1. "Wading in Waist-High Water" 2:15
2. "Sunblind" 4:13
3. "Can I Believe You" 4:04
4. "Jara" 4:09
5. "Featherweight" 3:50
6. "A Long Way Past the Past" 3:59
7. "For a Week or Two" 2:11
8. "Maestranza" 3:03
9. "Young Man's Game" 3:11
10. "I'm Not My Season" 3:11
11. "Quiet Air / Gioia" 4:27
12. "Going-to-the-Sun Road"
PecknoldTim Bernardes
3:58
13. "Thymia" 2:22
14. "Cradling Mother, Cradling Woman" 5:10
15. "Shore" 4:19
Total length: 54:22
Musicians
Robin Pecknold – vocals, instrumental performance, arrangements
Uwade Akhere – vocals (tracks 1, 3, 15)
The Westerlies
Riley Mulherkar – trumpet (tracks 1, 2, 6, 12, 13, 14, 15)
Chloe Rowlands – trumpet (tracks 1, 2, 6, 12, 13, 14, 15)
Andy Clausen – trombone (tracks 1, 2, 6, 12, 13, 14, 15)
Willem de Koch – trombone (tracks 1, 2, 6, 12, 13, 14, 15)
Joshua Jaeger – drum-kit (tracks 2, 6, 11 15), percussion (tracks 2, 6, 11 15)
Marta Sofia Honer – violin (track 14), viola (track 14)
Michael Bloch – classical guitar (track 5)
Christopher Bear – drum-kit (tracks 1, 2, 3, 4, 5, 11, 12, 14, 15), percussion (tracks 1, 2, 3, 4, 5, 11, 12, 14, 15)
Daniel Rossen – electric guitar (track 14), acoustic guitar (track 14), piano (track 14)
Homer Steinweiss – drum-kit (tracks 2, 4, 8, 9)
Kevin Morby – vocals (track 2)[1]
Meara O'Reilly – vocals (tracks 4, 6, 14, 15), vocal arrangements (tracks 4, 6, 14, 15)
Tim Bernardes – vocals (track 12)
Georgiana Leithauser – vocals (tracks 1, 9)
Frederika Leithauser – vocals (tracks 1, 9)
Juliet Butters – vocals (tracks 1, 9)
Faye Butters – vocals (tracks 1, 9)
Beatriz Artola – spoken dialog (track 14)
Comme c'était prévisible parce que c'est TOUJOURS comme ça avec eux, le dernier album des Fleet Foxes, intitulé "Shore", est aussi BEAU que CHIANT.
Du genre à la première chanson tu es content de les retrouver, ça réchauffe un peu ton petit coeur confiné et frigorifié par la rigueur hivernale, et puis 10-15 minutes plus tard tu regardes déjà ta montre et tu te dis "oh putain, encore 50 minutes à se taper leurs complaintes chorales indie, je vais mourir d'ennui".
Et là, tu te rappelles qu'en fait, c'est la même chose que les fois précédentes.
Bref, le cru 2020 du band de Seattle ressemble finalement aux autres: rien de nouveau pour cet indie folk pastoral balancé sous la grisaille de l'Etat de Washington, un marshmallow rose passé sans trop de saveur qui saura certes vous réconforter au coin du feu (si vous en avez un) ou à bouquiner sous la couette, mais ne rien faire d'autre pendant son écoute vous conduira inexorablement à un état presque proche de l'énervement voire de la haine, rien qu'à imaginer des moutons paissant dans une bergerie sous une fine couche de givre et ces connards de hippies aux cheveux longs grattant / tapant sur leurs instruments comme si leur vie n'en dépendait mais alors absolument pas du tout.
Il paraît que cet album est très lié à l'anxiété de leur leader, Robin Pecknold (Péquenaud? - roooo le méchant . Moi, je préfère la transposition en musique des souffrances mentales de Dara Kiely et de sa clique dans Girl Band. Là, si tu me dis que le Robin a trouvé le bonheur dans sa cabane au fin fond de la campagne boisée, je n'ai aucun souci à te croire en écoutant ce "Shore". En revanche, si tu me dis la même chose concernant le désormais fameux "The Talkies" des Irish, là, par contre, j'explose de rire (malsain)!
Allez, pour résumer, ne vous faites pas chier à l'écouter si leurs précédents disques ont déjà eu fortement tendance à vous ennuyer, vous n'y trouverez ici rien de mieux, si ce n'est une furieuse envie de vous foutre du noise bien vicelard et intense juste après.
Dernière chose: on vit dans un monde tellement aseptisé que je suis quasi certain que tous les magazines de zik un peu "arty" / "hipster" et qui se prétendent la jouer cool et rebelle vont irrémédiablement coller ce truc ultra fadasse dans leur top 5 annuel, si ce n'est déjà fait...!