Anniversaire Brasserie Distoufer WAR RAOK'N ROLL avec SBRBS à Guingamp, le 7 mai 2022
NoPo
WAR RAOK’N ROLL Brasserie Distoufer Guingamp - Samedi 7 Mai 2022 - groupe SBRBS
Rappel des épisodes précédents :
http://www.concertmonkey.be/re
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WAR RAOK’N ROLL, en fête pendant 2 jours, tout semble prévu y compris la météo et 4 groupes, rayonnants évidemment :
Pour le dernier, now ladies and ladies... ok and gentlemen aussi,
SUUUBURBS (en donnant de la voix) SBRBS (en l'écrivant) des rennais, un
peu (beaucoup) briochins quand même.
SBRBS descend directement des faubourgs du 1969 Club qui nous avait bien secoués entre 2012 et 2016.
Dans un style rock brut sur la route du stoner, ils se posaient là.
Marie Herbault (alias Hermann Lopez, la grrrl), et Hadrien Benazet
(alias Charlie B., the bbboy), abandonnent le nom mais continuent
ensemble.
Ils en profitent pour un changement de couleur avec relooking pileux. SBRBS conserve des muscles mais montre plus de rondeurs.
Des nouveaux titres, dès fin 2017, figurent sur un 1er EP 'By Lust & gone' édité Octobre 2019.
Palindrome mais finalement si, avec le 'R' qui griffe au milieu, je les
rapprocherai de Band of Skulls (apprécié par Marie), voir de Royal
Blood. On cite aussi The Kills, autre couple électrique, autres tueurs.
La tendance britannique (dont se réclament les 2 compositeurs), à 2 voix mixtes inséparables, se confirme.
Franck Richard (Yelle, Octave Noire, Dewaere) les rejoint en cours de route.
Sérieux, j'avais préparé une chronique sur ces premiers titres qui
commencent à dater mais j'avais oublié qu'en Mars, après 4 jours de
résidence à Bonjour Minuit, SBRBS avait rôdé ses nouveaux titres pour un
album fin 2022.
En même temps, en Mai, fais ce qu'il te plait. Et ce 7 Mai, place aux
nouveautés (même si on préfère le café! Ououh nom de Zeus, mes cheveux
ont repoussé et mes jeux de mots avec!)
Bon, ben me vlà bien! j'suis piégé mais faut pas gâcher!! Voici une
courte review en forme de retour vers le futur et on revient au live de
suite après.
'I know you lie' Ment-il s'il te dit qu'il ment? On s'en fout, la musique, elle, ne ment pas.
Le riff bégaie en saccades et l'ondulation provoquée régale. Riche idée
que ces deux voix ensemble, elles se Marie(nt) et Hadrien superbement!
Le titre suivant 'Life, shapes, now' frappe à la porte des hits indie.
La mélodie vocale sinueuse nous emmène sur une plage au sable blanc où
l'on peut dessiner des coeurs.
Après roulements en caisse claire et rebonds fréquents, la reprise de la
trame principale opère un effet euphorique au point d'espérer que
jamais ne se termine. Atterrissage abrupt!
'Pretty steady pale' mélange guitare grattée et saturée (rappelant 1969) et douce mélopée d'un nouveau genre.
La basse rebondit alors que la gratte bastonne. Les vocaux proposent une belle dose de sensualité.
'Ivy' délivre une grosse basse, ça balance pas mal à Guingamp! La cloche
vient accompagner une guitare vibrante. Les voix croisées glissent
sereinement.
La guitare, diablement expressive, vient esquisser des zébrures et, vibrante, monte en puissance.
'Holding everything that went wrong' se déroule sur un tempo chaloupant
et enveloppant. Ce morceau dévoile une autre facette du groupe et montre
que Marie possède des intonations soul.
Par instants, l'accompagnement du chant, touchant, se dépouille et à
d'autres, la guitare déchire le ciel. Un solo couleur électronique
s'échappe avant que les 3 instruments ne se mettent à bouillonner
ensemble.
Bar en transes, Art rock, I'm from Rennes etc, j'en passe et des
murailles, les musiciens ont déjà bien roulé leur bosse du rock.
Je vous assure que les nouveaux morceaux complètent le puzzle avec une maturité remarquable.
Dès l'entame, on sent la tension, en accordéon, comme un jeune groupe en ouverture d'André Verchuren.
Pourtant, ce sont les musiciens qui nous bénissent d'emblée et 'Blessings' nous plonge dans la transe, pire, ça dégouline déjà.
'Heavy Hearted' gonfle nos coeurs à vif et 'Common Lightning' éblouit évidemment.
Les plages suivantes ne seront pas là pour s'allonger. Aucun temps mort!
Le grand Franck, casquette à l'envers et en short, impressionne de maitrise dernières ses fûts (pour la bière, c'est en face).
Même Charley en pause, son pied, en rythme, toujours remue.
Les 2, en façade, ne font qu'un, par instants près de l'os, tellement l'osmose.
Impossible de tout décrire, j'avais oublié de mettre mon cerveau sur 'REC'.
Marie interpelle ceux de la buvette toujours à la trinquette : 'En même temps, on est à Guingamp!'
Elle invite ensuite le public à pêcho avec une chanson aux voix mêlées sur une mélodie plus fragile, un délice!
'This is gonna suck' un ancien titre retrouve les essences stoner. La batterie bombe le torse.
Le riff, hypnotique, zigzague allègrement et les voix s'entrecroisent.
Un passage pesant précède la progression rythmique basse batterie bien
costaud, puis la guitare, du tac au tac, attaque et ne lâche rien
jusqu'au bout.
This is the end my friend...
Finir avec le power trio dans cette belle lumière et sous les étoiles,
quoi demander de mieux? La bière est bonne, le rock aussi, on oublie
tout!
'On a vraiment apprécié le moment, les lieux, les gens' (sic).
Merci les artistes et merci Fabien!
SETLIST
Blessings
Heavy Hearted
Common Lightning
Meet Your Maker
The Devil You Know
Be Brave
How to trick someone into loving you
UU
In Control
Bélize
Life, Shapes, Now
This is gonna suck