Sub Pop Records
Alex Edkins (guitar & vocals), Hayden Menzies (drums) & Chris Slorach (bass)
tracks-
1. "Pulse" 4:21
2. "Blind Youth Industrial Park" 3:01
3. "The Mirror" 5:02
4. "No Ceiling" 1:36
5. "Hail Taxi" 4:31
6. "Draw Us In" 3:56
7. "Sugar Pill" 2:55
8. "Framed by the Comet's Tail" 4:52
9. "Parasite" 2:24
10. "A Boat to Drown In" 7:39
Total length: 40:17
Le trio de noise rock abrasif mené par Alex Edkins a sorti avec cet "Atlas Vending" un album au final un poil plus ouvert, varié et "aérien" (relatif hein...) que ses précédents, qui tournaient parfois un peu trop à la démonstration de puissance et de déboitage de cervicales (certes toujours ravageur et jouissif en live, mon cou et mes mollets s'en souviennent encore, mais parfois un poil redondants sur disque).
La première partie est un enchaînement d'uppercuts aux rythmiques et mélodies plus diverses que d'habitude, qui leur permet d'accoucher de classiques d'entrée, de l'introductif et intense "Pulse" (qui rappelle parfois ce qu'a pu faire récemment RMFTM) au syncopé et épileptique "The Mirror" en passant par le punkoïde -au départ en tous cas- "Hail Taxi" qui sur son refrain bascule dans un indie rock noisy quasi classique, une belle perf' de changement de ton pour les Canadiens.
La deuxième partie du skeud est plus "à l'ancienne", on y trouve notamment deux bons gros pavés noise rock qui défouraillent tout, en la présence de "Blind Youth Industrial Park" et "Draw Us In", aux relents "grunge" pas dégueu du tout.
Mais la cerise sur ce bon gros gâteau venant de Toronto revient au tout dernier morceau, intitulé "A Boat to Drown In", une autoroute indie rock shoegaze noisy de plus de 7 minutes qui démontre à ceux qui en doutaient encore que METZ en a toujours sous la pédale en matière d'évolution de sa musique.
Une claque instantanée que cette pièce, moins violente que ce qu'ils font actuellement (on est loin de la bluette fm quand même hein, attention aux plus poppy d'entre vous), mais tellement intense et construite sur une tension permanente qui monte, monte, monte jusqu'à l'explosion finale et d'imaginer la transe qui vient te fouetter le visage en roulant les vitres ouvertes à toute berzingue.
En conclusion, je dirais que cet album est peut-être leur meilleur publié jusqu'à ce jour, mais je pourrai définitivement le dire quand je les aurai revus sur scène défendre ce très beau parpaing qu'ils nous ont encore une fois asséné dans la gueule, plus mélodique qu'auparavant sans pour autant perdre de sa force.