vendredi 15 janvier 2021

Album - The Strokes - The New Abnormal

 Florian Hexagen survole les sorties musicales estampillées  2020

 

 Album - The Strokes - The New Abnormal

 

1. The Adults Are Talking 5:09
2. Selfless 3:42
3. Brooklyn Bridge to Chorus 3:55
4. Bad Decisions (The Strokes, Billy Idol, Tony James) 4:53
5. Eternal Summer (The Strokes, Richard Lofthouse Butler, Timothy George Butler) 6:15
6. At the Door (The Strokes, Paul Vassallo) 5:10
7. Why Are Sundays So Depressing 4:35
8. Not the Same Anymore 5:37
9. Ode to the Mets 5:51

 

The Strokes

Julian Casablancas – voix
Albert Hammond Jr. – guitares
Nick Valensi – guitares
Nikolai Fraiture – basse
Fabrizio Moretti – batterie

 

 

Et bien donc oui, The Strokes sont clairement de retour (qualitatif) en 2020 avec ce bigarré "The New Abnormal"... et on n'aurait pourtant pas misé une pièce dessus au départ.
En fait, on ne voulait même pas se pencher dessus tant les deux précédents avaient au mieux créer de l'indifférence dans le meilleur des cas et de la gêne pour le pire.
Mais là, après maintes écoutes, on est obligés de le reconnaître, cette anormalité est devenue si... normalement évidente! 
Une intro de feu avec “The Adults Are Talking”, tube évident à la rythmique dansante, un “Selfless” tout peace et efficace, qui rappelle un peu ce que pouvait faire le groupe sur les balades des albums 2 et 3, un “Brooklyn Bridge to Chorus” très "Démons de minuit" meets "The Killers" & "Muse", un truc qui devrait être une abomination sans nom, et qu’il l’est un peu, mais en fait pas tant que ça, et c'est étrange bordel, un “Bad Decisions” semblant issu du 3ème album, BO parfaite d’un film sur un quadra un peu paumé, “Eternal Summer”, ce côté "Scissors Sisters" meets "Wham" under the sun mais bordel ça passe encore on ne sait comment et même ça rend heureux et énergique, ce “At The Door” qui me fait automatiquement penser à "I'll Stand by You" de ces bons vieux "The Pretenders", très nostalgique, une ligne de chant weirdo de Casablancas mais qui marche par miracle encore une fois, prise de risque énorme mais ça passe mec, un “Why Are Sundays so Depressing”, tout simplement l’un des petits chefs d’oeuvre de cet album casse-gueule, titre ultra catchy et intelligent, “Not The Same Anymore”, avec cet arrière-fond musical qui me rappelle un morceau des génies du UK de Flotation Toy Warning, tout en délicatesse, et on termine avec un “Ode To The Mets”, chanson à la fois combative et un peu triste, axée sur les remords / regrets, mais ce n'est pas totalement certain.
Pour moi, ce retour à ce niveau, avec une telle évolution dans le son, était totalement inattendu et inespéré, vraiment. J'avais tiré un trait sur eux, même si leurs trois premiers albums restent des classiques absolus à la maison.
On peut donc être désormais pleinement satisfaits nous les "vieux fans": oui, on va pouvoir continuer à vieillir avec les Strokes sans être gênés.
Et même mieux que ça, on sera enthousiastes à l'idée de leur prochaine sortie.
And just writing this down seems completely "abnormal", well done NYC guys...