jeudi 28 avril 2011

Tiger Lili (en avant-programme de Medi) à l'Ancienne Belgique - Club, Bruxelles, le 27 avril 2011

Un Club où les francophones sont majoritaires, situation guère courante à l'AB, mais Medi, star montante en république hexagonale, n'a pas encore franchi ce cap stellaire chez Leterme & Co.
En dehors de JP et de quelques autres paumés, obligés d'utiliser la lame Gillette, le public se compose de jolies nénettes, attirées par le charme tout méditerranéen du globe-trotter ayant abandonné son Medicine Show en cours de route.

En dernière minute, le programmateur de l'AB ajoute Tiger Lili au line-up.

Précisions: lili et pas lily, donc tu oublies Peter Pan, la botanique, le glam rock, La Roux, Natalie Merchant ou Lily la Tigresse, célèbre catcheuse, stripteaseuse à ses heures perdues.
Tiger Lili: c'est Ben Van Camp, un Gantois dont le papa travaillait chez Esso.
Ben chante, bien, merci , et gratte une acoustique.
La petite Lili n'est pas son premier projet musical: on l'a connu golfeur au sein de Augusta National Golf Club, boursier jaune chez Hong Kong Dollar, guitariste chez Lalalover ou Els De Schepper, une autre rousse, fréquentant les cabarets dans lesquels elle lève quelques pans de sa vie sexuelle ou encore membre de Saint-Marteau, projet qui le vît côtoyer le drummer le plus sexy de Flandre: Isolde Lasoen.
Ce soir il sera accompagné du doué pianiste Luk Vermeir, de Matthias Debusschere à la basse (Kartasan- Kiss the anus of a black cat...) et d'un percussionniste ( cajon, clochettes, triangles, shakers, xylophone...), probablement Olaf Janssens.
'How we thought' de l'acoustic soul avec de seyantes touches de claviers aux accents jazzy.
C'est propre, frais, agréable à l'écoute, ça sent le G. Love comme suggéré par les pubs introductives, mais aussi le easy listening poprock, AOR si tu préfères, ensoleillé des seventies, et c'est pas péjoratif... Carole King, Carly Simon pour les nanas, la clique des Eagles: Don Henley, Glen Frey ou Dan Fogelberg... pour les barbus.
'Sunny Side' ce titre sautillant est limpide, on y retrouve la philosophie baba de Donovan Leitch ('Mellow Yellow'- 'Sunshine Superman'- 'There is a mountain'...) mais aussi le côté psyché 'Barabajagal' avec la bande à Jeff Beck à l'instrumentation.
'Brand new day' le soleil luit toujours!
Un petit reggae pas trop pesant?
'A whole lotta heat'.
Les fans de Medi sont contentes, Tiger Lili s'avère être un support idéal.
Un petit singalong cabaret aux lignes d'harmonica artisanales: ' Hummer'.
Simplicité, bonne humeur, décontraction, coolitude, et des musiciens pas manchots: idéal à l'heure de l'apéro sur une terrasse estivale.
C'est pas Lili que tu verras bazarder un cocktail -molotov sur les CRS, lors d'une manifestation contre le nucléaire, à la rigueur, tu la verras assise à poil, fumant un joint, lors d'un sit-in pour la protection des platanes de l'Avenue du Port.
Me dis pas que tu la connais, c'est pas la Lily de Pierre Perret!
'Tiger' catchy et naïf.
Nouvelle escapade au cabaret, un piano pop séduisant: ' Summer Girls' ...sexy ladies all around me... C'est vrai qu'elles sont pas moches nos jeunes voisines!
'Maybe Me' pour finir sur un rondo joyeux.
Quoi JP?
C'est' La groupie du pianiste ', ce truc!
Il est pas mort le pianiste?
T'es con...

Si tu le prends ainsi, tu pondras le compte-rendu du concert de Medi!
Na!