Double primeur au Bota, Melody Pool, first time in Belgium , The Milk Carton Kids, même constat!
20:00, un sosie de Lennon, jeune, costard gris, chemise blanche, cravate, derrière le micro: 'Hello, everybody, the show has begun...il poursuit par une longue tirade expliquant que c'est la dernière date d'une exténuante tournée européenne pour laquelle le tour manager leur a imposé l'avant-programme, but every night we were amazed by the talent of that young lady, c'est Joey Ryan ( un des deux kids buvant du lait) qui fait l'apologie de la jeune Australienne, Melody Pool.
21 ans, originaire de la Hunter Valley, au Nord de Sydney, most commonly known for its wineries and coal industry.
Un EP ' Awake, you're all around me' et un album, 'The Hurting Scene' , 12 impressive, self-penned, country-folk tracks , d'après les critiques!
Le concert de la blonde enfant fut 'impressive' en tout cas!
Une voix claire, easy to hear, pense à Joan Baez ou Laura Nyro, des lyrics soignés et lucides, baignant dans une sphère où règnent la mélancolie et le fatalisme, Melody Pool est de la race des grandes singer/songwriters.
Le country folk profond 'Open book' ouvre les débats, la Rotonde, d'emblée séduite, écoute et retient son souffle.
Le sec 'Xavier'... is a sad man, he sings in a bad band... achève de convaincre les hésitants, the lady is great!
Emmylou Harris, entends-tu derrière toi!
Avertissement, you might get a bit depressed by my set, elle confirme le bien-fondé de cette mise en garde avec la ballade sombre et plaintive ' On the morrow'.
Un nerveux 'All of the love' sera suivi d'une longue séance de tuning...I'm sure you find that interesting, guys.. sourit-elle, this is a brand new song, un gospel éloquent.
'Henry', en mode berceuse, narre l'histoire d'une femme ayant opté pour la solitude , à Henry elle confie.. the choice to live without you is mine...car.. there’s beauty in a woman who is bound to herself!
Malicieuse, if you buy my CD ( 10€), I'll give you a hug.
Elle poursuit avec un autre titre about a broken relationship et clôture avec le bluegrass sagace ' Lion on the loose' pendant lequel elle affirme...love is an illusion!
Superbe prestation!
The Milk Carton Kids
Un indie-folk duo ( le posé, Kenneth Pattengale et Joey Ryan, le fantaisiste) de Eagle Rock, Californie.
Deux voix sublimes, deux acoustiques, Joey mainly en accompagnement, Kenneth en ace guitarist.
Deux albums, you may download them for free, en 2011 et 'The Ash and Clay' ( ANTI-records) en 2013.
Un concert en tous points remarquables, harmonies brillantes, jeu de guitare stylé et un humour dévastateur, Bruxelles a fait un triomphe aux nouveaux Simon and Garfunkel ou Everly Brothers, au choix.
Joey, le pince-sans-rire nous a fait rire aux larmes par ses interventions spirituelles tandis que Kenneth nous a fait pleurer par son jeu raffiné...The Milk Carton Kids, une découverte formidable, merci le Bota!
Tout commence avec ' Hope of a lifetime', des harmonies célestes et la deftly plucked guitar de Kenneth, le fébrile, c'est pas possible tu te dis, Paul et Art ont enfanté!
Joey et ses vannes: Kenneth, c'est pas croyable, on peut jouer n'importe où, en Mongolie ou dans les Maldives, les gens applaudissent toutes les trois minutes, on exerce un métier formidable!
Ah, oui, le parchemin que je viens de sortir de ma veste s'appelle une setlist, il comprend les chansons que nous allons interpréter et l'ordre dans lequel elles seront jouées...
'The ash and clay', même émerveillement, puis un exposé sur l'importance de la virgule, il interpelle Kenneth, pourquoi la virgule dans 'Honey, honey'...
It's none of your business, Joey, shall we play the song!
Laurel et Hardy au boulot en mode bluegrass.
Léger comme une brise printanière, ' Years gone by', puis ' Charlie', les recommandations que Kenneth comptent faire à sa fille ( imaginaire?).
Joey y va d'un stand-up comedy show hilarant, réaction de son copain, Brussels, please don't encourage him, il ne va pas s'arrêter!
Au suivant, 'Maybe it's time', puis une nouvelle digression du comique, je me rends bien compte que c'est Kenneth qui fait tout le boulot, but, please watch my fingers, c'est mon moment de grâce, en picking, 'Girls gather round'.
Joey tricote subtilement mais Kenneth décide de pousser sur le champignon, un solo incroyable laissant Joey à la traîne.
Ces mecs sont désopilants!
Les perles défilent: 'Snake eyes' - le mélancolique 'Michigan'- un bluegrass paradisiaque 'Heaven' , puis une séquence publicitaire vantant les baby bodies ( roses ou bleus) en vente au merch.
Tu dis, Kenneth?
I'm getting boring... mais je leur explique pourquoi on s'appelle milk carton kids...
Let's play et sans micros, si on pouvait tout éteindre, même la loupiote du sound engineer, ce serait parfait...obscurité totale, deux voix, deux guitares, le tendre 'Stealing romance', suivi par un tonnerre d'applaudissements.
Le set prend fin avec 'I still want a little more'.
Bis
Quoi, Kenneth?
Je joue pas si tu fermes pas la porte.
Il n'y a pas de porte!
Referme ce rideau!
Comme ça?
Non, entièrement, regarde si je retourne ce tabouret, ça fait désordre, non... tire le rideau convenablement!
Des farceurs...'New- York', une nouvelle pépite et enfin, avec Melody Pool, a song about a decaying city, 'Memphis'.
Ecoute, Elvis: Graceland is a ghost town, tonight...
The Milk Carton Kids à ne manquer sous aucun prétexte à leur prochain passage!