lundi 8 septembre 2014

Album preview - Pierre K Band – “Troubles on my mind”

"Troubles on my mind” du Pierre K Band sort officiellement le 2 octobre!

Il y avait Franz K., eine Deutschrock-Band aus Witten an der Ruhr.
Józef K, un café à Gdansk, tu connais un autre Józef K,  le fameux personnage du Procès de Kafka.
Il y a le  John Friedrich K qui doit être amarré à Plymouth.
 Et à Liège sévit un blues band, baptisé le Pierre K Band, ces valeureux mosans, après s'être aguerris sur nos scènes nationales, vont larguer une première bombe artisanale, comme celle inventée par un certain Lytle S. Adams, comptant six chauve-souris de l'espèce blues rock, ainsi  ils comptent bien se faire un nom dans le petit univers blues du pays ayant enfanté la Belgian Blue.
Pardon, merde, c'est une vache, merci !

Pierre K, c'est Pierre Kasprzyk - guitar and vocals.
Band, c'est  Maxime Cromps  aux keyboards, Olivier Fanuel  à la  basse et Raphaël Pire  aux drums.
Des bleus?
Pas vraiment, Pierre s'amusait avec Skydyers,  le Coffee K Blues Band ou le Pak Trio Blues Band.
Maxime était chez  In Rock, un Deep Purple Tribute, sur la fiche d'Olivier Fanuel  on lit qu'il a boulotté avec Annie Cordy, celle qui a inventé I woke up this morning version tata yéyé, The Angelo Gregorio Band,  Nicolas Loozen Trio... et Raphaël, le plus nuisible, tambourinait pour Massachusetts, un cover des Bee Gees, avec Romps, certains l'ont vu au sein de Inner Score.

'Troubles in my mind' qui donne son nom à l'album ouvre.
Du power funky blues, ' Texas Flood' brand ,sentant bon Stevie Ray, une voix adaptée au style, une rythmique sans faille et des claviers sudistes, du boulot de connoisseurs!

' Money machine', il veut une TV grand écran, pas un balle il a, on lui conseille pas le jackpot, y va perdre les 130€ reçu pour son show à la salle des fêtes de Visé.
Il en fait qu'à sa tête... ça cogne dur avec en contrepoint cet orgue purulent.
Tiens, ça te rappelle quelques British blues bands des sixties/seventies, Aynsley Dunbar Retaliation e.a.!

Changement de cap avec ' My Lady', un slow blues dans le moule Gary Moore, avec une intro à rendre fou tout amateur de Led Zeppelin qui se respecte.
Huit minute trente de haut niveau, dommage que " La Guerre des Slows n'existe plus sur Classic 21, j' aurais proposé cette lady à Patrick Bauwens.
Pour les fines bouches on retient les vocalises subtiles de Julie Compagnon en background.

'Hard living woman' est du même acabit que ' Money Machine, un truc qui pompe lourd avec un Hammond  qui divague et une guitare qui évacue  une multitude d'étincelles.


Le guitariste n'a pas tiré ses dernières cartouches, il ressort le fusil- mitrailleur pendant 'Star Life', un nouveau power blues pendant lequel il se permet quelques envolées lyriques du meilleur effet.

Le bien-nommé 'Island of peace' clôt l'album en mode ballade.
L'orgue tisse une broderie délicate, la basse et les drums l'accompagnent efficacement, tout en  sobriété, la voix se fait paisible tandis que la  tendre guitare se laisse aller à pleurer sur ce fond  mélancolique.

C'est déjà fini, te souffle ton épouse qui tricotait des chaussettes en prévision d'un rude hiver sans électricité, alors que le lecteur affichait  que les trente minutes du mini-album étaient écoulées!
Elle ajoute, c'était qui?
Pierre K Band.
Tu le classes où si je veux le ré-écouter en ton absence?
A côté de Stromae!