Eliot Sumner au Witloof bar du Botanique, Bruxelles, le 17 novembre 2015.
Sting ( Gordon Matthew Thomas Sumner) est père de six gosses: Coco ( Eliot Pauline), Jake , Joe , Mickey, Giacomo et Fuchsia , d'après la presse people, il ne leur laissera pas un radis!
Coco, Eliot Sumner s'en fout, elle suit son propre chemin, qui s'il ne la conduit pas à la gloire, doit lui procurer pas mal de satisfaction artistique.
A 17 ans, elle signe un premier contrat discographique, devient I Blame Coco qui sort en 2010 l'album 'The Constant'.
Elle est nominée as best newcomer aux Virgin Media Music Awards!
2014, I Blame Coco n'est plus, désormais la donzelle reprend son identité véritable: Eliot Sumner!
Le EP 'Information' sort au mois d'août, un full album est prévu en 2016.
Ce soir elle achève une tournée dans les caves du Bota!
Bordel, Eliot, tu te fais attendre... 20:30', le bruit de fond se meurt l'arrivée des musiciens est imminente!
Ils apparaissent, Eliot armée d'une basse archaïque ayant appartenu au papa, et probablement, Nick Benton - guitar ( Sissy and the Blisters) , Jan Blumentrath - keys, un producteur ayant travaillé pour Outkast ou Major Lazer et Adam Gammage - drums (Baxter Dury, The Hours...), tous excellents!.
Première constatation, les traits d'Eliot ne peuvent cacher les liens de parenté avec le chanteur de Police!
Départ tumultueux avec 'Dead Arms and Dead Legs' chanté d'une husky voice, difficile à associer à la frêle jeune personne se tenant au milieu du podium, le fond musical, s'apparentant au post punk, est du style secouant.
D'emblée le public entre dans le jeu, balance le crâne et tape le sol du talon.
Titre emballé, l'androgyne balance un sec merci beaucoup, ça va, et, avant d'attendre une réaction, attaque l'incendiaire 'Firewood' entamé par des wooh, oohs, oohs guerriers.
La fille arbore une attitude décidée, de sa voix rocailleuse elle scande les lyrics et impressionne Bruxelles.
'I followed you home' sera encore davantage percutant, heavy synth background, guitare incisive, drumming échevelé, basse pesante et vocaux graveleux, le style de composition qui ne laisse personne indifférent.
Elle poursuit toujours dans l'urgence avec un nouveau postpunk anthem 'Let love lie on your life' avant de légèrement calmer le jeu et d'entamer 'After dark'.
Adam imprime un rythme soutenu amorçant 'Halfway to Hell', une plage brute d'une sauvagerie infernale, suivie par un 'What Good' toujours aussi rugueux.
You, guys, are awesome, we can see you dance there in the corner, fine job, indeed ...envoie-t- elle, un sourire illuminant les lèvres, vers un groupe de nanas s'agitant sérieusement à l'écart de la scène, puis elle amorce 'Wobbler', une plage sombre et hantée sur fond de valse.
Next one is a cover, empruntée à Crocodiles, ' All my hate and my hexes are for you'.
' Come Friday', guitare en vedette, s'avère aussi farouche que les précédentes, le set prenant fin avec 'Information' pour lequel elle invite les danseuses tribales à venir se démener face à elle.
50' sulfureuses d'un show ayant fait l'unanimité!
Les cris enthousiastes ont pour effet de ramener le quatuor qui propose un double bis ravageur, 'Self machine' datant de l'époque I Blame Coco et après que le batteur, espiègle, ait balancé une baguette vers Jan Blumenrath, 'Species' qui clôture ce concert furieux et hautement recommandable.