dimanche 12 avril 2015

Nicola Testa : Mini-concert @ FNAC City 2- Bruxelles- le 11 avril 2015

15h55', nous vous invitons au mini-showcase de Nicola Testa qui commencera dans quelques minutes au forum, dit la voix.
Tous les sièges sont occupés, une quarantaine de citoyens devant garder la station debout,  un public fort nombreux a répondu à l'invitation de la FNAC.
Il est vrai que Nicola Testa, qui, il y a cinq/six  ans, se produisait devant quelques pelés aux Soirées Cerises, est tenu en haute estime par une presse qui l'ignorait superbement à ses débuts, sauf le dandy et provocateur bruxellois, Jérôme Delvaux, qui écrivait "On se laisse bercer par son piano délicat et ses ambiances éthérées au risque de parfois perdre pied".
2015 risque fort d'être l'année Testa: Octaves de la Musique, Prix du public pour le Clip de l'année ( Koko) -  un concert au Bota ( ce 17 avril) d'ores et déjà complet - un album «No More Rainbows», pour l'instant 36ème au classement des ventes "pop" sur iTunes,  vendu à la pelle et dédicacé après le showcase de City 2.
Après Christine and the Queens, l'équipe de This Side Up a déniché une seconde poule aux oeufs d'or qui ne risque pas de subir le sort de celle décrite par Jean de La Fontaine.

Au menu de l'après-midi,  une lecture de plusieurs titres de  «No More Rainbows», l'album produit par Antoine Gaillet.
Sur scène, Nicola Testa, souriant et espiègle, est  flanqué de Sébastien Vanhove, un compositeur/ingénieur du son, au laptop et claviers, et de deux choristes aussi séduisantes que talentueuses,Virginie Benoist et Aïssatou Diop.
L'audience est d'emblée séduite par  ' Mellotron Skies'  de la dream pop sophistiquée, fragile et mélancolique.
Peu surprenant lorsqu'on sait  qu'Antoine Gaillet est l'architecte derrière le son M83.
'World', toujours en mode synthpop, au gentle groove sentant bon les eighties, ton cerveau déterrant Yellow Magic Orchestra, les délicieux Saint-Étienne ou Dubstar, sera tout aussi élégant et aérien.
Voici le tubesque et irrésistiblement dansant  'Koko'.
Nicola Testa cite Bowie comme influence, en cela il nous rappelle Jérôme Soligny, un autre fervent admirateur du Thin White Duke.
Sorry, j'ai été distrait, on reprend ' Lost and found' et sa petite mélodie electro entêtante te rappelant les débuts de Depeche Mode.
Rien à dire, l'article est bien conçu, l'emballage est parfait, plaisant aussi bien aux gosses, qu'aux jolies mamans ou au troisième âge également présent dans la cafeteria.
Nicola Testa ensorcelle sans avoir l'air d'y toucher.
On prend tous les paris:  le fascinant et catchy  dancetrack 'Rainbow' va casser la baraque, ta petite voisine ( cinq ans) reprenait le chorus...we are rainbows... à l'unisson avec Virginie et Aïssatou. 
Nicola décide de prendre congé avec 'FM' à l'amorce dramatico-gothique, superbes vocalises du duo féminin,  avant un virage electro dance agité.
Brillante prestation!

Oui, Muriel? 
 C'était génial ... hâte de le revoir en concert!