lundi 2 novembre 2015

The Hacienda EP by The Hacienda

The Hacienda EP by The Hacienda

Black Candy Records (IT)

Tracklist:
1. Indian Love
2. Dead Boy
3. She's Mine As The Sun
4. North Pole
 5. Too Late

Recorded at Fish Factory Studios, Dollis Hill, LONDON
Mixed at El Dorado Studios, Seven Sisters, LONDON
Mastered at Trakworx, South San Francisco, CALIFORNIA

Le groupe florentin  The Hacienda, né en 2005, n'a pas choisi sa dénomination par hasard, ne va pas imaginer que l'origine de leur patronyme est  andalouse ou mexicaine, c'est bien le club mythique de Manchester qui justifie leur choix.
Ce ne sont pas Eros Ramazzotti, Umberto Tozzi, Toto Cutugno  ou Andrea Bocelli qui ont poussé Alessandro Gianferrara - Guitar and Vocals/ Gimmy El Helou - Drums/ Andrea Palombi - Bass/ Francesco Perini - Keyboards and Organs et Donato Guitto - Guitar à se lancer dans la musique.
 Leur intérêt va vers la perfide Albion: Oasis ou Beady Eye, les Kooks, les Arctic Monkeys, la Britpop, quoi, mais aussi les plus anciens, les Jam du mod par excellence Paul Weller, The Who The Kinks sont des influences majeures.
 Il fatto di non essere nati in terra d’albione mais à Firenze ne les pas empêcher de s'exprimer en anglais.
Leur disco comptait  à ce jour un EP, sorti en 2009, l'album 'Picking Pennies Off The Floor' en 2011 et  un split EP avec Wemen en 2012.
Cet  octobre un nouvel EP, 'The Hacienda', s'ajoute à la liste.

Le cinq titres débute par 'Indian Love', du psychedelic pop que tu peux rapprocher de Jacco Gardner. et dont l'écoute convient très bien par cette météo été indien.
En dehors de tous les artistes du UK cités précédemment, tu peux ajouter les Electric Prunes ou les Blues Magoos, l'orgue flower power de Francesco Perrini sonne d'ailleurs furieusement années 60.

La même remarque vaut pour le downtempo 'Dead Boy', des vocaux chatoyants, fuzz tones, tremolo and reverb,  un mix délicieusement désuet  de sunshine pop et d'acid pop à la Syd Barrett.

Les guitares exultent sur le nerveux 'She's mine as the sun'.
Un titre, aussi effervescent que le meilleur Asti, que tu peux rapprocher des Stone Roses.

La suivante, 'North Pole' réussirait à faire danser les derniers représentants de l'espèce des ours blancs en voie d'extinction.
L'orgue se taille à nouveau une sérieuse part du gâteau.

L'extended play se termine par 'Too late', le morceau le plus rock de la rondelle.
Un brin de blues, des saveurs boogie, ça déménage salement du côté de l'Arno.

'The Hacienda', un EP que tu peux écouter en boucle sans qu'il ne te lasse.

Un dernier mot: the artwork has been designed by Ian Skelly (The Coral, Serpent Power)!