Une seconde date belge pour les petits gars ( plus grands que l'autre) de Minneapolis, The Blind Shake, après La Zone à Liège, Le Magasin 4.
Pas trop de monde, juste assez pour ne pas avoir un trou dans la caisse, mais tous les voyous de la capitale, sauf Cath. Garage, s'étaient donnés rendez-vous près du port de Bruxelles.
Trois groupes doivent se succéder, les locaux, Stoompers, ne voulant pas jouer un set tronqué, décident de débuter à 19:20'.
Ouais, les Stoompers aiment les saucisses, DJ Dop Massacre et la charcuterie grasse entourée d'un boyau servie en accompagnement d'une potée au choix.
T'es sûr, ma maman, me disait ni stoempen , menneke, ce qui signifiait pas pousser!
Assez épilogué, les Stoompers = un jeune groupe bruxellois pratiquant un post-punk/punk bien ficelé et pouvant compter sur un frontman charismatique au timbre grave et caverneux convenant parfaitement au genre. Ce petit gars, Pierre, se fait appeler Cloud Moody, me demande pas s'il a fumé le calumet de la paix avec une Tunique Bleue, j'en sais fichtre rien!
Les autres, qui abattent un sacré boulot, doivent être, Anthony Vanderborght à la guitare, John Ths, coupe Kojak soignée, aux drums et Damien, pas un lépreux, à la basse.
Ils se sont installés aux pieds de la scène à un mètre du public quelque peu timoré.
Comme ce sont des dikkeneks, ils portent des ' Sunglasses when it rains'.
Le prototype parfait du post-punk, ambiance gloomy, brumeuse, le crachin, quoi, guitare acérée, voix sans âge et habitée, rythmique obsédante, excellente entrée en matière.
La bonne impression se confirme avec 'You seen my ego' , des fantômes ressurgissent: Bauhaus, les Sisters, Alien Sex Fiend, ou nos nationaux, The Names.
Les suivantes sont du même acabit ' I know about it', ' Party at my house' aux relents Red Zebra, 'Monkey Man' dédicacé aux Dysons, dont ils utilisent la batterie, à Charlton Heston et à Johnny Weissmuller pour d'autres raisons.
Pas à dire Cloud Moody a de la gueule, sa gestuelle épileptique interpelle.
On continue le voyage, ' The only way out' nerveux et angoissé, quelle basse..., 'My medication', sur son T-shirt il est mentionné qu'il n'utilise aucune drogue, tu conclus qu'il s'agit d'aromathérapie.
' Away we grow' ou les problèmes d'incommunicabilité.
Tu piges, Samuel?
Pour une Jettoise sportive, ' Run Kelly run' et enfin l'épique ' Legs, mugs and rock'n roll' pour Ian Dury.
Bien, les zinneke!
The Scrap Dealers
Ecurie Jaune Orange, et pourtant c'est pas le style maison, ces Liégeois n'ont rien en commun avec Malibu Stacy, Fastlane Candies, MLCD et autres The Feather, non, les S C s'ébattent dans un environnement garage/psychedelica/indie rock dans lequel priment les guitares ( elles sont trois).
Si après le troisième morceau un membre du groupe n'avait déclaré, nous venons de Liège, tu aurais continuer à les prendre pour des concitoyens d'Obama.
Méchant début, larsens en folie, avant une déferlante de guitares, Hugues Daro/Régis Germain /Justin Mathieu/
Cédric Georges/ et Antoine Pottier viennent d'entamer 'Walking alone', du psyche garage avec une pointe My Morning Jacket.
Vachement impressionnant.
Au suivant, ' I lost my faith', une plainte obsédante t'obligeant à secouer le crâne.
On a entendu des mecs avancer Thee Oh Sees, ou Black Lips, on ajoute The Long Winters, Band of Horses, des groupes non classés sur l'étagère garage mais pratiquant un guitar rock bien ficelé.
Les deux vocalistes rivalisent de talent, tous deux n'ont aucune peine à convaincre les habitués du Magasin.
On passe à ' Keep my silence safe'.
Aucun de ses titres ne se trouvent sur leur EP 7 titres.
Vous êtes gentils d'applaudir, d'habitude nous sommes hués.
C'est malin de provoquer les gens, quelques hou, hou, hou fusent!
'She doesn't wanna leave your mind' ( ?), un des chanteurs s'exprime avec des intonations Neil Young.
Une amorce incisive annonce le vicelard ' I'm so proud' suivi d'un titre légèrement plus posé au démarrage style Posies, 'I need you tonight'.
Le moteur toussote, s'emballe, il va exploser c'est une certitude, le singer hurle de rage, du coup ses copains mitraillent sans répit.
Crapuleux lézards!
La dernière, l'allongé ' If I were your only son' termine ce set énergique, à l'issue duquel les gars de Blind Shake viennent leur serrer la pince... well done, sons !
The Blind Shake
All Music " The Blind Shake have found a way to mix garage punk, surf music, and noise rock into one hard-hitting three-piece package, and do it all without the benefit of a bass player (though the bandmembers insist that they're not anti-bass so much as they're "pro mid-range")", l'absence de basse est la première chose remarquée, mais finalement à l'issue d'un set compact de 45' elle ne s'est nullement fait ressentir.
Ce trio, qui n'a même pas de page Wikipedia, est déjà depuis pas mal de temps sur les routes, il a sorti près de dix plaques ( Ep's/ LP's) , la dernière 'Fly Right' , sans compter 'Modern Surf Classics' enregistré avec Swami John Reis de Rocket from the Crypt.
21:10, les frangins Jim Blaha et Mike Blaha et, derrière eux, le batteur Dave Roper décident de nous assourdir d'emblée par un wall of sound plus noisy que tout ce qui Phil Spector peut supporter, le son est massif en diable, ils attaquent ' Tar Paper' sans round d'observation.
Ces vicieux quadragénaires ont décidé de nous secouer comme un cerisier gorgé de fruits mûrs, des vocaux scandés à l'unisson par les chauves Blaha, des guitares saturées et speedées et une bête féroce derrière les toms.
Bécassine, la pin-up du coin, chope en main, a entamé son pogo vespéral, elle n'arrêtera de gigoter que pour passer au ravitaillement.
Concis et saccadé, voici le punk 'I can't stand life' et sur la lancée l'allègre ' Porto Alegre'.
Jim est du genre casse-cou, il multiplie les acrobaties avec son instrument, le pointant vers le plafond, puis vers le drummer avant de le faire tournoyer comme un derviche.
'Calligraphy' rime avec trashy et 'Young carnival waste' a tout de la déflagration atomique après laquelle il ne reste qu'un paysage dévasté.
Un scoop, manneken pis is so small, guys, oui, ils ont bouffé des gaufres, non, ils n'ont pas touché à la Cara Pils.
Après ces considérations touristiques, on reprend le turbin et pas au ralenti, 'Fly right', le convulsé ' Old lake' et puis une invasion de ' Parachutes' furieux.
Bécassine s'est trouvée des copines, elles sont une demi-douzaine à se secouer fébrilement, et à mouiller leurs chaussons de liquide jaune.
Voici ' I'm not an animal' binaire et fiévreux, style Sonics.
Les suivantes seront aussi brèves, féroces et tassées, ' Out of work', ' Go Go 78', ' More land' ou 'Breakfast of failures' , titletrack d'un album de 2014.
La locomotive fonce à toute allure vers la gare, ' Go lie' aux sonorités Stooges et le sulfureux 'Pollen' mettent fin à ce show de 45' haut en couleur.
Malgré les cris des groupies le trio ne reviendra pas sur scène.
Jim te confiant après coup, in the States we play 30 minutes, on est des veinards en Europe!
mercredi 29 avril 2015
mardi 28 avril 2015
Nuits Botanique 2015: Flying Lotus, Shabazz Palaces, Kutmah au Cirque Royal - Bruxelles, le 26 avril 2015
En marge du festival débutant officiellement le 9 mai, Les Nuits Botanique programment le roi du abstract hip hop, Steven Ellison, better known as Flying Lotus.
Le producer/dj de LA n'a pas attiré l'habituelle faune rock mais bien un public branché electronica/ deep house, une coterie, lisant Trax, plus habituée à la fréquentation de boîtes de nuit style The Wood qu'à celle des salles glauques, style le V K ou le Magasin 4.
Le timing est placardé sur les portes vitrées:
Kutmah : 19.00 - 20.00 - Shabazz Palaces : 20.00 - 20.40 - Kutmah : 20.40 - 21.30 - Flying Lotus : 21.30 - 23.00.
Kutmah, alias Justin Mc Nulty , un deejay de Brighton doit distraire les matinaux avec ses préparations truffées de champignons hallucinogènes.
Il a choisi de nous la jouer spatiale et/ou aquatique pour séduire les étoiles filantes et les étoiles de mer.
Un hors-d'oeuvre facile à ingérer qui ne te laissera pas d'aigreurs d'estomac, mais tu constates une nouvelle fois qu'un passeur de disques en live ne présente qu'un intérêt limité.
Acte 2: Shabazz Palaces
Un duo de Seattle, un MC Ishmael Butler, aka Palaceer Lazaro ( ex Digable Planets) et Tendai "Baba" Maraire aux percussions diverses et electronic devices multiples , ils sont passés à l'AB en octobre 2014.
Deux albums, le dernier 'Lese Majesty' date de 2014.
Shabazz Palaces fait exploser les carcans du hip hop, lit-on dans la presse spécialisée.
OK, si ils le disent, Shabazz Palaces est resté derrière les platines pendant 35', après 20 minutes l'ennui s'est installé et leur rap parfois hypnotique, lorgnant d'autre fois vers le mainstream t'as laissé de marbre.
L'ébauche ( sans doute 'Forerunner Foray') mordante, au chant trafiqué, éveille ton intérêt, ton esprit déterre Digable Planets, un rap-act plus que valable, ton corps a comme des envies de se trémousser aux rythmes saccadés proposés par les Ricains, cette démangeaison se poursuit pendant la suivante, 'Youlogy', au sein de laquelle tu reconnais un plan piqué au 'Cocaïne in my brain' de Dillinger.
Ils poursuivent, baignés dans une pénombre bleue ou rouge ( les photographes jurent), par un midtempo grésillant et répétitif, ni folichon, ni rébarbatif, assez anecdotique, en fait.
Pas de quoi fouetter Felix.
Tu as fini par décrocher, les mecs balancent leur mix sans annoncer quoi que ce soit, de temps en temps des beats plus lourds succèdent à des sonorités spacy, le chant narratif a réussi à endormir un gars assis devant toi. De tension, il est peu question jusqu'au titre 'Gunbeat Falls' dont les bang bang bang parviennent à faire sursauter la belle au bois dormant.
En Tom?
Slaapverwekkend, man!
L'atterrissage est proche, l'appareil réduit encore sa vitesse, la dernière proposition baigne dans un agglomérat gélatineux qui finalement aura caractérisé tout le set, c'était mou!
Second interlude ( 60') proposé par Kutmah, plus remuant que le premier.
Flying Lotus
FlyLo pour les intimes prend place dans le Layer³ (pronounced Layer Cubed), une cage futuriste permettant la projection de visuels en 3 D, designed to accompany the live musical performance, passant du psychédélisme désuet à l'animation naïve ou inquiétante , tel cet insecte géant semblant bouffer la silhouette du DJ dans son cube.
Visuellement et techniquement le spectacle est étourdissant, heureusement d'ailleurs car sans ces effets graphiques, la monotonie d'un set musical réglé jusque dans les plus détails peut finir par lasser.
Pas les fans en extase qui crient au génie, non les Suisses, les neutres!
Oh yeah, un rapide salut avant de disparaître dans sa prison.
Un rire gras annonce le début de la symphonie electro essentiellement basée sur l'album 'You're dead'.
Le sorcier sonique émaille sa première concoction d'une tapisserie free jazz, ce qui permet à ceux qui ont lu toute sa bio de citer Alice et John Coltrane.
Quelques clochettes annoncent qu'il vient d'amorcer une seconde plage, les visuels interpellent tous tes sens, c'est aussi magique qu'un feu d'artifices chinois, le fond sonore se rapproche de Mike Oldfield avec des pulsions plus intenses.
'You're dead' se lit sur l'écran, tu te pinces, c'est pas encore l'heure, du coup sans raison apparente tu te mets à fredonner " Sous quelle étoile suis-je né".
Les trippy hop beats succèdent aux couches plus sinueuses, des basses pesantes viennent agresser tes pavillons, il se remet à rire comme un satyre ( pas pour rien qu'un de ses titres s'intitule"and the world laughs with you") , puis sort de son refuge pour envoyer un old skool rap à moins d'un mètre des fans.
Captain Murphy est une de ses autres identités, il propose ' The killing joke' enregistré sous ce label.
Des champignons atomiques éclatent sur l'écran, le sorcier se retrouve entouré de flammes mais il continue à envoyer la purée, une séquence trip hop incluant, notamment, ' Coronus, the Terminator 'et ses jolies voix féminines.
FlyLo revient au thème de la mort avec 'Tesla' pendant lequel son chant se fait angoissé ...Hold up, hold up I have this bullet in my head..., puis il repasse frontstage pour invectiver le public qui s'agite, sa réaction: I don't give a shit!
On approche du terme, certains ont reconnu ' Never catch me', avec aux vocals Kendrick Lamar, la fin sera abrupte, il appuie sur power off et se tire.
Il reviendra pour une dernière salve finissant un set de 75' te laissant un goût mitigé dans la bouche.
L'expérience était surtout intéressante en tant que spectacle total, d'accord ce gars fait preuve d'imagination, ses talents d'enlumineur sont évidents, et pourtant ce show ne t'a pas entièrement convaincu.
Le producer/dj de LA n'a pas attiré l'habituelle faune rock mais bien un public branché electronica/ deep house, une coterie, lisant Trax, plus habituée à la fréquentation de boîtes de nuit style The Wood qu'à celle des salles glauques, style le V K ou le Magasin 4.
Le timing est placardé sur les portes vitrées:
Kutmah : 19.00 - 20.00 - Shabazz Palaces : 20.00 - 20.40 - Kutmah : 20.40 - 21.30 - Flying Lotus : 21.30 - 23.00.
Kutmah, alias Justin Mc Nulty , un deejay de Brighton doit distraire les matinaux avec ses préparations truffées de champignons hallucinogènes.
Il a choisi de nous la jouer spatiale et/ou aquatique pour séduire les étoiles filantes et les étoiles de mer.
Un hors-d'oeuvre facile à ingérer qui ne te laissera pas d'aigreurs d'estomac, mais tu constates une nouvelle fois qu'un passeur de disques en live ne présente qu'un intérêt limité.
Acte 2: Shabazz Palaces
Un duo de Seattle, un MC Ishmael Butler, aka Palaceer Lazaro ( ex Digable Planets) et Tendai "Baba" Maraire aux percussions diverses et electronic devices multiples , ils sont passés à l'AB en octobre 2014.
Deux albums, le dernier 'Lese Majesty' date de 2014.
Shabazz Palaces fait exploser les carcans du hip hop, lit-on dans la presse spécialisée.
OK, si ils le disent, Shabazz Palaces est resté derrière les platines pendant 35', après 20 minutes l'ennui s'est installé et leur rap parfois hypnotique, lorgnant d'autre fois vers le mainstream t'as laissé de marbre.
L'ébauche ( sans doute 'Forerunner Foray') mordante, au chant trafiqué, éveille ton intérêt, ton esprit déterre Digable Planets, un rap-act plus que valable, ton corps a comme des envies de se trémousser aux rythmes saccadés proposés par les Ricains, cette démangeaison se poursuit pendant la suivante, 'Youlogy', au sein de laquelle tu reconnais un plan piqué au 'Cocaïne in my brain' de Dillinger.
Ils poursuivent, baignés dans une pénombre bleue ou rouge ( les photographes jurent), par un midtempo grésillant et répétitif, ni folichon, ni rébarbatif, assez anecdotique, en fait.
Pas de quoi fouetter Felix.
Tu as fini par décrocher, les mecs balancent leur mix sans annoncer quoi que ce soit, de temps en temps des beats plus lourds succèdent à des sonorités spacy, le chant narratif a réussi à endormir un gars assis devant toi. De tension, il est peu question jusqu'au titre 'Gunbeat Falls' dont les bang bang bang parviennent à faire sursauter la belle au bois dormant.
En Tom?
Slaapverwekkend, man!
L'atterrissage est proche, l'appareil réduit encore sa vitesse, la dernière proposition baigne dans un agglomérat gélatineux qui finalement aura caractérisé tout le set, c'était mou!
Second interlude ( 60') proposé par Kutmah, plus remuant que le premier.
Flying Lotus
FlyLo pour les intimes prend place dans le Layer³ (pronounced Layer Cubed), une cage futuriste permettant la projection de visuels en 3 D, designed to accompany the live musical performance, passant du psychédélisme désuet à l'animation naïve ou inquiétante , tel cet insecte géant semblant bouffer la silhouette du DJ dans son cube.
Visuellement et techniquement le spectacle est étourdissant, heureusement d'ailleurs car sans ces effets graphiques, la monotonie d'un set musical réglé jusque dans les plus détails peut finir par lasser.
Pas les fans en extase qui crient au génie, non les Suisses, les neutres!
Oh yeah, un rapide salut avant de disparaître dans sa prison.
Un rire gras annonce le début de la symphonie electro essentiellement basée sur l'album 'You're dead'.
Le sorcier sonique émaille sa première concoction d'une tapisserie free jazz, ce qui permet à ceux qui ont lu toute sa bio de citer Alice et John Coltrane.
Quelques clochettes annoncent qu'il vient d'amorcer une seconde plage, les visuels interpellent tous tes sens, c'est aussi magique qu'un feu d'artifices chinois, le fond sonore se rapproche de Mike Oldfield avec des pulsions plus intenses.
'You're dead' se lit sur l'écran, tu te pinces, c'est pas encore l'heure, du coup sans raison apparente tu te mets à fredonner " Sous quelle étoile suis-je né".
Les trippy hop beats succèdent aux couches plus sinueuses, des basses pesantes viennent agresser tes pavillons, il se remet à rire comme un satyre ( pas pour rien qu'un de ses titres s'intitule"and the world laughs with you") , puis sort de son refuge pour envoyer un old skool rap à moins d'un mètre des fans.
Captain Murphy est une de ses autres identités, il propose ' The killing joke' enregistré sous ce label.
Des champignons atomiques éclatent sur l'écran, le sorcier se retrouve entouré de flammes mais il continue à envoyer la purée, une séquence trip hop incluant, notamment, ' Coronus, the Terminator 'et ses jolies voix féminines.
FlyLo revient au thème de la mort avec 'Tesla' pendant lequel son chant se fait angoissé ...Hold up, hold up I have this bullet in my head..., puis il repasse frontstage pour invectiver le public qui s'agite, sa réaction: I don't give a shit!
On approche du terme, certains ont reconnu ' Never catch me', avec aux vocals Kendrick Lamar, la fin sera abrupte, il appuie sur power off et se tire.
Il reviendra pour une dernière salve finissant un set de 75' te laissant un goût mitigé dans la bouche.
L'expérience était surtout intéressante en tant que spectacle total, d'accord ce gars fait preuve d'imagination, ses talents d'enlumineur sont évidents, et pourtant ce show ne t'a pas entièrement convaincu.
lundi 27 avril 2015
Princesse Tonnerre à l'auditorium du Conservatoire Royal de Bruxelles - le 25 avril 2015
Une seconde étape du Festival Courants d'airs après Who's the Man, direction le Conservatoire Royal de Bruxelles, où se déroule la plus grande partie des festivités, pour le concert de Princesse Tonnerre.
S'agit-il de la princesse Hermine de Clermont-Tonnerre , mondaine célèbre , auteur du "Savoir-vivre au XXIème siècle"?
Sa cousine bruxelloise, Stéphanie Scultore, ex Zouzou, comédienne, scénariste, chanteuse et, accessoirement, héroïne de conte merveilleux.
Son projet 'Princesse Tonnerre' , catégorie 'muziektheater', dans le moule LOD ou Transparant, avait été dévoilé lors du dernier Propulse, est à l'affiche les 25 et 26 avril rue du Chêne, en attendant des dates futures.
Sur scène: Stéphanie Scultore, une Marjorie Celeste Belcher/ Blanche Neige, au chant -
Simon Besème (composition, piano, claviers, choeurs) - Robin Rees (guitare, choeurs) - Alice Vande Voorde (basse, choeurs) - et Davy Palumbo (batterie, percussions, choeurs).
Ils sont tous affalés sur le sol ou sur leur instrument, sauf Robin, qui ingurgite banane sur banane.
Comme dans tous les contes, un prince ( invisible ce soir) vient éveiller la princesse d'un chaste baiser, le spectacle peut commencer après que l'amateur de Chiquita ait proféré I love fruit.
Cendrillon aux joues empourprées, un ruban doré retenant sa chevelure frisée, entame le loufoque ' Anna Banania' qui n'est pas sans rappeler les excès de certains morceaux de Frank Zappa.
Elle achève la mélodie exotique par une distribution de fruits oblongs destinés aux premiers rangs.
On s'immerge dans l'univers Jacques Demy adaptant Charles Perrault avec le charmant et faussement ingénu 'Ce soir'.
En background, il faut admirer le travail exemplaire des musiciens qui ont tous un passé et/ou un présent pas con. On ne va pas s'attarder sur Alice, méconnaissable fringuée paillettes, vue deux heures auparavant avec Who's the Man. Simon Besème, dont les claviers sonnent délicieusement sixties pop, a fait partie du K’Hawah Jazz Band, tout comme Robin Rees qui tient également la guitare chez Tryo Azur, Davy Palumbo, quant à lui, dirige son propre jazz trio.
Simon, inquiétant, raconte que les loups-garous se tiennent à carreau, la princesse chantonne, le dialogue de sourds 'My Fire' est sur les rails.
La comédie musicale se poursuit avec le lent et lumineux 'Mieux vaut se taire' amené par une intro de basse à la 'Walk on the wild side'.
Il y a du Jacques Duval et du Benjamin Schoos dans ce French pop séduisant.
Un brin de surréalisme dada émaille le jazzy ' Les Citrons' et c'est à Nino Ferrer que tu penses, lui ne chantait pas les agrumes mais les condiments.
Temps mort, le piano amorce un nocturne, voici la valse 'Joséphine 1'.
Il n'y a pas qu'Annie à aimer les sucettes... Joséphine a disparu sous une overdose de sucreries, parents, faites attention à vos gosses, nom d'un chien!
Fermez les yeux, imaginez un blanc immaculé, le Pôle Nord, écoutez la brise, voyez la silhouette au loin, un homme allumant à répétition un briquet... t'as essayé de visualiser 'Le roi de la banquise' mais comme il y avait des pingouins, c'est Emilie Simon qui se baladait parmi les manchots sur ton écran cérébral.
Soudain la gentille mélodie vire funk furieux, souligné par une wah wah grasse, le final sera angoissant et ponctué par de déchirants cris de désespoir.
Tout n'est pas rose au royaume blanc!
' Joséphine 2', Joséphine fait un cauchemar sur fond d'orgue liturgique.
Où est Martine, questionne Hans!
A la plage, in De Panne!
Assise à même le sol, son altesse murmure ' Looking for Love', un trip hop onirique.
Retrouvons 'Joséphine 3' le temps d'une fugue et d'une danse virevoltante.
Le livre se referme sur le groovy ' 'Only lovers left alive' que les musiciens achèvent en jam débridée tandis que la princesse s'écroule théâtralement.
Après les dernières notes, sous l'influence du philtre que leur avait fait boire la sorcière Maléfique,ils s'affaissent tous sur leurs accessoires.
Voilà Clochette, un coup de baguette magique, ils reprennent vie, présentation de la troupe, applaudissements nourris, remerciements, rideau!
Pas banal...
S'agit-il de la princesse Hermine de Clermont-Tonnerre , mondaine célèbre , auteur du "Savoir-vivre au XXIème siècle"?
Sa cousine bruxelloise, Stéphanie Scultore, ex Zouzou, comédienne, scénariste, chanteuse et, accessoirement, héroïne de conte merveilleux.
Son projet 'Princesse Tonnerre' , catégorie 'muziektheater', dans le moule LOD ou Transparant, avait été dévoilé lors du dernier Propulse, est à l'affiche les 25 et 26 avril rue du Chêne, en attendant des dates futures.
Sur scène: Stéphanie Scultore, une Marjorie Celeste Belcher/ Blanche Neige, au chant -
Simon Besème (composition, piano, claviers, choeurs) - Robin Rees (guitare, choeurs) - Alice Vande Voorde (basse, choeurs) - et Davy Palumbo (batterie, percussions, choeurs).
Ils sont tous affalés sur le sol ou sur leur instrument, sauf Robin, qui ingurgite banane sur banane.
Comme dans tous les contes, un prince ( invisible ce soir) vient éveiller la princesse d'un chaste baiser, le spectacle peut commencer après que l'amateur de Chiquita ait proféré I love fruit.
Cendrillon aux joues empourprées, un ruban doré retenant sa chevelure frisée, entame le loufoque ' Anna Banania' qui n'est pas sans rappeler les excès de certains morceaux de Frank Zappa.
Elle achève la mélodie exotique par une distribution de fruits oblongs destinés aux premiers rangs.
On s'immerge dans l'univers Jacques Demy adaptant Charles Perrault avec le charmant et faussement ingénu 'Ce soir'.
En background, il faut admirer le travail exemplaire des musiciens qui ont tous un passé et/ou un présent pas con. On ne va pas s'attarder sur Alice, méconnaissable fringuée paillettes, vue deux heures auparavant avec Who's the Man. Simon Besème, dont les claviers sonnent délicieusement sixties pop, a fait partie du K’Hawah Jazz Band, tout comme Robin Rees qui tient également la guitare chez Tryo Azur, Davy Palumbo, quant à lui, dirige son propre jazz trio.
Simon, inquiétant, raconte que les loups-garous se tiennent à carreau, la princesse chantonne, le dialogue de sourds 'My Fire' est sur les rails.
La comédie musicale se poursuit avec le lent et lumineux 'Mieux vaut se taire' amené par une intro de basse à la 'Walk on the wild side'.
Il y a du Jacques Duval et du Benjamin Schoos dans ce French pop séduisant.
Un brin de surréalisme dada émaille le jazzy ' Les Citrons' et c'est à Nino Ferrer que tu penses, lui ne chantait pas les agrumes mais les condiments.
Temps mort, le piano amorce un nocturne, voici la valse 'Joséphine 1'.
Il n'y a pas qu'Annie à aimer les sucettes... Joséphine a disparu sous une overdose de sucreries, parents, faites attention à vos gosses, nom d'un chien!
Fermez les yeux, imaginez un blanc immaculé, le Pôle Nord, écoutez la brise, voyez la silhouette au loin, un homme allumant à répétition un briquet... t'as essayé de visualiser 'Le roi de la banquise' mais comme il y avait des pingouins, c'est Emilie Simon qui se baladait parmi les manchots sur ton écran cérébral.
Soudain la gentille mélodie vire funk furieux, souligné par une wah wah grasse, le final sera angoissant et ponctué par de déchirants cris de désespoir.
Tout n'est pas rose au royaume blanc!
' Joséphine 2', Joséphine fait un cauchemar sur fond d'orgue liturgique.
Où est Martine, questionne Hans!
A la plage, in De Panne!
Assise à même le sol, son altesse murmure ' Looking for Love', un trip hop onirique.
Retrouvons 'Joséphine 3' le temps d'une fugue et d'une danse virevoltante.
Le livre se referme sur le groovy ' 'Only lovers left alive' que les musiciens achèvent en jam débridée tandis que la princesse s'écroule théâtralement.
Après les dernières notes, sous l'influence du philtre que leur avait fait boire la sorcière Maléfique,ils s'affaissent tous sur leurs accessoires.
Voilà Clochette, un coup de baguette magique, ils reprennent vie, présentation de la troupe, applaudissements nourris, remerciements, rideau!
Pas banal...
Who's The Man au Music Village, Bruxelles, le 25 avril 2015
Dans le cadre du Festival Courants d'Airs ( du mercredi 22 au dimanche 26 avril 2015) organisé par le Conservatoire Royal de Bruxelles ( 65 projets: du théâtre, du cirque et de la musique allant du lyrique à la pop, en passant par le jazz) , le Music Village accueille Who's The Man .
L'événement commence à 16h et ne te coûte pas un radis!
Who's the man, tu oublies la comédie/suspense dirigée par Ted Demme, mais la question est ambiguë, parmi les cinq musiciens s'installant sur la scène, tu ne vois qu'un élément mâle, Antoine Dawans ( trompette, bugle, piano, voix), actif chez Da Sigma, Orchestra Vivo et Walk on the Moon, il est entouré de Sophie de Beer ( lead vocals, mandoline, violon, guitare) une musicienne de formation classique, également sociétaire des formations la Gamme des Tavernes et l'Arche Essentielle, à la batterie et voix, Clémentine Luigina Thomas de Toulouse ( Panda Royal - L'Herbe Folle - Les Trash Croutes) - à la basse cinq cordes, Bo Waterschoot, vue avec KV Express il y a une éternité, un pédigrée éloquent: Ialma, Anne Wolf, Urban Trad, Chroma, Rhonny Ventat Funky Jazz Band, etc... et enfin aux guitares et voix, Alice Vande Voorde, vue avec papa lors du retour de Polyphonic Size, actuellement membre de Kate and Joe BB, et du backing band de Malyka.
Le groupe est neuf, l'équipe qui le compose ne peut être cataloguée de novice, ils ont choisi de s'ébattre dans un registre chamber pop passant du vocable roman à l'anglais avec la même facilité.
'Out of my mind' ouvre les débats, un swing amusant et aussi juteux que la swingdance du Livre de la Jungle, tu peux aussi citer Louis Prima, en moins gigolo, peut-être.
Le léger 'Si tu voulais' de la plume de Sophie, qui n'a rien d'un ours, a tout pour séduire les fans de Burt Bacharach, voire de Divine Comedy et de Camera Obscura.
Si tu appréciais le côté baroque de certains Polnareff, la délicatesse de certains Il était une Fois, tu vas aimer Who's the Man.
' Human's glory' prend des teintes folky, l'accent étant mis sur de jolies harmonies vocales.
Un voisin murmure les Beach Boys, personne ne crie au scandale.
Repos pour trois éléments, Sophie et Antoine attaquent en piano/voix le fragile 'No fear', suivi par' L'Ami' qui te rappelle Isabelle Antena.
Ce morceau jazzy est illuminé par une superbe intervention, toute en caresses, de Bo la basse.
Ils enchaînent sur une compo d'Antoine qu'il pourrait offrir à Alain Souchon, le délicatement arrangé 'Pas à pas' .
D'exotiques ambiances latino décorent 'Crush' que nous sommes quelques uns à applaudir à mauvais escient avant le terminus.
Deux guitares, deux voix, voici la chanson courtoise 'Twilight'. Imagine Maggie Reilly ou Cat Stevens pour te faire une idée.
Ton esprit avide de comparaisons avance les Fifth Dimension à l'écoute de 'Melody Starlight', la suivante ' Fighters never win' offre un éclairage comédie musicale agréable.
Le set d'une heure prend fin avec la suite 'Snail', servi sans ail mais avec gravité/ 'I need you', un jazz pop enjoué.
Les arrangements s'avèrent soignés, le groupe est soudé, Who's the Man est à tenir sérieusement à l'oeil.
P S: ils seront à l'affiche du prochain Jazz Marathon.
L'événement commence à 16h et ne te coûte pas un radis!
Who's the man, tu oublies la comédie/suspense dirigée par Ted Demme, mais la question est ambiguë, parmi les cinq musiciens s'installant sur la scène, tu ne vois qu'un élément mâle, Antoine Dawans ( trompette, bugle, piano, voix), actif chez Da Sigma, Orchestra Vivo et Walk on the Moon, il est entouré de Sophie de Beer ( lead vocals, mandoline, violon, guitare) une musicienne de formation classique, également sociétaire des formations la Gamme des Tavernes et l'Arche Essentielle, à la batterie et voix, Clémentine Luigina Thomas de Toulouse ( Panda Royal - L'Herbe Folle - Les Trash Croutes) - à la basse cinq cordes, Bo Waterschoot, vue avec KV Express il y a une éternité, un pédigrée éloquent: Ialma, Anne Wolf, Urban Trad, Chroma, Rhonny Ventat Funky Jazz Band, etc... et enfin aux guitares et voix, Alice Vande Voorde, vue avec papa lors du retour de Polyphonic Size, actuellement membre de Kate and Joe BB, et du backing band de Malyka.
Le groupe est neuf, l'équipe qui le compose ne peut être cataloguée de novice, ils ont choisi de s'ébattre dans un registre chamber pop passant du vocable roman à l'anglais avec la même facilité.
'Out of my mind' ouvre les débats, un swing amusant et aussi juteux que la swingdance du Livre de la Jungle, tu peux aussi citer Louis Prima, en moins gigolo, peut-être.
Le léger 'Si tu voulais' de la plume de Sophie, qui n'a rien d'un ours, a tout pour séduire les fans de Burt Bacharach, voire de Divine Comedy et de Camera Obscura.
Si tu appréciais le côté baroque de certains Polnareff, la délicatesse de certains Il était une Fois, tu vas aimer Who's the Man.
' Human's glory' prend des teintes folky, l'accent étant mis sur de jolies harmonies vocales.
Un voisin murmure les Beach Boys, personne ne crie au scandale.
Repos pour trois éléments, Sophie et Antoine attaquent en piano/voix le fragile 'No fear', suivi par' L'Ami' qui te rappelle Isabelle Antena.
Ce morceau jazzy est illuminé par une superbe intervention, toute en caresses, de Bo la basse.
Ils enchaînent sur une compo d'Antoine qu'il pourrait offrir à Alain Souchon, le délicatement arrangé 'Pas à pas' .
D'exotiques ambiances latino décorent 'Crush' que nous sommes quelques uns à applaudir à mauvais escient avant le terminus.
Deux guitares, deux voix, voici la chanson courtoise 'Twilight'. Imagine Maggie Reilly ou Cat Stevens pour te faire une idée.
Ton esprit avide de comparaisons avance les Fifth Dimension à l'écoute de 'Melody Starlight', la suivante ' Fighters never win' offre un éclairage comédie musicale agréable.
Le set d'une heure prend fin avec la suite 'Snail', servi sans ail mais avec gravité/ 'I need you', un jazz pop enjoué.
Les arrangements s'avèrent soignés, le groupe est soudé, Who's the Man est à tenir sérieusement à l'oeil.
P S: ils seront à l'affiche du prochain Jazz Marathon.
samedi 25 avril 2015
Skip&Die + Throes and The Shine - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 24 avril 2015.
Skip and Die + Throes and The Shine, concert affiché sold out, il va faire chaud, très chaud dans le club de l'AB, il n'y aura pas mieux comme sudatorium sur le coup de 20h et ce jusqu'à 22:30'.
Roxanne, objectif mincir, pourtant calme notre excès d'enthousiasme: "la transpiration ne fait pas maigrir, c’est plutôt une saine alimentation et un mode de vie actif qui vous permettra de maigrir et atteindre vos objectifs.", bordel, 150' à suer à grosses gouttes, à se coller à de petites jeunes filles échauffées, à te démener comme elles et ne pas voir disparaître un soupçon de graisse, voilà qui est frustrant!
Throes and The Shine ( Portugal/Angola).
Throes (Porto) pratiquaient un gros rock qui bastonne et les kuduristas angolais The Shine, un break dance/semba inspiré par la gestuelle de Jean-Claude Van Damme , le plus grand apôtre du hip hop ayant vu le jour chez Tintin et Milou. Ils ont décidé d'unir leurs efforts pour servir au monde un nouveau genre, le rockuduro, un cocktail explosif qui a embrasé le club en moins de deux.
Les Lusitaniens sont les premiers à apparaître, Igor Domingues - drums and percussion / Marco Castro - guitar and synthesizers/ Rafael Silva - bass dit leur facebook, après avoir proposé un come closer bienveillant, ils attaquent en intro un hip hop hardcore aux effluves Beastie Boys prononcées.
Arrivée d'un black musclé, fringué marcel coloré, le premier mc, Diron Shine, suivi de près par un second vocaliste, Mob Dedaldino, moins bodybuildé et arborant un superbe chapeau colonial en toile, everybody, clap your hands, le Club obtempère, la sauterie folle est sur les rails.
On ne va pas te citer de titres, la clique a sorti quelques plaques, on peut te recommander 'Rockuduro' ou 'Mambos de Outros Tipos', tu te les passes un soir où le cafard te ronge, le flacon d'aguardente est en option!
La seconde salve ( No Kimbo\Na Aldeia) est tout aussi allègre et frétillante, elle sent bon la soca ou le zouk parfumé d'electro et de hip hop, une brise tropicale envahit le club, ça déménage sauvage, t'as très soif et le bar est à des kilomètres.
ya, ya, ya ... qu'ils gueulent, tu penses à Two Man Sound, mais c'est mille fois plus brutal, ce cri de guerre intellectuel est repris par une trentaine d'adolescentes fébriles puis le quintet amorce l'exubérant ' Tuyeto Mukina', une sorte de rumba congolaise assaisonnée, à fortes doses, de piment de Cayenne qui devraient soulager tes crises d'arthrose.
Brussels, let's party, tous et toutes sur le dancefloor, Diron dégouline, se débarrasse de ses pompes, tout en continuant son discours véhément.
Un brave gars l'évente avec un accessoire en taffetas blanc piqué à sa tante d'Alicante.
Une séance d'aérobics collective fait passer les leçons de fitness de Jane Fonda pour un cours de gym destiné à une maison de repos, tous les wallabys se sont donnés rendez-vous à l'AB, le record du monde de saut en hauteur inscrit au nom d'un Macropus parryi mâle, de Cooktown, n'a toutefois pas été battu.
Pour toi, Coco, 'Batida', Mob un ancien figaro, en profite pour shampouiner la plus jolie nana des premiers rangs.
Il ne reste plus que cinq minutes, enlacez vos voisins et chantez avec nous.
T'as pas étreint, Didi, pas rasé, t'es pas monté sur scène, t'as laissé cet exercice à Juan et Estelle, deux figurants agiles.
Fin d'un concert énergique et tumultueux, un support idéal pour Skip and Die.
Skip and Die
Ta dernière rencontre avec le clan à Catarina Aimée Dahms, alias Cata.Pirata, date des Nuits Bota 2013, depuis un nouvel album, Cosmic Serpents, a vu le jour , on en entendra quelques extraits ce soir.
Sur le coup de 21h, Jori Collignon ( keys, programming), Gino Bombrini ( percus) et Daniel Rose ( guitare, sitar) se pointent et entament une intro arabisante, dès les premières notes les masses, pas vraiment laborieuses, communient avant d'exulter lorsque Cata Pirata rejoint les copains.
Comme d'habitude une tenue de scène excentrique, de longues tresses blondes, une cape bleu ciel, un ensemble short à frou frou, des bottes compensées à la couleur noire dominante, elle est classe, Catarina, les concepteurs de chez Desigual devraient lui demander de dessiner quelques fringues.
Elle a entamé le tribal, engagé et explosif 'Jungle Riot ', en route pour les ghettos de Soweto.
Ils poursuivent avec le tout aussi effervescent 'Killing Aid', Didi sort son thermomètre, un vieux modèle à mercure, le Hg est monté à 39°, ça craint!
Une première plage du dernier album, le brûlant 'Burning Bridges' voit le liquide grimper jusqu'à 41°.
Sur l'enceinte acoustique, vestes, chandails, sweats, chemises, T-shirts s'entassent, Justine a relevé son top jusqu'à hauteur de sa délicate poitrine pour exhiber un ventre aussi blanc que celui du bébé requin de France Gall.
Gino largue son top pour continuer à tabasser son attirail le torse nu, Catarina dépose sa pèlerine dans un coin avant d'entamer ' La cumbia dictadura' après un démarrage klezmer/balkan, le pudding vire transe synthétique.
Pardon, monsieur...Serena, vient de te balancer un coup de coude dans le bas-ventre tout en te massacrant les orteils.
Hystérie collective pendant 'Love Jihad', Pirata, prise d'une crise de misanthropie, agrippe le cuir chevelu de Gino puis le repousse sans ménagements.
Back in the jungle avec le chaloupé et purulent 'Mami Wata' suivi par une autre nouveauté, 'Perpetual War', un reggae/ragga envoûtant.
Séance arrosage du public puis on passe à 'Get your braai on', tous les zoulous entament une danse échevelée sur fond de hip hop malade.
C'est l'enfer, murmure Dante!
Le reggae sensuel 'Nine dimensions' calme le jeu, un assagissement de courte durée , car now it's time for some black magic, voici le contagieux 'Muti Murders'.
La grande bringue se paie un bain de foule tout en scandant son chant guerrier.
Un volcan, cette nana!
Curieusement ' Space Girls' prend des teintes plus pop, c'est pas du Lady Gaga, mais on n'en est pas loin.
Un long solo de guitare aux teintes psychédéliques met fin à la fête, la pirate avait déjà quitté le navire.
Les flots sont de plus en plus houleux, on risque de tous couler si le capitaine et les matelots s'obstinent à rester backstage.
Ouf, les voilà, a request , ' Anti-capitalista', en mode acoustique pour terminer avec une version bestiale de 'Senorita'.
Le séisme Skip and Die n'a heureusement fait aucune victime... we all went nuts, come back to Belgium, soon, supplie Henk!
Roxanne, objectif mincir, pourtant calme notre excès d'enthousiasme: "la transpiration ne fait pas maigrir, c’est plutôt une saine alimentation et un mode de vie actif qui vous permettra de maigrir et atteindre vos objectifs.", bordel, 150' à suer à grosses gouttes, à se coller à de petites jeunes filles échauffées, à te démener comme elles et ne pas voir disparaître un soupçon de graisse, voilà qui est frustrant!
Throes and The Shine ( Portugal/Angola).
Throes (Porto) pratiquaient un gros rock qui bastonne et les kuduristas angolais The Shine, un break dance/semba inspiré par la gestuelle de Jean-Claude Van Damme , le plus grand apôtre du hip hop ayant vu le jour chez Tintin et Milou. Ils ont décidé d'unir leurs efforts pour servir au monde un nouveau genre, le rockuduro, un cocktail explosif qui a embrasé le club en moins de deux.
Les Lusitaniens sont les premiers à apparaître, Igor Domingues - drums and percussion / Marco Castro - guitar and synthesizers/ Rafael Silva - bass dit leur facebook, après avoir proposé un come closer bienveillant, ils attaquent en intro un hip hop hardcore aux effluves Beastie Boys prononcées.
Arrivée d'un black musclé, fringué marcel coloré, le premier mc, Diron Shine, suivi de près par un second vocaliste, Mob Dedaldino, moins bodybuildé et arborant un superbe chapeau colonial en toile, everybody, clap your hands, le Club obtempère, la sauterie folle est sur les rails.
On ne va pas te citer de titres, la clique a sorti quelques plaques, on peut te recommander 'Rockuduro' ou 'Mambos de Outros Tipos', tu te les passes un soir où le cafard te ronge, le flacon d'aguardente est en option!
La seconde salve ( No Kimbo\Na Aldeia) est tout aussi allègre et frétillante, elle sent bon la soca ou le zouk parfumé d'electro et de hip hop, une brise tropicale envahit le club, ça déménage sauvage, t'as très soif et le bar est à des kilomètres.
ya, ya, ya ... qu'ils gueulent, tu penses à Two Man Sound, mais c'est mille fois plus brutal, ce cri de guerre intellectuel est repris par une trentaine d'adolescentes fébriles puis le quintet amorce l'exubérant ' Tuyeto Mukina', une sorte de rumba congolaise assaisonnée, à fortes doses, de piment de Cayenne qui devraient soulager tes crises d'arthrose.
Brussels, let's party, tous et toutes sur le dancefloor, Diron dégouline, se débarrasse de ses pompes, tout en continuant son discours véhément.
Un brave gars l'évente avec un accessoire en taffetas blanc piqué à sa tante d'Alicante.
Une séance d'aérobics collective fait passer les leçons de fitness de Jane Fonda pour un cours de gym destiné à une maison de repos, tous les wallabys se sont donnés rendez-vous à l'AB, le record du monde de saut en hauteur inscrit au nom d'un Macropus parryi mâle, de Cooktown, n'a toutefois pas été battu.
Pour toi, Coco, 'Batida', Mob un ancien figaro, en profite pour shampouiner la plus jolie nana des premiers rangs.
Il ne reste plus que cinq minutes, enlacez vos voisins et chantez avec nous.
T'as pas étreint, Didi, pas rasé, t'es pas monté sur scène, t'as laissé cet exercice à Juan et Estelle, deux figurants agiles.
Fin d'un concert énergique et tumultueux, un support idéal pour Skip and Die.
Skip and Die
Ta dernière rencontre avec le clan à Catarina Aimée Dahms, alias Cata.Pirata, date des Nuits Bota 2013, depuis un nouvel album, Cosmic Serpents, a vu le jour , on en entendra quelques extraits ce soir.
Sur le coup de 21h, Jori Collignon ( keys, programming), Gino Bombrini ( percus) et Daniel Rose ( guitare, sitar) se pointent et entament une intro arabisante, dès les premières notes les masses, pas vraiment laborieuses, communient avant d'exulter lorsque Cata Pirata rejoint les copains.
Comme d'habitude une tenue de scène excentrique, de longues tresses blondes, une cape bleu ciel, un ensemble short à frou frou, des bottes compensées à la couleur noire dominante, elle est classe, Catarina, les concepteurs de chez Desigual devraient lui demander de dessiner quelques fringues.
Elle a entamé le tribal, engagé et explosif 'Jungle Riot ', en route pour les ghettos de Soweto.
Ils poursuivent avec le tout aussi effervescent 'Killing Aid', Didi sort son thermomètre, un vieux modèle à mercure, le Hg est monté à 39°, ça craint!
Une première plage du dernier album, le brûlant 'Burning Bridges' voit le liquide grimper jusqu'à 41°.
Sur l'enceinte acoustique, vestes, chandails, sweats, chemises, T-shirts s'entassent, Justine a relevé son top jusqu'à hauteur de sa délicate poitrine pour exhiber un ventre aussi blanc que celui du bébé requin de France Gall.
Gino largue son top pour continuer à tabasser son attirail le torse nu, Catarina dépose sa pèlerine dans un coin avant d'entamer ' La cumbia dictadura' après un démarrage klezmer/balkan, le pudding vire transe synthétique.
Pardon, monsieur...Serena, vient de te balancer un coup de coude dans le bas-ventre tout en te massacrant les orteils.
Hystérie collective pendant 'Love Jihad', Pirata, prise d'une crise de misanthropie, agrippe le cuir chevelu de Gino puis le repousse sans ménagements.
Back in the jungle avec le chaloupé et purulent 'Mami Wata' suivi par une autre nouveauté, 'Perpetual War', un reggae/ragga envoûtant.
Séance arrosage du public puis on passe à 'Get your braai on', tous les zoulous entament une danse échevelée sur fond de hip hop malade.
C'est l'enfer, murmure Dante!
Le reggae sensuel 'Nine dimensions' calme le jeu, un assagissement de courte durée , car now it's time for some black magic, voici le contagieux 'Muti Murders'.
La grande bringue se paie un bain de foule tout en scandant son chant guerrier.
Un volcan, cette nana!
Curieusement ' Space Girls' prend des teintes plus pop, c'est pas du Lady Gaga, mais on n'en est pas loin.
Un long solo de guitare aux teintes psychédéliques met fin à la fête, la pirate avait déjà quitté le navire.
Les flots sont de plus en plus houleux, on risque de tous couler si le capitaine et les matelots s'obstinent à rester backstage.
Ouf, les voilà, a request , ' Anti-capitalista', en mode acoustique pour terminer avec une version bestiale de 'Senorita'.
Le séisme Skip and Die n'a heureusement fait aucune victime... we all went nuts, come back to Belgium, soon, supplie Henk!
vendredi 24 avril 2015
The Once au Witloof Bar du Botanique - Bruxelles, le 23 avril 2015
Le Witloof à 20h05, une vingtaine de curieux déambulent dans la crypte.
20h10', le trio The Once rapplique, nous sommes à +/- 40.
The Once, Terre Neuve ( Newfoundland du côté de la feuille d'érable), actifs depuis 2004 selon la bio, quatre albums, le dernier 'Departures' en 2014.
Reconnaissance internationale grâce à Mike Rosenberg, better known as Passenger, qui les invite pour son 'Whispers Tour'.
Genre?
Du folk/americana traditionnel, accent mis sur les harmonies vocales.
Ton dada c'est les Watersons, les Webb Sisters, les Seekers, Steeleye Span, Cloudstreet , tu risques de craquer face aux mélodies aux charmes désuets offerts par The Once.
Sur scène la place centrale est occupée par Geraldine Hollett ( voix limpide, tambourin manié au pied, bodhran), elle est flanquée d'Andrew Dale et de Phil Churchill, des muti-instrumentistes manipulant avec dextérité guitare, banjo, mandoline ou bouzouki et assurant de suaves harmonies.
Le set commence très fort par une étonnante version a capella de 'Coming back to you' de Leonard Cohen
Une voix cristalline soutenue par le chant en harmonies impeccable des deux barbus, le Witloof se laisse envelopper par la grâce émanant du groupe canadien.
'Departures' is full of travelling songs, 'You lead, I will follow' is one of them, it was written by Andrew.
Une lovesong en mode indie folk.
Le banjo apparaît pour introduire 'All the hours', à propos de toutes les heures passées dans les cars ou les bars en tournée.
Life on the road, you know!
Le faussement naïf 'Standing at your door' narre les mésaventures d'une jeune fille amoureuse, mais pas du bon, elle se pose des questions face à la porte de l'élu, should I go, should I stay?
Une torch song aimable et mélancolique.
Une nouvelle cover et pas n'importe laquelle, 'I can't help falling in love with you' rendue célèbre par Elvis Presley.
Chair de poule garantie.
This was the most romantic song in our répertoire!
C'est à Alison Krauss que tu penses en entendant 'Fool for you' qui soudain vire Rolling Stones, 'You can't always get what you want'.
Ils enchaînent sur une histoire de rupture happening during a road trip sur les routes désertes de Newfoundland, c'était un Toyota bleue ajoute Phil, voici ' Into your life' et ses superbes lignes de mandoline.
Parenthèse, le morceau n'est pas autobiographique, toujours selon Phil qui ne fume pas de Havane.
'The town where you lived' a été écrit à la mémoire de mon père décédé il y a plusieurs années.
It's a sad story but a happy song, ajoute le rouquin, son analyse se vérifie sur scène.
Un nouvel emprunt, ' Everything Else' est de la plume de Jodie Richardson et a été enregistré par un punk band de chez nous, Fur Packed Action, les lyrics contiennent les mots I'm really loaded, comprenez 'bourré'!
Le punk track s'est mué en valse folk dans la version de The Once.
Next one is brand new, 'The boy I used to be' a été inspiré par nos liens d'amitiés avec Passenger.
Le titre le plus surprenant du set sera la reprise de Queen, 'You're my best friend', un hit accidentel en Corée du Sud.
La suivante trempe entièrement dans l'univers des pubs irlandais, it's a bar song, mais il s'agit d'un pub calme, pas de beuveries ou de singalong debout sur les tables.
' A round again' par contre sera plus rythmé pour finir en canon enthousiaste, The Once ayant invité toute l'assistance à participer à la conception du débarquement.
'We are all running' met un terme à ce concert estimable et attachant.
Ils reviennent pour un double encore débutant par un des titres les plus applaudis, leur version magique de 'Nothin compares to you', suivie par l'endiablé 'Jack the sailor' sentant bon la verte Eire ou l'Ulster au choix.
La tournée continentale de The Once s'achevait à Bruxelles, ils se produisent au UK à partir du 28 avril.
20h10', le trio The Once rapplique, nous sommes à +/- 40.
The Once, Terre Neuve ( Newfoundland du côté de la feuille d'érable), actifs depuis 2004 selon la bio, quatre albums, le dernier 'Departures' en 2014.
Reconnaissance internationale grâce à Mike Rosenberg, better known as Passenger, qui les invite pour son 'Whispers Tour'.
Genre?
Du folk/americana traditionnel, accent mis sur les harmonies vocales.
Ton dada c'est les Watersons, les Webb Sisters, les Seekers, Steeleye Span, Cloudstreet , tu risques de craquer face aux mélodies aux charmes désuets offerts par The Once.
Sur scène la place centrale est occupée par Geraldine Hollett ( voix limpide, tambourin manié au pied, bodhran), elle est flanquée d'Andrew Dale et de Phil Churchill, des muti-instrumentistes manipulant avec dextérité guitare, banjo, mandoline ou bouzouki et assurant de suaves harmonies.
Le set commence très fort par une étonnante version a capella de 'Coming back to you' de Leonard Cohen
Une voix cristalline soutenue par le chant en harmonies impeccable des deux barbus, le Witloof se laisse envelopper par la grâce émanant du groupe canadien.
'Departures' is full of travelling songs, 'You lead, I will follow' is one of them, it was written by Andrew.
Une lovesong en mode indie folk.
Le banjo apparaît pour introduire 'All the hours', à propos de toutes les heures passées dans les cars ou les bars en tournée.
Life on the road, you know!
Le faussement naïf 'Standing at your door' narre les mésaventures d'une jeune fille amoureuse, mais pas du bon, elle se pose des questions face à la porte de l'élu, should I go, should I stay?
Une torch song aimable et mélancolique.
Une nouvelle cover et pas n'importe laquelle, 'I can't help falling in love with you' rendue célèbre par Elvis Presley.
Chair de poule garantie.
This was the most romantic song in our répertoire!
C'est à Alison Krauss que tu penses en entendant 'Fool for you' qui soudain vire Rolling Stones, 'You can't always get what you want'.
Ils enchaînent sur une histoire de rupture happening during a road trip sur les routes désertes de Newfoundland, c'était un Toyota bleue ajoute Phil, voici ' Into your life' et ses superbes lignes de mandoline.
Parenthèse, le morceau n'est pas autobiographique, toujours selon Phil qui ne fume pas de Havane.
'The town where you lived' a été écrit à la mémoire de mon père décédé il y a plusieurs années.
It's a sad story but a happy song, ajoute le rouquin, son analyse se vérifie sur scène.
Un nouvel emprunt, ' Everything Else' est de la plume de Jodie Richardson et a été enregistré par un punk band de chez nous, Fur Packed Action, les lyrics contiennent les mots I'm really loaded, comprenez 'bourré'!
Le punk track s'est mué en valse folk dans la version de The Once.
Next one is brand new, 'The boy I used to be' a été inspiré par nos liens d'amitiés avec Passenger.
Le titre le plus surprenant du set sera la reprise de Queen, 'You're my best friend', un hit accidentel en Corée du Sud.
La suivante trempe entièrement dans l'univers des pubs irlandais, it's a bar song, mais il s'agit d'un pub calme, pas de beuveries ou de singalong debout sur les tables.
' A round again' par contre sera plus rythmé pour finir en canon enthousiaste, The Once ayant invité toute l'assistance à participer à la conception du débarquement.
'We are all running' met un terme à ce concert estimable et attachant.
Ils reviennent pour un double encore débutant par un des titres les plus applaudis, leur version magique de 'Nothin compares to you', suivie par l'endiablé 'Jack the sailor' sentant bon la verte Eire ou l'Ulster au choix.
La tournée continentale de The Once s'achevait à Bruxelles, ils se produisent au UK à partir du 28 avril.
jeudi 23 avril 2015
Mushroom’s Patience au Café Central - Bruxelles, le 22 avril 2015
Une petite soif nous conduit au Café Central , la seconde résidence de Yves Hoegaerden qui nous signale que l'endroit accueillait le Night On Earth festival.
Du comptoir on assiste à la fin du set d'un duo qui doit être Diamantener Oberhof.
Une ou deux consommations plus tard une autre équipe investit la scène dissimulée au fond du troquet.
C'est Mushroom’s Patience nous fait savoir l'amateur de Blanche, un groupe culte en provenance de Rome, ils pratiquent de l'atonal pop ( sic!).
Ils existent depuis 1984/85 et ont sorti plus de dix full albums que tu peux ranger sur l'étagère avant-garde/experimental/industrial/ ambient/krautrock, certains les élèvent au même niveau que Tuxedo Moon.
Ces certains doivent avoir abusé de substances illicites car si l'étiquette experimental rock sied au duo entendu au Borgval 14, les comparer à Tuxedo Moon relève de l'inconvenance pour ne pas utiliser le substantif sottise.
Central veut aussi dire RickyBilly, le roquet nous a suivis jusqu'aux pieds de l'estrade en espérant que l'un de nous ne lui offre une mousse.
Un cabot ivre c'est affreux, on lui a expliqué que les camélidés peuvent rester 12 jours sans boire!
Donc sur scène on a vu deux gars, probablement Dither Craf à la basse et au chant narratif et un chevelu maniant une mandoline traficotée et se chargeant du programming, derrière: des visuals, devant eux: cinq auditeurs et une table de mix, au bar, plein de buveurs.
On leur a laissé le temps de s'échauffer avant de se rapprocher, de loin on a entendu 'Argonaut', 'Another day' et 'Chairman Wow', trois plages bruitistes et filmiques, pas inintéressantes, pas palpitantes non plus.
Un bricolage cérébral incitant à consommer davantage de houblon, t'aurais dû te méfier en suivant ces deux dégénérés à la descente aussi vertigineuse que le décolleté d'une starlette à Cannes espérant se taper Johnny Depp ou Ryan Gosling.
Merci d'être venus bredouille le brave Dither, 15 fois il répétera ces mots en forme d'ex-voto.
Les soundtracks, philosophique, 'Ancient Cycles,' ou géométrique, 'Kompass', précèdent une complainte liturgique/cacophonique intitulée 'Symphony for a dwarf', heureusement RickyBilly ne manie pas le vocable anglo-saxon, en pensant à Blanche -Neige il aurait pu souiller un sous-vêtement déjà louche.
Le borné 'Donkey' nous rappelle que Noé, avant BB ou Gaia, était le premier défenseur des animaux en péril.
RickyBilly lui en est éternellement reconnaissant.
Au fond, Mushroom's Patience comme fond sonore dans un resto ou chez le dentiste ça se défend, live, par contre, tu ne peux éviter quelques bâillements.
Un petit coup de trompette timide illumine la construction suivante, thanks for coming, this one is called 'Dawn.
L'aurore n'a pas encore pointé le bout du nez, les aboiements de Ricky couvrent le chant du rossignol, le Latium baigne dans un smog urbain impérial, le duo nous propose une dernière bricole aux effluves spaghetti rock biblique, 'Eve and the plastic apple' pour laquelle Dither a troqué sa basse contre une acoustique.
Beau comme du Mike Oldfield.
En bis exigé par Giuseppe, le gélatineux et flasque 'Jellyfish' .
La conclusion est pour Yves H.: typiquement Café Central ce concert, pointu et légèrement rébarbatif.
PS: la setlist est sujette à caution!
Du comptoir on assiste à la fin du set d'un duo qui doit être Diamantener Oberhof.
Une ou deux consommations plus tard une autre équipe investit la scène dissimulée au fond du troquet.
C'est Mushroom’s Patience nous fait savoir l'amateur de Blanche, un groupe culte en provenance de Rome, ils pratiquent de l'atonal pop ( sic!).
Ils existent depuis 1984/85 et ont sorti plus de dix full albums que tu peux ranger sur l'étagère avant-garde/experimental/industrial/ ambient/krautrock, certains les élèvent au même niveau que Tuxedo Moon.
Ces certains doivent avoir abusé de substances illicites car si l'étiquette experimental rock sied au duo entendu au Borgval 14, les comparer à Tuxedo Moon relève de l'inconvenance pour ne pas utiliser le substantif sottise.
Central veut aussi dire RickyBilly, le roquet nous a suivis jusqu'aux pieds de l'estrade en espérant que l'un de nous ne lui offre une mousse.
Un cabot ivre c'est affreux, on lui a expliqué que les camélidés peuvent rester 12 jours sans boire!
Donc sur scène on a vu deux gars, probablement Dither Craf à la basse et au chant narratif et un chevelu maniant une mandoline traficotée et se chargeant du programming, derrière: des visuals, devant eux: cinq auditeurs et une table de mix, au bar, plein de buveurs.
On leur a laissé le temps de s'échauffer avant de se rapprocher, de loin on a entendu 'Argonaut', 'Another day' et 'Chairman Wow', trois plages bruitistes et filmiques, pas inintéressantes, pas palpitantes non plus.
Un bricolage cérébral incitant à consommer davantage de houblon, t'aurais dû te méfier en suivant ces deux dégénérés à la descente aussi vertigineuse que le décolleté d'une starlette à Cannes espérant se taper Johnny Depp ou Ryan Gosling.
Merci d'être venus bredouille le brave Dither, 15 fois il répétera ces mots en forme d'ex-voto.
Les soundtracks, philosophique, 'Ancient Cycles,' ou géométrique, 'Kompass', précèdent une complainte liturgique/cacophonique intitulée 'Symphony for a dwarf', heureusement RickyBilly ne manie pas le vocable anglo-saxon, en pensant à Blanche -Neige il aurait pu souiller un sous-vêtement déjà louche.
Le borné 'Donkey' nous rappelle que Noé, avant BB ou Gaia, était le premier défenseur des animaux en péril.
RickyBilly lui en est éternellement reconnaissant.
Au fond, Mushroom's Patience comme fond sonore dans un resto ou chez le dentiste ça se défend, live, par contre, tu ne peux éviter quelques bâillements.
Un petit coup de trompette timide illumine la construction suivante, thanks for coming, this one is called 'Dawn.
L'aurore n'a pas encore pointé le bout du nez, les aboiements de Ricky couvrent le chant du rossignol, le Latium baigne dans un smog urbain impérial, le duo nous propose une dernière bricole aux effluves spaghetti rock biblique, 'Eve and the plastic apple' pour laquelle Dither a troqué sa basse contre une acoustique.
Beau comme du Mike Oldfield.
En bis exigé par Giuseppe, le gélatineux et flasque 'Jellyfish' .
La conclusion est pour Yves H.: typiquement Café Central ce concert, pointu et légèrement rébarbatif.
PS: la setlist est sujette à caution!
Circa Waves + Sundara Karma @ Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 22 avril 2015
22 avril 2015: La grève générale est destinée à tous les secteurs publics du pays, en réaction aux "mesures d’économies que le gouvernement fédéral veut mener à bien".
Pas question d'analyser le bien-fondé de ce nouveau débrayage de masse, d'autres s'y attellent... lire, par ex., le mot de Bertrand Henne "Grève du 22 : un succès au goût de défaite", en ce qui concerne Yves H, l'arrêt de travail lui permet d'assister à un concert plutôt que de turbiner pour un salaire dérisoire et quand on te dit que ce brave était flanqué de Vincent M et d'Olivier W, tu comprendras aisément que ton épouse ne te verra pas regagner le domicile conjugal à une heure décente.
La moyenne d'âge des clients ( schoolgirls exubérantes, majoritaires) de l'AB Club ne devait pas dépasser 17/18 printemps, malgré la présence des croulants nommés dans la phase introductive, il est vrai que les deux groupes britanniques au programme de la soirée font également partie de la caste 'tendrons'.
Pour ouvrir, Sundara Karma, from Reading.
Tu dis Serge?
Non, pas Karma Sutra, mon grand, Sundara Karma, Oscar va t'éclairer : "It means « Beautiful Karma » in Hindi, it’s the language used in Hinduism and Buddhism.".
Sundara Karma are: Oscar Lulu (vocals), Ally Baty (guitar), Dom Cordell (bass), Haydn Evans (drums), ils viennent de sortir un quatre titres, judicieusement nommé 'EP1' .
Pas de setlist, le combo démarre avec le dreamy 'Cold Heaven', le timbre du blondinet Oscar rappelant Richard Ashcroft ou James Walsh de Starsailor.
Musicalement, le band évolue dans la sphère Britpop qui chaque année compte une cinquantaine de nouveaux adhérents. Ne parlons pas de revival, ça fait15 ans que ce phénomène perdure.
Les plages suivantes dont 'Indigo Puff' sont issues de la même matrice, des riffs scintillants, des vocaux dynamiques, un vernis luisant, rien de neuf sous les ponts de la Tamise, mais la confection proposée se laisse écouter sans déplaisir.
Sont un peu plus mous que Peace ou Tribes, sont plus jeunes aussi.
'Waves' au ton dramatique et aux lignes de guitare cinglantes sort du lot et pourrait cartonner dans les charts.
Les dernières pièces fébriles et radiophoniques ( dont 'Loveblood') étaient les meilleures du set, Olly discernant des parallèles avec certains morceaux de Kasabian.
Pour l'originalité, on repassera, les lycéennes n'étaient pas du même avis et semblaient séduites par le not particularly groundbreaking sound.
Nous voilà classés dans la rubrique boring old farts!
Circa Waves.
Quatre garçons dans le vent supporters des Reds et arborant un 'scouse accent' prononcé.
Kieran Shudall/ Colin Jones/ Sam Rourke et Joe Falconer ont sorti un premier full album ' Young Chasers' il y a quelques semaines.
A peine plus âgés que les gamins de Sundara Karma, ils affichent pourtant une présence scénique plus mature.
21:00 , avec 'Take You Back' ( soundtrack de Rocky) en musique introductive, les gars du bord du Mersey rappliquent.
Les gamines trépignent, le concis et pétillant 'Young Chasers' ouvre, puis Kieran annonce' Good for me' au chorus simple et efficace.
Inévitablement des pointures te viennent à l'esprit, Kaiser Chiefs, The Kooks, les Arctic Monkeys et tutti quanti.
Troisième plage, 'So long' qu'il dit bien avant l'heure de nous quitter.
Upbeat lyrics, deux guitares incisives, une base rythmique solide, rien à redire, l'efficacité est au rendez-vous, mais comme le disait Kimberley... It’s a sound that’s been heard time and time again...
J'ignore j'innove mais je recycle!
Time for an old song, he says, ' 100 Strangers' puis vient ' The luck has gone' , hey girls if you wanna dance, faut pas vous gêner, euh, pourquoi il nous regarde en amorçant 'Fossils'?
'Lost it' est une des préférées de Scarlett et de sa frangine Jennifer.
Après ce crowdpleaser, Circa Waves nous sert l'hymne ' Get away'.
Quoi, tu penses aux Vaccines et toi aux Pigeon Detectives, t'es colombophile?
Let's slow things down a little bit, Vincent est parti au ravitaillement, attends son retour, Kieran, s t p!
' Talking out loud' is for the romantic souls.
Une même fraîcheur adolescente se dégage de 'My love' avant de reprendre du poil de la bête avec le batailleur 'Stuck in my teeth'.
To finish this rather short set, a rock'n' roll song, '101'!
Un dessert?
Ce sera le percutant ' T-shirt Weather' servi avec une boule de vanille!
Deux blanches et deux Jupiler svp... on ferme, qu'il dit.
Où?
Au Central!
Aïe!
Pas question d'analyser le bien-fondé de ce nouveau débrayage de masse, d'autres s'y attellent... lire, par ex., le mot de Bertrand Henne "Grève du 22 : un succès au goût de défaite", en ce qui concerne Yves H, l'arrêt de travail lui permet d'assister à un concert plutôt que de turbiner pour un salaire dérisoire et quand on te dit que ce brave était flanqué de Vincent M et d'Olivier W, tu comprendras aisément que ton épouse ne te verra pas regagner le domicile conjugal à une heure décente.
La moyenne d'âge des clients ( schoolgirls exubérantes, majoritaires) de l'AB Club ne devait pas dépasser 17/18 printemps, malgré la présence des croulants nommés dans la phase introductive, il est vrai que les deux groupes britanniques au programme de la soirée font également partie de la caste 'tendrons'.
Pour ouvrir, Sundara Karma, from Reading.
Tu dis Serge?
Non, pas Karma Sutra, mon grand, Sundara Karma, Oscar va t'éclairer : "It means « Beautiful Karma » in Hindi, it’s the language used in Hinduism and Buddhism.".
Sundara Karma are: Oscar Lulu (vocals), Ally Baty (guitar), Dom Cordell (bass), Haydn Evans (drums), ils viennent de sortir un quatre titres, judicieusement nommé 'EP1' .
Pas de setlist, le combo démarre avec le dreamy 'Cold Heaven', le timbre du blondinet Oscar rappelant Richard Ashcroft ou James Walsh de Starsailor.
Musicalement, le band évolue dans la sphère Britpop qui chaque année compte une cinquantaine de nouveaux adhérents. Ne parlons pas de revival, ça fait15 ans que ce phénomène perdure.
Les plages suivantes dont 'Indigo Puff' sont issues de la même matrice, des riffs scintillants, des vocaux dynamiques, un vernis luisant, rien de neuf sous les ponts de la Tamise, mais la confection proposée se laisse écouter sans déplaisir.
Sont un peu plus mous que Peace ou Tribes, sont plus jeunes aussi.
'Waves' au ton dramatique et aux lignes de guitare cinglantes sort du lot et pourrait cartonner dans les charts.
Les dernières pièces fébriles et radiophoniques ( dont 'Loveblood') étaient les meilleures du set, Olly discernant des parallèles avec certains morceaux de Kasabian.
Pour l'originalité, on repassera, les lycéennes n'étaient pas du même avis et semblaient séduites par le not particularly groundbreaking sound.
Nous voilà classés dans la rubrique boring old farts!
Circa Waves.
Quatre garçons dans le vent supporters des Reds et arborant un 'scouse accent' prononcé.
Kieran Shudall/ Colin Jones/ Sam Rourke et Joe Falconer ont sorti un premier full album ' Young Chasers' il y a quelques semaines.
A peine plus âgés que les gamins de Sundara Karma, ils affichent pourtant une présence scénique plus mature.
21:00 , avec 'Take You Back' ( soundtrack de Rocky) en musique introductive, les gars du bord du Mersey rappliquent.
Les gamines trépignent, le concis et pétillant 'Young Chasers' ouvre, puis Kieran annonce' Good for me' au chorus simple et efficace.
Inévitablement des pointures te viennent à l'esprit, Kaiser Chiefs, The Kooks, les Arctic Monkeys et tutti quanti.
Troisième plage, 'So long' qu'il dit bien avant l'heure de nous quitter.
Upbeat lyrics, deux guitares incisives, une base rythmique solide, rien à redire, l'efficacité est au rendez-vous, mais comme le disait Kimberley... It’s a sound that’s been heard time and time again...
J'ignore j'innove mais je recycle!
Time for an old song, he says, ' 100 Strangers' puis vient ' The luck has gone' , hey girls if you wanna dance, faut pas vous gêner, euh, pourquoi il nous regarde en amorçant 'Fossils'?
'Lost it' est une des préférées de Scarlett et de sa frangine Jennifer.
Après ce crowdpleaser, Circa Waves nous sert l'hymne ' Get away'.
Quoi, tu penses aux Vaccines et toi aux Pigeon Detectives, t'es colombophile?
Let's slow things down a little bit, Vincent est parti au ravitaillement, attends son retour, Kieran, s t p!
' Talking out loud' is for the romantic souls.
Une même fraîcheur adolescente se dégage de 'My love' avant de reprendre du poil de la bête avec le batailleur 'Stuck in my teeth'.
To finish this rather short set, a rock'n' roll song, '101'!
Un dessert?
Ce sera le percutant ' T-shirt Weather' servi avec une boule de vanille!
Deux blanches et deux Jupiler svp... on ferme, qu'il dit.
Où?
Au Central!
Aïe!
mercredi 22 avril 2015
Ton van der Kleij, ex- batteur de Earth & Fire, n'est plus
Ton van der Kleij rejoint le progressive rock band néerlandais, Earth and Fire en 1970, après le départ du batteur Cees Kalis qui se consacre à l'enseignement.
Il fera parie du groupe jusqu'en 1978, participant à l'enregistrement de cinq studio albums, dont le premier 'Earth and Fire' contenant le fameux single 'Seasons'.
D'autres hits ont suivi, tels Memories, Storm and Thunder ou Maybe Tomorrow, Maybe Tonight.
La Belgique également avait craqué pour le Hollandse combo et pour la voix de Jerney Kaagman.
Des problèmes d'alcoolisme incitent Ton van der Kleij à quitter la formation.
Il est décédé la semaine dernière, il avait 66 ans.
Il fera parie du groupe jusqu'en 1978, participant à l'enregistrement de cinq studio albums, dont le premier 'Earth and Fire' contenant le fameux single 'Seasons'.
D'autres hits ont suivi, tels Memories, Storm and Thunder ou Maybe Tomorrow, Maybe Tonight.
La Belgique également avait craqué pour le Hollandse combo et pour la voix de Jerney Kaagman.
Des problèmes d'alcoolisme incitent Ton van der Kleij à quitter la formation.
Il est décédé la semaine dernière, il avait 66 ans.
mardi 21 avril 2015
La Yegros - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles - le 20 avril 2015
Initialement prévu en formule box, le concert de La Yegros est déplacé au Club.
Bizarre, lors de ses derniers passages en nos humides contrées ( l'AB déjà et Esperanzah) Mariana Yegros avait conquis l'audience avec sa cumbia digitale savoureuse et dynamique, on pouvait espérer un public plus nombreux.
Pas de support, avec JP et l'ineffable Pipou, le roi du bongo ( remember 'Que tal America'), on se colle frontstage en attendant l'heure du kick off ( 20:30').
Trois Argentins, barbus, se pointent, on suppose qu'il s'agit de Nicolas De Luca (accordion), Gabriel Eduardo Ostertag ( percussions, programming) et David Demian Martinez (guitar), le trio lance une cumbia enjouée, 'Animalitos', ils sont bien vite rejoints par la petite et mince Mariana Yegros aux fringues bariolées, agrémentées d'une cape multicolore en plumes de perroquets, de lunettes de soleil achetées pour 2€ chez Wibra, et d'autres accessoires loufoques.
JP est déjà amoureux, cette nana est stupéfiante et le mix proposé a tôt fait d'inviter le public à se trémousser sensuellement.
Je suis très contente d'être ici, merci beaucoup, pimenté d'un accent délicieusement exotique, précède l'électrique et carnavalesque 'Carnabailito', l'ambiance est déjà montée de plusieurs crans.
Tu dis, Pipou?
Elle est pas mal, ah, t'as dit, elle est animale, elle n'est, en tout cas, pas banale!
Une flûte pour Nicolas, 'Perdida' sur fond Cordillères des Andes, La Yegros suggère: on va sauter!
Sur scène, ça déménage sauvage, en bas pareil, même l'hémiplégique dans sa chaise roulante frétille comme un goujon hameçonné.
Cumbia ou chamamé combinés à l'électro ou au dancehall sound, ce cocktail peut choquer les puristes mais pas les clients du Club, l'énergie déployée sur scène est bigrement communicative.
Un nouveau brin de folklore futuriste pendant le sensuel et nonchalant, 'Illuminada', a nice Argentinian wave on stage.
' Cariño ' baigne dans un substrat arabisant propice à la transe, le petit côté Skip and Die séduit les masses.
Virage romantique, " vous pouvez vous aimer selon vos affinités ", t'es entouré de pas rasés, tu t'abstiens, 'Vagar'.
Le show se poursuit dans la joie et, non pas la négresse, Pipou, l'allégresse, 'Arde' et ' Alegria'.
En Amérique latine l'habitude veut qu'on se laisse aller, voici un de nos premiers tubes 'Viene de Mi', qui mélange subtilement cumbia et hip hop.
Accélération soudaine avec 'Magnetismo', les parallèles que certains tirent avec la Mano Negra ne sont pas débiles, la guitare funky du sieur Martinez ensorcelle.
Pas de repos pour les braves, 'Sueñitos' incite les fesses à se tortiller davantage tandis que le tourmenté 'Atormentada' joue une carte aux accents rock avec les riffs de guitare musclés du spartiate David.
Le sautillant 'Dejate llevar ' est originaire du Nord de l'Argentine, la compagnie passant à l'optical center spécialisé en lunettes de soleil branchées avant d'attaquer le dancetrack attention les yeux, 'Frágil' suivi par la ultima cancion, 'Solo', tous les barbus aux percussions, la chica raclant un idiophone en mesure.
Il est 21:45', ils s'éclipsent!
Oltra, oltra, oltra rugit l'AB.
Bis:
'Chicha Roja' une cumbia/rap achevée dans le public, précède l'ethnique et sulfureux 'El Bendito'.
Seconde sortie.
Un coup d'oeil à la playlist, elle mentionne encore un titre.
Après un passage de 65 secondes backstage, La Yegros and co rappliquent pour achever la fiesta latina par 'Trocitos de Madera' au groove infernal.
Le 'Arde' tour s'achève le 22 avril à Karlsruhe!
Bizarre, lors de ses derniers passages en nos humides contrées ( l'AB déjà et Esperanzah) Mariana Yegros avait conquis l'audience avec sa cumbia digitale savoureuse et dynamique, on pouvait espérer un public plus nombreux.
Pas de support, avec JP et l'ineffable Pipou, le roi du bongo ( remember 'Que tal America'), on se colle frontstage en attendant l'heure du kick off ( 20:30').
Trois Argentins, barbus, se pointent, on suppose qu'il s'agit de Nicolas De Luca (accordion), Gabriel Eduardo Ostertag ( percussions, programming) et David Demian Martinez (guitar), le trio lance une cumbia enjouée, 'Animalitos', ils sont bien vite rejoints par la petite et mince Mariana Yegros aux fringues bariolées, agrémentées d'une cape multicolore en plumes de perroquets, de lunettes de soleil achetées pour 2€ chez Wibra, et d'autres accessoires loufoques.
JP est déjà amoureux, cette nana est stupéfiante et le mix proposé a tôt fait d'inviter le public à se trémousser sensuellement.
Je suis très contente d'être ici, merci beaucoup, pimenté d'un accent délicieusement exotique, précède l'électrique et carnavalesque 'Carnabailito', l'ambiance est déjà montée de plusieurs crans.
Tu dis, Pipou?
Elle est pas mal, ah, t'as dit, elle est animale, elle n'est, en tout cas, pas banale!
Une flûte pour Nicolas, 'Perdida' sur fond Cordillères des Andes, La Yegros suggère: on va sauter!
Sur scène, ça déménage sauvage, en bas pareil, même l'hémiplégique dans sa chaise roulante frétille comme un goujon hameçonné.
Cumbia ou chamamé combinés à l'électro ou au dancehall sound, ce cocktail peut choquer les puristes mais pas les clients du Club, l'énergie déployée sur scène est bigrement communicative.
Un nouveau brin de folklore futuriste pendant le sensuel et nonchalant, 'Illuminada', a nice Argentinian wave on stage.
' Cariño ' baigne dans un substrat arabisant propice à la transe, le petit côté Skip and Die séduit les masses.
Virage romantique, " vous pouvez vous aimer selon vos affinités ", t'es entouré de pas rasés, tu t'abstiens, 'Vagar'.
Le show se poursuit dans la joie et, non pas la négresse, Pipou, l'allégresse, 'Arde' et ' Alegria'.
En Amérique latine l'habitude veut qu'on se laisse aller, voici un de nos premiers tubes 'Viene de Mi', qui mélange subtilement cumbia et hip hop.
Accélération soudaine avec 'Magnetismo', les parallèles que certains tirent avec la Mano Negra ne sont pas débiles, la guitare funky du sieur Martinez ensorcelle.
Pas de repos pour les braves, 'Sueñitos' incite les fesses à se tortiller davantage tandis que le tourmenté 'Atormentada' joue une carte aux accents rock avec les riffs de guitare musclés du spartiate David.
Le sautillant 'Dejate llevar ' est originaire du Nord de l'Argentine, la compagnie passant à l'optical center spécialisé en lunettes de soleil branchées avant d'attaquer le dancetrack attention les yeux, 'Frágil' suivi par la ultima cancion, 'Solo', tous les barbus aux percussions, la chica raclant un idiophone en mesure.
Il est 21:45', ils s'éclipsent!
Oltra, oltra, oltra rugit l'AB.
Bis:
'Chicha Roja' une cumbia/rap achevée dans le public, précède l'ethnique et sulfureux 'El Bendito'.
Seconde sortie.
Un coup d'oeil à la playlist, elle mentionne encore un titre.
Après un passage de 65 secondes backstage, La Yegros and co rappliquent pour achever la fiesta latina par 'Trocitos de Madera' au groove infernal.
Le 'Arde' tour s'achève le 22 avril à Karlsruhe!
lundi 20 avril 2015
Ad van Genechten, le chanteur du groupe Dommelvolk ( Brabantse volksmuziek), est décédé.
La triste nouvelle du trépas d'Ad van Genechten a été rendue publique par le biais de Bert Spin, l'accordéon du groupe folk Dommelvolk.
Sa note:
"Een droevig bericht: vanochtend is onze zeer goede vriend en zanger Ad van Genechten onverwacht overleden. Ad is 68 jaar geworden. Meer woorden heb ik momenteel niet..."
C'est en 1977 qu'Ad rejoint le groupe fondé en 1972 par Jaap Oudesluijs et Bert Spin.
Steeph Custers ( violon) monte à bord en 1978, peu après Jaap se tire pour être remplacé par le bassiste Jitze Kopinga.
Discographie sélective de Dommelvolk:
LP's:
"Ptazzie" (Universe DLS 27, 1979)
"Nr. 100" (Stap 0100 / Stoof MU 7470, 1981)
"Van mijn Kempenland" (Telstar 21058,1984)
et pour Ad van Genechten:
"Alle 11 Omroep Brabant" (Dureco 44067, 1981)
Sa note:
"Een droevig bericht: vanochtend is onze zeer goede vriend en zanger Ad van Genechten onverwacht overleden. Ad is 68 jaar geworden. Meer woorden heb ik momenteel niet..."
C'est en 1977 qu'Ad rejoint le groupe fondé en 1972 par Jaap Oudesluijs et Bert Spin.
Steeph Custers ( violon) monte à bord en 1978, peu après Jaap se tire pour être remplacé par le bassiste Jitze Kopinga.
Discographie sélective de Dommelvolk:
LP's:
"Ptazzie" (Universe DLS 27, 1979)
"Nr. 100" (Stap 0100 / Stoof MU 7470, 1981)
"Van mijn Kempenland" (Telstar 21058,1984)
et pour Ad van Genechten:
"Alle 11 Omroep Brabant" (Dureco 44067, 1981)
Richard Anthony: disparition d'un des papes du yé-yé.
La nouvelle est tombée en début d'après-midi , Ricardo Anthony Btesh, alias Richard Anthony est décédé dans les Alpes-Maritimes ce 20 avril.
Des tubes à la pelle, en commençant par "Et j''entends siffler le train" en 1962, l'adaptation de 'Five Hundred Miles' initialement prévue pour Hugues Aufray.
D'autres immenses succès ont suivi, pour la plupart des adaptations françaises de locomotives américaines: 'Donne moi ma chance' - 'C'est ma fête' ' Ce Monde' ( adapté de l'Italien) - ' A présent tu peux t'en aller'- ' Je me suis souvent demandé ( de Bobbejaan Schoepen) - 'Sunny' etc...
Déjà avant le titre préféré de la SNCF, le brave Richard avait squatté les hit-parades: 'Fiche le Camp, Jack' - 'Tu parles trop' - ' Nouvelle Vague'- ' J'irai twister le blues' etc...
C'était la belle époque de Salut les Copains et d'Age Tendre et Têtes de Bois.
Richard Anthony a enregistré plus de 600 titres et vendu près de 50 millions de disques, il est mort des suites d'un cancer.
Là-haut au paradis des yé-yé, Richard retrouve Clo Clo, Dalida ou Frank Alamo.
Des tubes à la pelle, en commençant par "Et j''entends siffler le train" en 1962, l'adaptation de 'Five Hundred Miles' initialement prévue pour Hugues Aufray.
D'autres immenses succès ont suivi, pour la plupart des adaptations françaises de locomotives américaines: 'Donne moi ma chance' - 'C'est ma fête' ' Ce Monde' ( adapté de l'Italien) - ' A présent tu peux t'en aller'- ' Je me suis souvent demandé ( de Bobbejaan Schoepen) - 'Sunny' etc...
Déjà avant le titre préféré de la SNCF, le brave Richard avait squatté les hit-parades: 'Fiche le Camp, Jack' - 'Tu parles trop' - ' Nouvelle Vague'- ' J'irai twister le blues' etc...
C'était la belle époque de Salut les Copains et d'Age Tendre et Têtes de Bois.
Richard Anthony a enregistré plus de 600 titres et vendu près de 50 millions de disques, il est mort des suites d'un cancer.
Là-haut au paradis des yé-yé, Richard retrouve Clo Clo, Dalida ou Frank Alamo.
Phoenix déplore le décès de Margo Reed
La chanteuse de jazz Margo Reed est décédée la semaine dernière à l'âge de 73 ans.
"She was known for her deep, stirring voice that marked the jazz, blues and gospel music she performed for decades." indique kjzz.org.
Sa popularité n'a toutefois pas traversé les océans.
En 1990 sortait la cassette 'Margo', 10 ans plus tard le CD ' Margo Live'.
In 2000, the readers and staff of Arizona Jazz Magazine named her Female Vocalist of the Year.
"She was known for her deep, stirring voice that marked the jazz, blues and gospel music she performed for decades." indique kjzz.org.
Sa popularité n'a toutefois pas traversé les océans.
En 1990 sortait la cassette 'Margo', 10 ans plus tard le CD ' Margo Live'.
In 2000, the readers and staff of Arizona Jazz Magazine named her Female Vocalist of the Year.
dimanche 19 avril 2015
Le chanteur Johnny Kemp retrouvé sans vie sur une plage de Montego Bay
Les causes exactes du décès du chanteur de Nassau, Johnny Kemp, n'ont pas été déterminées, il aurait chuté d'un bateau de la Tom Joyner Foundation lors d'une croisière, une information contredite par la compagnie maritime.
Kemp est monté sur scène aux Bahamas à 13 ans, ensuite il émigre vers New-York où il se produit avec Kinky Fox.
Son premier album solo sort en 1986 avec un hit mineur, 'Just Another Lover'!
Le suivant 'Secrets of Flying' connaîtra plus de succès, 'Just got paid' atteignant le top ten du Billboard.
Après ce coup d'éclat on n'entend plus parler de Johnny Kemp jusqu'à son mystérieux décès.
Kemp est monté sur scène aux Bahamas à 13 ans, ensuite il émigre vers New-York où il se produit avec Kinky Fox.
Son premier album solo sort en 1986 avec un hit mineur, 'Just Another Lover'!
Le suivant 'Secrets of Flying' connaîtra plus de succès, 'Just got paid' atteignant le top ten du Billboard.
Après ce coup d'éclat on n'entend plus parler de Johnny Kemp jusqu'à son mystérieux décès.
vendredi 17 avril 2015
System of a Down à Forest National - le 16 avril 2015
System of a Down 'Wake Up the Souls' à Forest National
Une organisation Live Nation.
C'est quand la dernière fois, Dickhead?
En 2005 au Graspop!
Pas étonnant que le concert de SOAD à Forest a affiché sold-out en sept minutes.
Ouverture des portes à 18h30', sur place à 18:45', déjà pas mal de monde.
Quoi, Simone?
Si je suis maso pour m'infliger une attente de près de deux plombes, me suis tricoté une écharpe pour l'hiver!
A l'approche du coup d'envoi, un désordre incroyable règne dans le bunker forestois, le service d'ordre est débordé, plus d'une cinquantaine de tardifs escalade la barrière pour plonger dans une fosse déjà bondée de lions rugissant, les travées sont occupées par des fans qui n'ont nullement l'intention de se taper le deuxième étage, à tes côtés Didi s'énerve et menace de cogner car on ne voit plus la scène.
Va y avoir du vilain, en bas, ça se bouscule sec, des gobelets vides et des corps gras voltigent dans les airs...si tu souffres de claustrophobie ou d'autres névroses phobiques on te déconseille le rez-de-chaussée, idem si tu n'aimes pas les effluves corporelles dues au phénomène de sudation et/ou à une hygiène douteuse.
20:35', la délivrance, lights off, l'excitation est à son comble, sur les trois écrans on lit System of a Down- Wake up the Souls, avant la projection d'un film animé, style 'Waltz with Bashir' , illustrant le génocide arménien dont on commémorera le centenaire le 24 avril.
SOAD is an Armenian American rock band, don't forget it!
John Dolmayan/ Daron Malakian/ Shavo Odadjian et Serj Tankian se pointent pour entamer la première partie du programme 'Wake Up the Souls', entre avant-garde metal et message social devant éveiller nos consciences, petit détail qui a échappé à pas mal d'énergumènes venus faire la bringue à Forest parce que, tu sais, System of a Down il fallait y être.
'Holy Mountains' une incantation entêtante ouvre les débats, un gros son, mais audible ( pas toujours le cas à Forest).
Carré et impressionnant sans être révolutionnaire.
Retour à un titre du second album, 'Jet Pilot' , du nu-metal caractéristique, vocaux scandés, rythmes syncopés.
Sur la même piste: ' Suite Pee' et l'effervescent 'Prison song'.
Faire bouillir la marmite à gros bouillon était écrit sur l'emballage, dans la fosse le message a été reçu 5 sur 5.
Sur scène, ça bastonne lourd et Serj Tankian s'époumone tel un ours en rut pendant 'U-Fig' , son copain, Shavo, qui est passé par le stock américain pour se fringuer est celui qui bouge le plus, il promène sa basse de droite à gauche en prenant la pose.
Finalement, tu préfères le timbre de Daron Malakian, beau chapeau, plus classique que les screams de son compère.
'Aerials' une ballade explosive -'Soldier Side' tronqué - une suite 'BYOB' et 'I-E-A-I-A-I-O', des riffs insolents et un chant saccadé, on nous propose to have a real good time... tout le monde s'amuse aux vocalises burlesques de Serje, même le dénommé Alexander, résultat son portefeuille aboutit sur scène. Alexander, viens récupérer ton wallet, ket, sinon ta maman va te tirer les oreilles.
'Radio/Video', les Scorpions virant valse avant de tourner carrément kazatchok.
Non, Olga, je ne danse pas!
'Bubbles'- 'CUBErt'- le chouette 'Hypnotize' - un extrait de l'excité 'Dreaming' - 'Needles' et 'Deer Dance' gueulé par 5598 gosiers terminent la première partie du show.
Interlude video et 'Wake Up the Souls' part 2.
La seconde partie commence fort avec l'engagé et enragé ' PLUCK' (= Politically Lying, Unholy, Cowardly Killers), il est suivi par un traditionnel arménien ' Sardarabad' traitant de la bataille ayant ouvert la voie à l'indépendance de l'Arménie.
Le freudien 'Psycho' annonce un terrifiant 'Chop Suey' que tout Forest reprend en choeur, même Didi chantonnait ...when angels deserve to die...
Briquets allumés, GSM brandis dans les airs, a quieter one, ' Lonely day', suivi par 'Question!' qu'il a fallu reprendre.
Pour les kangourous survitaminés , 'Bounce' et en fondu enchaîné ' Kill rock'n'roll' où il est question de asshole.
T'as faim, eat all the grass that you want... ça déménage sévère pour ne pas se calmer avec 'Marmalade', un rondo infernal.
Un instant d'apaisement grâce à ' Lost in Hollywood' et 'Spiders' qui te rappelle Pearl Jam.
C'est ' Mr. Jack' qui achève la seconde partie.
Part 3.
Messages:
1 Merci la Belgique d'avoir reconnu le génocide arménien!
2 SOAD doesn't hate Turkish people!
On retourne au turbin avec le savant 'Science' et le non moins brutal ' Chic 'N' Stu'.
'War?', belliqueux, effectivement, précède 'Toxicity' un metal singalong pendant lequel un circle pit monumental se forme dans le cirque, il se poursuivra lors de la dernière salve pas vraiment édulcorée,' Sugar'.
Deux heures de show, avant le baisser de rideau, John Dolmayan viendra balancer une dizaine de drum sticks dans l'arène.
La partie européenne du Wake up the Souls tour s'achève le 23 avril à Yerevan, Arménie, gageons que c'est le concert qui leur tiendra le plus à coeur!
Une organisation Live Nation.
C'est quand la dernière fois, Dickhead?
En 2005 au Graspop!
Pas étonnant que le concert de SOAD à Forest a affiché sold-out en sept minutes.
Ouverture des portes à 18h30', sur place à 18:45', déjà pas mal de monde.
Quoi, Simone?
Si je suis maso pour m'infliger une attente de près de deux plombes, me suis tricoté une écharpe pour l'hiver!
A l'approche du coup d'envoi, un désordre incroyable règne dans le bunker forestois, le service d'ordre est débordé, plus d'une cinquantaine de tardifs escalade la barrière pour plonger dans une fosse déjà bondée de lions rugissant, les travées sont occupées par des fans qui n'ont nullement l'intention de se taper le deuxième étage, à tes côtés Didi s'énerve et menace de cogner car on ne voit plus la scène.
Va y avoir du vilain, en bas, ça se bouscule sec, des gobelets vides et des corps gras voltigent dans les airs...si tu souffres de claustrophobie ou d'autres névroses phobiques on te déconseille le rez-de-chaussée, idem si tu n'aimes pas les effluves corporelles dues au phénomène de sudation et/ou à une hygiène douteuse.
20:35', la délivrance, lights off, l'excitation est à son comble, sur les trois écrans on lit System of a Down- Wake up the Souls, avant la projection d'un film animé, style 'Waltz with Bashir' , illustrant le génocide arménien dont on commémorera le centenaire le 24 avril.
SOAD is an Armenian American rock band, don't forget it!
John Dolmayan/ Daron Malakian/ Shavo Odadjian et Serj Tankian se pointent pour entamer la première partie du programme 'Wake Up the Souls', entre avant-garde metal et message social devant éveiller nos consciences, petit détail qui a échappé à pas mal d'énergumènes venus faire la bringue à Forest parce que, tu sais, System of a Down il fallait y être.
'Holy Mountains' une incantation entêtante ouvre les débats, un gros son, mais audible ( pas toujours le cas à Forest).
Carré et impressionnant sans être révolutionnaire.
Retour à un titre du second album, 'Jet Pilot' , du nu-metal caractéristique, vocaux scandés, rythmes syncopés.
Sur la même piste: ' Suite Pee' et l'effervescent 'Prison song'.
Faire bouillir la marmite à gros bouillon était écrit sur l'emballage, dans la fosse le message a été reçu 5 sur 5.
Sur scène, ça bastonne lourd et Serj Tankian s'époumone tel un ours en rut pendant 'U-Fig' , son copain, Shavo, qui est passé par le stock américain pour se fringuer est celui qui bouge le plus, il promène sa basse de droite à gauche en prenant la pose.
Finalement, tu préfères le timbre de Daron Malakian, beau chapeau, plus classique que les screams de son compère.
'Aerials' une ballade explosive -'Soldier Side' tronqué - une suite 'BYOB' et 'I-E-A-I-A-I-O', des riffs insolents et un chant saccadé, on nous propose to have a real good time... tout le monde s'amuse aux vocalises burlesques de Serje, même le dénommé Alexander, résultat son portefeuille aboutit sur scène. Alexander, viens récupérer ton wallet, ket, sinon ta maman va te tirer les oreilles.
'Radio/Video', les Scorpions virant valse avant de tourner carrément kazatchok.
Non, Olga, je ne danse pas!
'Bubbles'- 'CUBErt'- le chouette 'Hypnotize' - un extrait de l'excité 'Dreaming' - 'Needles' et 'Deer Dance' gueulé par 5598 gosiers terminent la première partie du show.
Interlude video et 'Wake Up the Souls' part 2.
La seconde partie commence fort avec l'engagé et enragé ' PLUCK' (= Politically Lying, Unholy, Cowardly Killers), il est suivi par un traditionnel arménien ' Sardarabad' traitant de la bataille ayant ouvert la voie à l'indépendance de l'Arménie.
Le freudien 'Psycho' annonce un terrifiant 'Chop Suey' que tout Forest reprend en choeur, même Didi chantonnait ...when angels deserve to die...
Briquets allumés, GSM brandis dans les airs, a quieter one, ' Lonely day', suivi par 'Question!' qu'il a fallu reprendre.
Pour les kangourous survitaminés , 'Bounce' et en fondu enchaîné ' Kill rock'n'roll' où il est question de asshole.
T'as faim, eat all the grass that you want... ça déménage sévère pour ne pas se calmer avec 'Marmalade', un rondo infernal.
Un instant d'apaisement grâce à ' Lost in Hollywood' et 'Spiders' qui te rappelle Pearl Jam.
C'est ' Mr. Jack' qui achève la seconde partie.
Part 3.
Messages:
1 Merci la Belgique d'avoir reconnu le génocide arménien!
2 SOAD doesn't hate Turkish people!
On retourne au turbin avec le savant 'Science' et le non moins brutal ' Chic 'N' Stu'.
'War?', belliqueux, effectivement, précède 'Toxicity' un metal singalong pendant lequel un circle pit monumental se forme dans le cirque, il se poursuivra lors de la dernière salve pas vraiment édulcorée,' Sugar'.
Deux heures de show, avant le baisser de rideau, John Dolmayan viendra balancer une dizaine de drum sticks dans l'arène.
La partie européenne du Wake up the Souls tour s'achève le 23 avril à Yerevan, Arménie, gageons que c'est le concert qui leur tiendra le plus à coeur!
R.I.P. Mingiedi Mawangu, founder and former leader of Konono No.1
Mingiedi Mawangu, membre fondateur du Congotronics combo Konono No.1 est décédé à l'âge de 85 ans.
Le groupe existe depuis la fin des années 1960, Mingiedi Mawangu qui jouait du likembé, était considéré comme un virtuose de ce piano à pouces.
Konono No.1, signé chez Crammed Discs, était un habitué de nos scènes nationales, ayant notamment sorti en 2007 l' album 'Live at Couleur Café'.
La firme de disque a publié cet hommage:
" Respect and gratitude for your invaluable contribution to music. The sound of Konono (which you largely contributed to creating) has inspired and influenced countless fans and musicians around the world. Our deepest sympathies to Augustin Mawangu and to the rest of the band and family."
Le groupe existe depuis la fin des années 1960, Mingiedi Mawangu qui jouait du likembé, était considéré comme un virtuose de ce piano à pouces.
Konono No.1, signé chez Crammed Discs, était un habitué de nos scènes nationales, ayant notamment sorti en 2007 l' album 'Live at Couleur Café'.
La firme de disque a publié cet hommage:
" Respect and gratitude for your invaluable contribution to music. The sound of Konono (which you largely contributed to creating) has inspired and influenced countless fans and musicians around the world. Our deepest sympathies to Augustin Mawangu and to the rest of the band and family."
jeudi 16 avril 2015
Rae Morris+ Roselien - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 15 avril 2015
Un crochet au Soul Inn, ex- DNA, avant de te rendre à l'AB.
Ce soir, c'est l'ouverture officielle de l'établissement pris en main par DJ Reedoo et Funky Bompa.
La sombre tanière, ex- repaire de punks, rockers de tous poils et d'assoiffés, interdits de séjour dans pas mal d'autres débits de boissons bruxellois, a subi un relifting total, même le pissodrome, jadis glauque, a pris une allure hygiénique.
Aucune trace de Mohicans, de Motorhead freaks, ou de goth girls blêmes au regard absent pour l'inauguration du nouveau temple soul, ils boudent et ont juré de ne jamais y mettre les pieds.
Détail, une bière pour 2€20, c'est honnête!
L'AB programme la nième révélation pop , reprise dans la liste '15 for the future de la BBC': Rae Morris.
Première partie, une habituée, Roselien que tu vis en 2010 assurer le support de Robert Francis.
Roselien Tobbackx komt alleen vanavond, une guitare, a loop station ( un boucleur, si tu préfères), sa voix et son sourire.
Le EP 'Truth', sorti fin 2014, a séduit la presse, certains n'hésitant pas à lancer les grands noms, Ella Fitzgerald ou Billie Holiday.
Un de ses titres s'intitule 'I wanna be someone', Roselien ce n'est pas n'importe qui, c'est un fait.
Bonsoir, vous êtes gentils, merci d'être aussi calmes et attentifs, ik ben Roselien, het eerste nummer heet 'Rhythm under my skin', qui démarre en indie folk ballad aux accents soul prononcés.
Une Adele louvaniste bien qu'elle préfère Trixie Whitley.
'You say that you’re true' et ses effets de voix éveille en toi des souvenirs de Joan Armatrading.
Next one is a cover, 'I can't help it' de M. Jackson, pas si surprenant, finalement.
Des arrangements jazzy donnent une teinte personnelle à la plage.
Elle doit interrompre la suivante, euh, sorry, a mistake, second take, 'Better define' , un titre pas vraiment linéaire, son jeu de guitare interpelle, tout comme sa voix d'ailleurs.
A new song, 'Want you so badly', un jeu bluesy, a soulful voice, een sterk nummer, décoré de loops opportuns.
Dans la veine nu soul, Roselien nous propose l'élégant 'Looking for the truth' suivi par l'agité 'I can feel you'.
Nouveaux remerciements pour l'attention portée à son set avant de terminer par 'Indian dance' à la gymnastique vocale osée ( style Camille ou tUnE-yArDs ), des vocalises mises en boucles, du beatboxing Cherokee, un rythme hypnotique, Roselien a rempli son contrat à la perfection.
Rae Morris.
Rachel Anne Morris, de Blackpool, après une série de EP's, vient de sortir un premier album, 'Unguarded'.
...Comparisons to Enya, Coldplay and Goulding may bring out a rash of snobbery in some, but the absence of cynicism and self-consciousness make this an endearing debut.... dit le Guardian, après le chouette concert donné à l'AB, my first headlining gig in Belgium, on peut comprendre le choix d'Ellie Goulding, un peu moins les autres noms proposés, on avancera Lana Del Rey ou Florence and the Machines.
Une grande et séduisante fille, vêtue d'une longue robe bleue, prend place derrière les claviers, à l'arrière, aux drums, drumpad, backings, l'incroyable Daisy Palmer - basse, contrebasse, guitare ou claviers, Chris Dagger - claviers, Curtis Stanfield.
L'équipe entame 'Skin' une des nombreuses ballades teintées de mélancolie que compte 'Unguarded'.
Smooth vocals, accompagnement sophistiqué, la palette musicale hantée par Rae Morris n'inclut pas la sueur.
Hi, Brussels, my name is Rae Morris, this song is called 'Grow', bizarrement le titre est absent de l'album, pourtant son potentiel radiophonique est énorme.
Pointons le superbe travail de Daisy, la fleur, en harmonies vocales et le joli sifflement final.
De sa voix claire, Rae amorce le vulnérable 'This Time' toujours en mode slow tempo avant de proposer le titletrack, 'Unguarded', au chorus majestueux.
Le single 'Closer' groove gentiment, tes petites voisines esquissent un timide pas de danse, activité que permet moins la prière 'Don't go' sur fond de piano/contrebasse discret.
Fait toujours beau comme aujourd'hui à Bruxelles?
Oui, une fois par an!
Le public apprécie le raffinement et la grâce dont fait preuve 'For You' avant le catchy 'Cold' interprété avec Fryars sur le disque.
Cette salle est splendide, I've been told it's one of the best venue in Europe, faudrait que je prenne place parmi vous un jour afin d'assister à un concert, this is 'Do you even know'.
Elle quitte son piano, God, she's so tall, elle agrippe le micro et lance 'Morne Fortune', un titre plus aventureux, presque déstructuré, pouvant rapeller Björk.
Composé avec Clean Bandit, dont on sent la patte, 'Up again' navigue dans cet univers nouvelle pop British lisse et élégante.
Le titre le plus applaudi du set, 'Love again', le clôture.
An unexpected bis ( menteuse), une nouvelle piano ballad ' Not knowing' suivie par le hit imparable 'Under the shadows'.
Rae Morris est déjà sortie de l'ombre depuis pas mal de temps et risque bien de jouer dans la grande salle de l'AB lors de sa prochaine visite à Bruxelles.
Ce soir, c'est l'ouverture officielle de l'établissement pris en main par DJ Reedoo et Funky Bompa.
La sombre tanière, ex- repaire de punks, rockers de tous poils et d'assoiffés, interdits de séjour dans pas mal d'autres débits de boissons bruxellois, a subi un relifting total, même le pissodrome, jadis glauque, a pris une allure hygiénique.
Aucune trace de Mohicans, de Motorhead freaks, ou de goth girls blêmes au regard absent pour l'inauguration du nouveau temple soul, ils boudent et ont juré de ne jamais y mettre les pieds.
Détail, une bière pour 2€20, c'est honnête!
L'AB programme la nième révélation pop , reprise dans la liste '15 for the future de la BBC': Rae Morris.
Première partie, une habituée, Roselien que tu vis en 2010 assurer le support de Robert Francis.
Roselien Tobbackx komt alleen vanavond, une guitare, a loop station ( un boucleur, si tu préfères), sa voix et son sourire.
Le EP 'Truth', sorti fin 2014, a séduit la presse, certains n'hésitant pas à lancer les grands noms, Ella Fitzgerald ou Billie Holiday.
Un de ses titres s'intitule 'I wanna be someone', Roselien ce n'est pas n'importe qui, c'est un fait.
Bonsoir, vous êtes gentils, merci d'être aussi calmes et attentifs, ik ben Roselien, het eerste nummer heet 'Rhythm under my skin', qui démarre en indie folk ballad aux accents soul prononcés.
Une Adele louvaniste bien qu'elle préfère Trixie Whitley.
'You say that you’re true' et ses effets de voix éveille en toi des souvenirs de Joan Armatrading.
Next one is a cover, 'I can't help it' de M. Jackson, pas si surprenant, finalement.
Des arrangements jazzy donnent une teinte personnelle à la plage.
Elle doit interrompre la suivante, euh, sorry, a mistake, second take, 'Better define' , un titre pas vraiment linéaire, son jeu de guitare interpelle, tout comme sa voix d'ailleurs.
A new song, 'Want you so badly', un jeu bluesy, a soulful voice, een sterk nummer, décoré de loops opportuns.
Dans la veine nu soul, Roselien nous propose l'élégant 'Looking for the truth' suivi par l'agité 'I can feel you'.
Nouveaux remerciements pour l'attention portée à son set avant de terminer par 'Indian dance' à la gymnastique vocale osée ( style Camille ou tUnE-yArDs ), des vocalises mises en boucles, du beatboxing Cherokee, un rythme hypnotique, Roselien a rempli son contrat à la perfection.
Rae Morris.
Rachel Anne Morris, de Blackpool, après une série de EP's, vient de sortir un premier album, 'Unguarded'.
...Comparisons to Enya, Coldplay and Goulding may bring out a rash of snobbery in some, but the absence of cynicism and self-consciousness make this an endearing debut.... dit le Guardian, après le chouette concert donné à l'AB, my first headlining gig in Belgium, on peut comprendre le choix d'Ellie Goulding, un peu moins les autres noms proposés, on avancera Lana Del Rey ou Florence and the Machines.
Une grande et séduisante fille, vêtue d'une longue robe bleue, prend place derrière les claviers, à l'arrière, aux drums, drumpad, backings, l'incroyable Daisy Palmer - basse, contrebasse, guitare ou claviers, Chris Dagger - claviers, Curtis Stanfield.
L'équipe entame 'Skin' une des nombreuses ballades teintées de mélancolie que compte 'Unguarded'.
Smooth vocals, accompagnement sophistiqué, la palette musicale hantée par Rae Morris n'inclut pas la sueur.
Hi, Brussels, my name is Rae Morris, this song is called 'Grow', bizarrement le titre est absent de l'album, pourtant son potentiel radiophonique est énorme.
Pointons le superbe travail de Daisy, la fleur, en harmonies vocales et le joli sifflement final.
De sa voix claire, Rae amorce le vulnérable 'This Time' toujours en mode slow tempo avant de proposer le titletrack, 'Unguarded', au chorus majestueux.
Le single 'Closer' groove gentiment, tes petites voisines esquissent un timide pas de danse, activité que permet moins la prière 'Don't go' sur fond de piano/contrebasse discret.
Fait toujours beau comme aujourd'hui à Bruxelles?
Oui, une fois par an!
Le public apprécie le raffinement et la grâce dont fait preuve 'For You' avant le catchy 'Cold' interprété avec Fryars sur le disque.
Cette salle est splendide, I've been told it's one of the best venue in Europe, faudrait que je prenne place parmi vous un jour afin d'assister à un concert, this is 'Do you even know'.
Elle quitte son piano, God, she's so tall, elle agrippe le micro et lance 'Morne Fortune', un titre plus aventureux, presque déstructuré, pouvant rapeller Björk.
Composé avec Clean Bandit, dont on sent la patte, 'Up again' navigue dans cet univers nouvelle pop British lisse et élégante.
Le titre le plus applaudi du set, 'Love again', le clôture.
An unexpected bis ( menteuse), une nouvelle piano ballad ' Not knowing' suivie par le hit imparable 'Under the shadows'.
Rae Morris est déjà sortie de l'ombre depuis pas mal de temps et risque bien de jouer dans la grande salle de l'AB lors de sa prochaine visite à Bruxelles.
mercredi 15 avril 2015
Will Butler - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 14 avril 2015
La veille du concert, Anna-Hortense: Je cherche encore deux tickets pour Will Butler!
Effectivement, l'écriteau sold-out s'affiche à l'accueil de l'AB.
Will, le petit frère de Win Butler, après dix ans d'Arcade Fire, décide de sortir un premier album solo, Policy', et de le défendre sur scène.
Après le nouveau continent, c'est l'Europe qui accueille le multi-instrumentiste Texan, avec une halte chez nous.
Pas de support avait annoncé l'AB, 20:30, début des hostilités!
Et pourtant à 20:15', Will, tu peux pas te tromper, c'est indiqué sur son T-shirt, rapplique.
I'll play a few songs to warm up the crowd, sympa, le thermomètre indique 29° C.
Derrière le piano, une première ballade, manifestement un titre n'ayant pas trouvé place sur 'Policy',un brin asocial, William qui chante I wana be a liar...I don't want no friend...
Toujours derrière les touches, le même style d' exercice, un downtempo narratif et introspectif.
Il passe à la guitare et ajoute a lovesong, on a déjà entendu plus sympa que "I don't believe when you say you're innocent" comme mots d'amour.
Un quatrième morceau plus sec, toujours anonyme, avant d'être rejoint par deux petites nanas, une blonde et une noire, sur leur sweat, Julie et Sara, elles se partagent le piano, Will, grattant un güiro, attaque un latino rock nonchalant, style Willy De Ville, pendant lequel il confesse I've never been drunk, I've never been stoned...
T'es pas obligé, de le croire!
Voilà, on revient dans cinq minutes for the real show!
Après ce hors-d'oeuvre amusant, la même troupe rapplique.
William Butler, vocals, guitars, keys - la blonde Sara Dobbs ( claviers, tambourin, cymbale et backings) et la brune, Julie Shore, his wife's sister ( claviers, synthé, backings).
De gros beats electro, ' You must be kidding' est sur les rails, on est loin de l'indie aventureux d'Arcade Fire, Will nous plonge dans un univers rock garage/ paranoïd pop, bourré de sonorités Velvet Underground avec une solide pointe Talking Heads.
Etonnant et électrique.
A l'acoustique, 'Son of God', traditional American rock, un rien foutraque, un peu comme les Violent Femmes.
Au piano,'When the sun comes up', un titre dansant décoré de jolies harmonies vocales, sans oublier un emprunt au 'All along the Watchtower' de Bob Dylan ( there must be some way out of here).
' Madonna can't save me now' peut faire penser aux New York Doll, tandis que l'énervé 'Something's coming' rappelle à nouveau David Byrne, avec un clin d'oeil à Jules... I came, I saw, I conquered, and then I went to bed.
Le petit orgue New Wave d' 'Anna' nous renvoie vers Human League ou Taxi Girl, il n'y a pas à dire, Will Butler est du genre kaléidoscopique.
On passe au névrosé 'Clean Monday' qui par son côté DIY nous rappelle Kloot Per W, un autre iconoclaste notoire.
Après une romance gospel pour calmer les ardeurs, 'Sing to me', il attaque la valse marine 'Luckiest sailor d'une voix de falsetto.
'Cold' éveille des souvenirs 'Sweet Jane' du Velvet , après ce fait d'arme il lui prend l'idée de saluer l'audience, good evening, bonsoir, ses leçons de Dutch ne lui ont pas permis d'ajouter goedenavond, puis il présente, facétieusement, ses copines .
Après une reprise: 'The Death of Ferdinand de Saussure' des Magnetic Fields, le trio nous plonge en plein sixties pop avec 'Witness' , du coup il a décidé de prendre des intonations David Bowie.
'What I want' évoque en toi des images de Mott The Hoople, et la handclapping one 'Surrender' ravira les amateurs de feux de camp.
Le set se termine rageusement avec le fulgurant 'Take my side'.
Bis.
Unplugged, à trois dans la salle, c'est avec Smokey Robinson et 'Way Over There' qu'ils décident de prendre congé.
Un set pas toujours rationnel mais faisant preuve d'énergie et de joie de vivre.
Indéniablement Will Butler est ravi de jouer dans des salles de taille humaine.
Effectivement, l'écriteau sold-out s'affiche à l'accueil de l'AB.
Will, le petit frère de Win Butler, après dix ans d'Arcade Fire, décide de sortir un premier album solo, Policy', et de le défendre sur scène.
Après le nouveau continent, c'est l'Europe qui accueille le multi-instrumentiste Texan, avec une halte chez nous.
Pas de support avait annoncé l'AB, 20:30, début des hostilités!
Et pourtant à 20:15', Will, tu peux pas te tromper, c'est indiqué sur son T-shirt, rapplique.
I'll play a few songs to warm up the crowd, sympa, le thermomètre indique 29° C.
Derrière le piano, une première ballade, manifestement un titre n'ayant pas trouvé place sur 'Policy',un brin asocial, William qui chante I wana be a liar...I don't want no friend...
Toujours derrière les touches, le même style d' exercice, un downtempo narratif et introspectif.
Il passe à la guitare et ajoute a lovesong, on a déjà entendu plus sympa que "I don't believe when you say you're innocent" comme mots d'amour.
Un quatrième morceau plus sec, toujours anonyme, avant d'être rejoint par deux petites nanas, une blonde et une noire, sur leur sweat, Julie et Sara, elles se partagent le piano, Will, grattant un güiro, attaque un latino rock nonchalant, style Willy De Ville, pendant lequel il confesse I've never been drunk, I've never been stoned...
T'es pas obligé, de le croire!
Voilà, on revient dans cinq minutes for the real show!
Après ce hors-d'oeuvre amusant, la même troupe rapplique.
William Butler, vocals, guitars, keys - la blonde Sara Dobbs ( claviers, tambourin, cymbale et backings) et la brune, Julie Shore, his wife's sister ( claviers, synthé, backings).
De gros beats electro, ' You must be kidding' est sur les rails, on est loin de l'indie aventureux d'Arcade Fire, Will nous plonge dans un univers rock garage/ paranoïd pop, bourré de sonorités Velvet Underground avec une solide pointe Talking Heads.
Etonnant et électrique.
A l'acoustique, 'Son of God', traditional American rock, un rien foutraque, un peu comme les Violent Femmes.
Au piano,'When the sun comes up', un titre dansant décoré de jolies harmonies vocales, sans oublier un emprunt au 'All along the Watchtower' de Bob Dylan ( there must be some way out of here).
' Madonna can't save me now' peut faire penser aux New York Doll, tandis que l'énervé 'Something's coming' rappelle à nouveau David Byrne, avec un clin d'oeil à Jules... I came, I saw, I conquered, and then I went to bed.
Le petit orgue New Wave d' 'Anna' nous renvoie vers Human League ou Taxi Girl, il n'y a pas à dire, Will Butler est du genre kaléidoscopique.
On passe au névrosé 'Clean Monday' qui par son côté DIY nous rappelle Kloot Per W, un autre iconoclaste notoire.
Après une romance gospel pour calmer les ardeurs, 'Sing to me', il attaque la valse marine 'Luckiest sailor d'une voix de falsetto.
'Cold' éveille des souvenirs 'Sweet Jane' du Velvet , après ce fait d'arme il lui prend l'idée de saluer l'audience, good evening, bonsoir, ses leçons de Dutch ne lui ont pas permis d'ajouter goedenavond, puis il présente, facétieusement, ses copines .
Après une reprise: 'The Death of Ferdinand de Saussure' des Magnetic Fields, le trio nous plonge en plein sixties pop avec 'Witness' , du coup il a décidé de prendre des intonations David Bowie.
'What I want' évoque en toi des images de Mott The Hoople, et la handclapping one 'Surrender' ravira les amateurs de feux de camp.
Le set se termine rageusement avec le fulgurant 'Take my side'.
Bis.
Unplugged, à trois dans la salle, c'est avec Smokey Robinson et 'Way Over There' qu'ils décident de prendre congé.
Un set pas toujours rationnel mais faisant preuve d'énergie et de joie de vivre.
Indéniablement Will Butler est ravi de jouer dans des salles de taille humaine.
Keith McCormack died Friday in Springfield, Missouri.
Keith McCormack, connais pas!
Mais si, tu connais...au moins deux titres essentiels , 'Wheels' des String-A-Longs, il était rhythm guitarist, et 'Sugar Shack' co-écrit avec Jimmy Torres, un hit immense pour Jimmy Gilmer and the Fireballs en 1962.
Durant sa carrière, Keith aura chanté et/ou tenu la guitare chez Patio Kids, the Rock 'n' Rollers, the Leen Teens et the String-A-Longs.
Il est décédé ce 10 avril.
Mais si, tu connais...au moins deux titres essentiels , 'Wheels' des String-A-Longs, il était rhythm guitarist, et 'Sugar Shack' co-écrit avec Jimmy Torres, un hit immense pour Jimmy Gilmer and the Fireballs en 1962.
Durant sa carrière, Keith aura chanté et/ou tenu la guitare chez Patio Kids, the Rock 'n' Rollers, the Leen Teens et the String-A-Longs.
Il est décédé ce 10 avril.
mardi 14 avril 2015
Flash: Percy Sledge est mort chez lui à Baton Rouge.
Percy Sledge qui, en 1966, a fait de 'When a man loves woman', composé par Calvin Lewis et Andrew Wrigh,t un hit mondial, n'est plus, il s'est éteint à 73 ans des suites d'un cancer du foie.
On cite Rock And Roll Hall of Fame Museum pour décrire son timbre incroyable: "Sledge’s forlorn, crying vocal style, which betrayed his roots in gospel, found him reaching into his upper register without breaking into falsetto. "
Sa marque de fabrique : les ballades brise-coeur!
Percy nous laisse une quinzaine d'albums, le dernier 'My old friend the blues' et de beaux souvenirs.
Christina, une fan: " RIP Percy...beautiful and timeless song!"
On cite Rock And Roll Hall of Fame Museum pour décrire son timbre incroyable: "Sledge’s forlorn, crying vocal style, which betrayed his roots in gospel, found him reaching into his upper register without breaking into falsetto. "
Sa marque de fabrique : les ballades brise-coeur!
Percy nous laisse une quinzaine d'albums, le dernier 'My old friend the blues' et de beaux souvenirs.
Christina, une fan: " RIP Percy...beautiful and timeless song!"
Julie Wilson, the American chanteuse, has died aged 90!
Julie May Wilson, encore adolescente, rejoint les Hank's Hepcats, avant de devenir Miss Nebraska.
Elle monte à New-York, se produit dans différentes boîtes avant d'intégrer la revue "Three to Make Ready" à Broadway.
Au début des années 50 elle met le cap sur Londres, on la retrouve dans plusieurs comédies musicales.
Back in the States, Broadway l'accueille à bras ouverts, jouant notamment dans 'The Pajama Game', 'Show boat' ou 'Follies'.
Elle a enregistré pas mal d'albums, se spécialisant dans les torch songs, ou dans le répertoire de Cole Porter, George Gershwin et Kurt Weill.
Elle est décédée à New-York la semaine dernière.
Elle monte à New-York, se produit dans différentes boîtes avant d'intégrer la revue "Three to Make Ready" à Broadway.
Au début des années 50 elle met le cap sur Londres, on la retrouve dans plusieurs comédies musicales.
Back in the States, Broadway l'accueille à bras ouverts, jouant notamment dans 'The Pajama Game', 'Show boat' ou 'Follies'.
Elle a enregistré pas mal d'albums, se spécialisant dans les torch songs, ou dans le répertoire de Cole Porter, George Gershwin et Kurt Weill.
Elle est décédée à New-York la semaine dernière.
Denai Moore - Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 13 avril 2015
Le 6 avril, sortie du premier album, 'Elsewhere', de Denai Moore, cataloguée révélation soul depuis ses précédents EP's et une participation remarquée sur le titre 'The Light' de SBTRKT.
Pas de support prévu au Witloof, la jeune Londonienne ( 22 ans), Jamaïcan roots, se présente vers 20:15, flanquée d'un trio de musiciens pas plus âgés qu'elle. Aux drums/drumpad: Joe Goss, un brave gosse coiffé de sa petite casquette - à la basse, keys, programming: Joss Ifan Brightwell et aux claviers + backing vc., une timide et mignonne jeune personne se faisant appeler Keeva ou Caoibhe.
Trois claviers pour la soul ballad 'I swore'.
Denai, what are your influences?
Lauryn Hill, Feist, Bon Iver...avec un brin de James Blake.
Profondeur, mélancolie, jolies harmonies vocales, brillante entrée en matière.
Elle ramasse une guitare électrique pour attaquer ' Feeling'.
Bruxelles est touché de plein fouet par ce timbre envoûtant et cette fraîcheur juvénile.
'Last time', la plage clôturant l'album, persévère en mode slow-tempo avec accompagnement minimaliste, la voix suffit pour captiver la quarantaine de curieux squattant les catacombes du Bota.
A l'acoustique, après avoir pris de nos nouvelles, ( ça va? = how are you all doing?) et affirmer this is my first headline show, this is an old one, 'Flaws'.
Ouille, un pain et un sourire radieux!
Exit les copains, solo, ' Never gone' d'une voix souple et modulable.
Ja, JP?
Goed...dat dacht ik ook!
La vidéo pour le single 'Blame' a été filmée en Islande, a gorgeous soul waltz habillée d'apprêts électroniques.
Elle reprend place derrière les touches et propose l'auguste 'Detonate'.
'Absent', une histoire de fracture, de relation chancelante. Il émane une sorte de morosité des titres proposés par la jeune Londonienne.
'Elsewhere' le titletrack de l'album confirme le bien-fondé du propos précédent.
L'obscur 'No light', ponctué d'un mouvement ample avant le retour à la quiétude, achève ce set attachant.
Thank you.
Un bis, solo, a piano ballad, ,'Gone', gravée sur son premier EP.
Fragile et touchant!
Pas de support prévu au Witloof, la jeune Londonienne ( 22 ans), Jamaïcan roots, se présente vers 20:15, flanquée d'un trio de musiciens pas plus âgés qu'elle. Aux drums/drumpad: Joe Goss, un brave gosse coiffé de sa petite casquette - à la basse, keys, programming: Joss Ifan Brightwell et aux claviers + backing vc., une timide et mignonne jeune personne se faisant appeler Keeva ou Caoibhe.
Trois claviers pour la soul ballad 'I swore'.
Denai, what are your influences?
Lauryn Hill, Feist, Bon Iver...avec un brin de James Blake.
Profondeur, mélancolie, jolies harmonies vocales, brillante entrée en matière.
Elle ramasse une guitare électrique pour attaquer ' Feeling'.
Bruxelles est touché de plein fouet par ce timbre envoûtant et cette fraîcheur juvénile.
'Last time', la plage clôturant l'album, persévère en mode slow-tempo avec accompagnement minimaliste, la voix suffit pour captiver la quarantaine de curieux squattant les catacombes du Bota.
A l'acoustique, après avoir pris de nos nouvelles, ( ça va? = how are you all doing?) et affirmer this is my first headline show, this is an old one, 'Flaws'.
Ouille, un pain et un sourire radieux!
Exit les copains, solo, ' Never gone' d'une voix souple et modulable.
Ja, JP?
Goed...dat dacht ik ook!
La vidéo pour le single 'Blame' a été filmée en Islande, a gorgeous soul waltz habillée d'apprêts électroniques.
Elle reprend place derrière les touches et propose l'auguste 'Detonate'.
'Absent', une histoire de fracture, de relation chancelante. Il émane une sorte de morosité des titres proposés par la jeune Londonienne.
'Elsewhere' le titletrack de l'album confirme le bien-fondé du propos précédent.
L'obscur 'No light', ponctué d'un mouvement ample avant le retour à la quiétude, achève ce set attachant.
Thank you.
Un bis, solo, a piano ballad, ,'Gone', gravée sur son premier EP.
Fragile et touchant!
lundi 13 avril 2015
Nneka - Het Depot - Leuven- le 12 avril 2015
Nneka Egbuna, vue à l'AB en 2011, vient de sortir 'My Fairy Tales', son sixième album, le plus personnel. Loin de narrer un conte de fées, les compositions traitent de la diaspora africaine, des difficultés d'adaptation/intégration, d'injustice sociale, de déracinement, de douleur...
Depuis quelques années Nneka a délaissé l'Allemagne pour retrouver ses racines et vivre à Lagos.
Sa tournée européenne passait par le Depot louvaniste, bien garni pour l'occasion.
Ne nous attardons pas sur le support, Subtropics, un duo de deejays, deux-tiers du collectif The Mixfitz (dixit le Depot), accompagné par un comique, MC Jaymee Blxks, passant son temps à haranguer la foule.
dj Damented et son copain, deux casquettes constipées, aussi sérieuses qu'un conférencier traitant de l'influence de la masturbation des cachalots nains sur l'érosion des falaises d'Etretat, nous ont, pendant 30', balancé une mélasse reggae/dubstep/ragga/zouk/riddim/rocksteady dans le plus pur style simili Kingston Sound System en démarrant par une version trafiquée de "Here Comes the Hotstepper" de Ini Kamoze.
Shit, man, rien à foutre de ces branleurs qui se la pètent!
Nneka.
21:30 et des poussières, le band s'active, drummer, claviériste, bassiste et guitar player, tous excellents, ne seront pas présentés et on n'a pas reconnu l'équipe de 2011, on n'ose affirmer que Nils Kötting, Gros Ngollé Pokossy étaient sur scène, le costaud derrière les fûts ne ressemblait pas au batteur entrevu il y a quatre ans et l'incroyable guitariste avait peu de chance de se nommer Fontaine Burnett.
Qui étaient ces gaillards?
Les éclaireurs ont entamé 'Book of job' sur fond reggae, quand Nneka apparaît, coiffée d'un foulard de tête en wax et fringuée températures polaires.
Elle est armée d'une guitare, entame le chant mais paraît tourmentée, le son ne lui semble pas optimal.
Louvain s'en tape et lui fait une ovation.
Elle amorce le plus ancien et chaloupé 'Walking' .
Everything looks so small, here, but I guess it must be my own perception, elle a peut-être vu les sept compagnons de Blanche-Neige.
Elle revient à 'My Fairy Tales' pour proposer 'Babylon' qu'elle va achever en s'asseyant sur un cajon qu'elle tapote pour souligner le rythme imprimé par le batteur.
Pointons les superbes envolées Gregg Rolie touch ( Santana) du keyboard player.
Un grand reggae.
Exit le foulard et un premier slow, 'Africans', appelant à l'éveil des peuples noirs. Aussi convaincant que du Neneh Cherry.
Elle se débarrasse d'une couche vestimentaire et entame le groovy 'Shining Star' , après avoir inséré quelques vers de la berceuse Twinkle, twinkle little star dans la compo, un rasta vient l'accompagner au chant, ce qui a le don d'enflammer les petites black passablement agitées se tenant à tes côtés.
C'est la guitare qui vole la vedette pendant l'infectious reggae 'Local Champion'.
Un signe à la table après avoir amorcé 'In me', I don't hear the keys in my monitor, on reprend ce titre obsédant et vachement remuant.
Agité 'My home' le sera encore plus, malgré la pointe d'agacement se lisant sur le visage de la chanteuse.
I'm on the verge of getting a serious cold, j'espère ne pas vous décevoir, ai profité du soleil cet après-midi, but we're not in Africa, j'ai pris froid.
On arrive à un des nombreux moments forts du concert, le soul blues déchirant 'Do you love me' pour changer foncièrement de style avec le rap 'Soul is heavy', le titre préféré d'Agnès, venue tout droit de Matonge.
Le hit 'Heartbeat' met fin à ce set de 75'.
Bis
Ils débutent avec le léger 'My love, my love' voyant le retour du rapper mâle et c'est le visage enfoui sous une serviette que Nneka suggère la prière au final époustouflant, 'Pray for you'.
Ite missa est!
Depuis quelques années Nneka a délaissé l'Allemagne pour retrouver ses racines et vivre à Lagos.
Sa tournée européenne passait par le Depot louvaniste, bien garni pour l'occasion.
Ne nous attardons pas sur le support, Subtropics, un duo de deejays, deux-tiers du collectif The Mixfitz (dixit le Depot), accompagné par un comique, MC Jaymee Blxks, passant son temps à haranguer la foule.
dj Damented et son copain, deux casquettes constipées, aussi sérieuses qu'un conférencier traitant de l'influence de la masturbation des cachalots nains sur l'érosion des falaises d'Etretat, nous ont, pendant 30', balancé une mélasse reggae/dubstep/ragga/zouk/riddim/rocksteady dans le plus pur style simili Kingston Sound System en démarrant par une version trafiquée de "Here Comes the Hotstepper" de Ini Kamoze.
Shit, man, rien à foutre de ces branleurs qui se la pètent!
Nneka.
21:30 et des poussières, le band s'active, drummer, claviériste, bassiste et guitar player, tous excellents, ne seront pas présentés et on n'a pas reconnu l'équipe de 2011, on n'ose affirmer que Nils Kötting, Gros Ngollé Pokossy étaient sur scène, le costaud derrière les fûts ne ressemblait pas au batteur entrevu il y a quatre ans et l'incroyable guitariste avait peu de chance de se nommer Fontaine Burnett.
Qui étaient ces gaillards?
Les éclaireurs ont entamé 'Book of job' sur fond reggae, quand Nneka apparaît, coiffée d'un foulard de tête en wax et fringuée températures polaires.
Elle est armée d'une guitare, entame le chant mais paraît tourmentée, le son ne lui semble pas optimal.
Louvain s'en tape et lui fait une ovation.
Elle amorce le plus ancien et chaloupé 'Walking' .
Everything looks so small, here, but I guess it must be my own perception, elle a peut-être vu les sept compagnons de Blanche-Neige.
Elle revient à 'My Fairy Tales' pour proposer 'Babylon' qu'elle va achever en s'asseyant sur un cajon qu'elle tapote pour souligner le rythme imprimé par le batteur.
Pointons les superbes envolées Gregg Rolie touch ( Santana) du keyboard player.
Un grand reggae.
Exit le foulard et un premier slow, 'Africans', appelant à l'éveil des peuples noirs. Aussi convaincant que du Neneh Cherry.
Elle se débarrasse d'une couche vestimentaire et entame le groovy 'Shining Star' , après avoir inséré quelques vers de la berceuse Twinkle, twinkle little star dans la compo, un rasta vient l'accompagner au chant, ce qui a le don d'enflammer les petites black passablement agitées se tenant à tes côtés.
C'est la guitare qui vole la vedette pendant l'infectious reggae 'Local Champion'.
Un signe à la table après avoir amorcé 'In me', I don't hear the keys in my monitor, on reprend ce titre obsédant et vachement remuant.
Agité 'My home' le sera encore plus, malgré la pointe d'agacement se lisant sur le visage de la chanteuse.
I'm on the verge of getting a serious cold, j'espère ne pas vous décevoir, ai profité du soleil cet après-midi, but we're not in Africa, j'ai pris froid.
On arrive à un des nombreux moments forts du concert, le soul blues déchirant 'Do you love me' pour changer foncièrement de style avec le rap 'Soul is heavy', le titre préféré d'Agnès, venue tout droit de Matonge.
Le hit 'Heartbeat' met fin à ce set de 75'.
Bis
Ils débutent avec le léger 'My love, my love' voyant le retour du rapper mâle et c'est le visage enfoui sous une serviette que Nneka suggère la prière au final époustouflant, 'Pray for you'.
Ite missa est!
Jelena Stupaka Jazz Trio au Monk Café, Bruxelles, le 11 avril 2015
Après avoir serré quelques mains à la FNAC, c'est au pas de course que tu prends la direction du Monk où le Jelena Stupaka Jazz Trio est annoncé à 17h.
Le coin est abondamment peuplé, par chance tu déniches un tabouret accolé au comptoir.
17:05, le trio, Thomas Kessels (double bass), raised hearing the sounds of Louis Armstrong, Sidney Bechet and Billie Holiday - Romain Verwilghen - guitar ( déjà passé au Music Village avec son propre quartet, membre de Sagham, Oponoqo et guitariste pour Odile S) et la souriante Lettone, Jelena Stupaka, établie dans nos riantes contrées depuis quelque temps, prennent place.
Godv. s'exclame Thomas le barbu, pas moyen de dévisser la pique de son encombrant instrument.
Zeg, Teuk, t'as pas une pince, le programmateur maison lui refile un bac de trappiste, sans les flacons, pour déposer l'accessoire lui permettant d'interpréter la Sonata de David Ellis confortablement.
Let's go: un premier standard , le "Don't Get Around Much Anymore" de Duke Ellington.
Une version mainstream jazz, conventionnelle, assez éloignée de la formule swing d'Etta James.
Jelena travaille plutôt dans le registre Julie London, sans peine elle gagne à sa cause les amateurs de jazz languide.
On ajoute que ses complices sont loin d'être des pingouins, Romain, le Bruxellois, te distillant des gammes limpides, dignes de Wes Montgomery.
Malgré le brouhaha émanant des clients peu intéressés par la prestation des artistes, Jelena et les boys parviennent à attirer l'attention d'une trentaine d'amateurs de la Blue Note.
Elle enchaîne sur un autre immortel du Duke, la romance 'In a sentimental mood'.
Fashionable!
' I Remember You', c'est la version de Chet Baker que ton paternel préférait.
Un univers sentimental, rétro, convenant plus aux petites heures de la nuit qu'au five o'clock jazz.
La jolie Jelena réussit pourtant à séduire tout le fond du bastringue.
Palabres, le groupe semble vouloir s'éloigner de la playlist traînant sur le piano, les feuillets sont déplacés, le choix s'est porté sur le gentiment rythmé 'All or nothing at all', un titre que tu retrouves au répertoire de la grande Billie, dont a fêté le centenaire de naissance ce 7 avril, et du fringant Ol' Blue Eyes himself.
Belle escapade de la guitare, pouvant compter sur une contrebasse imprimant un rythme de croisière soutenu.
A Latvian folk song, she says.
Elle propose le mélodieux et mélancolique chant letton 'Ai Zalai Lidacina'.
Beau est le qualificatif le plus simple et le plus judicieux pour décrire cet air.
Retour aux classiques avec' This can't be love' de Rogers and Hart, suivi par une de tes préférées, 'You go to my head', que Lolita Lio avait gravé sur son premier album, production Marc Moulin.
Une superbe version, limpide et précise.
Le premier set s'achève avec 'Tea for two'.
Au Monk ils étaient plus de 80 à siroter Duvel, Westmalle, Orval, Chimay et autres produits d'abbaye.
Tu profites de la mi-temps pour t'éclipser, ton agenda prévoit un dîner de famille à 20h.
Ciao, Jelena, plaisant, ce concert!
Le coin est abondamment peuplé, par chance tu déniches un tabouret accolé au comptoir.
17:05, le trio, Thomas Kessels (double bass), raised hearing the sounds of Louis Armstrong, Sidney Bechet and Billie Holiday - Romain Verwilghen - guitar ( déjà passé au Music Village avec son propre quartet, membre de Sagham, Oponoqo et guitariste pour Odile S) et la souriante Lettone, Jelena Stupaka, établie dans nos riantes contrées depuis quelque temps, prennent place.
Godv. s'exclame Thomas le barbu, pas moyen de dévisser la pique de son encombrant instrument.
Zeg, Teuk, t'as pas une pince, le programmateur maison lui refile un bac de trappiste, sans les flacons, pour déposer l'accessoire lui permettant d'interpréter la Sonata de David Ellis confortablement.
Let's go: un premier standard , le "Don't Get Around Much Anymore" de Duke Ellington.
Une version mainstream jazz, conventionnelle, assez éloignée de la formule swing d'Etta James.
Jelena travaille plutôt dans le registre Julie London, sans peine elle gagne à sa cause les amateurs de jazz languide.
On ajoute que ses complices sont loin d'être des pingouins, Romain, le Bruxellois, te distillant des gammes limpides, dignes de Wes Montgomery.
Malgré le brouhaha émanant des clients peu intéressés par la prestation des artistes, Jelena et les boys parviennent à attirer l'attention d'une trentaine d'amateurs de la Blue Note.
Elle enchaîne sur un autre immortel du Duke, la romance 'In a sentimental mood'.
Fashionable!
' I Remember You', c'est la version de Chet Baker que ton paternel préférait.
Un univers sentimental, rétro, convenant plus aux petites heures de la nuit qu'au five o'clock jazz.
La jolie Jelena réussit pourtant à séduire tout le fond du bastringue.
Palabres, le groupe semble vouloir s'éloigner de la playlist traînant sur le piano, les feuillets sont déplacés, le choix s'est porté sur le gentiment rythmé 'All or nothing at all', un titre que tu retrouves au répertoire de la grande Billie, dont a fêté le centenaire de naissance ce 7 avril, et du fringant Ol' Blue Eyes himself.
Belle escapade de la guitare, pouvant compter sur une contrebasse imprimant un rythme de croisière soutenu.
A Latvian folk song, she says.
Elle propose le mélodieux et mélancolique chant letton 'Ai Zalai Lidacina'.
Beau est le qualificatif le plus simple et le plus judicieux pour décrire cet air.
Retour aux classiques avec' This can't be love' de Rogers and Hart, suivi par une de tes préférées, 'You go to my head', que Lolita Lio avait gravé sur son premier album, production Marc Moulin.
Une superbe version, limpide et précise.
Le premier set s'achève avec 'Tea for two'.
Au Monk ils étaient plus de 80 à siroter Duvel, Westmalle, Orval, Chimay et autres produits d'abbaye.
Tu profites de la mi-temps pour t'éclipser, ton agenda prévoit un dîner de famille à 20h.
Ciao, Jelena, plaisant, ce concert!
dimanche 12 avril 2015
Nicola Testa : Mini-concert @ FNAC City 2- Bruxelles- le 11 avril 2015
15h55', nous vous invitons au mini-showcase de Nicola Testa qui commencera dans quelques minutes au forum, dit la voix.
Tous les sièges sont occupés, une quarantaine de citoyens devant garder la station debout, un public fort nombreux a répondu à l'invitation de la FNAC.
Il est vrai que Nicola Testa, qui, il y a cinq/six ans, se produisait devant quelques pelés aux Soirées Cerises, est tenu en haute estime par une presse qui l'ignorait superbement à ses débuts, sauf le dandy et provocateur bruxellois, Jérôme Delvaux, qui écrivait "On se laisse bercer par son piano délicat et ses ambiances éthérées au risque de parfois perdre pied".
2015 risque fort d'être l'année Testa: Octaves de la Musique, Prix du public pour le Clip de l'année ( Koko) - un concert au Bota ( ce 17 avril) d'ores et déjà complet - un album «No More Rainbows», pour l'instant 36ème au classement des ventes "pop" sur iTunes, vendu à la pelle et dédicacé après le showcase de City 2.
Après Christine and the Queens, l'équipe de This Side Up a déniché une seconde poule aux oeufs d'or qui ne risque pas de subir le sort de celle décrite par Jean de La Fontaine.
Au menu de l'après-midi, une lecture de plusieurs titres de «No More Rainbows», l'album produit par Antoine Gaillet.
Sur scène, Nicola Testa, souriant et espiègle, est flanqué de Sébastien Vanhove, un compositeur/ingénieur du son, au laptop et claviers, et de deux choristes aussi séduisantes que talentueuses,Virginie Benoist et Aïssatou Diop.
L'audience est d'emblée séduite par ' Mellotron Skies' de la dream pop sophistiquée, fragile et mélancolique.
Peu surprenant lorsqu'on sait qu'Antoine Gaillet est l'architecte derrière le son M83.
'World', toujours en mode synthpop, au gentle groove sentant bon les eighties, ton cerveau déterrant Yellow Magic Orchestra, les délicieux Saint-Étienne ou Dubstar, sera tout aussi élégant et aérien.
Voici le tubesque et irrésistiblement dansant 'Koko'.
Nicola Testa cite Bowie comme influence, en cela il nous rappelle Jérôme Soligny, un autre fervent admirateur du Thin White Duke.
Sorry, j'ai été distrait, on reprend ' Lost and found' et sa petite mélodie electro entêtante te rappelant les débuts de Depeche Mode.
Rien à dire, l'article est bien conçu, l'emballage est parfait, plaisant aussi bien aux gosses, qu'aux jolies mamans ou au troisième âge également présent dans la cafeteria.
Nicola Testa ensorcelle sans avoir l'air d'y toucher.
On prend tous les paris: le fascinant et catchy dancetrack 'Rainbow' va casser la baraque, ta petite voisine ( cinq ans) reprenait le chorus...we are rainbows... à l'unisson avec Virginie et Aïssatou.
Nicola décide de prendre congé avec 'FM' à l'amorce dramatico-gothique, superbes vocalises du duo féminin, avant un virage electro dance agité.
Brillante prestation!
Oui, Muriel?
C'était génial ... hâte de le revoir en concert!
Tous les sièges sont occupés, une quarantaine de citoyens devant garder la station debout, un public fort nombreux a répondu à l'invitation de la FNAC.
Il est vrai que Nicola Testa, qui, il y a cinq/six ans, se produisait devant quelques pelés aux Soirées Cerises, est tenu en haute estime par une presse qui l'ignorait superbement à ses débuts, sauf le dandy et provocateur bruxellois, Jérôme Delvaux, qui écrivait "On se laisse bercer par son piano délicat et ses ambiances éthérées au risque de parfois perdre pied".
2015 risque fort d'être l'année Testa: Octaves de la Musique, Prix du public pour le Clip de l'année ( Koko) - un concert au Bota ( ce 17 avril) d'ores et déjà complet - un album «No More Rainbows», pour l'instant 36ème au classement des ventes "pop" sur iTunes, vendu à la pelle et dédicacé après le showcase de City 2.
Après Christine and the Queens, l'équipe de This Side Up a déniché une seconde poule aux oeufs d'or qui ne risque pas de subir le sort de celle décrite par Jean de La Fontaine.
Au menu de l'après-midi, une lecture de plusieurs titres de «No More Rainbows», l'album produit par Antoine Gaillet.
Sur scène, Nicola Testa, souriant et espiègle, est flanqué de Sébastien Vanhove, un compositeur/ingénieur du son, au laptop et claviers, et de deux choristes aussi séduisantes que talentueuses,Virginie Benoist et Aïssatou Diop.
L'audience est d'emblée séduite par ' Mellotron Skies' de la dream pop sophistiquée, fragile et mélancolique.
Peu surprenant lorsqu'on sait qu'Antoine Gaillet est l'architecte derrière le son M83.
'World', toujours en mode synthpop, au gentle groove sentant bon les eighties, ton cerveau déterrant Yellow Magic Orchestra, les délicieux Saint-Étienne ou Dubstar, sera tout aussi élégant et aérien.
Voici le tubesque et irrésistiblement dansant 'Koko'.
Nicola Testa cite Bowie comme influence, en cela il nous rappelle Jérôme Soligny, un autre fervent admirateur du Thin White Duke.
Sorry, j'ai été distrait, on reprend ' Lost and found' et sa petite mélodie electro entêtante te rappelant les débuts de Depeche Mode.
Rien à dire, l'article est bien conçu, l'emballage est parfait, plaisant aussi bien aux gosses, qu'aux jolies mamans ou au troisième âge également présent dans la cafeteria.
Nicola Testa ensorcelle sans avoir l'air d'y toucher.
On prend tous les paris: le fascinant et catchy dancetrack 'Rainbow' va casser la baraque, ta petite voisine ( cinq ans) reprenait le chorus...we are rainbows... à l'unisson avec Virginie et Aïssatou.
Nicola décide de prendre congé avec 'FM' à l'amorce dramatico-gothique, superbes vocalises du duo féminin, avant un virage electro dance agité.
Brillante prestation!
Oui, Muriel?
C'était génial ... hâte de le revoir en concert!
samedi 11 avril 2015
The bluegrass and country music world has lost a true titan, Tut Taylor has passed away!
"Taylor was known as a “musician’s musician.” Legendary in bluegrass circles, he also played mandolin, guitar and banjo" mentionne Music Row.
Le gars de Milledgeville ( Georgia) aura joué avec John Hartford, Leon Russell, Norman Blake ou Porter Wagoner.
Dans les 60's il fait partie des Folkswingers, un groupe incluant quelques futures stars (Rodney Dillard on guitar, Doug Dillard on banjo, Dean Webb on bass et Glenn Campbell on 12-string guitar).
Tut s'établit à Nashville et sort un premier effort solo en 1964.
Sa disco compte une quinzaine d'albums.
En 1995 on lui refile un Grammy Award for Best Bluegrass Album (The Great Dobro Sessions enregistré avec Jerry Douglas).
Tut nous a quittés le 9 avril, il avait 91 ans.
Le gars de Milledgeville ( Georgia) aura joué avec John Hartford, Leon Russell, Norman Blake ou Porter Wagoner.
Dans les 60's il fait partie des Folkswingers, un groupe incluant quelques futures stars (Rodney Dillard on guitar, Doug Dillard on banjo, Dean Webb on bass et Glenn Campbell on 12-string guitar).
Tut s'établit à Nashville et sort un premier effort solo en 1964.
Sa disco compte une quinzaine d'albums.
En 1995 on lui refile un Grammy Award for Best Bluegrass Album (The Great Dobro Sessions enregistré avec Jerry Douglas).
Tut nous a quittés le 9 avril, il avait 91 ans.
vendredi 10 avril 2015
Tristan au Bar du Matin, Forest, le 9 avril 2015
Où, cette fois?
Le Bar du Matin!
Qui?
Tristan
Ah, oui: " D’eux il en fut ainsi que du chèvrefeuille qui s’était pris au coudrier. Lorsqu’il y est bien enlacé et roulé autour du bois, ensemble ils peuvent bien durer ; mais si on les sépare, le coudrier meurt bientôt et le chèvrefeuille également. — Belle amie, il en est de même de nous : ni vous sans moi, ni moi sans vous."
Tu divagues, Iseult, Tristan, nous vient d'Amsterdam et pratique un vintage jazz/funk/r'n'b/soul d'excellente facture.
Certains sites néerlandais présentent Tristan comme étant een nieuwe band ayant été baptisé en 2014, mais le sextet existe depuis le début des années 2000.
Il est vrai que le line-up a changé depuis, la formidable chanteuse Evelyn Kallansee, née à Curaçao, ( sur scène dans l'adaptation néerlandaise des Misérables, des backing vc pour le crooner Marco Borsato) a rejoint la troupe il y a deux ans et participé à l'enregistrement de 'Full Power' et du tout récent '2nd phase'.
Les autres membres de l'acid jazz combo se nomment: Coen Molenaar aux keys, un vétéran pouvant se targuer d'avoir joué avec Jan Akkerman, Chris Hinze, Deborah Carter, Angela Groothuizen et quelques autres grands noms - aux drums, Sebastiaan Cornelissen, un gars ayant sorti l'album 'On Impulse' featuring e.a. Nigel Hitchcock - sax/ Randy Brecker - trumpet ou Francesco Cottone - vocals - à la basse ( un ancêtre, l'instrument!), Frans Vollink, avec Sebastiaan il fait partie de One Spirit, il était dans le coup 'One Impulse' également - à la guitare, le seul qui ne compose pas, Guy Nikkels, hyper doué, le petit Guy, il vaut bien plus qu'une pièce de 5 cents, sa bio mentionne le Dreamgirls band, Ara's Circle et The Slickpit - par contre on n'a pas vu le 6th element Martin Gort aux percussions.
Le remuant 'Keep on' entame l'album 'Full Power' et le set.
Un groove dévastateur reposant sur une section rythmique implacable et une décoration subtile du pianiste et du guitariste, la voix chaude d'Evelyn, mêlant grâce et vigueur, apportant une touche sensuelle à l'ensemble.
Un clin d'oeil de Marylin, tu traduis: "bien emballé!"
Le single 'Riverflow' a été biberonné au jazz funk des seventies, les vocaux soul éloignant les clichés disco qu'ont empruntés pas mal de maîtres du genre, style George Duke ou la belle Patrice Rushen.
Notons lalLumineuse intervention du guitariste, un mix Carlos Santana/Lee Ritenour.
Frans a composé le dégoulinant et fast paced 'Supersize My Sunshine'.
Le chant d' Evelyn impressionne autant que celui de la fabuleuse N'Dea Davenport des Brand New Heavies.
Derrière toi les premières timides danseuses s'agitent, le cocktail, il est vrai, invite les hanches à se mouvoir en mesure.
A soft song, she says, it's called 'Lost'.
Un virage mainstream/ easy listening jazz permettant à Coen de digresser à l'aise.
Pour amateurs de Barbra Streisand, de Shirley Bassey ou de Maria Muldaur.
' Chain reaction' n'a aucun rapport avec le disco track de Diana Ross, la plage baigne à nouveau dans un univers acid jazz aux arrangements soignés et au groove torride et infectieux.
Tristan a été invité au prochain Jazzablanca au même titre que Candy Dulfer, une compatriote, Anouar Brahem ou Charlie Winston, c'est mérité, la consécration semble proche.
Le groupe poursuit avec un midtempo, le titletrack du dernier cd, '2nd phase' avant d'accélérer subitement avec 'Running out of a time' permettant à Frans Vollinck de prouver ses talents de bassiste.
Voici un titre printanier par cette belle journée d'avril, le coloré et ondoyant 'Butterfly'.
Les soignés 'Miss Understood' et ' Step into bright light' peuvent rappeler Boz Scaggs, époque Silk Degrees, ou le formidable 'I keep forgettin' de Michael McDonald.
L' upbeat lunaire, 'Moontune', termine ce concert hautement apprécié.
En pousse-café, Tristan propose le fougueux 'Hey Sister' avant un salut final.
Vas- y, Yvan!
Pas triste, Tristan!
Il t'a fallu une heure pour imaginer cette platitude, paye nous un godet!
Le Bar du Matin!
Qui?
Tristan
Ah, oui: " D’eux il en fut ainsi que du chèvrefeuille qui s’était pris au coudrier. Lorsqu’il y est bien enlacé et roulé autour du bois, ensemble ils peuvent bien durer ; mais si on les sépare, le coudrier meurt bientôt et le chèvrefeuille également. — Belle amie, il en est de même de nous : ni vous sans moi, ni moi sans vous."
Tu divagues, Iseult, Tristan, nous vient d'Amsterdam et pratique un vintage jazz/funk/r'n'b/soul d'excellente facture.
Certains sites néerlandais présentent Tristan comme étant een nieuwe band ayant été baptisé en 2014, mais le sextet existe depuis le début des années 2000.
Il est vrai que le line-up a changé depuis, la formidable chanteuse Evelyn Kallansee, née à Curaçao, ( sur scène dans l'adaptation néerlandaise des Misérables, des backing vc pour le crooner Marco Borsato) a rejoint la troupe il y a deux ans et participé à l'enregistrement de 'Full Power' et du tout récent '2nd phase'.
Les autres membres de l'acid jazz combo se nomment: Coen Molenaar aux keys, un vétéran pouvant se targuer d'avoir joué avec Jan Akkerman, Chris Hinze, Deborah Carter, Angela Groothuizen et quelques autres grands noms - aux drums, Sebastiaan Cornelissen, un gars ayant sorti l'album 'On Impulse' featuring e.a. Nigel Hitchcock - sax/ Randy Brecker - trumpet ou Francesco Cottone - vocals - à la basse ( un ancêtre, l'instrument!), Frans Vollink, avec Sebastiaan il fait partie de One Spirit, il était dans le coup 'One Impulse' également - à la guitare, le seul qui ne compose pas, Guy Nikkels, hyper doué, le petit Guy, il vaut bien plus qu'une pièce de 5 cents, sa bio mentionne le Dreamgirls band, Ara's Circle et The Slickpit - par contre on n'a pas vu le 6th element Martin Gort aux percussions.
Le remuant 'Keep on' entame l'album 'Full Power' et le set.
Un groove dévastateur reposant sur une section rythmique implacable et une décoration subtile du pianiste et du guitariste, la voix chaude d'Evelyn, mêlant grâce et vigueur, apportant une touche sensuelle à l'ensemble.
Un clin d'oeil de Marylin, tu traduis: "bien emballé!"
Le single 'Riverflow' a été biberonné au jazz funk des seventies, les vocaux soul éloignant les clichés disco qu'ont empruntés pas mal de maîtres du genre, style George Duke ou la belle Patrice Rushen.
Notons lalLumineuse intervention du guitariste, un mix Carlos Santana/Lee Ritenour.
Frans a composé le dégoulinant et fast paced 'Supersize My Sunshine'.
Le chant d' Evelyn impressionne autant que celui de la fabuleuse N'Dea Davenport des Brand New Heavies.
Derrière toi les premières timides danseuses s'agitent, le cocktail, il est vrai, invite les hanches à se mouvoir en mesure.
A soft song, she says, it's called 'Lost'.
Un virage mainstream/ easy listening jazz permettant à Coen de digresser à l'aise.
Pour amateurs de Barbra Streisand, de Shirley Bassey ou de Maria Muldaur.
' Chain reaction' n'a aucun rapport avec le disco track de Diana Ross, la plage baigne à nouveau dans un univers acid jazz aux arrangements soignés et au groove torride et infectieux.
Tristan a été invité au prochain Jazzablanca au même titre que Candy Dulfer, une compatriote, Anouar Brahem ou Charlie Winston, c'est mérité, la consécration semble proche.
Le groupe poursuit avec un midtempo, le titletrack du dernier cd, '2nd phase' avant d'accélérer subitement avec 'Running out of a time' permettant à Frans Vollinck de prouver ses talents de bassiste.
Voici un titre printanier par cette belle journée d'avril, le coloré et ondoyant 'Butterfly'.
Les soignés 'Miss Understood' et ' Step into bright light' peuvent rappeler Boz Scaggs, époque Silk Degrees, ou le formidable 'I keep forgettin' de Michael McDonald.
L' upbeat lunaire, 'Moontune', termine ce concert hautement apprécié.
En pousse-café, Tristan propose le fougueux 'Hey Sister' avant un salut final.
Vas- y, Yvan!
Pas triste, Tristan!
Il t'a fallu une heure pour imaginer cette platitude, paye nous un godet!
jeudi 9 avril 2015
Purity Ring - Born Gold @ Orangerie du Botanique- Bruxelles, le 8 avril 2015
Deux bands de synthpop en provenance d'Alberta (Canada): Purity Ring et Born Gold.
Lien de filiation, ils ont tous deux des accointances avec le projet Gobble Gobble créé par Cecil Frena ( un passé de hardcore shouter, difficile à croire après sa prestation au Bota).
En 2011, Gobble Gobble change d'identité pour devenir Born Gold, peu avant, Megan James et Corin Roddick décident de voler de leurs propres ailes sous l'appellation Purity Ring.
Verdict après le show, Purity Ring a convaincu, Born Gold a rasé une bonne partie de l'assistance.
Born Gold - Faut attendre 20:15 avant l'apparition de Cecil Frena et d'Eric Cheng sur un podium transformé en capharnaüm.
Cecil, un look au croisement Ava Gardner The Barefoot Contessa/ Mick Hucknall, fringué d'un collant ostentatoire, s'agite sur le devant de la scène ou tapote une Maschine MPC , Eric Cheng, style professional wrestler à faire pâlir Mickey Rourke , se charge de la partie sonore en maniant synthetizers, electronic drum pads et guitar.
Après une minute de silence et un faux départ, le duo entame son récital.
Pas de setlist, une accumulation de titres mollement dansant en mode synthpop/indietronica/ futurepop nous rappelant Erasure ou les Pet Shop Boys, au vu de la gestuelle théâtrale et affectée de Cecil , qui a certainement vu 100 fois The Greatest Show on Earth produit par Cecil B DeMille.
' I Want To Guard You From Boredom', un petit air mélodieux enrobé de crunchy synth lines, des bleeps et des bloops, c'est gentil tout plein.
La suivante sautillante et poppy sera tout aussi inoffensive.
Le ton devient dramatique, du coup tu penses à Howard Jones, en sachant que ce dernier a pondu quelques tubes immortels ( 'What is love' e.a.).
Le scénario se répète, la suivante se nomme 'Here we are' annonce le gars heureux d'entamer une première tournée européenne à Bruxelles.
Quoi, Simon?
Creux et vain!
Essaye Mallarmé... Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!...
Pouvez-vous faire craquer une allumette..c'est pas vrai, ses parents étaient à Woodstock.
'Hyphen' se nomme cette complainte electro.
Dansons ensemble, ' I want to be naked'.
Faut se dévêtir, questionne Bénédicte!
Une dernière, 'Wrinklecarver', achève ce set ampoulé.
Il faut du temps pour ranger l'attirail de Born Gold.
21:15' Purity Ring.
Le duo vient de sortir un second album, «Another Eternity», qui succède à «Shrines» ayant fait l'unanimité.
Purity Ring c'est de l'electro futuriste soignée, visuellement imbattable ( des lanternes un peu partout, des rideaux lumineux, des vêtements dessinés et hand-stitched par la chanteuse) et portée par la voix éthérée de Megan James, tandis que Corin Roddick, caché derrière ses synthés et son incroyable light-up geometric drum set équipé de mini snares attaché à un MIDI controller, qu'il a lui-même conçu, façonne un fond electro sophistiqué et complexe.
Ils ouvrent avec 'Stranger than earth' une plage, aux beats soutenus, du nouvel album dont la phrase "I wasn't thinking about you", répétée et répétée, vient d'emblée s'imprégner dans tes cellules nerveuses.
Une fausse candeur émane de 'Push Pull' , dans la lignée Grimes ou CHVRCHES.
Ils enchaînent sur ' Repetition', et toujours ce chant fluet semblant flotter au dessus d'un arrière-plan electro/clubbing baroque, avant de proposer 'Obedear' un titre du premier CD immédiatement reconnu par les fans.
'Lofticries' et sa petite mélodie asiatique te fait à la fois penser à Bjork et à The Knife.
Avec le féérique et dansant 'Heartsigh' on revient au dernier produit.
Petite pause, Megan enfile une paire de gants et prend place derrière ce que tu croyais être un synthé, pas du tout, ces cylindres produisent un jet de lumière qui se reflète sur l'embout métallique de l'attribut vestimentaire, 'Sea Castle' prendra une teinte mystérieuse et magique.
Pas de Danny Brown pour seconder Megan sur 'Belispeak', l'archétype de future pop bien foutue.
La ballade 'Begin Again', ses lyrics cryptiques, chantés d'un falsetto gothique, et ses nappés de synthés, réunit tous les éléments pour devenir un tube radiophonique.
Miss James quitte le devant de la scène, prend place derrière Corin pour aller frapper de quelques coups de marteau un gong lunaire trônant au fond de la scène pendant la plage suivante, bourrée d'effets de vocoder.
Le set touche à sa fin, 'Flood on the floor' , le paisible 'Stillness in woe' avec un second passage derrière les tubes lumineux et le haletant 'Bodyache' seront les dernières volées d'un show qui a tenu toutes ses promesses.
Lien de filiation, ils ont tous deux des accointances avec le projet Gobble Gobble créé par Cecil Frena ( un passé de hardcore shouter, difficile à croire après sa prestation au Bota).
En 2011, Gobble Gobble change d'identité pour devenir Born Gold, peu avant, Megan James et Corin Roddick décident de voler de leurs propres ailes sous l'appellation Purity Ring.
Verdict après le show, Purity Ring a convaincu, Born Gold a rasé une bonne partie de l'assistance.
Born Gold - Faut attendre 20:15 avant l'apparition de Cecil Frena et d'Eric Cheng sur un podium transformé en capharnaüm.
Cecil, un look au croisement Ava Gardner The Barefoot Contessa/ Mick Hucknall, fringué d'un collant ostentatoire, s'agite sur le devant de la scène ou tapote une Maschine MPC , Eric Cheng, style professional wrestler à faire pâlir Mickey Rourke , se charge de la partie sonore en maniant synthetizers, electronic drum pads et guitar.
Après une minute de silence et un faux départ, le duo entame son récital.
Pas de setlist, une accumulation de titres mollement dansant en mode synthpop/indietronica/ futurepop nous rappelant Erasure ou les Pet Shop Boys, au vu de la gestuelle théâtrale et affectée de Cecil , qui a certainement vu 100 fois The Greatest Show on Earth produit par Cecil B DeMille.
' I Want To Guard You From Boredom', un petit air mélodieux enrobé de crunchy synth lines, des bleeps et des bloops, c'est gentil tout plein.
La suivante sautillante et poppy sera tout aussi inoffensive.
Le ton devient dramatique, du coup tu penses à Howard Jones, en sachant que ce dernier a pondu quelques tubes immortels ( 'What is love' e.a.).
Le scénario se répète, la suivante se nomme 'Here we are' annonce le gars heureux d'entamer une première tournée européenne à Bruxelles.
Quoi, Simon?
Creux et vain!
Essaye Mallarmé... Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs!...
Pouvez-vous faire craquer une allumette..c'est pas vrai, ses parents étaient à Woodstock.
'Hyphen' se nomme cette complainte electro.
Dansons ensemble, ' I want to be naked'.
Faut se dévêtir, questionne Bénédicte!
Une dernière, 'Wrinklecarver', achève ce set ampoulé.
Il faut du temps pour ranger l'attirail de Born Gold.
21:15' Purity Ring.
Le duo vient de sortir un second album, «Another Eternity», qui succède à «Shrines» ayant fait l'unanimité.
Purity Ring c'est de l'electro futuriste soignée, visuellement imbattable ( des lanternes un peu partout, des rideaux lumineux, des vêtements dessinés et hand-stitched par la chanteuse) et portée par la voix éthérée de Megan James, tandis que Corin Roddick, caché derrière ses synthés et son incroyable light-up geometric drum set équipé de mini snares attaché à un MIDI controller, qu'il a lui-même conçu, façonne un fond electro sophistiqué et complexe.
Ils ouvrent avec 'Stranger than earth' une plage, aux beats soutenus, du nouvel album dont la phrase "I wasn't thinking about you", répétée et répétée, vient d'emblée s'imprégner dans tes cellules nerveuses.
Une fausse candeur émane de 'Push Pull' , dans la lignée Grimes ou CHVRCHES.
Ils enchaînent sur ' Repetition', et toujours ce chant fluet semblant flotter au dessus d'un arrière-plan electro/clubbing baroque, avant de proposer 'Obedear' un titre du premier CD immédiatement reconnu par les fans.
'Lofticries' et sa petite mélodie asiatique te fait à la fois penser à Bjork et à The Knife.
Avec le féérique et dansant 'Heartsigh' on revient au dernier produit.
Petite pause, Megan enfile une paire de gants et prend place derrière ce que tu croyais être un synthé, pas du tout, ces cylindres produisent un jet de lumière qui se reflète sur l'embout métallique de l'attribut vestimentaire, 'Sea Castle' prendra une teinte mystérieuse et magique.
Pas de Danny Brown pour seconder Megan sur 'Belispeak', l'archétype de future pop bien foutue.
La ballade 'Begin Again', ses lyrics cryptiques, chantés d'un falsetto gothique, et ses nappés de synthés, réunit tous les éléments pour devenir un tube radiophonique.
Miss James quitte le devant de la scène, prend place derrière Corin pour aller frapper de quelques coups de marteau un gong lunaire trônant au fond de la scène pendant la plage suivante, bourrée d'effets de vocoder.
Le set touche à sa fin, 'Flood on the floor' , le paisible 'Stillness in woe' avec un second passage derrière les tubes lumineux et le haletant 'Bodyache' seront les dernières volées d'un show qui a tenu toutes ses promesses.
RIP Matt Irving, bass guitar player for Manfred Mann's Earth Band between 1981 and 1986!
L'Ecossais Matt Irving, décédé ce 3 avril, est sorti connue pour sa période Manfred Mann's Earth Band, il tenait la basse.
Il s'entend sur les Earth Band albums ' Somewhere In Africa' et 'Live In Budapest'.
Il a commencé sa carrière en tant que claviériste au sein de The Dream Police qui deviendra The Crocodiles.
Ensuite il rejoint Longdancer et The Babys.
Comme session musician il aura tourné avec Ann Peebles.
Avant de s'associer au MMEB il fera partie du Zaine Griff Band et des Vampire Bats.
Après l'épisode Manfred Mann, il reprend ses activités de studio, travaillant notamment avec The Lords of the New Church, Squeeze, Chris Rea, Paul Young ou Roger Waters.
Dernier fait d'armes, il fait partie de Los Pacaminos, un tex-mex band incluant quelques pointures: Paul Young, Drew Barfield Melvin Duffy à la pedal steel , Jamie Moses (Tom Jones/Queen/Pretenders), Steve Greetham (Joan Armatrading/Julia Fordham) ou Mark Pinder (Zaine Griff/Alison Moyet).
Il s'entend sur les Earth Band albums ' Somewhere In Africa' et 'Live In Budapest'.
Il a commencé sa carrière en tant que claviériste au sein de The Dream Police qui deviendra The Crocodiles.
Ensuite il rejoint Longdancer et The Babys.
Comme session musician il aura tourné avec Ann Peebles.
Avant de s'associer au MMEB il fera partie du Zaine Griff Band et des Vampire Bats.
Après l'épisode Manfred Mann, il reprend ses activités de studio, travaillant notamment avec The Lords of the New Church, Squeeze, Chris Rea, Paul Young ou Roger Waters.
Dernier fait d'armes, il fait partie de Los Pacaminos, un tex-mex band incluant quelques pointures: Paul Young, Drew Barfield Melvin Duffy à la pedal steel , Jamie Moses (Tom Jones/Queen/Pretenders), Steve Greetham (Joan Armatrading/Julia Fordham) ou Mark Pinder (Zaine Griff/Alison Moyet).
mercredi 8 avril 2015
Pourquoi tu ne liras pas le compte-rendu du concert de John Lewis....
Rockabilly, live on stage...le 7 avril 2015 à l'Archipel The Real John Lewis, solo, ajoute-t-on sur le flyer.
L'événement, assez tentant, est relayé sur nos sites pour figurer dans l'agenda.
20:15 rue Marché aux Poulets, pas mal de monde dans l'établissement, le coin scène est débarrassé de ses tables et sièges, au mur l'affiche annonçant le concert à 20h.
Tu sais pertinemment que les festivités ne risquent pas de démarrer avant 20:45', pas de panique, une pils, une seconde, il est 20:40', ta descente est moins rapide qu'au temps de ta splendeur...tu commences à t'inquiéter, aucune trace du comité organisateur, tu apostrophes un serveur, een optreden vanavond?
Il confirme, un troisième houblon.
Encore dix minutes de patience, toujours rien..
Le gars de Penarth (UK) était bien présent au Rockin' Around Turnhout durant le week-end, ce qui aurait pu te mettre la puce à l'oreille était que l'événement bruxellois n'était pas repris dans la rubrique live de son site.
Look:
April
4th – Rock around Turnhout , Belgium. The Rimshots
5th – Rock around Turnhout Solo
18th – RHS Show Cardiff
24th – Penarth Songwriters’ Circle
Voilà un des organisateurs présumés qui confirme qu'il n'y aura pas de concert ce soir, au grand dam du patron et des clients.
Tu parles d'un plan foireux, W. s'est contenté d'imprimer les affiches et flyers, son copain S. a 'arrangé' le concert avec Patrick Ouchène, paraît-il, le hic, Patrick O.était aux States ( Las Vegas) où il se produisait avec Crystal and Runnin' wild.
S. ne s'est jamais montré à l'Archipel, ayant probablement compris que ça sentait le roussi.
Une réaction de Jean-Claude, un habitué de l'endroit, une connaissance de W et S.
"S. is er helemaal niet geweest, in den Archipel, meer nog, John Lewis was er ook niet. Alleen een stel ontgoochelde muziekliefhebbers en leegte, eindeloze leegte en drank, en troost, ja troost; Vriendschap en plezier, afwezigheid van ongemak, diarree en korte scribenties op bierkaarten, nummers en namen. Steelse blikken en heimelijk verlangen, graden alcohol en 100 jaar lady sings the blues. Tranen en loepzuivere blues, jazz die aan je lever kiettelt...."
Ce mec résume parfaitement nos pensées.
Pas mal de patrons de bistrots ont arrêté la programmation de concerts, gratuits ou non, pour diverses raisons souvent liées à l'aspect pécuniaire, le manque de sérieux de certains intermédiaires doit également être pris en considération.
John Lewis?
Pour lui il n'y a jamais eu de concert à Bruxelles, le gars savourait une Guinness au Merrie Harrier pub avec ses potes fans du Cardiff City Football Club.
Moralité?
La prochaine fois tu t'endors en regardant The Voice sur la RTBF.
L'événement, assez tentant, est relayé sur nos sites pour figurer dans l'agenda.
20:15 rue Marché aux Poulets, pas mal de monde dans l'établissement, le coin scène est débarrassé de ses tables et sièges, au mur l'affiche annonçant le concert à 20h.
Tu sais pertinemment que les festivités ne risquent pas de démarrer avant 20:45', pas de panique, une pils, une seconde, il est 20:40', ta descente est moins rapide qu'au temps de ta splendeur...tu commences à t'inquiéter, aucune trace du comité organisateur, tu apostrophes un serveur, een optreden vanavond?
Il confirme, un troisième houblon.
Encore dix minutes de patience, toujours rien..
Le gars de Penarth (UK) était bien présent au Rockin' Around Turnhout durant le week-end, ce qui aurait pu te mettre la puce à l'oreille était que l'événement bruxellois n'était pas repris dans la rubrique live de son site.
Look:
April
4th – Rock around Turnhout , Belgium. The Rimshots
5th – Rock around Turnhout Solo
18th – RHS Show Cardiff
24th – Penarth Songwriters’ Circle
Voilà un des organisateurs présumés qui confirme qu'il n'y aura pas de concert ce soir, au grand dam du patron et des clients.
Tu parles d'un plan foireux, W. s'est contenté d'imprimer les affiches et flyers, son copain S. a 'arrangé' le concert avec Patrick Ouchène, paraît-il, le hic, Patrick O.était aux States ( Las Vegas) où il se produisait avec Crystal and Runnin' wild.
S. ne s'est jamais montré à l'Archipel, ayant probablement compris que ça sentait le roussi.
Une réaction de Jean-Claude, un habitué de l'endroit, une connaissance de W et S.
"S. is er helemaal niet geweest, in den Archipel, meer nog, John Lewis was er ook niet. Alleen een stel ontgoochelde muziekliefhebbers en leegte, eindeloze leegte en drank, en troost, ja troost; Vriendschap en plezier, afwezigheid van ongemak, diarree en korte scribenties op bierkaarten, nummers en namen. Steelse blikken en heimelijk verlangen, graden alcohol en 100 jaar lady sings the blues. Tranen en loepzuivere blues, jazz die aan je lever kiettelt...."
Ce mec résume parfaitement nos pensées.
Pas mal de patrons de bistrots ont arrêté la programmation de concerts, gratuits ou non, pour diverses raisons souvent liées à l'aspect pécuniaire, le manque de sérieux de certains intermédiaires doit également être pris en considération.
John Lewis?
Pour lui il n'y a jamais eu de concert à Bruxelles, le gars savourait une Guinness au Merrie Harrier pub avec ses potes fans du Cardiff City Football Club.
Moralité?
La prochaine fois tu t'endors en regardant The Voice sur la RTBF.
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