Primo: c'est gratos, secundo le programme est super cool: deux indie punk bands US que t'as pas l'occasion de voir toutes les semaines à 300 mètres de Manneken Pis.
Passons sur l'horaire flou, le VK annonce 22H, le Beurs jusqu'au 1 avril: 20h...
Le matin du gig:WIJZIGING AANVANGSUUR!!!!!Doors: 19:30-
22:00/ 22:45: The Coathangers -23:00 / 24:00: The Thermals.
Respecté à 100% et les 2 nanas fonctionnant sous le patronyme DJ Deer Pony ne sont pas des ânesses, ma chère Cléo!
21h, The Coathangers.
Des portemanteaux?
Tu peux en douter, paraît que les nanas ont choisi ce patronyme pour les connotations 'abortion'...by thrusting a coat hanger or other dangerous object into the womb...
Ces méchantes nous viennent d'Atlanta, se font appeler Crook Kid Coathanger (Julia Kugel): vox | guitar -Minnie Coathanger( Meredith Franco ): vox | bass ( la plus mimi)- Rusty Coathanger (Stephanie Luke) : vox | drums( la plus dingue!) -BeBe Coathanger( Candice Jones): vox | keys ( la plus mignonne).
On cite le instruments, mais sache qu'ils sont interchangeables, Rusty a tout maltraité.
Pendant 45' elles vont agresser le Beurs avec un female punk/postpunk/garage rageur, bordélique et jouissif, dans le plus pur style riot girls.
En 2009, elle ont sorti l 'album 'Scramble', il y a quelques semaines 'Larceny and old lace' , le moins qu'on puisse dire c'est que leur truc bouscule tes sens.
Quatorze titres sauvages, sharp, chantés ( ?) d' une shrieky voice, le couteau entre les dents, nous ramenant au bon temps des Slits, de Poly Styrene et de ses X- Ray Spex...
Feu: 'Haterade' - avant de balancer 'Hurricane', la tatouée hurle en direction de la table...mec, it needs to be louder, much louder... on s'appelle pas Scala, you, jerk...
Minnie Mouse aux lead vocals, pour un shoutalong catchy' Stop Stomp Stomping' - 'Johnny': elles en font du haché de ce mec, effrayante qu'elle est Rusty, la basse galope, BeBe te tire des notes stridentes de ses touches, Crook Kid éructe pire qu'un boeuf amené à Cureghem contre son gré et tout le Beurs saute sur place.
Une petite guitare surf pour varier les plaisirs? 'Toomerhead' -tu veux un punk déstructuré: ' My Baby' - vous êtes bien calmes à Bruxelles: 'Gettin mad and pumpin iron' - un hommage à Jay Reatard (?)'... It's such a shame... - un petit mix Pixies, Stranglers, noise rock ou garage rock et les nanas qui gueulent... I don't want to go ..oh no, no, no... et c'est parti pour l'échange des instruments, le show gagne encore en intensité et en fureur: 'Jaybird' terminé par un rire sardonique.
Passe moi ta gratte, Crook Kid. T'as oublié ta Maes, ma jolie, vlan, un coup de panard dans la bouteille qui termine sa course dans les fûts. Une cintrée iconoclaste, on t'a dit.
'We'll alright' - ' Pussy Willow' pas pour les minets, Minnie venant danser à nos côtés, laissant la basse à l'allumée.
Brussels, just two more and it's over, vais venir chanter à vos côtés 'Cheap Cheap' et pour la dernière je reprends mon poste initial.
Bordel, Minnie, t'as esquinté mes baguettes, salope.
Une dernière secousse tellurique et les Coathangers regagnent la garde-robe.
The Thermals
Portland,Oregon, 2002, naissance des Thermals.
Cinq plaques, la dernière 'Personal Life' -personnel actuel:présents depuis 2002, Hutch Harris ( chant, gt.) - Kathy Forster ( bass, backings) et Westin Glass( drums) depuis 2OO8.
En route pour 60' d'indie rock/indie punk au background power rock.
'I don't believe you' un titre catchy et speedé pour donner le ton.
Pas 2' ne se sont écoulées et t'es déjà amoureux de la formidable bassiste au jeu hyper sexy.
Westin bastonne comme une bête , les riffs de guitare sont cuits à point, l'énergie dégagée est tonique, on est reparti pour une seconde séance de jumping sur place.
'Not like another feeling' confirme ce qu'on pensait.
Ils vont en semer une vingtaine du même acabit, sans qu'aucune trace d'ennui ne vienne ternir le set.
'It's Trivia' qui ouvre l'album 'More parts per million', 2008, Kathy transformée en Skippy bondissant - le vicieux ' Brace and break'- un peu de disto? ' St Rosa and the shallows' - a punk anthem? ' We were sick' - un singalong punky/poppy ' I let it go' - on accélère un coup: ' Our trip' aux formidables lignes de basse - pas de répit: 'Never listen to me', toujours aussi addictif - 'Here's your future' style chant de stade aux touches Green Day - 'I might need you to kill' besogne effectuée en moins de 120 secondes - vous êtes essoufflés? pas nous... 'A stare like yours' - 'End to begin' - des relents Sex Pistols mixés avec Sebadoh: 'Power Lies' - le pesant 'Your love is so strong' - 'Returning to the fold' dansant en diable - tout aussi speedé ' How we know' - séance handclappings: ' Overgrown, overblown' répété à l'infini et un dernier spasme ' Now we can see' .
Heureusement que tu pouvais compter sur Catherine pour le ravitaillement houblon , penser à vous hydrater indiquait la faculté.
The Thermals revient pour un double encore furieux( dont ' A pillar of salt') , ignorant allègrement la zone 30 instaurée dans le Pentagone.
Encore une petite soif, on va saluer Fred Cerise au Live Music Café.
Pendant 45' elles vont agresser le Beurs avec un female punk/postpunk/garage rageur, bordélique et jouissif, dans le plus pur style riot girls.
En 2009, elle ont sorti l 'album 'Scramble', il y a quelques semaines 'Larceny and old lace' , le moins qu'on puisse dire c'est que leur truc bouscule tes sens.
Quatorze titres sauvages, sharp, chantés ( ?) d' une shrieky voice, le couteau entre les dents, nous ramenant au bon temps des Slits, de Poly Styrene et de ses X- Ray Spex...
Feu: 'Haterade' - avant de balancer 'Hurricane', la tatouée hurle en direction de la table...mec, it needs to be louder, much louder... on s'appelle pas Scala, you, jerk...
Minnie Mouse aux lead vocals, pour un shoutalong catchy' Stop Stomp Stomping' - 'Johnny': elles en font du haché de ce mec, effrayante qu'elle est Rusty, la basse galope, BeBe te tire des notes stridentes de ses touches, Crook Kid éructe pire qu'un boeuf amené à Cureghem contre son gré et tout le Beurs saute sur place.
Une petite guitare surf pour varier les plaisirs? 'Toomerhead' -tu veux un punk déstructuré: ' My Baby' - vous êtes bien calmes à Bruxelles: 'Gettin mad and pumpin iron' - un hommage à Jay Reatard (?)'... It's such a shame... - un petit mix Pixies, Stranglers, noise rock ou garage rock et les nanas qui gueulent... I don't want to go ..oh no, no, no... et c'est parti pour l'échange des instruments, le show gagne encore en intensité et en fureur: 'Jaybird' terminé par un rire sardonique.
Passe moi ta gratte, Crook Kid. T'as oublié ta Maes, ma jolie, vlan, un coup de panard dans la bouteille qui termine sa course dans les fûts. Une cintrée iconoclaste, on t'a dit.
'We'll alright' - ' Pussy Willow' pas pour les minets, Minnie venant danser à nos côtés, laissant la basse à l'allumée.
Brussels, just two more and it's over, vais venir chanter à vos côtés 'Cheap Cheap' et pour la dernière je reprends mon poste initial.
Bordel, Minnie, t'as esquinté mes baguettes, salope.
Une dernière secousse tellurique et les Coathangers regagnent la garde-robe.
The Thermals
Portland,Oregon, 2002, naissance des Thermals.
Cinq plaques, la dernière 'Personal Life' -personnel actuel:présents depuis 2002, Hutch Harris ( chant, gt.) - Kathy Forster ( bass, backings) et Westin Glass( drums) depuis 2OO8.
En route pour 60' d'indie rock/indie punk au background power rock.
'I don't believe you' un titre catchy et speedé pour donner le ton.
Pas 2' ne se sont écoulées et t'es déjà amoureux de la formidable bassiste au jeu hyper sexy.
Westin bastonne comme une bête , les riffs de guitare sont cuits à point, l'énergie dégagée est tonique, on est reparti pour une seconde séance de jumping sur place.
'Not like another feeling' confirme ce qu'on pensait.
Ils vont en semer une vingtaine du même acabit, sans qu'aucune trace d'ennui ne vienne ternir le set.
'It's Trivia' qui ouvre l'album 'More parts per million', 2008, Kathy transformée en Skippy bondissant - le vicieux ' Brace and break'- un peu de disto? ' St Rosa and the shallows' - a punk anthem? ' We were sick' - un singalong punky/poppy ' I let it go' - on accélère un coup: ' Our trip' aux formidables lignes de basse - pas de répit: 'Never listen to me', toujours aussi addictif - 'Here's your future' style chant de stade aux touches Green Day - 'I might need you to kill' besogne effectuée en moins de 120 secondes - vous êtes essoufflés? pas nous... 'A stare like yours' - 'End to begin' - des relents Sex Pistols mixés avec Sebadoh: 'Power Lies' - le pesant 'Your love is so strong' - 'Returning to the fold' dansant en diable - tout aussi speedé ' How we know' - séance handclappings: ' Overgrown, overblown' répété à l'infini et un dernier spasme ' Now we can see' .
Heureusement que tu pouvais compter sur Catherine pour le ravitaillement houblon , penser à vous hydrater indiquait la faculté.
The Thermals revient pour un double encore furieux( dont ' A pillar of salt') , ignorant allègrement la zone 30 instaurée dans le Pentagone.
Encore une petite soif, on va saluer Fred Cerise au Live Music Café.