lundi 15 novembre 2010

Deadman Flats au GC De Kriekelaar à Schaarbeek, le 14 novembre 2010

Une après-midi roots concoctée par le curieux couple, les cowboys de Schaarbeek:Steven & Walter, qui se fournissent toujours chez Surfing Airlines, grand docteur ès country.
Les cieux nous accordant un moment de répit, on laisse les palmes à César et on retrouve Yves Hoegaerden et quelques autres afternoon birds( le pas brute Lee, Sainte Jacqueline, buzzin Claude.... mais pas de RickyBilly, j'espère qu'il s'est noyé, lance Yves!) dans le café du centre culturel.

14h35' Deadman Flats
Des culs-terreux en provenance du Kansas (Hutchinson).
Sont quatre:Alex Law - Guitar and Lead Vocals, Matt Stambaugh - Mandolin, Backup Vocals, Pat Watt - Banjo, Backup Vocals, Hank Osterhout - Double Bass, Lead Vocals.
La guitare, le banjo et la mandoline sont pas confiés à des incapables et le contrebassiste slappe comme un smeerlap.
Sont jeunes, pas forcément beaux, mais énergiques.
En deux sets, ils vont nous expédier 26 titres (bis inclus) de country/bluegrass/punkibilly sentant la bouse de vache, les brothels, le smoked chicken burrito, les chili cheese fries, la Miller High Life Genuine Draft ou le tord-boyaux, style rotgut whiskey.
Ils se servent dans le matériau fourni par leurs 2 CD's, 'Antlers' et ' Read'Em and weep' ou envoient quelques traditionnels du Sud.
Quelques titres...
'She's gone' but I don't care a damn..., bon débarras!
'Nite Train', un jazzy gospel.
De belles harmonies vocales, ces cowboys ont fait partie de la chorale de la chapelle de Hutchinson et chantent comme des anges partis au galop sur leurs rosses fébriles: 'Gospel Plow'.
Une rasade de moonshine 'Week Long Drinkin 'Binge', après la cavalcade une romance pour Miss Dorothy, aux boucles blondes' You are my sunshine'.
Un petit instrumental bluegrass et on enfourche à nouveau le destrier, no speed limit, attachez vos ceintures, oublie l'alco-test!
Une épitaphe :'Die in the desert' ...don't take me home if I die in the desert tonight...
A court de whiskey, gars?
Ils citent Hank Williams I et III, Earl Scrugs, Johnny Cash, les Hackensaw Boys, mais aussi Ween ou les Butthole Surfers comme influences.
Ils nous serviront une cover d'Hank III ' Smoke & Wine' et un 'Outlaw' rock dans lequel ils glissent, notamment, la danse du sabre.
Khatchatourian vire Bill Reagan.
Volle gas, Fernand!
Encore deux petites avant le break' Dead in Water' (à vérifier) et 'No mushrooms': t'as compris, Steven, pas de pleurotes , ni d'amanites phalloïdes!

Madame, une Kriek, la Blanche était périmée depuis 6 mois, et une Jupiler a u b!

Set 2
Même scénario fougueux.
'Bad advice' à ne pas suivre et une nouvelle ode à la consommation d'alcool, puis une ballade pour dire farewell à la bien-aimée.
Une reprise des Hackensaw Boys 'Hand in Hand', un plongeon dans le passé, époque Woodstock ...with a big lighter... les copains du merchandising, carburant à la trappiste, ont failli mettre le feu aux t-shirts.
Le Johnny Cash repris par tout le monde, excepté un ou deux Martiens, ' Folsom Prison Blues'.
'Whiskey Mama', le bon peuple étant prié de gueuler aah aah en mesure, du bluegrass aux touches disco à la Kool & the Gang: aah aah.. get down on it...
On aime pas la ville ...I'd rather be in the country...
'Picker's Paradise' un festival bluegrass à Kansas City, un country twang comme en 14, puis un truc préhistorique originaire du Kentucky, on sait pas qui l'a écrit, de toute façon savent pas écrire au Kentucky.
Ces fieffés menteurs attaquent 'Love , please come home' la complainte de Bill Monroe.
Une histoire de chats, we skin them alive.
Heureusement, Michel Gaia Vandenbosch n'est pas dans la salle, il achève son civet de marcassin.
Et un dernier truc démarrant mollo, en canon charmant, avant une ruée finale étourdissante: 'Pennington Road'.

Vite un bis et on prend la route pour l'Ace Café à Rumst:' Death River'!

Où as-tu garé ta monture, Yves?
Dans une étable turque à deux pas d'ici et toi?
Près de la mosquée!
Ciao!