mardi 22 septembre 2015

Outfit au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 20 septembre 2015

15è dimanche sans voiture à Bruxelles, tout le monde est content, sauf qu'à 19h30, deux zouaves, même pas bourrés, se tapaient les tunnels de la petite ceinture à vélo.
Tu disais, Alexandre?
Est-ce que les chauffeurs Uber en ordre de tva auront un laisser-passer, comme les taxis? Sinon, ne serait-ce pas une forme de distorsion de concurrence?
Demande à Mayeur, gamin!

C'est pas tout ça, Manu nous attend au Botanique
Pas foule au Witloof, 25 pelés à tout casser!
T'es pas venu, t'as eu tort, le concert d'Outfit était super chouette!
Outfit, des petits gars de Liverpool qui ont sorti un second album ' Slowness' en juin dernier, la tournée européenne de promo s'achève chez nous.
Pas de tenue extravagante ou trendy pour les cinq adeptes d'indie-electro,  casual clothes!
Plein de synthés sur scène, un drumkit équipé de pads, une basse, deux guitares.
20:15', voilà Thomas Gorton ( synth, backing vc),  Nicholas Hunt ( fabuleux guitariste),  Christopher Hutchinson, caché derrière un pilier ( bass),  David  Kojak Berger ( drums) et Andrew Hunt ( le frontman à casquette, vocals, synth, guitar).
Good evening, we're Outfit, thanks for coming si nombreux et  le groupe amorce le mélodieux 'New Air', un exemple typique de  synthpop raffinée, déchirée par une guitare acérée.
Ils enchaînent sur le titletrack du dernier LP, 'Slowness'.
Carl Honoré, 'L'éloge de la lenteur'? 
Ben, oui, le monde bouge si vite, si certains citent Hot Chip ou Django Django, nous on y entend des relents The Blue Nile.
Elégance est le maître mot!
Comme sur l'album, le troisième titre sera le poppy ' Small Thing' , il est suivi par l'agité 'Framed',   reposant sur un solide backbeat sur lequel les synthés et la voix aérienne d'Andrew virevoltent joliment.
Je me souviens être passé au Botanique il y a deux ans, it was another room ( ils ont assuré le support de MS MR à l'Orangerie en 2013). 
An older song, now, ils attaquent une songerie atmosphérique 'Thank God I was dreaming' rappelant les dance tunes sophistiquées des nineties.
Une guitare pour le lead singer.
'Elephant days'  s'appuie sur une basse addictive, ce titre dansant sort carrément du lot, la guitare cinglante de Nicholas venant taillader le joli fond musical dressé par les nappes de synthés. 
Il est suivi par a quiet song, le feutré 'Happy birthday' finira pourtant nerveusement.
Nouveau retour vers le premier album ( 'Performance') avec le titre filmique et mélancolique  'Spraypaint'. 
Anyone got a shaker or some maracas?
Désolé, gars, pas en stock!
Ces instruments auraient pu convenir pour le background voodoo tapissant 'Two islands', une autre réussite. 
Ils terminent ce set de 55' par la plage majestueuse clôturant le dernier album, 'Swam Out'.

Excellent concert, donné par des gars sympa!