Let's celebrate good times with Kool & the Gang annoncent les flyers.
Robert' Kool' Bell et son gang ont rempli le magnifique théâtre du Boulevard Anspach pour la seconde année consécutive. En quittant le Casino, après un spectacle total de 1O5', tu ne vis que des gens le sourire aux lèvres, heureux d'avoir participé à une grande fête aux relents paillettes/seventies.
La magie Kool & the Gang opère toujours, il faut être cul-de-jatte, sourd, ou la réincarnation de Buster Keaton, ' the great stone face', pour ne pas danser comme un Travolta, chanter, hurler, battre des mains, embrasser ta voisine barbue... aux sons groovy du gang de New Jersey.
On ajoutera que le band reste accessible et signera des autographes, serrera moult paluches, embrassera des quinquagénaires poudrées et posera pour l'album de famille pendant plus de 20' après les dernières notes de leur formidable show.
Sympa!
20h30: Le théâtre, libéré de ses sièges ( sauf les balcons), se remplit sans que le concept sold-out ne soit synonyme de boîte à sardines sentant la sueur.
20:45': la tension règne , un signal lumineux vers l'ingé son et l'éclairagiste, une intro Las Vegas: que la fête commence....
Kool & the Gang 2011= neuf musiciens/danseurs/ chanteurs/comédiens de haut niveau.
Quelques anciens, dont les fondateurs Robert Bell ( en 1964 le groupe s'appelait The Jazziac, ex Jazz Birds) , formidable bassiste funk et Ronald 'Khalis 'Bell, un monstrueux saxophone - l'ancêtre vigoureux, Clifford Adams au trombone - une bête aux drums: George Brown - à la trompette/chant un autre fringant vétéran , était- ce Broderick Gittens? - l'époustouflant musical director, Curtis Williams, aux keyboards - et les 'jeunes', un guitariste pas bidon, Amir Bayyan + les deux vocalistes/heartbreakers : Lavell Evans, un grand Michael Jackson souriant et le dragueur/guitariste/showman de première, le lady killer: Shawn McQuiller!
Le show commence sous forme de medley disco: 'Fresh'/ 'Steppin out' /' Don't stop till you get enough' ( de Jacko) défilent et permettent surtout la mise en évidence des talents chorégraphiques des 3 chanteurs.
Les gamines hurlent en entendant la voix de fausset du grand Lavell.
Aïe, aïe, tu penses, c'est parti pour une caricature.
On embraye sur 'Tonight', les cris stridents redoublent d'intensité, les nanas sont majoritaires dans l'amphithéâtre, elles se font entendre.
'Emergency', va falloir appeler le 100 avant l' hécatombe. Pas 20' de show et l'hystérie s'est emparée de Viv, caissière chez Aldi, et de sa copine Alicia, esthéticienne du côté de Matonge.
Tes panards écrasés vont endurer un matraquage en règle, si au début de souriants pardon, Monsieur, étaient prononcés, le massacre d'orteils s'est, par après, poursuivi sans vergogne ni honte!
Un grand moment rock'n roll avec solo de guitare crasseux pour 'Misled', finie la rigolade, le Gang va nous montrer de quoi il retourne.
Le slow purulent, aussi mielleux que du Earth, Wind & Fire, 'Joanna' fini par te conquérir.
On a à faire à des musiciens au background jazzy, capables d'amuser les foules façon Las Vegas, mais tout aussi doués pour l'émotion pure et les envolées funky.
'Too Hot' première incursion dans le public qui est encore plus bouillant que le titre.
Une salle entière s'époumonant à scander Yeah c'est impressionnant, et c'est pas pour te fondre dans la masse que tu fais comme eux, t'es pris dans le jeu, comme ensorcelé.
Le sax en folie, tandis que le Shawn est parti becqueter une petite black pas immonde qu'il avait remarquée au second rang.
Séquence funk a gogo!
Le torride 'Hollywood Swingin' , décoré d'un solo de trombone pas bobonne sur une rythmique juteuse.
'Jungle Boogie ' : Cheetah , Jane et Tarzan à la fête pendant l'exhibition de papa Kool à la basse.
Le trompettiste y va de son numéro qu'il termine par une série de sauts et cabrioles étonnantes pour un mec qui a l'âge de se trouver à l'hospice.
'Funky Stuff' c'est au tour des claviers de réclamer toute notre attention, un travail digne d'Herbie Hancock ou de George Clinton, le sax embraye... c'est la totale!
Disco time: 'Open Sesame' utilisé pour la BO de Saturday Night Fever et un instrumental jazzy gluant ' Summer Madness', guitare et claviers stealing the show.
Une intro majestueuse de synthé, d'un classicisme Chopin, pour amorcer le slow 'Cherish' , c'est Lavell qui s'y colle.
Il va cueillir une belle dans le public, l'invite sur scène, l'assied sur un tabouret et lui déclare sa flamme:..cherish the love we have...
Retour au rythme: ' Take my heart' ( you can have it if you want it) .
Interlude dancing competition sur rythmique groovy. Gros cinéma, ancêtres et jeunots on the dancefloor: freestyle dancing.
Hey, Lavell, c'est à toi, gamin... l'incorrigible était parti s'enquérir du n° de Gsm d'un donzelle bien roulée.
Take off that shirt, fieu et montre ta belle ceinture aux madames, shake it up now...
Cabot, tu dis... ça fait partie de la mise en scène , la bonne humeur est générale, cette feel good music est idéale pour combattre la morosité ambiante.
'Let's go dancing' ..ooh la la la let's go dancing... une reggae/disco jam imparable.
C'est la soirée des dames, tonight. Vous, les photographes, tirez-vous, je ne veux voir que des sexy ladies dans la fosse!
Une marée féminine répond à l'invitation, let's go: ' Ladies night' .
Une audacieuse ( 50 piges) , vite rattrapée par un cerbère, escalade la scène: hilarité générale!
L'infernal 'Get down on it' termine le set en beauté.
Show grandiose, très pro, super efficace et musclé, tu t'amuses pendant plus d'1h30!
The tent is going nuts et sait qu'ils vont revenir.
Effectivement, retour... du drummer, seul!
Un solo balèze de 5' , avant de voir la clique pour la bombe attendue par tous: 'Celebration' !
..there's a party going on... tu l'as dit, gars.
C'est pas la banque du casino qui a sauté , c'est tout le Viage qui jumpe en rythme et hurle:
...Celebrate good times, come on! (Let's celebrate)...
Le groove n'est pas mort!
See you next year, Brussels!