Seconde étape du marathon, pas moyen de se faufiler chez Noë pour FaOn FaOn, tu traverses la rue des Pierres, direction l'AB Ticketshop, le flyer indiquait Benoît Lizen, ce sera Gareth Dickson, le Wallon s'étant pointé tardivement!
Gareth Dickson
From Glasgow, difficile de le cacher vu l'accent.
Un singer-songwriter ayant collaboré avec Vashti Bunyan, Devendra Banhart, Juana Molina ou Coco Rosie.
Traces discographiques: ' Spruce Goose' en 2005- 'Collected Recordings' 2009 - 'The Dance' 2010 - un EP 'Noon' et 'Quite a way away' en 2012 - 'Blanik' un EP fin 2013.
Une acoustique jouée en fingerpicking, some everb and delay et un timbre serein.
Gareth ouvre avec le délicat 'Jonah' , de l'ambient folk pastoral et fragile, un jeu te rappelant John Martyn, Bert Jansch ou un Richard Thompson apaisé, une voix à la Nick Drake.
En fermant les yeux te voilà déporté vers les vertes gently rolling hills des Campsie Fells.
Ta rêverie te renvoyant des paysages de moorlands, de grouse craintives, de lochs brumeux.
' This is the kiss' same mood, les cordes sont à peine effleurées, le chant est doux comme un murmure, un zéphyr te caressant les pavillons auditifs.
L' Ecossais enchaîne sur le mélancolique et introspectif 'The big lie' aux sonorités Joaquin Rodrigo.
Le maigre public retient son souffle et écoute religieusement les fines arabesques tricotées par le virtuose.
Next one is a cover, he says avant d'attaquer 'Atmosphere' de Joy Division.
Un nouvel instant de grâce éthérée.
I'm playing a last one before coming back at 6, ce sera le racé ' Get together'.
Classicisme et gracieuseté, Gareth Dickson à découvrir de toute urgence!