jeudi 31 décembre 2020
Album - Shore by Fleet Foxes
mercredi 30 décembre 2020
Album - Nothing as the Ideal - All Them Witches
New West Records
tracks-
1- Saturnine & Iron Jaw / 2- Enemy of My Enemy / 3-
Everest / 4- See You Next Fall / 5- The Children of Coyote Woman / 6- 41
/ 7- Lights Out / 8- Rats in Ruin
Produced by ATW and Mikey Allred
Mixed / Mastered: Mikey Allred
Assistant Engineer: Neil Dawes
Michael Parks Jr. - vocals, bass, guitar, loops, piano
Ben McLeod - guitar, resonator, loops, piano
Robby Staebler - drums, synth, loops, tapes
Album - Falling Sands par The Equatorial Group
Album - Falling Sands par The Equatorial Group
self-released
Eastbourne, les guides touristiques: les cendres de Friedrich Engels ont été dispersées dans les flots de la Manche depuis Beachy Head.
Karl Marx y venait humer l'air marin, Debussy, depuis le balcon du Grand Hotel, contemplait la mer, Lewis Carroll y aurait aperçu Alice, Timothy 007 Dalton y est passé pour tourner The Living Daylights, en 2007, Justine Henin triomphe d'Amélie Mauresmo on the Eastbourne grass.
2013, dans le coin, le Lammas Festival, pour la première fois, tu vois apparaître le nom du band The Equatorial Group, la date de naissance officielle du five-piece combo reste à découvrir!
Origine du nom?
Our name comes from the group of telescopes which reside in The Observatory Science Centre!
Enregistrements?
Deux EP's: 'Glebe' et ' Elvis' , deux albums: 'Apricity' et ' Falling Sands', sorti fin 2019.
Line-up:
Helen Weeks (vocals, acoustic guitar and pedal steel), Dave Davies (guitar and vocals), Andy Tourle (bass and vocals), Mike Tourle (drums) and Teresa Fox (keyboards and vocals).
Sur le dernier album Neil Grimes est également mentionné on drums.
Tracklist-
1. Oklahoma 2. Rancho 3. Big Mouth 4. Freight Train 5. Catch Your Ride 6. Only One 7. Cups 8. Let This Lie 9. Prague 10. Oh Smile
Non, Eastbourne ne se situe pas dans la patrie d'Abraham Lincoln, même si les sons produits par The Equatorial Group renvoient vers les grandes plaines de l'Ouest et la roots music aux senteurs Poco, Nitty Gritty Dirt Band ou Uncle Tupelo, tu n'es donc guère surpris en voyant que la première plage a été dotée du titre ' Oklahoma'.
Une plage où la pedal steel de d'Helen Weeks fait merveille, tu te laisses bercer au gré de cette mélodie cosmique.
Tu as vraiment peine à croire les gazettes indiquant que la qualité de l'air dans cet état is getting worse and worse, le morceau paraît si lumineux et serein, que tu ouvres grand tes poumons pour respirer le fluide gazeux tonique et puis tu as Helen qui murmure... In these mornings of perfume and light I leave you sleeping as I take flight... , d'une voix aussi douce que celle de Margo Timmins, tu pourrais bien tomber amoureux!
Les harmonies vocales illustrant 'Rancho' approchent de la perfection, tu n'es nullement étonné de lire que certains tracent des parallèles avec le Fleetwood Mac période américaine, et comme de surcroit, les guitares dessinent de fines arabesques, plus belles que la toile tissée ce matin dans le jardin par une épeire à l'âme poétique, ton admiration prend des formes démesurées.
'Big Mouth' n'a aucun rapport avec Morrissey striking again, il s'agit d'une chanson traitant d'une rupture, traitée sur un mode relativement léger et passablement ironique.
Non, il ne s'agit pas du fameux ' Freight Train' d'Elizabeth Cotten, le train qui a déraillé emportait toutes les larmes que Helen avaient versées car leurs chemins se séparaient.
Tu lui aurais bien proposé de la faire tourner au rythme de la valse, en la serrant dans tes bras, malheureusement tu danses comme un canard boiteux.
' Catch your ride' est porté par une voix mâle, les filles assurant les backings, le morceau s'écoule avec la limpidité d' un cours d'eau à peine agité, quand sans prévenir, lors d'un méandre, c'est une fille qui prend le relais vocal avant une accélération subite qui te fait penser aux meilleurs moments de Crazy Horse.
Tu dis... les paillettes, les longues jambes, le faux champagne et l'addition salée... tu oublies, on te parle du groupe comprenant Danny Whitten, Ralph Molina et Billy Talbot.
Il est beaucoup question de pleurs dans les lyrics proposés par Helen Weeks et Dave Davies, le concis ' Only One' transpire la mélancolie, une nouvelle fois soulignée par la majestueuse pedal steel et la voix veloutée de Miss Weeks.
Elles sont faites de précieuse porcelaine les 'Cups' chantées par The Equatorial Group, rien de tel qu'une réconfortante tasse de thé au coin du feu, car l'hiver sera longtemps sans toi.
...The mornings seem darker now you’ve gone...
La guitare sur 'Let this lie' prend tour à tour des accents reggae ( à la Police) , puis des effluves spaghetti à la sauce reverb, avant de virer country rock tandis que d'une voix satinée Helen Weeks psalmodie sa litanie vaporeuse.
Du travail de ciseleur.
'Prague', la plage la plus longue, fait près de sept minutes.
En vain, tu as cherché les raisons du choix de ce titre, aucun lien avec la Bohême, aucune trace d'âme slave, pas de Danube bleu, mais un déboulé de guitares à rendre jaloux Roger McGuinn , Gene Clark, Gram Parsons et autres oiseaux californiens, en arrière-plan, l'orgue subtil de Twe Fox fait merveille, quant aux harmonies vocales, elles sont imperfectibles.
La grande classe!
L'album s'achève sur une dernière note mélancolique avec la berceuse minimaliste ' Oh Smile' .
Si ton dada, c'est le folk/country rock américain avec de grandes envolés de guitares, des harmonies soignées, des morceaux bien charpentés, si tu aimes les couleurs du désert, 'Eight Miles High' des Byrds, 'Rocky Mountain Way' de Joe Walsh ou 'Dreams' de Fleetwood Mac, The Equatorial Group doit pouvoir te séduire!
Album - Eyelet par Islet
– Caterpillar
– Good grief
– Treasure
– Geese
– Sgwylfa rock
– Radel 10
– Clouds
– Florist
– Moon
– No host
– Gyratory circus
Recorded, produced and mixed by Rob Jones at Yr Hen Reithordy.
Mastered by Brian Pyle
*Except drums on ‘Good Grief’ and ‘Gyratory Circus’ performed and recorded by John Thomas at Pontvane
Le dernier Islet, intitulé "Eyelet", ressemble un peu à la rencontre étrange entre un Architecture in Helsinki sous champi et un Radiohead période "Kid A / Amnesiac" dans une pièce soumise à une gravité inversée dans laquelle on insufflerait en plus un nuage de marijuana bien épais. En tous cas, leur indie pop expérimentale est toujours aussi psyché et hypnotique, sans compter la présence de quelques tubes déviants ultra bien chiadés ("Good Grief”, “Treasure”, “Geese", ou alors le génialement dansant “Radel 10”, l'un des morceaux de 2020 ici). Bref, encore une superbe plaquette barrée du trio gallois, on y est habitués désormais...
mardi 29 décembre 2020
Album - Cabane - Grande est la Maison.
Album - Cabane - Grande est la Maison.
tracks-
Tu ne joueras plus à l’amour
Now, Winter Comes
Easily We’ll See
Îlot (Part II)
By the Sea
Take Me Home (Part I)
Sangokaku
Îlot (Part III)
Take Me Home (part II)
Until the Summer Comes
Credits
All songs by Thomas jean henri except « tu ne joueras plus à l’amour »
& « by the sea » by Thomas jean henri & Sean O’Hagan.
All lyrics by Caroline Gabard & Thomas jean henri except «take me
home (part I & II)» & «by the sea» by Sam Genders.
All songs were recorded by Thomas at home, Brussels, at Moriame’s house
at Rofessart & Duinbergen expet some guitars, wurlytzer and keys
played and recorded by Sean O’hagan at Peckham and the drum machine part
on « tu ne joueras plus à l’amour » played and recorded by Andy Ramsay
at Press Play Studio.
Kate Stables’s voice was recorded by Thomas at the house of Clementine in Paris
Bonnie ‘Prince’ billy’s voice was recorded at house of the dead (Louisville)
Bostgehio Choir was recording by Oihan Oliarj-Ines at Les Écuries de Baroja (Anglet) and at Karrikia (Alos)
Bostgehio : Laura Etchegoyhen, Maider Martineau, Manon Irigoyen,
Alexa Dulin & Pauline Lafitte
All strings were written by Sean O’hagan and recorded by Andy Ramsay at Press Play Studio (London)
Violin : Cindy Foster (7) , Dorina Markoff-McNulty (1 ,2,3,5,10), Jeremy Isaac (7),
Jonathan Lee (1,2,3), Tom Pigott-Smith (5,10) , Patrick Roberts(7),
Patrick Savage (1,2,3,5,10)
Cello : Rachael Lander (1,2,3), Chris Fish (5,10), Nick Squires (7)
Mixed by Ash Workman at Electric Beach Studio
Mastered by Pieter De Wagter at Equus Studio
Vinyl Mastering Engineer, Frederic Alstadt at Ångström Mastering
Kate Sables appears courtesy of Rough Trade Records Ltd
Will Oldham appears with courtesy of his own damn self
Sean O'hagan appears with courtesy of Domino Publishing
Découvert le groupe Cabane sur La Première ( RTBF) ce matin (oui, ils peuvent parfois surprendre, en bien! ), et bien je dois reconnaître que ce "grande est la maison" est un véritable petit bijou indie folk, un pur "travail d'orfèvre pop" comme le disait la présentatrice qui intervenait dans le cadre du "disque de l'année". Bon après, quand on a l'intelligence de collaborer avec des personnalités musicales telles que Bonnie Prince Billy et Kate Stables ( This is the Kit) rien de très étonnant à ce que l'album soit réussi.
pour ce très joli travail, qui vient apaiser les esprits et réchauffer les coeurs en cette fin d'année très étrange.
Album - The Fallen Crimson par Envy
chez Pelagic Records
01. Statement Of Freedom
02. Swaying Leaves And Scattering Breath
03. A Faint New World
04. Rhythm
05. Marginalized Thread
06. Hikari
07. Eternal Memories And Reincarnation
08. Fingerprint Mark
09. Dawn And Gaze
10. Memories And The Limit
11. A Step In The Morning Glow
- Tetsuya Fukagawa (chant, claviers)
- Nobukata Kawai (guitare)
- Manabu Nakagawa (basse)
- Yoshi (guitare)
- Yoshimitsu Taki (guitare)
- Hiroki Watanabe (batterie)
lundi 28 décembre 2020
Album- Harakiri For The Sky - Mære
Album- Harakiri For The Sky - Mære
AOP Records
Par NoPo
HARAKIRI FOR THE SKY ‘MAERE’ 2020
Harakiri for the Sky vient de la région des valses et de Sissi
l'impératrice mais le groupe ne semble pas avoir le mal du pays car,
musicalement, la Scandinavie l'emporte.
Les Autrichiens peignent un profond blackgaze à la fois dépressif
(harakiri n'est pas une ferme où les chevaux s'amusent!), atmosphérique
et mélodique.
9 ans après leur (mal)formation, sort leur 5è album 'Maere', ville qui
était l'un des principaux centres religieux de Norvège, adepte du
sacrifice.
Bienvenu au Black métal givré, spécialité norvégienne (comme l'omelette qui ne l'est pas d'ailleurs!)
La pochette présente un dessin monochrome de loup sur fond bordeaux.
Deux mains écartent fermement sa peau sur le museau pour dévoiler une
mâchoire de loup garou. Deux os croisés en 'X' séparent les initiales du
patronyme 'H' en haut, 'F' à gauche 'T' à droite et 'S' en bas et le
nom 'MAERE' en dessous.
En les écoutant, on perçoit des vagues d'Agalloch, l’américain mais il
n'est pas interdit de sentir les suédois de Soilwork et surtout nos
compatriotes Alcest dont on va reparler.
Le chant hurlé (inflexion screamo), les blast beat dans un débit élevé
et les guitares tendues en filets arachnéens caractérisent leur musique à
haute tension.
A part le dernier, tous les titres s'allongent entre 7 et 11 minutes de quoi s'exprimer librement.
'I, Pallbearer' en guise d'apéro, offre une bière au porteur de cercueil
qui démarre par un riff poignant, soutenu par une 2è guitare,
l'ensemble, giflé au milieu des cymbales.
La batterie monte ensuite d'un ton sur les toms pendant qu'une 6 cordes délivre quelques harmoniques aguichantes.
On entre alors dans le corps de la (dé)composition saturée par le chant
aigu, extirpé du fond de la gorge, et des frappes à 500 BPM cependant la
guitare trace la voie.
Le morceau se termine dans une minute de recueillement sur un piano mélancolique.
'Sing for the damage we've done' introduit d'abord des accords de
guitare, mêlés aux notes d'un piano, martelés par des coups puissants.
L'effet séduisant contraste avec la suite (jouée à la vitesse de
l’éclair comme le morceau précédent) entrecoupée de courts passages
planants et parfois des chœurs angéliques. Neige (Alcest) y ajoute une
couche de cris douloureux. Des instants d'amertume parfument ce titre
qui reste prenant jusqu'à son arrêt brutal.
'Us againts December skies' maintient la température glaciale et
angoissante de Décembre dans la durée. Peu de respiration, en effet,
dans cette valse désespérée à la relance continuelle (sauf une petite
minute de répit qui s'évapore vite).
On suffoque dans la tempête de neige et les chutes de congères mais on avance sur un chemin musical bien balisé.
Un riff à la Paradise Lost lance 'I'm all about the dusk' plus lent et
lourd au départ. Ici, l'éternité dure 11 minutes. On se sent transi dans
un froid crépusculaire et secoué par des vagues imposantes après un
naufrage. Des passages vers la 3è minute et surtout la 10è font espérer
le sauvetage en mer mais on finit par sombrer dans un abime profond.
'Three empty words' part sur les chapeaux de roue et se stabilise
rapidement dans une accalmie puis s'installe sur un rythme élevé mais
régulier. La trame torturée, en incantations, bouleverse. Puis, un
répit, une nouvelle fois de courte durée, annonce une fin dans un chaos
organisé.
'Once upon a winter' commence par une menace sur un riff tendu et
répétitif puis on pourrait presque croire à une berceuse, un peu
énervée, certes, mais ce serait une ballade selon Harakiri que je ne
serais pas surpris.
Mais l'hiver est long (10'26), il faut bien se réchauffer alors ça finit quand même par accélérer.
Toutefois, un ralentissement gracieux et bienvenu, un peu avant la 9è
minute, illumine la compo qui se termine dans un temps lancinant à la
Evergrey.
'And oceans between us' fait monter des vagues d'émotions. Si ce n'est
la voix hurlée, l'ambiance générale épique, alterne creux et bosses,
bosses et plaies, de nouveau en souvenirs d'Evergrey. La mélodie
puissante portée par la guitare ne nous lâche pas le cerveau d'un
neurone.
'Silver needle-Golden dawn' accueille le chanteur masqué du groupe portugais Gaerea.
Un piano aux accords mineurs entraine une guitare dans un torrent
musical. A nouveau la mélodie met notre système sensoriel à rude
épreuve. On aimerait crier de joie, par moments, mais, après une
respiration à 5'30, c'est le déchirement qui s'empare finalement de
nous.
'Time is a ghost' nous piège d'abord à contre-corde par sa guitare sèche
en arpèges, cependant la douceur ne fait pas long feu (36 secondes)
avant que tout s'embrase. Un magma de braises étouffantes envahit
l’atmosphère et, à nouveau, des éruptions volcaniques crachent leur sève
brûlante.
Dans une dernière phase à 6'45, un son de guitare acoustique, accompagné
d'une autre guitare au timbre de violon, annonce une fin
progressivement violente.
Surprise (ou pas) l'album s’achève par la reprise de 'Song to say
goodbye' de PLACEBO (album 'Meds' 2006) dont la musique possède aussi ce
côté mélancolique qui sied si bien à HFTS.
Le thème joué principalement au piano se marie parfaitement au climat
général de l'album en crève-coeur. La compo originale, défigurée, ne se
reconnaît que par son gimmick au piano et un duo clavier guitare de
quelques secondes.
"Maere" impose un bloc monolithique et pourtant l'émotion suinte sur la matière scintillante.
Sous pression, l'expression de la douleur, comme un éclatement, fait office de purification.
Le cri viscéral, craché, porte l'angoisse, l'instrumentation la tension, le tout capte l'attention.
Sous sa couverture de métal extrême, la musique de Harakiri for the Sky
se veut bien plus sensible qu'il n'y parait; elle mérite de profonds
plongeons dans sa triste matrice.
LINE UP
M.S. - guitar, bass, songwriting
J.J. - vocals, lyrics
batteur de session Kerim « Krimh » Lechner (Septic flesh)
Track-listing :
01. I, Pallbearer
02. Sing For The Damage We've Done
03. Us Against December Skies
04. I'm All About The Dusk
05. Three Empty Words
06. Once Upon A Winter
07. And Oceans Between Us
08. Silver Needle // Golden Dawn
09. Time Is A Ghost
10. Song To Say Goodbye
Album - Coriky – Coriky
Florian Hexagen survole les sorties musicales en cette fin 2020
Album - Coriky – Coriky
Label - Dischord
tracks-
- "Clean Kill" - 4:12
- "Hard to Explain" - 3:03
- "Say Yes" - 2:35
- "Have a Cup of Tea" - 3:33
- "Too Many Husbands" - 3:02
- "BQM" - 1:52
- "Last Thing" - 3:27
- "Jack Says" - 2:33
- "Shedileebop" - 3:36
- "Inauguration Day" - 3:49
- "Woulda Coulda" - 5:24
Album - HEALTH - DISCO 4 :: PART I
dimanche 27 décembre 2020
Album- X: The Godless Void and Other Stories de And You Will Know Us By The Trail Of Dead
Florian Hexagen survole les sorties musicales en cette fin 2020
Album- X: The Godless Void and Other Stories de And You Will Know Us By The Trail Of Dead
Label - Richter Scale/Dine Alone
tracks-
Mini-album - Exempt de 2kilos&More
Florian Hexagen survole les sorties musicales en cette fin 2020
Mini-album - Exempt de 2kilos& More
Label(s)- Ant-Zen, Audiotrauma et Le Label Beige
All tracks written by 2kilos and More
Basslines (1, 2, 3, 6) written by Def
Lyrics (3) by Black Sifichi
Drums - guitars recorded by Sylvain Livache/
Twaague @ Salon Berlin Recordings
Mixed - Produced by Def in Paris
Mastered by Norscq
Tracks
1. Circular
2. Wieder
3. Decibels
4. Aspect
5. Trilogie I
6. Trilogie II
7. Trilogie III
samedi 26 décembre 2020
EP - Over The Bridge - Lou Demontis
EP - Over The Bridge - Lou Demontis
Autoproduction
Faut pas plonger jusqu'au mésolithique mais presque, Lou Demontis parcourt les routes et les scènes du monde rock depuis plus de 40 ans.
OK, on ne va pas remonter jusqu'à l'école gardienne, où déjà il poussait la chansonnette pour la plus grande joie de mademoiselle de Fromont, une vieille fille, puéricultrice, diplômée peu après le second conflit mondial, qui adorait les gosses, non, on lance la machine à remonter le temps en 1977 pour te causer du groupe parisien Ciné Palace qui a eu l'honneur de se produire à l'Olympia .
Un archéologue a retrouvé le line-up: Lou Demontis (chant) , Yves Danacker (guitare) - Pecos (basse) - Thierry Danacker (batterie).
Certains affirment que le frangin de Lou, Alain Abad tenait la basse lors du passage à l'Olympia, un garçon qui lui aussi peut afficher un beau bristol, il affiche notamment une tournée avec Johnny Thunders.
Poursuivons: signature chez Philips, sortie de l'album ' Cocktail' en 1979, suivi par 'Rue Camille Niel' en 1981, puis, comme tous les petits cinés si bien chantés par Monsieur Eddy, le groupe se sépare, faute de succès.
Le FBI perd sa trace, il paraît qu'il bourlinguait et se produisait solo à droite et à gauche, sans perdre la foi mais aussi sans amasser des fortunes.
Retour de flamme dans les nineties avec The Flame Tattoo ( Alain Abad est dans le coup) , un groupe qui avait de la gueule, qui est passé par le Marquee et dont l'EP 'Singled Out' vaut une fortune.
Ils nous laissent également un CD 'Take it or leave it', mais peu après les flammes s'éteignent.
Infatigable, à l'image de Gérard Manset, Lou reprend la route en solitaire.
Les enregistrements suivent: 2008, Never say Never - 2011, On the Avenue - 2017, Living the Dream- 2018, Heaven - et, enfin, 2020, l'EP 'Over the Bridge' qui s'oppose à Under the Bridge de Flea et de ses copains.
Quoi, non, on ne peut répondre à ta question concernant la troubled water!
Tracklist-
vendredi 25 décembre 2020
EP - Early Eyes - Sunbathing
EP - Early Eyes - Sunbathing
par NoPo
Label: Epitaph Records
EP track list
1. Wander
2. Clarity
3. Better At Home
4. Marigolds
5. Sunbathing
Le groupe de Minneapolis empile sa 4è face depuis sa formation en 2016.
Début 2020, ils partagent le clip single "I'm enough", composition
guillerette exprimant pourtant une forme de stress et une manière un peu
décalée de se préparer pour une soirée (leur chanteur a peut-être
hésité avec "I'm too much").
Crosby Stills Nash and Young chantaient 'Almost cut my hair', les Eyes
préfèrent couper leurs fringues... 'All I do is cut my clothes to feel
alive' (extrait du texte) confirme leur originalité.
Leur parolier, Jake Berglove, cite les influences de Marvin Gaye, et
Tatsuro Yamashita (qui ça? Je me suis aussitôt rencardé mais lui, il est
vraiment 'too much'!).
Je compléterais par Hipsway (dont le guitariste Ally McErlaine et le
bassiste Johnny McElhone iront jouer aux 'faux' cowboys dans l'écossais
TEXAS).
Pour des rapprochements plus récents, on peut sentir la respiration des
Citizens! (pas les footballeurs), Jungle, et encore plus celle des Australiens de Parcels (superbe référence).
Ce melting-pot fait de leur style une espèce de pop jazz dansant avec une pointe de soul.
Examinons leur dernière création à suspendre, comme une guirlande, dans le sapin!
La pochette crayonne naïvement un bouquet de fleurs jaunes dans un vase
bleu transparent et leur ombre au sol. 2 ellipses semblent extraire une
partie du vase.
Le texte identifiant le groupe et le titre s'écrivent, en noir, d'une grande sobriété.
Ici, le cadeau consiste en un EP délicieux de 5 morceaux pour 6 convives
(max à Noël) dont on se régale de préférence sur un dance floor.
'Wander' fait figure d'ouverture ensoleillée et sautillante par une balade à vélo (qui rappelle 'Tieduprightnow' des Parcels) .
Les fourmis, plein les jambes, nous démangent, autant se laisser aller à
un peu d'exercice qui ne fera pas de mal (avant le repas de fête)!
Une partie des musiciens a suivi une high school jazz band et ça
s'entend dans leur maîtrise technique fluide. Le dérailleur est bien
huilé et ça roule sans effort.
'Clarity' commence par un clavier ondoyant et légèrement mélancolique.
Le chanteur s'interroge sur lui même et se sent un peu perdu.
Même s'il cherche sa voie, le titre reste chaleureux et accrocheur. La
basse rebondit sur les peaux de batterie nous incitant au même
mouvement. Les guitares fouettent et grattent gentiment le dos de la
mélodie.
'Better at home' sonne joyeusement paresseuse. La trame de guitare séduit d'emblée par son évidence.
Le titre déroule avec beaucoup de naturel, plus tonique sur le refrain.
En fin d'exercice, la batterie, qui jusque là jouait parfois à la boite à
rythmes, s'extirpe dans un déboulé plaisant qui entraîne le refrain sur
des hauteurs enivrantes.
'Marigolds' touche par ses premières notes au piano puis explose dans un
rythme carrément funky à la batterie métronomique et sons de trompette
en trompe l'œil (l'oreille?).
Bien que ce mot signifie 'soucis', le thème réside dans la
reconnaissance qui commence par ... la reconnaissance de pas dans la
maison.
'Sunbathing' conclut l'album dans un état d'esprit positif : 'The apogee
of being me'. Le bain de soleil revient en boucle sur des joyeux
'Ooh-la-la, ooh-la-la-la-la'.
Le rythme donne des envies d'arabesques avec le corps ... pour ceux qui
sont souples, les autres pourront se contenter de taper du pied et des
mains et dodeliner de la tête (attention quand même au torticolis!).
Le ressenti ressemble à la chaleur des rayons de soleil sur la peau (...pière pour les eyes).
Ces jeunes artistes (issus du campus), sensibles, sont, sans doute,
précoces mais aussi précautionneux voire pointilleux. Leurs compositions
abouties et magnifiquement ciselées assurent sans hésitation.
Jake écrit des paroles assumées, très personnelles, qui se marient
parfaitement avec l'ambiance musicale. On ressort de l'écoute avec une
envie... y retourner en dansant autour du sapin.
Line up
Jake Berglove guitare, voix
Des Lawrence basse
Joe Villano guitare
John O'Brien guitare
Wyatt Fuller batterie
mercredi 23 décembre 2020
EP - Alquimia - Julia Samadhi
EP - Alquimia - Julia Samadhi
L'artiste multi-disciplinaire ( pianista, cantante, compositora y pintora) Julia Samadhi ( Granada) vient de sortir un premier EP cinq-titres sous son nom, 'Alquimia' (t'as deviné, Alchimie) .
Après des études de classical et de jazz piano, elle fait partie de plusieurs groupes de rock ou de métal locaux pour ensuite jouer de la bossa nova et du jazz latino avec le guitariste Antón Presser.
Ils montent la formation Momoama ( auteur d'un album portant le nom du groupe, en 2019).
Désirant s'ouvrir à d'autres styles, Julia rejoint le progressive rock band Ataräxia , qui lui aussi vient de pondre un album.
Diane avait plusieurs flèches dans son carquois, Julia semble avoir pris exemple sur la chasseresse mythique, avec son premier EP solo, elle évolue dans une sphère r'n'b,/néo soul, sous influence Alicia Keys.
L'EP est auto-produit et distribué online par Distrokid.
Un fameux bémol, aucun détail n'apparaît à propos des musiciens ayant participé à la confection des cinq titres composés par Julia Samadhi, qui signale que cet EP est un hommage à toutes les femmes de sa famille, en commençant par sa grand-mère, Bernarda, décédée du covid en début d'année.
Tracks
mardi 22 décembre 2020
Rise - EP. WILLOW and Jahnavi Harrison
Rise - EP. WILLOW and Jahnavi Harrison
Label MSFTS Music + Roc Nation
Tracklist-