Mai.
Une inspiration pour les poètes..
Alfred?
Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;
La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore,
Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ;
Et la bergeronnette, en attendant l'aurore,
Aux premiers buissons verts commence à se poser.
Poète, prends ton luth, et me donne un baiser....
Claude, le rouge?
Mai mai mai Paris mai
Mai mai mai Paris
Le casque des pavés ne bouge plus d'un cil
La Seine de nouveau ruisselle d'eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile. ..
Mai, c'est aussi les Nuits, édition 21 en 2014 ( voir le programme complet sur le site du Bota).
Elles débutent officieusement le 12 ( détail: The Neighbourhood est déjà sold-out) et officiellement le 16 pour se terminer le 27 mai.
Pléthore d'artistes... des confirmés, des découvertes, de l'avant-garde, de la chanson, du rock, du rap, des créations....bref, éclectisme à gogo!
A l'heure du choix (ardu), tu t'arrêtes sur quelques noms, pas forcément les plus illustres!
Le 16 direction, le Cirque Royal, une double affiche: tUnE-YaRdS, Benjamin Clementine!
Merrill Garbus tu l'as vue débuter au Witloof, aves ses peintures guerrières décorant son visage souriant, elle est devenue star.
On écoutera avec plaisir 'Nikki Nack', son dernier né.
Benjamin Clementine, lancé comme tant d'autres par Jools Holland, risque bien d'être une des grandes surprises du festival.
Le 17, vamos à la Rotonde: Arc Iris, Nick Mulvey , The Trouble With Templeton!
Arc Iris, tu l'as connue Low Anthem, elle vole de ses propres ailes désormais.
Does she sing so sweetly?
On verra sur place!
Au même menu, le singer/songwriter Nick Mulvey et The Trouble With Templeton, des Aussies, fans de The Twilight Zone.
Le 20, nouveau RV avec la Rotonde: Arthur Beatrice, Soldier's Heart!
Soldier's Heart, un chouchou, vu à deux occasions, au Bonnefooi et le long du canal lors d'un happening estudiantin.
Ils vont devenir énormes, Sylvie est sublime!
Arthur Beatrice.
Bedos, pas ravi:
Il n'y a pas de Béatrice ici ...
Arthur Beatrice = un quatuor londonien pratiquant, selon leur propres dires, le genre 'other'.
Les InRocks fouinent, analysent et résument: de la pop ... grooves crayeux, dentelles de guitares... mélancolie et extase...
On ira écouter!
Le 22, sous le Chapiteau: Clean Bandit, Ella Eyre, Kadebostany, St.Lô!
Clean Bandit c'est 'Mozart's House', suffisant pour aller les entendre!
Ella Eyre, de la soul chantée par une belle nana...miam, miam...
Kadebostany: des Slaves, Polaks, Lettoniens...?
Des Helvètes ayant quitté les Alpes pour fonder une république dont le principal attrait touristique est musical et visuel, on ira admira sa 'Pop Collection'.
St.Lô: blues/hip hop/electro/ groove...un mix audacieux.
On a écouté leur reprise electro de 'In the pines', on a aimé!
Le 24, retour au Cirque: The Flaming Lips, Young Knives!
The Flaming Lips, des incontournables, ça fait 30 ans que la bande à Wayne Coyne assiège les scènes pour asséner leur rock inclassable et iconoclaste.
Dernier méfait: ' The Terror', 2014.
Support, de plus si jeunes couteaux aux dents longues: Young Knives.
Cool British indie, dernier album : 'Sick Octave'.
Monsieur Météo: Mai sera chaud!
mercredi 30 avril 2014
La pop star tchèque Iveta Bartošová se donne la mort en se jetant sous un train.
Iveta Bartošová, une icône en Česká republika s'est donné la mort ce 29 avril en se jetant sous un train à Uhříněves , dans les faubourgs de Prague.
L'actrice/chanteuse de 48 ans était une star vénérée en Tchéquie.
Elle remporte par trois fois le Golden Nightingale poll in the best Czech female pop star category, vend des millions de disques ( elle a sorti 16 albums), et, dès 1986, démarre une carrière d'actrice.
La vie semblait lui sourire mais Iveta défraye les chroniques pour ses problèmes d'alcoolisme et d'addiction aux antidépresseurs, sans parler de ses liaisons amoureuses orageuses, elle atterrit dans un institut psychiatrique.
Elle relance pourtant sa carrière mais les tabloïds, avides de sensations bon marché, ne la lâchent pas jusqu'à l'issue fatale, fin avril.
Après son décès, son mari devait déclarer " blame it on the media hyenas"!
L'actrice/chanteuse de 48 ans était une star vénérée en Tchéquie.
Elle remporte par trois fois le Golden Nightingale poll in the best Czech female pop star category, vend des millions de disques ( elle a sorti 16 albums), et, dès 1986, démarre une carrière d'actrice.
La vie semblait lui sourire mais Iveta défraye les chroniques pour ses problèmes d'alcoolisme et d'addiction aux antidépresseurs, sans parler de ses liaisons amoureuses orageuses, elle atterrit dans un institut psychiatrique.
Elle relance pourtant sa carrière mais les tabloïds, avides de sensations bon marché, ne la lâchent pas jusqu'à l'issue fatale, fin avril.
Après son décès, son mari devait déclarer " blame it on the media hyenas"!
Shearwater - Jesca Hoop à la Rotonde du Botanique- Bruxelles, le 29 avril 2014
Le dernier album de Shearwater, 'Fellow Travelers' ( Sub Pop 2013) est particulier, il contient, à l'exception de 'A wake for the Minotaur' , uniquement des reprises de groupes avec lesquels les Texans ont tourné.
Le Fellow Travelers' Tour fait escale à Bruxelles, la Rotonde sera quasi full!
Pour cette tournée, le support est confié à Jesca Hoop qui fait d'ailleurs partie du liveband du musicien-ornithologue, Jonathan Meiburg.
La Californienne, accessoirement ex-nounou pour les gosses de Tom Waits, présente une discographie comptant 8 plaques ( une demo, des full Cd's, des Ep's), la dernière 'Undress' est sortie en février.
Tu peux ranger les objets sur l'étagère freak folk.
Elle paraît grande lorsqu'elle se pointe vêtue d'une longue robe noire, généreusement décolletée, un tricot vert lui cache les épaules, un béret orange ajoutant une touche fantaisiste à son allure de jeune fille sérieuse...être élevée par des Mormons, ça marque!
Une guitare plus décorative que vitale et 6/7 titres chantés d'un timbre intéressant, passant du haut perché au profond, du childish à la Cyndi Lauper au grave, son passé de choriste au sein du Santa Rosa Chamber Choir lui a appris à modeler sa voix.
Un nouveau titre ( 'Rock of ages') pour entamer le récital, sombre, inquiétant, orné de vocalises élastiques... c'est clair, on va pas assister à une fantaisie légère.
' Whispering light', une incantation fascinante enregistrée sur 'Hunting my dress' précède une anecdote biographique.
Jesca s'est allongée sur le divan du bon Sigismond pour nous narrer sa triste enfance et l'histoire de son petit frère Benjamin qu'on croyait disparu avant d'entamer 'Hospital' (win your love).
Nous aurons droit à une version, peut-être énervée, mais à des lieues de celle-ci plus poppy gravée sur 'The house that Jack built'.
'Pegasi, pas encore enregistré, sera tout aussi sombre... I will break under the weight...cette réplique va à nouveau la conduire chez le psy.
You asked for another new one, elle nous balance un morceau au background biblique dans la veine Joan Osborne en moins catchy ( 'Jesus/ the Devil' ?).
L'indie folk classique 'Hunting my dress' met un terme à un set, si pas transcendant, du moins pas insipide .
Shearwater
L'ancien Okkervil River, Jonathan Meiburg ( vocals, guitar, keys), est désormais Shearwater.
En tournée il est flanqué de quelques musiciens pas cons, il a embrigadé Jesca Hoop qui se charge essentiellement des secondes voix, elle tambourine ou pianote en sourdine - aux drums, le producer Danny Reisch ( The Lemurs, Belaire) - à la basse, Abram Shook et Lucas Oswald à la guitare, claviers, percussions, backings( Hospital Ships,Old Canes, Minus Story...).
La rêverie atmosphérique 'Hidden Lakes' ouvre, Fred le Zamp te parle de Talk Talk, le rapprochement n'est pas sans fondements.
'Animal Life' sonne comme du folk anglais ayant reçu un traitement épique.
'Breaking the yearlings' son drumming galopant , sa cavalcade de claviers et son chant hanté, aurait pu se trouver au répertoire d'un groupe d'epic rock, style Horslips.
An old song, prône l'ornithologue, 'Leviathan, bound' conserve le côté théâtral et péremptoire de la précédente.
'Home life' est autobiographique, il décrit la vue que j'avais, étant gosse, de ma fenêtre à Baltimore et les sentiments que ce paysage faisait naître en moi.
Romantisme, pas mort!
Un roulement de tambour amorce ' Insolence' qui progresse crescendo vers une apothéose impressionnante.
Shearwater poursuit avec un premier rock, carré et salvateur, ' Immaculate'.
'Rooks' est dédié à tous les oiseaux d'Europe.
Les dindes, aussi, questionne Aurélien en contemplant sa moitié!
Première plage issue de 'Fellow Travelers', 'I Luv The Valley Oh!' de Xiu Xiu qui reçoit un traitement homérique...en filigrane des représentations de Ulysse, Poséidon, Calypso, Télémaque et Rocky Balboa!
David Thomas Broughton est un ami, pendant un temps je l'ai perdu de vue, il était parti en Corée, j'ai enregistré des chants d'oiseaux dans les Falklands pour les incorporer à l'adaptation de son titre 'Ambiguity'.
Une plage énigmatique et ensorcelante.
Assise à même le sol, Miss Hoop vocalise telle une pythie habitée par l'esprit d'un dieu antique.
'Castaways' sera suivi de 'Landscape at speed' orné d'un délire percussif, le band poursuit with a song about a nosebleed, me suis blessé en descendant une rivière, j'en ai fait ' You as you were', une dernière plage rayonnante et baroque.
65' appréciées!
Bis, au nombre de quatre!
'A wake for the Minotaur', une ballade mythologique jouée en trio, sans les drums et la basse - le sec et dansant 'Natural One' ( Folk Implosion) - 'The Snow Leopard' qu'il dédie à Peter Matthiessen, écrivain et naturaliste que personne ne connaissait dans la salle et, enfin, 'Tomorrow' de Clinic.
Un set généreux, chaleureusement applaudi, Jonathan Meiburg revient seul, ému et souriant, il nous offre un blues hanté comme pousse-café, 'Hail, Mary'.
File au merch.
Le Fellow Travelers' Tour fait escale à Bruxelles, la Rotonde sera quasi full!
Pour cette tournée, le support est confié à Jesca Hoop qui fait d'ailleurs partie du liveband du musicien-ornithologue, Jonathan Meiburg.
La Californienne, accessoirement ex-nounou pour les gosses de Tom Waits, présente une discographie comptant 8 plaques ( une demo, des full Cd's, des Ep's), la dernière 'Undress' est sortie en février.
Tu peux ranger les objets sur l'étagère freak folk.
Elle paraît grande lorsqu'elle se pointe vêtue d'une longue robe noire, généreusement décolletée, un tricot vert lui cache les épaules, un béret orange ajoutant une touche fantaisiste à son allure de jeune fille sérieuse...être élevée par des Mormons, ça marque!
Une guitare plus décorative que vitale et 6/7 titres chantés d'un timbre intéressant, passant du haut perché au profond, du childish à la Cyndi Lauper au grave, son passé de choriste au sein du Santa Rosa Chamber Choir lui a appris à modeler sa voix.
Un nouveau titre ( 'Rock of ages') pour entamer le récital, sombre, inquiétant, orné de vocalises élastiques... c'est clair, on va pas assister à une fantaisie légère.
' Whispering light', une incantation fascinante enregistrée sur 'Hunting my dress' précède une anecdote biographique.
Jesca s'est allongée sur le divan du bon Sigismond pour nous narrer sa triste enfance et l'histoire de son petit frère Benjamin qu'on croyait disparu avant d'entamer 'Hospital' (win your love).
Nous aurons droit à une version, peut-être énervée, mais à des lieues de celle-ci plus poppy gravée sur 'The house that Jack built'.
'Pegasi, pas encore enregistré, sera tout aussi sombre... I will break under the weight...cette réplique va à nouveau la conduire chez le psy.
You asked for another new one, elle nous balance un morceau au background biblique dans la veine Joan Osborne en moins catchy ( 'Jesus/ the Devil' ?).
L'indie folk classique 'Hunting my dress' met un terme à un set, si pas transcendant, du moins pas insipide .
Shearwater
L'ancien Okkervil River, Jonathan Meiburg ( vocals, guitar, keys), est désormais Shearwater.
En tournée il est flanqué de quelques musiciens pas cons, il a embrigadé Jesca Hoop qui se charge essentiellement des secondes voix, elle tambourine ou pianote en sourdine - aux drums, le producer Danny Reisch ( The Lemurs, Belaire) - à la basse, Abram Shook et Lucas Oswald à la guitare, claviers, percussions, backings( Hospital Ships,Old Canes, Minus Story...).
La rêverie atmosphérique 'Hidden Lakes' ouvre, Fred le Zamp te parle de Talk Talk, le rapprochement n'est pas sans fondements.
'Animal Life' sonne comme du folk anglais ayant reçu un traitement épique.
'Breaking the yearlings' son drumming galopant , sa cavalcade de claviers et son chant hanté, aurait pu se trouver au répertoire d'un groupe d'epic rock, style Horslips.
An old song, prône l'ornithologue, 'Leviathan, bound' conserve le côté théâtral et péremptoire de la précédente.
'Home life' est autobiographique, il décrit la vue que j'avais, étant gosse, de ma fenêtre à Baltimore et les sentiments que ce paysage faisait naître en moi.
Romantisme, pas mort!
Un roulement de tambour amorce ' Insolence' qui progresse crescendo vers une apothéose impressionnante.
Shearwater poursuit avec un premier rock, carré et salvateur, ' Immaculate'.
'Rooks' est dédié à tous les oiseaux d'Europe.
Les dindes, aussi, questionne Aurélien en contemplant sa moitié!
Première plage issue de 'Fellow Travelers', 'I Luv The Valley Oh!' de Xiu Xiu qui reçoit un traitement homérique...en filigrane des représentations de Ulysse, Poséidon, Calypso, Télémaque et Rocky Balboa!
David Thomas Broughton est un ami, pendant un temps je l'ai perdu de vue, il était parti en Corée, j'ai enregistré des chants d'oiseaux dans les Falklands pour les incorporer à l'adaptation de son titre 'Ambiguity'.
Une plage énigmatique et ensorcelante.
Assise à même le sol, Miss Hoop vocalise telle une pythie habitée par l'esprit d'un dieu antique.
'Castaways' sera suivi de 'Landscape at speed' orné d'un délire percussif, le band poursuit with a song about a nosebleed, me suis blessé en descendant une rivière, j'en ai fait ' You as you were', une dernière plage rayonnante et baroque.
65' appréciées!
Bis, au nombre de quatre!
'A wake for the Minotaur', une ballade mythologique jouée en trio, sans les drums et la basse - le sec et dansant 'Natural One' ( Folk Implosion) - 'The Snow Leopard' qu'il dédie à Peter Matthiessen, écrivain et naturaliste que personne ne connaissait dans la salle et, enfin, 'Tomorrow' de Clinic.
Un set généreux, chaleureusement applaudi, Jonathan Meiburg revient seul, ému et souriant, il nous offre un blues hanté comme pousse-café, 'Hail, Mary'.
File au merch.
lundi 28 avril 2014
Convention Prog-Resist 2014 - day two - Espace Victor Jara - Centre Culturel de Soignies, le 27 avril 2014
Le magazine Prog-résiste existe depuis 1995 et, depuis plusieurs années, organise un événement s'étalant sur deux jours, combinant musique/ conférences/ entrevues/ expositions sous le label Convention Prog-Resist.
Dans le passé la Convention se tenait au Spirit verviétois, depuis l'an dernier, l' Espace Victor Jara de Soignies accueille les amateurs de progrock.
Une salle superbe à l'excellente acoustique, un espace réservé aux marchands, une buvette/snack aérée et en prime une équipe souriante et qualifiée, Bernard et tous ses collaborateurs ont soigné la clientèle aux petits oignons.
Tête d'affiche le 26 avril: The Flower Kings.
Des potes présents ont vanté la qualité exemplaire de la prestation.
Le dimanche, ce sont les Allemands ( Augsburg) Carpet qui ouvrent la partie musicale du happening.
Tu palabrais insouciamment avec les Daffodils lorsqu'une charmante hôtesse te prévient, ça a commencé, monsieur!
Effectivement, Maximilian Stephan -- guitar, vocals/Jakob Mader -- drums, percussion/Sigi Perner -- Rhodes, Hammond et Hubert Steiner -- bass ont entamé leur première plage, 'Elysean Pleasures', que tu peux entendre sur l'album du même nom, sorti en 2013.
Du early Pink Floyd aérien auquel succède 'Nearly Four',un progressive rock musclé, immergé dans un univers King Crimsonien ( 21st century schizoid man) bourré d'éléments jazzy, un autre géant des glorieuses seventies, Gentle Giant, s'impose à tes neurones et, comme ton esprit est en verve ( le Cava), il te propose Gong en prime.
A fuzzy guitar combinée à un son de clavier dense se plaquant sur un tissu rythmique brut, c'est le genre de combinaison qui impressionne dès les premières notes.
La plage 'Fuckin Harmonix', un rondo animé, n'est pas reprise sur l'album.
'Serpentine', son piano somptueux, ses crissements sur les cymbales et ses vocaux doux rappelant les Zombies, est propice à la rêverie en mixant coloris ambient et touches champêtres.
La suivante ( 'Birds' nest') nous ramène à nouveau vers King Crimson et plus spécialement vers les fabuleux Mike Giles et Ian McDonald, de fantastiques musiciens ayant abandonné assez rapidement le fantasque Robert Fripp.
'For the love of Bokeh', une longue plage obsédante, à l'ossature complexe aura ravi tous les fans de musique élaborée, ceux qui apprécient aussi bien Genesis que Sigur Ros.
Même texture épanouie pour 'In tides' et ' Man changing the atoms' ( Hubert a hérité de la guitare du chanteur se concentrant sur les parties vocales) qui achèvent le set.
We can play one more song, annonce Maximilian, en fait une suite, 'Smoke signals' et le rocailleux 'Behold'.
A magic carpet ride!
Séquence interview à l'étage.
La Coscienza di Zeno
Direction la Ligurie, Genova, pour un des nouveaux apôtres du prog "école italienne": La Coscienza di Zeno!
D'où sort ce patronyme?
La coscienza di Zeno è un romanzo di Italo Svevo, pubblicato nel 1923 a Trieste.
Le groupe naît en 2007, a sorti deux albums, le premier éponyme en 2011 et ' Sensitivita' en 2013.
Genre?
On t'a dit école italienne, donc du symphonic progressive rock, style Banco del Mutuo Soccorso ou Premiata Forneria Marconi.
Sont six à fouler la scène hennuyère: le charismatique Alessio Calandriello: Voice/ Gabriele Guidi Colombi: Electric Bass./Andrea Orlando: Drum and Percussion./ le maestro, Stefano Agnini: Solina, Sintorchestra and Synth; Lyrics./Davide Serpico: Electric, Classic and Acoustic Guitar et il professore, Luca Scherani: Piano, Synth, Mellotron.
Tous ces braves gens ont un passé, on cite au hasard: Malombra, Klepsydra, Finisterre, Hidebehind, Narrow Pass etc...).
Une ouverture au pianoforte, ' La Citta di Ditte' démarre de manière majestueuse, un ou deux coups de baguettes appuyés indiquent un changement de cap, la voix ample et poignante d'Alessio emmène l'auditeur sur des sentiers escarpés semblant issus de l'imaginaire de Caspar David Friedrich.
Une longue plage, +/- 10 minutes, complexe et raffinée.
Le passionné 'Chiusa 1915' et ses climats poético-dramatiques séduira tout autant.
A tes côtés certains noms sont murmurés tels Marillion, Camel ou Rick Wakeman, ce n'est guère surprenant, les envolées de synthé ou de mellotron, la richesse orchestrale de l'exposé renvoient forcément vers ces petits maîtres du rock symphonique.
Exit Alessio pour 'Nei Cerchi del Legno' du premier album, une intro instrumentale de près de 10' mixant pastoralisme et raffinement, avant l'intervention finale du vocaliste.
Ils poursuivent avec le titre donnant son nom au dernier album, l'épique, intense et éminemment lyrique 'Sensitivita'.
'Pauvre Misère' présente des accents plus jazzy, la guitare prenant des accents Robert Fripp prononcés.
Place au virevoltant et effervescent ' Il Paradiso Degli Altri' , suivi par la dernière salve, ' Colofonia', une plage enregistrée sur l'album' The Stories of H P Lovecraft', un concept album ( triple CD ) enregistré par la crème du symphonic rock.
Une prestation appréciée à sa juste valeur.
Seconde séquence interview.
Puis une intervention de deux anciens combattants invités pour célébrer la Ferme V, haut lieu rock'n roll bruxellois ( Woluwe Saint-Lambert) ayant connu une histoire mouvementée mais surtout, ayant accueilli Genesis pour leur tout premier concert hors UK: Piero Kenroll et Philippe Grombeer.
Lazuli.
Que dit Wiki?
Génitif du latin médiéval lazulum ( azur).
Et Prog Archives?
LAZULI are a French rock ensemble, currently recognized as an arousing, enchanting and vigorous prog rock value.
Naissance: Alès, 1998 - six albums, le dernier ' Tant que l'herbe est grasse', 2014.
Dominique Leonetti ( chant, gt.), Claude Leonetti ( léode... wat is dat? Claude s'est confectionné cet étonnant simili stick Chapman après un accident de moto), Gédéric Byar ( guitare), Romain Thorel ( keys, marimba et cor) et Vincent Barnavol ( batterie, marimba).
Du prog provençal?
Euh, en tout cas pas du symphonique, Lazuli est nettement plus rock que les prédécesseurs, du heavy/electro/celtico/ethno/folk/ prog si la dénomination est acceptée par les encyclopédistes.
Pas de doute à avoir, Lazuli a conquis les coeurs de l'assemblée, Soignies leur a fait un triomphe au terme d'un set magistral.
Une grosse claque dès l'entame, 'Déraille', titre incisif et rock qui étrenne 'Tant que l'herbe est grasse'.
La suivante, une ballade apaisée, 'Une pente qu'on dévale', joue la corde mélodique , tandis que 'Homo Sapiens' reprend la piste rock.
On ne veut insulter personne mais ce titre c'est comme si De Palmas virait ethno/ French rock au lieu de se prélasser dans la mièvrerie.
Vincent derrière le marimba, 'Le miroir aux alouettes', aux accents tribaux déchirés par les sons stridents de la léode, fort comparables à ceux du theremin.
Première excursion de Dominique qui déambule parmi nous.
Soignies, on dit 'santé' ici?
Oui, en buvant de la bière, rétorque un quidam toisant la barbichette avalant un liquide incolore.
Une histoire de lumière carnivore, 'Film d'aurore', précède le fabuleux 'L'Arbre' et ses accents Afrique noire.
Retour vers le dernier effort discographique avec 'Prisonnière d'une cellule mâle' qui illustre le proverbe " l'homme est un loup pour l'homme".... et surtout pour la femme , pour compléter la réplique devenue culte grâce à Dirty Dancing.
Plus intimiste et sensible 'Tristes moitiés' nous prouve que Lazuli a plus d'une corde à son arc.
... Fils, je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Fils, je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau....
Le lucide 'Je te laisse ce monde' cogne à nouveau, à tes côtés des crânes, pas toujours garnis, se secouent en cadence.
C'est toujours l'anniversaire de quelqu'un, aujourd'hui c'est celui de Vincent...
Applaudissements, puis l'héroïque 'Abîme' suivi par le vindicatif et coloré 'Multicolère'.
'Les malveillants' et ' Les courants ascendants' achèvent ce set musclé.
Public debout, acclamations nourries et double bis: 'On nous ment comme on respire' puis un étonnant '9 hands around the marimba' comme apothéose d'un concert historique.
Interview.
The Watch plays "Foxtrot" ( Genesis).
Après une présentation florale burlesque, c'est au tour de The Watch d'investir la scène.
The Watch naît des cendres de The Night Watch, un album, ' Twilight', en 1997, avec déjà le caméléon Simone Rossetti ( en fermant les yeux, tu entends Peter Gabriel anno 1973) comme chanteur charismatique.
1998, des funérailles dans l'intimité et résurrection en 2000 avec une identité raccourcie, The Watch!
Plusieurs albums, le dernier 'Tracks from the Alps', une reconnaissance internationale, ils sont sur le même échelon que ces autres incarnations de Genesis, The Musical Box, mais aussi d'innombrables modifications au niveau line-up.
En 2014, The Watch = Simone Rossetti - vocals, flute (2000-present)/Marco Fabbri - drums, percussion (2007-present)/Giorgio Gabriel - guitars (2007-present)/Valerio De Vittorio - keyboards (2009-present) et Stefano Castrucci - guitare double manche ( basse et guitare), comme Mike Rutherford (2013-present).
L'intitulé de l'affiche est quelque peu fallacieux car les Italiens ne se contenteront pas de la lecture de Foxtrot, ils interpréteront d'autres titres de Genesis et quelques compos personnelles calquées sur l'oeuvre des Britanniques.
'Damage Mode' sur leur album de 2007, 'Vacuum', ouvre et, effectivement, on peut parler de mimétisme, c'est Genesis.
Simone est étonnant, osseux, grave, légèrement guindé, un personnage incarnant une figure tragique! Ses comparses confectionnent l'archétype du prog des mid-seventies, un nappé de claviers/mellotron majestueux, des lignes de guitare Steve Hackett et une base rythmique tout en puissance et retenue à la fois.
Soignies plane.
La seconde plage toujours signée The Watch, 'Devil's Bridge' et ses magnifiques sonorités de clavecin et envolées vocales grandiloquentes, confirme tous ces propos.
Trois notes, Soignies ayant reconnu 'Watcher of the Skies' défaille.
'Can-Utility and the Coastliners', les arpèges d'Hackett, la basse profonde de Rutherford, le drumming sobre de Collins, le jeu racé de Tony Banks et, survolant le tout, le timbre magique de l'archange soulignant son propos de lignes de flûte subtiles...l'extase!
Sur le nouvel album des Transalpins, 'Atlas', mêmes motifs, mêmes techniques que Genesis.
Retour vers Foxtrot pour le théâtral 'Get'em out by Friday'.
Une nouvelle plage issue de 'Vacuum', 'Shining Bald Heads' et ses changements de rythmes soudains dégage fougue et préciosité.
This track comes from 'Trespass', merci, Messieurs, tu as toujours eu un faible pour 'The Knife'.
Rideau!
Premier rappel.
Giorgio seul en piste l'interlude Renaissance, 'Horizons', qui précède le plat de résistance 'Supper's ready' que Simone en maître d'hôtel stylé annonce en français...Le dîner est prêt.
A table pendant plus de 20': plats raffinés, vins délicats, service impeccable.. tous les convives debout pour ovationner l'équipe!
Second rappel.
'Firth of Fith' sur 'Selling England by the Pound'.
Ce titre mettant un terme à une Convention d'un très haut niveau!
Dans le passé la Convention se tenait au Spirit verviétois, depuis l'an dernier, l' Espace Victor Jara de Soignies accueille les amateurs de progrock.
Une salle superbe à l'excellente acoustique, un espace réservé aux marchands, une buvette/snack aérée et en prime une équipe souriante et qualifiée, Bernard et tous ses collaborateurs ont soigné la clientèle aux petits oignons.
Tête d'affiche le 26 avril: The Flower Kings.
Des potes présents ont vanté la qualité exemplaire de la prestation.
Le dimanche, ce sont les Allemands ( Augsburg) Carpet qui ouvrent la partie musicale du happening.
Tu palabrais insouciamment avec les Daffodils lorsqu'une charmante hôtesse te prévient, ça a commencé, monsieur!
Effectivement, Maximilian Stephan -- guitar, vocals/Jakob Mader -- drums, percussion/Sigi Perner -- Rhodes, Hammond et Hubert Steiner -- bass ont entamé leur première plage, 'Elysean Pleasures', que tu peux entendre sur l'album du même nom, sorti en 2013.
Du early Pink Floyd aérien auquel succède 'Nearly Four',un progressive rock musclé, immergé dans un univers King Crimsonien ( 21st century schizoid man) bourré d'éléments jazzy, un autre géant des glorieuses seventies, Gentle Giant, s'impose à tes neurones et, comme ton esprit est en verve ( le Cava), il te propose Gong en prime.
A fuzzy guitar combinée à un son de clavier dense se plaquant sur un tissu rythmique brut, c'est le genre de combinaison qui impressionne dès les premières notes.
La plage 'Fuckin Harmonix', un rondo animé, n'est pas reprise sur l'album.
'Serpentine', son piano somptueux, ses crissements sur les cymbales et ses vocaux doux rappelant les Zombies, est propice à la rêverie en mixant coloris ambient et touches champêtres.
La suivante ( 'Birds' nest') nous ramène à nouveau vers King Crimson et plus spécialement vers les fabuleux Mike Giles et Ian McDonald, de fantastiques musiciens ayant abandonné assez rapidement le fantasque Robert Fripp.
'For the love of Bokeh', une longue plage obsédante, à l'ossature complexe aura ravi tous les fans de musique élaborée, ceux qui apprécient aussi bien Genesis que Sigur Ros.
Même texture épanouie pour 'In tides' et ' Man changing the atoms' ( Hubert a hérité de la guitare du chanteur se concentrant sur les parties vocales) qui achèvent le set.
We can play one more song, annonce Maximilian, en fait une suite, 'Smoke signals' et le rocailleux 'Behold'.
A magic carpet ride!
Séquence interview à l'étage.
La Coscienza di Zeno
Direction la Ligurie, Genova, pour un des nouveaux apôtres du prog "école italienne": La Coscienza di Zeno!
D'où sort ce patronyme?
La coscienza di Zeno è un romanzo di Italo Svevo, pubblicato nel 1923 a Trieste.
Le groupe naît en 2007, a sorti deux albums, le premier éponyme en 2011 et ' Sensitivita' en 2013.
Genre?
On t'a dit école italienne, donc du symphonic progressive rock, style Banco del Mutuo Soccorso ou Premiata Forneria Marconi.
Sont six à fouler la scène hennuyère: le charismatique Alessio Calandriello: Voice/ Gabriele Guidi Colombi: Electric Bass./Andrea Orlando: Drum and Percussion./ le maestro, Stefano Agnini: Solina, Sintorchestra and Synth; Lyrics./Davide Serpico: Electric, Classic and Acoustic Guitar et il professore, Luca Scherani: Piano, Synth, Mellotron.
Tous ces braves gens ont un passé, on cite au hasard: Malombra, Klepsydra, Finisterre, Hidebehind, Narrow Pass etc...).
Une ouverture au pianoforte, ' La Citta di Ditte' démarre de manière majestueuse, un ou deux coups de baguettes appuyés indiquent un changement de cap, la voix ample et poignante d'Alessio emmène l'auditeur sur des sentiers escarpés semblant issus de l'imaginaire de Caspar David Friedrich.
Une longue plage, +/- 10 minutes, complexe et raffinée.
Le passionné 'Chiusa 1915' et ses climats poético-dramatiques séduira tout autant.
A tes côtés certains noms sont murmurés tels Marillion, Camel ou Rick Wakeman, ce n'est guère surprenant, les envolées de synthé ou de mellotron, la richesse orchestrale de l'exposé renvoient forcément vers ces petits maîtres du rock symphonique.
Exit Alessio pour 'Nei Cerchi del Legno' du premier album, une intro instrumentale de près de 10' mixant pastoralisme et raffinement, avant l'intervention finale du vocaliste.
Ils poursuivent avec le titre donnant son nom au dernier album, l'épique, intense et éminemment lyrique 'Sensitivita'.
'Pauvre Misère' présente des accents plus jazzy, la guitare prenant des accents Robert Fripp prononcés.
Place au virevoltant et effervescent ' Il Paradiso Degli Altri' , suivi par la dernière salve, ' Colofonia', une plage enregistrée sur l'album' The Stories of H P Lovecraft', un concept album ( triple CD ) enregistré par la crème du symphonic rock.
Une prestation appréciée à sa juste valeur.
Seconde séquence interview.
Puis une intervention de deux anciens combattants invités pour célébrer la Ferme V, haut lieu rock'n roll bruxellois ( Woluwe Saint-Lambert) ayant connu une histoire mouvementée mais surtout, ayant accueilli Genesis pour leur tout premier concert hors UK: Piero Kenroll et Philippe Grombeer.
Lazuli.
Que dit Wiki?
Génitif du latin médiéval lazulum ( azur).
Et Prog Archives?
LAZULI are a French rock ensemble, currently recognized as an arousing, enchanting and vigorous prog rock value.
Naissance: Alès, 1998 - six albums, le dernier ' Tant que l'herbe est grasse', 2014.
Dominique Leonetti ( chant, gt.), Claude Leonetti ( léode... wat is dat? Claude s'est confectionné cet étonnant simili stick Chapman après un accident de moto), Gédéric Byar ( guitare), Romain Thorel ( keys, marimba et cor) et Vincent Barnavol ( batterie, marimba).
Du prog provençal?
Euh, en tout cas pas du symphonique, Lazuli est nettement plus rock que les prédécesseurs, du heavy/electro/celtico/ethno/folk/ prog si la dénomination est acceptée par les encyclopédistes.
Pas de doute à avoir, Lazuli a conquis les coeurs de l'assemblée, Soignies leur a fait un triomphe au terme d'un set magistral.
Une grosse claque dès l'entame, 'Déraille', titre incisif et rock qui étrenne 'Tant que l'herbe est grasse'.
La suivante, une ballade apaisée, 'Une pente qu'on dévale', joue la corde mélodique , tandis que 'Homo Sapiens' reprend la piste rock.
On ne veut insulter personne mais ce titre c'est comme si De Palmas virait ethno/ French rock au lieu de se prélasser dans la mièvrerie.
Vincent derrière le marimba, 'Le miroir aux alouettes', aux accents tribaux déchirés par les sons stridents de la léode, fort comparables à ceux du theremin.
Première excursion de Dominique qui déambule parmi nous.
Soignies, on dit 'santé' ici?
Oui, en buvant de la bière, rétorque un quidam toisant la barbichette avalant un liquide incolore.
Une histoire de lumière carnivore, 'Film d'aurore', précède le fabuleux 'L'Arbre' et ses accents Afrique noire.
Retour vers le dernier effort discographique avec 'Prisonnière d'une cellule mâle' qui illustre le proverbe " l'homme est un loup pour l'homme".... et surtout pour la femme , pour compléter la réplique devenue culte grâce à Dirty Dancing.
Plus intimiste et sensible 'Tristes moitiés' nous prouve que Lazuli a plus d'une corde à son arc.
... Fils, je te laisse ce monde
Comme on laisse un fardeau,
Fils, je te laisse mes rêves
Comme on laisse un radeau....
Le lucide 'Je te laisse ce monde' cogne à nouveau, à tes côtés des crânes, pas toujours garnis, se secouent en cadence.
C'est toujours l'anniversaire de quelqu'un, aujourd'hui c'est celui de Vincent...
Applaudissements, puis l'héroïque 'Abîme' suivi par le vindicatif et coloré 'Multicolère'.
'Les malveillants' et ' Les courants ascendants' achèvent ce set musclé.
Public debout, acclamations nourries et double bis: 'On nous ment comme on respire' puis un étonnant '9 hands around the marimba' comme apothéose d'un concert historique.
Interview.
The Watch plays "Foxtrot" ( Genesis).
Après une présentation florale burlesque, c'est au tour de The Watch d'investir la scène.
The Watch naît des cendres de The Night Watch, un album, ' Twilight', en 1997, avec déjà le caméléon Simone Rossetti ( en fermant les yeux, tu entends Peter Gabriel anno 1973) comme chanteur charismatique.
1998, des funérailles dans l'intimité et résurrection en 2000 avec une identité raccourcie, The Watch!
Plusieurs albums, le dernier 'Tracks from the Alps', une reconnaissance internationale, ils sont sur le même échelon que ces autres incarnations de Genesis, The Musical Box, mais aussi d'innombrables modifications au niveau line-up.
En 2014, The Watch = Simone Rossetti - vocals, flute (2000-present)/Marco Fabbri - drums, percussion (2007-present)/Giorgio Gabriel - guitars (2007-present)/Valerio De Vittorio - keyboards (2009-present) et Stefano Castrucci - guitare double manche ( basse et guitare), comme Mike Rutherford (2013-present).
L'intitulé de l'affiche est quelque peu fallacieux car les Italiens ne se contenteront pas de la lecture de Foxtrot, ils interpréteront d'autres titres de Genesis et quelques compos personnelles calquées sur l'oeuvre des Britanniques.
'Damage Mode' sur leur album de 2007, 'Vacuum', ouvre et, effectivement, on peut parler de mimétisme, c'est Genesis.
Simone est étonnant, osseux, grave, légèrement guindé, un personnage incarnant une figure tragique! Ses comparses confectionnent l'archétype du prog des mid-seventies, un nappé de claviers/mellotron majestueux, des lignes de guitare Steve Hackett et une base rythmique tout en puissance et retenue à la fois.
Soignies plane.
La seconde plage toujours signée The Watch, 'Devil's Bridge' et ses magnifiques sonorités de clavecin et envolées vocales grandiloquentes, confirme tous ces propos.
Trois notes, Soignies ayant reconnu 'Watcher of the Skies' défaille.
'Can-Utility and the Coastliners', les arpèges d'Hackett, la basse profonde de Rutherford, le drumming sobre de Collins, le jeu racé de Tony Banks et, survolant le tout, le timbre magique de l'archange soulignant son propos de lignes de flûte subtiles...l'extase!
Sur le nouvel album des Transalpins, 'Atlas', mêmes motifs, mêmes techniques que Genesis.
Retour vers Foxtrot pour le théâtral 'Get'em out by Friday'.
Une nouvelle plage issue de 'Vacuum', 'Shining Bald Heads' et ses changements de rythmes soudains dégage fougue et préciosité.
This track comes from 'Trespass', merci, Messieurs, tu as toujours eu un faible pour 'The Knife'.
Rideau!
Premier rappel.
Giorgio seul en piste l'interlude Renaissance, 'Horizons', qui précède le plat de résistance 'Supper's ready' que Simone en maître d'hôtel stylé annonce en français...Le dîner est prêt.
A table pendant plus de 20': plats raffinés, vins délicats, service impeccable.. tous les convives debout pour ovationner l'équipe!
Second rappel.
'Firth of Fith' sur 'Selling England by the Pound'.
Ce titre mettant un terme à une Convention d'un très haut niveau!
The Narcotic Daffodils at the Prog-Résiste Convention - Esplanade de l'Espace Victor Jara - Soignies, le 27 avril 2014
Le groupe déclare:
Today at noon we play in Soignies for the opening of the second day of Convention ProgResiste with Lazuli , The Watch and other great bands. We present our new Album Cellex and play some older tunes too...
Midi pile, un petit vent, deux ou trois nuages inoffensifs, tout en haut des gradins menant à l'Espace Victor Jara, un podium improvisé et, comme la veille, la Convention Prog- Resist a débuté le samedi 26, un concert-apéritif (cava 3€- champagne 5€) devant divertir les lève-tôt, au menu:
The Narcotic Daffodils.
Déjà pas mal de curieux affichent présents, la foule sera compacte vers midi-quart, des retardataires te posant la question, c'est qui ce groupe, c'est vachement bon et la nana chante avec ses tripes.... Résultat après le gig, les Narcotic ont bazardé pas mal de copies de l'excellent Cellex, pour un prix d'amis, les clients pouvaient se procurer l'oeuvre complète d'un des meilleurs représentants du prog indigène.
Irène, Hakim, Merlin et Flupke laissent à Simon le soin d'engager ' Jolyne' de préliminaires liturgiques cérémonieux, du coup le bedeau de la collégiale voisine, absorbé par une coupable action, il sifflait le vin de messe en catimini, interrompt l'opération répréhensible pour assister au concert.
La guitare d'Hakim avait déjà relayé les grandes orgues et 'Jolyne' de grégorienne tendance musique sacrée de Purcell, devint rock'n roll.
D' une voix à la fois tremblotante et troublante, Irène, a conquis le sacristain qui a juré qu'il ne toucherait plus au petit blanc du dimanche.
Benoît, c'est le prénom du tonsuré, s'est joint au quintette battant des mains pour introduire le tourmenté 'Light dry gordon'.
Simon troque l'Hammond pour caresser le sitar, ' Surfer boy' est sur les vagues, les sonorités Atomic Rooster sont là pour te rappeler que Vincent Crane, disparu bien trop tôt, était un fabuleux claviériste.
Irène en transe se débarrasse de son couvre-chef pour laisser flotter ses blondes mèches balançant aux tempi saccadés, confectionnés par les jonquilles mâles.
' Million dollar baby' ne sera pas plus posé, elle gueule ...I'm gonna kick your ass.. sur fond musical torturé. La guitare crache des flammes, la base rythmique rivalise en puissance avec le caterpillar qu'un syndicaliste a chouravé sur le site des forges de Clabecq, tandis que Maître Rigot triture son 200A-MicroKorg pour en tirer des gémissements monstrueux.
Sale morceau!
La suivante est saugrenue, dixit Miss Csordas.
Pour t'éviter d'aller fouiner dans tes dictionnaires, on a téléphoné à Littré qui dit, saugrenu: Sel greneux ou grenu, dit figurément pour salé, piquant, amusant et plus tard, inversement, absurde, ridicule.
Nous on n'a rien trouvé de balourd à l'élégant menuet 'Weathered'.
'The Barber', salement agressif, ce figaro, les riffs d'Hakim n'ayant pas grand chose en commun avec le livret que Rossini a utilisé pour Il barbiere di Siviglia.
Retour à la quiétude bucolique avec ' Sun for the rest', très Renaissance, suivi par la jolie valse flower power, ' Go love yourself', un son de mellotron à la Barclay James Harvest et un petit air Les Irrésistibles, ' My year is a day'.
'Shout' doit couvrir le carillon de l'édifice religieux appelant les fidèles pour l'office, ce groovy prog rock voit la gentille chanteuse transformée en furieuse pasionaria.
Le tourbillonnant 'The Sewer' achève la lecture de 'Cellex'.
Les Daffodils nous offrant, en prime, deux compositions plus anciennes, le superbe et turbulent 'Go fuck your cat on the roof' et le shankaresque ' Back from Calcutta with Mister Jacky'.
Un gig ayant tenu toutes ses promesses, les Narcotic Daffodils sont au sommet de leur art, il est grand temps que les programmateurs de Classic 21 ( e.a.) les passent sur les ondes au lieu de nous abreuver de médiocrités imbuvables.
Today at noon we play in Soignies for the opening of the second day of Convention ProgResiste with Lazuli , The Watch and other great bands. We present our new Album Cellex and play some older tunes too...
Midi pile, un petit vent, deux ou trois nuages inoffensifs, tout en haut des gradins menant à l'Espace Victor Jara, un podium improvisé et, comme la veille, la Convention Prog- Resist a débuté le samedi 26, un concert-apéritif (cava 3€- champagne 5€) devant divertir les lève-tôt, au menu:
The Narcotic Daffodils.
Déjà pas mal de curieux affichent présents, la foule sera compacte vers midi-quart, des retardataires te posant la question, c'est qui ce groupe, c'est vachement bon et la nana chante avec ses tripes.... Résultat après le gig, les Narcotic ont bazardé pas mal de copies de l'excellent Cellex, pour un prix d'amis, les clients pouvaient se procurer l'oeuvre complète d'un des meilleurs représentants du prog indigène.
Irène, Hakim, Merlin et Flupke laissent à Simon le soin d'engager ' Jolyne' de préliminaires liturgiques cérémonieux, du coup le bedeau de la collégiale voisine, absorbé par une coupable action, il sifflait le vin de messe en catimini, interrompt l'opération répréhensible pour assister au concert.
La guitare d'Hakim avait déjà relayé les grandes orgues et 'Jolyne' de grégorienne tendance musique sacrée de Purcell, devint rock'n roll.
D' une voix à la fois tremblotante et troublante, Irène, a conquis le sacristain qui a juré qu'il ne toucherait plus au petit blanc du dimanche.
Benoît, c'est le prénom du tonsuré, s'est joint au quintette battant des mains pour introduire le tourmenté 'Light dry gordon'.
Simon troque l'Hammond pour caresser le sitar, ' Surfer boy' est sur les vagues, les sonorités Atomic Rooster sont là pour te rappeler que Vincent Crane, disparu bien trop tôt, était un fabuleux claviériste.
Irène en transe se débarrasse de son couvre-chef pour laisser flotter ses blondes mèches balançant aux tempi saccadés, confectionnés par les jonquilles mâles.
' Million dollar baby' ne sera pas plus posé, elle gueule ...I'm gonna kick your ass.. sur fond musical torturé. La guitare crache des flammes, la base rythmique rivalise en puissance avec le caterpillar qu'un syndicaliste a chouravé sur le site des forges de Clabecq, tandis que Maître Rigot triture son 200A-MicroKorg pour en tirer des gémissements monstrueux.
Sale morceau!
La suivante est saugrenue, dixit Miss Csordas.
Pour t'éviter d'aller fouiner dans tes dictionnaires, on a téléphoné à Littré qui dit, saugrenu: Sel greneux ou grenu, dit figurément pour salé, piquant, amusant et plus tard, inversement, absurde, ridicule.
Nous on n'a rien trouvé de balourd à l'élégant menuet 'Weathered'.
'The Barber', salement agressif, ce figaro, les riffs d'Hakim n'ayant pas grand chose en commun avec le livret que Rossini a utilisé pour Il barbiere di Siviglia.
Retour à la quiétude bucolique avec ' Sun for the rest', très Renaissance, suivi par la jolie valse flower power, ' Go love yourself', un son de mellotron à la Barclay James Harvest et un petit air Les Irrésistibles, ' My year is a day'.
'Shout' doit couvrir le carillon de l'édifice religieux appelant les fidèles pour l'office, ce groovy prog rock voit la gentille chanteuse transformée en furieuse pasionaria.
Le tourbillonnant 'The Sewer' achève la lecture de 'Cellex'.
Les Daffodils nous offrant, en prime, deux compositions plus anciennes, le superbe et turbulent 'Go fuck your cat on the roof' et le shankaresque ' Back from Calcutta with Mister Jacky'.
Un gig ayant tenu toutes ses promesses, les Narcotic Daffodils sont au sommet de leur art, il est grand temps que les programmateurs de Classic 21 ( e.a.) les passent sur les ondes au lieu de nous abreuver de médiocrités imbuvables.
Adieu Micheline Dax, le Boulevard a perdu une grande dame!
Micheline-Josette-Renée Etevenon, alias Micheline Dax, ( Paris 1924 - Paris 2014).
Plus de cinquante films, en commençant en 1949 avec 'Branquignol' de Dhéry, des navets et des réussites, des metteurs en scène prestigieux: Guitry, Jean Boyer, Jean Becker, De Broca, Balasko....
Encore plus de pièces de théâtre, attention, elle n'aimait pas être cataloguée 'La Reine du Boulevard'. Ici également des scénaristes incontournables ( Carmet, Dhéry, Françoise Dorin, Guitry, Feydeau, Robert Lamoureux...).
Elle prête sa voix à plusieurs personnages de films d'animation: Cléopâtre, la Castafiore, Kala dans Flash Gordon ou Miss Piggy...
Des téléfilms, des séries, des jeux télévisés... Micheline Dax se voyait partout, mais c'est en tant que chanteuse que l'actrice à la voix de soprano débuta sur les planches: des opérettes, des tours de chant avant Aznavour ou Piaf,avant de devenir la siffleuse la plus illustre de Saint-Germain-des- Prés.
On t'aimait bien, Micheline!
Plus de cinquante films, en commençant en 1949 avec 'Branquignol' de Dhéry, des navets et des réussites, des metteurs en scène prestigieux: Guitry, Jean Boyer, Jean Becker, De Broca, Balasko....
Encore plus de pièces de théâtre, attention, elle n'aimait pas être cataloguée 'La Reine du Boulevard'. Ici également des scénaristes incontournables ( Carmet, Dhéry, Françoise Dorin, Guitry, Feydeau, Robert Lamoureux...).
Elle prête sa voix à plusieurs personnages de films d'animation: Cléopâtre, la Castafiore, Kala dans Flash Gordon ou Miss Piggy...
Des téléfilms, des séries, des jeux télévisés... Micheline Dax se voyait partout, mais c'est en tant que chanteuse que l'actrice à la voix de soprano débuta sur les planches: des opérettes, des tours de chant avant Aznavour ou Piaf,avant de devenir la siffleuse la plus illustre de Saint-Germain-des- Prés.
On t'aimait bien, Micheline!
Roots & Roses communique!
We're sorry to inform you that the Excitements had to cancel their
concert @ Roots and Roses due to the loss of the lead singer's mother.
We warmly thank Rusty Roots (B) who accepted our invitation to come.
The Excitements hebben tot onze spijt hun concert op Roots and Roses moeten afzeggen wegens het overlijden van de moeder van de zangeres. Zij worden vervangen door Rusty Roots (B)!
Suite au décès de la maman de la chanteuse des Excitements, ils ont dû annuler leur concert au Roots and Roses. Rusty Roots (B) a accepté de venir jouer!
The Excitements hebben tot onze spijt hun concert op Roots and Roses moeten afzeggen wegens het overlijden van de moeder van de zangeres. Zij worden vervangen door Rusty Roots (B)!
Suite au décès de la maman de la chanteuse des Excitements, ils ont dû annuler leur concert au Roots and Roses. Rusty Roots (B) a accepté de venir jouer!
vendredi 25 avril 2014
Rencontre avec un fakir... Kloot Per W.
Claude Perwez, à l'instar de Leterme Y, les Anciaux père et fils, Maya Detiège , John Crombez, etc...est Belge, flamand, portant un patronyme franskiljon, on a omis de citer Jambon et Bourgeois, on n'est pas certain que belge leur convienne.
Réfléchis pas trop...Laurette a du sang flamand dans les veines, comme des centaines de défenseurs de la francophonie, citons: le pape Spitaels, Rudi Vervoort, l'ex-empereur de Charleroi, Jean-Claude Van Cauwenberghe ou l'ineffable papa Daerden, tout ça pour te dire que tu peux lui adresser la parole dans l'idiome de ton choix, pour lui la seule chose qui compte c'est son art.
Combien de fois l'as-tu croisé sur un podium... , tu l'as vu Misters, Employees, Kreuners ou de Lama's, c'était il y a bien longtemps. Tu l'as écouté avec Polyphonic Size, plusieurs fois avec ses Belpop Bastards, au line-up élastique, sans compter la centaine d'autres collaborations que tu n'as pas eu le bonheur de voir sur scène.
Par contre avec son pote Luckas Vander Taelen ( Lavvi Ebbel, avec lequel il se produit toujours de nos jours), tu l'as aperçu lors du délirant monologue théâtral 'Marina, ou comment Herman Decroo a sauvé ma vie' , le docteur ( Mabuse) se chargeait de l'accompagnement sonore
Kloot Per W kan alles... ses différents noms, Dr Kloot, KPW, Kaiser Kloot peuvent se lire sur des centaines de pochettes d'albums, de simples, de cassettes... sur lesquels il chante et/ou joue de la guitare, de la basse, des claviers, du synthé, du triangle, des spoons ou n'importe quoi , quand il n'a pas produit le machin.
Il pratique tous les styles: punk, rock, new wave, blues, house, pop, ska, reggae, chanson, valse, schlager, dub, soundtracks..
En dehors de ses activités musicales, car le bonhomme ne dort jamais, il dessine, fabrique des pochettes, confectionne des BD's et expose ses toiles de pop art érotique.
Quand ce touche-à-tout te convie pour une visite à son laboratoire ( à Duisburg), tu ne peux refuser!
Dans une annexe de son castel, il s'est fabriqué un studio où il te fait écouter certaines de ses compositions récentes, passant du blues à la Black Keys , au swamp sentant bon Tony Joe White, puis du dub devant servir à illustrer une série télévisée, du postpunk, du garage, de la pop à la Crowded House, tout, absolument tout, il peut te pondre.
Sur bandes, il doit avoir l'équivalent de 650 albums qui ne verront probablement jamais le jour.
On passe dans le salon, un ordi bourré de trésors.
Quiz time : luister eens, de qui est l'original et qui chante sur cette version?
Tu vas de surprises en surprises, une Sarah Ferri, encore inconnue, chantant admirablement 'Free Money' de Patti Smith, une adaptation surréelle d'un titre de Tyrannosaurus Rex, Elsje Helewaut, Elisa Waut, reprenant je ne sais plus qui, idem pour Mich Van Hautem, Mott the Hoople ( un de ses groupes préférés) à la sauce Perwez... on aurait pu s'amuser pendant trois plombes, mais il est l'heure d'aller jeter un coup d'oeil à la galerie picturale.
Direction Tervuren, un design-shop tenu par une amie, à l'entre-sol une trentaine de ses toiles de style Andy Warhol, Lichtenstein, Richard Hamilton ou les Dadaïstes.
Et ça se vend, tu me demandes?
Zeg het maar, Kloot...
Oui, j'expose et je vends!
Pour la petite histoire, en 2008, plusieurs peintures devaient être montrées dans une maison de repos à Bertem , la direction de l'institution a annulé l'exposition la veille du vernissage, pour ne pas choquer les pensionnaires.
Claude, ik moet weg...
Il te refile quelques enregistrements que tu dois encore analyser.
T'as déjà eu l'occasion de t'égayer avec le deux -titres de Sandie Trash, 'Mon Amour V2/ Johnny Jane' sur lequel le wizard of Tervuren joue de la guitare, de la basse et tripote some electronic devices.
Tu aimes l'electroclash punky et sexy à la Vive la Fête, Chicks on Speed ou Lesbians On Ecstasy, on te recommande Sandy Trash!
Fin du numéro!
Réfléchis pas trop...Laurette a du sang flamand dans les veines, comme des centaines de défenseurs de la francophonie, citons: le pape Spitaels, Rudi Vervoort, l'ex-empereur de Charleroi, Jean-Claude Van Cauwenberghe ou l'ineffable papa Daerden, tout ça pour te dire que tu peux lui adresser la parole dans l'idiome de ton choix, pour lui la seule chose qui compte c'est son art.
Combien de fois l'as-tu croisé sur un podium... , tu l'as vu Misters, Employees, Kreuners ou de Lama's, c'était il y a bien longtemps. Tu l'as écouté avec Polyphonic Size, plusieurs fois avec ses Belpop Bastards, au line-up élastique, sans compter la centaine d'autres collaborations que tu n'as pas eu le bonheur de voir sur scène.
Par contre avec son pote Luckas Vander Taelen ( Lavvi Ebbel, avec lequel il se produit toujours de nos jours), tu l'as aperçu lors du délirant monologue théâtral 'Marina, ou comment Herman Decroo a sauvé ma vie' , le docteur ( Mabuse) se chargeait de l'accompagnement sonore
Kloot Per W kan alles... ses différents noms, Dr Kloot, KPW, Kaiser Kloot peuvent se lire sur des centaines de pochettes d'albums, de simples, de cassettes... sur lesquels il chante et/ou joue de la guitare, de la basse, des claviers, du synthé, du triangle, des spoons ou n'importe quoi , quand il n'a pas produit le machin.
Il pratique tous les styles: punk, rock, new wave, blues, house, pop, ska, reggae, chanson, valse, schlager, dub, soundtracks..
En dehors de ses activités musicales, car le bonhomme ne dort jamais, il dessine, fabrique des pochettes, confectionne des BD's et expose ses toiles de pop art érotique.
Quand ce touche-à-tout te convie pour une visite à son laboratoire ( à Duisburg), tu ne peux refuser!
Dans une annexe de son castel, il s'est fabriqué un studio où il te fait écouter certaines de ses compositions récentes, passant du blues à la Black Keys , au swamp sentant bon Tony Joe White, puis du dub devant servir à illustrer une série télévisée, du postpunk, du garage, de la pop à la Crowded House, tout, absolument tout, il peut te pondre.
Sur bandes, il doit avoir l'équivalent de 650 albums qui ne verront probablement jamais le jour.
On passe dans le salon, un ordi bourré de trésors.
Quiz time : luister eens, de qui est l'original et qui chante sur cette version?
Tu vas de surprises en surprises, une Sarah Ferri, encore inconnue, chantant admirablement 'Free Money' de Patti Smith, une adaptation surréelle d'un titre de Tyrannosaurus Rex, Elsje Helewaut, Elisa Waut, reprenant je ne sais plus qui, idem pour Mich Van Hautem, Mott the Hoople ( un de ses groupes préférés) à la sauce Perwez... on aurait pu s'amuser pendant trois plombes, mais il est l'heure d'aller jeter un coup d'oeil à la galerie picturale.
Direction Tervuren, un design-shop tenu par une amie, à l'entre-sol une trentaine de ses toiles de style Andy Warhol, Lichtenstein, Richard Hamilton ou les Dadaïstes.
Et ça se vend, tu me demandes?
Zeg het maar, Kloot...
Oui, j'expose et je vends!
Pour la petite histoire, en 2008, plusieurs peintures devaient être montrées dans une maison de repos à Bertem , la direction de l'institution a annulé l'exposition la veille du vernissage, pour ne pas choquer les pensionnaires.
Claude, ik moet weg...
Il te refile quelques enregistrements que tu dois encore analyser.
T'as déjà eu l'occasion de t'égayer avec le deux -titres de Sandie Trash, 'Mon Amour V2/ Johnny Jane' sur lequel le wizard of Tervuren joue de la guitare, de la basse et tripote some electronic devices.
Tu aimes l'electroclash punky et sexy à la Vive la Fête, Chicks on Speed ou Lesbians On Ecstasy, on te recommande Sandy Trash!
Fin du numéro!
Gallows Pole au Café Kafka, Bruxelles, le 24 avril 2014.
1969, une baffe magistrale, ça devait être à Formule J, une émission qui à chaque fois débutait avec le 'Green Onions' de Booker T, pour la première fois t'entends un morceau d'un groupe qui allait révolutionner la musique rock, 'Good times, bad times' de Led Zeppelin.
Il a fallu fouiller pour dénicher un disquaire qui vendait le 'Led Zeppelin 1' avec ce fameux dirigeable , le Hindenburg, en feu.
Un album magistral, deux blues de Willie Dixon à la sauce heavy rock, le terme n'existait pas encore, "You Shook Me" et "I Can't Quit You Baby" , 'Heartbreaker' de Bonham, Jones, Page, Plant, 'Dazed and Confused' de Page etc... absolument rien à jeter sur cet album monumental.
Le dimanche, l'arrière-salle du Malakoff ( Linkebeek), qui accueillera quelques grands noms sur son podium ( Machiavel, UFO pour n'en mentionner que deux), était transformée en club de jeunes, on était quelques uns à y passer nos disques ( deejaying n'avait pas encore été inventé), si certains restaient fort nunuche au niveau choix des titres ( 'Adieu Jolie Candy', 'Katy' de Marc Aryan,' Oh Lady Mary' , 'Wight is Wight'...) , d'autres, heureusement, ne juraient que par les morceaux anglo-saxons ( 'Venus' de Shocking Blue, 'The Israelites' Desmond Dekker, 'He Ain't Heavy, He's My Brother' des Hollies..) et on était deux ou trois à passer du rock, le Creedence, les Stones, les Who... tes copains sont tombés par terre en entendant la plaque du Zep, jamais on aurait osé imaginer que le groupe allait devenir énorme.
Plant vient encore de déclarer qu'il est peu probable que Led Zeppelin se reforme un jour, mais leur oeuvre se vend toujours par paquets et les tribute bands foisonnent.
Ainsi, un des meilleurs, Gallows Pole, se produisait hier au Kafka.
Les inséparables de Curieus Schaerbeek, Steven et Walter, étaient dans le coup pour organiser l'événement.
21:00, Steven agrippe le micro pour une introduction colorée dans laquelle il est question de Boerinage ( sic), de petit déjeuner Kellogg's/Vodka, de misérabilisme à faire pleurer Charles Dickens, puis place à Gallows Pole, le groupe de Mons ( Borinage), jouant du Zeppelin depuis 1994.
Franco Cravotta ( guitars), Vincent Nicotra ( drums) , Jacques Estievenart ( vocals, harmonica) , Thierry Le Bon (guitars, darbouka, mandoline, backings) , Mario Maffeo ( bass) et le dernier arrivé, Manu, aux claviers, entament la soirée avec le percutant ' Good times, bad times'.
Après à peine 62" tout le monde se regarde, s'échange quelques regards complices, c'est clair, ces mecs savent de quoi il retourne et si le duo de guitaristes est aussi chevelu que Kojak et ne ressemble en rien physiquement aux auteurs de 'Gallows Pole' , musicalement l'esprit est là.
Apparition des claviers pour 'Ramble on', ne t'attends pas à un bête copié/collé du morceau que Page et Plant ont composé pour le 'Led Zeppelin 2', les Montois accaparent la plage pour en façonner une version propre. La Gibson de Franco ne tente pas de singer la 1959 Les Paul de Jimmy et si le charisme du singer est indéniable, il n'est pas question de pasticher les mimiques de Robert.
Déjà un petit mot à propos du boulot effectué par Vincent derrière les caisses: titanesque!
... If the sun refused to shine, I would still be loving you.
When mountains crumble to the sea, there will still be you and me....
Des frissons te parcourent, 'Thank you' reste un titre magique!
La suivante 'Heartbreaker' va faire trembler les verres sur la table.
Si on n'a pas mentionné le nom de RickyBilly c'est parce que la babelutte, éberluée, pour une fois a fermé son caquet!
Un titre plus récent ( 1976) ' Nobody's fault but mine' que le Zep incluait à chaque coup dans sa playlist.
Time for a slow blues, Brussels, l'extraordinaire: ' Since I've been lovin you'.
Si un jour ça te prend de te remarier, tu le veux pour ouvrir le bal, après, le gars derrière les platines peut passer les pires cornichonneries, style Daft Punk, on lui en voudra pas!
Les sonorités orientales de 'Kashmir' ont réussi à dérider Kafka, à lui faire oublier ses délires et ses craintes.
En mode acoustique ' Friends 'et 'Four sticks' bouclent le premier set.
Pause Cristal Alken.
Quoi, Walter?
Niet slecht voor Walen...
C'est un comique, Walter!
Set 2
Pas tarte le 'Custard pie', un démarrage sur les chapeaux de roue suivi par un 'Misty Mountain Hop' enragé.
Une slide bluesy décore 'What Is And What Should Never Be' aux mouvements soft/loud imparables.
Hangman, hangman, hold it a little while... voilà le bourreau, la potence attend, l'abnégation de la petite soeur va t'éviter le ' Gallows pole'.
Une mandoline, un harmonica, un rythme lancinant ... 'When The Levee Breaks' que l'on interprète pour la première fois en public.
'Black country woman' seconde plage pendant laquelle Thierry gratte la mandoline.
Deux notes il aura fallu pour que le zinc, ayant reconnu 'Stairway to heaven' ,se mette à hurler.
Ce n'est que justice si 'Stairway to heaven' trône au sommet du Tijdloze top honderd de Studio Brussel... Metallica, Queen, Nirvana... c'est pas mal, mais, franchement, il n'y a pas photo!
Tu dis, ket... 'Mia', de Gorki,... va boire une grenadine!
Le final sera endiablé, ça fait 20 minutes que deux ou trois allumés dansent sur les tables du bistro, avec ' Black dog' et 'Whole lotta love' ces drôles frisent le délire.
Jacques fait un signe à ton voisin de table, viens chanter avec nous Mitch ( de Cover Age), les deux shouters rivalisant d'audace et de virtuosité, un grand moment de folie collective dans le troquet.
Merci, Bruxelles, on revient chez vous le 30 avril au Rock Classic, une Soirée Cerise!
Vous voulez un bis, o k, si on me paye un vin rouge.
C'est pas RickyBilly qui l'a payé mais Kafka a eu droit à un double rappel, ' Bron-y-aur -stomp' et la bombe ultime 'Rock'n Roll'.
Cinquante personnes ont déjà promis qu'on les verrait au Rock Classic!
Il a fallu fouiller pour dénicher un disquaire qui vendait le 'Led Zeppelin 1' avec ce fameux dirigeable , le Hindenburg, en feu.
Un album magistral, deux blues de Willie Dixon à la sauce heavy rock, le terme n'existait pas encore, "You Shook Me" et "I Can't Quit You Baby" , 'Heartbreaker' de Bonham, Jones, Page, Plant, 'Dazed and Confused' de Page etc... absolument rien à jeter sur cet album monumental.
Le dimanche, l'arrière-salle du Malakoff ( Linkebeek), qui accueillera quelques grands noms sur son podium ( Machiavel, UFO pour n'en mentionner que deux), était transformée en club de jeunes, on était quelques uns à y passer nos disques ( deejaying n'avait pas encore été inventé), si certains restaient fort nunuche au niveau choix des titres ( 'Adieu Jolie Candy', 'Katy' de Marc Aryan,' Oh Lady Mary' , 'Wight is Wight'...) , d'autres, heureusement, ne juraient que par les morceaux anglo-saxons ( 'Venus' de Shocking Blue, 'The Israelites' Desmond Dekker, 'He Ain't Heavy, He's My Brother' des Hollies..) et on était deux ou trois à passer du rock, le Creedence, les Stones, les Who... tes copains sont tombés par terre en entendant la plaque du Zep, jamais on aurait osé imaginer que le groupe allait devenir énorme.
Plant vient encore de déclarer qu'il est peu probable que Led Zeppelin se reforme un jour, mais leur oeuvre se vend toujours par paquets et les tribute bands foisonnent.
Ainsi, un des meilleurs, Gallows Pole, se produisait hier au Kafka.
Les inséparables de Curieus Schaerbeek, Steven et Walter, étaient dans le coup pour organiser l'événement.
21:00, Steven agrippe le micro pour une introduction colorée dans laquelle il est question de Boerinage ( sic), de petit déjeuner Kellogg's/Vodka, de misérabilisme à faire pleurer Charles Dickens, puis place à Gallows Pole, le groupe de Mons ( Borinage), jouant du Zeppelin depuis 1994.
Franco Cravotta ( guitars), Vincent Nicotra ( drums) , Jacques Estievenart ( vocals, harmonica) , Thierry Le Bon (guitars, darbouka, mandoline, backings) , Mario Maffeo ( bass) et le dernier arrivé, Manu, aux claviers, entament la soirée avec le percutant ' Good times, bad times'.
Après à peine 62" tout le monde se regarde, s'échange quelques regards complices, c'est clair, ces mecs savent de quoi il retourne et si le duo de guitaristes est aussi chevelu que Kojak et ne ressemble en rien physiquement aux auteurs de 'Gallows Pole' , musicalement l'esprit est là.
Apparition des claviers pour 'Ramble on', ne t'attends pas à un bête copié/collé du morceau que Page et Plant ont composé pour le 'Led Zeppelin 2', les Montois accaparent la plage pour en façonner une version propre. La Gibson de Franco ne tente pas de singer la 1959 Les Paul de Jimmy et si le charisme du singer est indéniable, il n'est pas question de pasticher les mimiques de Robert.
Déjà un petit mot à propos du boulot effectué par Vincent derrière les caisses: titanesque!
... If the sun refused to shine, I would still be loving you.
When mountains crumble to the sea, there will still be you and me....
Des frissons te parcourent, 'Thank you' reste un titre magique!
La suivante 'Heartbreaker' va faire trembler les verres sur la table.
Si on n'a pas mentionné le nom de RickyBilly c'est parce que la babelutte, éberluée, pour une fois a fermé son caquet!
Un titre plus récent ( 1976) ' Nobody's fault but mine' que le Zep incluait à chaque coup dans sa playlist.
Time for a slow blues, Brussels, l'extraordinaire: ' Since I've been lovin you'.
Si un jour ça te prend de te remarier, tu le veux pour ouvrir le bal, après, le gars derrière les platines peut passer les pires cornichonneries, style Daft Punk, on lui en voudra pas!
Les sonorités orientales de 'Kashmir' ont réussi à dérider Kafka, à lui faire oublier ses délires et ses craintes.
En mode acoustique ' Friends 'et 'Four sticks' bouclent le premier set.
Pause Cristal Alken.
Quoi, Walter?
Niet slecht voor Walen...
C'est un comique, Walter!
Set 2
Pas tarte le 'Custard pie', un démarrage sur les chapeaux de roue suivi par un 'Misty Mountain Hop' enragé.
Une slide bluesy décore 'What Is And What Should Never Be' aux mouvements soft/loud imparables.
Hangman, hangman, hold it a little while... voilà le bourreau, la potence attend, l'abnégation de la petite soeur va t'éviter le ' Gallows pole'.
Une mandoline, un harmonica, un rythme lancinant ... 'When The Levee Breaks' que l'on interprète pour la première fois en public.
'Black country woman' seconde plage pendant laquelle Thierry gratte la mandoline.
Deux notes il aura fallu pour que le zinc, ayant reconnu 'Stairway to heaven' ,se mette à hurler.
Ce n'est que justice si 'Stairway to heaven' trône au sommet du Tijdloze top honderd de Studio Brussel... Metallica, Queen, Nirvana... c'est pas mal, mais, franchement, il n'y a pas photo!
Tu dis, ket... 'Mia', de Gorki,... va boire une grenadine!
Le final sera endiablé, ça fait 20 minutes que deux ou trois allumés dansent sur les tables du bistro, avec ' Black dog' et 'Whole lotta love' ces drôles frisent le délire.
Jacques fait un signe à ton voisin de table, viens chanter avec nous Mitch ( de Cover Age), les deux shouters rivalisant d'audace et de virtuosité, un grand moment de folie collective dans le troquet.
Merci, Bruxelles, on revient chez vous le 30 avril au Rock Classic, une Soirée Cerise!
Vous voulez un bis, o k, si on me paye un vin rouge.
C'est pas RickyBilly qui l'a payé mais Kafka a eu droit à un double rappel, ' Bron-y-aur -stomp' et la bombe ultime 'Rock'n Roll'.
Cinquante personnes ont déjà promis qu'on les verrait au Rock Classic!
jeudi 24 avril 2014
An Pierlé - 't Candelaershuys, Uccle, le 23 avril 2014.
An Pierlé Strange Ways Tour, un marathon: fin 2013, les édifices religieux: chapelles, églises, collégiales...début 2014, reprise du périple dans les salles conventionnelles avec une longue escale en France, puis le retour dans nos plates contrées: Saint-Trond, le Spirit of 66 et ce mercredi une étape à Uccle, 't Candelaershuys, une scène qu'elle avait foulé en début de carrière, il y a fort longtemps.
Du monde, ce soir, un Steinway trône sur le podium exigu, par quel tour de force a-t-il abouti dans la demeure bourgeoise?
D'une démarche altière, An Pierlé traverse la foule, grimpe sur l'estrade, affiche un sourire carnassier et pousse un énorme soupir, c'est parti.
La voix s'élève, sombre, dramatique, fluctuante, le jeu de piano prend un coloris romantique, une sonate de Brahms, le coeur meurtri, l'artiste geint, 'Wounded heart'.
Pas de pause, 'Wrong things done' et ses méandres encaissés nous projette des images de Kate Bush.
Désolé pour ceux qui étaient venus en espérant assister à un concert désinvolte, s'excuse la belle dame avant d'entamer la version sublime du 'Such a Shame' de Talk Talk.
La Gantoise s'est appropriée le titre pour le façonner à son image.
Sur 'Strange Days', le tourbillonnant 'Winds' et ses accents Regina Spektor. Prise d'un accès de fureur brusque, la dame tourmentée écrase théâtralement les touches du grand piano.
Une vieillerie pour le plus beau des hommes, Corto Maltese, 'High on the tower', mouvements violents ou apaisés se succèdent, la plage finira de manière abrupte.
Eblouie l'assistance, ayant retenu son souffle, applaudit à tout rompre.
Après le décès de mon bompa, ma grand-mère a fait le même rêve pendant six longs mois, son mari l'appelait, ils se trouvaient tous deux sur les berges opposées d'une rivière, pour rejoindre l'homme aimé, la vieille dame, qui n'avait jamais appris à nager, plonge dans le cours d'eau et se fait emporter par les courants, ce songe m'a inspiré 'Cold Winter', une plage aux arômes Jean Ray.
Quels sont les démons ayant pris possession de son âme et de son cerveau, telle une damnée elle s'époumone, 'This burning', et nous donne la chair de poule.
Avertissement: ma voix risque de me lâcher, nous sommes en pleine période d'allergie au pollen et ' Strange Days' exige des acrobaties vocales périlleuses.
Aucune faiblesse, ce titre au background asiatique et enjolivé d'un sifflement fleuri a séduit l'audience.
Le torturé 'Solid rain' traite des aléas d'une relation amoureuse qui dure.
Une maîtrise vocale incomparable, un jeu irréprochable et une présence scénique charismatique: la classe à l'état pur.
'How does it feel'
Pourquoi vois-tu Lennon chantant 'How do you feel' en pensant à Paulo?
Un clin d'oeil...en fait ma musique est bénéfique pour les dépressifs et devrait être remboursée par la mutuelle.
Voici un titre plus joyeux, il traite du bombardement de Dresde, 'Suburban skies'.
Le terme chef-d'oeuvre n'est pas usurpé.
Une explication intéressante, comment aborder le sujet, je ne suis pas Cohen, ni Dylan, finalement j'en ai fait une version Marianne Faithfull en prenant le point de vue d'un pilote de bombardier larguant ses projectiles meurtriers sur la ville qui, pour lui, ressemblait à une maquette.
Sans seul souci était de savoir s'il reverrait sa bien-aimée.
Sentiment de culpabilité?
None!
Elle poursuit avec 'Weather chemistry' une berceuse agitée à laquelle elle accouple 'You just wait' et ses effets de voix hasardeux.
Le mélodrame orageux 'The house of sleep' met fin au set.
Rappel,
Un enfoiré m'a piqué la partition du formidable requiem 'Cold Song' que Klaus Nomi avait emprunté à Purcell.
Un chant liturgique intense, profond, tout en halètements qui te cloue sur ton siège.
Le récital prend fin avec son 'hit' alternatif, 'Mud Stories', qui reçoit un traitement loufoque avec un impromptu pour souhaiter un happy birthday à un spectateur ravi.
Talent, créativité, originalité, virtuosité, charme ...ajoute ce que tu veux, An Pierlé est tout simplement une grande interprète!
Du monde, ce soir, un Steinway trône sur le podium exigu, par quel tour de force a-t-il abouti dans la demeure bourgeoise?
D'une démarche altière, An Pierlé traverse la foule, grimpe sur l'estrade, affiche un sourire carnassier et pousse un énorme soupir, c'est parti.
La voix s'élève, sombre, dramatique, fluctuante, le jeu de piano prend un coloris romantique, une sonate de Brahms, le coeur meurtri, l'artiste geint, 'Wounded heart'.
Pas de pause, 'Wrong things done' et ses méandres encaissés nous projette des images de Kate Bush.
Désolé pour ceux qui étaient venus en espérant assister à un concert désinvolte, s'excuse la belle dame avant d'entamer la version sublime du 'Such a Shame' de Talk Talk.
La Gantoise s'est appropriée le titre pour le façonner à son image.
Sur 'Strange Days', le tourbillonnant 'Winds' et ses accents Regina Spektor. Prise d'un accès de fureur brusque, la dame tourmentée écrase théâtralement les touches du grand piano.
Une vieillerie pour le plus beau des hommes, Corto Maltese, 'High on the tower', mouvements violents ou apaisés se succèdent, la plage finira de manière abrupte.
Eblouie l'assistance, ayant retenu son souffle, applaudit à tout rompre.
Après le décès de mon bompa, ma grand-mère a fait le même rêve pendant six longs mois, son mari l'appelait, ils se trouvaient tous deux sur les berges opposées d'une rivière, pour rejoindre l'homme aimé, la vieille dame, qui n'avait jamais appris à nager, plonge dans le cours d'eau et se fait emporter par les courants, ce songe m'a inspiré 'Cold Winter', une plage aux arômes Jean Ray.
Quels sont les démons ayant pris possession de son âme et de son cerveau, telle une damnée elle s'époumone, 'This burning', et nous donne la chair de poule.
Avertissement: ma voix risque de me lâcher, nous sommes en pleine période d'allergie au pollen et ' Strange Days' exige des acrobaties vocales périlleuses.
Aucune faiblesse, ce titre au background asiatique et enjolivé d'un sifflement fleuri a séduit l'audience.
Le torturé 'Solid rain' traite des aléas d'une relation amoureuse qui dure.
Une maîtrise vocale incomparable, un jeu irréprochable et une présence scénique charismatique: la classe à l'état pur.
'How does it feel'
Pourquoi vois-tu Lennon chantant 'How do you feel' en pensant à Paulo?
Un clin d'oeil...en fait ma musique est bénéfique pour les dépressifs et devrait être remboursée par la mutuelle.
Voici un titre plus joyeux, il traite du bombardement de Dresde, 'Suburban skies'.
Le terme chef-d'oeuvre n'est pas usurpé.
Une explication intéressante, comment aborder le sujet, je ne suis pas Cohen, ni Dylan, finalement j'en ai fait une version Marianne Faithfull en prenant le point de vue d'un pilote de bombardier larguant ses projectiles meurtriers sur la ville qui, pour lui, ressemblait à une maquette.
Sans seul souci était de savoir s'il reverrait sa bien-aimée.
Sentiment de culpabilité?
None!
Elle poursuit avec 'Weather chemistry' une berceuse agitée à laquelle elle accouple 'You just wait' et ses effets de voix hasardeux.
Le mélodrame orageux 'The house of sleep' met fin au set.
Rappel,
Un enfoiré m'a piqué la partition du formidable requiem 'Cold Song' que Klaus Nomi avait emprunté à Purcell.
Un chant liturgique intense, profond, tout en halètements qui te cloue sur ton siège.
Le récital prend fin avec son 'hit' alternatif, 'Mud Stories', qui reçoit un traitement loufoque avec un impromptu pour souhaiter un happy birthday à un spectateur ravi.
Talent, créativité, originalité, virtuosité, charme ...ajoute ce que tu veux, An Pierlé est tout simplement une grande interprète!
mercredi 23 avril 2014
Communiqué de presse - Woody Woodstock Festival - Samedi 10 mai
Le Woody Woodstock vous surprendra pour sa 8ème édition
Samedi 10 mai 2014, une fois encore, l’équipe du Woody Woodstock saura vous faire plaisir ! Par la programmation musicale, bien entendu, mais aussi par tous ses à-côtés qui, à la veille de la fête des mamans, tomberont à pic. Car oui, pour la 8ème édition du festival, tous les ingrédients qui font la spécificité du Woody seront à nouveau réunis : une programmation variée, des découvertes musicales assurées, un village associatif, des animations pour tous les âges, une vente de fleurs… et le tout bien entendu gratuitement. Cerise sur le gâteau, cette année, nous accueillerons sur scène notre tout premier groupe étranger !
Samedi 10 mai 2014, une fois encore, l’équipe du Woody Woodstock saura vous faire plaisir ! Par la programmation musicale, bien entendu, mais aussi par tous ses à-côtés qui, à la veille de la fête des mamans, tomberont à pic. Car oui, pour la 8ème édition du festival, tous les ingrédients qui font la spécificité du Woody seront à nouveau réunis : une programmation variée, des découvertes musicales assurées, un village associatif, des animations pour tous les âges, une vente de fleurs… et le tout bien entendu gratuitement. Cerise sur le gâteau, cette année, nous accueillerons sur scène notre tout premier groupe étranger !
Dès 13h, les lauréats des Présélections de février et un groupe issu
des « Classes du Rock » démarreront les concerts. Ensuite, après une
séquence rock british, on vous emmènera dans des univers plus originaux.
Pour commencer, un couple belgo-japonais proposera un électro-pop
complètement déjanté et leur show inoubliable. Ils seront suivis par nos
Frenchies, ou plutôt nos français, puisqu’ils nous proposeront des
variétés biens de chez eux, mais arrangés à la sauce rock-fort. La
soirée continuera avec des notes de jazz et de funk, pour arriver
doucement à notre trio final qui montera en puissance jusqu’à clôturer
la soirée, comme le veut la tradition, en « fanfare » avec des cuivres.
Côté animation, durant toute l’après-midi, le Patro Jean-Paul II animera les plus jeunes de mille et une façons pendant que les plus grands sauront profiter des nombreuses activités qui leur seront proposées.
*******************
Programmation :
Save a Whale
Velvet Avenue
The Citadines
Vintage Dinosaur
Alek et les Japonaises
Opium du peuple (FR)
Def Monk
MHD
Melchior
Overweight
Infos pratiques :
10 mai 2014
De 13h00 à 02h00
Parking Saint Roch
1400 Nivelles
Entrée libre et gratuite
Sebastien Van Avermaete
Côté animation, durant toute l’après-midi, le Patro Jean-Paul II animera les plus jeunes de mille et une façons pendant que les plus grands sauront profiter des nombreuses activités qui leur seront proposées.
*******************
Programmation :
Save a Whale
Velvet Avenue
The Citadines
Vintage Dinosaur
Alek et les Japonaises
Opium du peuple (FR)
Def Monk
MHD
Melchior
Overweight
Infos pratiques :
10 mai 2014
De 13h00 à 02h00
Parking Saint Roch
1400 Nivelles
Entrée libre et gratuite
Sebastien Van Avermaete
MOEIALBASH: Young Colour + Mogo au KultuurKaffee de la VUB, Ixelles, le 22 avril 2014
De Moeial, le journal estudiantin de la VUB, existe depuis 30 ans pour célébrer l'événement, une expo , un workshop photographie et un double concert gratuit dans le KultuurKaffee.
Un jeune groupe pour débuter: Mogo!
Une annonce cryptique pour se présenter: G. who plays drums, J. who plays bass guitar, N. who plays guitar and does some backing vocals and P. who sings and plays guitar.
GJNP = Mogo, très bien, messieurs, on confie la recherche à Rex, un berger qui aboie, il a du flair!
Ja, Rex?
N, c'est Nikolaas Van Droogenbroeck - P, c'est Piet Van De Velde - G, c'est Gert-Jan Van Damme et J = Jens Huylebroeck.
Brave toutou!
Une demo trois titres, audible sur Bandcamp ( Recorded by Joachim Bovin and Lawrence Foley.... ce sont les gars de chez Young Colour).
Déjà quelques prestations scéniques, dont une Soirée Cerise.
Genre?
We are working on a love song, l'accouchement est pénible, en attendant on ouvrage dans l'alternatif, tendance post-punk sans occulter certaines influences psychédéliques.
Moeial cite The Fall, Deerhunter, Viet Cong comme parallèles musicaux, de temps en temps, on a surpris des sonorités Interpol, Editors ou The Chameleons..
21:15' Hey, nous sommes Mogo, vous êtes le public, go...
'Spectacle', tiens ils te rappellent Willow.
Un timbre sombre et glacé, typically new wave/postpunk, des guitares cinglantes, un drumming soutenu, une basse lourde... par contre le look des protagonistes ( ils se fournissent chez Clodoland) renie l'esthétique Bauhaus ou Joy Division.
'Boyfriend'...my boyfriend's cool ...scandé à l'infini baigne dans l'idéologie real punk, nous rappelant des bands locaux des eighties, style Contingent pour nommer un oublié.
You're nothing but a 'Hype' présente un caractère psychédélique intéressant, ' Wastelands' repris sur la demo te mène vers la Cold Wave à la Siglo XX.
On sort un titre lent du chapeau, 'Houdini', pour enchaîner sans hiatus sur le dansant 'Leisure'.
Piet se paye une promenade dans la fosse, il a repéré une jolie photographe et une asperge blonde qui se trémousse depuis le début du set.
A slow one, 'No exit' finissant sur une déflagration aussi soudaine que brutale.
Le lancinant 'Jacky and Judy' précède le neurasthénique 'Parks'.
Jens, refile-moi ta basse, je te confie ma guitare, une dernière cartouche chaotique 'Rough ghost' termine ce concert estimable.
Young Colour
Présenté comme duo, Lawrence Foley et Joachim Bovin, maniant synthés, brol électronique, claviers, guitare, percussion et se partageant les vocaux.
Le KultuurKaffe a vu un quartet, un vrai drummer et une attrayante bassiste/claviériste/percussionniste se sont joints aux instigateurs du projet.
Passé:
Tu peux lire sur la fiche.. 2011: 2de plaats Rockrace Brussel
2012: 3de plaats Rockvonk
2012: Winnaar Central Park Festival
2012: Halve finale Humo's Rockrally
2014: Finalist De Nieuwe Lichting.
Une album 7 titres est prévu pour bientôt.
A quoi peut s'attendre le profane?
En vrac: de l'ambient/ dreampop/trip hop/ chill out/ new age/ psychill.
Pour amateurs de Boards of Canada, Brian Eno, mais aussi The xx, The Notwist ou Beach House.
Après de longs préparatifs: réglage du matos, mise en place de la vidéo avec des visuals Pink Floydien , problèmes avec la basse, le groupe entame le trip avec l'obsédant 'Outside', un soundscape semblant volatile ou impalpable, définitivement propice à la rêverie.
'Knocked out', encore plus lent et ouaté, musarde sur le même sentier.
Lawrence et Joachim délaissent les ressources électroniques pour se consacrer à la guitare, sur le parchemin gisant aux pieds de la bassiste, tu crois lire 'Sandy B', un exemple type de dreampop bourré d'effets: reverb, echoing....
Une réussite franche!
'Slow Snow' et le caoutchouteux ' Bottomless Pit' continueront à ensorceler l'assistance.
Les instruments traditionnels sont abandonnés, l'électronique reprend ses droits, l'évanescent côtoie le psychédélique, les beats se font impulsifs, difficile de coller une étiquette sur la recette proposée, experimental ambient peut convenir, mais tu entends à la fois du Animal Collective, des bribes de Kula Shaker ou du Melody's Echo Chamber, voire du Grizzly Bear!
Le psalmodié 'Hiding' achève le voyage sidéral.
PS: Upcoming shows:
06-05 Gent, Petra's Place
22-05 Brussels, Bonnefooi w/ Lisa Smolders (dj), Kayzer (dj) and Brett Summers (dj)
Un jeune groupe pour débuter: Mogo!
Une annonce cryptique pour se présenter: G. who plays drums, J. who plays bass guitar, N. who plays guitar and does some backing vocals and P. who sings and plays guitar.
GJNP = Mogo, très bien, messieurs, on confie la recherche à Rex, un berger qui aboie, il a du flair!
Ja, Rex?
N, c'est Nikolaas Van Droogenbroeck - P, c'est Piet Van De Velde - G, c'est Gert-Jan Van Damme et J = Jens Huylebroeck.
Brave toutou!
Une demo trois titres, audible sur Bandcamp ( Recorded by Joachim Bovin and Lawrence Foley.... ce sont les gars de chez Young Colour).
Déjà quelques prestations scéniques, dont une Soirée Cerise.
Genre?
We are working on a love song, l'accouchement est pénible, en attendant on ouvrage dans l'alternatif, tendance post-punk sans occulter certaines influences psychédéliques.
Moeial cite The Fall, Deerhunter, Viet Cong comme parallèles musicaux, de temps en temps, on a surpris des sonorités Interpol, Editors ou The Chameleons..
21:15' Hey, nous sommes Mogo, vous êtes le public, go...
'Spectacle', tiens ils te rappellent Willow.
Un timbre sombre et glacé, typically new wave/postpunk, des guitares cinglantes, un drumming soutenu, une basse lourde... par contre le look des protagonistes ( ils se fournissent chez Clodoland) renie l'esthétique Bauhaus ou Joy Division.
'Boyfriend'...my boyfriend's cool ...scandé à l'infini baigne dans l'idéologie real punk, nous rappelant des bands locaux des eighties, style Contingent pour nommer un oublié.
You're nothing but a 'Hype' présente un caractère psychédélique intéressant, ' Wastelands' repris sur la demo te mène vers la Cold Wave à la Siglo XX.
On sort un titre lent du chapeau, 'Houdini', pour enchaîner sans hiatus sur le dansant 'Leisure'.
Piet se paye une promenade dans la fosse, il a repéré une jolie photographe et une asperge blonde qui se trémousse depuis le début du set.
A slow one, 'No exit' finissant sur une déflagration aussi soudaine que brutale.
Le lancinant 'Jacky and Judy' précède le neurasthénique 'Parks'.
Jens, refile-moi ta basse, je te confie ma guitare, une dernière cartouche chaotique 'Rough ghost' termine ce concert estimable.
Young Colour
Présenté comme duo, Lawrence Foley et Joachim Bovin, maniant synthés, brol électronique, claviers, guitare, percussion et se partageant les vocaux.
Le KultuurKaffe a vu un quartet, un vrai drummer et une attrayante bassiste/claviériste/percussionniste se sont joints aux instigateurs du projet.
Passé:
Tu peux lire sur la fiche.. 2011: 2de plaats Rockrace Brussel
2012: 3de plaats Rockvonk
2012: Winnaar Central Park Festival
2012: Halve finale Humo's Rockrally
2014: Finalist De Nieuwe Lichting.
Une album 7 titres est prévu pour bientôt.
A quoi peut s'attendre le profane?
En vrac: de l'ambient/ dreampop/trip hop/ chill out/ new age/ psychill.
Pour amateurs de Boards of Canada, Brian Eno, mais aussi The xx, The Notwist ou Beach House.
Après de longs préparatifs: réglage du matos, mise en place de la vidéo avec des visuals Pink Floydien , problèmes avec la basse, le groupe entame le trip avec l'obsédant 'Outside', un soundscape semblant volatile ou impalpable, définitivement propice à la rêverie.
'Knocked out', encore plus lent et ouaté, musarde sur le même sentier.
Lawrence et Joachim délaissent les ressources électroniques pour se consacrer à la guitare, sur le parchemin gisant aux pieds de la bassiste, tu crois lire 'Sandy B', un exemple type de dreampop bourré d'effets: reverb, echoing....
Une réussite franche!
'Slow Snow' et le caoutchouteux ' Bottomless Pit' continueront à ensorceler l'assistance.
Les instruments traditionnels sont abandonnés, l'électronique reprend ses droits, l'évanescent côtoie le psychédélique, les beats se font impulsifs, difficile de coller une étiquette sur la recette proposée, experimental ambient peut convenir, mais tu entends à la fois du Animal Collective, des bribes de Kula Shaker ou du Melody's Echo Chamber, voire du Grizzly Bear!
Le psalmodié 'Hiding' achève le voyage sidéral.
PS: Upcoming shows:
06-05 Gent, Petra's Place
22-05 Brussels, Bonnefooi w/ Lisa Smolders (dj), Kayzer (dj) and Brett Summers (dj)
mardi 22 avril 2014
Mike Atta ( guitare chez Middle Class) a perdu son combat contre la maladie.
Janvier 2013, Brooklyn Vegan titrait "Mike Atta of The Middle Class is battling cancer, needs monetary help".
Le 20 avril 2014, Michael John "Mike" Atta perd son combat ( kidney and lung cancer), il avait 53 ans.
Jeff Atta (chant), Mike Atta (guitare), Mike Patton (basse), et Bruce Atta (drums) avaient formé le punk/hardcore punk band Middle Class en 1977.
S'il na connu qu'un succès local à la fin des seventies, il connaît un regain de popularité vers 2005 et est repris sur le documentaire 'American Hardcore'.
Le EP 'Out of Vogue ' qui succède au seul album ' A blueprint for joy' est prisé par les collectionneurs.
Après la dissolution de leur groupe, Mike et Bruce Atta se sont retrouvés dans le band Cambridge Apostles avec la chanteuse Alice Bag.
Le 20 avril 2014, Michael John "Mike" Atta perd son combat ( kidney and lung cancer), il avait 53 ans.
Jeff Atta (chant), Mike Atta (guitare), Mike Patton (basse), et Bruce Atta (drums) avaient formé le punk/hardcore punk band Middle Class en 1977.
S'il na connu qu'un succès local à la fin des seventies, il connaît un regain de popularité vers 2005 et est repris sur le documentaire 'American Hardcore'.
Le EP 'Out of Vogue ' qui succède au seul album ' A blueprint for joy' est prisé par les collectionneurs.
Après la dissolution de leur groupe, Mike et Bruce Atta se sont retrouvés dans le band Cambridge Apostles avec la chanteuse Alice Bag.
The Dinosaur Truckers + Derek W. Dunn + Fred Deltenre au Magasin 4- Bruxelles, le 21 avril 2014
Le lundi de Pâques est un jour férié...historique: " Depuis le Moyen Âge, la semaine suivant la fête de Pâques est fériée. C’est ce qu’on appelle l’Octave de Pâques.
Il faut attendre 1801, et l’accord entre le pape et l’empereur Napoléon (appelé « concordat »), pour que seul le lundi suivant Pâques reste férié, le reste de la semaine étant travaillée comme les autres...." merci Jolpress!
Au Magasin 4, ils n'en ont rien à cirer et ils organisent un concert, hic majeur, les Bruxellois sont à Knokke, le concert sera intimiste ( 20 à 25 pelés, les bénévoles inclus).
JP: t'as vu, ils ont ajouté un nom à l'affiche initiale, Fred Deltenre, le gig devrait débuter à 19:30...
Là, on était à huit dans l'entrepôt, un sosie de Jean Rochefort s'amène à 19:45', filiforme et fringué d'un tricot emprunté à Di Rupo.
Wie is dat?
Fred Deltenre faisait partie des Terrils.
Un carolo?
Non, un zinneke pratiquant l'humour absurde, faussement godiche sur fond musical tantôt bluesy, tantôt danse des canards, voire calembour gros sabots rock artisanal.
Première salve, un instrumental boy scout à l'ukulele puis un blues franchouillard, musique: Paul Personne/ lyrics: Antoine.
Pour suivre, le confus 'Arabo swing', un ragtime/ blues Tonton Bricolage.
Adamo chantait 'Vous permettez, Monsieur', Fred en fait une version Bourvil.
Tu veux un tango?
T'es servi.
Deltenre pratique l'aquariophilie, nourrit ses poissons avec des graines Dutronc/Antoine/Brassens/Lapointe.... ce collage dadaïste t'amuse pendant quinze minutes et donne soif, direction le comptoir.
Une lapsteel, une acoustique, un mini synthé/zither/carillon fabriqué maison, une comptine sociale intellectuelle, un viol impuni ( 'Y'a d'la joie' de Trenet), un essai philosophique et un blues rural à l'harmonica/guitare...
Le droit à la différence est un principe respectable, mais faut pas pousser bobonne!
Derek W. Dunn
Tu t'imaginais entendre l'ancien leader du .357 String Band solo avec sa guitare, sa casquette et ses binocles, mais ce sont cinq bouseux qui investissent la scène, le Ricain et quatre culs-terreux teutons préhistoriques (The Dinosaur Truckers).
Cette joyeuse compagnie aura gratifié la maigre assistance d'un show country/ bluegrass/ americana/punk d'un haut niveau festif et musical.
Derek vient de sortir un EP sept titres intitulé ' Poisonous Serpents' et tourne en Europe avec les chauffeurs de poids lourd depuis fin mars, ce Spring Tour prévoit encore quelques dates belges ( Hasselt, Liège, Geel) avant d'aller saluer François Hollande .
Le fiévreux 'Let the bones be burned' ouvre. Mandoline, banjo, contrebasse, acoustique et électrique déboulent sur les berges du canal, cette joyeuse galopade accompagnée d'un chant en harmonie ravit les poissons médusés.
Imagine les Pogues carburant à la Budweiser au lieu de la Guinness, pour te faire une idée.
Seconde salve aux couleurs outlaw country...go, get your gun... propose t-il à un cowboy énervé.
Une pedal steel décore le mélancolique 'Feels like I'm blue' aux intonations Hank Williams.
A lovesong, Brussels, 'Oh Adeline' du .357 String Band avant de revenir au trucker country trépidant du style Bob Wayne and the Outlaw Carnies.
' Pressure' is about paying the rent with a guitar, tandis que le formidable '39 Children', a new song, mixe gospel et punkabilly.
Super morceau au fond social lucide.
L'été se meurt...'Harvest is past' sera énervé, il poursuit avec la belle romance dominée par un banjo souverain, 'Black river blues', le premier titre qu'il ait jamais composé.
' Hell in Your Cold, Cold Heart' is about religious violence, il termine par le titletrack du dernier EP, ' Poisonous Serpents', l'archétype de la drinking country song.
Good job, Derek!
The Dinosaur Truckers.
Naissance en 2006, Kaufbeuren / Allgäu.
Line-up: Philip: Vocals, Banjo, Guitar / Daniel: Vocals, Steel Guitar, Lead Guitar / Till: Vocals, Mandolin, Guitar /Tobi: Vocals, Doghouse Bass .
Discographie: 2008 ' Songs for Homefolks' - 2009, Pistol Pete’s Dinosaur Truckers “Down This Road” -"The Dinosaur Truckers" en 2013.
' Burn The Place To The Ground' entame les hostilités.
This bunch of jolly Germans sets bluegrass on fire, tu tapes des talons sur le béton du magasin, secoue le crâne en suivant les rythmse effrénés, t'as pas l'intention de déguerpir même si ces hors-la-loi parlent d'incendier la baraque.
Les Pogues on disait pour Mr. Dunn, c'est encore plus vrai pour les Dinosaur Truckers.
Ils enchaînent en appuyant plus fort sur la pédale, into the red speed range..pour un deuxième rodéo hallucinant.
Tobi entame 'Fire in the woods' de manière pondérée, puis quatre voix avertissent la populace que le feu de forêt gagne la ville.. chauffe qui peut, les femmes et les enfants d'abord!
'Testify' is about life on the road, du country traditionnel, it's a new song, tout comme 'Only the devil below'.
D'exotiques sonorités mariachi/ Calexico décorent la suivante, 'Shadow Fallin' Down My Face', tandis que le 'Black Ship' semble vouloir descendre les chutes du Niagara sans qu'il y ait un canot de sauvetage amarré à la coque.
Slapping bass, mandoline folle, guitare métallique, vocaux frénétiques...faut s'accrocher pour pas tomber par dessus bord.
Changement de style, une ballade amère à propos d'une nana instable... you don't see my face when you're in company of your friends... et retour sur scène de Derek W Dunn.
C'est quoi le W?
Watery eyes?
Non, wishcraft, réplique la copine du ricain.
'Ghost on a string' sentant bon Poco ou les Eagles sera suivi d' une dernière explosion de mandoline, guitare, banjo et contrebasse, l'horloge indique 10 PM.
En principe l'heure fatidique, mais l'organisation leur accorde 15 minutes de rabiot, à la grande joie des spectateurs.
Great, we can play four more...
'500000 Years ' un washboard faisant son apparition - le subtil 'Wolves in the street' - le mélancolique ' Leave everything behind' et l'enthousiaste 'Let it roll'.
En dépit du peu de monde les Dinosaur Truckers ont donné un récital enivrant que le petit comité présent a follement applaudi.
Résultat un retour parmi nous accompagnés de Derek, unplugged, deux titres transformant le magasin en veillée autour du feu de camp.
Sympa, ce concert!
Il faut attendre 1801, et l’accord entre le pape et l’empereur Napoléon (appelé « concordat »), pour que seul le lundi suivant Pâques reste férié, le reste de la semaine étant travaillée comme les autres...." merci Jolpress!
Au Magasin 4, ils n'en ont rien à cirer et ils organisent un concert, hic majeur, les Bruxellois sont à Knokke, le concert sera intimiste ( 20 à 25 pelés, les bénévoles inclus).
JP: t'as vu, ils ont ajouté un nom à l'affiche initiale, Fred Deltenre, le gig devrait débuter à 19:30...
Là, on était à huit dans l'entrepôt, un sosie de Jean Rochefort s'amène à 19:45', filiforme et fringué d'un tricot emprunté à Di Rupo.
Wie is dat?
Fred Deltenre faisait partie des Terrils.
Un carolo?
Non, un zinneke pratiquant l'humour absurde, faussement godiche sur fond musical tantôt bluesy, tantôt danse des canards, voire calembour gros sabots rock artisanal.
Première salve, un instrumental boy scout à l'ukulele puis un blues franchouillard, musique: Paul Personne/ lyrics: Antoine.
Pour suivre, le confus 'Arabo swing', un ragtime/ blues Tonton Bricolage.
Adamo chantait 'Vous permettez, Monsieur', Fred en fait une version Bourvil.
Tu veux un tango?
T'es servi.
Deltenre pratique l'aquariophilie, nourrit ses poissons avec des graines Dutronc/Antoine/Brassens/Lapointe.... ce collage dadaïste t'amuse pendant quinze minutes et donne soif, direction le comptoir.
Une lapsteel, une acoustique, un mini synthé/zither/carillon fabriqué maison, une comptine sociale intellectuelle, un viol impuni ( 'Y'a d'la joie' de Trenet), un essai philosophique et un blues rural à l'harmonica/guitare...
Le droit à la différence est un principe respectable, mais faut pas pousser bobonne!
Derek W. Dunn
Tu t'imaginais entendre l'ancien leader du .357 String Band solo avec sa guitare, sa casquette et ses binocles, mais ce sont cinq bouseux qui investissent la scène, le Ricain et quatre culs-terreux teutons préhistoriques (The Dinosaur Truckers).
Cette joyeuse compagnie aura gratifié la maigre assistance d'un show country/ bluegrass/ americana/punk d'un haut niveau festif et musical.
Derek vient de sortir un EP sept titres intitulé ' Poisonous Serpents' et tourne en Europe avec les chauffeurs de poids lourd depuis fin mars, ce Spring Tour prévoit encore quelques dates belges ( Hasselt, Liège, Geel) avant d'aller saluer François Hollande .
Le fiévreux 'Let the bones be burned' ouvre. Mandoline, banjo, contrebasse, acoustique et électrique déboulent sur les berges du canal, cette joyeuse galopade accompagnée d'un chant en harmonie ravit les poissons médusés.
Imagine les Pogues carburant à la Budweiser au lieu de la Guinness, pour te faire une idée.
Seconde salve aux couleurs outlaw country...go, get your gun... propose t-il à un cowboy énervé.
Une pedal steel décore le mélancolique 'Feels like I'm blue' aux intonations Hank Williams.
A lovesong, Brussels, 'Oh Adeline' du .357 String Band avant de revenir au trucker country trépidant du style Bob Wayne and the Outlaw Carnies.
' Pressure' is about paying the rent with a guitar, tandis que le formidable '39 Children', a new song, mixe gospel et punkabilly.
Super morceau au fond social lucide.
L'été se meurt...'Harvest is past' sera énervé, il poursuit avec la belle romance dominée par un banjo souverain, 'Black river blues', le premier titre qu'il ait jamais composé.
' Hell in Your Cold, Cold Heart' is about religious violence, il termine par le titletrack du dernier EP, ' Poisonous Serpents', l'archétype de la drinking country song.
Good job, Derek!
The Dinosaur Truckers.
Naissance en 2006, Kaufbeuren / Allgäu.
Line-up: Philip: Vocals, Banjo, Guitar / Daniel: Vocals, Steel Guitar, Lead Guitar / Till: Vocals, Mandolin, Guitar /Tobi: Vocals, Doghouse Bass .
Discographie: 2008 ' Songs for Homefolks' - 2009, Pistol Pete’s Dinosaur Truckers “Down This Road” -"The Dinosaur Truckers" en 2013.
' Burn The Place To The Ground' entame les hostilités.
This bunch of jolly Germans sets bluegrass on fire, tu tapes des talons sur le béton du magasin, secoue le crâne en suivant les rythmse effrénés, t'as pas l'intention de déguerpir même si ces hors-la-loi parlent d'incendier la baraque.
Les Pogues on disait pour Mr. Dunn, c'est encore plus vrai pour les Dinosaur Truckers.
Ils enchaînent en appuyant plus fort sur la pédale, into the red speed range..pour un deuxième rodéo hallucinant.
Tobi entame 'Fire in the woods' de manière pondérée, puis quatre voix avertissent la populace que le feu de forêt gagne la ville.. chauffe qui peut, les femmes et les enfants d'abord!
'Testify' is about life on the road, du country traditionnel, it's a new song, tout comme 'Only the devil below'.
D'exotiques sonorités mariachi/ Calexico décorent la suivante, 'Shadow Fallin' Down My Face', tandis que le 'Black Ship' semble vouloir descendre les chutes du Niagara sans qu'il y ait un canot de sauvetage amarré à la coque.
Slapping bass, mandoline folle, guitare métallique, vocaux frénétiques...faut s'accrocher pour pas tomber par dessus bord.
Changement de style, une ballade amère à propos d'une nana instable... you don't see my face when you're in company of your friends... et retour sur scène de Derek W Dunn.
C'est quoi le W?
Watery eyes?
Non, wishcraft, réplique la copine du ricain.
'Ghost on a string' sentant bon Poco ou les Eagles sera suivi d' une dernière explosion de mandoline, guitare, banjo et contrebasse, l'horloge indique 10 PM.
En principe l'heure fatidique, mais l'organisation leur accorde 15 minutes de rabiot, à la grande joie des spectateurs.
Great, we can play four more...
'500000 Years ' un washboard faisant son apparition - le subtil 'Wolves in the street' - le mélancolique ' Leave everything behind' et l'enthousiaste 'Let it roll'.
En dépit du peu de monde les Dinosaur Truckers ont donné un récital enivrant que le petit comité présent a follement applaudi.
Résultat un retour parmi nous accompagnés de Derek, unplugged, deux titres transformant le magasin en veillée autour du feu de camp.
Sympa, ce concert!
dimanche 20 avril 2014
Jospop Rock Rally - JK Jos- Schepdaal, le 19 avril 2014
11è édition du Jospop Rock Rally, six bands en piste, après une sélection sévère, pour une place sur l'affiche du festival ( créé en 1992) qui aura lieu les 29 et 30 août à Schepdaal.
La jeugdhuis Jos avoisine le terrain de foot du FC Schepdaal, le flyer annonçait: début des hostilités à 20:30'.
Un quart d'heure avant l'heure fatidique, le local est toujours cadenassé, une vingtaine de bipèdes avale consciencieusement des canettes de Stella en attendant l'arrivée du geôlier.
Un olibrius muni d'un trousseau de clés se pointe, tous au bar, joyeux chaos, il faut tirer au sort l'ordre de passage des concurrents, un groupe manque à l'appel, ils devront clôturer le marathon, les bisets (Simple Pigeons) devant regagner leur pigeonnier West-Flandrien, du côté d'Ypres, avant la messe de l'aurore implorent l'organisation afin d'ouvrir le bal.
Jos consent.
Montage du matos, soundcheck, il sera 21:05' quand Simple Pigeons ( présenté comme small par Het Nieuwsblad) entamera son set!
T'as déjà pigé que tu ne verras pas ton plumard avant dimanche!
Que dit la fiche biographique/
Moorslede, naissance du quintet d'alternative rock en 2012 , Lowie Coolsaet ( gt), Robbe Verlinde ( gt) ,Bjorn Vuylsteker ( dr), Broos Verlinde ( bass), Thibault Vanderdonckt ( vocals) ont déjà quelques concerts dans les jambes, ils ont pris part au concours Westtalent à Menin où ils ont laissé une bonne impression.
Un midtempo aux relents Britpop,' Backdoor lover', pour ouvrir.
Les jeunes gens paraissent légèrement empruntés, mais, déjà, tu peux te rendre compte que musicalement ça tient la route.
Toujours en mode ballade avant une méchante accélération au second chapitre, puis un break percussif à la School is Cool, ' Delirium' est loin d'être une plage banale.
Le groupe a trouvé un rythme de croisière, envolé, le trac, ils assurent sec.
Ils ont bien écouté les Libertines, Arctic Monkeys, Babyshambles ou Vaccines, un des pigeons arbore d'ailleurs un t-shirt à l'effigie du band de Londres.
'Highways' précède la cover de Miles Kane ' Come closer'.
Une version tonique.
'Asphyxiated' et le fabuleux 'Brutus', een nieuw nummer, mettent fin à ce gig intéressant.
Simple Pigeons, pas des escrocs voulant te gruger!
Captain Ego and The Nightshift Volunteers
Région gantoise, un sextet!
La fiche: Frederik Balcaen: Vocals/Guitar - Brecht Ingels: Bass - Valentin Grégoire: Leadguitar - Albano Inferrera: Keys - Jorge De Cock: Drums - Sarah Coppens: Backings.
Avertissement, notre bassiste n'a pas pu se déplacer, on a déniché un remplaçant ( note de la rédaction, le joker assure, merci!)
A première vue, pas des bleus!
Genre?
Zeg het eens, Frederik: "We brengen een mix van stevige rocknummers, afgewisseld met wat rustiger werk."
Première impression: du roots/ Southern/classic rock à la John Mellencamp, Bob Seger, Eddie Money.
'Silver lining' ouvre, deux voix, un country rock solide, une wah wah qui pompe, des claviers Benmont Tench.
Vachement bien foutu.
'Get down', le capitaine dirige scrupuleusement un rafiot qui descend calmement un muddy Mississippi.
Une calme, pour suivre, dixit le commandant de bord, 'No more tears', tant mieux, t'étais sans Kleenex.
Un second soft country rock d'affilée 'Star in the sky', puis 'My Way'.
Ol' blue eyes ?
Non, une nouvelle tranche d'AOR bien ficelé.
L'éclairagiste s'essaye à un jeu de lumières débile tandis que Narcisse sans sourciller balance 'Song 12' , un copié/collé de Steppenwolf.
Du savoir-faire et de l'énergie: bien!
Captain Captain
On reste dans la batellerie, toujours sur l'Escaut, Captain Captain de Gent, un trio pratiquant un punk second degré à la Captain Sensible.
Sur le net, ce capitaine est du style Captain Invisible, on peut te dire que Pep, Jeff et Kurt (guitare, basse, batterie et chant pour tous les trois) sont du genre élèves indisciplinés et je m'en foutiste, que leur punk bordélique et tapageur exhale un parfum rance, qu'ils sont sur scène pour déconner un max, boire des hectolitres de houblon et draguer les filles du port, le reste, c'est du vent!
Une demo enregistrée au Jet Studio a été baptisée en 2013, un deux titres est né en février 2014.
Setlist?
Geen... au menu, on te l'a dit, du punk fruste, artisanal, musclé et farce, quelques taches d'huile avec un ou deux titres garage comme le confectionnait les Kinks au temps de 'You really got me'.
Sinon, un vague fumet Undertones ou Ramones, on a même cru entendre des riffs rock à la Blue Cheer.
C'était pas le Titanic mais l'embarcation prenait vachement l'eau, un naufrage était plausible.
Kurt, menneke, tu le vends combien ton béret, c'est pour offrir à madame!
Black Beats.
Après le pseudo punk, du funk aseptisé.
Noir et orange sont les teintes à l'honneur.
Bon à savoir: Black Beats a participé au dernier Kampioenschap van Brussel.
Jef Vandervorst ( drums) , Wim De Puysseleyr ( basse), Hans Humblet ( guitare) , Lorre Pickaert ( vocals et acrobaties) devront le faire sans le claviériste Fabio Picchi, absent ce soir.
Au niveau influences, ils ne citent ni les Sex Pistols, ni les UK Subs, par contre, Prince, Pharell Williams, De La Soul, les Red Hot ou Lenny Kravitz les inspirent.
' Stupid and blind', du funk blanc limite crossover, ça balance bien, Lorre s'agite, la guitare groove.
Tchik, tchik, tchik...'She set me on fire', pas criant d'originalité mais du boulot honnête.
Tout aussi sautillant, 'From dusk till dawn'.
Un hic, le côté cliché du rendu, Black Beats = de bons faiseurs comme il en existe des centaines.
Let's take it slow, ' Remind me of you', un coup de chapeau à Hans qui tire honorablement son épingle du jeu.
Un upbeat avec basse ronflante,' Red Rivers', dans le genre, Level 42 est imbattable.
Lorre sort un jouet de sa poche, un kazoo, pour une version boursouflée de 'Crosstown traffic' et, enfin, la dernière, un nouvel ersatz de Kravitz, ' Can't get my mind off of you'.
A première vue, Schepdaal a accroché.
Faut reconnaître que le côté pro de la prestation était indéniable.
RIB ( Roll In Babe).
Déjà croisé leur route par deux fois, Festival La Vache ( Halle) en 2009 et 2011.
Particularité, ils ont engagé une chanteuse, Annelore Van Belle, qui remplace les précédentes, Lieselotte et Wenda, n'ayant pas fait long feu.
Première scène avec le groupe pour la rouquine encouragée par toutes ses copines du lycée, le combo de Halle a déplacé un fort contingent de fans.
Les garçons ( Fré: drums, Bram: gt, Michael: chant et gt, Arun: bass) sont toujours au poste, et, bonne nouvelle, Michael se la pète un peu moins, une excellente idée, donc, l'apport d'une chanteuse.
Côté musical: toujours ce rock couillu ( sorry, Annelore), tantôt grunge/ stoner, tantôt funk rock à la Fishbone.
Un nouveau répertoire, dirait-on, pas de setlist, Annelore disposant de feuillets pense-bête sur lesquels elle a griffonné les lyrics.
'Losing'(?) , la rythmique est toujours aussi efficace et Bram est de la catégorie super guitariste, Michael assurant sobrement les lignes de rhythm guitar.
Avec la seconde plage, 'Dance with me' tu songes à Anouk.
Ambiance surchauffée dans le bunker, les copines sont remontées.
Miss Van Belle au lieu de sonner la cloche, tabasse une cowbell, puis RIB amorce une composition plus ancienne, le funky, 'My radio', suivie d'un garage rock turbulent et efficace.
'Money' achève de belle manière cette demi-heure nerveuse.
RIB peut casser la baraque si le band parvient à conserver sa petite chanteuse!
Il est 01:35', le dernier groupe est prêt à en découdre: Camping Cosmos.
Non, non, ne t'excite pas tu ne verras pas Lolo Ferrari s'exercer au hula hoop, Camping Cosmos n'est pas originaire de Westende mais d'Asse, le baptême s'est déroulé en l'église gothique Saint-Martin en 2012.
Le quatuor vient d'enregistrer une demo quatre titres et espère fouler de nombreuses scènes durant la période des festivals.
Fiche: Jens De Rycke - Zang/Gitaar, Sam Nielandt - Gitaar, Vincent Heyvaert - Basgitaar, Jim Nielandt - Drum.
Genre: roots rock/ rock alternatif, aux senteurs nineties prononcées, axé sur les guitares, cf. Buffalo Tom, Sugar, les Posies, Smithereens, Guadalcanal Diary et consorts.
'Selfmade man', un son plein, des riffs écrasants, du bon rock sans fioritures inutiles.
'Summer sun' sera légèrement plus laidback, la plage paraît tellement longue qu'on les soupçonne d'avoir enchaîné sur 'Your man' sans nous prévenir.
Schepdaal, I hope you like our stuff, on est vraiment désolé de ne pas être accompagné par une jolie chanteuse pour vous séduire davantage.
Le catchy ' Superconductor' pourrait grimper haut dans de Afrekening si un programmateur se donnait la peine de passer ce titre sur les ondes.
'Lick the bowl' et son côté bluesy précède le dernier fait d'armes de cette longue soirée, 'Back Home' qu'on nous promet sweet and sexy au démarrage et explosif au terminus.
Les grilles du camping se ferment, le gardien s' est assoupi, il est deux heures du mat, en voiture, Simone...sur le Ring, des gyrophares bleutés, une BM s'est tapé un panneau routier, la routine nocturne...
Le lendemain, tu apprends que la palme est revenue à Black Beats.
Assez surprenant!
La jeugdhuis Jos avoisine le terrain de foot du FC Schepdaal, le flyer annonçait: début des hostilités à 20:30'.
Un quart d'heure avant l'heure fatidique, le local est toujours cadenassé, une vingtaine de bipèdes avale consciencieusement des canettes de Stella en attendant l'arrivée du geôlier.
Un olibrius muni d'un trousseau de clés se pointe, tous au bar, joyeux chaos, il faut tirer au sort l'ordre de passage des concurrents, un groupe manque à l'appel, ils devront clôturer le marathon, les bisets (Simple Pigeons) devant regagner leur pigeonnier West-Flandrien, du côté d'Ypres, avant la messe de l'aurore implorent l'organisation afin d'ouvrir le bal.
Jos consent.
Montage du matos, soundcheck, il sera 21:05' quand Simple Pigeons ( présenté comme small par Het Nieuwsblad) entamera son set!
T'as déjà pigé que tu ne verras pas ton plumard avant dimanche!
Que dit la fiche biographique/
Moorslede, naissance du quintet d'alternative rock en 2012 , Lowie Coolsaet ( gt), Robbe Verlinde ( gt) ,Bjorn Vuylsteker ( dr), Broos Verlinde ( bass), Thibault Vanderdonckt ( vocals) ont déjà quelques concerts dans les jambes, ils ont pris part au concours Westtalent à Menin où ils ont laissé une bonne impression.
Un midtempo aux relents Britpop,' Backdoor lover', pour ouvrir.
Les jeunes gens paraissent légèrement empruntés, mais, déjà, tu peux te rendre compte que musicalement ça tient la route.
Toujours en mode ballade avant une méchante accélération au second chapitre, puis un break percussif à la School is Cool, ' Delirium' est loin d'être une plage banale.
Le groupe a trouvé un rythme de croisière, envolé, le trac, ils assurent sec.
Ils ont bien écouté les Libertines, Arctic Monkeys, Babyshambles ou Vaccines, un des pigeons arbore d'ailleurs un t-shirt à l'effigie du band de Londres.
'Highways' précède la cover de Miles Kane ' Come closer'.
Une version tonique.
'Asphyxiated' et le fabuleux 'Brutus', een nieuw nummer, mettent fin à ce gig intéressant.
Simple Pigeons, pas des escrocs voulant te gruger!
Captain Ego and The Nightshift Volunteers
Région gantoise, un sextet!
La fiche: Frederik Balcaen: Vocals/Guitar - Brecht Ingels: Bass - Valentin Grégoire: Leadguitar - Albano Inferrera: Keys - Jorge De Cock: Drums - Sarah Coppens: Backings.
Avertissement, notre bassiste n'a pas pu se déplacer, on a déniché un remplaçant ( note de la rédaction, le joker assure, merci!)
A première vue, pas des bleus!
Genre?
Zeg het eens, Frederik: "We brengen een mix van stevige rocknummers, afgewisseld met wat rustiger werk."
Première impression: du roots/ Southern/classic rock à la John Mellencamp, Bob Seger, Eddie Money.
'Silver lining' ouvre, deux voix, un country rock solide, une wah wah qui pompe, des claviers Benmont Tench.
Vachement bien foutu.
'Get down', le capitaine dirige scrupuleusement un rafiot qui descend calmement un muddy Mississippi.
Une calme, pour suivre, dixit le commandant de bord, 'No more tears', tant mieux, t'étais sans Kleenex.
Un second soft country rock d'affilée 'Star in the sky', puis 'My Way'.
Ol' blue eyes ?
Non, une nouvelle tranche d'AOR bien ficelé.
L'éclairagiste s'essaye à un jeu de lumières débile tandis que Narcisse sans sourciller balance 'Song 12' , un copié/collé de Steppenwolf.
Du savoir-faire et de l'énergie: bien!
Captain Captain
On reste dans la batellerie, toujours sur l'Escaut, Captain Captain de Gent, un trio pratiquant un punk second degré à la Captain Sensible.
Sur le net, ce capitaine est du style Captain Invisible, on peut te dire que Pep, Jeff et Kurt (guitare, basse, batterie et chant pour tous les trois) sont du genre élèves indisciplinés et je m'en foutiste, que leur punk bordélique et tapageur exhale un parfum rance, qu'ils sont sur scène pour déconner un max, boire des hectolitres de houblon et draguer les filles du port, le reste, c'est du vent!
Une demo enregistrée au Jet Studio a été baptisée en 2013, un deux titres est né en février 2014.
Setlist?
Geen... au menu, on te l'a dit, du punk fruste, artisanal, musclé et farce, quelques taches d'huile avec un ou deux titres garage comme le confectionnait les Kinks au temps de 'You really got me'.
Sinon, un vague fumet Undertones ou Ramones, on a même cru entendre des riffs rock à la Blue Cheer.
C'était pas le Titanic mais l'embarcation prenait vachement l'eau, un naufrage était plausible.
Kurt, menneke, tu le vends combien ton béret, c'est pour offrir à madame!
Black Beats.
Après le pseudo punk, du funk aseptisé.
Noir et orange sont les teintes à l'honneur.
Bon à savoir: Black Beats a participé au dernier Kampioenschap van Brussel.
Jef Vandervorst ( drums) , Wim De Puysseleyr ( basse), Hans Humblet ( guitare) , Lorre Pickaert ( vocals et acrobaties) devront le faire sans le claviériste Fabio Picchi, absent ce soir.
Au niveau influences, ils ne citent ni les Sex Pistols, ni les UK Subs, par contre, Prince, Pharell Williams, De La Soul, les Red Hot ou Lenny Kravitz les inspirent.
' Stupid and blind', du funk blanc limite crossover, ça balance bien, Lorre s'agite, la guitare groove.
Tchik, tchik, tchik...'She set me on fire', pas criant d'originalité mais du boulot honnête.
Tout aussi sautillant, 'From dusk till dawn'.
Un hic, le côté cliché du rendu, Black Beats = de bons faiseurs comme il en existe des centaines.
Let's take it slow, ' Remind me of you', un coup de chapeau à Hans qui tire honorablement son épingle du jeu.
Un upbeat avec basse ronflante,' Red Rivers', dans le genre, Level 42 est imbattable.
Lorre sort un jouet de sa poche, un kazoo, pour une version boursouflée de 'Crosstown traffic' et, enfin, la dernière, un nouvel ersatz de Kravitz, ' Can't get my mind off of you'.
A première vue, Schepdaal a accroché.
Faut reconnaître que le côté pro de la prestation était indéniable.
RIB ( Roll In Babe).
Déjà croisé leur route par deux fois, Festival La Vache ( Halle) en 2009 et 2011.
Particularité, ils ont engagé une chanteuse, Annelore Van Belle, qui remplace les précédentes, Lieselotte et Wenda, n'ayant pas fait long feu.
Première scène avec le groupe pour la rouquine encouragée par toutes ses copines du lycée, le combo de Halle a déplacé un fort contingent de fans.
Les garçons ( Fré: drums, Bram: gt, Michael: chant et gt, Arun: bass) sont toujours au poste, et, bonne nouvelle, Michael se la pète un peu moins, une excellente idée, donc, l'apport d'une chanteuse.
Côté musical: toujours ce rock couillu ( sorry, Annelore), tantôt grunge/ stoner, tantôt funk rock à la Fishbone.
Un nouveau répertoire, dirait-on, pas de setlist, Annelore disposant de feuillets pense-bête sur lesquels elle a griffonné les lyrics.
'Losing'(?) , la rythmique est toujours aussi efficace et Bram est de la catégorie super guitariste, Michael assurant sobrement les lignes de rhythm guitar.
Avec la seconde plage, 'Dance with me' tu songes à Anouk.
Ambiance surchauffée dans le bunker, les copines sont remontées.
Miss Van Belle au lieu de sonner la cloche, tabasse une cowbell, puis RIB amorce une composition plus ancienne, le funky, 'My radio', suivie d'un garage rock turbulent et efficace.
'Money' achève de belle manière cette demi-heure nerveuse.
RIB peut casser la baraque si le band parvient à conserver sa petite chanteuse!
Il est 01:35', le dernier groupe est prêt à en découdre: Camping Cosmos.
Non, non, ne t'excite pas tu ne verras pas Lolo Ferrari s'exercer au hula hoop, Camping Cosmos n'est pas originaire de Westende mais d'Asse, le baptême s'est déroulé en l'église gothique Saint-Martin en 2012.
Le quatuor vient d'enregistrer une demo quatre titres et espère fouler de nombreuses scènes durant la période des festivals.
Fiche: Jens De Rycke - Zang/Gitaar, Sam Nielandt - Gitaar, Vincent Heyvaert - Basgitaar, Jim Nielandt - Drum.
Genre: roots rock/ rock alternatif, aux senteurs nineties prononcées, axé sur les guitares, cf. Buffalo Tom, Sugar, les Posies, Smithereens, Guadalcanal Diary et consorts.
'Selfmade man', un son plein, des riffs écrasants, du bon rock sans fioritures inutiles.
'Summer sun' sera légèrement plus laidback, la plage paraît tellement longue qu'on les soupçonne d'avoir enchaîné sur 'Your man' sans nous prévenir.
Schepdaal, I hope you like our stuff, on est vraiment désolé de ne pas être accompagné par une jolie chanteuse pour vous séduire davantage.
Le catchy ' Superconductor' pourrait grimper haut dans de Afrekening si un programmateur se donnait la peine de passer ce titre sur les ondes.
'Lick the bowl' et son côté bluesy précède le dernier fait d'armes de cette longue soirée, 'Back Home' qu'on nous promet sweet and sexy au démarrage et explosif au terminus.
Les grilles du camping se ferment, le gardien s' est assoupi, il est deux heures du mat, en voiture, Simone...sur le Ring, des gyrophares bleutés, une BM s'est tapé un panneau routier, la routine nocturne...
Le lendemain, tu apprends que la palme est revenue à Black Beats.
Assez surprenant!
samedi 19 avril 2014
Le one hit-wonder Little Joe Cook est décédé le 15 avril.
Little Joe and The Thrillers , un tube doo-wop, ' "Peanuts", c'était Little Joe Cook .
Joseph Cook, 5 ft 4 in = 162.56 centimeters, était doté d'un falsetto pas banal, en 1957 le hit 'Peanuts' reste pendant 15 semaines dans les charts ricains.
Il sera repris par Frankie Vally et les Four Seasons en 1962.
Ce succès sera le seul fait notoire ayant illustré la carrière de Petit Joe dont les exploits ne viennent pas à la cheville de ceux qui ont émaillé la vie de Joe Dalton.
Un cancer a emporté Joe Cook mardi dernier, le rhythm 'n blues singer avait 91 ans.
Joseph Cook, 5 ft 4 in = 162.56 centimeters, était doté d'un falsetto pas banal, en 1957 le hit 'Peanuts' reste pendant 15 semaines dans les charts ricains.
Il sera repris par Frankie Vally et les Four Seasons en 1962.
Ce succès sera le seul fait notoire ayant illustré la carrière de Petit Joe dont les exploits ne viennent pas à la cheville de ceux qui ont émaillé la vie de Joe Dalton.
Un cancer a emporté Joe Cook mardi dernier, le rhythm 'n blues singer avait 91 ans.
Accident de la route fatal pour le salsero José Luis “Cheo” Feliciano Vega!
Jeudi matin la voiture de Cheo Feliciano s'est encastrée dans un poteau électrique à Cupey, Porto-Rico.
Mort sur le coup!
Précoce, Cheo se lance dans la musique dès ses 8 ans.
En 1952, à 17 ans, il vient vivre à Harlem et est immédiatement embrigadé en tant que percussionniste dans l'orchestre Ciro Rimac's Review.
Tito Rodriguez l'invite à rejoindre son band puis il devient chanteur du Joe Cuba sextet.
Cette aventure durera 10 ans avec pas mal de hits à la clé ( 'Caminando' pour n' en citer qu' un).
Un bref passage chez Eddie Palmieri, un silence de plusieurs années pour protester contre la guerre du Vietnam, puis une carrière solo fructueuse.
Parmi ses tubes: "Anacaona", "Mi triste problema", "Pa'qu'afinquen" et "Si por le mí Llueve".
1999 "Una voz, Mil Recuerdos", un hommage aux grands noms de la salsa tels, Tito Rodriguez, Ismael Rivera, Frankie Ruiz, Mon Rivera, Santitos Colón...
Yuri Buenaventura l'invite pour graver 'Palo y cuero' en duo en 2003.
Il devait se produire au Mexique le 18 avril, le destin en a décidé autrement!
Mort sur le coup!
Précoce, Cheo se lance dans la musique dès ses 8 ans.
En 1952, à 17 ans, il vient vivre à Harlem et est immédiatement embrigadé en tant que percussionniste dans l'orchestre Ciro Rimac's Review.
Tito Rodriguez l'invite à rejoindre son band puis il devient chanteur du Joe Cuba sextet.
Cette aventure durera 10 ans avec pas mal de hits à la clé ( 'Caminando' pour n' en citer qu' un).
Un bref passage chez Eddie Palmieri, un silence de plusieurs années pour protester contre la guerre du Vietnam, puis une carrière solo fructueuse.
Parmi ses tubes: "Anacaona", "Mi triste problema", "Pa'qu'afinquen" et "Si por le mí Llueve".
1999 "Una voz, Mil Recuerdos", un hommage aux grands noms de la salsa tels, Tito Rodriguez, Ismael Rivera, Frankie Ruiz, Mon Rivera, Santitos Colón...
Yuri Buenaventura l'invite pour graver 'Palo y cuero' en duo en 2003.
Il devait se produire au Mexique le 18 avril, le destin en a décidé autrement!
vendredi 18 avril 2014
Lady Linn + Little Dots - Het Depot- Leuven, le 17 avril 2014
Début 2014, Lien De Greef, alias Lady Linn, a sorti une troisième rondelle, 'High', et a entamé une mini-tournée pour promouvoir l'objet, après l'AB, l'Handelsbeurs et De Roma, c'est le Depot qui accueille Miss Amandsberg et ses Magnificent Seven.
Public d'âge mur, la position assise a la cote ce soir, à 20:30', lorsque débute le concert du support, avec JP, on est les seuls bipèdes à avoir choisi la station debout, on a été obligé de demander à Little Dots si cela ne les gênait pas!
Little Dots.
Tu t'attendais à voir du monde sur scène, Peter Verstraelen, l'agent du groupe mentionnait sept musiciens et une chanteuse, sur scène zétaient trois seulement.
La séduisante Sophia Ammann, ex-choriste de Lady Linn, by the way, een muziektherapeute qui se produit souvent solo dans les music cafes gantois - Tom Callens aux keys et à la clarinette basse + backings et handclaps, le gars traficote avec pas mal de groupes: Sam Gerstmans Trio, Tijgers Van Eufraat, Vindaloo Five, South of the Border, The Whodads pour n'en citer que quelques uns - Pablo Casella aux guitares, backings, hancdclaps ( Mocambo, Dj Grazzhoppa, Q'Saliva...).
Little Dots a été choisi comme artist in residence à l'AB, un album est prévu pour l'automne.
Genre?
Jazzy pop avec des touches trip hop/ jazz ambient/ lounge/ chill-out...
Le trio a fait forte impression, on attend impatiemment de croiser les petits points en formule complète.
Little Dots ouvre avec 'Morning sun', d'emblée la voix veloutée de Sophia attire l'attention, claviers et guitare électrique façonnant un contour sonore sobre et élégant au chant limpide.
Quelques effets de guitare insolites, suivis de vocalises raffinées ébauchent 'Silent way', Tom s'était éclipsé, il revient avec une clarinette basse, la plage virant soft jazz pop, style Rumer ou Everything but the Girl des débuts.
A gentle groove habite 'Getting out' tandis que l'atmosphérique 'Mirror' navigue dans des eaux trip hop à la Beth Gibbons.
'Spin the wheel' au chant haché et aux sonorités de guitare africaines te fait penser à un des meilleurs représentants de l'ambient jazz, les allemands de Bohren und der Club of Gore.
Le gospel 'Cold Wind', entamé a capella par trois voix, prendra une direction plus nerveuse avec l'arrivée des instruments.
Un groupe prometteur qu'on reverra avec plaisir.
Lady Linn
Toujours accompagnée des Magnificent Seven, en costard Las Vegas.
Une section de cuivres: Yves Fernandez - Trumpet /Marc De Maeseneer - Bariton Sax/ Frederik Heirman - Trombone / aux keys, synthés, programming: Joris Caluwaerts (Zita Swoon...) / le lange, sans lunettes mais avec une moustache, Filip Vandebril - bass (Antwerp Gipsy Ska Orchestra) / Steven Van Gelder - Drums ( Katy Too, Iza..) et Kas Longman ( Bolchi, Skeemz..) - Guitar.
C'est un trio, claviers/guitare/drums, qui entame 'Remember', un soul track chanté d'un timbre chaud et déchiré par la guitare métallique de Kas qui n'est ni un long, ni un very tall man.
Bien!
Les cuivres se pointent, suivi de Filip, Kas à la douze cordes pour le nu-soul mélancolique, 'Regret'.
Smooth et scintillant, le côté musique de casino commence déjà à se faire sentir.
Toujours sur 'High', le upbeat et poppy ' Drive', entraînant, pro et propre.
Premiers émois dans la fosse, bien peuplée maintenant, avec le hit 'That's alright', les soli de cuivres en mode latin jazz se succèdent, Leuven se trémousse tandis que sur scène trompette Fernandez, d'humeur espiègle, a enfilé le beau veston bleu, taille XL, de Filip pour le porter par dessus sa jas.
Grapjas!
Après le swing, un autre titre de mainstream/ easy listening jazz à la Herb Alpert/ Burt Bacharach/ Deodato, ' Little bird'.
Linn derrière les touches, vite rejointe par Joris, quatre mains pianotent une soul ballad, 'Never'.
Dédicacé à une madame fêtant son anniversaire, 'The Beat' qui flirte avec la variété electro/disco.
Un peu léger, Miss!
Des effluves trip hop agrémentent 'Build up', Marc a troqué le sax contre une flûte et Steven a droit à un petit solo coloré.
Retour au jazz pop bien lisse à la 5th Dimension avec ' Back' suivi par une confession funky ' Sassy', un morceau énergique.
Un titre plus ancien et remuant 'Cry baby' précède le titletrack du dernier né, 'High' qui clôture un show sentant légèrement le préfabriqué.
De la soul/jazz de grand bazar.
Question qualité/prix t'es pas volé, mais en achetant ton ticket t'as pas fait l'affaire du siècle.
Bis
'Love affair' et bien sûr le crowdpleaser attendu par la plus dingue du régiment, une voisine euphorique, six ballons de rouge en 30', la reprise de Eddy Grant,' I don't wanna dance', transformant la salle en dancefloor.
Une romance ( ' Feeling me') sur coulis de cuivres met un terme au concert.
Le Lady Linn HIGH club tour passe par Sint-Niklaas ( De Casino) le 11 mai.
Public d'âge mur, la position assise a la cote ce soir, à 20:30', lorsque débute le concert du support, avec JP, on est les seuls bipèdes à avoir choisi la station debout, on a été obligé de demander à Little Dots si cela ne les gênait pas!
Little Dots.
Tu t'attendais à voir du monde sur scène, Peter Verstraelen, l'agent du groupe mentionnait sept musiciens et une chanteuse, sur scène zétaient trois seulement.
La séduisante Sophia Ammann, ex-choriste de Lady Linn, by the way, een muziektherapeute qui se produit souvent solo dans les music cafes gantois - Tom Callens aux keys et à la clarinette basse + backings et handclaps, le gars traficote avec pas mal de groupes: Sam Gerstmans Trio, Tijgers Van Eufraat, Vindaloo Five, South of the Border, The Whodads pour n'en citer que quelques uns - Pablo Casella aux guitares, backings, hancdclaps ( Mocambo, Dj Grazzhoppa, Q'Saliva...).
Little Dots a été choisi comme artist in residence à l'AB, un album est prévu pour l'automne.
Genre?
Jazzy pop avec des touches trip hop/ jazz ambient/ lounge/ chill-out...
Le trio a fait forte impression, on attend impatiemment de croiser les petits points en formule complète.
Little Dots ouvre avec 'Morning sun', d'emblée la voix veloutée de Sophia attire l'attention, claviers et guitare électrique façonnant un contour sonore sobre et élégant au chant limpide.
Quelques effets de guitare insolites, suivis de vocalises raffinées ébauchent 'Silent way', Tom s'était éclipsé, il revient avec une clarinette basse, la plage virant soft jazz pop, style Rumer ou Everything but the Girl des débuts.
A gentle groove habite 'Getting out' tandis que l'atmosphérique 'Mirror' navigue dans des eaux trip hop à la Beth Gibbons.
'Spin the wheel' au chant haché et aux sonorités de guitare africaines te fait penser à un des meilleurs représentants de l'ambient jazz, les allemands de Bohren und der Club of Gore.
Le gospel 'Cold Wind', entamé a capella par trois voix, prendra une direction plus nerveuse avec l'arrivée des instruments.
Un groupe prometteur qu'on reverra avec plaisir.
Lady Linn
Toujours accompagnée des Magnificent Seven, en costard Las Vegas.
Une section de cuivres: Yves Fernandez - Trumpet /Marc De Maeseneer - Bariton Sax/ Frederik Heirman - Trombone / aux keys, synthés, programming: Joris Caluwaerts (Zita Swoon...) / le lange, sans lunettes mais avec une moustache, Filip Vandebril - bass (Antwerp Gipsy Ska Orchestra) / Steven Van Gelder - Drums ( Katy Too, Iza..) et Kas Longman ( Bolchi, Skeemz..) - Guitar.
C'est un trio, claviers/guitare/drums, qui entame 'Remember', un soul track chanté d'un timbre chaud et déchiré par la guitare métallique de Kas qui n'est ni un long, ni un very tall man.
Bien!
Les cuivres se pointent, suivi de Filip, Kas à la douze cordes pour le nu-soul mélancolique, 'Regret'.
Smooth et scintillant, le côté musique de casino commence déjà à se faire sentir.
Toujours sur 'High', le upbeat et poppy ' Drive', entraînant, pro et propre.
Premiers émois dans la fosse, bien peuplée maintenant, avec le hit 'That's alright', les soli de cuivres en mode latin jazz se succèdent, Leuven se trémousse tandis que sur scène trompette Fernandez, d'humeur espiègle, a enfilé le beau veston bleu, taille XL, de Filip pour le porter par dessus sa jas.
Grapjas!
Après le swing, un autre titre de mainstream/ easy listening jazz à la Herb Alpert/ Burt Bacharach/ Deodato, ' Little bird'.
Linn derrière les touches, vite rejointe par Joris, quatre mains pianotent une soul ballad, 'Never'.
Dédicacé à une madame fêtant son anniversaire, 'The Beat' qui flirte avec la variété electro/disco.
Un peu léger, Miss!
Des effluves trip hop agrémentent 'Build up', Marc a troqué le sax contre une flûte et Steven a droit à un petit solo coloré.
Retour au jazz pop bien lisse à la 5th Dimension avec ' Back' suivi par une confession funky ' Sassy', un morceau énergique.
Un titre plus ancien et remuant 'Cry baby' précède le titletrack du dernier né, 'High' qui clôture un show sentant légèrement le préfabriqué.
De la soul/jazz de grand bazar.
Question qualité/prix t'es pas volé, mais en achetant ton ticket t'as pas fait l'affaire du siècle.
Bis
'Love affair' et bien sûr le crowdpleaser attendu par la plus dingue du régiment, une voisine euphorique, six ballons de rouge en 30', la reprise de Eddy Grant,' I don't wanna dance', transformant la salle en dancefloor.
Une romance ( ' Feeling me') sur coulis de cuivres met un terme au concert.
Le Lady Linn HIGH club tour passe par Sint-Niklaas ( De Casino) le 11 mai.
jeudi 17 avril 2014
Folie Douce & Sarah Devreese - Het Goudblommeke in Papier / La Fleur en Papier Doré, Bruxelles, le 16 avril 2014
Une nouvelle saison Stoemp Brusselse caféconcerten a débuté la vieille avec un gig de Mauro Pawlowski + Orphan Fairytale au Monk.
Ce soir, rendez-vous rue des Alexiens, La Fleur en Papier Doré, le café des Artistes par excellence.
Une affiche jeunes talents avec Folie Douce et Sarah Devreese.
Sarah Devreese.
Mignonne, timide, la petite vingtaine, singer/songwriter, finaliste du récent Humo's Rock Rally.
Epigraphe: I'm a singer-songwriter trying to make your eyes water or at least touch your soul!
Objectif atteint.
Sarah n'est pas du genre Florence Foresti, pas de poudre aux yeux, pas de cinéma ostentatoire: une guitare aux accents romanesques, une voix fragile aux intonations ombragées, plus proche de Suzanne Vega que d'Adele, des titres mélancoliques qui interpellent, manifestement , le monde vu au travers des yeux de Sarah est loin d'être parfait.
Elle débute par 'Can't you see ', un indie folk feutré que certains comparent à la Bordelaise, SoKo.
'Why oh why' sera tout aussi introspectif et désenchanté.
... oh why can't we embrace the future and leave it all behind , it's killing me inside...
T'as qu'une envie, l'emmener boire un café et lui suggérer, en la prenant par l'épaule, de ne pas s'en faire, la vie n'est pas si moche après tout, s'il faut on ira voir un navet à Kinepolis.
Encore plus délicat, 'You gave my heart' chanté de son timbre cassé si touchant.
I knew a girl she lived in a cocoon, 'Butterfly' est pour elle, un jour elle se transformera en chrysalide et prendra son envol.
Une lueur d'espoir...she knows there will be the sun in the end.
Un nouvel assaut dépressif avec ' End of the road'.
Sarah fait preuve d'une étonnante lucidité... And if you can’t find the words to explain this mess. Then the silence will speak for you instead....
Elle termine le set avec 'Losing faith', une dernière plainte aride.
Sarah Devreese, une artiste attachante.
Folie Douce
Un des trois groupes choisis par Studio Brussel comme étant De Nieuwe Lichting 2014.
Particularité?
Le duo, en additionnant l'âge respectif des deux gamines, arrive à atteindre 34 ans de vie.
Emily Vernaillen, lead vocals et piano se tape 16/ 17 printemps, tout comme sa copine, Benthe Waegeman, seconde voix et accordéon.
Avec Arno comme fan numéro 1, les deux jeunes pousses risquent d'aller loin, elles sont déjà prévues au Pukkelpop.
Depuis peu, pour étoffer leur indie folk, Emily et Benthe ont embrigadé un jeune guitariste, Lander Waegeman, le frangin de Benthe.
Entrée en matière avec 'Mind on the run', une valse folk te rappelant Melanie (Safka).
Le trac... elles connaissent pas, ces petites émerveillent dès le premier échantillon.
La ballade ' Still feel lonely' confirme la première impression, le produit est non seulement d'une fraîcheur tonique et l'emballage scénique est de nature à amadouer les plus sceptiques.
On n'avait encore rien entendu... we zullen een cover spelen, propose Emily, Channel Zero, 'Help'.
A tomber par terre, du culot et du brio, 'Help' en mode folky, incroyablement bon!
Un futur hit en Ecosse, l'entraînant 'Whiskey Man', puis une seconde reprise réussie, 'The Lion's Roar' de First Aid Kit.
Un North country blues fauve.
Pouce levé pour les superbes lignes de guitare de Lander et le chant nasal d'Emily.
La Metro Goldwyn Mayer a décidé de changer son générique, adieu le roaring lion, on prend la version de Folie Douce.
Lander, bois une limonade, ket, on continue sans toi, une valse lente, 'The man who's got it all'.
Une lovesong adolescente sur fond d'accordéon plaintif... il a pas vu la jeune fille assise dans un coin, the girl looks like me...
'Homewrecker' est la première compo écrite ensemble, another country ballad, narrant un premier chagrin amoureux.
Retour du garçon.
Faut oser reprendre 'Hot stuff' de Donna Summer en mode alt.country, Folie Douce ose tout et le public suit.
Le concert prend fin avec 'Tell the man' et son accordéon tex-mex.
Il est pas con, Arno !
Ce soir, rendez-vous rue des Alexiens, La Fleur en Papier Doré, le café des Artistes par excellence.
Une affiche jeunes talents avec Folie Douce et Sarah Devreese.
Sarah Devreese.
Mignonne, timide, la petite vingtaine, singer/songwriter, finaliste du récent Humo's Rock Rally.
Epigraphe: I'm a singer-songwriter trying to make your eyes water or at least touch your soul!
Objectif atteint.
Sarah n'est pas du genre Florence Foresti, pas de poudre aux yeux, pas de cinéma ostentatoire: une guitare aux accents romanesques, une voix fragile aux intonations ombragées, plus proche de Suzanne Vega que d'Adele, des titres mélancoliques qui interpellent, manifestement , le monde vu au travers des yeux de Sarah est loin d'être parfait.
Elle débute par 'Can't you see ', un indie folk feutré que certains comparent à la Bordelaise, SoKo.
'Why oh why' sera tout aussi introspectif et désenchanté.
... oh why can't we embrace the future and leave it all behind , it's killing me inside...
T'as qu'une envie, l'emmener boire un café et lui suggérer, en la prenant par l'épaule, de ne pas s'en faire, la vie n'est pas si moche après tout, s'il faut on ira voir un navet à Kinepolis.
Encore plus délicat, 'You gave my heart' chanté de son timbre cassé si touchant.
I knew a girl she lived in a cocoon, 'Butterfly' est pour elle, un jour elle se transformera en chrysalide et prendra son envol.
Une lueur d'espoir...she knows there will be the sun in the end.
Un nouvel assaut dépressif avec ' End of the road'.
Sarah fait preuve d'une étonnante lucidité... And if you can’t find the words to explain this mess. Then the silence will speak for you instead....
Elle termine le set avec 'Losing faith', une dernière plainte aride.
Sarah Devreese, une artiste attachante.
Folie Douce
Un des trois groupes choisis par Studio Brussel comme étant De Nieuwe Lichting 2014.
Particularité?
Le duo, en additionnant l'âge respectif des deux gamines, arrive à atteindre 34 ans de vie.
Emily Vernaillen, lead vocals et piano se tape 16/ 17 printemps, tout comme sa copine, Benthe Waegeman, seconde voix et accordéon.
Avec Arno comme fan numéro 1, les deux jeunes pousses risquent d'aller loin, elles sont déjà prévues au Pukkelpop.
Depuis peu, pour étoffer leur indie folk, Emily et Benthe ont embrigadé un jeune guitariste, Lander Waegeman, le frangin de Benthe.
Entrée en matière avec 'Mind on the run', une valse folk te rappelant Melanie (Safka).
Le trac... elles connaissent pas, ces petites émerveillent dès le premier échantillon.
La ballade ' Still feel lonely' confirme la première impression, le produit est non seulement d'une fraîcheur tonique et l'emballage scénique est de nature à amadouer les plus sceptiques.
On n'avait encore rien entendu... we zullen een cover spelen, propose Emily, Channel Zero, 'Help'.
A tomber par terre, du culot et du brio, 'Help' en mode folky, incroyablement bon!
Un futur hit en Ecosse, l'entraînant 'Whiskey Man', puis une seconde reprise réussie, 'The Lion's Roar' de First Aid Kit.
Un North country blues fauve.
Pouce levé pour les superbes lignes de guitare de Lander et le chant nasal d'Emily.
La Metro Goldwyn Mayer a décidé de changer son générique, adieu le roaring lion, on prend la version de Folie Douce.
Lander, bois une limonade, ket, on continue sans toi, une valse lente, 'The man who's got it all'.
Une lovesong adolescente sur fond d'accordéon plaintif... il a pas vu la jeune fille assise dans un coin, the girl looks like me...
'Homewrecker' est la première compo écrite ensemble, another country ballad, narrant un premier chagrin amoureux.
Retour du garçon.
Faut oser reprendre 'Hot stuff' de Donna Summer en mode alt.country, Folie Douce ose tout et le public suit.
Le concert prend fin avec 'Tell the man' et son accordéon tex-mex.
Il est pas con, Arno !
Fallece el percusionista Armando Peraza !
Magic Pop, un site musical tarragonais publie: "Armando Peraza nació en Marianao, municipio de la provincia de La Habana, Cuba, el 30 de mayo de 1918 y falleció el 14 de abril de 2014 en San Francisco (California)."
Armando Peraza a fait entendre ses bongos, congas et timbales sur des centaines d'albums en passant par les grands du jazz, George Shearing, Cal Tjader, John McLaughlin, Dave Brubeck, etc... et les stars du rock,après avoir débuté dans les années 40 avec les Cubains de Conjunto Kubavana d'Alberto Ruiz, les rois de la salsa/ rumba, d'autres grands artistes latino ont pu compter sur son jeu exceptionnel, Machito ou Perez Prado pour n'en citer que deux.
Le blues, le rock, la soul, la pop, la country ont également utilisé ses talents, il a accompagné Santana pendant une vingtaine d'années, on l'entend sur des enregistrements d'Aretha Franklin, Linda Ronstadt, Eric Clapton ou John Lee Hooker...
Il arrête les frais en 1990 et décède des suites d'une pneumonie ce 14 avril.
Armando Peraza a fait entendre ses bongos, congas et timbales sur des centaines d'albums en passant par les grands du jazz, George Shearing, Cal Tjader, John McLaughlin, Dave Brubeck, etc... et les stars du rock,après avoir débuté dans les années 40 avec les Cubains de Conjunto Kubavana d'Alberto Ruiz, les rois de la salsa/ rumba, d'autres grands artistes latino ont pu compter sur son jeu exceptionnel, Machito ou Perez Prado pour n'en citer que deux.
Le blues, le rock, la soul, la pop, la country ont également utilisé ses talents, il a accompagné Santana pendant une vingtaine d'années, on l'entend sur des enregistrements d'Aretha Franklin, Linda Ronstadt, Eric Clapton ou John Lee Hooker...
Il arrête les frais en 1990 et décède des suites d'une pneumonie ce 14 avril.
mercredi 16 avril 2014
Jour noir pour les fans de metal: mort du guitariste Shane Gibson ( Korn, stOrk).
Shane Paul Gibson est décédé of complications from a blood clotting disorder, dit l'annonce laconique parue ce matin, il avait à peine 35 ans.
Shane Gibson avait été recruté par Korn lorsque Brian Phillip Welch avait quitté le groupe en 2005, il ne sera jamais présenté comme un membre officiel du nu-metal band de Bakersfield, son rôle était d'accompagner le groupe en tournée.
Pour la petite histoire Welch a réintégré Korn en 2012.
Shane Gibson a également fonctionné comme lead guitar sur la tournée solo de Jonathan Davis, le chanteur de Korn.
Le guitariste faisait également partie du mathcore band stOrk, qu'il a fondé avec le drummer Thomas Lang.
En 2009, il participe à l'album 'Last go home' de Jason Charles Miller de Godhead.
stOrk – 'Broken Pieces' ( 2014) sera le dernier album portant sa signature!
Shane Gibson avait été recruté par Korn lorsque Brian Phillip Welch avait quitté le groupe en 2005, il ne sera jamais présenté comme un membre officiel du nu-metal band de Bakersfield, son rôle était d'accompagner le groupe en tournée.
Pour la petite histoire Welch a réintégré Korn en 2012.
Shane Gibson a également fonctionné comme lead guitar sur la tournée solo de Jonathan Davis, le chanteur de Korn.
Le guitariste faisait également partie du mathcore band stOrk, qu'il a fondé avec le drummer Thomas Lang.
En 2009, il participe à l'album 'Last go home' de Jason Charles Miller de Godhead.
stOrk – 'Broken Pieces' ( 2014) sera le dernier album portant sa signature!
Wally & de Technisch Werklozen @ Le Coq- Bruxelles, le 15 avril 2014
Wally, keski font tes potes?
Ce sont des contemplatifs, actuellement au chômage technique, mais ce soir on jamme au
Café Le Coq, amène tes camarluches, c'est pour pas un rond et on va faire la java!
Une ou deux pintjes en attendant le kick-off, le staminee est plein à craquer, tu te cales près de la scène, un hic majeur, t'es sur le Boulevard Sainte-Latrine et ça sent pas le muguet!
21:25', à six sur le podium exigu: Wally en de Technisch Werklozen!
Wally (Steffen van Wijmeersch) , son galurin, ses bril d'intellectuel qui pointe, au chant et à l'acoustique - Mo Franken: trompette (Kájhem Orchestra, Frank Zappa Ensemble en ook lerares koper) - Leendert Hemerijck: drums - Brecht Goudesone : accordéon ( Cafe con Leche) - Fabrice Parent: Guitare ( un as!) - Hannes Coghe: basse.
Du punk? hip hop? breakbeat? glitchcore? de la psytrance? du viking metal?
N'importe quoi, t'aurais aussi pu proposer du mosselrock ou du chant albertin.
Sur Poppunt, ils mentionnent kleinkunst/world music, on ajoutera sfeermuziek!
Ces jeunes gens ont été remarqués lors du dernier Nekka-wedstrijd à Anvers en raflant le publieksprijs leur donnant droit à une apparition au folk festival de Dranouter.
'De dromenmaker' , une première tranche de vie portée par un accordéon, roi de la pirouette, Mo et sa trompette dirige la mélodie vers des contrées latino et la guitare de Fabrice lui donne une teinte jazzy.
A quoi rêve-t-il?
A faire des enfants ...
'Martine', tu penses à Johan Verminnen mais aussi à Jacques Brel, aux gens que tu pouvais croiser dans les bistrots, il y a 30/40 ans.
Jef, qui venait s'asseoir à ta table, tu ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, ni d'Abdel, ni de Karima, il te racontait ses malheurs et pour que tu l'écoutes il te payait une pintje.
C'était pas un emmerdeur de la famille RickyBilly, juste een gewone mens ayant besoin de s'épancher.
Je t'en paye une, Jef?
La dernière alors... trois heures plus tard on discutait encore!
La ballade mélancolique ' Mijn lief en Eric' aurait pu nous faire pleurnicher, mais l'accordéon s'envole en valse frémissante et la trompette colorée décide que c'est l'heure de la fiesta.
Grosse bamboula dans le troquet!
' De ideale man', un auto-portrait aux teintes nombrilistes.
Le second degré est roi, on termine aux sons d'une marche militaire avant de se taper un petit tour à la 'Kermis' du village.
Beignets et barbe à papa pour les gosses, tandis que les géniteurs avalent des litres de houblon.
...ça sent la bière de Londres à Berlin...Dieu, qu'on est bien...
Martine, nog een pintje, alsjeblieft!
Une folle rumba ,'Jeanne en Yolanda', un titre trilingue, Yolanda ist Deutsch et Jeanneke aime le vin blanc.
'Op pad' .
Sur le sentier de la guerre?
Non, la tournée des cafés...ik ben op pad en een beetje zat... des relents Arno et une guitare Wes Montgomery.
La triste histoire de Jeannot , 'Stoute Jan', papa n'aime plus maman, papa fricote avec une autre bourgeoise.
Un drame social sur fond musical festif.
Wally, il connaît beaucoup de madames, la suivante, elle s'appelle 'Linda'.
L'ingé son fait de grands signes, feedback horrible, ça va pas, faut soigner la bête, la troupe quitte le podium.
Steffen/Wally: pas de panique, brave mensen, zwijg drie minuten, je continue unplugged et pour que Atchoum et Simplet puissent me voir je grimpe sur le comptoir avec ma guitare pour vous chanter mes aventures avec 'Pauline'.
..Pauline,jij zijt mijn favoriet liefdesverdriet...
Applaudissements nourris après ce tour de force audacieux.
Rafistolage achevé, après une pause pipi pour Wally, la milice retourne sur l'estrade pour la dernière, le joyeux 'Vandaag gaat Johnny dood', un ragtime/fanfare, que tu veux entendre à tes propres funérailles.
Jacques aussi chantait... J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
J´veux qu´on s´amuse comme des fous
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
Quand c´est qu´on m´mettra dans l´trou...
Un super concert!
Ce sont des contemplatifs, actuellement au chômage technique, mais ce soir on jamme au
Café Le Coq, amène tes camarluches, c'est pour pas un rond et on va faire la java!
Une ou deux pintjes en attendant le kick-off, le staminee est plein à craquer, tu te cales près de la scène, un hic majeur, t'es sur le Boulevard Sainte-Latrine et ça sent pas le muguet!
21:25', à six sur le podium exigu: Wally en de Technisch Werklozen!
Wally (Steffen van Wijmeersch) , son galurin, ses bril d'intellectuel qui pointe, au chant et à l'acoustique - Mo Franken: trompette (Kájhem Orchestra, Frank Zappa Ensemble en ook lerares koper) - Leendert Hemerijck: drums - Brecht Goudesone : accordéon ( Cafe con Leche) - Fabrice Parent: Guitare ( un as!) - Hannes Coghe: basse.
Du punk? hip hop? breakbeat? glitchcore? de la psytrance? du viking metal?
N'importe quoi, t'aurais aussi pu proposer du mosselrock ou du chant albertin.
Sur Poppunt, ils mentionnent kleinkunst/world music, on ajoutera sfeermuziek!
Ces jeunes gens ont été remarqués lors du dernier Nekka-wedstrijd à Anvers en raflant le publieksprijs leur donnant droit à une apparition au folk festival de Dranouter.
'De dromenmaker' , une première tranche de vie portée par un accordéon, roi de la pirouette, Mo et sa trompette dirige la mélodie vers des contrées latino et la guitare de Fabrice lui donne une teinte jazzy.
A quoi rêve-t-il?
A faire des enfants ...
'Martine', tu penses à Johan Verminnen mais aussi à Jacques Brel, aux gens que tu pouvais croiser dans les bistrots, il y a 30/40 ans.
Jef, qui venait s'asseoir à ta table, tu ne le connaissais ni d'Eve, ni d'Adam, ni d'Abdel, ni de Karima, il te racontait ses malheurs et pour que tu l'écoutes il te payait une pintje.
C'était pas un emmerdeur de la famille RickyBilly, juste een gewone mens ayant besoin de s'épancher.
Je t'en paye une, Jef?
La dernière alors... trois heures plus tard on discutait encore!
La ballade mélancolique ' Mijn lief en Eric' aurait pu nous faire pleurnicher, mais l'accordéon s'envole en valse frémissante et la trompette colorée décide que c'est l'heure de la fiesta.
Grosse bamboula dans le troquet!
' De ideale man', un auto-portrait aux teintes nombrilistes.
Le second degré est roi, on termine aux sons d'une marche militaire avant de se taper un petit tour à la 'Kermis' du village.
Beignets et barbe à papa pour les gosses, tandis que les géniteurs avalent des litres de houblon.
...ça sent la bière de Londres à Berlin...Dieu, qu'on est bien...
Martine, nog een pintje, alsjeblieft!
Une folle rumba ,'Jeanne en Yolanda', un titre trilingue, Yolanda ist Deutsch et Jeanneke aime le vin blanc.
'Op pad' .
Sur le sentier de la guerre?
Non, la tournée des cafés...ik ben op pad en een beetje zat... des relents Arno et une guitare Wes Montgomery.
La triste histoire de Jeannot , 'Stoute Jan', papa n'aime plus maman, papa fricote avec une autre bourgeoise.
Un drame social sur fond musical festif.
Wally, il connaît beaucoup de madames, la suivante, elle s'appelle 'Linda'.
L'ingé son fait de grands signes, feedback horrible, ça va pas, faut soigner la bête, la troupe quitte le podium.
Steffen/Wally: pas de panique, brave mensen, zwijg drie minuten, je continue unplugged et pour que Atchoum et Simplet puissent me voir je grimpe sur le comptoir avec ma guitare pour vous chanter mes aventures avec 'Pauline'.
..Pauline,jij zijt mijn favoriet liefdesverdriet...
Applaudissements nourris après ce tour de force audacieux.
Rafistolage achevé, après une pause pipi pour Wally, la milice retourne sur l'estrade pour la dernière, le joyeux 'Vandaag gaat Johnny dood', un ragtime/fanfare, que tu veux entendre à tes propres funérailles.
Jacques aussi chantait... J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
J´veux qu´on s´amuse comme des fous
J´veux qu´on rie
J´veux qu´on danse
Quand c´est qu´on m´mettra dans l´trou...
Un super concert!
lundi 14 avril 2014
ASG + Anciients + Your Highness - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 13 avril 2014
Resquilleur, fais la file comme tout tout le monde, Magda et sa mère sont furax, car t'essayais de te faufiler dans la queue immense qui stagnait devant les portes closes de l'AB ( il était 19h.).
Justin Bieber? l'autre justin, Timberlake? George Clooney?
Maar man, toch, tu connais pas James Arthur?
Qui?
James 'Impossible' Arthur, t'es qu'un ringard...
JP, aussi, n'est qu'une clette , mais il sait qui est Joseph Arthur et James Brown!
Au Club il y aura moins de minettes et de ménagères chantonnant 'Impossible' sous la douche, au menu: du heavy/stoner/doom/sludge en provenance de différents coins de la planète hard: Antwaarpe- le Canada et la Caroline du Nord.
Le flyer disait het begint om 19:30', heureusement la Security t'a laissé passer en stoemelings devant les excitées vu que James Arthur n'était pas ta destination.
Your Highness
Son Altesse d'Anvers, Bartje Premier, le petit ami de Yasmine Kherbache?
Non, un quintette de barbares à la tronche de dockers n'ayant pas encore avalé leurs 25 bières quotidiennes: Ben Baert ( vocals, growls) /Joachim Cols ( drums) /Jean Van Assche ( guitar) /Bart Struyf ( guitar)/Jorn Van der Straeten ( bass), ils ont formé le gang en 2009 et sorti le EP ' Blue Devils' en 2012, et en 2014, le split LP: Your Highness / Hedonist.
' Wrack and Ruin' tu lis sur le papelard écrasé par les petons de B B, c'est peut-être wreck au lieu de wrack , mais comme à Anvers, antwerpen devient antwaarp, on sait jamais!
Un rosbif décrit le timbre harmonieux du shouter, " glass-shard-gargling vocal style", les guitares branlent avec style, Joachim tape à la manière d'un flic xénophobe ayant un strangero à sa merci et la basse scelle le tout.
Du stoner/sludge roboratif.
Soixante secondes il a fallu pour qu'un pied de micro se taille et aboutisse à tes pieds.
Rapprochez-vous, qu'il dit, les troupes s'avancent, 'Gut this city' est sur les rails, suivi par 'Hoogheid' ( sic), introduit par une basse souffreteuse. C'est simple et efficient, les chevelus à tes côtés caressent leurs orteils de leur crinière abondante.
JP voulait essayer, lui ai déconseillé cet exercice de contorsion.
Une amorce mélodique pour 'Low country exiles' avant une méchante accélération, chouette titre, by the way.
La croisade se poursuit avec 'Black moon rising' et 'Vultures', ces braves rapaces souffrant de maux d'estomac gueulent pire qu'un grizzly auquel un boucher vient d'arracher une molaire.
'Through the eyes of the beast' et 'Jimmy' achèvent ce set décapant.
Anciients
Vancouver, naissance en 2011, après l'enterrement de Spread Eagle.
Un album, acclamé, en 2013, 'Heart of Oak '.
Kenny Cook- Aaron "Boon" Gustafson- Mike Hannay et Chris Dyck pratiquent un heavy metal fourmillant d'idées, tu y entends du death, du sludge, du mélodique, du grunge, du prog metal.
Un son plus fouillé que le bombardement intensif proposé par les précédents.
' Raise the sun' ouvre, une mélodie délicate aux lignes de guitares lyriques, au chant progrock, puis la plage vire grunge à la Soundgarden et le chant devient rageur.
T'avais déjà remarqué que le guitariste barbu et chauve arborait un t-shirt Entombed et que le produit risquait de sonner death metal.
Cette longue plage a en tout cas séduit le Club.
A propos d'espace temps, quand on te dira que le set de 30' ne comportait que quatre pièces, tu auras deviné que le schéma hit radiophonique de moins de 180 secondes a été banni.
'Overthrone' , à nouveau flux et reflux, mouvements agités succédant à des passages apaisés.
Soaring guitar harmonies, rythmique souveraine, vocaux passant de l'harmonieux aux rugissements d'ours en rut, c'est du solide.
Pour les copains de Blanche- Neige, ' Giants', puis pour finir, le pesant et passionné ' Faith and Oath'.
Une prestation appréciée!
ASG
ex- All Systems Go, North- Carolina, baptisé en 2001, -Jason Shi (chant+guitare)- Jonah Citty
(guitare)- Andy Ellis (basse)- Scott Key (batterie), six albums, le dernier 'Blood Drive' en 2013.
Catégorie?
Oublie les farfelus qui avancent punk rock, il s'agit de hard/stoner/psychedelic metal sentant le Bourbon frelaté, les desert sessions d'un combo connu, et comme tout amateur de stoner/doom qui se respecte , ASG voue une admiration inconditionnelle aux premiers enregistrements de Black Sabbath.
Pôle d'attraction majeur, Jason Chi, sa casquette de sale ket et ses mimiques à la Jerry Lewis , les autres assurent comme des bêtes.
We're from Caroline du Nord and we're very happy d'être ici...feu!
' Mourning of the earth', une plainte doom que tu peux entendre sur 'Low Country'.
ASG enchaîne sur 'Right Death Before' dans lesquels certains entendent des échos Judas Priest, c'est pas idiot comme recoupement.
'Gallop song' sera forcément upbeat, "catchy riff-driven music with good clean vocals" pour citer un fan éclairé.
Un problème, on freine comment?
Le titletrack du dernier né, 'Blood Drive'
...Self inflicted the wound
I bled for you, come now and bleed for me too...
Les liens du sang, une bande son faite de riffs bien gras et d'un chant doom hanté.
Headbangers à la fête!
'Day's Work', même lenteur lancinante, même impression de tension intense.
Accélération brusque pour ' Low end insight' , t'as tout compris si tu visionnes la pochette psyche de l'album 'Win us over'.
La setlist devient nébuleuse et indique 'Slow/Fast', tu passes d'une formule métal allegro/vivace vers un largo mastodonte, aussi lourd que du Mastodon.
There's two more préconise le pas shy Jason Jim Carey Shi .
D'affilée ' Horse Whipper' et le pas nauséabond mais redoutable ' The Dull Blade'.
See you, Brussels.
Il est 22:20', l'organisation leur accorde un bis.
Thanks, it will be an older song, servie saignante!
Une soirée revigorante!
Justin Bieber? l'autre justin, Timberlake? George Clooney?
Maar man, toch, tu connais pas James Arthur?
Qui?
James 'Impossible' Arthur, t'es qu'un ringard...
JP, aussi, n'est qu'une clette , mais il sait qui est Joseph Arthur et James Brown!
Au Club il y aura moins de minettes et de ménagères chantonnant 'Impossible' sous la douche, au menu: du heavy/stoner/doom/sludge en provenance de différents coins de la planète hard: Antwaarpe- le Canada et la Caroline du Nord.
Le flyer disait het begint om 19:30', heureusement la Security t'a laissé passer en stoemelings devant les excitées vu que James Arthur n'était pas ta destination.
Your Highness
Son Altesse d'Anvers, Bartje Premier, le petit ami de Yasmine Kherbache?
Non, un quintette de barbares à la tronche de dockers n'ayant pas encore avalé leurs 25 bières quotidiennes: Ben Baert ( vocals, growls) /Joachim Cols ( drums) /Jean Van Assche ( guitar) /Bart Struyf ( guitar)/Jorn Van der Straeten ( bass), ils ont formé le gang en 2009 et sorti le EP ' Blue Devils' en 2012, et en 2014, le split LP: Your Highness / Hedonist.
' Wrack and Ruin' tu lis sur le papelard écrasé par les petons de B B, c'est peut-être wreck au lieu de wrack , mais comme à Anvers, antwerpen devient antwaarp, on sait jamais!
Un rosbif décrit le timbre harmonieux du shouter, " glass-shard-gargling vocal style", les guitares branlent avec style, Joachim tape à la manière d'un flic xénophobe ayant un strangero à sa merci et la basse scelle le tout.
Du stoner/sludge roboratif.
Soixante secondes il a fallu pour qu'un pied de micro se taille et aboutisse à tes pieds.
Rapprochez-vous, qu'il dit, les troupes s'avancent, 'Gut this city' est sur les rails, suivi par 'Hoogheid' ( sic), introduit par une basse souffreteuse. C'est simple et efficient, les chevelus à tes côtés caressent leurs orteils de leur crinière abondante.
JP voulait essayer, lui ai déconseillé cet exercice de contorsion.
Une amorce mélodique pour 'Low country exiles' avant une méchante accélération, chouette titre, by the way.
La croisade se poursuit avec 'Black moon rising' et 'Vultures', ces braves rapaces souffrant de maux d'estomac gueulent pire qu'un grizzly auquel un boucher vient d'arracher une molaire.
'Through the eyes of the beast' et 'Jimmy' achèvent ce set décapant.
Anciients
Vancouver, naissance en 2011, après l'enterrement de Spread Eagle.
Un album, acclamé, en 2013, 'Heart of Oak '.
Kenny Cook- Aaron "Boon" Gustafson- Mike Hannay et Chris Dyck pratiquent un heavy metal fourmillant d'idées, tu y entends du death, du sludge, du mélodique, du grunge, du prog metal.
Un son plus fouillé que le bombardement intensif proposé par les précédents.
' Raise the sun' ouvre, une mélodie délicate aux lignes de guitares lyriques, au chant progrock, puis la plage vire grunge à la Soundgarden et le chant devient rageur.
T'avais déjà remarqué que le guitariste barbu et chauve arborait un t-shirt Entombed et que le produit risquait de sonner death metal.
Cette longue plage a en tout cas séduit le Club.
A propos d'espace temps, quand on te dira que le set de 30' ne comportait que quatre pièces, tu auras deviné que le schéma hit radiophonique de moins de 180 secondes a été banni.
'Overthrone' , à nouveau flux et reflux, mouvements agités succédant à des passages apaisés.
Soaring guitar harmonies, rythmique souveraine, vocaux passant de l'harmonieux aux rugissements d'ours en rut, c'est du solide.
Pour les copains de Blanche- Neige, ' Giants', puis pour finir, le pesant et passionné ' Faith and Oath'.
Une prestation appréciée!
ASG
ex- All Systems Go, North- Carolina, baptisé en 2001, -Jason Shi (chant+guitare)- Jonah Citty
(guitare)- Andy Ellis (basse)- Scott Key (batterie), six albums, le dernier 'Blood Drive' en 2013.
Catégorie?
Oublie les farfelus qui avancent punk rock, il s'agit de hard/stoner/psychedelic metal sentant le Bourbon frelaté, les desert sessions d'un combo connu, et comme tout amateur de stoner/doom qui se respecte , ASG voue une admiration inconditionnelle aux premiers enregistrements de Black Sabbath.
Pôle d'attraction majeur, Jason Chi, sa casquette de sale ket et ses mimiques à la Jerry Lewis , les autres assurent comme des bêtes.
We're from Caroline du Nord and we're very happy d'être ici...feu!
' Mourning of the earth', une plainte doom que tu peux entendre sur 'Low Country'.
ASG enchaîne sur 'Right Death Before' dans lesquels certains entendent des échos Judas Priest, c'est pas idiot comme recoupement.
'Gallop song' sera forcément upbeat, "catchy riff-driven music with good clean vocals" pour citer un fan éclairé.
Un problème, on freine comment?
Le titletrack du dernier né, 'Blood Drive'
...Self inflicted the wound
I bled for you, come now and bleed for me too...
Les liens du sang, une bande son faite de riffs bien gras et d'un chant doom hanté.
Headbangers à la fête!
'Day's Work', même lenteur lancinante, même impression de tension intense.
Accélération brusque pour ' Low end insight' , t'as tout compris si tu visionnes la pochette psyche de l'album 'Win us over'.
La setlist devient nébuleuse et indique 'Slow/Fast', tu passes d'une formule métal allegro/vivace vers un largo mastodonte, aussi lourd que du Mastodon.
There's two more préconise le pas shy Jason Jim Carey Shi .
D'affilée ' Horse Whipper' et le pas nauséabond mais redoutable ' The Dull Blade'.
See you, Brussels.
Il est 22:20', l'organisation leur accorde un bis.
Thanks, it will be an older song, servie saignante!
Une soirée revigorante!
RIP Gil Askey (9 March 1925 -- April 9 2014)
Soul Tracks note: "Gil Askey, the Austin Texas born trumpeter, producer and arranger who moved to Detroit and worked with such Motown royalty as Diana Ross, The Temptations and the Four Tops, has died in Melbourne, Australia at age 88."
Louis Armstrong était l'influence majeure de Gil Askey qui dans les années après-guerre jusque dans les sixties a promené sa trompette dans bon nombre de big bands fameux ( Duke Ellington, Count Basie, Dizzy Gillespie...), par après il sera embrigadé par Berry Gordy et deviendra un des piliers du Motown sound, collaborant avec Diana Ross ( un travail en commun d'une dizaine d'années), les Supremes, Stevie Wonder, les Jackson 5, Temptations, Four Tops etc..
Il se marie et s'établit en Australie en 1980 et ne reprend du service qu'au début des années 90, se produisant essentiellement Down Under!
Louis Armstrong était l'influence majeure de Gil Askey qui dans les années après-guerre jusque dans les sixties a promené sa trompette dans bon nombre de big bands fameux ( Duke Ellington, Count Basie, Dizzy Gillespie...), par après il sera embrigadé par Berry Gordy et deviendra un des piliers du Motown sound, collaborant avec Diana Ross ( un travail en commun d'une dizaine d'années), les Supremes, Stevie Wonder, les Jackson 5, Temptations, Four Tops etc..
Il se marie et s'établit en Australie en 1980 et ne reprend du service qu'au début des années 90, se produisant essentiellement Down Under!
dimanche 13 avril 2014
Guy 3000 invite Jacques Stotzem à Toogenblik, Haren, le 12 avril 2014
C'était il y a longtemps, au siècle dernier, Guy Trifin, jeune, svelte et beau, assiste à un spectacle musical.
C'est mieux que la messe, pense l'Adonis du Rouge-Cloître, très vite d'autres concerts suivent.
Dans son petit bloc-notes rose, il décide de consigner tous les événements musicaux auxquels il assiste.
En juin 2010, il atteint le chiffre 2499 et se résout à organiser le n° 2500 lui-même en invitant ses nombreux amis dans le club le plus sympa du royaume, Toogenblik.
Au programme: Spirit of the 70's et Fahy's Trio.
Avril 2013, son listing indique 2999, re-belote, toujours à Toogenblik, il rameute tous ses potes, sauf ceux qui sont au cimetière, et annonce fièrement: ce coup-ci j'ai invité une star internationale qui revient tout juste d'une tournée chez Xi Jinping, les pandas, c'est grâce à lui: Herr
Jacques Stotzem!
Les festivités débutent vers 19:30', sandwiches et boissons, bla bla bla avec les anciens combattants... t'as pas changé, t'es aussi mince qu'en 1955, et toi, je parie que tous les mecs tombent comme des mouches en te voyant... et d'autres flatteries à faire peur au renard qui drague le corbeau.
Un ou deux speeches introductifs, Guy nous montre un T-Shirt de Genesis datant de 1970, paraît qu'il rentrait dedans à l'époque, avant d'introduire l'’Artiste verviétois de l’année 2009, Jacques Stotzem!
Dernière rencontre en 2009, un showcase FNAC.
Et depuis?
'Lonely Road' et 'Catch the spirit II', une nouvelle collection d'incontournables rock à la sauce instrumentale made in Verviers.
Potée de chou rouge/saucisse?
Non, des classiques en mode "Martin Guitar" modèle "OMC Jacques Stotzem Custom Signature"!
Tu veux voir le jouet car t'as raté le concert, procure-toi le DVD 'Play like Jacques Stotzem'.
Ce soir, un programme spécial "mamies et papies sont de sortie"!
'Twenty-One' qui ouvre 'Lonely Road', de l'acoustic rock sur fond folk en picking rural.
Wouah, laisse échapper Firmin, ça me rappelle Leo Kottke et moi, Pierre Bensusan, rétorque Lucien, qui a un cousin à Paris.
L'hôte souhaitait entendre 'With or without you', Jacques satisfait à ses désirs.
Tiens, tant qu'on y est, pourquoi ne pas rappeler que John James qui avait l'habitude de visiter nos contrées dans les seventies, était lui aussi un as du fingerpicking.
A Verviers, il n'y a rien à contempler, si ce n'est les Fagnes à quelques lieues de là, et pourtant à chaque fois que je joue 'Sur Vesdre' à l'étranger, les auditeurs sont tellement émus par le côté lyrico/bucolico/mélancolique de la composition qu'ils viennent me trouver en me disant, il doit être magnifique votre pays.
Je dois les décevoir.
'Sur Vesdre' n'a déçu personne, un jeu limpide comme la rivière cavalant depuis les Hautes- Fagnes vers le barrage d'Eupen, entre les doigts du virtuose, si t'es attentif, tu peux voir des truites fario cabrioler.
On quitte la ville de Raymond Macherot, direction le Maghreb revisité par Led Zeppelin, 'Oasis' et ses sonorités d'oud.
En route pour le Rif, suivez votre guide Abdel Stotzem...Tanger, Tétouan, Oued Laou, une pointe jusqu'à Fès, t'as vu le charmeur de crotales, deux ou trois gosses quémandent une cigarette, un soleil de plomb, s'abreuver à la Fontaine Bab Guissa, il est 18h, la sieste se termine, le bled s'éveille, un grouillement humain dans la Médina, des milliers de fourmis en djellabas s'agitent...une photo, retour à l'hôtel.
Un club de jazz à Charleroi, face à moi, collé contre mon instrument, un pisse-vinaigre, pas un sourire, pas un clap clap... je n'aime pas votre musique, le gars a failli gâcher ma soirée, en sortant il m'a acheté un CD.
Des fadas, les Carolos!
Deux de mes sources d'inspiration sont Stefan Grossman et Marcel Dadi, 'Picking in Paris' a été écrit en son honneur.
Une belle tranche de ragtime/swing/musette.
Jackson Browne ' The Road' et 'Tattoo'd lady' de mon guitariste préféré, Rory Gallagher, pour achever la première mi-temps.
Pas d'oranges, des petits fours.... Guy nous empiffre!
Part two!
'Through my window' signé J S sur l'album "Lonely Road".
Sensibilité ou, d'après Horst ayant chroniqué la rondelle pour un magazine germain, de la nostalgie optimiste.
Jean, enraciné à tes côtés:
"Tout ressent de ses yeux les charmes innocents.
Jamais tant de beauté fut-elle couronnée ?..."
Je te paye un verre, Jean?
Boogie time avec 'Mercury blues', 1949, K. C. Douglas.
Ce boogie galopant est repris par Steve Miller Band, David Lindley, et euh, Meat Loaf.
On continue avec le soundtrack d'un film inexistant.
Style Mad Max?
'Love Story' est plus probable.
Seconde idole de Monsieur Jacques: Jimi Hendrix, sa version du classique des classiques, 'Hey Joe', suivie par le tourmenté et plein d'effets broussailleux 'Jungle'.
A Schiphol il y a des douaniers incrédules , Jacques n'étant pas Jésus, la maxime "Bienheureux ceux qui, sans qu’ils n’aient vu, ont cru." n'est pas d'application, pour prouver aux uniformes que la Martin Guitar est bien à lui, Jaco a été contraint de leur jouer un morceau dans le hall de l'aéroport.
Et alors, et alors...
Hé, hé... c'est bon, tu peux y aller, après applaudissements nourris.
Stotzem est disert ce soir, on est entre amis!
Il termine le gig avec une incroyable version du 'Honky Tonk Women' des Stones.
Tous les grabataires debout, une ovation, puis un bis repris en choeur par l'hospice, 'Come together'.
Les Beatles après les Stones, normal!
Tournée en avril:
le 24 à Huy - le 25, Soumagne - le 26, Vielsalm et le 30, Neuötting ( Bavière).
Stotzem ne chôme pas!
C'est mieux que la messe, pense l'Adonis du Rouge-Cloître, très vite d'autres concerts suivent.
Dans son petit bloc-notes rose, il décide de consigner tous les événements musicaux auxquels il assiste.
En juin 2010, il atteint le chiffre 2499 et se résout à organiser le n° 2500 lui-même en invitant ses nombreux amis dans le club le plus sympa du royaume, Toogenblik.
Au programme: Spirit of the 70's et Fahy's Trio.
Avril 2013, son listing indique 2999, re-belote, toujours à Toogenblik, il rameute tous ses potes, sauf ceux qui sont au cimetière, et annonce fièrement: ce coup-ci j'ai invité une star internationale qui revient tout juste d'une tournée chez Xi Jinping, les pandas, c'est grâce à lui: Herr
Jacques Stotzem!
Les festivités débutent vers 19:30', sandwiches et boissons, bla bla bla avec les anciens combattants... t'as pas changé, t'es aussi mince qu'en 1955, et toi, je parie que tous les mecs tombent comme des mouches en te voyant... et d'autres flatteries à faire peur au renard qui drague le corbeau.
Un ou deux speeches introductifs, Guy nous montre un T-Shirt de Genesis datant de 1970, paraît qu'il rentrait dedans à l'époque, avant d'introduire l'’Artiste verviétois de l’année 2009, Jacques Stotzem!
Dernière rencontre en 2009, un showcase FNAC.
Et depuis?
'Lonely Road' et 'Catch the spirit II', une nouvelle collection d'incontournables rock à la sauce instrumentale made in Verviers.
Potée de chou rouge/saucisse?
Non, des classiques en mode "Martin Guitar" modèle "OMC Jacques Stotzem Custom Signature"!
Tu veux voir le jouet car t'as raté le concert, procure-toi le DVD 'Play like Jacques Stotzem'.
Ce soir, un programme spécial "mamies et papies sont de sortie"!
'Twenty-One' qui ouvre 'Lonely Road', de l'acoustic rock sur fond folk en picking rural.
Wouah, laisse échapper Firmin, ça me rappelle Leo Kottke et moi, Pierre Bensusan, rétorque Lucien, qui a un cousin à Paris.
L'hôte souhaitait entendre 'With or without you', Jacques satisfait à ses désirs.
Tiens, tant qu'on y est, pourquoi ne pas rappeler que John James qui avait l'habitude de visiter nos contrées dans les seventies, était lui aussi un as du fingerpicking.
A Verviers, il n'y a rien à contempler, si ce n'est les Fagnes à quelques lieues de là, et pourtant à chaque fois que je joue 'Sur Vesdre' à l'étranger, les auditeurs sont tellement émus par le côté lyrico/bucolico/mélancolique de la composition qu'ils viennent me trouver en me disant, il doit être magnifique votre pays.
Je dois les décevoir.
'Sur Vesdre' n'a déçu personne, un jeu limpide comme la rivière cavalant depuis les Hautes- Fagnes vers le barrage d'Eupen, entre les doigts du virtuose, si t'es attentif, tu peux voir des truites fario cabrioler.
On quitte la ville de Raymond Macherot, direction le Maghreb revisité par Led Zeppelin, 'Oasis' et ses sonorités d'oud.
En route pour le Rif, suivez votre guide Abdel Stotzem...Tanger, Tétouan, Oued Laou, une pointe jusqu'à Fès, t'as vu le charmeur de crotales, deux ou trois gosses quémandent une cigarette, un soleil de plomb, s'abreuver à la Fontaine Bab Guissa, il est 18h, la sieste se termine, le bled s'éveille, un grouillement humain dans la Médina, des milliers de fourmis en djellabas s'agitent...une photo, retour à l'hôtel.
Un club de jazz à Charleroi, face à moi, collé contre mon instrument, un pisse-vinaigre, pas un sourire, pas un clap clap... je n'aime pas votre musique, le gars a failli gâcher ma soirée, en sortant il m'a acheté un CD.
Des fadas, les Carolos!
Deux de mes sources d'inspiration sont Stefan Grossman et Marcel Dadi, 'Picking in Paris' a été écrit en son honneur.
Une belle tranche de ragtime/swing/musette.
Jackson Browne ' The Road' et 'Tattoo'd lady' de mon guitariste préféré, Rory Gallagher, pour achever la première mi-temps.
Pas d'oranges, des petits fours.... Guy nous empiffre!
Part two!
'Through my window' signé J S sur l'album "Lonely Road".
Sensibilité ou, d'après Horst ayant chroniqué la rondelle pour un magazine germain, de la nostalgie optimiste.
Jean, enraciné à tes côtés:
"Tout ressent de ses yeux les charmes innocents.
Jamais tant de beauté fut-elle couronnée ?..."
Je te paye un verre, Jean?
Boogie time avec 'Mercury blues', 1949, K. C. Douglas.
Ce boogie galopant est repris par Steve Miller Band, David Lindley, et euh, Meat Loaf.
On continue avec le soundtrack d'un film inexistant.
Style Mad Max?
'Love Story' est plus probable.
Seconde idole de Monsieur Jacques: Jimi Hendrix, sa version du classique des classiques, 'Hey Joe', suivie par le tourmenté et plein d'effets broussailleux 'Jungle'.
A Schiphol il y a des douaniers incrédules , Jacques n'étant pas Jésus, la maxime "Bienheureux ceux qui, sans qu’ils n’aient vu, ont cru." n'est pas d'application, pour prouver aux uniformes que la Martin Guitar est bien à lui, Jaco a été contraint de leur jouer un morceau dans le hall de l'aéroport.
Et alors, et alors...
Hé, hé... c'est bon, tu peux y aller, après applaudissements nourris.
Stotzem est disert ce soir, on est entre amis!
Il termine le gig avec une incroyable version du 'Honky Tonk Women' des Stones.
Tous les grabataires debout, une ovation, puis un bis repris en choeur par l'hospice, 'Come together'.
Les Beatles après les Stones, normal!
Tournée en avril:
le 24 à Huy - le 25, Soumagne - le 26, Vielsalm et le 30, Neuötting ( Bavière).
Stotzem ne chôme pas!
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