naissance le Dave Clark Quintet: Dave Clark on drums, Dave Sanford on lead guitar, Chris Walls on bass, Don Vale on piano et un saxophoniste dont les biographes ont oublié le nom.
En 1958, quand le groupe devient The Dave Clark Five ( featuring Stan Saxon), tout le line-up est chamboulé : Stan Saxon on lead vocals and saxophone, Rick Huxley on rhythm guitar, Roger Smedley on piano, Johnny Johnson on lead guitar et toujours Walls on bass et Dave Clark on drums.
La même année de nouveaux changements de musiciens, arrivée de Mick Ryan à la guitare , de Jim Spencer au sax.
1961, Saxon tire sa révérence, précédé de Mick Ryan et de Chris Walls, on avait la bougeotte à l'époque, Rick Huxley tiendra la basse!
Malgré toutes ces péripéties le Dave Clark Five aligne une série de singles qui cartonnent: avant le monstrueux 'Glad all Over': 'I knew it all the time', un hit mineur- le 'Do you love me', des Contours, fait déjà mieux - ' Bits and Pieces' se vend comme des croissants un dimanche matin - ' Can't you see that she's mine' - 'Thinking of you baby' - "Anyway You Want It" - "Everybody Knows (I Still Love You)" - " Catch us if you can" etc....1967, un dernier gros succès au UK et aux States ( during The British Invasion) :"You Got What It Takes", puis la source se tarit.
Split en 1970.
Dave Clark persiste, il forme "Dave Clark & Friends", Rick n'est plus de l'aventure, il reste dans le monde musical et travaille pour Vox ( a musical instrument maker).
Le 11 février, à 72 ans, il passe l'arme à gauche, il souffrait d' emphysème pulmonaire.
mardi 12 février 2013
Angus Stone + Tom Freund à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 11 février 2013
Concert sold-out dans une Ancienne Belgique flex semi-assis.
Pour sa tournée européenne, Angus Stone a choisi le singer-songwriter Tom Freund comme support-act, il justifie... he delivers conversational lyrics and mellifluous melodies, a natural magic, that sits at the heart of his music...
Tom Freund
Venice ( Los Angeles), ce gars, comparé à Tom Waits ou Rickie Lee Jones, pas moins que ça, n'est pas un petit bleu, en 1992 il sort un CD en duo avec Ben Harper, depuis sa discographie approche de la dizaine de rondelles, The Edge of Venice, la dernière peut s'acheter chez CD Baby et est sortie sur le label Continental Song City.
20:00- Entrée en matière burlesque , hello my name is Tom Freund, c'est parti pour un americana/ folk ( 'Seat on this train') devant plaire aux fans des Jayhawks, Josh Rouse , Michael Penn, de Bob Dylan, of course,et autres singer-songwriters with balls.
Next song is about Venice Beach , 'Wounded Surfer Boy', étonnante similitude vocale avec le timbre de Paul Simon.
I'd like to sing une chanson about la loune, en français dans le texte, le formidable, mélancolique, lunaire, ' Copper Moon', aussi fort que les meilleurs Jackson Browne.
Dommage qu' une colonie de crétins jacasse bruyamment dans ton dos, petits assholes, juste bons à téter le sein maternel!
Un ragtime, en picking, 'Ghost in this town',au background 'Werewolves of London' du grand Warren Zevon, pas à dire le gars est doué, le set est varié!
Il ramasse un petit instrument, look ukulele, son mandoline, voici Victoria 'Queen of the desert' , non, c'est pas la même que celle chantée par Ray Davies.
Sur un CD produit par Ben Harper, ' Collapsible Plans', une valse nostalgique, qu'un abruti parvient à démolir en battant à contretemps, asshole ( c'est le mot du jour), pourquoi ta mère a oublié d'avaler sa pilule?
Two plus songs à jouer, Bruxelles, you 're a nice audience!
Une histoire autobiographique, about smoking pot at High School, le cabaret 'Truly Mellow' avec joli numéro de trompette buccale.
Tom Freund,un gars sympa, non dénué d'humour!
Il achève le set par une mélodie allègre avec l'excellent conseil ....take all your worries out of your mind...
Tom Freund n'est pas seulement un excellent musicien il s'avère aussi être un shrink pas onéreux.
21:10 Angus Stone & Band.
L'attente est longue, la jeunesse s'énerve , vers 21h10', les lumières s'éteignent, le podium est envahi par une demie équipe de foot, cinq barbus et une violoncelliste pas horrible.
Au centre, Angus Stone et son galurin, on doit deviner qui sont les excellents musiciens qui l'accompagnent, le frère de Julia ne les présentera pas, sans aucune garantie, on avance deux ou trois noms: basse, Rob Calder - Matt Johnson, drums -l'incroyable, Jon Solo, keys or guitar - utilise les superlatifs pour le guitariste Rohin Brown ( The Walking Who) , un tueur et au violoncelle, la belle Katrine Schiøtt.
Le poétique ' Broken Brights' ouvre, six voix en harmonie, d'emblée tu replonges dans un folk-rock aux teintes psychédéliques, les Byrds anno 1965-1966.
Deux mandolines, le band a attaqué 'River Love' à la lente et sinueuse intro, la ballade méandreuse te rappelle le superbe 'Wild Horses' des Stones, ' Sticky Fingers' restera, à jamais, un chef-d'oeuvre dans leur imposante discographie.
Avec 'It was blue', ses trois guitares électriques, sa reverb omniprésente et ses effets psychédéliques, on est gratifié de la première plage méchammment rock.
Retour au calme, le ciel est ombragé, 'Clouds Above', du folk rock moelleux, accent mis sur les vocaux mélodieux.
Mon coq est mort, euh pardon, mon chien est mort, je lui ai écrit ' The Wolf and the Butler'.
This song is like a daydream... un conte de fées canin sous forme de lament country, beau comme du Neil Young, mention spéciale à Jon Solo et à ses claviers fascinants.
'Bella', un joli brin de fille, je l'aimais, she past away... le quart d'heure nécrologique!
Superbe ballade soulignée par un violoncelle larmoyant.
Tiens, Fientje, un kleenex.
Dank u, meneer.
Majestueux ce titre à l'instrumentation minimaliste.
An older track, ' Yellow Brick Road' , pas celui du perruqué aux lunettes excentriques, père ou mère de famille nombreuse, un titre mélancolique savamment construit, avec solo de guitare saignant.
J'adore ' Jewels and gold', il permet de jammer à gogo.
Effectivement, un mix Grateful Dead/ The Doors ...there's a killer on the road.../ Buffalo Springfield, la toute grande classe.
Ce mec peut compter sur une solide équipe.
L'AB à l'ouvrage, handclaps pendant 'Be what you be', une digression musclée de Matt, appuyée par la basse, Americana from Australia!
Next one is new, no title, it's for a girl.
Elle vit encore?
Oui, je la draguais un peu, elle n'est même pas venue au concert, ..it's a song about letting go!
Elle sonne Dylan et permet un singalong sympa.
Un message pontifical ( Angus, la voie est libre) avant ' End of the world' , Vanessa, une British.... it sounds like a re-write of The Doors’ ‘When the Music’s Over’.
T'as raison, Vanessa, mais sur scène ça décoiffe violent, Rohin a sorti le fusil-mitrailleur et le fond Manzarek, imprimé par Jon, en a obsédé plus d'un.
Le délire dans la fosse et sur les gradins!
The wild bunch and Katrine are back.
Bis 1: le très, très méchant bluesrock ' Smoking Gun', tous aux abris, Jimi Hendrix est de sortie, Jimmy Page l'a suivi, les canons fument, Bruxelles headbange.
En cadeau bonux , le hit irrésistible ' Big Jet Plane'.
Un concert magique
Pour sa tournée européenne, Angus Stone a choisi le singer-songwriter Tom Freund comme support-act, il justifie... he delivers conversational lyrics and mellifluous melodies, a natural magic, that sits at the heart of his music...
Tom Freund
Venice ( Los Angeles), ce gars, comparé à Tom Waits ou Rickie Lee Jones, pas moins que ça, n'est pas un petit bleu, en 1992 il sort un CD en duo avec Ben Harper, depuis sa discographie approche de la dizaine de rondelles, The Edge of Venice, la dernière peut s'acheter chez CD Baby et est sortie sur le label Continental Song City.
20:00- Entrée en matière burlesque , hello my name is Tom Freund, c'est parti pour un americana/ folk ( 'Seat on this train') devant plaire aux fans des Jayhawks, Josh Rouse , Michael Penn, de Bob Dylan, of course,et autres singer-songwriters with balls.
Next song is about Venice Beach , 'Wounded Surfer Boy', étonnante similitude vocale avec le timbre de Paul Simon.
I'd like to sing une chanson about la loune, en français dans le texte, le formidable, mélancolique, lunaire, ' Copper Moon', aussi fort que les meilleurs Jackson Browne.
Dommage qu' une colonie de crétins jacasse bruyamment dans ton dos, petits assholes, juste bons à téter le sein maternel!
Un ragtime, en picking, 'Ghost in this town',au background 'Werewolves of London' du grand Warren Zevon, pas à dire le gars est doué, le set est varié!
Il ramasse un petit instrument, look ukulele, son mandoline, voici Victoria 'Queen of the desert' , non, c'est pas la même que celle chantée par Ray Davies.
Sur un CD produit par Ben Harper, ' Collapsible Plans', une valse nostalgique, qu'un abruti parvient à démolir en battant à contretemps, asshole ( c'est le mot du jour), pourquoi ta mère a oublié d'avaler sa pilule?
Two plus songs à jouer, Bruxelles, you 're a nice audience!
Une histoire autobiographique, about smoking pot at High School, le cabaret 'Truly Mellow' avec joli numéro de trompette buccale.
Tom Freund,un gars sympa, non dénué d'humour!
Il achève le set par une mélodie allègre avec l'excellent conseil ....take all your worries out of your mind...
Tom Freund n'est pas seulement un excellent musicien il s'avère aussi être un shrink pas onéreux.
21:10 Angus Stone & Band.
L'attente est longue, la jeunesse s'énerve , vers 21h10', les lumières s'éteignent, le podium est envahi par une demie équipe de foot, cinq barbus et une violoncelliste pas horrible.
Au centre, Angus Stone et son galurin, on doit deviner qui sont les excellents musiciens qui l'accompagnent, le frère de Julia ne les présentera pas, sans aucune garantie, on avance deux ou trois noms: basse, Rob Calder - Matt Johnson, drums -l'incroyable, Jon Solo, keys or guitar - utilise les superlatifs pour le guitariste Rohin Brown ( The Walking Who) , un tueur et au violoncelle, la belle Katrine Schiøtt.
Le poétique ' Broken Brights' ouvre, six voix en harmonie, d'emblée tu replonges dans un folk-rock aux teintes psychédéliques, les Byrds anno 1965-1966.
Deux mandolines, le band a attaqué 'River Love' à la lente et sinueuse intro, la ballade méandreuse te rappelle le superbe 'Wild Horses' des Stones, ' Sticky Fingers' restera, à jamais, un chef-d'oeuvre dans leur imposante discographie.
Avec 'It was blue', ses trois guitares électriques, sa reverb omniprésente et ses effets psychédéliques, on est gratifié de la première plage méchammment rock.
Retour au calme, le ciel est ombragé, 'Clouds Above', du folk rock moelleux, accent mis sur les vocaux mélodieux.
Mon coq est mort, euh pardon, mon chien est mort, je lui ai écrit ' The Wolf and the Butler'.
This song is like a daydream... un conte de fées canin sous forme de lament country, beau comme du Neil Young, mention spéciale à Jon Solo et à ses claviers fascinants.
'Bella', un joli brin de fille, je l'aimais, she past away... le quart d'heure nécrologique!
Superbe ballade soulignée par un violoncelle larmoyant.
Tiens, Fientje, un kleenex.
Dank u, meneer.
Majestueux ce titre à l'instrumentation minimaliste.
An older track, ' Yellow Brick Road' , pas celui du perruqué aux lunettes excentriques, père ou mère de famille nombreuse, un titre mélancolique savamment construit, avec solo de guitare saignant.
J'adore ' Jewels and gold', il permet de jammer à gogo.
Effectivement, un mix Grateful Dead/ The Doors ...there's a killer on the road.../ Buffalo Springfield, la toute grande classe.
Ce mec peut compter sur une solide équipe.
L'AB à l'ouvrage, handclaps pendant 'Be what you be', une digression musclée de Matt, appuyée par la basse, Americana from Australia!
Next one is new, no title, it's for a girl.
Elle vit encore?
Oui, je la draguais un peu, elle n'est même pas venue au concert, ..it's a song about letting go!
Elle sonne Dylan et permet un singalong sympa.
Un message pontifical ( Angus, la voie est libre) avant ' End of the world' , Vanessa, une British.... it sounds like a re-write of The Doors’ ‘When the Music’s Over’.
T'as raison, Vanessa, mais sur scène ça décoiffe violent, Rohin a sorti le fusil-mitrailleur et le fond Manzarek, imprimé par Jon, en a obsédé plus d'un.
Le délire dans la fosse et sur les gradins!
The wild bunch and Katrine are back.
Bis 1: le très, très méchant bluesrock ' Smoking Gun', tous aux abris, Jimi Hendrix est de sortie, Jimmy Page l'a suivi, les canons fument, Bruxelles headbange.
En cadeau bonux , le hit irrésistible ' Big Jet Plane'.
Un concert magique
lundi 11 février 2013
Equinox, the Peacekeeper - FNAC City 2, Bruxelles, le 9 février 2013
Le showcase d' Equinox, the Peacekeeper est prévu à 14:00!
Donc, tu t'assieds à une table de la cafeteria de la FNAC à 13:55', sur le podium... nada!
Renseignements pris auprès du préposé son, ils viennent de téléphoner, sont dans les parages, cherchent à larguer leur véhicule dans le coin et comme ils doivent monter leur matos, le concert débutera à 14:30'.
Deux ou trois espresso tassés plus tard... euh, on dit pas des espressi... tu fais chier, Maurice, deux ou trois petits noirs, j'espère ne pas connaître les ennuis posthumes d'Hergé, plus tard, et un petit tour au rayon disques pour saluer Dop, le vendeur le plus gominé de la filiale, toujours aussi second degré, puis retour dans l'espace concert, il est 14:45', le soundcheck est dans la boîte, mais le trio se barre pour s'encrasser les poumons, rue Neuve.
T'as pigé que leur modus vivendi est : no stress!
14:55', retour des Pieds Nickelés alias Equinox, the Peacekeeper et famille!
Sorry for the delay, it's becoming our trademark... sont sûrement pas mariés, ces jeunes gens!
Wouter - the Peacekeeper - Buyst: vocals, mouth harp, guitar/ Kristof Wynants: double bass, harmonium/Jan Geerts: banjo, glockenspiel.
Un album en 2010, 'We Could Wake Each Other Up', et, tout récemment, 'Birdsongs On The Waste Land', dont pas mal de plages ont été composées en Colombie ou en Inde, Wouter étant un petit-fils de Jack.
Hit the road Jack?
Si tu veux, Kerouac!
Solo, acoustique, harmonica: ' Walking drunk through heaven again', il a croisé le capitaine Haddock, Robert Mitchum, Woody Guthrie et peut-être mon grand-père Arthur, sobre de huit à neuf, chaque matin.
Mélancolie introspective, du travail de singer/songwriter impeccable, bien dans la lignée de Bob Dylan.
Certains ajoutent Bonnie ‘Prince’ Billy, c'est leur droit et c'est pas idiot.
Les potes rappliquent, le Lange Kristof, vu à Ternat avec Lords of Blackkbush et BanjoJan.
' ' Queen of Silence' sur le premier CD, voix féminine pré-enregistrée, mode narratif, un morceau laidback te rappelant Earthman Doublewood, vu, il y a pas mal de temps, au café Le Coq.
Un archet pour Kristof, du cabaret/jazz aux saveurs Tom Waits, ' Cardiac Pounds', suivi du rythmé ' Heard my momma calling' précédé d'une blague cosmique.
Robert Allen Zimmerman, à nouveau, O K , c'est pas original comme parallèle, mais Bwab reste la référence suprême.
Dédié à une amie décédée en août, she was only 23, ' You just died'.
Une ballade métaphysique en duo, harmonium/ guitare et voix.
Un coup sur la pédale, des beats en background, ' Momentary Clarity' , experimental post-Woodstock psychedelic country blues.
Tu les vois bien écumer les routes du Sud dans leur minibus VW, peinturluré et muni du sigle Make Peace not War.
Un petit Dylan?
' I shall be released'.
Merci, messieurs.
By the way, our new album should be released, now... Inch Allah.
...I see my light come shining...
Bon signe, le public a abandonné les divers rayons du magasin pour se masser dans le coffee-shop, faut dire que la musique est de qualité.
' 6000 years', traité de philosophie passéiste en mode country folk.
Le monde s'est arrêté en 1967!
Beats et en off, a gospel voice , ' If you don't mind' (I'm going home), superbe morceau!
Une dernière, solo, ' Minding your own business', written in a hamac en pleine jungle, la veille lors d'une fête païenne, l'alcool local a coulé à grands flots.
Le lendemain, tu vomis tout et tes entrailles, comme ton esprit, sont libérés.
Faudrait que j'explique ça à certaines de mes connaissances souffrant très souvent d'un mal de cheveux tout en rotant affreusement.
50' de singer/songwriting d'un niveau supérieur, interprété par un trio d'inadaptés technologiques.
Equinox, the Peacekeeper, on recommande!
Donc, tu t'assieds à une table de la cafeteria de la FNAC à 13:55', sur le podium... nada!
Renseignements pris auprès du préposé son, ils viennent de téléphoner, sont dans les parages, cherchent à larguer leur véhicule dans le coin et comme ils doivent monter leur matos, le concert débutera à 14:30'.
Deux ou trois espresso tassés plus tard... euh, on dit pas des espressi... tu fais chier, Maurice, deux ou trois petits noirs, j'espère ne pas connaître les ennuis posthumes d'Hergé, plus tard, et un petit tour au rayon disques pour saluer Dop, le vendeur le plus gominé de la filiale, toujours aussi second degré, puis retour dans l'espace concert, il est 14:45', le soundcheck est dans la boîte, mais le trio se barre pour s'encrasser les poumons, rue Neuve.
T'as pigé que leur modus vivendi est : no stress!
14:55', retour des Pieds Nickelés alias Equinox, the Peacekeeper et famille!
Sorry for the delay, it's becoming our trademark... sont sûrement pas mariés, ces jeunes gens!
Wouter - the Peacekeeper - Buyst: vocals, mouth harp, guitar/ Kristof Wynants: double bass, harmonium/Jan Geerts: banjo, glockenspiel.
Un album en 2010, 'We Could Wake Each Other Up', et, tout récemment, 'Birdsongs On The Waste Land', dont pas mal de plages ont été composées en Colombie ou en Inde, Wouter étant un petit-fils de Jack.
Hit the road Jack?
Si tu veux, Kerouac!
Solo, acoustique, harmonica: ' Walking drunk through heaven again', il a croisé le capitaine Haddock, Robert Mitchum, Woody Guthrie et peut-être mon grand-père Arthur, sobre de huit à neuf, chaque matin.
Mélancolie introspective, du travail de singer/songwriter impeccable, bien dans la lignée de Bob Dylan.
Certains ajoutent Bonnie ‘Prince’ Billy, c'est leur droit et c'est pas idiot.
Les potes rappliquent, le Lange Kristof, vu à Ternat avec Lords of Blackkbush et BanjoJan.
' ' Queen of Silence' sur le premier CD, voix féminine pré-enregistrée, mode narratif, un morceau laidback te rappelant Earthman Doublewood, vu, il y a pas mal de temps, au café Le Coq.
Un archet pour Kristof, du cabaret/jazz aux saveurs Tom Waits, ' Cardiac Pounds', suivi du rythmé ' Heard my momma calling' précédé d'une blague cosmique.
Robert Allen Zimmerman, à nouveau, O K , c'est pas original comme parallèle, mais Bwab reste la référence suprême.
Dédié à une amie décédée en août, she was only 23, ' You just died'.
Une ballade métaphysique en duo, harmonium/ guitare et voix.
Un coup sur la pédale, des beats en background, ' Momentary Clarity' , experimental post-Woodstock psychedelic country blues.
Tu les vois bien écumer les routes du Sud dans leur minibus VW, peinturluré et muni du sigle Make Peace not War.
Un petit Dylan?
' I shall be released'.
Merci, messieurs.
By the way, our new album should be released, now... Inch Allah.
...I see my light come shining...
Bon signe, le public a abandonné les divers rayons du magasin pour se masser dans le coffee-shop, faut dire que la musique est de qualité.
' 6000 years', traité de philosophie passéiste en mode country folk.
Le monde s'est arrêté en 1967!
Beats et en off, a gospel voice , ' If you don't mind' (I'm going home), superbe morceau!
Une dernière, solo, ' Minding your own business', written in a hamac en pleine jungle, la veille lors d'une fête païenne, l'alcool local a coulé à grands flots.
Le lendemain, tu vomis tout et tes entrailles, comme ton esprit, sont libérés.
Faudrait que j'explique ça à certaines de mes connaissances souffrant très souvent d'un mal de cheveux tout en rotant affreusement.
50' de singer/songwriting d'un niveau supérieur, interprété par un trio d'inadaptés technologiques.
Equinox, the Peacekeeper, on recommande!
Leaf House au Propulse, Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 7 février 2013
Propulse, une série de concerts de haute tenue, fallait bien être désappointé un jour, la désillusion se nomme Leaf House, des Liégeois pas vraiment valeureux ayant investi l'Orangerie à 22h30'.
Il y a des chances que Romain Cupper: Voix - Guitare - Effets/Antoine Pirard : Synthé - Batterie - Beat/Ben Dubru: Basse - Percussions - Effets/Stéphane Rondia: Guitare - Synthé - Percussions se soient inspirés du titre d'Animal Collective pour se choisir un nom de scène, le petit Vince, fan de ce groupe Jaune Orange, le compare d'ailleurs au gang de Baltimore, il est bienveillant...
Quant à nous cette maison de feuille nous a fait autant d'effets que la fable des trois petits cochons, un set insignifiant d'electro-indie d'un ennui mortel, merci Serge!
Un album, « Wood Signs We Found » et bientôt un nouvel EP .
Le set démarre plutôt bien par une plage atmosphérique aux effluves Yeasayer, Rainbow Arabia et, en enfilade, un second titre du premier album, tout aussi fignolé et aux dents bien propres.
A tour de rôle le drum kit reçoit la visite d'un autre élément du collectif, toujours dominé par des synthés lisses, on nous propose un nouveau titre de dream pop, décoré d'échos vaguement hawaïens.
C'est mangeable ce potage?
Si t'aimes la choucroute au ketchup, servie avec des beignets de cuisses de fourmis ayant mariné 24 h dans de l'aquavit frelaté, Leaf House peut te convenir.
Sont sympas les Mosans , mais aussi statiques qu'un ensemble de moaï élevés sur l'Ile de Pâques.
Christel a déserté l'Orangerie après deux titres, Grégory a tenu le coup pendant trois plages, ta conscience professionnelle t'a contraint à endurer le set entier, chaleureusement applaudi par un voisin qui, tout chose, te dit ... c'était bien non..
T'as hésité deux secondes, tu t'es abstenu de rétorquer, oui, madame, vu que le bonhomme mesurait un mètre quatre-vingt dix et était aussi baraqué qu' Arnold Zwarte Neger, t'as subrepticement haussé les épaules pour te diriger vers le bar et te commander une bière.
Sur le podium, Leaf House poursuit son morne voyage , un petit truc aux accents chinois avec percussions à la School is Cool, puis, une plage cheesy au goût de caoutchouc, tu sais, style Ziz , simili Emmental ou fade Cheddar.
Consciencieusement, ils alignent deux ou trois morceaux de pop tribale aussi agressifs qu'un minou auquel on a limé les griffes, avant de mentionner qu'on les verra bientôt à l'AB.
Les momies vous saluent, il est temps de rejoindre les vivants!
Il y a des chances que Romain Cupper: Voix - Guitare - Effets/Antoine Pirard : Synthé - Batterie - Beat/Ben Dubru: Basse - Percussions - Effets/Stéphane Rondia: Guitare - Synthé - Percussions se soient inspirés du titre d'Animal Collective pour se choisir un nom de scène, le petit Vince, fan de ce groupe Jaune Orange, le compare d'ailleurs au gang de Baltimore, il est bienveillant...
Quant à nous cette maison de feuille nous a fait autant d'effets que la fable des trois petits cochons, un set insignifiant d'electro-indie d'un ennui mortel, merci Serge!
Un album, « Wood Signs We Found » et bientôt un nouvel EP .
Le set démarre plutôt bien par une plage atmosphérique aux effluves Yeasayer, Rainbow Arabia et, en enfilade, un second titre du premier album, tout aussi fignolé et aux dents bien propres.
A tour de rôle le drum kit reçoit la visite d'un autre élément du collectif, toujours dominé par des synthés lisses, on nous propose un nouveau titre de dream pop, décoré d'échos vaguement hawaïens.
C'est mangeable ce potage?
Si t'aimes la choucroute au ketchup, servie avec des beignets de cuisses de fourmis ayant mariné 24 h dans de l'aquavit frelaté, Leaf House peut te convenir.
Sont sympas les Mosans , mais aussi statiques qu'un ensemble de moaï élevés sur l'Ile de Pâques.
Christel a déserté l'Orangerie après deux titres, Grégory a tenu le coup pendant trois plages, ta conscience professionnelle t'a contraint à endurer le set entier, chaleureusement applaudi par un voisin qui, tout chose, te dit ... c'était bien non..
T'as hésité deux secondes, tu t'es abstenu de rétorquer, oui, madame, vu que le bonhomme mesurait un mètre quatre-vingt dix et était aussi baraqué qu' Arnold Zwarte Neger, t'as subrepticement haussé les épaules pour te diriger vers le bar et te commander une bière.
Sur le podium, Leaf House poursuit son morne voyage , un petit truc aux accents chinois avec percussions à la School is Cool, puis, une plage cheesy au goût de caoutchouc, tu sais, style Ziz , simili Emmental ou fade Cheddar.
Consciencieusement, ils alignent deux ou trois morceaux de pop tribale aussi agressifs qu'un minou auquel on a limé les griffes, avant de mentionner qu'on les verra bientôt à l'AB.
Les momies vous saluent, il est temps de rejoindre les vivants!
The ANNARBOR au Propulse, Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 7 février 2013
Daydreamer, Ann Arbor, The ANNARBOR....Véronique Jacquemein change de papiers d'identité comme tu changes de Dim ou d'Hom, il n'y a que son sourire et sa husky voice qui ne bougent pas d'un poil.
Toujours accompagnée par son complice Dan Miller ( et ton projet, Dan, en veilleuse ?) aux guitares et backing vocals, le duo peut désormais compter sur les talents, non négligeables, de Julien Vizzini: Piano, backing vocal/ Joey Lim: Contrebasse et Edouard Cabuy: Batterie.
Un EP date de l'époque Michigan: « White Shore », un autre, 'The Guest', est sorti précédé de The, pour ne plus entendre constamment citer the sixth largest city in Michigan, et à la fin du mois on trouvera dans les bacs le premier full album, ' Fireworks', qui sera baptisé au Music Village le lendemain... dragées, bulles et feu d'artifices!
Orangerie/Propulse
Une bande film score à la Henry Mancini annonce l'ouverture du bal, Julien et Edouard en éclaireurs, la suite sur les talons: ' The Siren' , de l' indiepop radiophonique porté par le timbre éraillé de la sémillante chanteuse.
Des noms sonnent à la porte de ton cortex: Kim Carnes, Bonnie Tyler , Laura Branigan...
Pas de doute, Ulysse et ses marins vont succomber au chant de cette femme-poisson.
' Satelitte Wings' un xylophone enfantin amorce un country pop allègre, aérien et positiviste, accents sur les harmonies vocales.
Julien au sifflement Ennio Morricone, 'Choices' ( come on dance), invitation acceptée par ta voisine qui tourbillonne élégamment sur ce titre aux vagues réminiscences 'Rawhide'.
' Bright Dawn' ouvrira l'album, un slow qui monte en puissance et devrait casser la baraque sur les ondes, aussi bien au sud qu'au nord du royaume.
Dan s'énerve, une suite de riffs agressifs, ' You are mine' , un rock US, style 'American Woman', même si The Guess Who nous vient de Winnipeg, Canada.
Gros travail de la contrebasse et Véronique aux intonations B J Scott, mamie The Voice.
Retour au calme, ' Secret Stones', sonorités hispaniques et gymnastique vocale osée.
Un duo, Dan et Véronique, un chatoyant ' Sweet Harmony' ( The Beloved).
' Soulmates', classic folkpop te rappelant ' Don't let me be misunderstood' , version Joe Cocker de par la voix de Véronique.
Un rondo furieux ' Mad Mad Men' mettra fin à cette performance hautement appréciée.
On voit loin: Les Francofolies: Ann Arbor jouera tous les soirs à 22h aux Saisons de Spa (Radisson) dans le cadre des Bars en Folies
Toujours accompagnée par son complice Dan Miller ( et ton projet, Dan, en veilleuse ?) aux guitares et backing vocals, le duo peut désormais compter sur les talents, non négligeables, de Julien Vizzini: Piano, backing vocal/ Joey Lim: Contrebasse et Edouard Cabuy: Batterie.
Un EP date de l'époque Michigan: « White Shore », un autre, 'The Guest', est sorti précédé de The, pour ne plus entendre constamment citer the sixth largest city in Michigan, et à la fin du mois on trouvera dans les bacs le premier full album, ' Fireworks', qui sera baptisé au Music Village le lendemain... dragées, bulles et feu d'artifices!
Orangerie/Propulse
Une bande film score à la Henry Mancini annonce l'ouverture du bal, Julien et Edouard en éclaireurs, la suite sur les talons: ' The Siren' , de l' indiepop radiophonique porté par le timbre éraillé de la sémillante chanteuse.
Des noms sonnent à la porte de ton cortex: Kim Carnes, Bonnie Tyler , Laura Branigan...
Pas de doute, Ulysse et ses marins vont succomber au chant de cette femme-poisson.
' Satelitte Wings' un xylophone enfantin amorce un country pop allègre, aérien et positiviste, accents sur les harmonies vocales.
Julien au sifflement Ennio Morricone, 'Choices' ( come on dance), invitation acceptée par ta voisine qui tourbillonne élégamment sur ce titre aux vagues réminiscences 'Rawhide'.
' Bright Dawn' ouvrira l'album, un slow qui monte en puissance et devrait casser la baraque sur les ondes, aussi bien au sud qu'au nord du royaume.
Dan s'énerve, une suite de riffs agressifs, ' You are mine' , un rock US, style 'American Woman', même si The Guess Who nous vient de Winnipeg, Canada.
Gros travail de la contrebasse et Véronique aux intonations B J Scott, mamie The Voice.
Retour au calme, ' Secret Stones', sonorités hispaniques et gymnastique vocale osée.
Un duo, Dan et Véronique, un chatoyant ' Sweet Harmony' ( The Beloved).
' Soulmates', classic folkpop te rappelant ' Don't let me be misunderstood' , version Joe Cocker de par la voix de Véronique.
Un rondo furieux ' Mad Mad Men' mettra fin à cette performance hautement appréciée.
On voit loin: Les Francofolies: Ann Arbor jouera tous les soirs à 22h aux Saisons de Spa (Radisson) dans le cadre des Bars en Folies
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