Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS
DEEP PURPLE Child in Time extrait de Deep Purple In Rock 1970
Le pourpre profond encrerait-il sa couleur primaire à celle des cardinaux ou au violet d'évêque?
De là à penser qu'il serait l'ancêtre de Ghost (et de la famille du cardinal Coppia), il n'y a qu'un pas.
Pourtant peu de théâtralité chez les Anglais qui s'offrent juste une fantaisie sur la pochette.
D'emblée, on pressent le monument grâce à l'image qui fige à jamais les têtes des Présidents du rock en granit, Gillan, Blackmore, Lord, Glover et Paice.
Dur, cet album creuse les bases d'un nouveau genre (qui va durer) tout comme Black Sabbath cette même année.
Martin Birch sculpte cette référence (et enchaîne plus tard avec Rainbow, Wishbone Ash, Black Sabbath, Blue Oyster Cult et Iron Maiden ,essentiels dans le développement du hard rock pré-heavy-métal).
'Child in Time' (un monument dans le monument) construit (en 10 mns) un
rock dans le roc (ou l'inverse), et pour le coup, devient inoubliable.
Instantanément et dès l'allumage, je suis toujours serré par ces quelques notes léchées à l'orgue.
Elles vous plongent dans un foyer mystique sous les 1ère touches chaudes accompagnées d'une petite brise de cymbales et de basse.
L'orgue de Lord trace un chemin lumineux pour la voix d'abord douce et chaleureuse de Gillan.
Progressivement, on commence à sentir l'importance de cet organe prêt à s'enflammer. On espère déjà le ricochet frénétique, malgré la discrétion des premiers ouh ouh ouh portés par une batterie calme, un temps en retrait. Puis ses roulements attisent les braises dans une gorge profonde partie très vite en tremolos crépitants (pas si mollo finalement). Le feu s'empare de tous les instruments qui, soudain, montent en saccades. Arrive le long solo brûlant de Ritchie Blackmore au son reconnaissable, passant de la flamme chatoyante au crachat cramoisi (aucune bûche ici). L'orgue (de feu Jon Lord) brille de mille couleurs (parmi lesquelles le pourpre) et finit par contrôler l'incendie. Break et retour au commencement ... était le feu qui ne s'éteint pas ... un crescendo impressionne et érupte, dans la dernière minute, entre terreur et folie.
'Sweet Child in Time', tu verras la ligne entre le bien et le mal.
Mais les voix du Seigneur (Gillan ou Lord?) sont impénétrables.
La messe est dite, Deep Purple, détenteur du feu sacré, peut maintenant imposer sa religion.
Instantanément et dès l'allumage, je suis toujours serré par ces quelques notes léchées à l'orgue.
Elles vous plongent dans un foyer mystique sous les 1ère touches chaudes accompagnées d'une petite brise de cymbales et de basse.
L'orgue de Lord trace un chemin lumineux pour la voix d'abord douce et chaleureuse de Gillan.
Progressivement, on commence à sentir l'importance de cet organe prêt à s'enflammer. On espère déjà le ricochet frénétique, malgré la discrétion des premiers ouh ouh ouh portés par une batterie calme, un temps en retrait. Puis ses roulements attisent les braises dans une gorge profonde partie très vite en tremolos crépitants (pas si mollo finalement). Le feu s'empare de tous les instruments qui, soudain, montent en saccades. Arrive le long solo brûlant de Ritchie Blackmore au son reconnaissable, passant de la flamme chatoyante au crachat cramoisi (aucune bûche ici). L'orgue (de feu Jon Lord) brille de mille couleurs (parmi lesquelles le pourpre) et finit par contrôler l'incendie. Break et retour au commencement ... était le feu qui ne s'éteint pas ... un crescendo impressionne et érupte, dans la dernière minute, entre terreur et folie.
'Sweet Child in Time', tu verras la ligne entre le bien et le mal.
Mais les voix du Seigneur (Gillan ou Lord?) sont impénétrables.
La messe est dite, Deep Purple, détenteur du feu sacré, peut maintenant imposer sa religion.