samedi 5 septembre 2015

Savooifeesten featuring Long Story Short + The Akulas - Savooiplein - Ninove, le 4 septembre 2015

Chou vert ou chou blanc?
En route vers les Savooifeesten à Ninove!
Un périple mouvementé pour atteindre l'entité dirigée par Michel Casteur, routes barrées, déviations non signalées, GPS affolé, plus d'une heure de tourisme dans le Pajottenland avant d'arriver du côté de la Dendre.
Sur place, un podium imposant, une toile pour protéger les spectateurs, fort peu nombreux à 20h, une buvette, un frietkot, l'imagerie traditionnelle, il manquait un clocher!

20:15 Long Story Short en piste, des voisins de Meerbeke, un trio pratiquant du power rock vigoureux.
Kim De Turck, costaud comme un Ottoman, à la guitare et aux vocals, Christoph, non, sa copine ne se nomme pas Aline, à la basse et aux backings et le petit nouveau, Bram, aux drums.
Ils ont été baptisés en 2013 et ont sorti un EP.
Bram brame pour appeler les potes, et sans préalables rue dans les brancards, ses coups féroces sur le jouet ont réveillé les paroissiens, Christoph répond par quelques ouah, ouah, bien sentis, la meute vient d'attaquer un instrumental corsé ( 'Funkin' A'), histoire de faire tourner le moteur à haut régime.
Quelques éclaircissements pour ceux qui pensaient assister à une soirée calme, voici 'Ridin' Wild', du bon blues rock bien dégoulinant.
Een nieuw nummer, Ninove, ' Devil's blues', dans la mouvance Guess Who, Bachman Turner Overdrive. 
'Jump that train' s'avère toujours aussi musclé.
LSS n'a pas l'intention de révolutionner la planète, leur rock sent bon l'authentique, il n'a pas besoin de gadgets technologiques, il cogne sec et juste.
'Dead man's hand', gaffe tout de même, le peï se promène avec un 45.
On reste dans le rayon pétoires avec le 'Big guns' de Rory Gallagher avant un extrait de leur EP, 'Summer ends tonight', avec un thermomètre affichant 11°, le titre se justifie.
'Sally' , la pauvre a subi une sérieuse branlée, une batte de baseball en pleine poire!
L'hendrixien 'Saturn and Mars' précède 'Last girl on earth'.
Elle est comment?
Aussi sexy que ta voisine, ugly and unattractive...
Elle boit?
Vite une dernière avant d'emballer,'Time to say goodbye'.
L'organisation les repousse sur le podium pour un bis, Kim proclame...I just get paid today, my pocket is full of change.., toi aussi tu as touché ta paye, il est l'heure de s'en jeter une.
Well done, chaps!

The Akulas 
Des requins nucléaires?
Ouais, de Gand, sortis d'usine en 2005, un 5-titres en 2012, quelques belles dates (  le North Sea Surf Festival à A'dam, le Boogaloo Rumble, Viva Lola, Joker Week Night...)!
A classer à côté des Fifty Foot Combo, Speedball Jr., Los Venturas et autres amateurs de reverb, twangy guitars, d'exotica/psychedelica, de vagues monstres, de burlesque-style pin up girls en bikini à pois ou de maîtres-nageurs au look David Hasselhoff.
Changement de tenue après le soundcheck, Udo aux drums, Willem à la basse, Benjamin au Nord organ, caché par des bambous  et Ruben à la Fender rappliquent en costard ajusté, chemise blanche et cravate assortie, dans un  style smart à la  Buddy Holly et ses criquets.
Pendant plus d'une heure les Beau Brummels vont nous trimballer du côté de Malibu, nettoyée de ses requins lutins.
T'avais pas eu le temps d'enfiler ton bermuda acheté en solde chez C und A, qu'ils avaient déjà balancé un premier surf introductif suivi par le classique d'André Brasseur, 'Early Bird', superbe ce multisound organ, du coup une colonie de mouettes rieuses rappliquent pour tourner au dessus de la scène.
Une setlist traîne aux pieds de Ruben, on y lit ' Istanbul' et 'Cat on a hoat foam board' des New Dimensions, c'est rondement mené  mais Ninove se colle au bar.
Kom dichterbij, supplie Benjamin, un gosse obtempère, les autres se commandent à boire.
Un tango surf?
' L'amour chaud'.
Je garde mes chaussettes, tu permets, ça caille!
C'est l'été, il répond, avant d'attaquer 'Moon Shot', une vieillerie lunaire de 1964.
Se succèdent: The Pyramids ' Penetration', le lugubre 'Cemetary Stomp' la préférée de Dracula, 'The Mafista' bourré de disto, la B O de 'Our man Flint', 'Le sang du Soleil', le concis ( 97 secondes') 'Sikorski' dominé par des claviers juteux et 'Kosmonauti' mixant surf, ska et exotisme russe.
C'est hautement jouissif mais Ninove préfère la Witkap Pater et écoute d'une oreille distraite.
Kom dichterbij, répète le combo, deux madames risquent un pas en avant.
Le bain fifties/sixties se prolonge, 'Jester', un nouveau André Brasseur 'Special 230', puis un slow pour profiter de la spiegelbol, les Shadows 'Man of Mystery'.
On sort la sirène, des V2 sont signalés au dessus d'Alost, tous aux abris, ça gicle méchant avec 'Squad car'.
Avis à la population, le meilleur danseur se verra gratifier d'un CD, un seul épileptique en scène pendant ce rock qui, malheureusement pour lui, dépasse les 2' réglementaires.
Wim s'essouffle, il a mérité son album sur lequel se trouve 'Gerade Aus'!
Enfin Ninove s'agite sur 'Party in suburbia' suivi par le slow 'Mary Lou', pak haar vast, c'est le moment.
Wim s'en est trouvé une pas disgracieuse et tourne en mesure.
Avec 'Exotic' et 'FBI' on revient aux sonorités métalliques, le terminus approche, on leur joue 'Telstar'?
Ja!
Et avant de céder le relais au deejay, voici 'High Voltage'.
La basse et l'orgue déposent l'artillerie, les autres sont d'avis d'encore en placer une, bonne idée se dit l'organisation, le bis est dédié à un gars du coin, absent pour cause de mariage monégasque.
Allez, la messe est dite.
Une dernière pintje et terug naar huis!