dimanche 14 février 2010

Ted Russell Kamp au Toogenblik à Haren, le 12 février 2010

Peu d'auditeurs en ce nième vendredi aux t° sous la barre zéro.
Le froid, Haren transformé en chantier, les contrôles policiers (c'est plus facile de coincer un gars ayant bu 4 Duvel qu'un malfrat ayant descendu trois vieilles dames pour leur piquer leurs économies(89,50€ et une carte de la STIB)), épargne St-Valentin...who knows?
Les inconditionnels sont au poste et mijn Rootsville baas, Freddy, est déjà sur place depuis belle lurette pour cuisiner,in de keuken van Gerrit, Ted Russell Kamp à propos de son oeuvre ( jette un oeil chez Rootsville, si tu piges Vondel et Hugo Claus).

21h05
L'habituel numéro de Luc et, voilà le outlaw cowboy ayant pris demeure à L A.
Mauvais début:'I'm not much a beer drinker....' heureusement, il ajoute ...until tonight... en promettant d'essayer 163 bières artisanales sur les 400 qu'offre Toogenblik.
Au programme tonight, plusieurs titres de son dernier colis 'Poor man's paradise' .
Moustache commence avec 'Dixie' décrivant l'American country life.
Les gens qui nomment leur daughter Suzie Q sont de braves gens.
C'est bien parti pour un agréable moment roots/americana, sentant bon un autre Russell, papa Leon, le Band, Elliott Murphy, Rodney Crowell ou John Hiatt....
A brand new one, Brussels, pour ma prochaine plaque: le bluesy 'If I had a Dollar' ( Didier Reynders te le piquerait, mec). Tiens, ça sonne comme du Jim Croce.
Après le Bakersfield style on se dirige vers Memphis: une ballade 'Let love do the rest'.
J'ai appris à jouer de la mandoline, c'est moins encombrant qu'une guitare: 'The way I met her' sur mon album 'Nashville Fine Line'.Tu penses à Dylan: 'Nashville Skyline', t'as pas tort,Nestor!
Il nous rappelle qu'il est surtout connu comme étant le bassiste du Shooter Jennings( résultat des amours entre Waylon et Jessi Colter)'s band.
Le bluegrass 'The ballad of that guy' est dans le même rayon cheesy country/folk.
Je suis, en fait, un fan de soul music, ça la fout mal un blanc chantant de la black music, mais 'Let the rain fall down' est d'inspiration Stax. Chouette ballad, mais c'est pas du Wilson Pickett, ket!
Ce soir, il joue solo, mais in America il a un band, différent dans chaque état, souligne-t-il, et donc les chansons interprétées ont à chaque fois une autre couleur, écoutez ma version acoustique de 'Blue Eyed Soul' enregistré sur 'NorthSouth', une de mes idoles de soul blanc était le très British Robert Palmer.
'Whiskey Row' cette ruelle existe dans un bled de mineurs en Arizona. La moitié de cette strotje, c'est des bars avec des madames qui montent avec toi, si t'as encore 2 ou 3 dollars en poche.
J'ai pris l'adresse.
'Old Folks Blues' having good time et le lendemain la gueule de bois. Et une chiasse crasse, on connaît!
'Last time I let you down' termine le set.Un countryslow au timbre chevrotant.
Good job, Ted, time for some beer.
Les commentaires vont bon train: chouette, un gars sympa, mais il manque la petite étincelle.
Des clients difficiles au Toogenblik!

Set 2
'Gypsy's Tune' sur 'Divisadero' 2007.
Une leçon d'histoire, bande d'illettrés qui n'avez pas connu la prohibition, on va vous expliquer la genèse du moonshine et des courses de voitures ,les Moonshine Runners. Un scoop:la famille Kennedy doit sa prospérité à la vente d'alcool frelaté.' Swamp Water Whiskey'
Une formidable cover de Guy Clark:'Let him roll'.
Voilà notre n°1 hit au Texas (avec Shooter Jennings) 'This Ol' Wheel', fabuleux footstomper.
Une valse, mon cher Johann:' Music is my Mistress' .
'Long Distance Man' du blues à la Tony Joe White.
Pour revenir à la old school country...today will be my yesterday...
Encore un petit trois temps viennois 'The arms of a stranger' , mélancolique et émouvant...je danse avec une étrangère coz I'm so far away from you...Tu quittes Haren et ses flocons pour un honky tonk de Nashville en reluquant un sosie de Loretta Lynn accoudé(e) au jukebox.
Charley Patton 'Going to move to Alabama' le Delta blues par excellence.
Un intermède brassicole consacré à Hoegaerden et à son jus pour revenir au blues nerveux aux accents chicano, chers à feu Willy De Ville, un petit trip à Mexico où le gars ..was too drunk to shoot...
Haren, I'm out of beer, ma dernière donc: ' Just a yesterday away' a roadhouse ballad ouvrant 'Poor man's paradise'.


Luc doit pas insister des heures pour le bis.
A la mandoline, unplugged, le bien-nommé 'So many honky tonks, so little time'.
Ted Russell Kamp, un gars attachant et doué qui nous revient pour un second encore, prévu pour le prochain CD 'California Wildflower'.

Nog een pintje, Michel? Le genre de truc que tu peux pas refuser, faut pas vexer les gens!