Vancouver collective Crack Cloud are a many-headed beast, singer/drummer Zach Choy leads the project.
tracks:
1
Post Truth 5:41
2
Bastard Basket 4:29
3
Somethings Gotta Give [Explicit] 2:04
4
The Next Fix 3:24
5
Favour Your Fortune [Explicit] 2:07
6
Ouster Stew 2:21
7
Tunnel Vision 4:37
8
Angel Dust 4:26
Cette
claque quand même a posteriori que ce premier (certes trop court) album
des Canadiens de Crack Cloud, intitulé "Pain Olympics".
A
la première écoute, je me rappelle m'être dit "wow", c'est vraiment
impressionnant de prime abord, mais ça me paraît toutefois moins
tubesque et intense que la compil juste folle de leurs singles et ep
sortie l'année d'avant.
Et en fait, il suffit juste de ne pas les comparer, l'objectif est ici totalement différent.
On
se retrouve en présence d'un concept-album ambitieux, pas d'une
collection de killer songs, quoiqu'on peut s'y méprendre avec des titres
qualitatifs aussi barrés et complexes que "Post Truth", "Bastard
Basket", "Somethings Gotta Give", "The Next Fix" ou bien encore "Tunnel
Vision"... on est totalement dans l'approche d'un véritable travail
d'orfèvres effectué par de petits génies.
Plongés
dans un univers post-punk gospel choral arty bigarré qui ne se fixe
aucune barrière, "Pain Olympics" traite notamment de la vie en
communauté, de ses qualités, de ses désagréments, de ses joies et ses
malaises, bien centré donc sur leur propre expérience de leur quotidien
et souhaitant la partager avec nous.
Alors
certes c'est moins "évident" que ce qu'ils faisaient avant, mais
tellement impactant sur la longueur, comme s'ils avaient décidé
brusquement d'incorporer les influences de tous leurs membres dans un
patchwork multisensoriel ultime, et de nous le proposer comme prochaine
étape de la découverte de ce qu'est leur collectif étrange, semblant
sans limite.
La grande
classe, le potentiel d'être l'un des plus grands groupes de la décennie
à venir s'ils continuent sur la lancée de leurs premiers
enregistrements qui sont sortis depuis 2 ans maintenant.