Festival
Art Rock - Grande Scène ( General Elektriks - Lee Fields and The
Expressions - Camille- Catherine Ringer ) - Saint-Brieuc- le 19 mai 2018
Seconde journée du festival, toujours sous le soleil.
Des choix s'imposent, tu optes pour la grande scène en regrettant de manquer Clara Luciani et Therapie Taxi.
18:30, General Elektriks!
Le groupe de Hervé Salters n'était pas franchement une priorité, par curiosité, tu décides d'expérimenter leur electro pop éclectique.
Ponctuels, les hommes bien blanchis par Ariel, se pointent à l'heure prévue, Hervé au chant, derrière ses claviers/ le guitare hero Éric Starczan/ Jessie Chaton, coupe hérisson ébouriffé, à la basse, claviers et lunettes de soleil Monoprix/ Jordan Dalrymple aux drums et boîtes à rythme et Norbert le dernier des Mohicans Touski aux vibraphones et percussions.
Le dernier album ' Carry No Ghosts' est sorti cette année, Saint-Brieuc en entendra plusieurs fragments.
'Different blue' ouvre la soirée, les premiers arrivants subissent des ooh ooh ooh racoleurs, des bidouillages electro, une grosse basse, un fond nu-disco, du funk plastique, un rien fake, à tes côtés, ça commence à bouger, toi, t'es pas convaincu.
La seconde salve te fait penser à Las Aves, autre groupe arborant des tenues blanches et pratiquant un electro pop bourré de gimmicks, Eric lui aussi prend des airs de guitar hero, point positif, il sait comment manier une guitare.
'Never can't get enough', non il ne s'agit pas d'un titre de Depeche Mode, est lancé, le chaton sort un peigne, rouge, de son futal, le passe dans sa brousse, puis prend place derrière un Roland, la place remue, les gamines adorent, tu viens de comprendre que ce troisième titre signifiera la fin de ton aventure avec le général, une promenade dans les rues du centre ville offre plus d' intérêt.
Oui, Jessie, on a aimé tes poses de snob un brin pédant, et de loin on a entendu 'Tainted love' , les relents Stevie Wonder ou Prince!
Allez, salut!
Le plat suivant sera autrement consistant: Lee Fields and The Expressions.
On ne va pas retracer l'histoire du petit James Brown, tu la connais, depuis que Martin Solveig l'a repêché du trou, Elmer Lee Fields est devenu une des seules stars de la soul music, surtout après le décès de Charles Bradley.
Son dernier album ' Special Night' date de 2016, mais, comme d'habitude, le gars, qui ose s'habiller avec un veston taillé dans les rideaux de sa belle-mère, propose des titres issus de disques plus anciens.
On n'oubliera pas de mentionner que ce charmeur né est accompagné par les talentueux Expressions, dont certains éléments ont joué pour Amy.
On a vu Nick Movshon à la basse, sans doute Vincent John à la guitare, le doué jeune homme a désormais entamé a solo career, Toby Pazner aux claviers, peut-être Homer Steinweiss aux drums, et un duo de cuivres, on avance Leon Michels - saxophone et Michael Leonhart - trompette.
Les Expressions entament le set par une intro juteuse ( 'Mars') empruntée à The Olympians, une autre jument de l'écurie Daptones.
Une poussée de fièvre annonce l'arrivée imminente du soul man, introduit comme à Broadway par le bassiste, le seul à connaître trois mots dans la langue de celui qui un jour a crié Vive le Québec libre.
Il est là, tout beau, et clame let's get the party started.
Cette fête ne connaîtra aucun temps mort, 60 minutes de bonheur intense.
'I'm coming home', tu pousses un soupir de soulagement, de la vraie musique après les fantaisistes qui ont précédé, ici on assiste à un show d'un gars qui chante avec ses tripes.
'Work to do' nous rappelle tous les grands de la soul music, St-Brieuc tangue!
Après le groovy et remuant 'Talk to somebody', le gars de Brooklyn place un cinquième 'Are you happy', yeah, retentit une nouvelle fois, St Brieuc jubile.
You know, people, it's all about love, this one is called 'Special night', et, Lee?
It goes like this.
Pourquoi tu ris, semble-t-il te dire!
Guitare et basse, sans mini-jupes, jouent aux choristes.
On est toujours happy, il propose le terrible 'Just can't win', car il est le meilleur!
'Time' goes like this.
Pourquoi tu ris?
La place bat des mains, il vient d'amorcer ' Don't walk', puis nous la joue comédien, you are really good-looking people and good-looking people have soul, so help me with this song.
Quel séducteur!
We can 'Make the world' better .
Comment, petit?
Listen, it goes like this!
Un groove purulent, des cuivres dignes des JB's, une guitare omniprésente, des claviers discrets, mais ô combien efficaces et une rythmique irréprochable, la perfection, quoi!
Le concert prend fin avec le slow 'A faithful man' .
Le public a versé quelques larmes, Lee a regagné ses champs, et nous, we were more than happy!
A Camille concert is an extraordinary experience, titrait The Guardian, après un spectacle donné en novembre dernier.
Ces propos ont été vérifiés à l'Art Rock.
Tout est bleu sur le podium, le décor, la longue robe de Camille Dalmais, le bleu tendre des fringues des extraordinaires choristes/danseuses ( Gisela Razanatovo, Maddly Mendy Sylva et Christelle Lassort) ou les tenues des musiciens ( Johan Dalgaard au piano antique, claviers et backings, Martin Gamet aux percussions, gong et basse électronique + backings et Clément Ducol à la panoplie de timbales et backings).
Un premier extrait de l'album ' Ouï', 'Une fontaine de lait' ouvre le set, les vocalises célestes, l'audace phonique ( onomatopées, allitérations) , l'originalité du concept épatent d'emblée, il en sera ainsi jusqu'à la fin de la prestation de la belle dame.
'LASSO' et sa gymnastique verbale nous éblouit et après l'esthétique 'Je ne mâche pas mes mots', 'Seeds' voit les filles se transformer en little drummer girls accompagnées par trois drummer boys.
Eblouissant!
' Twix' démarre en harmonies vocales angéliques pour devenir un cri/gospel tribal hystérique.
Satie introduit la suivante au piano, évidemment,, Camille vient fesser son compagnon, la chorégraphie illustrant ' Home is Where It Hurts' surprend.
Une danse suggestive accompagne le morceau suivant, elle hurle ' My baby, my baby' en se tenant le ventre, St Brieuc retient son souffle.
Le jeu scénique reste physique pendant le gospel épileptique ' My man is married but not with me', les filles entament une danse bestiale, Camille rampe, se redresse sur les genoux et reprend 'Too drunk to fuck' mais pas à la manière de Nouvelle Vague, cette version convulsée déchire un max.
Il me faut deux danseuses pour danser une bourrée à deux temps avec nous.
Deux pieds nickelés femelles, passablement beurrées au sel de Guérande, rappliquent pour faire un numéro grotesque aux côtés des gracieuses jeunes filles, heureusement Yvon Guilcher n'était pas présent pour assister au naufrage de ses 'Loups'.
Les cinglées quittent la scène sous les huées, Camille s'éclipse pour revenir vêtue d'une robe rouge et proposer la rengaine 'Paris' suivi par le hit monstrueux des débuts 'Ta douleur'.
Après la présentationde l'équipe, vient le dernier titre d'un spectacle follement applaudi ' Allez allez allez'.
23:00 Catherine Ringer!
Fred Chichin est décédé en 2007 et avec lui les Rita Mitsouko.
Peu après Catherine Ringer reprend la tournée renommée "Catherine Ringer chante Les Rita Mitsouko and more " , puis sort des albums solo, le plus récent 'Chroniques et fantaisies'.
Sa tournée d'été démarre ce soir pour se terminer à la Fête de l'Humanité en septembre.
Avec un léger retard les musiciens se pointent ( Paul Pavillon et sa guitare flamboyante, sans doute Noël Assolo à la basse, Nicolas Liesnard aux keys et Franck Amand aux drums), ils entament une intro planante, après deux minutes le public aperçoit la diva cachée derrière la batterie, elle virevolte , saisit le micro et lance 'Senior'.
Que disait Brel?
...Mourir cela n'est rien, mourir la belle affaire, mais vieillir... ô vieillir...
La Ringer semble accepter la soixantaine: senior, j'adore!
Adieu le petit-couvre-chef, bonjour la longue tresse.
Ce titre chaloupé ne sera pas le plus rock du répertoire, elle se rappelle un concert au Maroc avant d'attaquer la road song très rock, elle chante 'Fier à bras' ' relatant le voyage retour mouvementé, en moto avec Fred, du Maroc à Paris.
C'était en quelle année?
C'est loin, baby!
'Como va'?
Pas mal, merci!
Madame tient la forme, se montre belliqueuse...il va falloir que je me batte... , ne va pas lui marcher sur les pieds.
On lui refile une acoustique, elle entame une plage nostalgique puis ' La petite planète' , pas celle de Plastic Bertrand, non, une valse tyrolienne étonnante, elle a plu aux amateurs de Zizi Jeanmaire et d'Edith Piaf, les inconditionnels des Rita ont baillé.
C'est voilée qu'elle chante la plainte ' Tristessa' avant la déferlante ( très colorée) 'Punk 103'.
La setlist semble comporter des titres non gravés, le rock suivant déchiré par la guitare de Popaul en est un.
L'ambiance monte d'un cran avec 'Singing in the shower' de Rita Mitsouko.
Ta voisine, trois fois vingt ans, quatre fois vingt kilos, te bouscule, écrase tes petits orteils, te refile des coups de coude, ce qui rend le mec de la sécu hilare.
Salope!
Petit pas de danse comme en quatorze, on embarque tous dans 'Le petit train'.
Elle est belle la campagne!, les paysages ondulent, le groove suinte.
'Allô' ?
Oui?
C'est toi que j'appelle!
Bordel, ça déménage!
Les vieux fans hurlent en reconnaissant 'Marcia Baïla' et c'est avec 'Andy' que s'achève un concert jouissif.
Décidément, Mamie Ringer et ses poses à la Madonna n'est pas prête à intégrer l'hospice.
Maintenant, il te faut affronter des baïnes humaines pour quitter les lieux, les plus courageux restent en place pour Jungle.
Seconde journée du festival, toujours sous le soleil.
Des choix s'imposent, tu optes pour la grande scène en regrettant de manquer Clara Luciani et Therapie Taxi.
18:30, General Elektriks!
Le groupe de Hervé Salters n'était pas franchement une priorité, par curiosité, tu décides d'expérimenter leur electro pop éclectique.
Ponctuels, les hommes bien blanchis par Ariel, se pointent à l'heure prévue, Hervé au chant, derrière ses claviers/ le guitare hero Éric Starczan/ Jessie Chaton, coupe hérisson ébouriffé, à la basse, claviers et lunettes de soleil Monoprix/ Jordan Dalrymple aux drums et boîtes à rythme et Norbert le dernier des Mohicans Touski aux vibraphones et percussions.
Le dernier album ' Carry No Ghosts' est sorti cette année, Saint-Brieuc en entendra plusieurs fragments.
'Different blue' ouvre la soirée, les premiers arrivants subissent des ooh ooh ooh racoleurs, des bidouillages electro, une grosse basse, un fond nu-disco, du funk plastique, un rien fake, à tes côtés, ça commence à bouger, toi, t'es pas convaincu.
La seconde salve te fait penser à Las Aves, autre groupe arborant des tenues blanches et pratiquant un electro pop bourré de gimmicks, Eric lui aussi prend des airs de guitar hero, point positif, il sait comment manier une guitare.
'Never can't get enough', non il ne s'agit pas d'un titre de Depeche Mode, est lancé, le chaton sort un peigne, rouge, de son futal, le passe dans sa brousse, puis prend place derrière un Roland, la place remue, les gamines adorent, tu viens de comprendre que ce troisième titre signifiera la fin de ton aventure avec le général, une promenade dans les rues du centre ville offre plus d' intérêt.
Oui, Jessie, on a aimé tes poses de snob un brin pédant, et de loin on a entendu 'Tainted love' , les relents Stevie Wonder ou Prince!
Allez, salut!
Le plat suivant sera autrement consistant: Lee Fields and The Expressions.
On ne va pas retracer l'histoire du petit James Brown, tu la connais, depuis que Martin Solveig l'a repêché du trou, Elmer Lee Fields est devenu une des seules stars de la soul music, surtout après le décès de Charles Bradley.
Son dernier album ' Special Night' date de 2016, mais, comme d'habitude, le gars, qui ose s'habiller avec un veston taillé dans les rideaux de sa belle-mère, propose des titres issus de disques plus anciens.
On n'oubliera pas de mentionner que ce charmeur né est accompagné par les talentueux Expressions, dont certains éléments ont joué pour Amy.
On a vu Nick Movshon à la basse, sans doute Vincent John à la guitare, le doué jeune homme a désormais entamé a solo career, Toby Pazner aux claviers, peut-être Homer Steinweiss aux drums, et un duo de cuivres, on avance Leon Michels - saxophone et Michael Leonhart - trompette.
Les Expressions entament le set par une intro juteuse ( 'Mars') empruntée à The Olympians, une autre jument de l'écurie Daptones.
Une poussée de fièvre annonce l'arrivée imminente du soul man, introduit comme à Broadway par le bassiste, le seul à connaître trois mots dans la langue de celui qui un jour a crié Vive le Québec libre.
Il est là, tout beau, et clame let's get the party started.
Cette fête ne connaîtra aucun temps mort, 60 minutes de bonheur intense.
'I'm coming home', tu pousses un soupir de soulagement, de la vraie musique après les fantaisistes qui ont précédé, ici on assiste à un show d'un gars qui chante avec ses tripes.
'Work to do' nous rappelle tous les grands de la soul music, St-Brieuc tangue!
Après le groovy et remuant 'Talk to somebody', le gars de Brooklyn place un cinquième 'Are you happy', yeah, retentit une nouvelle fois, St Brieuc jubile.
You know, people, it's all about love, this one is called 'Special night', et, Lee?
It goes like this.
Pourquoi tu ris, semble-t-il te dire!
Guitare et basse, sans mini-jupes, jouent aux choristes.
On est toujours happy, il propose le terrible 'Just can't win', car il est le meilleur!
'Time' goes like this.
Pourquoi tu ris?
La place bat des mains, il vient d'amorcer ' Don't walk', puis nous la joue comédien, you are really good-looking people and good-looking people have soul, so help me with this song.
Quel séducteur!
We can 'Make the world' better .
Comment, petit?
Listen, it goes like this!
Un groove purulent, des cuivres dignes des JB's, une guitare omniprésente, des claviers discrets, mais ô combien efficaces et une rythmique irréprochable, la perfection, quoi!
Le concert prend fin avec le slow 'A faithful man' .
Le public a versé quelques larmes, Lee a regagné ses champs, et nous, we were more than happy!
A Camille concert is an extraordinary experience, titrait The Guardian, après un spectacle donné en novembre dernier.
Ces propos ont été vérifiés à l'Art Rock.
Tout est bleu sur le podium, le décor, la longue robe de Camille Dalmais, le bleu tendre des fringues des extraordinaires choristes/danseuses ( Gisela Razanatovo, Maddly Mendy Sylva et Christelle Lassort) ou les tenues des musiciens ( Johan Dalgaard au piano antique, claviers et backings, Martin Gamet aux percussions, gong et basse électronique + backings et Clément Ducol à la panoplie de timbales et backings).
Un premier extrait de l'album ' Ouï', 'Une fontaine de lait' ouvre le set, les vocalises célestes, l'audace phonique ( onomatopées, allitérations) , l'originalité du concept épatent d'emblée, il en sera ainsi jusqu'à la fin de la prestation de la belle dame.
'LASSO' et sa gymnastique verbale nous éblouit et après l'esthétique 'Je ne mâche pas mes mots', 'Seeds' voit les filles se transformer en little drummer girls accompagnées par trois drummer boys.
Eblouissant!
' Twix' démarre en harmonies vocales angéliques pour devenir un cri/gospel tribal hystérique.
Satie introduit la suivante au piano, évidemment,, Camille vient fesser son compagnon, la chorégraphie illustrant ' Home is Where It Hurts' surprend.
Une danse suggestive accompagne le morceau suivant, elle hurle ' My baby, my baby' en se tenant le ventre, St Brieuc retient son souffle.
Le jeu scénique reste physique pendant le gospel épileptique ' My man is married but not with me', les filles entament une danse bestiale, Camille rampe, se redresse sur les genoux et reprend 'Too drunk to fuck' mais pas à la manière de Nouvelle Vague, cette version convulsée déchire un max.
Il me faut deux danseuses pour danser une bourrée à deux temps avec nous.
Deux pieds nickelés femelles, passablement beurrées au sel de Guérande, rappliquent pour faire un numéro grotesque aux côtés des gracieuses jeunes filles, heureusement Yvon Guilcher n'était pas présent pour assister au naufrage de ses 'Loups'.
Les cinglées quittent la scène sous les huées, Camille s'éclipse pour revenir vêtue d'une robe rouge et proposer la rengaine 'Paris' suivi par le hit monstrueux des débuts 'Ta douleur'.
Après la présentationde l'équipe, vient le dernier titre d'un spectacle follement applaudi ' Allez allez allez'.
23:00 Catherine Ringer!
Fred Chichin est décédé en 2007 et avec lui les Rita Mitsouko.
Peu après Catherine Ringer reprend la tournée renommée "Catherine Ringer chante Les Rita Mitsouko and more " , puis sort des albums solo, le plus récent 'Chroniques et fantaisies'.
Sa tournée d'été démarre ce soir pour se terminer à la Fête de l'Humanité en septembre.
Avec un léger retard les musiciens se pointent ( Paul Pavillon et sa guitare flamboyante, sans doute Noël Assolo à la basse, Nicolas Liesnard aux keys et Franck Amand aux drums), ils entament une intro planante, après deux minutes le public aperçoit la diva cachée derrière la batterie, elle virevolte , saisit le micro et lance 'Senior'.
Que disait Brel?
...Mourir cela n'est rien, mourir la belle affaire, mais vieillir... ô vieillir...
La Ringer semble accepter la soixantaine: senior, j'adore!
Adieu le petit-couvre-chef, bonjour la longue tresse.
Ce titre chaloupé ne sera pas le plus rock du répertoire, elle se rappelle un concert au Maroc avant d'attaquer la road song très rock, elle chante 'Fier à bras' ' relatant le voyage retour mouvementé, en moto avec Fred, du Maroc à Paris.
C'était en quelle année?
C'est loin, baby!
'Como va'?
Pas mal, merci!
Madame tient la forme, se montre belliqueuse...il va falloir que je me batte... , ne va pas lui marcher sur les pieds.
On lui refile une acoustique, elle entame une plage nostalgique puis ' La petite planète' , pas celle de Plastic Bertrand, non, une valse tyrolienne étonnante, elle a plu aux amateurs de Zizi Jeanmaire et d'Edith Piaf, les inconditionnels des Rita ont baillé.
C'est voilée qu'elle chante la plainte ' Tristessa' avant la déferlante ( très colorée) 'Punk 103'.
La setlist semble comporter des titres non gravés, le rock suivant déchiré par la guitare de Popaul en est un.
L'ambiance monte d'un cran avec 'Singing in the shower' de Rita Mitsouko.
Ta voisine, trois fois vingt ans, quatre fois vingt kilos, te bouscule, écrase tes petits orteils, te refile des coups de coude, ce qui rend le mec de la sécu hilare.
Salope!
Petit pas de danse comme en quatorze, on embarque tous dans 'Le petit train'.
Elle est belle la campagne!, les paysages ondulent, le groove suinte.
'Allô' ?
Oui?
C'est toi que j'appelle!
Bordel, ça déménage!
Les vieux fans hurlent en reconnaissant 'Marcia Baïla' et c'est avec 'Andy' que s'achève un concert jouissif.
Décidément, Mamie Ringer et ses poses à la Madonna n'est pas prête à intégrer l'hospice.
Maintenant, il te faut affronter des baïnes humaines pour quitter les lieux, les plus courageux restent en place pour Jungle.