John Wayne, Billy the Kid, Hopalong Cassidy , la famille Cartwright, Cochise, Touch the Clouds, Crazy Horse, les Cheyennes, Apaches, Pawnees, et autres Amérindiens.. vont regagner les livres d'histoire, les Far West concerten du Maurits Duchéhof ferment boutique jusqu'en juillet 2014, mais ce mercredi, le clou final: Voodoo Swing!
C'est en 2010, Brockxelles 58, encore au Théâtre de Verdure , que tu croises les desperados de Phoenix, du changement depuis: exit Ruth Wilson et ses moues blasées, Shorty, le chef, est toujours flanqué du franc Leeroy aux drums, quant à la doghouse bass, elle est désormais maltraitée, par le petit, mais vicieux, Tommy Collins!
Bill te signale que la clique tourne en Europe depuis plus de sept semaines et restera dans nos contrées jusqu'au 8 septembre!
20:30' l'heure du rockabilly a sonné!
Voodoo Swing nous balancera un premier set de 55' comprenant quatorze titres à retrouver sur leurs six albums ( incluant un live), le dernier ' Fast Cars, Guitars, Tattoos and Scars' datant de 2013.
Vilvorde n'aura pas mis longtemps à comprendre de quoi il retourne, rootsy rockabilly played hard and fast.
Slapping bass, perfect timing drumming and some Paladins sounding guitar riffs, plusieurs locaux ont rapidement quitté leur siège pour venir se trémousser face au podium.
Pas de séance d'échauffement, dès le premier titre du rip-it-up rockabilly turbulent.( ' Better changing your ways').
Sans pause, 'My greasy hair', premières acrobaties du contrebassiste qui, sans cordée, escalade le drumkit en trimballant son instrument trois fois plus grand que lui, look Vilvoorde, mieux que Serge Reding.. un arraché, épaulé - jeté qui devrait lui valoir une médaille aux prochains jeux.
One, two, one, two, three , four...'Pass that bottle' , une descente vertigineuse.
Des problèmes avec madame: 'Quit jivin' me',...the way you treat me is just damn disgrace...on pousse sur le champignon pour voir ce que la caisse a dans le ventre, toujours des petits soucis avec la gent qui porte jupons... I'm gonna find me a girl having more tattoos than me ..
Shorty, on en connaît une, un petit hic, elle boit comme six Polonais, refuse de cuisiner et souffre de nymphomanie occasionnelle!
'The state I'm in', puis le rockabilly Nashville anthem, Johnny Cash et son 'Folsom Prison Blues' .
Le curieusement laidback 'Nervous' succède au Man in Black.
A track describing itself, ' Hillbilly rock'n roll', et changement de style avec 'Down with the blues'.
C'est qui la sainte-nitouche, Shorty?
'The devil sent me his daughter'.
Elle a un petit quelque chose, cette jeune personne... euh, ça va pas, Tommy...couche-toi avec ton jouet.
Shorty grimpe dessus (tu lis, sur la upright bass) et, ainsi perché, termine sa prière satanique.
Un classique, Johnny Burnette, 'Rock Therapy', puis le titletrack du bébé, 'Fast Cars, Guitars, Tattoos and Scars'.
A last one avant la pause Jupiler, un illuminé aux yeux rouges, se hisse sur le podium, Voodoo Swing l'ignore, d'un bond il disparaît dans la masse, Shorty ajoute..another guy whose mother didn't give any breast feed... avant d'envoyer 'Flip, flop and fly'!
Don't go away, people, we're coming back!
Set 2
Le leader a remarqué que, pendant la pause, la consommation de mousse atteignait des sommets Cordillère des Andes, d'où la judicieuse observation...the drunken you are the better we sound...
' Down at the oak' , honky tonk vibe, puis un rockabilly pur jus ponctué de hé, hé, hé... admiratifs, 'My Rockabilly Martian Gal'.
Tu dis, mec...I'm a real cool cat...on te croit sur parole, où t'as acheté la brylcreem, c'est pas pour nous, mais pour RickyBilly.
'I'm your honey bee' présente d'agréables senteurs ' Be bop a lula', quant à 'Seein double boogie', il est dédié à tous les ivrognes peuplant le globe terrestre.
Les wild boys nous assènent un doublé de rumbling tracks secouant dont 'Chasin the devil 's hot rod' , pendant le second pétard, Tommy reprend sa gymnastique et se retrouve niché au sommet d'un haut-parleur d'où il peut voir la péniche de Don Croissant amarrée sur le canal.
'The West Coast boogie' is about growing up in California... ça va toujours là en bas, just 'Keep on rollin'!
Une fatigue passagère, Tuur?
Allons-y for a slow song, Collins Kids, ' Rockin Boppin' Baby'.
Une méchante accélération avec 'Voodoo Continental', gaffe le feu vire au rouge, légère décélération et passage surf , 'I'm as Blue as a Jailhouse Tattoo'.
Notre parcours a débuté en 1993 avec le titre 'Made in the USA', on le dédie à la chick à l'accent d'Alabama paumée parmi les indigènes imbibés.
Pour préparer la sortie une enfilade de petits soli crapuleux et, enfin, le salut final!
Pour éviter une émeute, les gars de Phoenix reviennent pour éructer un bis sauvage, 'Desert hot rod race'.
Pas de folie dans ta petite automobile, un retour au bercail en respectant les speed limits!