Showcase The Celtic Social Club - Cultura Langueux - le 13 avril 2018
A 21h, The Celtic Social Club est annoncé à La Citrouille à Saint-Brieuc, avant de terminer un week-end breton à Brest (Le Vauban).
L'enseigne Cultura à Langueux a eu l'excellente idée d'inviter le septet pour un showcace et une séance de dédicaces avant le court déplacement vers la préfecture des Côtes-d'Armor.
L'affiche disait 18h, sur place, elle indique 18:15'.
En moins de temps qu'il faut au bébé de ta voisine pour absorber le contenu de son biberon, le combo franco-britannique a installé son matos et se montre prêt à en découdre.
Le set sera semi-acoustique!
Manu Masko ( ex -Red Cardell ou John Doe) a réduit ses éléments de batterie au strict minimum, Mathieu Péquéria, casquette prolétaire, se terre à l'arrière avec son washboard et un harmonica, à sa droite, Richard Puaud à la basse trône derrière Ronan Le Bars ( vu à Plérin il y a deux mois) et ses ulleanpipes et Pierre Stephan au violon, l'élégant Goulven Hamel, journaliste et romancier, lorsqu'il ne manie pas la guitare, le banjo ou la mandoline, complète l'élément hexagonal de la formation. Manque à l'appel, Jimme O'Neill des Silencers, le chanteur et guitariste du groupe, il est remplacé au pied levé par Martin Kelly, un petit gars de Glasgow, désormais aus Berlin, qui a sorti récemment un EP baptisé 'Fine Love'.
Il le mentionnait sur sa page facebook "Back in France for some shows with The Celtic Social Club".
Le groupe a sorti un second long playing en 2017 ( A new kind of freedom) et, avant de le dédicacer à la table de merch, compte en présenter quelques extraits.
'When you need someone' ouvre le bal et c'est parti pour un cocktail Celtic folk rock, qui, après l'avoir avalé d'un trait, te descend dans les jambes pour faire frétiller tes orteils et rendre fou tes talons qui battent le plancher sans en avoir reçu l'ordre d'un cerveau médusé.
Evidemment des noms te viennent à l'esprit: The Silencers, forcément, les Levellers, Oysterband, un peu moins les Pogues, avancés par une armada de journalistes rock.
Goulven a troqué le banjo contre une mandoline, Manu souffle un titre à la compagnie, ' Lucy Wan'.
Une tornade, mademoiselle Lucy, imagine une chanson à boire mâtinée de polka, le genre de truc que tu passes à la troisième mi-temps du match que tu as perdu sept-zéro.
Tout le team tirait la tronche, les survivants sirotaient une septième Guinness, le deejay a envoyé ' Lucy Wan, en moins de deux, folle farandole et enthousiasme général, qui ne s'estompe pas sur l'enchaînement, en forme de gigue, poussé par un fiddle espiègle et des pipes perverses.
Une basse groovy amorce l'instrumental ' A dub for Black Donald' , émaillé de nombreux changements de rythmes, t'as intérêt à bien caler tes bottes dans les étriers si tu ne veux pas que le canasson fougueux ne te désarçonne comme un vulgaire jockey de seconde zone.
Le mini-set, déjà, arrive à son terme, ' A new kind of freedom' termine en beauté cet exercice animé et savoureux.