Denise Lor (May 3, 1929 – September 27, 2015), une chanteuse et actrice américaine ayant surtout connu la gloire pour ses prestations dans des comédies musicales.
Un hit majeur: "If I Give My Heart to You,"!
Frankie Ford restera à jamais associé au tube de 1959 'Sea Cruise' .
Ce chanteur de vintage rock et de r'n'b commence sa carrière au sein des Syncopators, repéré par Ace Records, il sort un premier enregistrement en 1958, pour cartonner avec 'Sea Cruise' l'année suivante.
On peut parler de one hit wonder car Frankie n'a jamais réédité ce coup fulgurant, les singles suivants restent dans les bacs des disquaires.
Il s'est éteint, à 76 ans, le 28 septembre des suites d'une longue maladie.
Wilton Lewis Felder était un membre fondateur des fabuleux Crusaders ( ex The Jazz Crusaders).
Il jouait aussi bien de la basse que du sax.
Le groupe ( quelques musiciens de génie: Joe Sample, Wayne Henderson, Stix Hooper ou Larry Carlton) nous laisse une discographie impressionnante, pointons le génial 'Street Life' featuring Randy Crawford.
Felder travaillait également comme musicien de studio, notamment pour la Motown, ainsi on l'entend sur des disques des Jackson 5, de Marvin Gaye, America, John Cale, Billy Joel ou Randy Newman.
Sa discographie solo totalise huit albums.
Il est décédé ce week-end à l'âge de 75 ans.
Le saxophoniste de jazz Phil Woods déclarait en début d'année “my improv powers are declining along with my breathing,” , il est mort le 29 septembre à l'âge de 83 ans.
Un des maîtres de be bop/hard bop/avant-garde jazz s'en est allé avec le natif de Springfield.
Une discographie pléthorique, aussi bien sous son nom que comme sideman, Phil Woods ayant en effet côtoyé de grands noms, Kenny Burrell, Lou Donaldson, Bill Evans, Art Farmer, Dizzy, Herbie Mann, Milt Jackson, Thelonious, Jimmy Smith, Ben Webster et on en passe...
Il s'est vu attribuer quatre Grammy Awards et en 2007, il reçoit un "Jazz Master" award from the National Endowment of the Arts.
mercredi 30 septembre 2015
mardi 29 septembre 2015
The Riptide Movement au Depot ( Foyer) - Leuven- le 28 septembre 2015
The Riptide Movement au Depot ( Foyer) - Leuven- le 28 septembre 2015
Een gratis café-concert pour les 200 premiers clients, ouverture des portes à 20:00, longue attente, à 21h la buvette est bien peuplée, à 21:20, enfin, du remous sur scène!
Quatre Irlandais, beaux comme des buveurs de O'Hara's Irish Red, se pointent, ils ont amené de quoi ne pas mourir assoiffé et décident d'entamer la gigue.
Malachy Tuohy ( lead vocals, guitar) - le barbu, John Dalton, non c'est pas un pote à Lucky Luke , à la lead gt. - Gerald McGarry ( basse, backings, harmonica) et, tout au fond du corridor, Gar Byrne aux drums et backings, ont déjà pondu trois palets ( le dernier 'Getting through') qui squattent les sommets des charts dans leur verte île, ils viennent pour la première fois tâter de la Stella.
Un titre pour chanter les joies du W E, un lundi c'est un comble, pour ouvrir, ' Friday to Sunday'.
A pumper, du power rock bondissant et anthématique te donnant l'envie de chanter à tue-tête, et ce n'est qu'un début!
'How can I let you go' voit les premières gamines battre des mains et reprendre le refrain. La basse et les drums impriment un rythme leste, Malachy possède le timbre idéal pour ce type de rock épique, le longiligne outlaw nous gratifie de petits riffs incisifs.
Le peuple ne veut rien de plus en somme, ni dans le Pas-de-Calais.
Gerald ramasse un harmonica traînant à ses pieds, tu avais jugé utile de débarrasser le plancher des trois bières qui faisaient de sérieux bonds à côté de ses pédales à effets, tu lui fais comprendre que ce n'est pas pour un usage personnel, il acquiesce!
En route pour un boogie juteux, ' Warming up the band', leur truc est tellement infectieux que tes panards et ton crâne se mettent à battre la mesure alors que t'essayais de les immortaliser avec un smartphone.
Le résultat est délirant, ces mecs ne sont pas photogéniques.
Leuven, we're gonna need your help, please, sing 'Glör' with us!
Des visions de Thin Lizzy, Horslips, Big Country, U2 d'avant, te traversent l'esprit, l'harmonica laisse la place à la guitare puis tout le monde reprend en choeur le refrain typiquement Irish rock, yeah!
Le sens de glör?
Glór“ is a Gaelic word that translates to „voice“.... merci, Mal!
Un downtempo pour suivre, le mélancolique 'Getting through' donnant son titre au dernier CD.
'You and I' is our latest single.
Un brûlot énergique au refrain cocasse... you don't think that your shit don't stink....aussi farfelu et entraînant que certains morceaux des Faces, by the way, la tessiture vocale du sympathique chanteur se rapproche de celle de Rod the Mod.
Funky basslines pour amorcer ' Hot tramp" une plage maîtresse aux allures glam rock.
Une de tes préférées!
Ils poursuivent avec le titletrack du disque précédent , 'Keep on Keepin' on'.
We'll show you how to do a barn dance, ajoute le chef.
Fest Noz irlandais au Depot, grosse ambiance!
Après la danse folklorique, l'Irlande nous balance un de leurs premiers titres, le blues rock furieux 'What About The Tip Jars', de 2009.
La locomotive tourne à plein régime, le podium s'ébranle, le lange Dalton, pire qu'Averell, s'amuse comme un fou, il tape de son 49 fillettes sur les planches en riant comme un mec stoned, degré 49, en espérant voir Malachy se prendre une pelle sur la partie la moins stable de l'édifice!
Un grand morceau, logiquement suivi par 'Shake, shake' .
Tout tremblait!
Une bouteille de Stella a de multiples usages, du bottleslide par exemple!
Leuven, le terminus est proche, voici' Animal', c'est le moment de faire la fête comme chez nous, let's fucking roll it..
Un rock de stade énervé qui précède le dernier fait d'armes, l' hymne 'All works out' repris par toute la clientèle.
Le roadie, ? Ian Smith, recevant le jouet de Malachy, parti escalader le comptoir.
Un set généreux de 80'.
The Riptide Movement compte 200 nouveaux fans!
Een gratis café-concert pour les 200 premiers clients, ouverture des portes à 20:00, longue attente, à 21h la buvette est bien peuplée, à 21:20, enfin, du remous sur scène!
Quatre Irlandais, beaux comme des buveurs de O'Hara's Irish Red, se pointent, ils ont amené de quoi ne pas mourir assoiffé et décident d'entamer la gigue.
Malachy Tuohy ( lead vocals, guitar) - le barbu, John Dalton, non c'est pas un pote à Lucky Luke , à la lead gt. - Gerald McGarry ( basse, backings, harmonica) et, tout au fond du corridor, Gar Byrne aux drums et backings, ont déjà pondu trois palets ( le dernier 'Getting through') qui squattent les sommets des charts dans leur verte île, ils viennent pour la première fois tâter de la Stella.
Un titre pour chanter les joies du W E, un lundi c'est un comble, pour ouvrir, ' Friday to Sunday'.
A pumper, du power rock bondissant et anthématique te donnant l'envie de chanter à tue-tête, et ce n'est qu'un début!
'How can I let you go' voit les premières gamines battre des mains et reprendre le refrain. La basse et les drums impriment un rythme leste, Malachy possède le timbre idéal pour ce type de rock épique, le longiligne outlaw nous gratifie de petits riffs incisifs.
Le peuple ne veut rien de plus en somme, ni dans le Pas-de-Calais.
Gerald ramasse un harmonica traînant à ses pieds, tu avais jugé utile de débarrasser le plancher des trois bières qui faisaient de sérieux bonds à côté de ses pédales à effets, tu lui fais comprendre que ce n'est pas pour un usage personnel, il acquiesce!
En route pour un boogie juteux, ' Warming up the band', leur truc est tellement infectieux que tes panards et ton crâne se mettent à battre la mesure alors que t'essayais de les immortaliser avec un smartphone.
Le résultat est délirant, ces mecs ne sont pas photogéniques.
Leuven, we're gonna need your help, please, sing 'Glör' with us!
Des visions de Thin Lizzy, Horslips, Big Country, U2 d'avant, te traversent l'esprit, l'harmonica laisse la place à la guitare puis tout le monde reprend en choeur le refrain typiquement Irish rock, yeah!
Le sens de glör?
Glór“ is a Gaelic word that translates to „voice“.... merci, Mal!
Un downtempo pour suivre, le mélancolique 'Getting through' donnant son titre au dernier CD.
'You and I' is our latest single.
Un brûlot énergique au refrain cocasse... you don't think that your shit don't stink....aussi farfelu et entraînant que certains morceaux des Faces, by the way, la tessiture vocale du sympathique chanteur se rapproche de celle de Rod the Mod.
Funky basslines pour amorcer ' Hot tramp" une plage maîtresse aux allures glam rock.
Une de tes préférées!
Ils poursuivent avec le titletrack du disque précédent , 'Keep on Keepin' on'.
We'll show you how to do a barn dance, ajoute le chef.
Fest Noz irlandais au Depot, grosse ambiance!
Après la danse folklorique, l'Irlande nous balance un de leurs premiers titres, le blues rock furieux 'What About The Tip Jars', de 2009.
La locomotive tourne à plein régime, le podium s'ébranle, le lange Dalton, pire qu'Averell, s'amuse comme un fou, il tape de son 49 fillettes sur les planches en riant comme un mec stoned, degré 49, en espérant voir Malachy se prendre une pelle sur la partie la moins stable de l'édifice!
Un grand morceau, logiquement suivi par 'Shake, shake' .
Tout tremblait!
Une bouteille de Stella a de multiples usages, du bottleslide par exemple!
Leuven, le terminus est proche, voici' Animal', c'est le moment de faire la fête comme chez nous, let's fucking roll it..
Un rock de stade énervé qui précède le dernier fait d'armes, l' hymne 'All works out' repris par toute la clientèle.
Le roadie, ? Ian Smith, recevant le jouet de Malachy, parti escalader le comptoir.
Un set généreux de 80'.
The Riptide Movement compte 200 nouveaux fans!
lundi 28 septembre 2015
Destruction Unit (US) + Tropical Trash (US) + San Diablo au Magasin4- Bruxelles- le 27 septembre 2015
Destruction Unit (US) + Tropical Trash (US) + San Diablo au Magasin4- Bruxelles- le 27 septembre 2015
Sont farce au Magasin: Destruction Unit plays loud, protect your ears, mais on est à court de bouchons pour protéger vos feuilles, voici du papier cul pour les immuniser!
Et quand ils promettent LOUD, c'est pas de la blague, la congrégation originaire de l'Arizona porte bien son nom, it is really loud, le fait que nos tympans soient sortis indemnes après leur tentative d'anéantissement de leur capacité d'audition tient du miracle.
On ajoutera que les deux armadas les ayant précédés étaient de la même trempe pour que tu comprennes qu'en ce doux dimanche de septembre le Magasin n'était pas un espace recommandé aux fans de musique zen.
19:25' San Diablo
Si le patronyme paraît exotique, Niels Larsen : Guitar, Bram Kinet : Guitar, Michael Steenhoudt : Bass et TNT : Drums n'ont aucun point commun avec une île du Panama, les bougres sont originaires d'Anvers et pratiquent une espèce d'instrumental postcore/math rock furieux et hyperkinétique.
Avant leur arrivée sur scène t'avais déjà pigé qu'il n'y aurait pas de berceuses au menu, vu l'absence de micros.
Larsens à profusion et une première détonation fracassante, ça va cogner, d'un côté les flics casqués, armés de matraques et brandissant un bouclier anti-émeutes, de l'autre les manifestants balançant des pavés, comme à la belle époque, celle de mai 68!
'Ants at a picknick', lis-tu sur le papelard, ça tombe bien, t'avais un pot de Devos-Lemmens dans ton petit sac Delvaux, tu savais que ces bestioles allaient oublier la sauce.
Seconde salve, 'Affenleute' (?), même scénario.
Mention spéciale pour le drummer qui s'acharne pendant 57 secondes sur une cymbale.Quelques bruitages industriels permettant au guitariste chevelu d'avaler son godet et on attaque un rondo lamineries Lucifer, 'Four day boner'.
A song you can dance on, propose un des lascars, il ajoute, if you do we promise not to laugh.
C'était pas un tango, t'as préféré te commander un demi.
'Kinski', ça grince de partout et, en filigrane, un garde-chiourme, patibulaire, comme il se doit, profère des injonctions pas gentilles en schleu.
Retour au front: 'Gene Pitney', pauvre Eugène, ' Darp' , 'Second base', avec de temps en temps une voix off leur permettant de se dégourdir les doigts.
Une madame recommande de se laver les mains, tu te dirigeais vers les lavatories quand elle ajoute si vous avez l'intention de vous masturber le vagin, tu retournes au bar où t'entends la dernière ' Why I Eyes Ya'.
Quarante minutes ayant donné le tournis à Yves H.
Tropical Trash
Un trio de Louisville, Kentucky.
Aaaah, le Kentucky, le bluegrass, l'Appalachian folk, les banjos et mandolines, chouette!
Mazette, les mecs ( sans doute, Jeff Komara, Ryan Davis, Jim Marlowe) démarrent en trombe et le noise produit n'a strictement rien à voir avec la country.
'Gibbons pump'( variante 'Kiedis Pump') se nomme cette gentille barcarolle, un chant scandé, un batteur, au look Jerry Garcia, farouche, une basse et une guitare d'où ne sortent aucun accord, juste de la disto, one-chord thrash dominates, pour citer un British.
Dedju, ça surprend!
'DNA Smoke' , le bassiste s'excite sur ses pédales, ce punk hardcore ne dure qu'une poignée de secondes mais il te secoue comme si un connard t'avait, pour rire pendant que tu sommeillais, flanqué une décharge électrique.
La suite ne sera pas plus calme, 'UFO Rot', 'Heehaw Collider', des titres avec 36 fausses fins.
On peut pas dire que Jim chante, il râle, tout à coup un sax soprano caché derrière les rideaux se fait entendre, les complaintes sont de plus en plus torturées, elles baignent dans un marais trash de fuzz et de sauvagerie incontrôlée, va -t-on en sortir indemne?
Se suivent ' Knowing', ' Fat kid's wig', 'Tremblin' in the puspipe', tous ces titres se ressemblent et ne visent qu'à te déstabiliser, t'écraser, te réduire en bouillie!
Un mec leur fait un signe, la dernière, conciliabule, allons-y pour l'impitoyable ' Pink sweat' qui termine leur rondelle 'UFO Rot' .
...so what, so what...les râles reprennent!
Ouais, so what?
T'as aimé, te demande Yves H.!
Bof, t'as dit, en commandant une Blanche et un demi, t'as réfléchi et pensé que tu préférais Bill Monroe et Marilyn, aussi!
21:20', en piste DESTRUCTION UNIT
La pub: Destruction Unit are a band of trans-radical psychedelic desert dwellers...
Le Guardian: "Skull-crushing repetition, menacing walls of nuanced guitar noise, feedback magick wah'd from hell to the sky, a sprawling kraut backbone, evil melodies".
On s'y attendait pas vraiment, on en est ressorti groggy, sonné pour le compte!
Line-up probable: Ryan Rousseau (guitar, vocals, synths), Rusty Rousseau (bass), Nick Nappa (guitar), JS Aurelius (guitar), Justin Keefer (drums).
Les mecs jouent sans setlist, ils ont envoyé un set de trente minutes sans aucune pause, pendant que les guitares se ré-accordaient, le bûcheron à l'arrière continuait à frapper sans relâche et pour accompagner ses coups on nous balançait des larsens aussi mélodiques que le bruit de la tronçonneuse que le forcené avait utilisé pour couper en tranches quelques jeunes gens dans la comédie The Texas Chainsaw Massacre.
Après coup, Nick te confie qu'ils ont interprété l'album 'Negative Feedback Resistor' dans son entièreté et dans l'ordre chronologique.
Soit:
Disinfect
Proper Decay
Sont farce au Magasin: Destruction Unit plays loud, protect your ears, mais on est à court de bouchons pour protéger vos feuilles, voici du papier cul pour les immuniser!
Et quand ils promettent LOUD, c'est pas de la blague, la congrégation originaire de l'Arizona porte bien son nom, it is really loud, le fait que nos tympans soient sortis indemnes après leur tentative d'anéantissement de leur capacité d'audition tient du miracle.
On ajoutera que les deux armadas les ayant précédés étaient de la même trempe pour que tu comprennes qu'en ce doux dimanche de septembre le Magasin n'était pas un espace recommandé aux fans de musique zen.
19:25' San Diablo
Si le patronyme paraît exotique, Niels Larsen : Guitar, Bram Kinet : Guitar, Michael Steenhoudt : Bass et TNT : Drums n'ont aucun point commun avec une île du Panama, les bougres sont originaires d'Anvers et pratiquent une espèce d'instrumental postcore/math rock furieux et hyperkinétique.
Avant leur arrivée sur scène t'avais déjà pigé qu'il n'y aurait pas de berceuses au menu, vu l'absence de micros.
Larsens à profusion et une première détonation fracassante, ça va cogner, d'un côté les flics casqués, armés de matraques et brandissant un bouclier anti-émeutes, de l'autre les manifestants balançant des pavés, comme à la belle époque, celle de mai 68!
'Ants at a picknick', lis-tu sur le papelard, ça tombe bien, t'avais un pot de Devos-Lemmens dans ton petit sac Delvaux, tu savais que ces bestioles allaient oublier la sauce.
Seconde salve, 'Affenleute' (?), même scénario.
Mention spéciale pour le drummer qui s'acharne pendant 57 secondes sur une cymbale.Quelques bruitages industriels permettant au guitariste chevelu d'avaler son godet et on attaque un rondo lamineries Lucifer, 'Four day boner'.
A song you can dance on, propose un des lascars, il ajoute, if you do we promise not to laugh.
C'était pas un tango, t'as préféré te commander un demi.
'Kinski', ça grince de partout et, en filigrane, un garde-chiourme, patibulaire, comme il se doit, profère des injonctions pas gentilles en schleu.
Retour au front: 'Gene Pitney', pauvre Eugène, ' Darp' , 'Second base', avec de temps en temps une voix off leur permettant de se dégourdir les doigts.
Une madame recommande de se laver les mains, tu te dirigeais vers les lavatories quand elle ajoute si vous avez l'intention de vous masturber le vagin, tu retournes au bar où t'entends la dernière ' Why I Eyes Ya'.
Quarante minutes ayant donné le tournis à Yves H.
Tropical Trash
Un trio de Louisville, Kentucky.
Aaaah, le Kentucky, le bluegrass, l'Appalachian folk, les banjos et mandolines, chouette!
Mazette, les mecs ( sans doute, Jeff Komara, Ryan Davis, Jim Marlowe) démarrent en trombe et le noise produit n'a strictement rien à voir avec la country.
'Gibbons pump'( variante 'Kiedis Pump') se nomme cette gentille barcarolle, un chant scandé, un batteur, au look Jerry Garcia, farouche, une basse et une guitare d'où ne sortent aucun accord, juste de la disto, one-chord thrash dominates, pour citer un British.
Dedju, ça surprend!
'DNA Smoke' , le bassiste s'excite sur ses pédales, ce punk hardcore ne dure qu'une poignée de secondes mais il te secoue comme si un connard t'avait, pour rire pendant que tu sommeillais, flanqué une décharge électrique.
La suite ne sera pas plus calme, 'UFO Rot', 'Heehaw Collider', des titres avec 36 fausses fins.
On peut pas dire que Jim chante, il râle, tout à coup un sax soprano caché derrière les rideaux se fait entendre, les complaintes sont de plus en plus torturées, elles baignent dans un marais trash de fuzz et de sauvagerie incontrôlée, va -t-on en sortir indemne?
Se suivent ' Knowing', ' Fat kid's wig', 'Tremblin' in the puspipe', tous ces titres se ressemblent et ne visent qu'à te déstabiliser, t'écraser, te réduire en bouillie!
Un mec leur fait un signe, la dernière, conciliabule, allons-y pour l'impitoyable ' Pink sweat' qui termine leur rondelle 'UFO Rot' .
...so what, so what...les râles reprennent!
Ouais, so what?
T'as aimé, te demande Yves H.!
Bof, t'as dit, en commandant une Blanche et un demi, t'as réfléchi et pensé que tu préférais Bill Monroe et Marilyn, aussi!
21:20', en piste DESTRUCTION UNIT
La pub: Destruction Unit are a band of trans-radical psychedelic desert dwellers...
Le Guardian: "Skull-crushing repetition, menacing walls of nuanced guitar noise, feedback magick wah'd from hell to the sky, a sprawling kraut backbone, evil melodies".
On s'y attendait pas vraiment, on en est ressorti groggy, sonné pour le compte!
Line-up probable: Ryan Rousseau (guitar, vocals, synths), Rusty Rousseau (bass), Nick Nappa (guitar), JS Aurelius (guitar), Justin Keefer (drums).
Les mecs jouent sans setlist, ils ont envoyé un set de trente minutes sans aucune pause, pendant que les guitares se ré-accordaient, le bûcheron à l'arrière continuait à frapper sans relâche et pour accompagner ses coups on nous balançait des larsens aussi mélodiques que le bruit de la tronçonneuse que le forcené avait utilisé pour couper en tranches quelques jeunes gens dans la comédie The Texas Chainsaw Massacre.
Après coup, Nick te confie qu'ils ont interprété l'album 'Negative Feedback Resistor' dans son entièreté et dans l'ordre chronologique.
Soit:
Disinfect
Proper Decay
Salvation
Chemical Reaction/Chemical Delight
Animal Instinct
Judgement Day
If Death Ever Slept
et The Upper Hand.
Si au début tu tiens à coller l'étiquette psyche punk à leurs efforts noisy, bien vite tu optes pour le label noise tout court.
Les Dead Kennedys, en comparaison, ce sont des enfants de choeur!
Ce fuzz intégral et infernal fait mal, très mal!
T'aurais été bien inspiré de de te flanquer des suppositoires dans les pavillons, tu les avais oublié chez ta maman!
Ce qui est tordant, c'est l'intitulé du troisième morceau, 'Salvation', t'avais l'intention de faire le n° de Zorro, ou de Jésus ou d'un autre messie pour venir nous sauver, t'étais prêt à confesser plein de péchés pour obtenir la rédemption, pas de bol, ton brol avec des numéros en mémoire était en panne.
Les zombies s'en branlent et poursuivent leur labeur.
Après le final apocalyptique , tu décides de respirer un grand coup et avant d'aller écouter le chant des rares moineaux survivant dans ce quartier glauque tu retrouves Yves au bar pour étancher une soif insatiable.
Chemical Reaction/Chemical Delight
Animal Instinct
Judgement Day
If Death Ever Slept
et The Upper Hand.
Si au début tu tiens à coller l'étiquette psyche punk à leurs efforts noisy, bien vite tu optes pour le label noise tout court.
Les Dead Kennedys, en comparaison, ce sont des enfants de choeur!
Ce fuzz intégral et infernal fait mal, très mal!
T'aurais été bien inspiré de de te flanquer des suppositoires dans les pavillons, tu les avais oublié chez ta maman!
Ce qui est tordant, c'est l'intitulé du troisième morceau, 'Salvation', t'avais l'intention de faire le n° de Zorro, ou de Jésus ou d'un autre messie pour venir nous sauver, t'étais prêt à confesser plein de péchés pour obtenir la rédemption, pas de bol, ton brol avec des numéros en mémoire était en panne.
Les zombies s'en branlent et poursuivent leur labeur.
Après le final apocalyptique , tu décides de respirer un grand coup et avant d'aller écouter le chant des rares moineaux survivant dans ce quartier glauque tu retrouves Yves au bar pour étancher une soif insatiable.
dimanche 27 septembre 2015
Rockvonk 2015 - preselectie 4 - jeugdhuis DE KAZERNE in HALLE - le 26 septembre 2015
Rockvonk 2015 - preselectie 4 - jeugdhuis DE KAZERNE in HALLE - le 26 septembre 2015
En lice: Watchoutforthegiants - Neufchâtel - Midnight Stubble - Bugsy - First Last Anybody - The Shrikes ( présenté comme // TOM//).
170 inscriptions, 24 noms retenus pour les quatre présélections, pour désigner l'artiste qui succédera aux précédents vainqueurs: The DeVilles, Willow, Bodyspasm et Jasper Erkens.
Les demi-finales se dérouleront fin octobre au Klinker (Aarschot) et Nijdrop ( Opwijk), les six finalistes se retrouveront au Depot ( Leuven) le 5 décembre.
De kazene à Halle,une maison de jeunes installée dans l'ancienne caserne des pompiers, bien retapée, la salle a l'air d'un bunker mais elle offre toutes les conditions requises pour l'organisation de concerts, l'acoustique est nickel, rien à voir avec Forest National, et au bar on te sert une pintje à 1€50 avec le sourire!
Autres points positifs, une organisation impeccable et un timing respecté.
Seul point négatif, le choix du jury pour la demi-finale, le meilleur groupe a été écarté, faut dire que la qualité était au rendez-vous et que la sélection n'était pas aisée!
Chaque groupe a droit à 15' pour présenter son projet, le premier à investir la scène se nomme First Last Anybody!
Un trio, le gang des binocles, alors que vi.be mentionne six noms, rien que des pseudos.
Visite chez les poulets, ils rapportent que le plus grand, la casquette au chant et guitare, se nomme Julien Tanghe, vu avec les fantastiques Tangerine, l'excellent bassiste Bobby the Champ n'est pas fiché chez la flicaille et le troisième larron, s'amusant avec un synthé ou grattant une guitare, n'a pu être identifié.
Genre?
Dreampop/slowcore/ indie mélodieux, assez éloigné du cocktail proposé par Tangerine.
FLA ne jouera que trois morceaux, allongés, en débutant par le moody 'My temper', le ton mélancolique les rapproche de Kings of Convenience ou de Turin Brakes.
'Neurasthenia' succède à cette première plage délicate, pas de crise de nerfs, mais un sentiment de vague à l'âme, de mélancolie.
Oui, Victor!
"La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste.", en tout cas l'intervention du bassiste n'était pas misérable, on peut la cataloguer de lumineuse.
Tout ça est bien joli, mais le band manque légèrement de charisme, pas grave en soi, mais difficile d'accrocher le jury.
Une longue intro amorce ' Kumbi', une plage aux ambiances feutrées très agréables aux tympans.
Des titres bien ficelés, un groupe à suivre!
Bugsy.
Un changement radical, finie la douceur, sur scène un trio de MC's, Bugsy, bob blanc sur le crâne, et deux potes, une casquette malhabile et un petit nerveux, bob ska et T-shirt 'Underrated'.
Ces drôles vont nous balancer, façon freestyle, un hip hop bricolé et branlant sur une bande musicale défilant en bruit de fond.
De joyeux dilettantes tricotant un rap ampoulé qui n'a pas intéressé grand monde, les quinze minutes ont paru bien longues pour 95% des spectateurs.
Le trio passe de l'anglais, au flamand puis au français, t'étais pas vraiment attentif, jusqu'au moment où il fut question de Sarkozy, puis tu te rappelles que c'est Marine qui avait débarqué à Bruxelles il y a une dizaine de jours.
Du coup Bugsy, orphelin de Mugsy, chantonne... deze wereld is oneerlijk ... t'avais pas de kleenex, tu t'es payé une bière.
Calimero?
C'est trop injuste!
Midnight Stubble
Pas à dire, il y en a pour tous les goûts ce soir, après l'âne, le coq, pas celui que chante Bartje van Antwerpen, un fier coq bruxellois baigné dans une gueuze bluesy.
Midnight Stuble c'est un rock blues trio à l'ancienne, style Andy Fraser Band, après que le regretté Andy ait quitté Free et Sharks, The James Gang ( avec Joe Walsh), Taste ( de Rory Gallagher) ou Cream, un genre indémodable, au fond.
Leur fiche dit Bertrand Baijot: bass / Fabian Borghese: guitar + lead vocals et JY Sottiaux: drums.
Pour ne rien te cacher, Michel ( pas moi, un autre) avait un petit faible pour les pectoraux velus du batteur.
Ils débutent avec 'Teddy Buffalo' une intro bluesy poussiéreuse et un timbre que ton voisin a refusé d'étiqueter d'efféminé.
Ce bison me fixait, il avait pas l'air sympa, j'ai tenté de lier une conversation avec cet animal, me demande si je ne rêvais pas!
Solide entrée en matière.
De volgende heet 'Killing me softly', t'es vraiment surpris, tu pensais pas entendre une cover de Roberta Flack, ce n'en était pas une, par contre tu t'es mis à penser aux Black Keys.
Terrible son de basse élastique, à l'arrière King Kong frappe comme un jaloux, car il a vu Tarzan caresser Jane, tu sens de suite que ce band a des ressources et n'est pas du style petit bleu qui va se faire rouler dans la farine.
'One step' parviens-tu à lire sur le parchemin avec une guitare sonnant comme celle de Guess Who.
' Nothing left to say'.
Ok, on se tait!
Mais non, leur sermon n'est pas fini, voici 'Whiplash', et splash il y eut, un morceau hautement recommandable pour tout amateur de riffs lubriques, de basse juteuse et de drumming tonique.
A voir pour un set complet!
The Shrikes
Donc //TOM// a été rebaptisé, waarom?
Faut demander au chef, Tom Verbeeck : Vocals, Rhythm Guitar!
Ce quatuor de gamins, 17 ans de moyenne d'âge, a choisi un genre que leurs copains de l'athénée ne doivent pas trop connaître, l' alt.country/country rock/ americana .
Pour épauler Tom et sa bonne voix, on croit avoir vu Elias De Schepper à la basse, Bart Samyn aux drums et le petit nouveau, Quentin van Rhijn à la Les Paul.
Un soundcheck un peu plus long que celui des précédents et un ennui technique, le lead singer doit abandonner une effect pedal récalcitrante.
C'est parti, 'Devil's wife', un country rock sautillant, Lucifer s'amuse, sa nana aussi, Quentin nous balance une rafale bien salée, du bon boulot.
Ils enchaînent sur le midtempo 'Bright young woman', une nana dont il faut se méfier... she stole my heart and my credit card...
A rapprocher de groupes tels que Paon, Lemon Straw ou Bony King.
La chanson sensible du set, 'Dad', prendre congé de son paternel ne prête pas à rire.
Beau!
' When you came down to the door', clôturant le set, rocke comme les Scabs, la wah wah vicelarde de Quentin t'incitant à battre le plancher du talon.
Encore un groupe offrant un beau potentiel.
Neufchâtel
Ça fait deux ans que ta route n'avait plus croisé celle de Neufchâtel, depuis lors Nelson Beumer - Vocals / Lead Guitar, Colin Le Roux - Noise / Rythm Guitar, David Temprano - Drums et NoKowTow - Bass ont sorti l'album sept titres 'Fluids', enregistré chez Noise Factory.
Tu demandes pour quelle raison obscure le groupe a décidé de participer à cette loterie qu'est Rockvonk et au bout de leurs quinze minutes de show tu es persuadé qu'ils vont recueillir assez de suffrages pour se taper Opwijk ou Aarschot en octobre.
Faux sur toute la ligne, aussi on se pose des questions quant aux critères choisis par le tribunal pour justifier leur sélection!
Passons...
Les Bruxellois ouvrent avec 'Odessa', de l'indie lourd, obsédant, mixant rock noir, art rock, noise et grunge.
De tous les bands en compétition jusqu'ici, Neufchâtel a apporté une touche 'moderne' audacieuse dans ses compositions.
' Muddy Amour' au ton dramatique fait suite au titre ukrainien, comme toujours la voix de Nelson t'interpelle et vient chatouiller tes neurones, de subtiles touches psyche rapprochent cette seconde pièce de Porcupine Tree, voire du Floyd.
Superbe!
'Pegasus' débute sur une déflagration avant de voir le cheval ailé survolé un champ de bataille où gisent cadavres fumants et blessés sanguinolents.
Ils n'ont pas été retenus, God alleen weet waarom!
Watchoutforthegiants
Bitte, en un seul mot, pour ne pas confondre avec They Might Be Giants!
Membres: Sam Van Sompel - Drums, Birger Ameys - Guitar/ Lead Vocals/Synth et Jasper Suys - Bass/Vocals/Fugazi.
Jasper te rappelle que tu l'avais vu il y a des lustres au sein de 'The Sonic Rooftops', il n'est pas resté sur les toits et fait, désormais, la chasse aux colosses.
Un EP au catalogue, ' The sky is the rabbit', leur imagination ne connaît aucune limite, te souffle Roger!
Genre?
Du guitar/noise rock de très bonne facture.
Ils débutent par le lapin céleste, 'The sky is the rabbit'.
Une entrée en matière agressive , un rock asphyxiant qui s'empare de tout ton être pour te laisser pantois et comme paralysé.
Ils t'avaient averti pourtant, watch out, t'avais pas fait gaffe, tu t'étais laissé avoir.
Un second groupe pratiquant un rock pointu et mordant, ils embrayent sur 'Lucky for you' , un morceau guère plus détendu que le précédent.
Disto et fuzz, dépense d'énergie à faire rougir l'athlète carburant à l'éphédrine, le style de truc qui s'empare de ton cerveau pour le secouer dans tous les sens et le transformer en brain shake crémeux et repoussant à la fois.
Bande de petits salopards!
' Over our heads', bigre, Birger accentue son propos en maltraitant un petit synthé.
Tu relis le fascicule six ways to cure a head ache pour abandonner après le premier conseil, drink some water!
Halle geen zin om te dansen?
C'est le moment, voici 'Closer', la dernière de la soirée.
Effectivement la berceuse peut inciter à la danse, le petit guitariste tient à se rapprocher des survivants, il fait tournoyer sa gratte dans le public avant de la jeter comme un vulgaire déchet aux pieds de Jan Alleman qui, surpris, sursaute.
Un set impressionnant.
Au bar en attendant le verdict des apôtres.
Le responsable du Depot saisit un micro pour citer, dans le désordre, les douze noms retenus pour les demi-finales...
En de jury heeft gesproken! Gaan door naar de halve finales:
Abudhabi vzw
Bonzo
Eme
Kalisto Bay
Midnight Stubble
Midwinter
My dog is radioactive
Shrikes
Son of sons
The Hipster Jugend
The Lighthouse
Watchoutforthegiants
Rideau!
En lice: Watchoutforthegiants - Neufchâtel - Midnight Stubble - Bugsy - First Last Anybody - The Shrikes ( présenté comme // TOM//).
170 inscriptions, 24 noms retenus pour les quatre présélections, pour désigner l'artiste qui succédera aux précédents vainqueurs: The DeVilles, Willow, Bodyspasm et Jasper Erkens.
Les demi-finales se dérouleront fin octobre au Klinker (Aarschot) et Nijdrop ( Opwijk), les six finalistes se retrouveront au Depot ( Leuven) le 5 décembre.
De kazene à Halle,une maison de jeunes installée dans l'ancienne caserne des pompiers, bien retapée, la salle a l'air d'un bunker mais elle offre toutes les conditions requises pour l'organisation de concerts, l'acoustique est nickel, rien à voir avec Forest National, et au bar on te sert une pintje à 1€50 avec le sourire!
Autres points positifs, une organisation impeccable et un timing respecté.
Seul point négatif, le choix du jury pour la demi-finale, le meilleur groupe a été écarté, faut dire que la qualité était au rendez-vous et que la sélection n'était pas aisée!
Chaque groupe a droit à 15' pour présenter son projet, le premier à investir la scène se nomme First Last Anybody!
Un trio, le gang des binocles, alors que vi.be mentionne six noms, rien que des pseudos.
Visite chez les poulets, ils rapportent que le plus grand, la casquette au chant et guitare, se nomme Julien Tanghe, vu avec les fantastiques Tangerine, l'excellent bassiste Bobby the Champ n'est pas fiché chez la flicaille et le troisième larron, s'amusant avec un synthé ou grattant une guitare, n'a pu être identifié.
Genre?
Dreampop/slowcore/ indie mélodieux, assez éloigné du cocktail proposé par Tangerine.
FLA ne jouera que trois morceaux, allongés, en débutant par le moody 'My temper', le ton mélancolique les rapproche de Kings of Convenience ou de Turin Brakes.
'Neurasthenia' succède à cette première plage délicate, pas de crise de nerfs, mais un sentiment de vague à l'âme, de mélancolie.
Oui, Victor!
"La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste.", en tout cas l'intervention du bassiste n'était pas misérable, on peut la cataloguer de lumineuse.
Tout ça est bien joli, mais le band manque légèrement de charisme, pas grave en soi, mais difficile d'accrocher le jury.
Une longue intro amorce ' Kumbi', une plage aux ambiances feutrées très agréables aux tympans.
Des titres bien ficelés, un groupe à suivre!
Bugsy.
Un changement radical, finie la douceur, sur scène un trio de MC's, Bugsy, bob blanc sur le crâne, et deux potes, une casquette malhabile et un petit nerveux, bob ska et T-shirt 'Underrated'.
Ces drôles vont nous balancer, façon freestyle, un hip hop bricolé et branlant sur une bande musicale défilant en bruit de fond.
De joyeux dilettantes tricotant un rap ampoulé qui n'a pas intéressé grand monde, les quinze minutes ont paru bien longues pour 95% des spectateurs.
Le trio passe de l'anglais, au flamand puis au français, t'étais pas vraiment attentif, jusqu'au moment où il fut question de Sarkozy, puis tu te rappelles que c'est Marine qui avait débarqué à Bruxelles il y a une dizaine de jours.
Du coup Bugsy, orphelin de Mugsy, chantonne... deze wereld is oneerlijk ... t'avais pas de kleenex, tu t'es payé une bière.
Calimero?
C'est trop injuste!
Midnight Stubble
Pas à dire, il y en a pour tous les goûts ce soir, après l'âne, le coq, pas celui que chante Bartje van Antwerpen, un fier coq bruxellois baigné dans une gueuze bluesy.
Midnight Stuble c'est un rock blues trio à l'ancienne, style Andy Fraser Band, après que le regretté Andy ait quitté Free et Sharks, The James Gang ( avec Joe Walsh), Taste ( de Rory Gallagher) ou Cream, un genre indémodable, au fond.
Leur fiche dit Bertrand Baijot: bass / Fabian Borghese: guitar + lead vocals et JY Sottiaux: drums.
Pour ne rien te cacher, Michel ( pas moi, un autre) avait un petit faible pour les pectoraux velus du batteur.
Ils débutent avec 'Teddy Buffalo' une intro bluesy poussiéreuse et un timbre que ton voisin a refusé d'étiqueter d'efféminé.
Ce bison me fixait, il avait pas l'air sympa, j'ai tenté de lier une conversation avec cet animal, me demande si je ne rêvais pas!
Solide entrée en matière.
De volgende heet 'Killing me softly', t'es vraiment surpris, tu pensais pas entendre une cover de Roberta Flack, ce n'en était pas une, par contre tu t'es mis à penser aux Black Keys.
Terrible son de basse élastique, à l'arrière King Kong frappe comme un jaloux, car il a vu Tarzan caresser Jane, tu sens de suite que ce band a des ressources et n'est pas du style petit bleu qui va se faire rouler dans la farine.
'One step' parviens-tu à lire sur le parchemin avec une guitare sonnant comme celle de Guess Who.
' Nothing left to say'.
Ok, on se tait!
Mais non, leur sermon n'est pas fini, voici 'Whiplash', et splash il y eut, un morceau hautement recommandable pour tout amateur de riffs lubriques, de basse juteuse et de drumming tonique.
A voir pour un set complet!
The Shrikes
Donc //TOM// a été rebaptisé, waarom?
Faut demander au chef, Tom Verbeeck : Vocals, Rhythm Guitar!
Ce quatuor de gamins, 17 ans de moyenne d'âge, a choisi un genre que leurs copains de l'athénée ne doivent pas trop connaître, l' alt.country/country rock/ americana .
Pour épauler Tom et sa bonne voix, on croit avoir vu Elias De Schepper à la basse, Bart Samyn aux drums et le petit nouveau, Quentin van Rhijn à la Les Paul.
Un soundcheck un peu plus long que celui des précédents et un ennui technique, le lead singer doit abandonner une effect pedal récalcitrante.
C'est parti, 'Devil's wife', un country rock sautillant, Lucifer s'amuse, sa nana aussi, Quentin nous balance une rafale bien salée, du bon boulot.
Ils enchaînent sur le midtempo 'Bright young woman', une nana dont il faut se méfier... she stole my heart and my credit card...
A rapprocher de groupes tels que Paon, Lemon Straw ou Bony King.
La chanson sensible du set, 'Dad', prendre congé de son paternel ne prête pas à rire.
Beau!
' When you came down to the door', clôturant le set, rocke comme les Scabs, la wah wah vicelarde de Quentin t'incitant à battre le plancher du talon.
Encore un groupe offrant un beau potentiel.
Neufchâtel
Ça fait deux ans que ta route n'avait plus croisé celle de Neufchâtel, depuis lors Nelson Beumer - Vocals / Lead Guitar, Colin Le Roux - Noise / Rythm Guitar, David Temprano - Drums et NoKowTow - Bass ont sorti l'album sept titres 'Fluids', enregistré chez Noise Factory.
Tu demandes pour quelle raison obscure le groupe a décidé de participer à cette loterie qu'est Rockvonk et au bout de leurs quinze minutes de show tu es persuadé qu'ils vont recueillir assez de suffrages pour se taper Opwijk ou Aarschot en octobre.
Faux sur toute la ligne, aussi on se pose des questions quant aux critères choisis par le tribunal pour justifier leur sélection!
Passons...
Les Bruxellois ouvrent avec 'Odessa', de l'indie lourd, obsédant, mixant rock noir, art rock, noise et grunge.
De tous les bands en compétition jusqu'ici, Neufchâtel a apporté une touche 'moderne' audacieuse dans ses compositions.
' Muddy Amour' au ton dramatique fait suite au titre ukrainien, comme toujours la voix de Nelson t'interpelle et vient chatouiller tes neurones, de subtiles touches psyche rapprochent cette seconde pièce de Porcupine Tree, voire du Floyd.
Superbe!
'Pegasus' débute sur une déflagration avant de voir le cheval ailé survolé un champ de bataille où gisent cadavres fumants et blessés sanguinolents.
Ils n'ont pas été retenus, God alleen weet waarom!
Watchoutforthegiants
Bitte, en un seul mot, pour ne pas confondre avec They Might Be Giants!
Membres: Sam Van Sompel - Drums, Birger Ameys - Guitar/ Lead Vocals/Synth et Jasper Suys - Bass/Vocals/Fugazi.
Jasper te rappelle que tu l'avais vu il y a des lustres au sein de 'The Sonic Rooftops', il n'est pas resté sur les toits et fait, désormais, la chasse aux colosses.
Un EP au catalogue, ' The sky is the rabbit', leur imagination ne connaît aucune limite, te souffle Roger!
Genre?
Du guitar/noise rock de très bonne facture.
Ils débutent par le lapin céleste, 'The sky is the rabbit'.
Une entrée en matière agressive , un rock asphyxiant qui s'empare de tout ton être pour te laisser pantois et comme paralysé.
Ils t'avaient averti pourtant, watch out, t'avais pas fait gaffe, tu t'étais laissé avoir.
Un second groupe pratiquant un rock pointu et mordant, ils embrayent sur 'Lucky for you' , un morceau guère plus détendu que le précédent.
Disto et fuzz, dépense d'énergie à faire rougir l'athlète carburant à l'éphédrine, le style de truc qui s'empare de ton cerveau pour le secouer dans tous les sens et le transformer en brain shake crémeux et repoussant à la fois.
Bande de petits salopards!
' Over our heads', bigre, Birger accentue son propos en maltraitant un petit synthé.
Tu relis le fascicule six ways to cure a head ache pour abandonner après le premier conseil, drink some water!
Halle geen zin om te dansen?
C'est le moment, voici 'Closer', la dernière de la soirée.
Effectivement la berceuse peut inciter à la danse, le petit guitariste tient à se rapprocher des survivants, il fait tournoyer sa gratte dans le public avant de la jeter comme un vulgaire déchet aux pieds de Jan Alleman qui, surpris, sursaute.
Un set impressionnant.
Au bar en attendant le verdict des apôtres.
Le responsable du Depot saisit un micro pour citer, dans le désordre, les douze noms retenus pour les demi-finales...
En de jury heeft gesproken! Gaan door naar de halve finales:
Abudhabi vzw
Bonzo
Eme
Kalisto Bay
Midnight Stubble
Midwinter
My dog is radioactive
Shrikes
Son of sons
The Hipster Jugend
The Lighthouse
Watchoutforthegiants
Rideau!
samedi 26 septembre 2015
Album - Vanessa Philippe "My Man"
Album - Vanessa Philippe "My Man".
Troisième album pour la séduisante chanteuse/globe-trotter Vanessa Philippe.
En 2006 sortait 'La Dérive', elle est repérée par Les InRocks, tourne surtout en Île-de-France pour sortir un second opus en 2011, 'La fille sans qualités' , inspiré du roman Spieltrieb ( titre français
'La fille sans qualités') de Juli Zeh.
Le single coquin, 'Les Seins', passe pas mal sur les ondes.
2015: un nouvel effort discographique, "My Man", onze titres, de beaux noms sur la pochette: Marianne Dissard à la réalisation et Naïm Amor à la composition et comme musiciens, Yan Péchin ( guitare), Arthur Vint ( drums) et Scott Colberg ( basse.
Vanessa gazouille en français et en anglais.
'Fly like a butterfly'
Quoi de plus gracieux qu'un petit papillon qui virevolte de fleur en fleur...
Un brin de psychédélisme seventies, des arrangements soignés et aériens, on peut comprendre son admiration pour le Velvet, on y découvre même des nuances Syd Barrett.
Une plage que tu peux aisément réécouter trois fois d'affilée.
'My man'
Quel contraste entre la voix douce de Vanessa et la guitare acérée de Yan Péchin.
Là où d'aucuns avancent Jane Birkin ou Françoise Hardy on préfère hasarder Feist qui, elle aussi, chante son homme, 'My moon, my man'.
Superbe titre, en tout cas!
'Some days, some flowers'
On cite Filles Sourires en 2011, "Vanessa has a very sweet voice, which she uses exactly as we like it here: sweet and tender ";
Cette description convient admirablement à cette rêverie à nouveau déchirée par les riffs de Monsieur Péchin.
Près de six minutes de pur bonheur!
'Laissez-moi'.
Un premier titre dans le vocable de François Villon.
Mai 2015, Music Books And Poems: "Telle une danseuse, en équilibre, fragile, sur les notes de guitare de Naïm Amor."
Rien à ajouter?
Si, Edgar Degas eut apprécié!
'Quand je te vois'
Un rythme énervé pour ce titre au background rock. Arthur cogne sec, la basse de Scott ronronne à foison, la guitare métallique finit par déraper au final tandis que Miss Philippe, en minaudant, susurre une lovesong à son biquet.
'Talon minute'
Talon minute et clef express?
Oui et une taloche dans ta poire...
Une superbe chanson aux lignes de guitare ciselées. On devine la slide glisser sensuellement sur les cordes, et tu te surprends à fredonner talon minute, talon talon minute, talon talon minute... avec la madame.
Talon minute et fine dentelle!
'Sleepy bird'
Un morceau badin, insouciant comme une fauvette chantant l'aube.
'Le chat et la lune'
Une fable à deux voix, Vanessa en duo avec son petit garçon.
Tendresse, pudeur et grâce sur fond ambient.
Le morceau Sigur Rós de l'album.
'Woman, who's a woman'.
Retour au rock dur, ici, l'influence Velvet Underground est évidente.
Ce morceau métallique et agité de Naim Amor, présentant de sérieuses similitudes avec ' Waiting for my man' de Lou Reed, avait déjà été repris par Marianne Dissard.
Une réussite!
'Oh, Paris'( (feat. Marianne Dissard).
Sur le net il y a un mec, un désenchanté, qui n'aime ni Mylène Farmer, ni le yaourt, ni les gens qui le tutoient. Ben, ce mec, il n'aime pas l'album de Vanessa, il n'aime pas parce que c'est mauvais, mais ce mec il n'argumente pas, selon lui cet album c'est du vent, du kitekat et pire encore.
Ce gonze, il est doté d'une plume convenable, mais il a pas intérêt à fermer le dernier bouton, celui du haut, de sa chemise Ralph Lauren, son cou énorme va le faire sauter. Tout ça pour te dire que nous, monsieur le critique musical, on trouve ce disque plutôt sympa et que le côté atmosphérique de 'Oh, Paris' nous a plu.
'After hours'
Scorcese?
Non une reprise du Velvet Underground.
Allez, monsieur le critique musical, on le concède, en anglais exotique, ce qui fait le charme de cette cover!
Bonus track, 'Dis-moi dis donc'.
Encore une plage dont les sonorités se rapprochent des titres les plus calmes de Lou Reed.
Chouette harmonica et background americana!
'My man' ne va pas révolutionner le monde, c'est pas le but, mais cette galette est des plus agréables!
Troisième album pour la séduisante chanteuse/globe-trotter Vanessa Philippe.
En 2006 sortait 'La Dérive', elle est repérée par Les InRocks, tourne surtout en Île-de-France pour sortir un second opus en 2011, 'La fille sans qualités' , inspiré du roman Spieltrieb ( titre français
'La fille sans qualités') de Juli Zeh.
Le single coquin, 'Les Seins', passe pas mal sur les ondes.
2015: un nouvel effort discographique, "My Man", onze titres, de beaux noms sur la pochette: Marianne Dissard à la réalisation et Naïm Amor à la composition et comme musiciens, Yan Péchin ( guitare), Arthur Vint ( drums) et Scott Colberg ( basse.
Vanessa gazouille en français et en anglais.
'Fly like a butterfly'
Quoi de plus gracieux qu'un petit papillon qui virevolte de fleur en fleur...
Un brin de psychédélisme seventies, des arrangements soignés et aériens, on peut comprendre son admiration pour le Velvet, on y découvre même des nuances Syd Barrett.
Une plage que tu peux aisément réécouter trois fois d'affilée.
'My man'
Quel contraste entre la voix douce de Vanessa et la guitare acérée de Yan Péchin.
Là où d'aucuns avancent Jane Birkin ou Françoise Hardy on préfère hasarder Feist qui, elle aussi, chante son homme, 'My moon, my man'.
Superbe titre, en tout cas!
'Some days, some flowers'
On cite Filles Sourires en 2011, "Vanessa has a very sweet voice, which she uses exactly as we like it here: sweet and tender ";
Cette description convient admirablement à cette rêverie à nouveau déchirée par les riffs de Monsieur Péchin.
Près de six minutes de pur bonheur!
'Laissez-moi'.
Un premier titre dans le vocable de François Villon.
Mai 2015, Music Books And Poems: "Telle une danseuse, en équilibre, fragile, sur les notes de guitare de Naïm Amor."
Rien à ajouter?
Si, Edgar Degas eut apprécié!
'Quand je te vois'
Un rythme énervé pour ce titre au background rock. Arthur cogne sec, la basse de Scott ronronne à foison, la guitare métallique finit par déraper au final tandis que Miss Philippe, en minaudant, susurre une lovesong à son biquet.
'Talon minute'
Talon minute et clef express?
Oui et une taloche dans ta poire...
Une superbe chanson aux lignes de guitare ciselées. On devine la slide glisser sensuellement sur les cordes, et tu te surprends à fredonner talon minute, talon talon minute, talon talon minute... avec la madame.
Talon minute et fine dentelle!
'Sleepy bird'
Un morceau badin, insouciant comme une fauvette chantant l'aube.
'Le chat et la lune'
Une fable à deux voix, Vanessa en duo avec son petit garçon.
Tendresse, pudeur et grâce sur fond ambient.
Le morceau Sigur Rós de l'album.
'Woman, who's a woman'.
Retour au rock dur, ici, l'influence Velvet Underground est évidente.
Ce morceau métallique et agité de Naim Amor, présentant de sérieuses similitudes avec ' Waiting for my man' de Lou Reed, avait déjà été repris par Marianne Dissard.
Une réussite!
'Oh, Paris'( (feat. Marianne Dissard).
Sur le net il y a un mec, un désenchanté, qui n'aime ni Mylène Farmer, ni le yaourt, ni les gens qui le tutoient. Ben, ce mec, il n'aime pas l'album de Vanessa, il n'aime pas parce que c'est mauvais, mais ce mec il n'argumente pas, selon lui cet album c'est du vent, du kitekat et pire encore.
Ce gonze, il est doté d'une plume convenable, mais il a pas intérêt à fermer le dernier bouton, celui du haut, de sa chemise Ralph Lauren, son cou énorme va le faire sauter. Tout ça pour te dire que nous, monsieur le critique musical, on trouve ce disque plutôt sympa et que le côté atmosphérique de 'Oh, Paris' nous a plu.
'After hours'
Scorcese?
Non une reprise du Velvet Underground.
Allez, monsieur le critique musical, on le concède, en anglais exotique, ce qui fait le charme de cette cover!
Bonus track, 'Dis-moi dis donc'.
Encore une plage dont les sonorités se rapprochent des titres les plus calmes de Lou Reed.
Chouette harmonica et background americana!
'My man' ne va pas révolutionner le monde, c'est pas le but, mais cette galette est des plus agréables!
Jamie Prefontaine (aka Brooklyn) de Winnipeg's Most se serait donné la mort.
Jamie Prefontaine ( 30 ans) est décédé ce mardi, a sad loss in Canada’s hip hop community, décrètent les journalistes canadiens.
Celui que la communauté hip hop connaissait sous le nom de Brooklyn, faisait partie de Winnipeg's Most , un band populaire dans le Manitoba.
Winnipeg’s Most gained huge popularity in 2010 and won a number of awards over the years, indique la presse locale.
Si les causes du décès n'ont pas été révélées, les amis du MC pensent au suicide.
Un fan:
"I still can't seem to believe that Brooklyn is gone now, he truly inspired a lot of people, like no other person would say but his lyrics were the words to explain what a person feels , Brooklyn forever in my heart
R.I.P Jamie you had the best words in every song."
Celui que la communauté hip hop connaissait sous le nom de Brooklyn, faisait partie de Winnipeg's Most , un band populaire dans le Manitoba.
Winnipeg’s Most gained huge popularity in 2010 and won a number of awards over the years, indique la presse locale.
Si les causes du décès n'ont pas été révélées, les amis du MC pensent au suicide.
Un fan:
"I still can't seem to believe that Brooklyn is gone now, he truly inspired a lot of people, like no other person would say but his lyrics were the words to explain what a person feels , Brooklyn forever in my heart
R.I.P Jamie you had the best words in every song."
vendredi 25 septembre 2015
Crocodiles - Pins à La Rotonde du Botanique- Bruxelles - le 24 septembre 2015
Crocodiles - Pins à La Rotonde du Botanique- Bruxelles - le 24 septembre 2015
Ils étaient presque tous là, manquait Vincent et Cath Garage, c'était pas pour voir mourir la mamma, non, Crocodiles se tapaient le Bota pour la troisième fois et, avec les copains, on se demandait à quoi allait ressembler la dernière galette' Boys' sur scène.
La réponse au bout de 45' de concert, les crocodiles se portent bien, leur rock sans fioritures dégage une vitalité vibrante ayant ravi une Rotonde loin d'être pleine.
Avant les Californiens, ce sont les demoiselles mancuniennes du groupe Pins qui auront charmé le public.
Trois blondes décolorées, deux brunettes.
Présentation:
les blondes: Faith Holgate lead singer, guitar, long legs, mini-shorts, la grande Anna Donigan à la basse et backings, Lois Mc Donals, lead guitar, backings.
Les brunes: Sophie Galpin on drums et la dernière recrue aux keys, Kyoko Swans!
Les épinglées démarrent avec 'Baby Bhangs', la plage ouvrant leur second album 'Wild Nights'.
Reverb, fuzz, disto, a noisy melody, un esprit punk vivifiant, pas étonnant que certains avancent Sleater-Kinney, on peut également citer les terribles L7.
'Get with me' sur 'Girls Like Us'. offre de chouettes relents psychédéliques nous renvoyant vers Grace Slick, ensuite les filles embrayent sur le catchy et radiophonique 'Young Girls'.
Une plage plus sombre, 'Oh Lord', dominée par la basse affolante d'Anna, t'invite à une danse hypnotique, le titre précède le pesant ' Too Little Too Late' au background postpunk.
Elles nous proposent quelques wild nights with 'Molly', ton agenda est plein, mais on retient l'offre.
' Dazed by you' is our new single.
Les nanas sautillent, virevoltent, bataillent sur fond de surf rock tonique, elles ne vont pas se modérer avec 'Waiting for the end' et ses entrelacs de guitares métalliques.
Tiens Kyoko, prends ma guitare , décide la cheftaine, qui s'en va tabasser une cymbale puis amorce 'Girls like us' .
Opération charme, à genoux je viens chanter aux oreilles de Reginald puis je m'allonge face à ce brave homme, les photographes s'en donnent à coeur joie.
Ce séduisant concert s'achève par une reprise, 'Hybrid Moments' des Misfits qui les font sonner comme un girls band des sixties, en mode Phil Spector.
Crocodiles
Leur page facebook mentionne deux membres: Brandon Welchez ( vocals et guitar) et Charles Rowell ( guitar), live, ils sont secondés par un bassiste maniant avec dextérité une quatre cordes à la Paul McCartney, et un batteur bûcheron qui ne ressemblait en rien à Anna Schulte ayant officié pendant plusieurs années avec le duo fondateur.
Les sauriens choisissent d'entamer le bal avec 'Mirrors' datant de 2010.
C'est parti pour 3/4 heure de rock sauvage et mordant, les guitares cinglent, la voix est bourrée de reverb.
Un brin de noise, des relents d'huile de moteur, quelques accents psychédéliques et des envolées shoegaze, voilà les ingrédients utilisés pour électriser l'assistance.
Il est l'heure de 'Fooling around', je tripatouille ma boîte à rythmes qui lance des piouh, piouh, piouh, élastiques, alors, on danse?
Sur 'Crimes of passion', 'Marquis de Sade' qui nous rappelle Jesus and Mary Chain, tout comme 'Billy Speed', offrant même des relents mods aux saveurs The Who.
Un happy birthday pour le batteur, puis 'Kool TV' toujours aussi échevelé.
Elles ont de la gueule, ces sales bêtes, pas de longs discours, ni de temps morts, Crocodiles emboîte sur 'Cockroach", un nouvel exemple de noisy garage rock irrésistible.
...and she gets so high...et qu'a-t-elle avalé?
Pas de l'aspirine, en tout cas, 'Crybaby demon' a le don de nous hypnotiser, on va la rejoindre là-haut, ce sacré démon!
Le rythme reste soutenu avec les suivantes ' Peroxide Hearts' et 'Refuse Angels', Charles s'énerve et refile des coups de gratte aux bouteilles de Maes alignées sur son ampli, elles atterrissent sur scène.
Enfin un groupe de rock fidèle aux images d'Epinal!
'Me and my machine gun' et l'excité 'Do the void ' nous conduisent vers le dernier titre du set, le fulgurant ' I wanna kill'.
La Rotonde n'aura pas attendu des heures pour le bis, clin d'oeil à la Belgique, puisque les crocos décident d'achever la soirée, après avoir invité toutes les Pins sur scène, en reprenant 'Ça plane pour moi' dans la version anglaise qu' Elton Motello avait sortie quelques mois après Plastic Bertrand, 'Jet boy, jet girl'!
Un joyeux bordel ayant ravi le public.
No crocodile tears tonight, only real fun!
Lady Lamb au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 23 septembre 2015
Lady Lamb au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 23 septembre 2015
Lady Lamb (formerly called Lady Lamb the Beekeeper) paraît tendre comme un agneau et douce comme du miel et pourtant la voix d'Aly Spaltro se fait souvent dure et rugueuse et ses compositions, aux structures éclectiques, ne sont pas faites pour la classer sur l'étagère gentille singer-songwriter pour adolescents boutonneux.
La demoiselle est du genre écorchée vive.
Elle se pointe vers 20:05, flanquée d'Alex Betancourt à la basse et d'Amos Memon aux drums, ôte ses lunettes, les dépose sur un ampli et va attaquer un set de 50' énergique et versatile.
Tu lui donnes à peine 18 ans, puis t'apprends que la jolie jeune fille présente un catalogue déjà fourni, 8 plaques ( EP's ou LP's), la première date de 2007, la dernière, 'After' a vu le jour cette année.
Une guitare funky amorce 'You are the apple' ( album 'Ripely Pine' 2013), un fond bluesy sec, puis un passage apaisé avant de reprendre son chant féroce sur rythmes saccadés.
La plage dense fait plus de 7 minute, elle t'amène tantôt à battre le sol du talon, tantôt à rêver, pourquoi ne pas se balader avec la jolie Aly le long de l' East River bordant le Brooklyn Bridge Park, tu pourrais même lui payer un sesame honey candy.
A twangy guitar pour entamer le joyeux et énervé 'Billions of eyes'.
Un salut précipité et un rappel, elle s'est déjà par deux fois produite à Bruxelles ( à l'AB) et voici 'Dear Arkansas Daughter'.
Une invitation..take a swim in the water...
Ouais, sympa, tu dis?
.. My heart is full of swords
Full of, full of swords..
C'est moins marrant, ça!
Elle est imprévisible, cette nana, de plus the water is dirty, vais me faire gronder à la maison, sa guitare grince, ça doit s'agiter ferme dans le cerveau!
Un brin de nostalgie se dégage de 'Milk Duds', amour, mélancolie et caramel peuvent se marier.
This is my first show in Belgium as a headliner and with a band, I'm going to play a couple of solo songs.
Exit Alex et Amos.
Elle entame la ballade folky 'Sunday shoes' suivie pa r'The nothing part II' la rapprochant de certains titres d'Anna Calvi (PS le clip n'est pas à conseiller aux âmes sensibles).
The boys are back, la frénésie également, ' Bird Balloons' dépasse les six minutes et te secoue les sens.
'Aubergine' .
Un petit tour au potager?
Tu parles...
Well I bled blue blood from my back last night
I was alone
Aubergine sheets on my bed now...
Elle s'énerve, s'égosille, martyrise sa guitare, nous éblouit!
Alex vient tapoter un mini pad controller, la petite attaque le titre hypnotique 'Spat out spit' ( non repris sur la setlist d'Amos).
Voix exaltée en écho, loops, la plage est habillée d'une touche moderniste mais c'est à PJ Harvey que tu penses.
Puis elle vient nous marteler les neurones avec le rock énervé 'Batter' auquel succède un dernier titre en formule trio, une plage semblant plus détendue, ' Crane your neck', avant de rugir ...You’ve got to be starving for it / And if you’re crying by the moon, in the sun you better lift up that chin...
C'est solo, que Aly achève ce concert attachant avec 'Ten' au fond gospel.
La frêle jeune fille récupère ses lunettes pour aller vendre ses CD's à la table merch.
Tu retournes à la campagne contempler les abeilles et les agneaux!
Lady Lamb (formerly called Lady Lamb the Beekeeper) paraît tendre comme un agneau et douce comme du miel et pourtant la voix d'Aly Spaltro se fait souvent dure et rugueuse et ses compositions, aux structures éclectiques, ne sont pas faites pour la classer sur l'étagère gentille singer-songwriter pour adolescents boutonneux.
La demoiselle est du genre écorchée vive.
Elle se pointe vers 20:05, flanquée d'Alex Betancourt à la basse et d'Amos Memon aux drums, ôte ses lunettes, les dépose sur un ampli et va attaquer un set de 50' énergique et versatile.
Tu lui donnes à peine 18 ans, puis t'apprends que la jolie jeune fille présente un catalogue déjà fourni, 8 plaques ( EP's ou LP's), la première date de 2007, la dernière, 'After' a vu le jour cette année.
Une guitare funky amorce 'You are the apple' ( album 'Ripely Pine' 2013), un fond bluesy sec, puis un passage apaisé avant de reprendre son chant féroce sur rythmes saccadés.
La plage dense fait plus de 7 minute, elle t'amène tantôt à battre le sol du talon, tantôt à rêver, pourquoi ne pas se balader avec la jolie Aly le long de l' East River bordant le Brooklyn Bridge Park, tu pourrais même lui payer un sesame honey candy.
A twangy guitar pour entamer le joyeux et énervé 'Billions of eyes'.
Un salut précipité et un rappel, elle s'est déjà par deux fois produite à Bruxelles ( à l'AB) et voici 'Dear Arkansas Daughter'.
Une invitation..take a swim in the water...
Ouais, sympa, tu dis?
.. My heart is full of swords
Full of, full of swords..
C'est moins marrant, ça!
Elle est imprévisible, cette nana, de plus the water is dirty, vais me faire gronder à la maison, sa guitare grince, ça doit s'agiter ferme dans le cerveau!
Un brin de nostalgie se dégage de 'Milk Duds', amour, mélancolie et caramel peuvent se marier.
This is my first show in Belgium as a headliner and with a band, I'm going to play a couple of solo songs.
Exit Alex et Amos.
Elle entame la ballade folky 'Sunday shoes' suivie pa r'The nothing part II' la rapprochant de certains titres d'Anna Calvi (PS le clip n'est pas à conseiller aux âmes sensibles).
The boys are back, la frénésie également, ' Bird Balloons' dépasse les six minutes et te secoue les sens.
'Aubergine' .
Un petit tour au potager?
Tu parles...
Well I bled blue blood from my back last night
I was alone
Aubergine sheets on my bed now...
Elle s'énerve, s'égosille, martyrise sa guitare, nous éblouit!
Alex vient tapoter un mini pad controller, la petite attaque le titre hypnotique 'Spat out spit' ( non repris sur la setlist d'Amos).
Voix exaltée en écho, loops, la plage est habillée d'une touche moderniste mais c'est à PJ Harvey que tu penses.
Puis elle vient nous marteler les neurones avec le rock énervé 'Batter' auquel succède un dernier titre en formule trio, une plage semblant plus détendue, ' Crane your neck', avant de rugir ...You’ve got to be starving for it / And if you’re crying by the moon, in the sun you better lift up that chin...
C'est solo, que Aly achève ce concert attachant avec 'Ten' au fond gospel.
La frêle jeune fille récupère ses lunettes pour aller vendre ses CD's à la table merch.
Tu retournes à la campagne contempler les abeilles et les agneaux!
mercredi 23 septembre 2015
Album - “Fake blood from real wounds" THE IMAGINARY SUITCASE
Album - “Fake blood from real wounds" THE IMAGINARY SUITCASE
Laurent Leemans, un rongeur, un lapin?
Les rongeurs se reproduisent vite : ils ont entre 5 à 12 petits par portée et 5 à 8 portées sur une vie.
La lapine connaît de longues périodes de réceptivité, qui varient en moyenne de quatre à dix jours, pendant lesquels elle peut s’accoupler et devenir gravide.
Une disponibilité presque permanente pour l’accouplement est une des explications de la grande fécondité proverbiale des lapins.
Tout ça pour te dire que L L, alias The Imaginary Suitcase , pond des albums à une vitesse qui devrait être verbalisée par la maréchaussée, le tribunal se chargera de lui infliger une amende salée.
Il semblerait que son band Ceili Moss ait décidé de prendre un repos prolongé, le singer/songwriter s'est déjà tricoté 26 écharpes et 42 chaussettes en prévision d'un hiver rude, il s'ennuie, donc il sort un cinquième album, un an après 'Driftwood', quelques mois après 'The Shape of Things Forsaken' et 'Live in the Ardent City'.
Le curé laïque est censé baptiser “Fake blood from real wounds" le 10 octobre, d'ici là, la chose se télécharge gratuitement sur bandcamp.
Douze plages en néerlandais, in French et in 't Engels, il vient d'entamer des leçons d'arabe syrien.
'Don't. For dignity's sake, don't' ouvre.
Un titre mélodique, légèrement désabusé, que les fans des Everly Brothers apprécieront.
'Het Dorp'
Brel aussi chantait dans le vocable utilisé par Guido Gezelle ou Zjef Vanuytsel .
Laurent s'essaye avec succès à la kleinkunst.
Nostalgie d'une époque révolue soulignée par un harmonica amer, sans Picon!
De petites touches Maxime Leforestier se retrouvent dans les lyrics... San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi...
'Demain est un autre jour'
Les notes indiquent la présence de Formiga et Cigale sur certains titres, la harpe d' Eva et le violon d' Anna illuminent cette douce ballade celtique.
'Run like the devil'
Rien à voir avec le morceau de Northern soul de Kenny Roberts.
Ce titre baigne dans un climat country/folk amer.
Un mouth harp aux saveurs seventies nous rappelle les folk musicians de l'après- Woodstock.
C'est marrant comme les titres de Laurent évoquent d'autres artistes, avec la nana galopante c'est à Peter Starstedt et à son merveilleux "Where Do You Go To (My Lovely)?" que tu penses.
'When I see you'.
Le titre ingénu de l'album, douceur et innocence retrouvées sur fond de glockenspiel et de guitare fluette.
Comment s'appelle l'enfant?
'It's not you, it's me'
Le monde existe-t-il sans moi?
Une tranche philosophique et folky.
Pas de comparaison, mec?
Ralph McTell, peut-être!
'Long live love'
Une deuxième voix assurée par Seesayle.
Cécile "Seesayle" Gonay avait déjà autrefois collaboré avec le troubadour de Tubize.
Anna Amigo Vivalta ( Formiga) et Eva Genniaux ( Cigale) viennent épauler le duo au violon et à la harpe.
Un titre caressant et profond à la fois.
Une de tes plages préférées sur l'album.
'Half of Heaven'
Tout n'est pas rose au paradis même si le fond musical t'invite à la danse.
'She's like the swallow'
A traditional.
L'hirondelle a- t-elle pour nom Seesayle?
Tu dis, Philippe?
Dans le vent léger, au ciel, les hirondelles écrivent d'invisibles poésies.
Pas pour rien que ton patronyme est Claudel.
L'oiseau gracile est plus sombre que badin.
'Mary'
Une chanson courtoise souillée par quelques blasphèmes et un bridge à la slide.
Laurent sait se faire mordant.
'Aangespoeld'
Une valse déchirante du folk band flamand Donder in 't hooi.
Un texte d'une actualité criante ..Van ver over ’t woater was ze gekommen Ze was gevlucht voe kogels en bommen...
L'Histoire: une éternelle et sinistre répétition!
'Matty Groves'
Le traditionnel English folk, repris par Moriarty ou Fairport Convention, achève ce bel album.
Une tournée de promo est prévue, elle débute en octobre.
Quelques dates:
Laurent Leemans, un rongeur, un lapin?
Les rongeurs se reproduisent vite : ils ont entre 5 à 12 petits par portée et 5 à 8 portées sur une vie.
La lapine connaît de longues périodes de réceptivité, qui varient en moyenne de quatre à dix jours, pendant lesquels elle peut s’accoupler et devenir gravide.
Une disponibilité presque permanente pour l’accouplement est une des explications de la grande fécondité proverbiale des lapins.
Tout ça pour te dire que L L, alias The Imaginary Suitcase , pond des albums à une vitesse qui devrait être verbalisée par la maréchaussée, le tribunal se chargera de lui infliger une amende salée.
Il semblerait que son band Ceili Moss ait décidé de prendre un repos prolongé, le singer/songwriter s'est déjà tricoté 26 écharpes et 42 chaussettes en prévision d'un hiver rude, il s'ennuie, donc il sort un cinquième album, un an après 'Driftwood', quelques mois après 'The Shape of Things Forsaken' et 'Live in the Ardent City'.
Le curé laïque est censé baptiser “Fake blood from real wounds" le 10 octobre, d'ici là, la chose se télécharge gratuitement sur bandcamp.
Douze plages en néerlandais, in French et in 't Engels, il vient d'entamer des leçons d'arabe syrien.
'Don't. For dignity's sake, don't' ouvre.
Un titre mélodique, légèrement désabusé, que les fans des Everly Brothers apprécieront.
'Het Dorp'
Brel aussi chantait dans le vocable utilisé par Guido Gezelle ou Zjef Vanuytsel .
Laurent s'essaye avec succès à la kleinkunst.
Nostalgie d'une époque révolue soulignée par un harmonica amer, sans Picon!
De petites touches Maxime Leforestier se retrouvent dans les lyrics... San Francisco ! Où êtes vous
Liza et Luc, Sylvia, attendez-moi...
'Demain est un autre jour'
Les notes indiquent la présence de Formiga et Cigale sur certains titres, la harpe d' Eva et le violon d' Anna illuminent cette douce ballade celtique.
'Run like the devil'
Rien à voir avec le morceau de Northern soul de Kenny Roberts.
Ce titre baigne dans un climat country/folk amer.
Un mouth harp aux saveurs seventies nous rappelle les folk musicians de l'après- Woodstock.
C'est marrant comme les titres de Laurent évoquent d'autres artistes, avec la nana galopante c'est à Peter Starstedt et à son merveilleux "Where Do You Go To (My Lovely)?" que tu penses.
'When I see you'.
Le titre ingénu de l'album, douceur et innocence retrouvées sur fond de glockenspiel et de guitare fluette.
Comment s'appelle l'enfant?
'It's not you, it's me'
Le monde existe-t-il sans moi?
Une tranche philosophique et folky.
Pas de comparaison, mec?
Ralph McTell, peut-être!
'Long live love'
Une deuxième voix assurée par Seesayle.
Cécile "Seesayle" Gonay avait déjà autrefois collaboré avec le troubadour de Tubize.
Anna Amigo Vivalta ( Formiga) et Eva Genniaux ( Cigale) viennent épauler le duo au violon et à la harpe.
Un titre caressant et profond à la fois.
Une de tes plages préférées sur l'album.
'Half of Heaven'
Tout n'est pas rose au paradis même si le fond musical t'invite à la danse.
'She's like the swallow'
A traditional.
L'hirondelle a- t-elle pour nom Seesayle?
Tu dis, Philippe?
Dans le vent léger, au ciel, les hirondelles écrivent d'invisibles poésies.
Pas pour rien que ton patronyme est Claudel.
L'oiseau gracile est plus sombre que badin.
'Mary'
Une chanson courtoise souillée par quelques blasphèmes et un bridge à la slide.
Laurent sait se faire mordant.
'Aangespoeld'
Une valse déchirante du folk band flamand Donder in 't hooi.
Un texte d'une actualité criante ..Van ver over ’t woater was ze gekommen Ze was gevlucht voe kogels en bommen...
L'Histoire: une éternelle et sinistre répétition!
'Matty Groves'
Le traditionnel English folk, repris par Moriarty ou Fairport Convention, achève ce bel album.
Une tournée de promo est prévue, elle débute en octobre.
Quelques dates:
10/10: Bruxelles, Le Renard Noir
16/10: Malines, Zennegat 13
22/10: Anvers, Podiumcafé AMI
23/10: Chimay, Les Etangs Gourmands
5/11: Gand, Muzikantenhuis Tini
7/11: Liège, Péniche Legia
14/11: Bruxelles, Ancienne Belgique (dans le cadre de BrusselsTUUB)
9/12: Genval, La Clef de Verre
10/12: Bruxelles, La Porte Noire
19/12: Soignies, MJ Neufvilles
Rubrique décès: Ben Cauley et Peggy Jones!
Ben Cauley , un membre fondateur des fabuleux Bar-Kays s'est éteint lundi à l'âge de 67 ans.
Le trompettiste avait échappé à la mort lorsque l'avion transportant le groupe et Otis Redding s'était écrasé en 1967.
Pour les plus jeunes d'entre vous, les Bar-Kays c'est l'intemporel 'Soul finger' .
Après l'accident d'avion ayant décimé le groupe, Ben recrute des musiciens et forme un nouveau Bar-Kays , il continue à enregistrer pour Stax, notamment pour Isaac Hayes ou Rufus Thomas.
Sa santé décline en 1989 mais il revient en 2000, jouant notamment avec la chanteuse Liz Lottmann.
L'aventure prend fin en 2015.
Peggy Jones était une des premières dames à être cataloguée lead guitarist, elle est surtout connue pour avoir fait partie du band de Bo Diddley.
Lady Bo est décédée ce 16 septembre, aucun détail n'a été fourni quant aux causes du trépas.
Après avoir quitté le groupe de Diddley, Peggy monte son propre combo, The Jewels, pratiquant du r'n'b, le band était surtout connu dans la région de Boston.
A noter, on entend sa guitare sur le superbe "San Franciscan Nights" d'Eric Burdon and the Animals.
Le trompettiste avait échappé à la mort lorsque l'avion transportant le groupe et Otis Redding s'était écrasé en 1967.
Pour les plus jeunes d'entre vous, les Bar-Kays c'est l'intemporel 'Soul finger' .
Après l'accident d'avion ayant décimé le groupe, Ben recrute des musiciens et forme un nouveau Bar-Kays , il continue à enregistrer pour Stax, notamment pour Isaac Hayes ou Rufus Thomas.
Sa santé décline en 1989 mais il revient en 2000, jouant notamment avec la chanteuse Liz Lottmann.
L'aventure prend fin en 2015.
Peggy Jones était une des premières dames à être cataloguée lead guitarist, elle est surtout connue pour avoir fait partie du band de Bo Diddley.
Lady Bo est décédée ce 16 septembre, aucun détail n'a été fourni quant aux causes du trépas.
Après avoir quitté le groupe de Diddley, Peggy monte son propre combo, The Jewels, pratiquant du r'n'b, le band était surtout connu dans la région de Boston.
A noter, on entend sa guitare sur le superbe "San Franciscan Nights" d'Eric Burdon and the Animals.
mardi 22 septembre 2015
Outfit au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 20 septembre 2015
15è dimanche sans voiture à Bruxelles, tout le monde est content, sauf qu'à 19h30, deux zouaves, même pas bourrés, se tapaient les tunnels de la petite ceinture à vélo.
Tu disais, Alexandre?
Est-ce que les chauffeurs Uber en ordre de tva auront un laisser-passer, comme les taxis? Sinon, ne serait-ce pas une forme de distorsion de concurrence?
Demande à Mayeur, gamin!
C'est pas tout ça, Manu nous attend au Botanique!
Pas foule au Witloof, 25 pelés à tout casser!
T'es pas venu, t'as eu tort, le concert d'Outfit était super chouette!
Outfit, des petits gars de Liverpool qui ont sorti un second album ' Slowness' en juin dernier, la tournée européenne de promo s'achève chez nous.
Pas de tenue extravagante ou trendy pour les cinq adeptes d'indie-electro, casual clothes!
Plein de synthés sur scène, un drumkit équipé de pads, une basse, deux guitares.
20:15', voilà Thomas Gorton ( synth, backing vc), Nicholas Hunt ( fabuleux guitariste), Christopher Hutchinson, caché derrière un pilier ( bass), David Kojak Berger ( drums) et Andrew Hunt ( le frontman à casquette, vocals, synth, guitar).
Good evening, we're Outfit, thanks for coming si nombreux et le groupe amorce le mélodieux 'New Air', un exemple typique de synthpop raffinée, déchirée par une guitare acérée.
Ils enchaînent sur le titletrack du dernier LP, 'Slowness'.
Carl Honoré, 'L'éloge de la lenteur'?
Ben, oui, le monde bouge si vite, si certains citent Hot Chip ou Django Django, nous on y entend des relents The Blue Nile.
Elégance est le maître mot!
Comme sur l'album, le troisième titre sera le poppy ' Small Thing' , il est suivi par l'agité 'Framed', reposant sur un solide backbeat sur lequel les synthés et la voix aérienne d'Andrew virevoltent joliment.
Je me souviens être passé au Botanique il y a deux ans, it was another room ( ils ont assuré le support de MS MR à l'Orangerie en 2013).
An older song, now, ils attaquent une songerie atmosphérique 'Thank God I was dreaming' rappelant les dance tunes sophistiquées des nineties.
Une guitare pour le lead singer.
'Elephant days' s'appuie sur une basse addictive, ce titre dansant sort carrément du lot, la guitare cinglante de Nicholas venant taillader le joli fond musical dressé par les nappes de synthés.
Il est suivi par a quiet song, le feutré 'Happy birthday' finira pourtant nerveusement.
Nouveau retour vers le premier album ( 'Performance') avec le titre filmique et mélancolique 'Spraypaint'.
Anyone got a shaker or some maracas?
Désolé, gars, pas en stock!
Ces instruments auraient pu convenir pour le background voodoo tapissant 'Two islands', une autre réussite.
Ils terminent ce set de 55' par la plage majestueuse clôturant le dernier album, 'Swam Out'.
Excellent concert, donné par des gars sympa!
Tu disais, Alexandre?
Est-ce que les chauffeurs Uber en ordre de tva auront un laisser-passer, comme les taxis? Sinon, ne serait-ce pas une forme de distorsion de concurrence?
Demande à Mayeur, gamin!
C'est pas tout ça, Manu nous attend au Botanique!
Pas foule au Witloof, 25 pelés à tout casser!
T'es pas venu, t'as eu tort, le concert d'Outfit était super chouette!
Outfit, des petits gars de Liverpool qui ont sorti un second album ' Slowness' en juin dernier, la tournée européenne de promo s'achève chez nous.
Pas de tenue extravagante ou trendy pour les cinq adeptes d'indie-electro, casual clothes!
Plein de synthés sur scène, un drumkit équipé de pads, une basse, deux guitares.
20:15', voilà Thomas Gorton ( synth, backing vc), Nicholas Hunt ( fabuleux guitariste), Christopher Hutchinson, caché derrière un pilier ( bass), David Kojak Berger ( drums) et Andrew Hunt ( le frontman à casquette, vocals, synth, guitar).
Good evening, we're Outfit, thanks for coming si nombreux et le groupe amorce le mélodieux 'New Air', un exemple typique de synthpop raffinée, déchirée par une guitare acérée.
Ils enchaînent sur le titletrack du dernier LP, 'Slowness'.
Carl Honoré, 'L'éloge de la lenteur'?
Ben, oui, le monde bouge si vite, si certains citent Hot Chip ou Django Django, nous on y entend des relents The Blue Nile.
Elégance est le maître mot!
Comme sur l'album, le troisième titre sera le poppy ' Small Thing' , il est suivi par l'agité 'Framed', reposant sur un solide backbeat sur lequel les synthés et la voix aérienne d'Andrew virevoltent joliment.
Je me souviens être passé au Botanique il y a deux ans, it was another room ( ils ont assuré le support de MS MR à l'Orangerie en 2013).
An older song, now, ils attaquent une songerie atmosphérique 'Thank God I was dreaming' rappelant les dance tunes sophistiquées des nineties.
Une guitare pour le lead singer.
'Elephant days' s'appuie sur une basse addictive, ce titre dansant sort carrément du lot, la guitare cinglante de Nicholas venant taillader le joli fond musical dressé par les nappes de synthés.
Il est suivi par a quiet song, le feutré 'Happy birthday' finira pourtant nerveusement.
Nouveau retour vers le premier album ( 'Performance') avec le titre filmique et mélancolique 'Spraypaint'.
Anyone got a shaker or some maracas?
Désolé, gars, pas en stock!
Ces instruments auraient pu convenir pour le background voodoo tapissant 'Two islands', une autre réussite.
Ils terminent ce set de 55' par la plage majestueuse clôturant le dernier album, 'Swam Out'.
Excellent concert, donné par des gars sympa!
lundi 21 septembre 2015
ONE Festival Haacht - day two - Wespelaarsesteenweg - Haacht - le 19 septembre 2015
Samedi 19/09 - Menu copieux:
Soldier's Heart, The Deaf, Double Veterans, Fugu Mango, Bibles, High Hi, James Davis, Young Colour, Dogs of Cibola, The Greatest Handshake, Mary's little lamb.
Quatrième édition du One Festival, organisé par l'association Les Cousins ( een vereniging die ijvert voor meer, goedkopere en ludieke feesten, met een gezonde en gezellige sfeer!), pour la première fois les festivités sont étalées sur deux jours.
T'avais RV avec la famille Finn le vendredi ( au One Festival le public a été estimé à 400 têtes de pipe), donc direction Haacht vers midi-trente, le samedi.
Peu de circulation, aber avant d'arriver dans le village brassicole, la police te signale que tu peux changer de route because Primus Classic ( GP Impanis-Van Petegem: victoire pour Sean De Bie).
GPAS affolé mais pas de panique, le kick off est prévu pour 13:30'.
Sur place: une grande plaine, deux chapiteaux, à boire, à manger, un parking immense et des organisateurs aux petits oignons, pas moyen de faire mieux comme accueil, on ajoutera que le timing a été respecté, la seule chose à regretter: la pluie!
13:28, un animateur farfelu propose een partijtje touwtjestrekken avant le premier groupe, les filles du Chiro local l'emportent.
Mary's Little Lamb.
Il était blanc l'agneau?
Non, grillé à l'ail et au romarin... tu fais chier.
Le groupe d'alt.country de Keerbergen a sorti un album, 'Fortune and Chance', en 2014 et a pas mal tourné en Flandre durant l'été.
Facebook annonce: Bart Hendrickx - guitar, banjo, vocals / Bert Cuypers - bass guitar, double bass /Mike Van Daele - drums / Bart Geens - cornet/ Michaël De Weerdt - cornet et Sander Augustynen - trombone, mais nous on n'a pas vu de trombone, juste cinq mecs, fringués années 50, doués et consciencieux.
La grande originalité du combo, l'usage de cuivres donnant une teinte tex mex à leur roots rock.
Une intro surf est suivie par 'Pariah' , pas étonnant que certaines plumes citent à la fois Johnny Cash et Calexico, ça te donne une idée conforme à la réalité, quoique ce 'Pariah' présente de sérieuses influences gospel.
On a déjà compris que le premier groupe du jour n'est pas un quelconque bouche-trou!
On enchaîne sur le rétro 'The Outlaw',des affiches Wanted Dead or Alive ont été placardées de Malines à Louvain.
Sur sa fière monture le hors-la-loi file vers another city pour y rester quelques heures.
Twangy guitar, fond filmique, voici 'Mirage' un instrumental dominé par le bruit de crécelle produit par deux ou trois crotales échappés de Planckendael.
Let's go on with a quiet one 'It can't go wrong' suivi par 'Lift the curse.
Apparition d'un banjo pour Bart, pendant qu'il l'accorde, Bert s'essaye à 'Fever', logique la suivante s'intitule 'Hay'.
A jew's harp, voici 'Grind', une chevauchée folle sur une piste poussiéreuse.
C'est chaud un 'Sugar Coat', ouais mais il attire les guêpes et les Mexicaines.
Le chef solo pour le classique de Hank Williams, 'Alone and Forsaken', la troupe le rejoint pour achever la complainte.
Mary's Little Lamb prend congé avec une version bourrée de reverb du 'Paint it black' des Stones.
Chouette!
Dogs of Cibola
Des chiens croisés au KultuurKaffee de la VUB en 2014, ils t'avaient laissé une meilleure impression que Recorders, la tête d'affiche.
Cet après-midi, pareil, Sam D'hondt/ Seppe Busschots/ Philippe Hosselet/Nick Versyck et Clyde MacKillop n'ont pas déçu.
Leur point fort, trois vocalistes alternant les lead vocals.
Point contrariant, ils sont impossible à cataloguer, passant du hard au blues puis à l'indie ou au garage!
We beginnen met een nieuw nummer, pas encore d'identité.
Une intro fête foraine avant de passer au rock pesant.
La suivante 'Black and White' reste dans les mêmes eaux.
C'est du costaud.
'Time and Place' dominé par une basse groovy s'entend sur leur 7 titres intitulé 'Dogs of Cibola, il est suivi par 'Riding Hood' qu'on aime bien, car il contient la ligne I'm not a stepping stone qui te fait plus penser au Steve Miller Band qu'à Duffy.
Une autre nouveauté, 'Winter' une agréable balade à travers des paysages enneigés.
'Petrichor'.
Euh?
L'odeur caractéristique consécutive à de fortes pluies sur un sol sec!
Merci, maître!
De l'indie précieux!
Puis un hard blues, ' Stare with your open eyes' ce qui est plus aisé qu'en gardant les paupières closes.
Super morceau, d'ailleurs!
'Corkscrew' sonne INXS tandis que l'harmonieux 'Iridescence' nous emmène dans l'univers C S and N.
Retour au rock musclé avec 'Backstabber' et 'Sorefeet'.
Un concert concluant!
High Hi
Le trio de Zaventem/Duisburg, emmené par l'explosive Anne-Sophie Ooghe, t'avais impressionné en février avant ce clown de Jett Rebel au Depot, depuis ils ont enregistré un premier EP et tourne sans discontinuer.
Ce W E c'était Antwerpen, Haacht, Beveren et Hoeilaart, la semaine prochaine, Brussel Brost!
Il est 16:30', le soleil a enfin daigné pointer le bout du nez, la jeunesse locale s'amuse sur la plaine et délaisse les chapiteaux, Ben Crabbé a beau multiplier les appels en clamant que le groupe est sur le point d'entamer son récital, le cirque ne fait pas le plein!
Anne-Sophie en tenue de plage sexy et ses copains Dieter Beerten - Drums, Vocals et Koen Weverbergh - bass débutent avec 'Calm down, Sir' la bombe les ayant lancés.
La guitare gronde, la basse imprime un rythme infernal et Dieter bastonne à gogo.
Pour ceux qui ne les connaissent pas, on avance Blood Red Shoes en plus brut!
'White rabbit in the black hole', tous les lévriers sont lâchés, ça va saigner, Dieter et Anne-Sophie alternent les vocaux ou s'y mettent à deux et finalement ce lapin blanc te rappelle celui de Jefferson Airplane.
'Tommy' et son petit solo de basse, puis 'Islands full of gold' impressionnent, Dieter amorce 'You' et tu te demandes pourquoi cet excellent groupe n'a pas encore été repéré par les organisateurs du sud du pays.
' If the drugs' puis 'Her' ouvrant le EP devraient normalement déchaîné l'enthousiasme mais les scouts sont, soit à la buvette, soit jouent à la pétanque.
Incompréhensible et gênant!
L'ampli de Koen a rendu l'âme, temps mort, on reprend 'Fear of snow' qui avait dû être interrompu, la petite guitariste se démène telle une diablesse, fait virevolter sa gratte, s'époumone avant d'annoncer la dernière du set, le tonitruant 'This never dies' achevé par un fou rire, j'ai terminé sur un accord fautif, sorry!
Personne ne lui en a voulu!
The Greatest Handshake.
Passage dans la minuscule Helter Skelter tent pour The Greatest Handshake.
C'est pas une poignée de main amicale que ce trio de Diest t'a refilé, c'est une grosse baffe en pleine poire qui a failli te laisser K O.
Niel Hendrickx ( chant vociféré) , Joran Jambé ( basse) et Steven Cleynhens ( drums) envoient leurs premières mesures, toute la toile tremble, un fracas à réveiller tous les habitants du cimetière, situé à 5 km de la plaine.
On est 20 à pouvoir endurer ce doux clapotis, on ne l'a pas regretté.
Du punk/hardcore/noise ( brutal) sans guitare mais avec un bassiste meilleur que Jerry Lewis ou Jim Carey pour faire des grimaces, un batteur marteau-pilon et un chanteur plus que marteau. Pendant trente minutes on a a frappé le sol du talon, headbangé comme des bêtes et ri comme des veaux.
Dès l'entame, 'Meat', Joran Jambé vient se mêlé aux courageux étant restés dans l'abri, après 25 secondes, pris d'une crise épileptique, il se roule sur le gazon pour rebondir et escalader le drumkit.
Come closer, qu'il dit, on avance de dix centimètres, pas plus, ces animaux ont l'air dangereux!
'Drugs', les drogues, ça rend fou.
Quoi, fou, mais on a entamé le gig par deux berceuses, on va vous jouer un morceau traitant d'homosexualité, een verkleedfeestje.
Il est tout rose, ce titre!
Voilà qu'il imagine de se transformer en gymnaste et s'agrippe aux barres fixes tout en chantant.
Haacht, il me faut une demi-douzaines de costauds pour m'attraper, je plonge puis ils me jettent dans les airs, ...I'm going insane...éructe-t-il, personne n'en doutait.
Encore une ou deux décharges salées avant l'avertissement, nu is het gedaan met de chanson, on vous rentre dans le lard, 'Hellwhores'.
T'en as reconnu une, elle ressemblait à Laurette, non maquillée.
Il nous reste deux minutes, O K, nog eentje, 'Ready for a collision'.
Le drummer n'a pas compris les consignes et engage une nouvelle salve sentant le salpêtre qui voit l'athlète reprendre ses exercices de fitness.
Jane Fonda a décidé de prendre sa pension après avoir vu le set de ces beaux jeunes gens!
The Deaf.
En 2007, Spike van Zoest, le guitariste du groupe Di- rect, des stars aux Pays-Bas, forme The Deaf, un side-project aux allures garage.
En 2014, les mal-entendants ont sorti un second album ( 'The Deaf') et cet été leur tournée est passée quelques fois par chez nous ( Fonnefeesten, Villa Pace, Sjok etc...).
19:30, Spike, la rouquine Janneke Nijhuijs ( basse), le tatoué Kit Carrera aux drums et l'homme au bras cassé, Midnight Mau au Farfisa, sont sur le point de débuter leur show quand le frontman réussit à péter une corde dès la première note.
Je serai dans le Guinness Book, après deux secondes een gebroken snaar, faut le faire.
C'est parti, 'Go loose yourself' , un petit côté Cramps pas désagréable, tout comme la bassiste d'ailleurs.
Le suant 'Not your man', avec l'orgue sonnant The Sonics, accroche tout autant, sans pause ils ont amorcé ' Isolator' aux agréables sonorités sixties, à la Small Faces.
'Sin City' et '1973' se succèdent, l'handicapé secoue son jouet comme un prunier gorgé de fruits mûrs, Janneke et Spike assurent des vocaux sexy et, à l'arrière, Kit maltraite son kit comme une bête féroce.
Haacht apprécie.
Sérieuse poussée de fièvre avec la suivante,'Dead moon rise' puis Midnight Mau sort l' harmonica caché dans son plâtre pour entamer 'I got love' sentant bon la Jim Jones Revue.
Au pas de course 'BBB-Bang' avant de proposer un garage/country, 'Coming down that road'.
Présentation des durs de la feuille avant la dernière du gig, 'I'm alive', suivi d'une séquence démagogique de handsome Spike qui sans prévenir arrose les premiers rangs de Gin Fizz, 8€50 chez Lidl.
Prima liveband!
Bibles.
Le corpus biblique réunit plusieurs livres d'origines diverses, d'où le pluriel originel du mot Bible!
Et avec un S?
Un groupe de synthpop ( écurie Peter Verstraelen) de Louvain né en 2013, un single 'Wingdance'.
Cette fois-ci, la Helter Skelter tent est pleine à craquer lorsque le quintet débute son show.
Leur facebook ne mentionne que quatre noms, Maxiem Charlier ( vocals,guitar, keys) - Wouter JP Melotte ( bass, vocals) - Laurens Gilen ( keys, vocals) - Siemon Theys ( drums), sur scène un cinquième élément caressait lui également des touches.
'Hamstars' un instrumental éthéré ouvre le bal.
Après le garage rock de The Deaf on va planer avec la dreampop de Bibles.
La setlist mentionne 'La Fayette', des voix citent Vampire Weekend, cet indie mélodique se rapproche également de l'univers de Willow.
La suivante, 'Cause and effect', n'est pas éloignée de la sophisti-pop des Lotus Eaters, un band injustement oublié.
Les mélodies immatérielles se succèdent, d'abord 'Brother', dominé par un chant à trois voix, puis ' Faking it' qui sera leur prochain single, un morceau aussi bien ficelé que les meilleures pièces de Scritti Politti.
Un blanc, technische problemen... depuis le début du set le gars à la table s'arrache les cheveux, tour à tour, les membres du groupe lèvent ou abaissent le pouce pour lui demander de régler les retours , finalement le son tourne à la bouillie, un des claviers se bouche les oreilles.
'Armageddon' et 'Ivy' précèdent leur catchy single classé dans de Afrekening, 'Wingdance'.
Le 6 octobre, Bibles sera au Café Video à Gand.
T'es attendu à Bruxelles, tu n'entendras pas Soldier's Heart ou Fugu Mango, vus cet été au BSF ou à Couleur Café.
So, One Festival, see you next year!
Soldier's Heart, The Deaf, Double Veterans, Fugu Mango, Bibles, High Hi, James Davis, Young Colour, Dogs of Cibola, The Greatest Handshake, Mary's little lamb.
Quatrième édition du One Festival, organisé par l'association Les Cousins ( een vereniging die ijvert voor meer, goedkopere en ludieke feesten, met een gezonde en gezellige sfeer!), pour la première fois les festivités sont étalées sur deux jours.
T'avais RV avec la famille Finn le vendredi ( au One Festival le public a été estimé à 400 têtes de pipe), donc direction Haacht vers midi-trente, le samedi.
Peu de circulation, aber avant d'arriver dans le village brassicole, la police te signale que tu peux changer de route because Primus Classic ( GP Impanis-Van Petegem: victoire pour Sean De Bie).
GPAS affolé mais pas de panique, le kick off est prévu pour 13:30'.
Sur place: une grande plaine, deux chapiteaux, à boire, à manger, un parking immense et des organisateurs aux petits oignons, pas moyen de faire mieux comme accueil, on ajoutera que le timing a été respecté, la seule chose à regretter: la pluie!
13:28, un animateur farfelu propose een partijtje touwtjestrekken avant le premier groupe, les filles du Chiro local l'emportent.
Mary's Little Lamb.
Il était blanc l'agneau?
Non, grillé à l'ail et au romarin... tu fais chier.
Le groupe d'alt.country de Keerbergen a sorti un album, 'Fortune and Chance', en 2014 et a pas mal tourné en Flandre durant l'été.
Facebook annonce: Bart Hendrickx - guitar, banjo, vocals / Bert Cuypers - bass guitar, double bass /Mike Van Daele - drums / Bart Geens - cornet/ Michaël De Weerdt - cornet et Sander Augustynen - trombone, mais nous on n'a pas vu de trombone, juste cinq mecs, fringués années 50, doués et consciencieux.
La grande originalité du combo, l'usage de cuivres donnant une teinte tex mex à leur roots rock.
Une intro surf est suivie par 'Pariah' , pas étonnant que certaines plumes citent à la fois Johnny Cash et Calexico, ça te donne une idée conforme à la réalité, quoique ce 'Pariah' présente de sérieuses influences gospel.
On a déjà compris que le premier groupe du jour n'est pas un quelconque bouche-trou!
On enchaîne sur le rétro 'The Outlaw',des affiches Wanted Dead or Alive ont été placardées de Malines à Louvain.
Sur sa fière monture le hors-la-loi file vers another city pour y rester quelques heures.
Twangy guitar, fond filmique, voici 'Mirage' un instrumental dominé par le bruit de crécelle produit par deux ou trois crotales échappés de Planckendael.
Let's go on with a quiet one 'It can't go wrong' suivi par 'Lift the curse.
Apparition d'un banjo pour Bart, pendant qu'il l'accorde, Bert s'essaye à 'Fever', logique la suivante s'intitule 'Hay'.
A jew's harp, voici 'Grind', une chevauchée folle sur une piste poussiéreuse.
C'est chaud un 'Sugar Coat', ouais mais il attire les guêpes et les Mexicaines.
Le chef solo pour le classique de Hank Williams, 'Alone and Forsaken', la troupe le rejoint pour achever la complainte.
Mary's Little Lamb prend congé avec une version bourrée de reverb du 'Paint it black' des Stones.
Chouette!
Dogs of Cibola
Des chiens croisés au KultuurKaffee de la VUB en 2014, ils t'avaient laissé une meilleure impression que Recorders, la tête d'affiche.
Cet après-midi, pareil, Sam D'hondt/ Seppe Busschots/ Philippe Hosselet/Nick Versyck et Clyde MacKillop n'ont pas déçu.
Leur point fort, trois vocalistes alternant les lead vocals.
Point contrariant, ils sont impossible à cataloguer, passant du hard au blues puis à l'indie ou au garage!
We beginnen met een nieuw nummer, pas encore d'identité.
Une intro fête foraine avant de passer au rock pesant.
La suivante 'Black and White' reste dans les mêmes eaux.
C'est du costaud.
'Time and Place' dominé par une basse groovy s'entend sur leur 7 titres intitulé 'Dogs of Cibola, il est suivi par 'Riding Hood' qu'on aime bien, car il contient la ligne I'm not a stepping stone qui te fait plus penser au Steve Miller Band qu'à Duffy.
Une autre nouveauté, 'Winter' une agréable balade à travers des paysages enneigés.
'Petrichor'.
Euh?
L'odeur caractéristique consécutive à de fortes pluies sur un sol sec!
Merci, maître!
De l'indie précieux!
Puis un hard blues, ' Stare with your open eyes' ce qui est plus aisé qu'en gardant les paupières closes.
Super morceau, d'ailleurs!
'Corkscrew' sonne INXS tandis que l'harmonieux 'Iridescence' nous emmène dans l'univers C S and N.
Retour au rock musclé avec 'Backstabber' et 'Sorefeet'.
Un concert concluant!
High Hi
Le trio de Zaventem/Duisburg, emmené par l'explosive Anne-Sophie Ooghe, t'avais impressionné en février avant ce clown de Jett Rebel au Depot, depuis ils ont enregistré un premier EP et tourne sans discontinuer.
Ce W E c'était Antwerpen, Haacht, Beveren et Hoeilaart, la semaine prochaine, Brussel Brost!
Il est 16:30', le soleil a enfin daigné pointer le bout du nez, la jeunesse locale s'amuse sur la plaine et délaisse les chapiteaux, Ben Crabbé a beau multiplier les appels en clamant que le groupe est sur le point d'entamer son récital, le cirque ne fait pas le plein!
Anne-Sophie en tenue de plage sexy et ses copains Dieter Beerten - Drums, Vocals et Koen Weverbergh - bass débutent avec 'Calm down, Sir' la bombe les ayant lancés.
La guitare gronde, la basse imprime un rythme infernal et Dieter bastonne à gogo.
Pour ceux qui ne les connaissent pas, on avance Blood Red Shoes en plus brut!
'White rabbit in the black hole', tous les lévriers sont lâchés, ça va saigner, Dieter et Anne-Sophie alternent les vocaux ou s'y mettent à deux et finalement ce lapin blanc te rappelle celui de Jefferson Airplane.
'Tommy' et son petit solo de basse, puis 'Islands full of gold' impressionnent, Dieter amorce 'You' et tu te demandes pourquoi cet excellent groupe n'a pas encore été repéré par les organisateurs du sud du pays.
' If the drugs' puis 'Her' ouvrant le EP devraient normalement déchaîné l'enthousiasme mais les scouts sont, soit à la buvette, soit jouent à la pétanque.
Incompréhensible et gênant!
L'ampli de Koen a rendu l'âme, temps mort, on reprend 'Fear of snow' qui avait dû être interrompu, la petite guitariste se démène telle une diablesse, fait virevolter sa gratte, s'époumone avant d'annoncer la dernière du set, le tonitruant 'This never dies' achevé par un fou rire, j'ai terminé sur un accord fautif, sorry!
Personne ne lui en a voulu!
The Greatest Handshake.
Passage dans la minuscule Helter Skelter tent pour The Greatest Handshake.
C'est pas une poignée de main amicale que ce trio de Diest t'a refilé, c'est une grosse baffe en pleine poire qui a failli te laisser K O.
Niel Hendrickx ( chant vociféré) , Joran Jambé ( basse) et Steven Cleynhens ( drums) envoient leurs premières mesures, toute la toile tremble, un fracas à réveiller tous les habitants du cimetière, situé à 5 km de la plaine.
On est 20 à pouvoir endurer ce doux clapotis, on ne l'a pas regretté.
Du punk/hardcore/noise ( brutal) sans guitare mais avec un bassiste meilleur que Jerry Lewis ou Jim Carey pour faire des grimaces, un batteur marteau-pilon et un chanteur plus que marteau. Pendant trente minutes on a a frappé le sol du talon, headbangé comme des bêtes et ri comme des veaux.
Dès l'entame, 'Meat', Joran Jambé vient se mêlé aux courageux étant restés dans l'abri, après 25 secondes, pris d'une crise épileptique, il se roule sur le gazon pour rebondir et escalader le drumkit.
Come closer, qu'il dit, on avance de dix centimètres, pas plus, ces animaux ont l'air dangereux!
'Drugs', les drogues, ça rend fou.
Quoi, fou, mais on a entamé le gig par deux berceuses, on va vous jouer un morceau traitant d'homosexualité, een verkleedfeestje.
Il est tout rose, ce titre!
Voilà qu'il imagine de se transformer en gymnaste et s'agrippe aux barres fixes tout en chantant.
Haacht, il me faut une demi-douzaines de costauds pour m'attraper, je plonge puis ils me jettent dans les airs, ...I'm going insane...éructe-t-il, personne n'en doutait.
Encore une ou deux décharges salées avant l'avertissement, nu is het gedaan met de chanson, on vous rentre dans le lard, 'Hellwhores'.
T'en as reconnu une, elle ressemblait à Laurette, non maquillée.
Il nous reste deux minutes, O K, nog eentje, 'Ready for a collision'.
Le drummer n'a pas compris les consignes et engage une nouvelle salve sentant le salpêtre qui voit l'athlète reprendre ses exercices de fitness.
Jane Fonda a décidé de prendre sa pension après avoir vu le set de ces beaux jeunes gens!
The Deaf.
En 2007, Spike van Zoest, le guitariste du groupe Di- rect, des stars aux Pays-Bas, forme The Deaf, un side-project aux allures garage.
En 2014, les mal-entendants ont sorti un second album ( 'The Deaf') et cet été leur tournée est passée quelques fois par chez nous ( Fonnefeesten, Villa Pace, Sjok etc...).
19:30, Spike, la rouquine Janneke Nijhuijs ( basse), le tatoué Kit Carrera aux drums et l'homme au bras cassé, Midnight Mau au Farfisa, sont sur le point de débuter leur show quand le frontman réussit à péter une corde dès la première note.
Je serai dans le Guinness Book, après deux secondes een gebroken snaar, faut le faire.
C'est parti, 'Go loose yourself' , un petit côté Cramps pas désagréable, tout comme la bassiste d'ailleurs.
Le suant 'Not your man', avec l'orgue sonnant The Sonics, accroche tout autant, sans pause ils ont amorcé ' Isolator' aux agréables sonorités sixties, à la Small Faces.
'Sin City' et '1973' se succèdent, l'handicapé secoue son jouet comme un prunier gorgé de fruits mûrs, Janneke et Spike assurent des vocaux sexy et, à l'arrière, Kit maltraite son kit comme une bête féroce.
Haacht apprécie.
Sérieuse poussée de fièvre avec la suivante,'Dead moon rise' puis Midnight Mau sort l' harmonica caché dans son plâtre pour entamer 'I got love' sentant bon la Jim Jones Revue.
Au pas de course 'BBB-Bang' avant de proposer un garage/country, 'Coming down that road'.
Présentation des durs de la feuille avant la dernière du gig, 'I'm alive', suivi d'une séquence démagogique de handsome Spike qui sans prévenir arrose les premiers rangs de Gin Fizz, 8€50 chez Lidl.
Prima liveband!
Bibles.
Le corpus biblique réunit plusieurs livres d'origines diverses, d'où le pluriel originel du mot Bible!
Et avec un S?
Un groupe de synthpop ( écurie Peter Verstraelen) de Louvain né en 2013, un single 'Wingdance'.
Cette fois-ci, la Helter Skelter tent est pleine à craquer lorsque le quintet débute son show.
Leur facebook ne mentionne que quatre noms, Maxiem Charlier ( vocals,guitar, keys) - Wouter JP Melotte ( bass, vocals) - Laurens Gilen ( keys, vocals) - Siemon Theys ( drums), sur scène un cinquième élément caressait lui également des touches.
'Hamstars' un instrumental éthéré ouvre le bal.
Après le garage rock de The Deaf on va planer avec la dreampop de Bibles.
La setlist mentionne 'La Fayette', des voix citent Vampire Weekend, cet indie mélodique se rapproche également de l'univers de Willow.
La suivante, 'Cause and effect', n'est pas éloignée de la sophisti-pop des Lotus Eaters, un band injustement oublié.
Les mélodies immatérielles se succèdent, d'abord 'Brother', dominé par un chant à trois voix, puis ' Faking it' qui sera leur prochain single, un morceau aussi bien ficelé que les meilleures pièces de Scritti Politti.
Un blanc, technische problemen... depuis le début du set le gars à la table s'arrache les cheveux, tour à tour, les membres du groupe lèvent ou abaissent le pouce pour lui demander de régler les retours , finalement le son tourne à la bouillie, un des claviers se bouche les oreilles.
'Armageddon' et 'Ivy' précèdent leur catchy single classé dans de Afrekening, 'Wingdance'.
Le 6 octobre, Bibles sera au Café Video à Gand.
T'es attendu à Bruxelles, tu n'entendras pas Soldier's Heart ou Fugu Mango, vus cet été au BSF ou à Couleur Café.
So, One Festival, see you next year!
dimanche 20 septembre 2015
Neil and Liam Finn à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 18 septembre 2015
Neil and Liam Finn à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 18 septembre 2015.
Tu vois l'affiche: Neil Finn, le monsieur de Crowded House ou de Split Enz et son gamin, Liam Finn, auteur de trois albums ayant squatté les charts chez les Kiwis, l'Orangerie risque d'être bondée, avance ton cerveau ramolli.
Faux sur toute la ligne, même pas plein et dans la masse plus de Hollandais, d'Anglais, d'Allemands, de Gallois ou de Lapons que de Belges, incroyable en sachant que la famille a décidé de ne monter que quatre fois sur scène en Europe, dont trois dates chez les Rosbifs, le Bota étant la seule salle continentale.
Pas de support, à 20h, Neil et son fiston fringué d'une éclatante jaquette rouge, made in Nashville en 1958, se pointent.
Papa au piano, Liam à la guitare, c'est lui qui entame la partie chantée de 'Edible Flowers' une ballade signée Split Enz et déjà reprise par Tim et Neil Finn sur l'album 'Everyone is here'.
A l'époque, une dame notait "there's something special about sibling voices in harmony", il en va de même pour les superbes harmonies père/fils.
Neil à l'acoustique pour un premier titre, dynamique, signé par le barbu, ' Enegy spent'.
Saluts... Good evening, people, we're so glad you decided to spend your Friday night with us, voici 'English trees' un titre de Crowded House.
Please, welcome my little brother, Elroy, on drums.
La ballade 'Fire in your belly' aux saveurs Beatles ( écriture Paulo) est interprétée en trio.
Le show portant l'étiquette 'a family affair', la famille s'agrandit, here's my mom Sharon, she will play some bass and my sister will sing in harmony ( note: on doute que Liam et Elroy aient une soeur, la fantastique chanteuse à la voix céleste étant montée sur scène en même temps que Sharon ressemblait fort à Emily-Jane Barnes, qui a plusieurs fois collaboré avec Liam), à cinq ils nous concoctent une fabuleuse version de 'Fall at your feet'.
Un sixième élément rejoint la troupe, le multi-instrumentiste Jimmy, un excellent bassiste, au demeurant.
A six ils balancent le upbeat 'Better than TV'.
Neil passe derrière un mini-clavier, bling, bling, bling, anyone got Viagra for my keyboards, ça marche pas?
Tire-toi, pa, je règle, o k, on peut attaquer le poppy 'Snug as fuck' doté d'admirables close harmonies.
Quelques private jokes avant d'attaquer 'Real Late'.
Un numéro de crooning du fiston pendant ce titre indie aux sonorités synth pop.
Couché à la façon de Cléopâtre sur le piano de Neil, le ket en fait des tonnes.
Bruxelles s'amuse.
J'ai encore quelqu'un à présenter, voici Géraldine, un gadget theremin utilisé pendant 'Miracle glance' un nouvel extrait, aux accents Bee Gees, de 'The Nihilist' le dernier album de Liam qui passe aux drums tandis qu'Elroy reçoit la guitare.
Neil fait allusion au terroriste arrêté dans le Thalys à Rotterdam en confondant les Pays-Bas et notre beau royaume, puis la clique amorce son brillant 'Golden child'.
La première fois que je suis venu à Bruxelles c'était en 1977, vous n'étiez pas tous nés, voici un titre datant de cette époque, le punky et salement secouant 'What's the matter with you' de Split Enz.
Rocking time in Brussels!
Plus groovy , 'These are conditions' extrait du seul album sous l'appellation Pajama Club.
Deux ou trois lignes de 'Für Elise' avant d'amorcer 'Neurotic world' voyant Liam tapoter les touches.
A trois, Neil, Liam et la fausse soeur, ils balancent la perle de tendresse ' Shadow of your man', tandis que 'Ocean Emmanuelle', au fond new wave, est dédicacé à l'éclairagiste.
Comme sur le clip de 'Wrestle with dad', une querelle oppose père et fils, who's got the bigger delay?
Pas question de lutte, la dernière fois tu m'as retourné un pouce, au fond, tu te débrouilles pas mal pour un mec de 57 ans.
A la Fleetwood Mac, 'Flying in the face of love', suivi par le tube de Split Enz, 'I got you' accueilli par des cris d'enthousiasme.
Une request fuse, réaction: man, you're asking for Tim's songs...
Retour au catalogue de Liam avec la valse 'Cold feet', le set normal s'achevant avec une version électrique de 'Locked out' de Crowded House.
Bis
Ils débutent par un autre crowdpleaser, 'Distant sun', puis Neil ramasse la basse et en mode TGV lance 'Second chance' de son gamin.
Pas au menu, mais pour faire plaisir aux fans, ' Four seasons in one day' et enfin, on arrive au bout des deux heures de show, 'Wide awake on the voyage home'.
Une photo de famille, un public aux anges, ce concert aura séduit jeunes et vieux!
Tu vois l'affiche: Neil Finn, le monsieur de Crowded House ou de Split Enz et son gamin, Liam Finn, auteur de trois albums ayant squatté les charts chez les Kiwis, l'Orangerie risque d'être bondée, avance ton cerveau ramolli.
Faux sur toute la ligne, même pas plein et dans la masse plus de Hollandais, d'Anglais, d'Allemands, de Gallois ou de Lapons que de Belges, incroyable en sachant que la famille a décidé de ne monter que quatre fois sur scène en Europe, dont trois dates chez les Rosbifs, le Bota étant la seule salle continentale.
Pas de support, à 20h, Neil et son fiston fringué d'une éclatante jaquette rouge, made in Nashville en 1958, se pointent.
Papa au piano, Liam à la guitare, c'est lui qui entame la partie chantée de 'Edible Flowers' une ballade signée Split Enz et déjà reprise par Tim et Neil Finn sur l'album 'Everyone is here'.
A l'époque, une dame notait "there's something special about sibling voices in harmony", il en va de même pour les superbes harmonies père/fils.
Neil à l'acoustique pour un premier titre, dynamique, signé par le barbu, ' Enegy spent'.
Saluts... Good evening, people, we're so glad you decided to spend your Friday night with us, voici 'English trees' un titre de Crowded House.
Please, welcome my little brother, Elroy, on drums.
La ballade 'Fire in your belly' aux saveurs Beatles ( écriture Paulo) est interprétée en trio.
Le show portant l'étiquette 'a family affair', la famille s'agrandit, here's my mom Sharon, she will play some bass and my sister will sing in harmony ( note: on doute que Liam et Elroy aient une soeur, la fantastique chanteuse à la voix céleste étant montée sur scène en même temps que Sharon ressemblait fort à Emily-Jane Barnes, qui a plusieurs fois collaboré avec Liam), à cinq ils nous concoctent une fabuleuse version de 'Fall at your feet'.
Un sixième élément rejoint la troupe, le multi-instrumentiste Jimmy, un excellent bassiste, au demeurant.
A six ils balancent le upbeat 'Better than TV'.
Neil passe derrière un mini-clavier, bling, bling, bling, anyone got Viagra for my keyboards, ça marche pas?
Tire-toi, pa, je règle, o k, on peut attaquer le poppy 'Snug as fuck' doté d'admirables close harmonies.
Quelques private jokes avant d'attaquer 'Real Late'.
Un numéro de crooning du fiston pendant ce titre indie aux sonorités synth pop.
Couché à la façon de Cléopâtre sur le piano de Neil, le ket en fait des tonnes.
Bruxelles s'amuse.
J'ai encore quelqu'un à présenter, voici Géraldine, un gadget theremin utilisé pendant 'Miracle glance' un nouvel extrait, aux accents Bee Gees, de 'The Nihilist' le dernier album de Liam qui passe aux drums tandis qu'Elroy reçoit la guitare.
Neil fait allusion au terroriste arrêté dans le Thalys à Rotterdam en confondant les Pays-Bas et notre beau royaume, puis la clique amorce son brillant 'Golden child'.
La première fois que je suis venu à Bruxelles c'était en 1977, vous n'étiez pas tous nés, voici un titre datant de cette époque, le punky et salement secouant 'What's the matter with you' de Split Enz.
Rocking time in Brussels!
Plus groovy , 'These are conditions' extrait du seul album sous l'appellation Pajama Club.
Deux ou trois lignes de 'Für Elise' avant d'amorcer 'Neurotic world' voyant Liam tapoter les touches.
A trois, Neil, Liam et la fausse soeur, ils balancent la perle de tendresse ' Shadow of your man', tandis que 'Ocean Emmanuelle', au fond new wave, est dédicacé à l'éclairagiste.
Comme sur le clip de 'Wrestle with dad', une querelle oppose père et fils, who's got the bigger delay?
Pas question de lutte, la dernière fois tu m'as retourné un pouce, au fond, tu te débrouilles pas mal pour un mec de 57 ans.
A la Fleetwood Mac, 'Flying in the face of love', suivi par le tube de Split Enz, 'I got you' accueilli par des cris d'enthousiasme.
Une request fuse, réaction: man, you're asking for Tim's songs...
Retour au catalogue de Liam avec la valse 'Cold feet', le set normal s'achevant avec une version électrique de 'Locked out' de Crowded House.
Bis
Ils débutent par un autre crowdpleaser, 'Distant sun', puis Neil ramasse la basse et en mode TGV lance 'Second chance' de son gamin.
Pas au menu, mais pour faire plaisir aux fans, ' Four seasons in one day' et enfin, on arrive au bout des deux heures de show, 'Wide awake on the voyage home'.
Une photo de famille, un public aux anges, ce concert aura séduit jeunes et vieux!
jeudi 17 septembre 2015
WB And The Mercenaries au Café Merlo- Bruxelles, le 16 septembre 2015
Le premier concert de la série 'Stoemp!Brusselse Caféconcerten najaar 2015' se déroule au Merlo.
Une date quasi historique, il s'agit du concert n°200 du catalogue, sur les planches: WB And The Mercenaries.
WB , non ne viens ni avec Warner Bros, ni avec le terroriste Wilfried Böse, il s'agit de Walter Broes, ex- figure de proue des Seatsniffers, notre meilleur roots band, pendant deux décennies.
Il y a quelques années le band s'est mis en standby mais en novembre 2013, Walter engage quelques mercenaires et forme une nouvelle équipe, WB And The Mercenaries.
Pour accompagner la Guild et les vocaux de WB, à la contrebasse, un babouin pas con, Bas Vanstaen ( The Baboons) et aux drums, j'ôte mes santiags et enfile des slaches, Lieven Declercq ( The Internationals, Lena Deluxe, Zeker Weten...).
Genre?
Qui va pas plaire à ta mère.
Tout comme les Seatsniffers, du rootsrock concocté avec les ingrédients suivants: du rockabilly, de la country, du blues, du rock, du rhythm'n' blues et un brin de tango.
Pas de techno?
Non, du Tex Mex à la rigueur!
21: 05, le moteur est en rodage, on ne va pas risquer de le faire exploser, allons-y pour un instrumental: 'Smoker'. Tu te rends compte, la machine dégage déjà de la fumée!
Pas d'arrêt, la gare est désaffectée, ' Don't push me too far', en mode rockabilly pur jus.
Voilà le Merlo transformé en honky tonk texan.
Toujours aucun répit, la machine s'emballe emmené par Lieven, pas un gentil, il cogne sauvage, voici 'You got me dizzy', qu'un connaisseur attribue à Jimmy Reed.
Encore une gamine énervée, 'My little Suzy', elle n'en fait qu'à sa tête, cette gonze.
Elle n'est pas assagie, Suzy, tant pis, le trio a entamé 'Trapped love', du garage rock alloué aux méchants Cramps.
Le temps de s'éponger, d'avaler deux gorgées de Chaudfontaine brut et on repart au galop, 'You and Me'.
Rumbling time in Brussels!
Bas va vous en chanter une bien brûlante, 'Red Desire' en op de volgende kun je dansen, enfin, au minimum, bougez vos fesses en mesure sur le tabouret. ' Security' secoue autant que certains Los Lobos.
Pour l'instant le magasin ne propose qu'un single, il est sorti sur une firme de disque bidon, svp downloadez le légalement, car Lieven doit nourrir toute la famille et ses chats, voilà 'Man Child', un tango blues aux saveurs Tom Waits.
Great tune!
Une accélération furieuse annonce 'Side show', faut se garer les broncos ne sont pas d'humeur à rire.
Le rodéo a pris fin, les cowboys sont à la recherche de calme, on leur balance 'Down time ', tandis que 'No more' s'adresse à toutes les nanas ayant une fâcheuse tendance à batifoler à droite et à gauche...no more fooling around on me...pigé?
Bo Diddley est reconnaissable entre mille, voici la locomotive 'Dearest darling', elle tourne à plein régime.
Présentation de la légion et une dernière, le blues 'Come on down'.
Le public veut naturellement plus, pas de cinéma, on reste sur scène et on vous balance en enfilade the whiteman's dance, un morceau funky proche de Jimi Hendrix, époque ' Them Changes' et 'Boogie Woogie Country Girl' de Big Joe Turner.
Un final juteux
Le 25 juillet à Kasterlee, De Wisselfeesten!
Une date quasi historique, il s'agit du concert n°200 du catalogue, sur les planches: WB And The Mercenaries.
WB , non ne viens ni avec Warner Bros, ni avec le terroriste Wilfried Böse, il s'agit de Walter Broes, ex- figure de proue des Seatsniffers, notre meilleur roots band, pendant deux décennies.
Il y a quelques années le band s'est mis en standby mais en novembre 2013, Walter engage quelques mercenaires et forme une nouvelle équipe, WB And The Mercenaries.
Pour accompagner la Guild et les vocaux de WB, à la contrebasse, un babouin pas con, Bas Vanstaen ( The Baboons) et aux drums, j'ôte mes santiags et enfile des slaches, Lieven Declercq ( The Internationals, Lena Deluxe, Zeker Weten...).
Genre?
Qui va pas plaire à ta mère.
Tout comme les Seatsniffers, du rootsrock concocté avec les ingrédients suivants: du rockabilly, de la country, du blues, du rock, du rhythm'n' blues et un brin de tango.
Pas de techno?
Non, du Tex Mex à la rigueur!
21: 05, le moteur est en rodage, on ne va pas risquer de le faire exploser, allons-y pour un instrumental: 'Smoker'. Tu te rends compte, la machine dégage déjà de la fumée!
Pas d'arrêt, la gare est désaffectée, ' Don't push me too far', en mode rockabilly pur jus.
Voilà le Merlo transformé en honky tonk texan.
Toujours aucun répit, la machine s'emballe emmené par Lieven, pas un gentil, il cogne sauvage, voici 'You got me dizzy', qu'un connaisseur attribue à Jimmy Reed.
Encore une gamine énervée, 'My little Suzy', elle n'en fait qu'à sa tête, cette gonze.
Elle n'est pas assagie, Suzy, tant pis, le trio a entamé 'Trapped love', du garage rock alloué aux méchants Cramps.
Le temps de s'éponger, d'avaler deux gorgées de Chaudfontaine brut et on repart au galop, 'You and Me'.
Rumbling time in Brussels!
Bas va vous en chanter une bien brûlante, 'Red Desire' en op de volgende kun je dansen, enfin, au minimum, bougez vos fesses en mesure sur le tabouret. ' Security' secoue autant que certains Los Lobos.
Pour l'instant le magasin ne propose qu'un single, il est sorti sur une firme de disque bidon, svp downloadez le légalement, car Lieven doit nourrir toute la famille et ses chats, voilà 'Man Child', un tango blues aux saveurs Tom Waits.
Great tune!
Une accélération furieuse annonce 'Side show', faut se garer les broncos ne sont pas d'humeur à rire.
Le rodéo a pris fin, les cowboys sont à la recherche de calme, on leur balance 'Down time ', tandis que 'No more' s'adresse à toutes les nanas ayant une fâcheuse tendance à batifoler à droite et à gauche...no more fooling around on me...pigé?
Bo Diddley est reconnaissable entre mille, voici la locomotive 'Dearest darling', elle tourne à plein régime.
Présentation de la légion et une dernière, le blues 'Come on down'.
Le public veut naturellement plus, pas de cinéma, on reste sur scène et on vous balance en enfilade the whiteman's dance, un morceau funky proche de Jimi Hendrix, époque ' Them Changes' et 'Boogie Woogie Country Girl' de Big Joe Turner.
Un final juteux
Le 25 juillet à Kasterlee, De Wisselfeesten!
mercredi 16 septembre 2015
Guy Béart "Il n'y a plus d'après"!
C'est un monument de la chanson française qui nous a quittés ce 16 septembre.
Guy Béart s’est écroulé en rue ce matin, les sauveteurs n'ont pu le ranimer.
Guy Béart se lance dans la chanson en 1954, comme tant d'autres il se produit dans les cabarets de la Rive Gauche, tels les Trois Baudets.
Son premier album sort en 1957, il sera suivi par une vingtaine d'autres.
Ce poète mélancolique nous laisse de nombreux titres intemporels: 'L'eau vive' - 'Au marche du palais' - 'Il fait toujours beau quelque part' - 'Le matin, je m'éveille en chantant' ou 'Tout finit à St-Tropez' ( un tube pour Annie Philippe)...
Juliette Gréco, Patachou ou Zizi Jeanmaire ont toutes trois sorti des albums sur lesquels elles chantent Guy Béart.
Son dernier album studio ' Le meilleur des choses' date de 2010, il avait donné son dernier concert, à l'Olympia, en janvier dernier.
Le natif du Caire a également publié un recueil de poésies en 1976 (Couleurs et colères du temps) et 'L'espérance folle' édité chez Laffont en 1987.
Guy Béart s’est écroulé en rue ce matin, les sauveteurs n'ont pu le ranimer.
Guy Béart se lance dans la chanson en 1954, comme tant d'autres il se produit dans les cabarets de la Rive Gauche, tels les Trois Baudets.
Son premier album sort en 1957, il sera suivi par une vingtaine d'autres.
Ce poète mélancolique nous laisse de nombreux titres intemporels: 'L'eau vive' - 'Au marche du palais' - 'Il fait toujours beau quelque part' - 'Le matin, je m'éveille en chantant' ou 'Tout finit à St-Tropez' ( un tube pour Annie Philippe)...
Juliette Gréco, Patachou ou Zizi Jeanmaire ont toutes trois sorti des albums sur lesquels elles chantent Guy Béart.
Son dernier album studio ' Le meilleur des choses' date de 2010, il avait donné son dernier concert, à l'Olympia, en janvier dernier.
Le natif du Caire a également publié un recueil de poésies en 1976 (Couleurs et colères du temps) et 'L'espérance folle' édité chez Laffont en 1987.
Gary Richrath ( REO Speedwagon ) has passed away
Le guitariste Gary Richrath est décédé ce 13 septembre, il avait 65 ans.
C'est en 1970 que le gars de l'Illinois rejoint le AOR band REO Speedwagon, il tient la guitare sur le premier album ( 1971), portant le nom du groupe.
C'est en 1989 que les chemins du Speedwagon et du guitariste se séparent, sa patte se retrouve sur une douzaine d'albums.
En 1992 il sort un album solo Only the Strong Survive.
En 2013 il rejoindra le groupe pour un benefit concert au profit des victimes d'une tornade ayant frappé l'Illinois.
Aucune cause de décès n'a été mentionnée à ce jour!
C'est en 1970 que le gars de l'Illinois rejoint le AOR band REO Speedwagon, il tient la guitare sur le premier album ( 1971), portant le nom du groupe.
C'est en 1989 que les chemins du Speedwagon et du guitariste se séparent, sa patte se retrouve sur une douzaine d'albums.
En 1992 il sort un album solo Only the Strong Survive.
En 2013 il rejoindra le groupe pour un benefit concert au profit des victimes d'une tornade ayant frappé l'Illinois.
Aucune cause de décès n'a été mentionnée à ce jour!
lundi 14 septembre 2015
James & Black au café 't Leeuwke - Sint-Pieters-Leeuw, le 13 septembre 2015
Le café 't Leeuwke a un slogan "T Leeuwke is de hele dag geopend. Alle generaties komen hier bijeen om te drinken en te praten.", et ce n'est pas de la citronnade que les clients avalent!
Faut chercher pour débusquer leur agenda de concerts, en fouinant sur le net tu découvres, le 13 septembre, James and Black.
Tu connaissais Jess and James, James White, James Brown, James Quelle Nouvelle, James 007, mais qui sont James et Black, non, rien à voir avec le mec qui a fabriqué le Bowie knife...
Bruce James et Bella Black sont originaires d'Austin, ces Texans aiment la bière artisanale et la vieille Europe et tournent régulièrement dans notre accueillant royaume sans frontières, pour l'instant!
Ils viennent de sortir l'album 'How long is now' et essayent de le fourguer aux consommateurs après le récital.
Bruce, le piano, et Bella, la voix, sont accompagnés de DJ Phil Ross aux turntables et samples et, ce soir, ils ont emmené une des plus fines gâchettes que compte le petit monde de la basse nationale, Nicolas Thys.
21:00 indique le cadran d'époque, c'est parti avec 'The days' qui ouvre le dernier effort discographique de Miss Black et de cowboy Bruce.
Fameuse baffe dès que Bella ouvre la bouche, une voix soul à faire sauter les verres de Stella sur les tables, rien à voir avec les petites minettes qui susurrent une nu-soul lisse et photogénique, son timbre sort des tripes, derrière elle, le trio concocte un mix funky déchiré par les scratches hip hop de DJ Ross, tes hanches, déjà, s'agitent, il s'agit de se débarrasser de sa Stella pour éviter d'arroser tes baskets.
It's Bella's birthday, entonne Bruce.
Réaction: Vlaanderen zingt!
'Henry' un disco soul au groove insolent nous conforte dans l'idée que la soirée sera chaude à Sint-Pieters-Leeuw.
Bruce, autrefois membre de Tunji, est lui aussi doté d'un organe peu banal, un croisement Joe Cocker, Leon Russell, Gil Scott- Heron, et de ses petits doigts replets il parvient à faire danser les touches en mode soul/jazz, proche des Crusaders.
Ils n'ont pas de setlist mais on suppose que le troisième morceau proposé est le country cabaret tune "I'm Just An Old Chunk Of Coal" de John Anderson, transformé en gospel hip hop de haute tenue.
Let's play some Texas stuff propose le pianiste après avoir éclusé sa Oud Beersel, le Texas blues 'Treat me right' voit une première escapade radieuse de Nicolas Thys.
Superbe titre à rapprocher de Ray Charles ou de Bobby Blue Bland.
Ils enchaînent sur une autre compo de Bruce James au groove aussi soyeux que le magnifique 'Lowdown' de Boz Scaggs.
Quand la clique attaque 'What's Love Got to do With It' de Tina Turner tout le bistrot devient nuts et des Happy Birthday bruyants, saluant l'incroyable performance vocale de Bella, fusent à nouveau.
Thank you, here's another Bruce's tune permettant au bassiste de placer un impromptu brillant.
Un client généreux leur propose une consommation, le Texan s'essaye au flamand, la clientèle ne pige que dalle, euh, I feel like John Wayne or a total redneck, désolé, les amis.
Commande passée, sans le scratcheur, le point culminant de la soirée, une version pleine de feeling de 'Bring it on home' de Sam Cooke.
Elle s'entend, moins longue, sur leur CD 'Live at the N9'.
Après avoir tremblé comme un saule sous une bourrasque d'automne, le café a droit à une ultime pièce avant le break, Crazy annonce Bella, ils balancent ' Unshakable', une histoire de rupture.
22:25' seconde mi-temps.
Elle débute par 'Superstar' ( nothing left to do), un mix Stevie Wonder pour les anciens/Cee Lo Green pour les plus tendres.
Next one is a song Bella wrote, it was inspired by her going to church, here's a Bible story 'Jonah'.
On quitte la chapelle pour à nouveau vibrer sur de juteuses sonorités jazz funk/urban soul, après un titre proche de Joe Cocker, le combo attaque le rayonnant et chaloupé 'Everyday' ( walking in sunshine).
Quelques paroissiens ont abandonné la position assise pour se trémousser face à la scène, ce n'est pas 'Outta my head' qui leur donnera envie de regagner leur table.
It's almost time to say farewell, people, après un nouvel extrait du dernier album, James and Black plus leurs copains, terminent le set avec le joyeux 'Brighter than this' dont l'intro te rappelle 'Witch Queen of New-Orleans' de Redbone.
Difficile de ne pas remuer en mesure.
Salut final, accueilli par le 'Happy Birthday' de Stevie Wonder.
Un bis pour fêter les 22 printemps de Bella?
La fête sera totale grâce à la suite 'Who is he' ( and what is he to you) de Bill Withers et ' Family Affair' de Sly and the Family Stone.
Un tout grand concert!
Le groupe tourne aux Pays-Bas en septembre et pourrait se repointer chez nous début octobre.
Faut chercher pour débusquer leur agenda de concerts, en fouinant sur le net tu découvres, le 13 septembre, James and Black.
Tu connaissais Jess and James, James White, James Brown, James Quelle Nouvelle, James 007, mais qui sont James et Black, non, rien à voir avec le mec qui a fabriqué le Bowie knife...
Bruce James et Bella Black sont originaires d'Austin, ces Texans aiment la bière artisanale et la vieille Europe et tournent régulièrement dans notre accueillant royaume sans frontières, pour l'instant!
Ils viennent de sortir l'album 'How long is now' et essayent de le fourguer aux consommateurs après le récital.
Bruce, le piano, et Bella, la voix, sont accompagnés de DJ Phil Ross aux turntables et samples et, ce soir, ils ont emmené une des plus fines gâchettes que compte le petit monde de la basse nationale, Nicolas Thys.
21:00 indique le cadran d'époque, c'est parti avec 'The days' qui ouvre le dernier effort discographique de Miss Black et de cowboy Bruce.
Fameuse baffe dès que Bella ouvre la bouche, une voix soul à faire sauter les verres de Stella sur les tables, rien à voir avec les petites minettes qui susurrent une nu-soul lisse et photogénique, son timbre sort des tripes, derrière elle, le trio concocte un mix funky déchiré par les scratches hip hop de DJ Ross, tes hanches, déjà, s'agitent, il s'agit de se débarrasser de sa Stella pour éviter d'arroser tes baskets.
It's Bella's birthday, entonne Bruce.
Réaction: Vlaanderen zingt!
'Henry' un disco soul au groove insolent nous conforte dans l'idée que la soirée sera chaude à Sint-Pieters-Leeuw.
Bruce, autrefois membre de Tunji, est lui aussi doté d'un organe peu banal, un croisement Joe Cocker, Leon Russell, Gil Scott- Heron, et de ses petits doigts replets il parvient à faire danser les touches en mode soul/jazz, proche des Crusaders.
Ils n'ont pas de setlist mais on suppose que le troisième morceau proposé est le country cabaret tune "I'm Just An Old Chunk Of Coal" de John Anderson, transformé en gospel hip hop de haute tenue.
Let's play some Texas stuff propose le pianiste après avoir éclusé sa Oud Beersel, le Texas blues 'Treat me right' voit une première escapade radieuse de Nicolas Thys.
Superbe titre à rapprocher de Ray Charles ou de Bobby Blue Bland.
Ils enchaînent sur une autre compo de Bruce James au groove aussi soyeux que le magnifique 'Lowdown' de Boz Scaggs.
Quand la clique attaque 'What's Love Got to do With It' de Tina Turner tout le bistrot devient nuts et des Happy Birthday bruyants, saluant l'incroyable performance vocale de Bella, fusent à nouveau.
Thank you, here's another Bruce's tune permettant au bassiste de placer un impromptu brillant.
Un client généreux leur propose une consommation, le Texan s'essaye au flamand, la clientèle ne pige que dalle, euh, I feel like John Wayne or a total redneck, désolé, les amis.
Commande passée, sans le scratcheur, le point culminant de la soirée, une version pleine de feeling de 'Bring it on home' de Sam Cooke.
Elle s'entend, moins longue, sur leur CD 'Live at the N9'.
Après avoir tremblé comme un saule sous une bourrasque d'automne, le café a droit à une ultime pièce avant le break, Crazy annonce Bella, ils balancent ' Unshakable', une histoire de rupture.
22:25' seconde mi-temps.
Elle débute par 'Superstar' ( nothing left to do), un mix Stevie Wonder pour les anciens/Cee Lo Green pour les plus tendres.
Next one is a song Bella wrote, it was inspired by her going to church, here's a Bible story 'Jonah'.
On quitte la chapelle pour à nouveau vibrer sur de juteuses sonorités jazz funk/urban soul, après un titre proche de Joe Cocker, le combo attaque le rayonnant et chaloupé 'Everyday' ( walking in sunshine).
Quelques paroissiens ont abandonné la position assise pour se trémousser face à la scène, ce n'est pas 'Outta my head' qui leur donnera envie de regagner leur table.
It's almost time to say farewell, people, après un nouvel extrait du dernier album, James and Black plus leurs copains, terminent le set avec le joyeux 'Brighter than this' dont l'intro te rappelle 'Witch Queen of New-Orleans' de Redbone.
Difficile de ne pas remuer en mesure.
Salut final, accueilli par le 'Happy Birthday' de Stevie Wonder.
Un bis pour fêter les 22 printemps de Bella?
La fête sera totale grâce à la suite 'Who is he' ( and what is he to you) de Bill Withers et ' Family Affair' de Sly and the Family Stone.
Un tout grand concert!
Le groupe tourne aux Pays-Bas en septembre et pourrait se repointer chez nous début octobre.
Bon voyage, Frank Tomme!
Le musicien polyvalent, une des valeurs sûres de la kleinkunst scène, Frank Tomme n'est plus.
Frank, titulaire d'un Hoger Diploma en musique de chambre, jouait aussi bien de l'accordéon que du sax, de la flûte, de la clarinette, du piano ou de la guitare, sans omettre ses talents de compositeurs.
Ce natif d' Oudenaarde ( 1959) s'est éteint durant le week-end, victime d'un malaise cardiaque.
Les messages de sympathie pleuvent sur sa page facebook, des connaissances, la famille, des collègues musiciens, pointons le petit mot de Micheline Van Hautem: "Lieve Frank, moge de engeltjes bij je zijn. Zo fijn je te kennen. Vorige week zaten we nog aan de kaas en wijn. Zal je missen!"
Durant sa carrière Frank Tomme aura côtoyé toute la scène flamande: feu Dirk Van Esbroeck, Philippe Robrecht, Wigbert, Zjef Vanuytsel, Willem Vermandere et des dizaines d'autres....
Il y a peu, il avait participé au projet "Oorlogsgeleerden" avec Vera Coomans, Piet Van Den Heuvel, et Jokke Schreurs.
RIP, Frank!
Frank, titulaire d'un Hoger Diploma en musique de chambre, jouait aussi bien de l'accordéon que du sax, de la flûte, de la clarinette, du piano ou de la guitare, sans omettre ses talents de compositeurs.
Ce natif d' Oudenaarde ( 1959) s'est éteint durant le week-end, victime d'un malaise cardiaque.
Les messages de sympathie pleuvent sur sa page facebook, des connaissances, la famille, des collègues musiciens, pointons le petit mot de Micheline Van Hautem: "Lieve Frank, moge de engeltjes bij je zijn. Zo fijn je te kennen. Vorige week zaten we nog aan de kaas en wijn. Zal je missen!"
Durant sa carrière Frank Tomme aura côtoyé toute la scène flamande: feu Dirk Van Esbroeck, Philippe Robrecht, Wigbert, Zjef Vanuytsel, Willem Vermandere et des dizaines d'autres....
Il y a peu, il avait participé au projet "Oorlogsgeleerden" avec Vera Coomans, Piet Van Den Heuvel, et Jokke Schreurs.
RIP, Frank!
Bryn Merick ( The Damned) a perdu son combat contre le cancer.
Bryn Merick, le bassiste ayant remplacé Paul Gray, lui-même successeur de Captain Sensible, Henry Badowski, Lemmy et Algy Ward, au sein de The Damned est décédé ce 12 septembre à l'âge de 56 ans.
Un cancer!
Il a fait partie du punk band londonien de 1983 à 1989.
Avant son passage chez les Damned, Bryn faisait partie de Victimize, des punks de Cardiff.
Après l'épisode Dave Vanian and co, il rejoint les Shamones, un tribute band honorant les Ramones.
Un cancer!
Il a fait partie du punk band londonien de 1983 à 1989.
Avant son passage chez les Damned, Bryn faisait partie de Victimize, des punks de Cardiff.
Après l'épisode Dave Vanian and co, il rejoint les Shamones, un tribute band honorant les Ramones.
dimanche 13 septembre 2015
Brand New + Basement - Ancienne Belgique - Bruxelles, le 13 septembre 2015
L'Ancienne Belgique en formule Box pour la venue de Brand New et Basement.
Putain, on a dû se tromper de cinéma!
Si tu retires JP, Didier et quatre ou cinq papas et mamans, venus accompagner la progéniture à Bruxelles, la moyenne d'âge doit avoisiner 17 ans!
Basement.
Des cris juvéniles enthousiastes dès l'entrée en scène de l'emo band d'Ipswich.
Jugement arbitraire après la prestation de trente minutes: un des plus pénibles gigs de ta longue carrière de coureur de salles de concert.
OK, le son était merdique, un fan: het geluid bij Basement was schandalig slecht afgesteld, cela ne changera en rien l'appréciation: busé sur toute la ligne! Du rock potache dans la lignée de tous les navets sortis sous la dénomination Porky's.
Tu veux de l'inconsistant, du fade, de la resucée, de la daube, du salpêtre dans le gruau, tu te tapes un show de Basement.
Basement, ça veut dire quoi?
Cave!
Cave, toi-même!
Duncan Stewart, James Fisher, Ronan Crix, Andrew Fisher et Alex Henery, après quelques années de service, s'étaient mis dans l'idée de prendre une pause carrière, l'an dernier ils décident pourtant de remettre le couvert, tout Ipswich attendait cet événement.
Ils commencent par un rock sautillant aux vocaux incompréhensibles, peut-être 'Whole'.
Pas criant d'originalité, attendons la suite, 'Fading' (?), même topo, ni du métal, ni de l'indie, ni du punk ou du hardcore, un ersatz pourri.
Du whiskas pour chatons de moins de trois mois.
Troisième pièce, mêmes ingrédients dans la gamelle, les piments sont proscrits.
Au suivant, les vieux subissent, la jeunesse crie au génie, éternel conflit des générations.
Ce chant d'eunuque commence à nous casser sérieusement les burnes.
T'as quelle heure?
Shit, encore près de 15' à tirer.
Samuel: "Mazel tov!"
Non pas tof, du rammelrock infâme!
Une dernière berceuse est reprise en choeur par le jardin d'enfants, il est 20h30, Basement regagne le sous-sol, la délivrance!
Brand New
De Long Island, naissance en 2000!
Terence, is Brand New emo?
Emo and alt rock, and grunge, and screamo, and lazy, leur dernier album, 'Daisy', date de 2009.
On nous annonçait quatre membres, Jesse Lacey – lead vocals, rhythm guitar, Vincent Accardi – lead guitar, vocals, le brillant Brian Lane – drums, percussion et Garrett Tierney – bass guitar, backing vocals, on a vu un cinquième élément sur scène, un second drummer, percussionniste et plus tard des barbus sont venus s'ajouter à la guitare ou aux claviers.
Et?
Didier, n'a pas aimé, pas son genre, la première partie du set t'a semblé molle, après avoir atteint un rythme de croisière le show s'est bonifié à 100%.
Les kids, quant à eux, ont savouré pendant 90'.
Jesse prend place derrière son micro fleuri et attaque 'Sink', pas besoin de bouée, personne ne se noyait, la petite Camille, cachée derrière Didi, était aux anges.
On fait le plein de 'Gasoline' et on fonce.
Encore plus galopant, ' The Archers Bows Have Broken', on admire le jeu musclé de Brian, un peu moins le travail en girouette de Vincent.
Sirène actionnée, voici le plus vieux 'Millstone', le titre préféré de Sharon.
Les New-Yorkais enchaînent sur 'Sic Transit Gloria...Glory Fades', scandé par la jeunesse bruxelloise, désormais sérieusement agitée, sur scène, les Ricains remuent tout autant, tout comme les gladiateurs dans l'arène.
Toujours aussi turbulent, malgré l'entame posée, voici 'I Will Play My Game Beneath the Spin Light'.
OK, les lycéens adorent mais il faudrait que les salles songent à afficher un panneau 'déconseillé aux plus de trente ans' lors de certains concerts.
Explicit teenage lyrics, ' Okay I Believe You, but My Tommy Gun Don't'.
Belgium, I remember having played your country some 6 years ago.
Pukkelpop, hurlent de concert Amanda et Clotilde.
This is an old song, maybe it's older than some of you, 'Mix Tape', sympa cette vieillerie, comme l'est 'Degausser' avec ses accents grunge.
D'une voix trafiquée Jesse attaque 'Limousine' (MS Rebridge), un guitariste supplémentaire et un quidam derrière les touches viennent aider la clique à ficeler un son énorme, ça cogne!
'Jesus Christ', ce n'est pas une interjection, c'est le titre suivant, pas mal foutu, d'ailleurs!
'Luca' pour Suzanne Vega et enfin, dédié à Basement, la dernière du set 'Sowing season'.
Bis
Le frontman solo, 'Socco Amaretto Lime' avec la phrase ayant excité tous les gosses ...stay 18 forever So we can stay like this forever...
Retour du band for a new song, 'Mene' et la fête prend fin avec 'You won't know'.
Annelies?
Een geslaagd optreden!
Putain, on a dû se tromper de cinéma!
Si tu retires JP, Didier et quatre ou cinq papas et mamans, venus accompagner la progéniture à Bruxelles, la moyenne d'âge doit avoisiner 17 ans!
Basement.
Des cris juvéniles enthousiastes dès l'entrée en scène de l'emo band d'Ipswich.
Jugement arbitraire après la prestation de trente minutes: un des plus pénibles gigs de ta longue carrière de coureur de salles de concert.
OK, le son était merdique, un fan: het geluid bij Basement was schandalig slecht afgesteld, cela ne changera en rien l'appréciation: busé sur toute la ligne! Du rock potache dans la lignée de tous les navets sortis sous la dénomination Porky's.
Tu veux de l'inconsistant, du fade, de la resucée, de la daube, du salpêtre dans le gruau, tu te tapes un show de Basement.
Basement, ça veut dire quoi?
Cave!
Cave, toi-même!
Duncan Stewart, James Fisher, Ronan Crix, Andrew Fisher et Alex Henery, après quelques années de service, s'étaient mis dans l'idée de prendre une pause carrière, l'an dernier ils décident pourtant de remettre le couvert, tout Ipswich attendait cet événement.
Ils commencent par un rock sautillant aux vocaux incompréhensibles, peut-être 'Whole'.
Pas criant d'originalité, attendons la suite, 'Fading' (?), même topo, ni du métal, ni de l'indie, ni du punk ou du hardcore, un ersatz pourri.
Du whiskas pour chatons de moins de trois mois.
Troisième pièce, mêmes ingrédients dans la gamelle, les piments sont proscrits.
Au suivant, les vieux subissent, la jeunesse crie au génie, éternel conflit des générations.
Ce chant d'eunuque commence à nous casser sérieusement les burnes.
T'as quelle heure?
Shit, encore près de 15' à tirer.
Samuel: "Mazel tov!"
Non pas tof, du rammelrock infâme!
Une dernière berceuse est reprise en choeur par le jardin d'enfants, il est 20h30, Basement regagne le sous-sol, la délivrance!
Brand New
De Long Island, naissance en 2000!
Terence, is Brand New emo?
Emo and alt rock, and grunge, and screamo, and lazy, leur dernier album, 'Daisy', date de 2009.
On nous annonçait quatre membres, Jesse Lacey – lead vocals, rhythm guitar, Vincent Accardi – lead guitar, vocals, le brillant Brian Lane – drums, percussion et Garrett Tierney – bass guitar, backing vocals, on a vu un cinquième élément sur scène, un second drummer, percussionniste et plus tard des barbus sont venus s'ajouter à la guitare ou aux claviers.
Et?
Didier, n'a pas aimé, pas son genre, la première partie du set t'a semblé molle, après avoir atteint un rythme de croisière le show s'est bonifié à 100%.
Les kids, quant à eux, ont savouré pendant 90'.
Jesse prend place derrière son micro fleuri et attaque 'Sink', pas besoin de bouée, personne ne se noyait, la petite Camille, cachée derrière Didi, était aux anges.
On fait le plein de 'Gasoline' et on fonce.
Encore plus galopant, ' The Archers Bows Have Broken', on admire le jeu musclé de Brian, un peu moins le travail en girouette de Vincent.
Sirène actionnée, voici le plus vieux 'Millstone', le titre préféré de Sharon.
Les New-Yorkais enchaînent sur 'Sic Transit Gloria...Glory Fades', scandé par la jeunesse bruxelloise, désormais sérieusement agitée, sur scène, les Ricains remuent tout autant, tout comme les gladiateurs dans l'arène.
Toujours aussi turbulent, malgré l'entame posée, voici 'I Will Play My Game Beneath the Spin Light'.
OK, les lycéens adorent mais il faudrait que les salles songent à afficher un panneau 'déconseillé aux plus de trente ans' lors de certains concerts.
Explicit teenage lyrics, ' Okay I Believe You, but My Tommy Gun Don't'.
Belgium, I remember having played your country some 6 years ago.
Pukkelpop, hurlent de concert Amanda et Clotilde.
This is an old song, maybe it's older than some of you, 'Mix Tape', sympa cette vieillerie, comme l'est 'Degausser' avec ses accents grunge.
D'une voix trafiquée Jesse attaque 'Limousine' (MS Rebridge), un guitariste supplémentaire et un quidam derrière les touches viennent aider la clique à ficeler un son énorme, ça cogne!
'Jesus Christ', ce n'est pas une interjection, c'est le titre suivant, pas mal foutu, d'ailleurs!
'Luca' pour Suzanne Vega et enfin, dédié à Basement, la dernière du set 'Sowing season'.
Bis
Le frontman solo, 'Socco Amaretto Lime' avec la phrase ayant excité tous les gosses ...stay 18 forever So we can stay like this forever...
Retour du band for a new song, 'Mene' et la fête prend fin avec 'You won't know'.
Annelies?
Een geslaagd optreden!
samedi 12 septembre 2015
[PIAS] NITES: Torres, Happyness & Hooton Tennis Club au Beursschouwburg, Bruxelles, le 11 septembre 2015
Après la grande nuit d'avril 2015 au Palais 12, les [PIAS] NITES reviennent ce 11 septembre avec une soirée découverte, coorganisée avec le Beursschouwburg, au menu, deux nouveaux noms de la scène indie en provenance du UK et la Ricaine
Mackenzie Scott ayant enregistré son second album, 'Sprinter', au UK également.
JP, 't is boven, jongen, cinq étages à se taper et de la terrasse une magnifique vue sur le piétonnier Mayeur, les festivités doivent débuter à 20:30 dans la Zilveren Zaal.
Hooton Tennis Club
Le Hooton Lawn Tennis Club se situe à Ellesmere Port au sud de Liverpool, sur le Mersey.
Quatre gamins de Liverpool, par une journée venteuse, décident de monter un groupe et estiment que Hooton Tennis Club sonne bien.
Pourquoi pas, après tout on a bien eu un band baptisé Sheffield Wednesday, il y a une quinzaine d'années d'ici.
Après avoir sorti 2 EP's ils sont signés chez Heavenly Recordings et pondent l'album 'Highest Point In Cliff Town'.
En moins de deux ils font le buzz!
Première visite à Bruxelles, il est 20:45', Haz - S. Khal - J. Dean - Unky Ry ( c à d Ryan Murphy – vocals / guitar, James Madden – guitar / vocals, Callum McFadden — bass et Harry Chalmers — drums) se pointent, two, one, two, hello Brussels, we are Hooton Tennis Club, c'est parti avec le titre à rallonges ' Something Much Quicker Than Anyone But Jennifer Could Ever Imagine', inspiré par Scott Fitzgerald, semble-t-il, de l'indie mélodique, ensoleillé et bondissant, porté par deux guitares et un chant estival, un jeu de basse et de batterie soutenu.
C'est frais, agréable et énergique, on peut comprendre les rapprochements avec Pavement ou Supergrass.
'I'm not going roses again' est tout aussi catchy et présente de joyeuses teintes psychédéliques.
'Kathleen Sat On The Arm Of Her Favourite Chair', sorti en single en mai 2015, t'invite à une balade romantique au bras d'une jolie jeune fille, si le temps le permet tu peux piquer un plongeon dans l'étang.
C'est beau l'insouciance.
If you have a dancing partner, c'est le bon moment pour l'inviter, HTC attaque un slow acide suivi par 'POWERFUL PIERRE', le titre le plus proche de la bande à Stephen Malkmus.
Une wah wah vicieuse déchirant la gentille mélodie tandis qu' au centre de la scène le costaud Callum fait preuve d'une belle énergie.
'Up in the air', tu penses à qui?
Thunderclap Newman , mais suis pas certain que les gamins connaissent ce groupe!
'Standing knees' et le debut single 'Jasper' annoncent la dernière plage ( 'Always coming back to you') de ce show fort séduisant.
Happyness
For fans of Sparklehorse, Pavement, MGMT and Yo La Tengo, précise Rough Trade.
Effectivement le trio londonien ( Ash Cooper ( guitar, voice, keys), Benji Compston ( drums) et le buffoon, Jonny Allan ( bass, guitar, voice)) est plus proche de la scène indie de chez Uncle Sam que de la Britpop chère aux mods made in Albion, perfide, si tu y tiens.
Naissance en 2013, des EP's , un full CD, 'Weird Little Birthday', et un sens de l' humour typiquement Mr Beans, si t'es pas né dans les îles, tu risques de ne rien comprendre ou de les prendre pour des simplets.
Pas de setlist, mais du rock parfois mélodieux, occasionnellement irascible, souvent exubérant, un cocktail des plus intéressants qui jamais n'engendre l'ennui.
A mentionner, la longue plage 'Weird Little Birthday Girl', ses gentilles lignes de guitare, ses caisses caressées à la brosse, les vocaux à la Erlend Øye, une rêverie, véritable perle de délicatesse.
Le catchy 'It's on you' et ses ooh ooh introductifs peut faire songer à Teenage Fanclub.
Après ce titre Ash refile sa gratte à Jonny Diana Ross, après l'avoir embrassé quatre fois, il prend place derrière les claviers pour balancer un slow conventionnel et mélancolique 'Pumpkin Noir'.
Le titre ouvrant l'album ' Baby, Jesus' ( Jelly Boy), un downbeat à deux guitares, attire l'attention par les lyrics“I'm the motherfucking birthday boy/don't steal my thunder Baby Jesus” .
Après quelques salades épicées et private jokes intellectuelles, le Beurs aura droit à un final homérique, tandis que Jonny s'écroule, Ash se met à martyriser sa guitare en la piétinant comme si il avait déniché une araignée sortant de la baignoire.
Titre de ce morceau épique?
Maybe , 'A whole new shape'.
Le show prend fin avec une plage posée, presque jazzy, te rappelant Ben Watts.
Un band à suivre, assurément!
TORRES
Il est 23:10', sur scène, all dressed in black, deux nanas et deux mecs, les gars étant manifestement d'une tranche d'âge plus élevée que les gamins vus dans les deux formations précédentes.
Mackenzie Scott, alias TORRES, à la guitare et au chant, Cameron Kapoor à la guitare, Dominic Cipolla aux drums, pas de basse, c'est Erin Manning qui joue les lignes de basse au key bass, elle assure les backings, s'occupe de l'ordi et tapote un clavier.
Une amorce atmosphérique, le sombre et torturé 'Mother Earth, Father God' est sur les rails, une plage de son premier album de 2013, qui d'emblée rapproche la blonde de Macon (Georgia) de PJ Harvey.
Encore une, tu constates.
Ben, oui, fieu, on n'a pas de meilleur point de repère!
Avec 'New skin' on embrasse une première composition illustrant 'Sprinter', son second LP.
Miss Scott ne sourit pas, ne parle guère, quelques discrets thank you suivent nos applaudissements, le silence régnant durant les pauses entre les morceaux incite d'ailleurs quelques drôles à proférer des insanités, passons, la jeune personne est tout à son sujet et son alt rock captive.
Le drumming mécanique de 'Cowboy guilt' obsède, il précède ' Sprinter' au ton dramatique.
'A proper polish welcome' démarre en mode fausse ballade, Bruxelles sait que les musiciens se joindront à la lady aux black boots et que le titre risque de s'énerver.
C'est le cas, il faut admirer le travail tout en finesse de Cameron Kapoor maniant plusieurs fois l'ebow.
Un blanc, des problèmes de retour pour le batteur qui n'entend pas ses copains, ça l'agace au plus haut point.
Quelques conneries fusent, are you drunk?, est la réaction laconique de la frontwoman qui décide d'entamer le poignant et oppressant 'Son you are no island'.
Si 'Strange hellos' démarre de manière minimaliste, très vite le titre prend des intonations Scout Niblett ou Patti Smith pour virer rock violent. Le cri féroce que Torres pousse pendant le moment le plus intense de la plage te glace les sangs et te surprend, personne ne s'attendait à ce que la blême jeune femme ne se transforme en furie terminant à genoux face à un spectateur ébahi.
Le plus ancien 'Honey' ramène le calme, 'The harshest light' clôture le set.
Elle revient pour un bis, un titre déchirant, 'November baby', entamé solo pour finir en postrock volcanique.
Une excellente soirée!
JP, 't is boven, jongen, cinq étages à se taper et de la terrasse une magnifique vue sur le piétonnier Mayeur, les festivités doivent débuter à 20:30 dans la Zilveren Zaal.
Hooton Tennis Club
Le Hooton Lawn Tennis Club se situe à Ellesmere Port au sud de Liverpool, sur le Mersey.
Quatre gamins de Liverpool, par une journée venteuse, décident de monter un groupe et estiment que Hooton Tennis Club sonne bien.
Pourquoi pas, après tout on a bien eu un band baptisé Sheffield Wednesday, il y a une quinzaine d'années d'ici.
Après avoir sorti 2 EP's ils sont signés chez Heavenly Recordings et pondent l'album 'Highest Point In Cliff Town'.
En moins de deux ils font le buzz!
Première visite à Bruxelles, il est 20:45', Haz - S. Khal - J. Dean - Unky Ry ( c à d Ryan Murphy – vocals / guitar, James Madden – guitar / vocals, Callum McFadden — bass et Harry Chalmers — drums) se pointent, two, one, two, hello Brussels, we are Hooton Tennis Club, c'est parti avec le titre à rallonges ' Something Much Quicker Than Anyone But Jennifer Could Ever Imagine', inspiré par Scott Fitzgerald, semble-t-il, de l'indie mélodique, ensoleillé et bondissant, porté par deux guitares et un chant estival, un jeu de basse et de batterie soutenu.
C'est frais, agréable et énergique, on peut comprendre les rapprochements avec Pavement ou Supergrass.
'I'm not going roses again' est tout aussi catchy et présente de joyeuses teintes psychédéliques.
'Kathleen Sat On The Arm Of Her Favourite Chair', sorti en single en mai 2015, t'invite à une balade romantique au bras d'une jolie jeune fille, si le temps le permet tu peux piquer un plongeon dans l'étang.
C'est beau l'insouciance.
If you have a dancing partner, c'est le bon moment pour l'inviter, HTC attaque un slow acide suivi par 'POWERFUL PIERRE', le titre le plus proche de la bande à Stephen Malkmus.
Une wah wah vicieuse déchirant la gentille mélodie tandis qu' au centre de la scène le costaud Callum fait preuve d'une belle énergie.
'Up in the air', tu penses à qui?
Thunderclap Newman , mais suis pas certain que les gamins connaissent ce groupe!
'Standing knees' et le debut single 'Jasper' annoncent la dernière plage ( 'Always coming back to you') de ce show fort séduisant.
Happyness
For fans of Sparklehorse, Pavement, MGMT and Yo La Tengo, précise Rough Trade.
Effectivement le trio londonien ( Ash Cooper ( guitar, voice, keys), Benji Compston ( drums) et le buffoon, Jonny Allan ( bass, guitar, voice)) est plus proche de la scène indie de chez Uncle Sam que de la Britpop chère aux mods made in Albion, perfide, si tu y tiens.
Naissance en 2013, des EP's , un full CD, 'Weird Little Birthday', et un sens de l' humour typiquement Mr Beans, si t'es pas né dans les îles, tu risques de ne rien comprendre ou de les prendre pour des simplets.
Pas de setlist, mais du rock parfois mélodieux, occasionnellement irascible, souvent exubérant, un cocktail des plus intéressants qui jamais n'engendre l'ennui.
A mentionner, la longue plage 'Weird Little Birthday Girl', ses gentilles lignes de guitare, ses caisses caressées à la brosse, les vocaux à la Erlend Øye, une rêverie, véritable perle de délicatesse.
Le catchy 'It's on you' et ses ooh ooh introductifs peut faire songer à Teenage Fanclub.
Après ce titre Ash refile sa gratte à Jonny Diana Ross, après l'avoir embrassé quatre fois, il prend place derrière les claviers pour balancer un slow conventionnel et mélancolique 'Pumpkin Noir'.
Le titre ouvrant l'album ' Baby, Jesus' ( Jelly Boy), un downbeat à deux guitares, attire l'attention par les lyrics“I'm the motherfucking birthday boy/don't steal my thunder Baby Jesus” .
Après quelques salades épicées et private jokes intellectuelles, le Beurs aura droit à un final homérique, tandis que Jonny s'écroule, Ash se met à martyriser sa guitare en la piétinant comme si il avait déniché une araignée sortant de la baignoire.
Titre de ce morceau épique?
Maybe , 'A whole new shape'.
Le show prend fin avec une plage posée, presque jazzy, te rappelant Ben Watts.
Un band à suivre, assurément!
TORRES
Il est 23:10', sur scène, all dressed in black, deux nanas et deux mecs, les gars étant manifestement d'une tranche d'âge plus élevée que les gamins vus dans les deux formations précédentes.
Mackenzie Scott, alias TORRES, à la guitare et au chant, Cameron Kapoor à la guitare, Dominic Cipolla aux drums, pas de basse, c'est Erin Manning qui joue les lignes de basse au key bass, elle assure les backings, s'occupe de l'ordi et tapote un clavier.
Une amorce atmosphérique, le sombre et torturé 'Mother Earth, Father God' est sur les rails, une plage de son premier album de 2013, qui d'emblée rapproche la blonde de Macon (Georgia) de PJ Harvey.
Encore une, tu constates.
Ben, oui, fieu, on n'a pas de meilleur point de repère!
Avec 'New skin' on embrasse une première composition illustrant 'Sprinter', son second LP.
Miss Scott ne sourit pas, ne parle guère, quelques discrets thank you suivent nos applaudissements, le silence régnant durant les pauses entre les morceaux incite d'ailleurs quelques drôles à proférer des insanités, passons, la jeune personne est tout à son sujet et son alt rock captive.
Le drumming mécanique de 'Cowboy guilt' obsède, il précède ' Sprinter' au ton dramatique.
'A proper polish welcome' démarre en mode fausse ballade, Bruxelles sait que les musiciens se joindront à la lady aux black boots et que le titre risque de s'énerver.
C'est le cas, il faut admirer le travail tout en finesse de Cameron Kapoor maniant plusieurs fois l'ebow.
Un blanc, des problèmes de retour pour le batteur qui n'entend pas ses copains, ça l'agace au plus haut point.
Quelques conneries fusent, are you drunk?, est la réaction laconique de la frontwoman qui décide d'entamer le poignant et oppressant 'Son you are no island'.
Si 'Strange hellos' démarre de manière minimaliste, très vite le titre prend des intonations Scout Niblett ou Patti Smith pour virer rock violent. Le cri féroce que Torres pousse pendant le moment le plus intense de la plage te glace les sangs et te surprend, personne ne s'attendait à ce que la blême jeune femme ne se transforme en furie terminant à genoux face à un spectateur ébahi.
Le plus ancien 'Honey' ramène le calme, 'The harshest light' clôture le set.
Elle revient pour un bis, un titre déchirant, 'November baby', entamé solo pour finir en postrock volcanique.
Une excellente soirée!
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