Le mythique Magasin 4, après un repos forcé suite à la fermeture du club sis dans la sombre, et polluée de maquereaux, rue du Magasin, a trouvé asile avenue du Port, face à Tour et Taxi.
Tout le monde se dit, aucun risque de problèmes avec les poissons morts du canal, mais non, un olibrius au bras long et à la quéquette molle leur cherche des noisettes.
Pour éviter une sanction, on instaure le couvre-feu à 22h!
Les concerts commenceront à l'aube, quand l'astre solaire daigne pointer le bout du nez.
19:45, Freddy Loco & The Gordo's Ska Band
C'est qui ce loco, un copain à RickyBilly?
Fred Rafhay est né avec une trompette dans le bec, après une carrière dans les rings et un combat mémorable ( versus Rocky Balboa) au Madison Square Garden, il reprend son instrument fétiche, trouve quelques comparses pas cons et crée le Gordo's Ska Band.
Depuis (2002), il parcourt les scènes (inter) nationales, d'abord sous le nom de Magwalé Freedom, puis Freddy Loco..., épaulé par Laurent Lurkin( drums) -Gontran Petit ( basse) - Guillaume Petit (guitare) - Julien Brasseur ( trombone)- Quentin Nguyen ( claviers) et Sébastien Godfroid ( guitare): ce soir, on n'a vu qu'un guitariste mais son absence fut compensée par la charmante présence de Noémie en guest vocaliste.
Un CD, 'Taba', sort en 2009, tu peux le trouver sur CD Baby.
Pendant 45' on aura droit à du ska, reggae, rocksteady de haut vol, le loco et ses potes sont tous, sans exception, de fameux musiciens et leur présence scénique est tonique, quant à Noémie, elle eut à décliner 26 demandes en mariage après le gig.
'Ska Bahemia' ouvre le CD et le concert. Superbe instrumental: trombone et trompette en évidence, avec un mordant tchik tchik à la guitare.
On accélère le tempo pour un second ska dont les boulets sont plus lourds que les Guns of Navarone, ça pistonne lourd.
'Panty Panty' du mambo ska extensible, idéal par ces t° polaires. Un piano swing et un pas de danse John Travolta.
Wouah... C'est mon voisin qui aperçoit les jambes aguichantes de Noémie/Naomi: 'Monkey Business' , aux riffs de basse Cheetah blend.
Un rocksteady, Bruxelles?
Le vilain 'Nasty Bang Bang' aux fortes odeurs Kingston.
Bob Marley ' Wings of a dove' chanté à 3 voix.
Ganja time!
'Step Forward' du New York Ska Ensemble.
Retour au matériel belge 'Ska Patrol' , la patrouille passe à la vitesse supérieure, le Magasin bondit, la bière gicle...
Un reggae pour calmer les petits jeunes, 'Eisogié' , et on termine en beauté par le groupe préféré du Fred, les Skatalites ' Freedom', précédé d'un final countdown .
Excellente première partie, et Freddy s'avère être un loco bien sympa!
20:45' The Toasters
Pas de soldes sur les grille-pains new-yorkais, marchandise indémodable, garantie à vie!
C'est en 1981 que les Toasters voient le jour.
Seul, le British, Robert 'Bucket' Hingley subsiste du line-up original.
Ce soir ils vont brûler nos tartines à 5: le petit Robert, casquette et guitare agressives et vocaux soignés au hot chili pepper - trombone, uit Rotterdam: Arjen Bijleveld ( Rotterdam Ska Jazz Foundation) - Jesse Hayes aux drums ( Westbound Train, The Void Union...) - Andy Pearson est annoncé à la basse- Tommy Quartulli, quant à lui, devrait se charger du saxophone.
Après le toasting & infectious gig de ce soir, une chose est sûre: Ska is still alive, no doubt about it!
Robert n'a pas besoin de setlist, il joue au feeling, ses acolytes le suivent partout les yeux fermés.
'House of soul' à fond la caisse dès les premières notes.
Tout le Magasin sur le dancefloor et ce jusqu'à 22h.
Leur truc est irrésistible, pas possible de ne pas se laisser aller à gigoter dans tous les sens.
Une petite Lolita, à mes côtés, m'a immédiatement attiré dans son piège, bordel quelle java!
'Two Tone Army' , de furieux militaires.
Un cri de guerre: hey, hey, hey...take me home tonight ... du ska punk belliqueux.
Fait chaud ici, j'ôte mon T-shirt!
Tu verras pas ma panse Budweiser, taré qui gueule à poil!
Il avait une seconde liquette.
'I'm running right through the world', les soli vicieux se succèdent.
Les petits gars, take it to the East Side now, un jazz virant ska 'East Side Beat Intro' et 'East Side Beat' , un ballet de kangourous à tes côtés.
Le léger 'Pirate Radio' pour le capitaine crochet et 'Social Security' pour la FGTB, avec tranche de vie locale:
...Get myself in trouble hanging out in bars,
Drink my whiskey double, then smashing up my car....
Vincent a fait sienne la devise!
Faut digérer le Bourbon et le weed fumé, un petit reggae presque peinard jusqu'au solo de sax dément, suivi d'un trombone pas bobonne.
Bruxelles, vous dormez ou quoi: un, deux, trois, quatre (en français dans le texte)... jump now : ' Life in a bubble'.
Et puis un heavy ska aux relents free jazz pour vous chanter le truc we hate most: the police!
Une autre pour ces charmantes chicks 'Thrill me up' .
Brussels, a handclapping one , allez put your hands in the air & put your hands together: clap, clap...
T'as intérêt à obéir à ce fils de militaire, ça rebondit de plus belle, t'as déjà perdu 6 livres!
'Sitting on top of the world', merde, j'ai le vertige!
'Weekend in LA' du ska bordélique!
Un répit reggae pour étaler les talents de guitariste du vétéran et une dernière nous incitant à ne pas se fier aux politicians ( vous en avez beaucoup dans votre petit pays, no? Yes!): ' Don't let the bastards grind you down'.
55' d'enfer!
Il est 21h50', ils vont revenir...
Le drummer en éclaireur, les autres me suivent si vous gueuler à faire sortir les matelots de leur péniche.
Le cri fut horrible,c'est malin, le plafond de l'entrepôt est fissuré!
Une ballade reggae bien pute et le sulfureux 'Matt Davis', leur version ska d'un James Bond theme.
Robert va vendre ses brols , dont le dernier CD '2-Tone Army', les copains emballent, demain l'Allemagne!
mardi 30 novembre 2010
lundi 29 novembre 2010
Snowpop et Sueellen au Bouche à Oreille, Etterbeek, le 28 novembre 2010
Tu enfiles ta tenue d'esquimau, ramasses Gerrit au coin de la rue: direction Etterbeek, une Soirée Cerise au BàO.
Florin, le nabab, à l'accueil, Dominique à la caisse, Fred au four et au moulin.
De dangereux A A rappliquent: Yves Hoegaerden et Vincent retrait de permis, on va pas carburer à l'Apollinaris.
T'imagines pas que les portes s'ouvriront avant 20h45'.
Ali Baba en action, une bonne assemblée, binnen pour:
Snowpop
Snowpop c'est pas de la pop, c'est du dark indie.
Snowpop n'est pas blanc, mais obscur.
Snowpop est bicéphale: Gaëlle Samyn (guitare/voix) et Cédric Manche, non, Gerrit tu peux rien ajouter, à balle non plus!
Cédric souffle( trompette ou melodica) et frappe( pas simultanément), tu peux également l'entendre dans le backup band de Carl.
Non, Gerrit, pas Marx!
D'ailleux Snowpop et Carl ont été à l'affiche d'une précédente Kriek Night.
Six titres, 40' puis un bis.
Vincent:du PJ Harvey pour enfants!
Gerrit: Gaëlle a une jolie robe et Cédric une belle trompette.
Yves: une Blanche svp!
Sont sympas les copains....
On peut rejoindre le chauffard pour Polly Jean, mais en version minimaliste et moins écorchée.
On ajoutera quelques brins de Liz Phair, Cat Power, Shannon Wright pas furieuse, Scout Niblett.
C'est sympa et bien foutu, Gaëlle possède un timbre intéressant (même si son British semble exotique), les interventions( parfois crépusculaires) aux cuivres sont originales,les longues plages sont lancinantes voire hypnotiques, les climats créés peuvent être oppressants et mélancoliques, mais Snowpop manque cruellement de charisme.
Contact avec le public: nihil, des premiers de classe sérieux, concentrés sur leurs études, des temps morts gênants entre chaque titre.
Bref, Snowpop n'incite pas à la gaudriole, leur set est aussi glacial que la t° externe, mais fut apprécié par le BàO.
Ils nous balanceront donc, après palabres murmurés, un bis interprété par Gaëlle en solo.
Un folk optimiste...you wanna die coz I don't see you anymore....
Ja, Gerrit?
Suicide is painless...
J'aimais bien MASH!
Sueellen
Sueellen ne s'est pas fait baiser par JR, Sueellen n'est pas lesbienne!
D'après leur site, Sue et Ellen sont quatre, malgré une consommation élevée de bocks on dénombra 5 éléments masculins sur scène.
Un guitariste/chanteur, le chef de la bande: Benoît Richard, photographe français résidant chez Manneken Pis - Julien Doigny: basse- Marco Sciré:batterie - Nils Méchin: trompette et claviers et X ( Thomas Grandjean?) : guitare.
Le 15 novembre sortait le premier CD du combo, Dominique, leur manager, estima qu'un concert bruxellois s'imposait.
Rien à voir avec le côté obscur et réservé de Snowpop, Sueellen fait dans le brut, le méchant, l'électrique, le torturé, l'acéré: du post /experimental rock toutes griffes dehors.
Résultat: Florin s'enferme dans la cave après un seul morceau.
'Touch my skin' Florin pouvait pas se toucher, because deux index dans les oreilles.
Ici, également, l'originalité tient à l'usage d'une trompette jazzy édulcorant le guitar noise.
Ce n'est pas tout à fait neuf puisque Mark Robinson d' iLiKETRAiNS utilisait déjà cet instrument.
On note une similitude certaine entre les deux formations, sans aller jusqu'au copié/collé.
On enchaîne sur 'I met her online'
Le saignant 'I can't stand'' avec un cuivre mariachi.
L'explosif 'Kathleen' , au drumming infernal, bassiste et guitariste prenant les poses rockstars, jambes écartées, instruments machistes, et vocaux sombres.
Sont un brin poseurs, les copains de Sue et Ellen.
Raphaël, fieu, voile ce soleil on veut jouer dans l'obscurité.
Raphaël rappelle Ra, je dois accorder mon jouet.
Rahaël, 5 Duvels!
Luup no den duvel...
'This House', Vincent et d'autres y voient du Sonic Youth.
OK, mais moins noisy, plus élaboré.
Les compositions saccadées, sont bourrées d'arrangements inventifs et ça déménage sec sur le podium: 'Chop D' - ' I got you' .
Le schéma postrock est suivi de près: entrée en matière lente presque progrock, une explosion soudaine et un déferlement de guitares sur roulement militaire, c'est connu mais diablement efficace.
De temps en temps de petits gimmicks aux claviers pour décompresser.
Ne parlons pas d'humour, toutefois, ce serait inconvenant.
' Christmas ' - 'Bruce Song' et une dernière ' Get Pissed', presque rock garage et final Barnum, légèrement fake!
Les fans ravis veulent un bis, ils l'auront: une composition plus mélodieuse avec une trompette blue note.
Vincent et Yves arborent un sourire étincelant, ne partage pas leur admiration sans borne.
Clichés il y eut et le genre date!
Florin, le nabab, à l'accueil, Dominique à la caisse, Fred au four et au moulin.
De dangereux A A rappliquent: Yves Hoegaerden et Vincent retrait de permis, on va pas carburer à l'Apollinaris.
T'imagines pas que les portes s'ouvriront avant 20h45'.
Ali Baba en action, une bonne assemblée, binnen pour:
Snowpop
Snowpop c'est pas de la pop, c'est du dark indie.
Snowpop n'est pas blanc, mais obscur.
Snowpop est bicéphale: Gaëlle Samyn (guitare/voix) et Cédric Manche, non, Gerrit tu peux rien ajouter, à balle non plus!
Cédric souffle( trompette ou melodica) et frappe( pas simultanément), tu peux également l'entendre dans le backup band de Carl.
Non, Gerrit, pas Marx!
D'ailleux Snowpop et Carl ont été à l'affiche d'une précédente Kriek Night.
Six titres, 40' puis un bis.
Vincent:du PJ Harvey pour enfants!
Gerrit: Gaëlle a une jolie robe et Cédric une belle trompette.
Yves: une Blanche svp!
Sont sympas les copains....
On peut rejoindre le chauffard pour Polly Jean, mais en version minimaliste et moins écorchée.
On ajoutera quelques brins de Liz Phair, Cat Power, Shannon Wright pas furieuse, Scout Niblett.
C'est sympa et bien foutu, Gaëlle possède un timbre intéressant (même si son British semble exotique), les interventions( parfois crépusculaires) aux cuivres sont originales,les longues plages sont lancinantes voire hypnotiques, les climats créés peuvent être oppressants et mélancoliques, mais Snowpop manque cruellement de charisme.
Contact avec le public: nihil, des premiers de classe sérieux, concentrés sur leurs études, des temps morts gênants entre chaque titre.
Bref, Snowpop n'incite pas à la gaudriole, leur set est aussi glacial que la t° externe, mais fut apprécié par le BàO.
Ils nous balanceront donc, après palabres murmurés, un bis interprété par Gaëlle en solo.
Un folk optimiste...you wanna die coz I don't see you anymore....
Ja, Gerrit?
Suicide is painless...
J'aimais bien MASH!
Sueellen
Sueellen ne s'est pas fait baiser par JR, Sueellen n'est pas lesbienne!
D'après leur site, Sue et Ellen sont quatre, malgré une consommation élevée de bocks on dénombra 5 éléments masculins sur scène.
Un guitariste/chanteur, le chef de la bande: Benoît Richard, photographe français résidant chez Manneken Pis - Julien Doigny: basse- Marco Sciré:batterie - Nils Méchin: trompette et claviers et X ( Thomas Grandjean?) : guitare.
Le 15 novembre sortait le premier CD du combo, Dominique, leur manager, estima qu'un concert bruxellois s'imposait.
Rien à voir avec le côté obscur et réservé de Snowpop, Sueellen fait dans le brut, le méchant, l'électrique, le torturé, l'acéré: du post /experimental rock toutes griffes dehors.
Résultat: Florin s'enferme dans la cave après un seul morceau.
'Touch my skin' Florin pouvait pas se toucher, because deux index dans les oreilles.
Ici, également, l'originalité tient à l'usage d'une trompette jazzy édulcorant le guitar noise.
Ce n'est pas tout à fait neuf puisque Mark Robinson d' iLiKETRAiNS utilisait déjà cet instrument.
On note une similitude certaine entre les deux formations, sans aller jusqu'au copié/collé.
On enchaîne sur 'I met her online'
Le saignant 'I can't stand'' avec un cuivre mariachi.
L'explosif 'Kathleen' , au drumming infernal, bassiste et guitariste prenant les poses rockstars, jambes écartées, instruments machistes, et vocaux sombres.
Sont un brin poseurs, les copains de Sue et Ellen.
Raphaël, fieu, voile ce soleil on veut jouer dans l'obscurité.
Raphaël rappelle Ra, je dois accorder mon jouet.
Rahaël, 5 Duvels!
Luup no den duvel...
'This House', Vincent et d'autres y voient du Sonic Youth.
OK, mais moins noisy, plus élaboré.
Les compositions saccadées, sont bourrées d'arrangements inventifs et ça déménage sec sur le podium: 'Chop D' - ' I got you' .
Le schéma postrock est suivi de près: entrée en matière lente presque progrock, une explosion soudaine et un déferlement de guitares sur roulement militaire, c'est connu mais diablement efficace.
De temps en temps de petits gimmicks aux claviers pour décompresser.
Ne parlons pas d'humour, toutefois, ce serait inconvenant.
' Christmas ' - 'Bruce Song' et une dernière ' Get Pissed', presque rock garage et final Barnum, légèrement fake!
Les fans ravis veulent un bis, ils l'auront: une composition plus mélodieuse avec une trompette blue note.
Vincent et Yves arborent un sourire étincelant, ne partage pas leur admiration sans borne.
Clichés il y eut et le genre date!
dimanche 28 novembre 2010
Shooting Lead Rabbits with Pieter Hulst au Café Le Montmartre, Ixelles, le 27 novembre 2010
Tu sors encore, ça perdrix ce soir!
Et t'as déterré ta Winchester de la remise, c'est quoi ce plan?
Vais à la chasse aux lapins, mon agneau!
Salaud, je téléphone à Brigitte!
Ce sont des lapins en plomb, mon Pan Pan!
Le Montmartre programme Shooting Lead Rabbits, un trio australo/anglais accompagné par Pieter Hulst, le contrebassiste de No Angry Young Man, pour la tournée belge.
Le chef de cette armée de léporidés, c'est Chris Jenkins ( lead vocals et gt. acoustique)- les lapines sont: sa charmante madame, Bianca (stylophone, vocals, percussions) et Emma Stevens ( guitare, vocals) +, on le répète, un local, Pieter Hulst, au cello et vocals.
Fieu, Bianca c'est pas une lapine, c'est une souris!
Smile!
De toute façon, Shooting Lead Rabbits c'est un procédé pour étaler le roofing, d'après Mr Jenkins, un ex-ardoisier qui paye jamais ses factures.
A 21h45', Didier vient annoncer ses invités!
'Tea Toast Bed' un titre que tu retrouves sur leur CD éponyme.
Du soft acoustic folk/pop mélodieux, orné de superbes harmonies vocales.
'This Town' même scénario.
A la fois frais et précieux, à classer dans le même rayon British que The Sleeping Years ou le précédent band de Dale Grundle, The Catchers. Quelques touches Divine Comedy, sans le côté pompeux, tu peux aussi plonger dans les eighties et pointer Prefab Sprout, Aztec Camera ou The Proclaimers...
Le sémillant 'Take me Home' sera suivi de 'Just Leaving', ils ont la bougeotte ces lapins!
'Just Leaving' est dédié à tous les gens obligés d'exercer un boulot chiant.
Le violoncelle mélancolique et la guitare lyrique de la séduisante Emma habillant ce folk d'une patte alt.country seyante.
People we need you for the chorus, let's do a rehearsal: oooh, oooh, oooh...
Engagés, c'est parti: l'harmonieux ' After all these years'.
Bianca au chant pour le charmant 'Auto Sleeper', du Everything But The Girl d'avant que le duo Ben Watt/Tracey Thorn ne vire electro.
Adorable ce titre bulle de savon.
On termine le premier set avec 'Twelve Ball' qui devrait faire un hit alternatif s'il y avait une justice.
Un crooning folk obliquant vers un tempo jazz nerveux.
Une pintje, te propose Edwige?
Peux rien refuser à Miss Brosella!
Set 2
Un spoken- word blues/rap sur fond d'harmonies sucrées 'Didn't lose it', suivi d'un rocky et forain 'Hanging around', joyeux et entraînant.
Pour mon frangin, le petit Johnny, un génie qui suit des cours à l'unif à Bristol: ' Johnny went to Bristol', style Tom Robinson.
Le stylophone sonnant comme un Farfisa désuet.
Que pasa, ils se tirent tous, suis tout seul, vais m'asseoir sur ce tabouret et vous jouer a silly song, composée par un poteau, Andy McDonald ou Fast Food Andy, sais plus très bien: 'Polystyrene head'!
Du music-hall à l'humour anglo-saxon, ce C J sait chanter, for sure!
Un petit striptease sur la butte, vais déshabiller ma guitare.
It's freezing, she says, vais lui enfiler une Jacquette, Pieter, viens m'aider menneke: ' I knew they'd find me', à propos de mes démêlés avec le service d'immigration en Australie où j'ai rencontré ma Bianca.
It's a whiskey song, elle est profonde cette chanson, on voit pas le fond de la bouteille.
On continue en duo, une cover, la perle de Paul Simon ' Homeward Bound' 1966, Simon & Garfunkel 'Parsley, Sage, Rosemary & Thyme' .
The girls are back: ' Hows and Whys' une folky waltz.
'Big Top' qui ouvre l'album, une ballade magistrale.
Thank you for listening, Brussels, we hope to come back next year!
Les students, légèrement éméchés, cela va de soi, gueulent comme des Bugs ou Roger pris au piège et exigent un bis!
Chris solo : ' World's in the dark', composé à Copenhagen, à 4h du mat., en pensant au suicide.
Le mec à la table se dit vais tripoter 1 ou 2 boutons, résultat la guitare sonne comme une fanfare danoise ayant vidé 6 litres d'aquavit.
Pas grave!
Un second bis au complet, on vous refait 'Twelve Ball', pour les phénomènes de cirque.
Chouette concert!
Et t'as déterré ta Winchester de la remise, c'est quoi ce plan?
Vais à la chasse aux lapins, mon agneau!
Salaud, je téléphone à Brigitte!
Ce sont des lapins en plomb, mon Pan Pan!
Le Montmartre programme Shooting Lead Rabbits, un trio australo/anglais accompagné par Pieter Hulst, le contrebassiste de No Angry Young Man, pour la tournée belge.
Le chef de cette armée de léporidés, c'est Chris Jenkins ( lead vocals et gt. acoustique)- les lapines sont: sa charmante madame, Bianca (stylophone, vocals, percussions) et Emma Stevens ( guitare, vocals) +, on le répète, un local, Pieter Hulst, au cello et vocals.
Fieu, Bianca c'est pas une lapine, c'est une souris!
Smile!
De toute façon, Shooting Lead Rabbits c'est un procédé pour étaler le roofing, d'après Mr Jenkins, un ex-ardoisier qui paye jamais ses factures.
A 21h45', Didier vient annoncer ses invités!
'Tea Toast Bed' un titre que tu retrouves sur leur CD éponyme.
Du soft acoustic folk/pop mélodieux, orné de superbes harmonies vocales.
'This Town' même scénario.
A la fois frais et précieux, à classer dans le même rayon British que The Sleeping Years ou le précédent band de Dale Grundle, The Catchers. Quelques touches Divine Comedy, sans le côté pompeux, tu peux aussi plonger dans les eighties et pointer Prefab Sprout, Aztec Camera ou The Proclaimers...
Le sémillant 'Take me Home' sera suivi de 'Just Leaving', ils ont la bougeotte ces lapins!
'Just Leaving' est dédié à tous les gens obligés d'exercer un boulot chiant.
Le violoncelle mélancolique et la guitare lyrique de la séduisante Emma habillant ce folk d'une patte alt.country seyante.
People we need you for the chorus, let's do a rehearsal: oooh, oooh, oooh...
Engagés, c'est parti: l'harmonieux ' After all these years'.
Bianca au chant pour le charmant 'Auto Sleeper', du Everything But The Girl d'avant que le duo Ben Watt/Tracey Thorn ne vire electro.
Adorable ce titre bulle de savon.
On termine le premier set avec 'Twelve Ball' qui devrait faire un hit alternatif s'il y avait une justice.
Un crooning folk obliquant vers un tempo jazz nerveux.
Une pintje, te propose Edwige?
Peux rien refuser à Miss Brosella!
Set 2
Un spoken- word blues/rap sur fond d'harmonies sucrées 'Didn't lose it', suivi d'un rocky et forain 'Hanging around', joyeux et entraînant.
Pour mon frangin, le petit Johnny, un génie qui suit des cours à l'unif à Bristol: ' Johnny went to Bristol', style Tom Robinson.
Le stylophone sonnant comme un Farfisa désuet.
Que pasa, ils se tirent tous, suis tout seul, vais m'asseoir sur ce tabouret et vous jouer a silly song, composée par un poteau, Andy McDonald ou Fast Food Andy, sais plus très bien: 'Polystyrene head'!
Du music-hall à l'humour anglo-saxon, ce C J sait chanter, for sure!
Un petit striptease sur la butte, vais déshabiller ma guitare.
It's freezing, she says, vais lui enfiler une Jacquette, Pieter, viens m'aider menneke: ' I knew they'd find me', à propos de mes démêlés avec le service d'immigration en Australie où j'ai rencontré ma Bianca.
It's a whiskey song, elle est profonde cette chanson, on voit pas le fond de la bouteille.
On continue en duo, une cover, la perle de Paul Simon ' Homeward Bound' 1966, Simon & Garfunkel 'Parsley, Sage, Rosemary & Thyme' .
The girls are back: ' Hows and Whys' une folky waltz.
'Big Top' qui ouvre l'album, une ballade magistrale.
Thank you for listening, Brussels, we hope to come back next year!
Les students, légèrement éméchés, cela va de soi, gueulent comme des Bugs ou Roger pris au piège et exigent un bis!
Chris solo : ' World's in the dark', composé à Copenhagen, à 4h du mat., en pensant au suicide.
Le mec à la table se dit vais tripoter 1 ou 2 boutons, résultat la guitare sonne comme une fanfare danoise ayant vidé 6 litres d'aquavit.
Pas grave!
Un second bis au complet, on vous refait 'Twelve Ball', pour les phénomènes de cirque.
Chouette concert!
samedi 27 novembre 2010
LIGHTNIN' GUY & THE MIGHTY GATORS au GC Essegem à Jette, le 26 novembre 2010
Le live précédent de Lightnin'Guy & The Mighty Gators ayant été retiré du commerce pour de sombres raisons juridiques, le natif d'Aartrijke décide de refaire le coup on stage les 30 et 31 août dans le temple du blues belge: le Banana Peel à Ruiselede.
La plaque s'intitulera 'The Banana Peel Sessions' et une kyrielle d'invités de marque prêteront main forte aux Gators: Guy Forsyth, Aminata Seydi, Pieter van Bogaert e.a....
Pour promouvoir ce bel objet, Guy Verlinde décide de parcourir toute la Belgique, il lui fallait une date bruxelloise.
Le tout jeune collectif, Brussels Blues Society , signe la clique et choisit de les faire jouer dans ce qui fut le meilleur club roots de la capitale: l'Essegem à Jette.
Le regretté Guido Van Pevenage (décédé en 2007) y fit venir des centaines d'artistes de renommée.
Pas mal de bluesfreaks avaient la larme à l'oeil en descendant dans la cave du centre culturel local et, à 20h55', après un bref discours d'introduction, aussi savoureux que les sermons de Luc Toogenblik, le quartet entre en piste: Guy aux vocals, harmonicas, guitares et déhanchements Elvis the Pelvis- le sobre et racé Willy Devleeschouwer aux guitares 12 cordes, aux backing vc. et à la mandoline- le brumeux Karl Zosel à la basse et backings et le capitaine de l'équipe de baseball de Deux-Acren, un playboy notoire, copain de Kojak et de Columbo, le jovial Thierry, tu la connais celle-là, Stievenart, à la batterie!
'Help me' un Chicago blues pour s'échauffer.
Sais pas s'il y a beaucoup de bois du côté d'Aartrijke, mais le brave Guy sort la tronçonneuse ' Crosscut Saw' du Roi Albert.
Willy charcute joyeusement, la rythmique matraque en mesure: des méchants!
'Me and my blues' , un slowblues dramatique ...you can try to knock me down...me relèverai encore plus fort qu'avant... à qui est destinée cette tirade?
Un petit Southern rock pour varier les plaisirs: 'Love light shine' qui ouvre les sessions enregistrées.
Time for some funk: le juteux 'Soul Jivin' , on reste dans le danceable r&b avec 'Lovestrong' légèrement pompé sur le 'Long Train Runnin' des Doobie Brothers .
Thik, tchik, tchik... ça chatouille sous la ceinture. Hey James, ça va du côté du paradis... wah wah wah... sex machine.
Godv. c'est plus performant que mon lave-linge acheté chez Vanden Borre.
Une ballade country nostalgique en hommage au village l'ayant vu naître ' Fallin for you'.
Un nouveau rock sudiste 'I will rise' : le Phénix ressuscité planera en paix au-dessus de la Terre...
'Mojo Boogie' Willy en action c'est pas une baleine échouée à Saint-Malo!
Un petit dernier avant la pause ravitaillement, un shuffle aux relents jazzy ' Crazy 'bout my baby'.
Set 2
Les dix minutes solo à la slide: 'Voodoo Child' le dernier titre d' 'Electric Ladyland' et le Sam Cooke 'Bring it on home' . Brussels, please say 'yeah' 'yeah', message reçu, les gars derrière moi s'époumonent, un dentier atterrit dans la Palm de Jacqueline.
Pas grave, le mec a gagné un voyage à Benidorm, Steven, qui avait participé au concours en suçant une pastille Valda, se console en avalant une Duvel.
Revoilà les alligators, Mandoline Willy & co nous amènent au cabaret Baal-zébub 'If you walk with the devil' .
Les compétents politiciens de notre fier royaume m'ont inspiré le country rock 'No Time to Waste'.
Guy, écoute, menneke: chi va piano va sano!
Jette dansera le boogie , c'est pas parce que Renaud Patigny a invité Pierre-Alain Volondat à Etterbeek qu'on va se priver: ' Hipshake' , un titre pédagogique, dixit Curieus Walter.
Tu connais les pas du 'Gator Bop' ?
C'est pour les sauriens, on est végétarien, ket!
J'avais 19 ans, m'achète une cage d'occase, une Seat Marbella: 4 roues, un volant, des sièges... mais bordel de merde, pas d'autoradio, on va vous jouer un cruisin rock ' Rock'n roll on my radio'.
Suis parti à la New Orleans, ai bu pas mal ' Drink a little poison before you die'.
Dans un cimetière du coin, ai rencontré Marie Laveau.
Guy, j'aime pas le veau doux et explique un peu ce que les marching saints fichent là-dedans!
'Junko Partner' on reste dans les marécages.
Dedju, c'est bien beau, mais le temps paxe, une dernière et tous au dodo: ' Let's have a party'.
L'Essegem apprécie la petite sauterie: ça boit, ça gueule, ça saute, ça bat des mains... résultat le fût de Maes is leeg, c'est malin, j'avais une petite soif!
Steven, débarrasse ta table, gamin, vais grimper là-dessus, je redescends, je me tourne vers La Mecque et j'implore le Tout Puissant de me pardonner, j'ai péché...
Bon, il est sourd, tant pis, je rejoins les potes...let's have a party...
Les crocodiles, terminez sans moi, vais me doucher, il est 23h10'.
Ciao!
Bis
'Stand by me' avec la sexy Tessa, sexa Tessy?, en guest aux vocals, la demoiselle est spécialisée en soul covers.
..I won't cry, I won't cry, I won't shed a tear.. ça tombe bien, n'ai pas de Kleenex.
Und natürlich, on termine dans l'euphorie générale ' Bon Ton Rouler', le petit Guy se prenant pour Ritchie Blackmore et Willy pour Jimmy Page!
' Smoke lotta love'.
Plus de 140' d'énergie et de sueur!
Second concert réussi pour le Brussels Blues Society.
La plaque s'intitulera 'The Banana Peel Sessions' et une kyrielle d'invités de marque prêteront main forte aux Gators: Guy Forsyth, Aminata Seydi, Pieter van Bogaert e.a....
Pour promouvoir ce bel objet, Guy Verlinde décide de parcourir toute la Belgique, il lui fallait une date bruxelloise.
Le tout jeune collectif, Brussels Blues Society , signe la clique et choisit de les faire jouer dans ce qui fut le meilleur club roots de la capitale: l'Essegem à Jette.
Le regretté Guido Van Pevenage (décédé en 2007) y fit venir des centaines d'artistes de renommée.
Pas mal de bluesfreaks avaient la larme à l'oeil en descendant dans la cave du centre culturel local et, à 20h55', après un bref discours d'introduction, aussi savoureux que les sermons de Luc Toogenblik, le quartet entre en piste: Guy aux vocals, harmonicas, guitares et déhanchements Elvis the Pelvis- le sobre et racé Willy Devleeschouwer aux guitares 12 cordes, aux backing vc. et à la mandoline- le brumeux Karl Zosel à la basse et backings et le capitaine de l'équipe de baseball de Deux-Acren, un playboy notoire, copain de Kojak et de Columbo, le jovial Thierry, tu la connais celle-là, Stievenart, à la batterie!
'Help me' un Chicago blues pour s'échauffer.
Sais pas s'il y a beaucoup de bois du côté d'Aartrijke, mais le brave Guy sort la tronçonneuse ' Crosscut Saw' du Roi Albert.
Willy charcute joyeusement, la rythmique matraque en mesure: des méchants!
'Me and my blues' , un slowblues dramatique ...you can try to knock me down...me relèverai encore plus fort qu'avant... à qui est destinée cette tirade?
Un petit Southern rock pour varier les plaisirs: 'Love light shine' qui ouvre les sessions enregistrées.
Time for some funk: le juteux 'Soul Jivin' , on reste dans le danceable r&b avec 'Lovestrong' légèrement pompé sur le 'Long Train Runnin' des Doobie Brothers .
Thik, tchik, tchik... ça chatouille sous la ceinture. Hey James, ça va du côté du paradis... wah wah wah... sex machine.
Godv. c'est plus performant que mon lave-linge acheté chez Vanden Borre.
Une ballade country nostalgique en hommage au village l'ayant vu naître ' Fallin for you'.
Un nouveau rock sudiste 'I will rise' : le Phénix ressuscité planera en paix au-dessus de la Terre...
'Mojo Boogie' Willy en action c'est pas une baleine échouée à Saint-Malo!
Un petit dernier avant la pause ravitaillement, un shuffle aux relents jazzy ' Crazy 'bout my baby'.
Set 2
Les dix minutes solo à la slide: 'Voodoo Child' le dernier titre d' 'Electric Ladyland' et le Sam Cooke 'Bring it on home' . Brussels, please say 'yeah' 'yeah', message reçu, les gars derrière moi s'époumonent, un dentier atterrit dans la Palm de Jacqueline.
Pas grave, le mec a gagné un voyage à Benidorm, Steven, qui avait participé au concours en suçant une pastille Valda, se console en avalant une Duvel.
Revoilà les alligators, Mandoline Willy & co nous amènent au cabaret Baal-zébub 'If you walk with the devil' .
Les compétents politiciens de notre fier royaume m'ont inspiré le country rock 'No Time to Waste'.
Guy, écoute, menneke: chi va piano va sano!
Jette dansera le boogie , c'est pas parce que Renaud Patigny a invité Pierre-Alain Volondat à Etterbeek qu'on va se priver: ' Hipshake' , un titre pédagogique, dixit Curieus Walter.
Tu connais les pas du 'Gator Bop' ?
C'est pour les sauriens, on est végétarien, ket!
J'avais 19 ans, m'achète une cage d'occase, une Seat Marbella: 4 roues, un volant, des sièges... mais bordel de merde, pas d'autoradio, on va vous jouer un cruisin rock ' Rock'n roll on my radio'.
Suis parti à la New Orleans, ai bu pas mal ' Drink a little poison before you die'.
Dans un cimetière du coin, ai rencontré Marie Laveau.
Guy, j'aime pas le veau doux et explique un peu ce que les marching saints fichent là-dedans!
'Junko Partner' on reste dans les marécages.
Dedju, c'est bien beau, mais le temps paxe, une dernière et tous au dodo: ' Let's have a party'.
L'Essegem apprécie la petite sauterie: ça boit, ça gueule, ça saute, ça bat des mains... résultat le fût de Maes is leeg, c'est malin, j'avais une petite soif!
Steven, débarrasse ta table, gamin, vais grimper là-dessus, je redescends, je me tourne vers La Mecque et j'implore le Tout Puissant de me pardonner, j'ai péché...
Bon, il est sourd, tant pis, je rejoins les potes...let's have a party...
Les crocodiles, terminez sans moi, vais me doucher, il est 23h10'.
Ciao!
Bis
'Stand by me' avec la sexy Tessa, sexa Tessy?, en guest aux vocals, la demoiselle est spécialisée en soul covers.
..I won't cry, I won't cry, I won't shed a tear.. ça tombe bien, n'ai pas de Kleenex.
Und natürlich, on termine dans l'euphorie générale ' Bon Ton Rouler', le petit Guy se prenant pour Ritchie Blackmore et Willy pour Jimmy Page!
' Smoke lotta love'.
Plus de 140' d'énergie et de sueur!
Second concert réussi pour le Brussels Blues Society.
vendredi 26 novembre 2010
The Narcotic Daffodils au Magic Mirrors, Bruxelles, le 25 novembre 2010
La croix et la bannière, l'eau bénite en option, pour larguer ta Ferrari C3 aux environs de la Place Sainte-Catherine en ce jour consacré à Sainte-Catherine d'Alexandrie, une vierge martyre.
Le Quai aux Briques prépare le grand souk de Noël: installation des échoppes, camions obstruant tout, Grande Roue pas encore illuminée et pour se mettre dans l'ambiance, le mec d'en haut nous gratifie de quelques flocons farineux.
L'horreur.
Tu parviens à te garer près du Viaduc de Vilvorde pour pénétrer, à 21h, dans la Mirrortent magique.
Le concert de ce soir est organisé par Music Brussels, l'enfant de Suki Jenkins, citoyenne américaine aimant la live music et vivant dans notre beau royaume uni, depuis pas mal d'années.
The Narcotic Daffodils.
Après Céline Dion, le meilleur groupe de rap de la planète.
Cinq jonquilles narcissiques:
Le druide, Merlin Fourmois: drums et percussions- Hakim Rahmouni: guitare- celui qui ne va jamais au McDo, Flupke Declercq: basse( a double bass, tonight) - Simon Rigot ( nommé ambassadeur, tout récemment): keyboards et sitar- et, la touche féminine: Irène Csordas, voix et keyboards.
Tous ces bulbes ont un passé ou des ramifications: Irène et Hakim ont été de l'aventure Awaken- Hakim, Simon, Flupke et Merlin s'ébattaient, il y a peu, dans Leo & the Lunar Tiki's.
Hakim reste dans le narcotique avec Acid Blue - Flupke et Simon, les inséparables, militent dans Kriminal Hammond Inferno- Flupke fut Nervous Shakes ou Moonshades...
Tu suis encore?
Simon, t'as vu mon galurin, a fait partie de l'aventure Bernthøler ('My Suitor') de 1981 à 1985.
Pour une biographie complète, tu consultes l’Encyclopædia Britannica.
Un concept exceptionnel pour ce Thanksgiving Day: un concert acoustique sur fond de visuels , liquid light show à la Pink Floyd, Barrett era!
21h15', la gracieuse Suki annonce l'événement, l'expérience cosmique peut débuter!
'Go fuck yourself: with your cat on the roof'.
Sorry j'ai le vertige et ma maman a confisqué mon sachet d' herbe.
Une flûte pour le Flup, costumé Sergent Pepper, Simon et son sitar et des vocaux Sonja Kristina Linwood (Curved Air) pour Irène.
Tu navigues en plein psychédélisme anglais:Incredible String Band, Blossom Toes, Comus, certains titres des Move, Spooky Tooth, Art...
Climats éthérés, guitar feedback, eastern influences.... mon voisin avale une capsule jaune en stoemelings, lui pique sa Tongerloo!
'Heels' des claviers groovy à la Brian Auger, des effets de guitare fuzzy en demi-teintes et ces vocaux spatiaux te pénétrant le cortex.
Irène passe derrière le piano. Simon, assis en tailleur de Bruxelles à même le sol, se la joue Ravi Shankar et nous balance une longue intro au luth indien: ' Mister Jacky' (c'est pas le copain de Lio!).
Indian-laced psychadelic rock aux saveurs Quintessence virant acid jazz.
Surprenant: après avoir plané dans les hautes sphères, tu redescends parmi les jonquilles pour danser le swing avec les ruminants.
Courte pause pour l'entretien du sitar et ' Deedoodah' du psych/trip hop lancinant.
Le mécano avait oublié de vérifier les freins du सितार , nouvelle pause technique.
Comment vont les copains de Blanche-Neige? Zont bouffé des champignons avec les Schtroumpfs, Grincheux débloque depuis: ' The Crazy Dwarf', il écoute Amon Düül II et David Gilmour.
Sitar sidérant, suivi d'une phase piano bondissant et glissés de guitares acides, sur vocalises Julie Driscoll. Y a pas que le nain qui soit habité, Irène semble consulter le même médecin!
Notre dernière plage, chers amis: ' Happens all the time'.
Après les nains, le lapin blanc de Jefferson Airplane, pas pour rien qu'il y a un Merlin caché dans le bouquet de fleurs.
Soudain t'as le copain de Quick, ayant vu l'Agent 15 caché derrière un pilastre, qui entame un méchant rondo, suivi par les autres garnements et la petite Irène.
Après cet épisode groovy on reprend une pastille pour se remettre à planer!
Ovation immense dans la tente.
Merci, braves gens, un bis, alors?
그렇고 말고
OK! ' Riding the Drag', pour les reines de beauté!
Un jump boogie/blues nerveux.
Le Magic Mirrors hésite, on se lance dans une Polonaise, une farandole, un strip-tease ou on bat des mains.
Avec un thermomètre indiquant 2°C, le strip est oublié, on va taper des mains!
Grosse ambiance.
Public acquis à la cause des Daffodils, hurlements démesurés mais sympathiques et on aura droit à une dernière compo de Miss Csordas: ' Weathered', une valse hallucinogène pour Monsieur Météo!
Concert convaincant, projet audacieux et original.
Narcotic Daffodils a sorti un CD sur lequel tu peux retrouver quasi tous les titres interprétés hier soir!
Le Quai aux Briques prépare le grand souk de Noël: installation des échoppes, camions obstruant tout, Grande Roue pas encore illuminée et pour se mettre dans l'ambiance, le mec d'en haut nous gratifie de quelques flocons farineux.
L'horreur.
Tu parviens à te garer près du Viaduc de Vilvorde pour pénétrer, à 21h, dans la Mirrortent magique.
Le concert de ce soir est organisé par Music Brussels, l'enfant de Suki Jenkins, citoyenne américaine aimant la live music et vivant dans notre beau royaume uni, depuis pas mal d'années.
The Narcotic Daffodils.
Après Céline Dion, le meilleur groupe de rap de la planète.
Cinq jonquilles narcissiques:
Le druide, Merlin Fourmois: drums et percussions- Hakim Rahmouni: guitare- celui qui ne va jamais au McDo, Flupke Declercq: basse( a double bass, tonight) - Simon Rigot ( nommé ambassadeur, tout récemment): keyboards et sitar- et, la touche féminine: Irène Csordas, voix et keyboards.
Tous ces bulbes ont un passé ou des ramifications: Irène et Hakim ont été de l'aventure Awaken- Hakim, Simon, Flupke et Merlin s'ébattaient, il y a peu, dans Leo & the Lunar Tiki's.
Hakim reste dans le narcotique avec Acid Blue - Flupke et Simon, les inséparables, militent dans Kriminal Hammond Inferno- Flupke fut Nervous Shakes ou Moonshades...
Tu suis encore?
Simon, t'as vu mon galurin, a fait partie de l'aventure Bernthøler ('My Suitor') de 1981 à 1985.
Pour une biographie complète, tu consultes l’Encyclopædia Britannica.
Un concept exceptionnel pour ce Thanksgiving Day: un concert acoustique sur fond de visuels , liquid light show à la Pink Floyd, Barrett era!
21h15', la gracieuse Suki annonce l'événement, l'expérience cosmique peut débuter!
'Go fuck yourself: with your cat on the roof'.
Sorry j'ai le vertige et ma maman a confisqué mon sachet d' herbe.
Une flûte pour le Flup, costumé Sergent Pepper, Simon et son sitar et des vocaux Sonja Kristina Linwood (Curved Air) pour Irène.
Tu navigues en plein psychédélisme anglais:Incredible String Band, Blossom Toes, Comus, certains titres des Move, Spooky Tooth, Art...
Climats éthérés, guitar feedback, eastern influences.... mon voisin avale une capsule jaune en stoemelings, lui pique sa Tongerloo!
'Heels' des claviers groovy à la Brian Auger, des effets de guitare fuzzy en demi-teintes et ces vocaux spatiaux te pénétrant le cortex.
Irène passe derrière le piano. Simon, assis en tailleur de Bruxelles à même le sol, se la joue Ravi Shankar et nous balance une longue intro au luth indien: ' Mister Jacky' (c'est pas le copain de Lio!).
Indian-laced psychadelic rock aux saveurs Quintessence virant acid jazz.
Surprenant: après avoir plané dans les hautes sphères, tu redescends parmi les jonquilles pour danser le swing avec les ruminants.
Courte pause pour l'entretien du sitar et ' Deedoodah' du psych/trip hop lancinant.
Le mécano avait oublié de vérifier les freins du सितार , nouvelle pause technique.
Comment vont les copains de Blanche-Neige? Zont bouffé des champignons avec les Schtroumpfs, Grincheux débloque depuis: ' The Crazy Dwarf', il écoute Amon Düül II et David Gilmour.
Sitar sidérant, suivi d'une phase piano bondissant et glissés de guitares acides, sur vocalises Julie Driscoll. Y a pas que le nain qui soit habité, Irène semble consulter le même médecin!
Notre dernière plage, chers amis: ' Happens all the time'.
Après les nains, le lapin blanc de Jefferson Airplane, pas pour rien qu'il y a un Merlin caché dans le bouquet de fleurs.
Soudain t'as le copain de Quick, ayant vu l'Agent 15 caché derrière un pilastre, qui entame un méchant rondo, suivi par les autres garnements et la petite Irène.
Après cet épisode groovy on reprend une pastille pour se remettre à planer!
Ovation immense dans la tente.
Merci, braves gens, un bis, alors?
그렇고 말고
OK! ' Riding the Drag', pour les reines de beauté!
Un jump boogie/blues nerveux.
Le Magic Mirrors hésite, on se lance dans une Polonaise, une farandole, un strip-tease ou on bat des mains.
Avec un thermomètre indiquant 2°C, le strip est oublié, on va taper des mains!
Grosse ambiance.
Public acquis à la cause des Daffodils, hurlements démesurés mais sympathiques et on aura droit à une dernière compo de Miss Csordas: ' Weathered', une valse hallucinogène pour Monsieur Météo!
Concert convaincant, projet audacieux et original.
Narcotic Daffodils a sorti un CD sur lequel tu peux retrouver quasi tous les titres interprétés hier soir!
jeudi 25 novembre 2010
Steve Wynn & The Miracle 3 au Botanique, Bruxelles, le 24 novembre 2010
Initialement le concert était prévu à l'Orangerie, les préventes n'étant pas folichonnes, le Bota décide de loger Steve Wynn et acolytes dans la Rotonde.
Il faudra attendre 20h30' pour voir un hémicycle honnêtement garni.
L'avant-veille, l'ex syndicaliste rêveur jouait à Dixmude, face à, en principe, un public différent.
J'en connais ( nietwaar, Geert!) qui se sont tapés les 2 rendez-vous belges.
Octobre 2008, AB club, c'est là que tu croisas le Steve pour la dernière fois, un double bill avec Chris Eckman.
Concert brillant.
A l'époque, son band s'appelait le Dragon Bridge Orchestra.
En 2010 on verra:
Steve Wynn & the Miracle Three.
Qui sont ces trois miraculeux(lés?)?
Un incroyable guitariste (+ backing vc.):Jason Victor, un tueur ayant déjà dégainé pour le compte de Willard Grant Conspiracy - à la basse( some backings), en Europe: Erik Van Loo, encore un membre de la tribu Willard Grant - sans oublier, the goddess of rock drums et second vocals: Miss Linda Pitmon, plus mordante qu'un pitbull!
Antipasti, solo: 'When you smile' , qu'il enregistra au Moyen-Age avec Dream Syndicate.
Après cette ballade, faudra s'accrocher, sept titres d'un classic rock aux guitares omniprésentes, servis sur assise rythmique, cimentée par de gais et francs maçons.
Avec quelques trois semaines de retard:'Halloween' sur le même 'The Days of Wine and Roses'( 1982) du Dream Syndicate.
Les guitares giclent , la basse grince et Linda tabasse.
'Ribbons and chains' du rock Lou Reed.
'Shelley's blues' from 'Melting in the dark', aux senteurs REM.
Sur le dernier né, pas encore baptisé,( 'Northern Aggression'), à la couverture psychédélique (ça m'empêche de dormir, car Steve place la grosse caisse, décorée de ce logo aux pieds du lit, dixit Linda, sa nana) , 'Consider the Source'.
Straight ahead rock habillé de riffs cinglants.
1-2-3-4 annonce la douce Miss Pitmon...My baby wants to go to a place where she first made love... gueule son mec, ' Daddy's girl', encore un rock vicieux datant de l'époque Dream Syndicate.
'Cindy, it was always you' si tu recherches un duel de guitares plus sanglant que l'échange de rapières entre Jean Marais et Gérard Barray dans le Capitaine Fracasse, viens voir Steve et Jason en action!
High pace, toujours: ' No one ever drowns'.
Le feu passe au rouge, moteur au ralenti , sur 'Medicine Show' du Dream Syndicate, 'Bullet with my name on it'. Pour le boss de la CIA/ Sarkozy/ le Pape/ Jef Vermassen.... ?
A dead man walking, anyway!
'Colored Lights' un des nouveaux titres colorés.
Pas trop le temps d'applaudir, boum, boum, boum... qu'elle fait Linda tout en secouant un truc plus gros qu'un pamplemousse: ' Death Valley Rain'.
Sauvagerie contrôlée, tous tes voisins headbangent comme des gars revenus de la vallée de la mort.
Le premier vrai downtempo après 50' de furie: ' The deep end' , une slide meurtrière pour ce Southern rock angoissant.
'Southern California' scandé à deux voix, du Neil Young pervers.
Un étourdissant ballet de grattes ( basse comprise), la dingue qui pistonne derrière, et un final tout en distorsion.
De la bombe!
Le fuzz n'est pas encore éteint qu'Erik attaque le méchant et addictif 'That's what you always say'.
On approche du climax, on le sent...le voilà, un petit sourire sardonique ..on the seventh hour of the seventh day... l'hallucinant 'Amphetamine', une explosion te menant à la désinhibition totale!
Fred Cerise se sent léger comme une libellule dopaminée.
Thank you, Brussels!
Cris furieux et après 58'', retour du Dr Wynn et de son élixir miraculeux pour 5 (cinq) bis!
L'épileptique 'Resolution', suivi d'une ballade 'Whatever you please'.
A la Tom Petty, le masochiste ' The way you punish me' .
'Stiil holding on to you' a catchy lovesong et pour faire trembler le bâtiment, un dernier rock, avec des effluves Johnny Rivers pour te secouer les os: ' John Coltrane Stereo Blues', un festival de Jason à la vibrato.
Des trapézistes sans filet en action.
Tonitruant!
Steve Wynn: pas de chichi, pas de bla bla... du rock!
1h45': du feu et des flammes!
La Rotonde lui fait un triomphe, le gars rapplique, seul, pour un dernier titre, le génial et folky 'Boston'!
Il faudra attendre 20h30' pour voir un hémicycle honnêtement garni.
L'avant-veille, l'ex syndicaliste rêveur jouait à Dixmude, face à, en principe, un public différent.
J'en connais ( nietwaar, Geert!) qui se sont tapés les 2 rendez-vous belges.
Octobre 2008, AB club, c'est là que tu croisas le Steve pour la dernière fois, un double bill avec Chris Eckman.
Concert brillant.
A l'époque, son band s'appelait le Dragon Bridge Orchestra.
En 2010 on verra:
Steve Wynn & the Miracle Three.
Qui sont ces trois miraculeux(lés?)?
Un incroyable guitariste (+ backing vc.):Jason Victor, un tueur ayant déjà dégainé pour le compte de Willard Grant Conspiracy - à la basse( some backings), en Europe: Erik Van Loo, encore un membre de la tribu Willard Grant - sans oublier, the goddess of rock drums et second vocals: Miss Linda Pitmon, plus mordante qu'un pitbull!
Antipasti, solo: 'When you smile' , qu'il enregistra au Moyen-Age avec Dream Syndicate.
Après cette ballade, faudra s'accrocher, sept titres d'un classic rock aux guitares omniprésentes, servis sur assise rythmique, cimentée par de gais et francs maçons.
Avec quelques trois semaines de retard:'Halloween' sur le même 'The Days of Wine and Roses'( 1982) du Dream Syndicate.
Les guitares giclent , la basse grince et Linda tabasse.
'Ribbons and chains' du rock Lou Reed.
'Shelley's blues' from 'Melting in the dark', aux senteurs REM.
Sur le dernier né, pas encore baptisé,( 'Northern Aggression'), à la couverture psychédélique (ça m'empêche de dormir, car Steve place la grosse caisse, décorée de ce logo aux pieds du lit, dixit Linda, sa nana) , 'Consider the Source'.
Straight ahead rock habillé de riffs cinglants.
1-2-3-4 annonce la douce Miss Pitmon...My baby wants to go to a place where she first made love... gueule son mec, ' Daddy's girl', encore un rock vicieux datant de l'époque Dream Syndicate.
'Cindy, it was always you' si tu recherches un duel de guitares plus sanglant que l'échange de rapières entre Jean Marais et Gérard Barray dans le Capitaine Fracasse, viens voir Steve et Jason en action!
High pace, toujours: ' No one ever drowns'.
Le feu passe au rouge, moteur au ralenti , sur 'Medicine Show' du Dream Syndicate, 'Bullet with my name on it'. Pour le boss de la CIA/ Sarkozy/ le Pape/ Jef Vermassen.... ?
A dead man walking, anyway!
'Colored Lights' un des nouveaux titres colorés.
Pas trop le temps d'applaudir, boum, boum, boum... qu'elle fait Linda tout en secouant un truc plus gros qu'un pamplemousse: ' Death Valley Rain'.
Sauvagerie contrôlée, tous tes voisins headbangent comme des gars revenus de la vallée de la mort.
Le premier vrai downtempo après 50' de furie: ' The deep end' , une slide meurtrière pour ce Southern rock angoissant.
'Southern California' scandé à deux voix, du Neil Young pervers.
Un étourdissant ballet de grattes ( basse comprise), la dingue qui pistonne derrière, et un final tout en distorsion.
De la bombe!
Le fuzz n'est pas encore éteint qu'Erik attaque le méchant et addictif 'That's what you always say'.
On approche du climax, on le sent...le voilà, un petit sourire sardonique ..on the seventh hour of the seventh day... l'hallucinant 'Amphetamine', une explosion te menant à la désinhibition totale!
Fred Cerise se sent léger comme une libellule dopaminée.
Thank you, Brussels!
Cris furieux et après 58'', retour du Dr Wynn et de son élixir miraculeux pour 5 (cinq) bis!
L'épileptique 'Resolution', suivi d'une ballade 'Whatever you please'.
A la Tom Petty, le masochiste ' The way you punish me' .
'Stiil holding on to you' a catchy lovesong et pour faire trembler le bâtiment, un dernier rock, avec des effluves Johnny Rivers pour te secouer les os: ' John Coltrane Stereo Blues', un festival de Jason à la vibrato.
Des trapézistes sans filet en action.
Tonitruant!
Steve Wynn: pas de chichi, pas de bla bla... du rock!
1h45': du feu et des flammes!
La Rotonde lui fait un triomphe, le gars rapplique, seul, pour un dernier titre, le génial et folky 'Boston'!
dimanche 21 novembre 2010
Arsène Lupunk Trio au Libre Air à Saint-Gilles, le 20 novembre 2010
Le Libre Air sur le Parvis de St-Gilles, une des étapes du Bistrotour bruxellois de l'Arsène Lupunk Trio.
Départ du circuit à 13h dans les Marolles, dix étapes pour terminer à l'Hectolitre, toujours dans les Marolles.
A chaque halte, un set d'1/2 heure et 5 pintjes minimum ( par tête de pipe).
Tu pointes le Libre Air, 18h, avant d'assister à un spectacle de danse au Jacques Frank.
A 17 h55', rien ne prédit les 30' de folie qui vont suivre, le bistrot est normalement peuplé, après quelques 5' d'attente on te refile un houblon et tu te diriges vers l'entrée où t'avais remarqué quelques instruments.
18h, Arsène Lupunk Trio en piste et une marée humaine déferle dans le zinc te coinçant contre un mur, ta chope a le mal de mer et son contenu arrose les sabots d'un voisin pas imberbe.
Franck Zappunk - Edgar Allan Punk et Frédérik Chopunk ( je sais, ils étaient abonnés à Hara-Kiri et ont tous couché avec le professeur Choron) vont entamer leur récital acoustique.
Une six-cordes, un sax, un cajon, un ukulele, un accordéon, un banjo, une contre-poubelle ( c à d, une corde tendue par une canne, volée à un aveugle, et plantée dans un récipient autrefois destiné à ramasser les ordures ménagères, non tu peux pas jeter Sarkozy là-dedans...).
Leur spécialité, c'est pas le lancement du javelot ou le saut à la perche, ce sont trois barathoniens, décorés de la Légion d'Honneur par Boudu/Michel Simon en 1932, qui redonnent vie à des hymnes punks, souvent franchouillards, servis sans mayonnaise.
Le truc commence fort par un lala lala lala... style Star Academy ou Michel Drucker, que la cohorte semble connaître, n'ayant plus la télédistribution depuis quelques factures impayées et VTM ne passant que Clouseau, ne peux pas te dire si c'était Kylie Minogue, Lady Gaga, Gold ou Jean-Jacques Goldman, de toute façon, très vite, la joviale rengaine vire ' A coup de battes'( de baseball), la gentille ballade sportive des Sheriffs.
La jeunesse locale gueule cette pacifique mélodie à plein poumon, pendant que le triple fils de Maurice Leblanc gratte, souffle et tricote en cadence...
Parabellum 'Cayenne' , débutant en chant paillard estudiantin ...
Je me souviens encore de ma première femme
Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme !..
Avant de passer dans le pamphlet révolutionnaire...mort aux vaches, mort aux condés... dans une ambiance tous sur les barricades!
L'intellectuel 'Les bottes rouges' des Wampas, du punk jardin d'enfants.
L'ukulele grimpe sur un siège pour balancer le cantique des glandeurs: ' Fier de ne rien faire' , le plus gros succès des Olivensteins qui vécurent deux étés.
L'accordéoniste ose un tour dans la foule, ça pouvait pas rater le mec, qui jadis avait entarté Bernard-Henri Lévy, hurle 'à poil'.
Carnaval en novembre!
On va vous jouer un bob!
Eh mec, on n'a encore rien bu...
Mon bob est mort...
Bob Maure Ane , Bob et Bobette?
Basta, bande de flamins, le bob c'est l'ancêtre du twist.
'Dernière chance' de la Souris Déglinguée.
Du Dany Brillant sans brillantine et délicieusement foutraque.
Attention tout le monde, 'Sauve qui punk' , que Matricule 77 jouait au siècle dernier.
Saine philosophie ...sauve qui punk everybody let's get drunk...
Le Libre Air adhère à 100%.
Pour les supporters de l'Union St-Gilloise, attablés à la Brasserie de l'Union, juste en face: 'Bière et Punk'.
Voilà on a tout dit, qui nous aime nous suit chez Terra Incognita, rue de Roumanie.
Et l'élégant Arsène de prêcher la bonne parole dans une autre paroisse!
Départ du circuit à 13h dans les Marolles, dix étapes pour terminer à l'Hectolitre, toujours dans les Marolles.
A chaque halte, un set d'1/2 heure et 5 pintjes minimum ( par tête de pipe).
Tu pointes le Libre Air, 18h, avant d'assister à un spectacle de danse au Jacques Frank.
A 17 h55', rien ne prédit les 30' de folie qui vont suivre, le bistrot est normalement peuplé, après quelques 5' d'attente on te refile un houblon et tu te diriges vers l'entrée où t'avais remarqué quelques instruments.
18h, Arsène Lupunk Trio en piste et une marée humaine déferle dans le zinc te coinçant contre un mur, ta chope a le mal de mer et son contenu arrose les sabots d'un voisin pas imberbe.
Franck Zappunk - Edgar Allan Punk et Frédérik Chopunk ( je sais, ils étaient abonnés à Hara-Kiri et ont tous couché avec le professeur Choron) vont entamer leur récital acoustique.
Une six-cordes, un sax, un cajon, un ukulele, un accordéon, un banjo, une contre-poubelle ( c à d, une corde tendue par une canne, volée à un aveugle, et plantée dans un récipient autrefois destiné à ramasser les ordures ménagères, non tu peux pas jeter Sarkozy là-dedans...).
Leur spécialité, c'est pas le lancement du javelot ou le saut à la perche, ce sont trois barathoniens, décorés de la Légion d'Honneur par Boudu/Michel Simon en 1932, qui redonnent vie à des hymnes punks, souvent franchouillards, servis sans mayonnaise.
Le truc commence fort par un lala lala lala... style Star Academy ou Michel Drucker, que la cohorte semble connaître, n'ayant plus la télédistribution depuis quelques factures impayées et VTM ne passant que Clouseau, ne peux pas te dire si c'était Kylie Minogue, Lady Gaga, Gold ou Jean-Jacques Goldman, de toute façon, très vite, la joviale rengaine vire ' A coup de battes'( de baseball), la gentille ballade sportive des Sheriffs.
La jeunesse locale gueule cette pacifique mélodie à plein poumon, pendant que le triple fils de Maurice Leblanc gratte, souffle et tricote en cadence...
Parabellum 'Cayenne' , débutant en chant paillard estudiantin ...
Je me souviens encore de ma première femme
Elle s'appelait Nina, une vraie putain dans l'âme !..
Avant de passer dans le pamphlet révolutionnaire...mort aux vaches, mort aux condés... dans une ambiance tous sur les barricades!
L'intellectuel 'Les bottes rouges' des Wampas, du punk jardin d'enfants.
L'ukulele grimpe sur un siège pour balancer le cantique des glandeurs: ' Fier de ne rien faire' , le plus gros succès des Olivensteins qui vécurent deux étés.
L'accordéoniste ose un tour dans la foule, ça pouvait pas rater le mec, qui jadis avait entarté Bernard-Henri Lévy, hurle 'à poil'.
Carnaval en novembre!
On va vous jouer un bob!
Eh mec, on n'a encore rien bu...
Mon bob est mort...
Bob Maure Ane , Bob et Bobette?
Basta, bande de flamins, le bob c'est l'ancêtre du twist.
'Dernière chance' de la Souris Déglinguée.
Du Dany Brillant sans brillantine et délicieusement foutraque.
Attention tout le monde, 'Sauve qui punk' , que Matricule 77 jouait au siècle dernier.
Saine philosophie ...sauve qui punk everybody let's get drunk...
Le Libre Air adhère à 100%.
Pour les supporters de l'Union St-Gilloise, attablés à la Brasserie de l'Union, juste en face: 'Bière et Punk'.
Voilà on a tout dit, qui nous aime nous suit chez Terra Incognita, rue de Roumanie.
Et l'élégant Arsène de prêcher la bonne parole dans une autre paroisse!
samedi 20 novembre 2010
Martyn Joseph au Toogenblik, Haren, le 19 novembre 2010
Martyn Joseph, from Wales, est presque un enfant de la maison.
Pas étonnant que, déjà à 20h30' , Toogenblik soit transformé en boîte à sardines pas calibrées.
Une véritable invasion de British, Kaaskoppen et autres membres du Toeristenbond, les habitués sont perdus dans la masse, atteindre le bar relève du parcours du combattant.
T'assisteras au concert, debout, coincé entre la Grosse Bertha et Hans Van Oosterwijck, un élégant chauve qui peut pas trop boire de son praticien résidant à Bergen op Zoom!
J'ajoute que, pour une fois, mon aimable compagne signait 'présent' et que pour se donner du moral elle s'est mise à attaquer le(la?) Duvel.
21h: consternation pas de petit Luc, malade, pas d'introduction suave.
Martyn Joseph se fraye un passage entre les sièges pour escalader le podium sur lequel trônent 4 guitares!
Hello, Toogenblik, good to be back!
Le frais cinquantenaire de Penarth doit avoir sorti 33 albums et vient nous présenter son rejeton, né en 2010: ' Under Lemonade Skies'.
'Always will be' une plage de ces cieux couleur orangeade ouvre le set 1...in the company of strangers we find a little empathy...pas pour rien que les critiques l'appellent le Bruce Springsteen without a band.
Une petite séquence de picking pas dégueulasse, le public est déjà conquis!
Un harmonica pour 'You're the moment'
He is recognised by his peers on the music scene as a great wordsmith, dixit Keith Clark!
Bien vu, menneke,...hummingbirds of Georgia on their flight to Hudson Bay...tu peux les voir dans le ciel noir au dessus de l'église romane de Haren.
'Things that we have carried here' un singalong allègre.
Anecdote: ai failli ne pas arriver ici, cet après-midi j'étais coincé dans un ascenseur, à Leuven, avec deux indigènes (probablement Jean Luc Dehaene et Bart De Wever), it was scary...
Tu parles, Martyn, avec Gemma Arterton et Emma Watson, passe encore!
'No Peace' une ballade pas belliqueuse.
Suis passé à la Vlaamse radio cet après-midi, leur ai joué le nerveux ' Working Mother' à connotations sociales, a chart single de 1992.
L'angélique 'Have an angel walk with her', a mellow one.
Look, Haren, voilà une guitare 4 cordes faite de mahogany , il n'y a pas mieux comme sonorité!
Un nouveau singalong aux teintes rock prononcées...hope, can be a lazy girl... qu'il chante, malin comme un singe, il introduit 'Radio Nowhere' de Bruce Springsteen dans ses lyrics.
Sur le CD 'Run to cover', Martyn a d'ailleurs repris 'Ghost of Tom Joad'.
En 2010 j'aurai joué 152 concerts, un de mes meilleurs souvenirs,sont ceux que j'ai donnés avec un groupe d'enfants (The Broken Peace) pour commémorer le centenaire des Tonypandy Riots, dans les mines de Rhondda, au sud du pays de Galles.
Churchill envoya les troupes anglaises pour mater la révolte.
Il est pas bien vu à Cardiff!
On déplora un décès et des centaines de blessés, le procès dura plusieurs années .
On m'a demandé d'écrire quelques titres pour célébrer ce fait historique, dont 'Twelve Years Old', les événements vus par un gosse obligé de descendre dans la mine à 12 ans.
Grand et profond!
'So many lies' pour finir le set, la chorale du Toogenblik mise à contribution, au choix high range ou low range...
Une pintje, pour moi, bitte!
Surprise à l'entame du second set, arrivée de Cool Luke, fort affaibli, il nous présente his friend, Martyn, sous les applaudissements du bon peuple.
Le singer/songwriter commence fort avec 'Dic Penderyn' ( The ballad of Richard Lewis) , encore une page d'histoire galloise ayant inspiré romanciers, dramaturges, poètes et troubadours.
Une épopée tragique criante d'injustice...dying in the place of another one But in the morning comes the sun...et ce corps qui ballote on the gallows pole...
Attention: chef-d'oeuvre!
Une Fender bleue pour un rock presque funky 'Invisible Angel', avec une fausse queue en prime, et pourtant le gars s'abreuve de thé.
Un petit numéro Mr Bean imitant Slash.
Look, mama I'm a rock star... met ta conjugale en joie.
That's it for Mr Caster, il reviendra plus tard.
Une acoustique et on plonge dans la 'Cardiff Bay', une carte postale sépia nostalgique.
Showtime in Toogenblik, Martyn Presley en action, M J en route vers le Grand Canyon, le désert de Mojave et Sin City: 'Vegas'.
Titre inspiré par un cabdriver, plus tout jeune, +/- 80 piges, qui lui a raconté sa vie.
Le Gallois, en support d'Ani DiFranco, a joué ce rock dans un casino local, devant 2000 personnes qui ont gratifié le chauffeur, présent et ému, d'une standing ovation.
Des déhanchements Elvis the Pelvis, un medley du King ' C C Rider'- 'That's alright, mama'... et quelques scènes tirées du DVD 'Viva Las Vegas', le père Joseph en fait des tonnes, mais cette parodie plaît!
Toogenblik en chaleur!
Faut vous calmer, braves gens: ' There's always maybe', un bébé pleure en coulisses, j'adapte les lyrics...babies shouldn't cry ...et je reprends le fil...if it's time for us to fall...la réalité n'est pas belle à voir, l'espoir demeure!
Je reprends la Fender, je dédie ce titre à Luc Gheldof, le poignant 'Kiss the world beautiful' nous rappelant une page sombre de l'histoire du peuple argentin, sous la dictature des sinistres colonels, la Guerra Sucia, trente mille disparus...Cette sombre ballade est ornée de loops sobres.
Silence religieux dans le club.
Il ne peut cacher son admiration pour le Boss 'One step up', a song qui compte only 3 chords.
Comme on est des tarés, il va nous la décortiquer et l'éplucher jusqu'à la moelle.
Roen is kwaad!
Il insiste: en 3'30'', Springsteen a résumé la condition humaine.
Malraux, il lui a fallu 689 pages...des bavards, ces Frenchies!
Let's rock the kot down: 'Lonely like America'.
Pas vrai, revoilà le Bruce qui danse dans l'obscurité, c'est une obsession!
Et Clelia déchaînée, gueulant comme quand elle avait 20 ans, tout en rockant sur 10 cm2, en m'envoyant des coups de coude dans le bas-ventre!
Et dire qu'elle pensait tricoter devant le petit écran.
La quatre cordes pour un petit dernier, encore un meezinger: ' On my way'.
Comme Moïse, je traverse les flots (humains) pour jouer parmi vous, Harry, ôte-toi de cette chaise, j'y grimpe. Dagobert, ramasse ta Maes et ce pinard, je vais escalader ta table...
Fais pas ça, Martin, elle est pas stable... I'm on my way... I'm running, I'm loving, stumbling on my way...
Bye, bye, see you!
Ovations, et le mec n'essaye même pas de quitter le club, il va attaquer un bis!
Crime de lèse majesté, faut attendre l'intervention de Luc, fieu!
Juste...
Le petit en piste, puis les rappels: le très Johnny Cash 'Love is' et le passionné ' Brothers in Exile', le 'Brothers in Arms' de Martyn Joseph.
Game over!
Record du flipper battu!
Pas étonnant que, déjà à 20h30' , Toogenblik soit transformé en boîte à sardines pas calibrées.
Une véritable invasion de British, Kaaskoppen et autres membres du Toeristenbond, les habitués sont perdus dans la masse, atteindre le bar relève du parcours du combattant.
T'assisteras au concert, debout, coincé entre la Grosse Bertha et Hans Van Oosterwijck, un élégant chauve qui peut pas trop boire de son praticien résidant à Bergen op Zoom!
J'ajoute que, pour une fois, mon aimable compagne signait 'présent' et que pour se donner du moral elle s'est mise à attaquer le(la?) Duvel.
21h: consternation pas de petit Luc, malade, pas d'introduction suave.
Martyn Joseph se fraye un passage entre les sièges pour escalader le podium sur lequel trônent 4 guitares!
Hello, Toogenblik, good to be back!
Le frais cinquantenaire de Penarth doit avoir sorti 33 albums et vient nous présenter son rejeton, né en 2010: ' Under Lemonade Skies'.
'Always will be' une plage de ces cieux couleur orangeade ouvre le set 1...in the company of strangers we find a little empathy...pas pour rien que les critiques l'appellent le Bruce Springsteen without a band.
Une petite séquence de picking pas dégueulasse, le public est déjà conquis!
Un harmonica pour 'You're the moment'
He is recognised by his peers on the music scene as a great wordsmith, dixit Keith Clark!
Bien vu, menneke,...hummingbirds of Georgia on their flight to Hudson Bay...tu peux les voir dans le ciel noir au dessus de l'église romane de Haren.
'Things that we have carried here' un singalong allègre.
Anecdote: ai failli ne pas arriver ici, cet après-midi j'étais coincé dans un ascenseur, à Leuven, avec deux indigènes (probablement Jean Luc Dehaene et Bart De Wever), it was scary...
Tu parles, Martyn, avec Gemma Arterton et Emma Watson, passe encore!
'No Peace' une ballade pas belliqueuse.
Suis passé à la Vlaamse radio cet après-midi, leur ai joué le nerveux ' Working Mother' à connotations sociales, a chart single de 1992.
L'angélique 'Have an angel walk with her', a mellow one.
Look, Haren, voilà une guitare 4 cordes faite de mahogany , il n'y a pas mieux comme sonorité!
Un nouveau singalong aux teintes rock prononcées...hope, can be a lazy girl... qu'il chante, malin comme un singe, il introduit 'Radio Nowhere' de Bruce Springsteen dans ses lyrics.
Sur le CD 'Run to cover', Martyn a d'ailleurs repris 'Ghost of Tom Joad'.
En 2010 j'aurai joué 152 concerts, un de mes meilleurs souvenirs,sont ceux que j'ai donnés avec un groupe d'enfants (The Broken Peace) pour commémorer le centenaire des Tonypandy Riots, dans les mines de Rhondda, au sud du pays de Galles.
Churchill envoya les troupes anglaises pour mater la révolte.
Il est pas bien vu à Cardiff!
On déplora un décès et des centaines de blessés, le procès dura plusieurs années .
On m'a demandé d'écrire quelques titres pour célébrer ce fait historique, dont 'Twelve Years Old', les événements vus par un gosse obligé de descendre dans la mine à 12 ans.
Grand et profond!
'So many lies' pour finir le set, la chorale du Toogenblik mise à contribution, au choix high range ou low range...
Une pintje, pour moi, bitte!
Surprise à l'entame du second set, arrivée de Cool Luke, fort affaibli, il nous présente his friend, Martyn, sous les applaudissements du bon peuple.
Le singer/songwriter commence fort avec 'Dic Penderyn' ( The ballad of Richard Lewis) , encore une page d'histoire galloise ayant inspiré romanciers, dramaturges, poètes et troubadours.
Une épopée tragique criante d'injustice...dying in the place of another one But in the morning comes the sun...et ce corps qui ballote on the gallows pole...
Attention: chef-d'oeuvre!
Une Fender bleue pour un rock presque funky 'Invisible Angel', avec une fausse queue en prime, et pourtant le gars s'abreuve de thé.
Un petit numéro Mr Bean imitant Slash.
Look, mama I'm a rock star... met ta conjugale en joie.
That's it for Mr Caster, il reviendra plus tard.
Une acoustique et on plonge dans la 'Cardiff Bay', une carte postale sépia nostalgique.
Showtime in Toogenblik, Martyn Presley en action, M J en route vers le Grand Canyon, le désert de Mojave et Sin City: 'Vegas'.
Titre inspiré par un cabdriver, plus tout jeune, +/- 80 piges, qui lui a raconté sa vie.
Le Gallois, en support d'Ani DiFranco, a joué ce rock dans un casino local, devant 2000 personnes qui ont gratifié le chauffeur, présent et ému, d'une standing ovation.
Des déhanchements Elvis the Pelvis, un medley du King ' C C Rider'- 'That's alright, mama'... et quelques scènes tirées du DVD 'Viva Las Vegas', le père Joseph en fait des tonnes, mais cette parodie plaît!
Toogenblik en chaleur!
Faut vous calmer, braves gens: ' There's always maybe', un bébé pleure en coulisses, j'adapte les lyrics...babies shouldn't cry ...et je reprends le fil...if it's time for us to fall...la réalité n'est pas belle à voir, l'espoir demeure!
Je reprends la Fender, je dédie ce titre à Luc Gheldof, le poignant 'Kiss the world beautiful' nous rappelant une page sombre de l'histoire du peuple argentin, sous la dictature des sinistres colonels, la Guerra Sucia, trente mille disparus...Cette sombre ballade est ornée de loops sobres.
Silence religieux dans le club.
Il ne peut cacher son admiration pour le Boss 'One step up', a song qui compte only 3 chords.
Comme on est des tarés, il va nous la décortiquer et l'éplucher jusqu'à la moelle.
Roen is kwaad!
Il insiste: en 3'30'', Springsteen a résumé la condition humaine.
Malraux, il lui a fallu 689 pages...des bavards, ces Frenchies!
Let's rock the kot down: 'Lonely like America'.
Pas vrai, revoilà le Bruce qui danse dans l'obscurité, c'est une obsession!
Et Clelia déchaînée, gueulant comme quand elle avait 20 ans, tout en rockant sur 10 cm2, en m'envoyant des coups de coude dans le bas-ventre!
Et dire qu'elle pensait tricoter devant le petit écran.
La quatre cordes pour un petit dernier, encore un meezinger: ' On my way'.
Comme Moïse, je traverse les flots (humains) pour jouer parmi vous, Harry, ôte-toi de cette chaise, j'y grimpe. Dagobert, ramasse ta Maes et ce pinard, je vais escalader ta table...
Fais pas ça, Martin, elle est pas stable... I'm on my way... I'm running, I'm loving, stumbling on my way...
Bye, bye, see you!
Ovations, et le mec n'essaye même pas de quitter le club, il va attaquer un bis!
Crime de lèse majesté, faut attendre l'intervention de Luc, fieu!
Juste...
Le petit en piste, puis les rappels: le très Johnny Cash 'Love is' et le passionné ' Brothers in Exile', le 'Brothers in Arms' de Martyn Joseph.
Game over!
Record du flipper battu!
vendredi 19 novembre 2010
Glamrocknroll night with Nervous Shakes and Guttercat & the Milkmen au DNA, Bruxelles, le 18 novembre 2010
Le DNA: immersion dans les early seventies en ce jeudi Einstürzende Neubauten part 1 à l'AB: mascara, outrageous make-up, glitter, fringues en latex... flamboyance et glamour !
T-Rex, David Ziggy Stardust, les Dolls, Sweet.... let's bang a gong!
Et ça va se savoir, vers 20h, tu peux entendre le soundcheck du chat de gouttière jusqu'au Soleil, à 100 mètres du DNA.
Heureusement la flicaille a d'autres chats à fouetter, l'ULB est descendue en ville en cette veille de St-V, les trottoirs de la ville sont déjà maculés de vomissures et de tendres jeunes personnes se retrouvent, blêmes, affalées dans le caniveau!
La quête pour l'oeuvre de la soif reprendra le lendemain.
20:45' Nervous Shakes
Les mêmes qui, en mai, avaient foutu une trouille monstre à Madame Jacqueline, la souriante tenancière de La Flûte Enchantée.
C'est quoi cette musique de dégénérés?
Ivan, toujours aussi fringant, malgré un parcours rock'n roll digne de Gary Glitter( oublie l'épisode pédophilie...), au chant, bonds de panthère et jeu shakespearien- Yvan, moulé dans un juste au corps emprunté à Amanda Lear, qui de toute façon est trop grosse pour pouvoir encore l'enfiler, à la basse- Kevin à la guitare et maître Bruno aux bastons.
Sont tout excités de voir une cinquantaine de potes et groupies dans l'antre punk.
Spectacle il y eut, sueur et fun, too!
Un petit surf de 1963, les Chantays 'Pipeline' , joué volle gas, il va de soi pour un gazoduc.
On enchaîne sur 'Get the fear', pour les craintifs.
'Be a man' le garagiste décide de quitter l'atelier pour faire un petit tour dans le showroom et aller voir les nénettes de plus près.
Ivan, l'éternel dragueur.
'Cha cha Twist', quelle mouche l'a piqué, il fait la cour à notre copain Marc et l'invite à twister.
Marco souffrant d'arthrose congénitale décline l'offre et se concentre sur sa pintje.
Quoi, Wooly Bully...joue pas au pharaon, fanfaron!
Ai reçu un harmonica pour mes 5 ans, vais vous en tirer quelques lignes, pendant que mon band attaque ' Do you wanna..', le petit malin transforme ce rock en medley en y insérant du Iggy Pop et autres vétérans d'une époque révolue.
'You hypnotize me' ça doit être à RickyBilly qu'il cause.
Un blues aux saveurs de kérozène, ' I need you so bad', avant de retourner au turbin avec ' Number one' .
Bérénice, t'as l'air de connaître l'air, te passe le micro, chante, babe:... sha lala...
Ah, elle s'appelait Juliette, la mignonne!
Une face B de Richard Hell & the Voidoids, 'I'm your man', émus, les punks versent une larme.
Le côté starlette d'Ivan: 'I wanna be loved by you', suivi du méchant 'Sexbeat' du Gun Club.
Les enfants, on doit céder la place à la France, ciao!
Une cohorte de chicks se met à hurler pour un bis:
'Havana Affair' les Ramones souffrent de tremblements névrotiques ce soir.
Trop de cigares, sans doute!
Guttercat & the Milkmen
Des Parisiens, nés dans une gouttière en 2007 et ayant sorti un album en 2009: 'Pandora's Box'.
Glam, oui, mais aussi méchamment guitarrock : Johnny Thunders croisant Keith Richards ( le drummer arbore un T-Shirt Sticky Fingers écarlate), d'autres citent Nikki Sudden ou les Flaming Groovies, on peut ajouter les Plimsouls , les Only Ones, les Del Fuegos , ou autres Del-Lords...
Guts (Hervé) : lead vocals, acoustique et tambourins, a de la gueule avec sa casquette young Bob Dylan-
à la basse: Zan Nagat - un excellent guitariste: Lick Lickens- le myspace signale que le chat cherche un batteur, au DNA y avait un laitier derrière les bidons, était ce Laur Bomb ou Ian McKenzie, tu leur poseras la question...
Guttercat sort ses griffes et amorce 'I want you', non pas les Beatles, ni Dylan, mais un rock légèrement décadent sentant bon la guitare qui déchire et le chant précis sur fond rythmique mordant.
D'emblée on pense, la larme à l'oeil, à un autre band d'outre-Quiévrain, les regrettés Dogs normands, pour rester dans le monde animal.
'Thorns of passions' la vie n'est pas rose, ces épines griffent comme du Southern rock.
'Consolation Wine' quelques relents country, mais à la façon des Stones.
Brûlant ce vin!
Hervé, le ténébreux, se la joue Mark Lanegan.
Quatrième titre enchaîné sans pause: ' Ain't it true', tout aussi convaincant.
'Last chance loser' un rock bien crade.
Un impeccable 'When the blues come' : ça gueule, ça cogne et les licks de Mr Lickens sont sulfureux.
'Dead Stars' la liste est longue. Guts illustre le propos en prenant les poses Mick Jagger .
Il est 22h, la dernière, le punky ' By your side'.
Un saut périlleux dans le public et fin des hostilités.
Ils se ravisent 'Waiting for an angel' , un titre rentre dedans, plein de ooh ooh ooh racoleurs!
Le DNA vibre, les laitiers avaient caché une dernière bouteille dans leur camionnette.
No milk today, des Herman's Hermits?
Non, fieu: ' Ballad of a drunk man', pense pas que c'est du Stabilac qu'il buvait, le mec!
Une dernière salve pétaradante avant le DJ set d'Ivan Andreini, alias Rockin' Cat.
Du garage jusqu'aux petites heures...
T-Rex, David Ziggy Stardust, les Dolls, Sweet.... let's bang a gong!
Et ça va se savoir, vers 20h, tu peux entendre le soundcheck du chat de gouttière jusqu'au Soleil, à 100 mètres du DNA.
Heureusement la flicaille a d'autres chats à fouetter, l'ULB est descendue en ville en cette veille de St-V, les trottoirs de la ville sont déjà maculés de vomissures et de tendres jeunes personnes se retrouvent, blêmes, affalées dans le caniveau!
La quête pour l'oeuvre de la soif reprendra le lendemain.
20:45' Nervous Shakes
Les mêmes qui, en mai, avaient foutu une trouille monstre à Madame Jacqueline, la souriante tenancière de La Flûte Enchantée.
C'est quoi cette musique de dégénérés?
Ivan, toujours aussi fringant, malgré un parcours rock'n roll digne de Gary Glitter( oublie l'épisode pédophilie...), au chant, bonds de panthère et jeu shakespearien- Yvan, moulé dans un juste au corps emprunté à Amanda Lear, qui de toute façon est trop grosse pour pouvoir encore l'enfiler, à la basse- Kevin à la guitare et maître Bruno aux bastons.
Sont tout excités de voir une cinquantaine de potes et groupies dans l'antre punk.
Spectacle il y eut, sueur et fun, too!
Un petit surf de 1963, les Chantays 'Pipeline' , joué volle gas, il va de soi pour un gazoduc.
On enchaîne sur 'Get the fear', pour les craintifs.
'Be a man' le garagiste décide de quitter l'atelier pour faire un petit tour dans le showroom et aller voir les nénettes de plus près.
Ivan, l'éternel dragueur.
'Cha cha Twist', quelle mouche l'a piqué, il fait la cour à notre copain Marc et l'invite à twister.
Marco souffrant d'arthrose congénitale décline l'offre et se concentre sur sa pintje.
Quoi, Wooly Bully...joue pas au pharaon, fanfaron!
Ai reçu un harmonica pour mes 5 ans, vais vous en tirer quelques lignes, pendant que mon band attaque ' Do you wanna..', le petit malin transforme ce rock en medley en y insérant du Iggy Pop et autres vétérans d'une époque révolue.
'You hypnotize me' ça doit être à RickyBilly qu'il cause.
Un blues aux saveurs de kérozène, ' I need you so bad', avant de retourner au turbin avec ' Number one' .
Bérénice, t'as l'air de connaître l'air, te passe le micro, chante, babe:... sha lala...
Ah, elle s'appelait Juliette, la mignonne!
Une face B de Richard Hell & the Voidoids, 'I'm your man', émus, les punks versent une larme.
Le côté starlette d'Ivan: 'I wanna be loved by you', suivi du méchant 'Sexbeat' du Gun Club.
Les enfants, on doit céder la place à la France, ciao!
Une cohorte de chicks se met à hurler pour un bis:
'Havana Affair' les Ramones souffrent de tremblements névrotiques ce soir.
Trop de cigares, sans doute!
Guttercat & the Milkmen
Des Parisiens, nés dans une gouttière en 2007 et ayant sorti un album en 2009: 'Pandora's Box'.
Glam, oui, mais aussi méchamment guitarrock : Johnny Thunders croisant Keith Richards ( le drummer arbore un T-Shirt Sticky Fingers écarlate), d'autres citent Nikki Sudden ou les Flaming Groovies, on peut ajouter les Plimsouls , les Only Ones, les Del Fuegos , ou autres Del-Lords...
Guts (Hervé) : lead vocals, acoustique et tambourins, a de la gueule avec sa casquette young Bob Dylan-
à la basse: Zan Nagat - un excellent guitariste: Lick Lickens- le myspace signale que le chat cherche un batteur, au DNA y avait un laitier derrière les bidons, était ce Laur Bomb ou Ian McKenzie, tu leur poseras la question...
Guttercat sort ses griffes et amorce 'I want you', non pas les Beatles, ni Dylan, mais un rock légèrement décadent sentant bon la guitare qui déchire et le chant précis sur fond rythmique mordant.
D'emblée on pense, la larme à l'oeil, à un autre band d'outre-Quiévrain, les regrettés Dogs normands, pour rester dans le monde animal.
'Thorns of passions' la vie n'est pas rose, ces épines griffent comme du Southern rock.
'Consolation Wine' quelques relents country, mais à la façon des Stones.
Brûlant ce vin!
Hervé, le ténébreux, se la joue Mark Lanegan.
Quatrième titre enchaîné sans pause: ' Ain't it true', tout aussi convaincant.
'Last chance loser' un rock bien crade.
Un impeccable 'When the blues come' : ça gueule, ça cogne et les licks de Mr Lickens sont sulfureux.
'Dead Stars' la liste est longue. Guts illustre le propos en prenant les poses Mick Jagger .
Il est 22h, la dernière, le punky ' By your side'.
Un saut périlleux dans le public et fin des hostilités.
Ils se ravisent 'Waiting for an angel' , un titre rentre dedans, plein de ooh ooh ooh racoleurs!
Le DNA vibre, les laitiers avaient caché une dernière bouteille dans leur camionnette.
No milk today, des Herman's Hermits?
Non, fieu: ' Ballad of a drunk man', pense pas que c'est du Stabilac qu'il buvait, le mec!
Une dernière salve pétaradante avant le DJ set d'Ivan Andreini, alias Rockin' Cat.
Du garage jusqu'aux petites heures...
jeudi 18 novembre 2010
Bertus Borgers au Music Village, Bruxelles, le 18 novembre 2010
Rue des Pierres, le Music Village, c'est là que cela se passe le jeudi midi, un nouveau Broodje Brussel, garni par Isabelle.
En l'occurrence elle nous a concocté un Hollandse uitsmijter.
Un videur, tu veux dire?
Fais pas le malin, c'est pas parce que la rue Neuve est à 2 pas que tu dois penser à feu Michel Demaret, le seul portier/sorteur qui soit devenu bourgmestre.
Bertus Borgers
naît en 1947, c'est un miracle qu'il soit encore de ce monde.
Sa carrière musicale démarre alors qu'il avait à peine 15 ans, avec les Evergreens il interprétait les Beatles et les Stones.
Après tu peux entendre son saxophone e. a. chez Golden Earring (une tournée aux States), Sweet d' Buster (avec Robert Jan Stips!), Herman Brood , Raymond van het Groenewoud... pour passer le temps il enseigne, aide à fonder la Rockacademie à Tilburg et écrit ses mémoires.
Il vient nous présenter son dernier né 'Ver van hier' à la fois titre de son CD et de son recueil de nouvelles.
Pour l'accompagner, une histoire de famille: son frère Peer (Peter) Borgers à la guitare and some backings, sa fille, Nova, au chant et violon et le belge de service, uit Limburg: Steven Van Gool, à la contrebasse.
On est aussi limbourgeois ajoute Bertus, mais de l'autre côté de la frontière.
Deux dates chez nous: Bruxelles et le soir même:Ypres!
En route pour une bonne heure de singer/songwriting interprété dans la langue de feu Harry Mulisch.
Un blues, basé sur une expression de mon paternel, pour ouvrir le débat: 'Zakgeld'.
Il sera joué à 3: Peer, Steven et Bertus à l'acoustique.
Ik ben geboren zonder zakgeld Ik moet werken voor de kost... t'es pas le seul à ne pas être né avec ton cul dans le beurre, BB!
Godv., cette poire sait manier une 6 cordes.
C'est bien de rock qu'il s'agit, c'est pas du Rob de Nijs ou du Gerard Joling.
Tes pieds battent déjà la mesure, faudra faire gaffe à ne pas trop secouer la table sur laquelle ton voisin a déposé une trappiste.
Voilà le sax pour un rock bien pensé : 'Zoveel' .
T'as Toni, un tigre, Suzy ,une madame qui aime les hommes, puis Mammoed s'amène de Marrakech pour travailler dans le snack à dürüm de son oncle...zoveel gebeurt onofficieel...
Une photo sociale, pas amère, mais juste.
'De Verloren Conga' instrumental cool jazz à la Stan Getz, avec un brin de philosophie en prime: du soleil tous les jours n'offre aucune garantie de bonheur!
' Ins Blaue Hinein' un nouveau blues limbourgeois ...ik ben alleen, stik alleen .
Ouais, I'm so lonesome I could cry!
Mais ils ont pas l'air de pleurnicher, d'ailleurs, pour rire, Bertus nous gratifie d'une séance Daffy Duck et sa mignonne enfant rapplique pour un chorus charmant...laissez faire... ce à quoi le vieux répond: Sturm und Drang... le traité de Maastricht sur scène!
Parfait ce titre!
'Stort' voit Nova saisir son violon pour un titre d'hollandana remarquable!
Une tranche de vie rock'n roll. En route pour Amsterdam: caviar, coke (pas light) et champagne...
Normal, pour un copain d'Herman Brood!
Bon, un truc plus léger pour digérer le caviar: ' Tijd voor jou'.
Un titre épicurien.
Nova aux lead vocals, in English, le superbe jazz round midnight: ' How High'.
'Ik blijf binnen vandaag' encore un blues immaculé.
Gewoon schitterend!
Le titletrack 'Ver van hier', une mélodie mélancolique et autobiographique que Bertus joue avec deux flûtes des Andes.
Les golden sixties vues avec un certain recul.
Ce gars sait de quoi il retourne: lucidité et apaisement!
Une séquence de storytelling: imagine une plage sur une Costa espagnole, pleine d'anglais s'enduisant de Nivea et cuvant leur cuite de la veille, un vieux bateau de pêcheurs jette les amarres, en descend une dizaine de boat people africains, personne ne les regarde....
' Eigen ding' où comment vivre avec des oeillères...leven als een God met je achterdeur op slot...
Egocentrisme, repli sur soi, indifférence...
En duo: Nova, au chant Eva Deroovere, la déraisonnable/ vader, le narrateur qui raisonne: ' Druk op de knop'.
Un dialogue de sourds sur fond musical alt.country.
Un country rock, 'Waaraan heb ik dit verdiend', décoré de riffs exceptionnels de Peer.
Un sax solo juteux ' Baljurk' qui introduit le dernier titre, le cabaret jazz/ funk ' Betaal !'.
La classe : James Brown meets Tom Waits...
Allez, gars....doe niet zo flauw, betaal...
Bois un coup, amuse-toi et paie...
Superbe concert!
En l'occurrence elle nous a concocté un Hollandse uitsmijter.
Un videur, tu veux dire?
Fais pas le malin, c'est pas parce que la rue Neuve est à 2 pas que tu dois penser à feu Michel Demaret, le seul portier/sorteur qui soit devenu bourgmestre.
Bertus Borgers
naît en 1947, c'est un miracle qu'il soit encore de ce monde.
Sa carrière musicale démarre alors qu'il avait à peine 15 ans, avec les Evergreens il interprétait les Beatles et les Stones.
Après tu peux entendre son saxophone e. a. chez Golden Earring (une tournée aux States), Sweet d' Buster (avec Robert Jan Stips!), Herman Brood , Raymond van het Groenewoud... pour passer le temps il enseigne, aide à fonder la Rockacademie à Tilburg et écrit ses mémoires.
Il vient nous présenter son dernier né 'Ver van hier' à la fois titre de son CD et de son recueil de nouvelles.
Pour l'accompagner, une histoire de famille: son frère Peer (Peter) Borgers à la guitare and some backings, sa fille, Nova, au chant et violon et le belge de service, uit Limburg: Steven Van Gool, à la contrebasse.
On est aussi limbourgeois ajoute Bertus, mais de l'autre côté de la frontière.
Deux dates chez nous: Bruxelles et le soir même:Ypres!
En route pour une bonne heure de singer/songwriting interprété dans la langue de feu Harry Mulisch.
Un blues, basé sur une expression de mon paternel, pour ouvrir le débat: 'Zakgeld'.
Il sera joué à 3: Peer, Steven et Bertus à l'acoustique.
Ik ben geboren zonder zakgeld Ik moet werken voor de kost... t'es pas le seul à ne pas être né avec ton cul dans le beurre, BB!
Godv., cette poire sait manier une 6 cordes.
C'est bien de rock qu'il s'agit, c'est pas du Rob de Nijs ou du Gerard Joling.
Tes pieds battent déjà la mesure, faudra faire gaffe à ne pas trop secouer la table sur laquelle ton voisin a déposé une trappiste.
Voilà le sax pour un rock bien pensé : 'Zoveel' .
T'as Toni, un tigre, Suzy ,une madame qui aime les hommes, puis Mammoed s'amène de Marrakech pour travailler dans le snack à dürüm de son oncle...zoveel gebeurt onofficieel...
Une photo sociale, pas amère, mais juste.
'De Verloren Conga' instrumental cool jazz à la Stan Getz, avec un brin de philosophie en prime: du soleil tous les jours n'offre aucune garantie de bonheur!
' Ins Blaue Hinein' un nouveau blues limbourgeois ...ik ben alleen, stik alleen .
Ouais, I'm so lonesome I could cry!
Mais ils ont pas l'air de pleurnicher, d'ailleurs, pour rire, Bertus nous gratifie d'une séance Daffy Duck et sa mignonne enfant rapplique pour un chorus charmant...laissez faire... ce à quoi le vieux répond: Sturm und Drang... le traité de Maastricht sur scène!
Parfait ce titre!
'Stort' voit Nova saisir son violon pour un titre d'hollandana remarquable!
Une tranche de vie rock'n roll. En route pour Amsterdam: caviar, coke (pas light) et champagne...
Normal, pour un copain d'Herman Brood!
Bon, un truc plus léger pour digérer le caviar: ' Tijd voor jou'.
Un titre épicurien.
Nova aux lead vocals, in English, le superbe jazz round midnight: ' How High'.
'Ik blijf binnen vandaag' encore un blues immaculé.
Gewoon schitterend!
Le titletrack 'Ver van hier', une mélodie mélancolique et autobiographique que Bertus joue avec deux flûtes des Andes.
Les golden sixties vues avec un certain recul.
Ce gars sait de quoi il retourne: lucidité et apaisement!
Une séquence de storytelling: imagine une plage sur une Costa espagnole, pleine d'anglais s'enduisant de Nivea et cuvant leur cuite de la veille, un vieux bateau de pêcheurs jette les amarres, en descend une dizaine de boat people africains, personne ne les regarde....
' Eigen ding' où comment vivre avec des oeillères...leven als een God met je achterdeur op slot...
Egocentrisme, repli sur soi, indifférence...
En duo: Nova, au chant Eva Deroovere, la déraisonnable/ vader, le narrateur qui raisonne: ' Druk op de knop'.
Un dialogue de sourds sur fond musical alt.country.
Un country rock, 'Waaraan heb ik dit verdiend', décoré de riffs exceptionnels de Peer.
Un sax solo juteux ' Baljurk' qui introduit le dernier titre, le cabaret jazz/ funk ' Betaal !'.
La classe : James Brown meets Tom Waits...
Allez, gars....doe niet zo flauw, betaal...
Bois un coup, amuse-toi et paie...
Superbe concert!
mercredi 17 novembre 2010
Lissie - Joni Sheila à l 'A B Club, Bruxelles, le 16 novembre 2010
Les 'uitverkocht' se suivent à l'Ancienne Belgique:en bas, Vampire Weekend, transféré de Forest National et les derniers tickets pour Lissie (au Club) se sont vendus le soir même!
20:00 Joni Sheila
Une Gantoise de 21 ans ( c'est son annif ce 17 novembre), née à Leuven de mère philippine et d'un papa voisin de Tobback.
Se lance, depuis quelques années, dans la jungle du showbizz, non sans succès.
Stella Music Buskers (oui, elle grattouillait au coin des rues)- 1/2 finale du Humo's Rock Rally- Suikerrock et l'avant programme de Ed Kowalczyk (Live) au Rivierenhof e.a.
Pas de band ce soir, mais un solo act.
Elle a du cran, la gamine, malgré quelques ennuis techniques, elle parvient à faire chanter une assistance qui, en dehors de quelques familiers, ne la connaît ni d'Eve ni d'Adam.
Une singer/songwriter aux accents folkpop/soul et à la voix bien posée.
Elle cite Alicia Keys ou K T Tunstall, elle peut!
Un premier acoustic folk nerveux, chanté d'un timbre convaincant... if something bad happens..if something bad occurs...
Hormis quelques déficiences d'un jack récalcitrant rien de fâcheux ne se produira, heureusement!
'My own way' elle nous fait penser à une autre graine du nord qui a fait du chemin: Selah Sue.
Catchy track!
Surprise, une cover de Nine Inch Nails, 'Everyday is exactly the same' .
Quelques battements sur la guitare, mise en loop, jonglerie avec les effect pedals... du bon boulot!
..I believe I can see the future... il ne sera pas noir, son futur!
'Keep walking girl' même si tes godasses te font mal aux panards!
'Lauma', presque trauma, pourquoi t'es parti? ..did you really have to leave....
Sad lovesong.
'Burn like the sun' sonne comme du Rachael Yamagata, Michelle Branch et effectivement KT Tunstall...t'approche pas, tu me brûles la peau, beau mec.
Belle énergie juvénile.
'Change' nouvelle mise à contribution de la loop station. Nous aussi, on a notre boulot à faire, sing with me: and it is time for me to change...
Je crains qu'il ne soit trop tard, Joni!
Catchy bluesy tune.
On termine par un titre aux accents rock 'Green Eyes'.
Well done, girl!
Joni est plus Mitchell que Sheila sans Ringo.
21h10: Lissie
First time in Belgium pour Lissie Maurus, la native de Rock Island, qui, elle aussi, doit fêter un anniversaire bientôt( 28 ans).
Deux EP's et un premier full CD en 2010 'Catching a Tiger', enregistré à Nashville.
Tu avais pris connaissance de ses possibilités en l'entendant lors d'une Daytrotter Session.
Les music magazines l'encensent.
Un exemple:
“Lissie is one of this year’s sweetest revelations. Her country-infused Americana pop-rock is as close to shimmering perfection as it comes, but it’s her voice that makes things extra special” Clash.
Ce soir elle est assistée par un band impeccable: aux guitares et backing vc., le fabuleux Eric Sullivan - basse et backings: Lewis Keller- et un drummer qu'elle appelle Wilkinson, peut-être Stuart Baxter Wilkinson des Rogue States, un gars qui connaît son job, anyway!
Le country/pop nostalgique 'Wedding Bells' ouvre le set... wedding bells are ringing in the chapel...mais elles ne sonnent pas pour moi!
Impeccable version de cette romance d'Hank Williams, une voix puissante et une présence scénique sexy.
Eric Sullivan nous balançant déjà, en douce, quelques riffs racés.
'Worried about' baignant toujours dans les ruisseaux countrysant.
'Here before' sur le EP 'Why You Runnin' , superbe ballade aux relents sixties, décorée d'effets de guitare subtils.
Oui, il y a du Neko Case ou du Joan Osborne chez Lissie.
Mais ses comparaisons sont inutiles, la jolie blonde fait preuve de personnalité, Bruxelles adhère à 100%.
'When I'm alone' est introduit aux drums, une basse funky relaye, avanti pour un female rock mordant.
Un alt country slow imparable, 'Bully', co-écrit avec Bill Reynolds des Band of Horses et orné d' un incroyable petit solo de Mr Sullivan.
Etincelant!
'Record Collector' un midtempo, dans le style de ceux que Lee Hazlewood faisaient chanter à Nancy Sinatra.
Un regard amusé vers son passé 'Cuckoo', du Sheryl Crow ou Stevie Nicks adolescentes.
Une romance collante à faire pleurer toutes les gamines 'Everywhere I go'..I fall on my knees Tell me how's the way to be...
Fais comme tu le sens, Lissie!
Elle excelle dans ces ballades americana.
Le rock sautillant 'In Sleep', premier single issu de ' Catching a Tiger' , de loin le titre le plus percutant du gig.
Une dixième chanson ' Little Lovin', un Southern rock agité, met fin au concert.
Le public déchaîné réclame un bis, il ne sera pas déçu, Lissie et son band, malgré la fatigue et l'énervement dus à un voyage perturbé ( bagages égarés), nous en offrent deux, après que la blonde jeune dame ait signé le CD d'un illuminé.
'Oh Mississippi' co-écrit avec Ed Harcourt.
Ode magnifique qui suit les méandres du fleuve boueux.
Beau, tout simplement.
Une cover canon, avant de se quitter: ' Pursuit of happiness' du rapper Kid Cudi, aidé par MGMT.
Une heure de show, mais Bruxelles ne veut pas laisser partir Lissie, les hurlements redoublent d'intensité.
You're so kind, I'll do another one by myself.
Sympa, la nana.
Une dernière ballade country, bourrée d'émotion...I was singing on a rainbow... oh Lord won't you watch over me...
Faut aller voir Lissie et vite, she's in danger of being big...
20:00 Joni Sheila
Une Gantoise de 21 ans ( c'est son annif ce 17 novembre), née à Leuven de mère philippine et d'un papa voisin de Tobback.
Se lance, depuis quelques années, dans la jungle du showbizz, non sans succès.
Stella Music Buskers (oui, elle grattouillait au coin des rues)- 1/2 finale du Humo's Rock Rally- Suikerrock et l'avant programme de Ed Kowalczyk (Live) au Rivierenhof e.a.
Pas de band ce soir, mais un solo act.
Elle a du cran, la gamine, malgré quelques ennuis techniques, elle parvient à faire chanter une assistance qui, en dehors de quelques familiers, ne la connaît ni d'Eve ni d'Adam.
Une singer/songwriter aux accents folkpop/soul et à la voix bien posée.
Elle cite Alicia Keys ou K T Tunstall, elle peut!
Un premier acoustic folk nerveux, chanté d'un timbre convaincant... if something bad happens..if something bad occurs...
Hormis quelques déficiences d'un jack récalcitrant rien de fâcheux ne se produira, heureusement!
'My own way' elle nous fait penser à une autre graine du nord qui a fait du chemin: Selah Sue.
Catchy track!
Surprise, une cover de Nine Inch Nails, 'Everyday is exactly the same' .
Quelques battements sur la guitare, mise en loop, jonglerie avec les effect pedals... du bon boulot!
..I believe I can see the future... il ne sera pas noir, son futur!
'Keep walking girl' même si tes godasses te font mal aux panards!
'Lauma', presque trauma, pourquoi t'es parti? ..did you really have to leave....
Sad lovesong.
'Burn like the sun' sonne comme du Rachael Yamagata, Michelle Branch et effectivement KT Tunstall...t'approche pas, tu me brûles la peau, beau mec.
Belle énergie juvénile.
'Change' nouvelle mise à contribution de la loop station. Nous aussi, on a notre boulot à faire, sing with me: and it is time for me to change...
Je crains qu'il ne soit trop tard, Joni!
Catchy bluesy tune.
On termine par un titre aux accents rock 'Green Eyes'.
Well done, girl!
Joni est plus Mitchell que Sheila sans Ringo.
21h10: Lissie
First time in Belgium pour Lissie Maurus, la native de Rock Island, qui, elle aussi, doit fêter un anniversaire bientôt( 28 ans).
Deux EP's et un premier full CD en 2010 'Catching a Tiger', enregistré à Nashville.
Tu avais pris connaissance de ses possibilités en l'entendant lors d'une Daytrotter Session.
Les music magazines l'encensent.
Un exemple:
“Lissie is one of this year’s sweetest revelations. Her country-infused Americana pop-rock is as close to shimmering perfection as it comes, but it’s her voice that makes things extra special” Clash.
Ce soir elle est assistée par un band impeccable: aux guitares et backing vc., le fabuleux Eric Sullivan - basse et backings: Lewis Keller- et un drummer qu'elle appelle Wilkinson, peut-être Stuart Baxter Wilkinson des Rogue States, un gars qui connaît son job, anyway!
Le country/pop nostalgique 'Wedding Bells' ouvre le set... wedding bells are ringing in the chapel...mais elles ne sonnent pas pour moi!
Impeccable version de cette romance d'Hank Williams, une voix puissante et une présence scénique sexy.
Eric Sullivan nous balançant déjà, en douce, quelques riffs racés.
'Worried about' baignant toujours dans les ruisseaux countrysant.
'Here before' sur le EP 'Why You Runnin' , superbe ballade aux relents sixties, décorée d'effets de guitare subtils.
Oui, il y a du Neko Case ou du Joan Osborne chez Lissie.
Mais ses comparaisons sont inutiles, la jolie blonde fait preuve de personnalité, Bruxelles adhère à 100%.
'When I'm alone' est introduit aux drums, une basse funky relaye, avanti pour un female rock mordant.
Un alt country slow imparable, 'Bully', co-écrit avec Bill Reynolds des Band of Horses et orné d' un incroyable petit solo de Mr Sullivan.
Etincelant!
'Record Collector' un midtempo, dans le style de ceux que Lee Hazlewood faisaient chanter à Nancy Sinatra.
Un regard amusé vers son passé 'Cuckoo', du Sheryl Crow ou Stevie Nicks adolescentes.
Une romance collante à faire pleurer toutes les gamines 'Everywhere I go'..I fall on my knees Tell me how's the way to be...
Fais comme tu le sens, Lissie!
Elle excelle dans ces ballades americana.
Le rock sautillant 'In Sleep', premier single issu de ' Catching a Tiger' , de loin le titre le plus percutant du gig.
Une dixième chanson ' Little Lovin', un Southern rock agité, met fin au concert.
Le public déchaîné réclame un bis, il ne sera pas déçu, Lissie et son band, malgré la fatigue et l'énervement dus à un voyage perturbé ( bagages égarés), nous en offrent deux, après que la blonde jeune dame ait signé le CD d'un illuminé.
'Oh Mississippi' co-écrit avec Ed Harcourt.
Ode magnifique qui suit les méandres du fleuve boueux.
Beau, tout simplement.
Une cover canon, avant de se quitter: ' Pursuit of happiness' du rapper Kid Cudi, aidé par MGMT.
Une heure de show, mais Bruxelles ne veut pas laisser partir Lissie, les hurlements redoublent d'intensité.
You're so kind, I'll do another one by myself.
Sympa, la nana.
Une dernière ballade country, bourrée d'émotion...I was singing on a rainbow... oh Lord won't you watch over me...
Faut aller voir Lissie et vite, she's in danger of being big...
lundi 15 novembre 2010
Deadman Flats au GC De Kriekelaar à Schaarbeek, le 14 novembre 2010
Une après-midi roots concoctée par le curieux couple, les cowboys de Schaarbeek:Steven & Walter, qui se fournissent toujours chez Surfing Airlines, grand docteur ès country.
Les cieux nous accordant un moment de répit, on laisse les palmes à César et on retrouve Yves Hoegaerden et quelques autres afternoon birds( le pas brute Lee, Sainte Jacqueline, buzzin Claude.... mais pas de RickyBilly, j'espère qu'il s'est noyé, lance Yves!) dans le café du centre culturel.
14h35' Deadman Flats
Des culs-terreux en provenance du Kansas (Hutchinson).
Sont quatre:Alex Law - Guitar and Lead Vocals, Matt Stambaugh - Mandolin, Backup Vocals, Pat Watt - Banjo, Backup Vocals, Hank Osterhout - Double Bass, Lead Vocals.
La guitare, le banjo et la mandoline sont pas confiés à des incapables et le contrebassiste slappe comme un smeerlap.
Sont jeunes, pas forcément beaux, mais énergiques.
En deux sets, ils vont nous expédier 26 titres (bis inclus) de country/bluegrass/punkibilly sentant la bouse de vache, les brothels, le smoked chicken burrito, les chili cheese fries, la Miller High Life Genuine Draft ou le tord-boyaux, style rotgut whiskey.
Ils se servent dans le matériau fourni par leurs 2 CD's, 'Antlers' et ' Read'Em and weep' ou envoient quelques traditionnels du Sud.
Quelques titres...
'She's gone' but I don't care a damn..., bon débarras!
'Nite Train', un jazzy gospel.
De belles harmonies vocales, ces cowboys ont fait partie de la chorale de la chapelle de Hutchinson et chantent comme des anges partis au galop sur leurs rosses fébriles: 'Gospel Plow'.
Une rasade de moonshine 'Week Long Drinkin 'Binge', après la cavalcade une romance pour Miss Dorothy, aux boucles blondes' You are my sunshine'.
Un petit instrumental bluegrass et on enfourche à nouveau le destrier, no speed limit, attachez vos ceintures, oublie l'alco-test!
Une épitaphe :'Die in the desert' ...don't take me home if I die in the desert tonight...
A court de whiskey, gars?
Ils citent Hank Williams I et III, Earl Scrugs, Johnny Cash, les Hackensaw Boys, mais aussi Ween ou les Butthole Surfers comme influences.
Ils nous serviront une cover d'Hank III ' Smoke & Wine' et un 'Outlaw' rock dans lequel ils glissent, notamment, la danse du sabre.
Khatchatourian vire Bill Reagan.
Volle gas, Fernand!
Encore deux petites avant le break' Dead in Water' (à vérifier) et 'No mushrooms': t'as compris, Steven, pas de pleurotes , ni d'amanites phalloïdes!
Madame, une Kriek, la Blanche était périmée depuis 6 mois, et une Jupiler a u b!
Set 2
Même scénario fougueux.
'Bad advice' à ne pas suivre et une nouvelle ode à la consommation d'alcool, puis une ballade pour dire farewell à la bien-aimée.
Une reprise des Hackensaw Boys 'Hand in Hand', un plongeon dans le passé, époque Woodstock ...with a big lighter... les copains du merchandising, carburant à la trappiste, ont failli mettre le feu aux t-shirts.
Le Johnny Cash repris par tout le monde, excepté un ou deux Martiens, ' Folsom Prison Blues'.
'Whiskey Mama', le bon peuple étant prié de gueuler aah aah en mesure, du bluegrass aux touches disco à la Kool & the Gang: aah aah.. get down on it...
On aime pas la ville ...I'd rather be in the country...
'Picker's Paradise' un festival bluegrass à Kansas City, un country twang comme en 14, puis un truc préhistorique originaire du Kentucky, on sait pas qui l'a écrit, de toute façon savent pas écrire au Kentucky.
Ces fieffés menteurs attaquent 'Love , please come home' la complainte de Bill Monroe.
Une histoire de chats, we skin them alive.
Heureusement, Michel Gaia Vandenbosch n'est pas dans la salle, il achève son civet de marcassin.
Et un dernier truc démarrant mollo, en canon charmant, avant une ruée finale étourdissante: 'Pennington Road'.
Vite un bis et on prend la route pour l'Ace Café à Rumst:' Death River'!
Où as-tu garé ta monture, Yves?
Dans une étable turque à deux pas d'ici et toi?
Près de la mosquée!
Ciao!
Les cieux nous accordant un moment de répit, on laisse les palmes à César et on retrouve Yves Hoegaerden et quelques autres afternoon birds( le pas brute Lee, Sainte Jacqueline, buzzin Claude.... mais pas de RickyBilly, j'espère qu'il s'est noyé, lance Yves!) dans le café du centre culturel.
14h35' Deadman Flats
Des culs-terreux en provenance du Kansas (Hutchinson).
Sont quatre:Alex Law - Guitar and Lead Vocals, Matt Stambaugh - Mandolin, Backup Vocals, Pat Watt - Banjo, Backup Vocals, Hank Osterhout - Double Bass, Lead Vocals.
La guitare, le banjo et la mandoline sont pas confiés à des incapables et le contrebassiste slappe comme un smeerlap.
Sont jeunes, pas forcément beaux, mais énergiques.
En deux sets, ils vont nous expédier 26 titres (bis inclus) de country/bluegrass/punkibilly sentant la bouse de vache, les brothels, le smoked chicken burrito, les chili cheese fries, la Miller High Life Genuine Draft ou le tord-boyaux, style rotgut whiskey.
Ils se servent dans le matériau fourni par leurs 2 CD's, 'Antlers' et ' Read'Em and weep' ou envoient quelques traditionnels du Sud.
Quelques titres...
'She's gone' but I don't care a damn..., bon débarras!
'Nite Train', un jazzy gospel.
De belles harmonies vocales, ces cowboys ont fait partie de la chorale de la chapelle de Hutchinson et chantent comme des anges partis au galop sur leurs rosses fébriles: 'Gospel Plow'.
Une rasade de moonshine 'Week Long Drinkin 'Binge', après la cavalcade une romance pour Miss Dorothy, aux boucles blondes' You are my sunshine'.
Un petit instrumental bluegrass et on enfourche à nouveau le destrier, no speed limit, attachez vos ceintures, oublie l'alco-test!
Une épitaphe :'Die in the desert' ...don't take me home if I die in the desert tonight...
A court de whiskey, gars?
Ils citent Hank Williams I et III, Earl Scrugs, Johnny Cash, les Hackensaw Boys, mais aussi Ween ou les Butthole Surfers comme influences.
Ils nous serviront une cover d'Hank III ' Smoke & Wine' et un 'Outlaw' rock dans lequel ils glissent, notamment, la danse du sabre.
Khatchatourian vire Bill Reagan.
Volle gas, Fernand!
Encore deux petites avant le break' Dead in Water' (à vérifier) et 'No mushrooms': t'as compris, Steven, pas de pleurotes , ni d'amanites phalloïdes!
Madame, une Kriek, la Blanche était périmée depuis 6 mois, et une Jupiler a u b!
Set 2
Même scénario fougueux.
'Bad advice' à ne pas suivre et une nouvelle ode à la consommation d'alcool, puis une ballade pour dire farewell à la bien-aimée.
Une reprise des Hackensaw Boys 'Hand in Hand', un plongeon dans le passé, époque Woodstock ...with a big lighter... les copains du merchandising, carburant à la trappiste, ont failli mettre le feu aux t-shirts.
Le Johnny Cash repris par tout le monde, excepté un ou deux Martiens, ' Folsom Prison Blues'.
'Whiskey Mama', le bon peuple étant prié de gueuler aah aah en mesure, du bluegrass aux touches disco à la Kool & the Gang: aah aah.. get down on it...
On aime pas la ville ...I'd rather be in the country...
'Picker's Paradise' un festival bluegrass à Kansas City, un country twang comme en 14, puis un truc préhistorique originaire du Kentucky, on sait pas qui l'a écrit, de toute façon savent pas écrire au Kentucky.
Ces fieffés menteurs attaquent 'Love , please come home' la complainte de Bill Monroe.
Une histoire de chats, we skin them alive.
Heureusement, Michel Gaia Vandenbosch n'est pas dans la salle, il achève son civet de marcassin.
Et un dernier truc démarrant mollo, en canon charmant, avant une ruée finale étourdissante: 'Pennington Road'.
Vite un bis et on prend la route pour l'Ace Café à Rumst:' Death River'!
Où as-tu garé ta monture, Yves?
Dans une étable turque à deux pas d'ici et toi?
Près de la mosquée!
Ciao!
dimanche 14 novembre 2010
Mary Gauthier- Ben Glover à l'AB Club- Bruxelles, le 13 novembre 2010
Le point sur les intempéries.
RTL note:
'La pluie s'est invitée dans notre pays depuis vendredi, matin ou après-midi selon les régions, et depuis lors elle ne nous laisse aucun répit.'
Le bordel ingérable: routes fermées à la circulation, cours d'eau s'invitant dans ta cave...
Trench et casquette: où tu vas, s'enquiert-elle?
Vais pas répondre, promener le chien, il n'existe pas ce cabot... à l'Ancienne Belgique, darling!
T'es malade?
Sans doute, mais le club programme Mary Gauthier, une cérébrothérapeute reconnue.
See you!
Foule sur le boulevard: Therapy ? affiche complet en bas, un public restreint, mais connaisseur, en haut!
20h00 Ben Glover
Non, c'est pas le petit frère de Roger le pourpre!
Ben nous vient de Glenarm, un bled situé en Northern-Ireland .
Loisirs: un rowing-club, un club de foot et un hurling team + des dizaines de pubs.
Ben écrit des chansons depuis qu'il sait écrire et tu le ranges dans le tiroir singer/songwriter.
Un ou deux EP's et deux albums, le dernier en 2010: 'Through the noise, through the night', produit par Neilson Hubbard.
Remarqué par Mary Gauthier, celle-ci l'invite à la supporter pour sa tournée d'automne.
Une bonne voix et du folk d'un classicisme tasty, bien britannique.
Huit titres généreux, Ben Glover s'est fait une cinquantaine de nouveaux fans.
'Melodies of midnight' , sur son premier cd, entame le gig.
Une mélodie attachante, une acoustique sobre, c'est aussi harmonieux que du David Gray ou du Tom McRae.
'Where the lines are', tout aussi soigné...when you burn I'm on fire...
'Full Moon Child' ouvrant le dernier né, l'enfant de la pleine lune ...les coiffeurs savent bien que des cheveux coupés lors de la nouvelle lune repousseront plus vite.
Tu te fous de nous, là?
Ma voisine est coiffeuse!
La ballade 'Atlantic eyes', pour Maggie, serveuse dans un bar qu'il fréquentait, âgé de 16/17 ans.
Devait être bien cette nana!
Inspiré par le grand Van Morrison: ' I am, you are' .
Et un tout nouveau titre, car je vois que vous écoutez attentivement: l'affûté ' Cuts both ways'.
Well, I hope you'll get home dry, this is my last tune: le romantique 'I am with you'.
Trente minutes d'un folk agréable!
Mary Gauthier
Non, c'est pas la soeur du Capitaine Fracasse.
Mary naît le 11 mars 1962, à la New Orleans, abandonnée par son parent biologique.
Adoption, adolescence pour le moins agitée, se lance dans le songwriting à l'âge de 35 balais de sorcière.
L'écriture lui servira de catharsis, ne t'attends pas à du folichon, pour la gaudriole tu sonnes chez Daerden!
Donc, on se sert au rayon dark americana !
7 plaques, la dernière en date, la bien-nommée ' The Foundling' .
Mary face aux sages lions de Bruxelles à 21h pile, une acoustique, un harmonica et une jeune et fabuleuse violoniste ( a 5 string viola) en provenance de Victoria, British Columbia, Pacific Coast, Canada: Miss Tania Elizabeth.
En dehors du violon, Tania s'occupe des percussions, elle a fixé un quolifichet, piqué à un indien Haïda, à un pied qu'elle secoue harmonieusement.
Cette dernière joue également avec The Duhks, un roots band de Winnipeg, et a sorti 2 albums solo.
Elle travaille sur un bouquin on how to be healthy as a touring musician.
Elle doit faire cadeau du premier exemplaire à Keith Richards!
'For Rose' ..a warm wind blows Across my windowsill tonight...
De sublimes close harmonies pour cette ballade que tu retrouves sur 'Filth & Fire'.
Brussels, I've got a lot of songs for bad weather to fit the storm, annonce la poétesse.
Une valse lente et autobiographique, pratique en ces temps d'inondations : 'Walk in the water' .
D'une saveur poétique inégalée, la fin du titre ... I'm gonna walk in the water till my hat floats away... illustrant le suicide de Virginia Wolf.
'Between the daylight and the the dark', titre de son album de 2007, superbes lignes de violons te donnant des frissons dans le bas du dos.
'I drink' du country noir et poignant à la Tom Waits.
Le dylanien ' I ain't leaving'.
Vous connaissez Steam Train Maury?
Un jour, je lis la rubrique nécrologie dans une gazette, un titre attire mon attention: The King of the Hobos died last night!
Je me renseigne, ce mec (Maurice W Graham aka Steam Train Maury, un gars ressemblant à St-Nicolas) a été élu 11 fois King of the Hobos par ses pairs.
Good story for a song: ' Last of the Hobo Kings'.
Du female Woody Guthrie aux odeurs Elliott Murphy, une tranche d'histoire épique à la Erskine Caldwell.
'Burnin' Sugar Cane' aussi grave que la déforestation en Amazonie ou la marée noire, signée BP, en Louisiane.
De Thibodaux à Raceland, les champs de cane à sucre sont en feu, tous les ans. It's a suicide job...dirty rain, deadly snow.... money for the company!
Un titre coup de poing, d'une force brutale!
Une ballade pour digérer toute cette noirceur, 'Our lady of the shooting stars', beau comme la 'Lady d'Arbanville' de Cat Stevens.
Nouvel épisode de storytelling, les clochards vivant sous le Cow Key Bridge et célébrant Noël autour d'un barbecue, en souhaitant Merry Xmas à tous les automobilistes empruntant le pont: le profond ' Christmas in Paradise'.
Tu fermes les yeux, tu peux les voir se passer la bouteille de pinard imbuvable de main en main et chantant des Christmas carols d'une voix d'ivrogne au nez pivoine.
Bobbie Gentry rencontre Tom Russell!
1962, a baby was born in New Orleans to an unmarried woman, ainsi débute l'histoire que Mary narre, sans trémolo dans la voix, avant d'entamer ' Mama here, mama gone' , l'assistance écoute religieusement, les kleenex circulent et pourtant, aucune trace d'amertume ou de rage, la blessure est profonde mais l'espoir demeure.
Beau et grand!
Elle poursuit avec 'Goodbye', could have been my family name.
Plus noir que le Noir de Noir de Côte d'Or, sur fond country allègre!
'Blood is blood' un nouveau cri bouleversant.
'March 11, 1962' te voilà transformé en Sigismond, écoutant madame Gauthier allongée sur un triste canapé!
Elle va s'en sortir, c'est certain, d'ailleurs elle hurle...I still believe in love... dans son ' The Orphan King' qui se termine en chant positif ... war is over if you want it!
My last tune, Brussels, thanks for listening: 'Mercy now', titre de son album n°4!
A spark of redemption illuminates even the darker songs...pour citer un critique des States.
Il a raison.
Mary: I love life, and life itself could use a little mercy now...
Fin de la messe!
Un double bis.
Tania Elizabeth, solo, pour une gigue du Québec, l'endiablé ' Le reel du pendu' et les deux protagonistes terminent avec un Award winner, le sensationnel ' Drag Queens in Limousines'.
Un concert formidable de plus de 90'!
RTL note:
'La pluie s'est invitée dans notre pays depuis vendredi, matin ou après-midi selon les régions, et depuis lors elle ne nous laisse aucun répit.'
Le bordel ingérable: routes fermées à la circulation, cours d'eau s'invitant dans ta cave...
Trench et casquette: où tu vas, s'enquiert-elle?
Vais pas répondre, promener le chien, il n'existe pas ce cabot... à l'Ancienne Belgique, darling!
T'es malade?
Sans doute, mais le club programme Mary Gauthier, une cérébrothérapeute reconnue.
See you!
Foule sur le boulevard: Therapy ? affiche complet en bas, un public restreint, mais connaisseur, en haut!
20h00 Ben Glover
Non, c'est pas le petit frère de Roger le pourpre!
Ben nous vient de Glenarm, un bled situé en Northern-Ireland .
Loisirs: un rowing-club, un club de foot et un hurling team + des dizaines de pubs.
Ben écrit des chansons depuis qu'il sait écrire et tu le ranges dans le tiroir singer/songwriter.
Un ou deux EP's et deux albums, le dernier en 2010: 'Through the noise, through the night', produit par Neilson Hubbard.
Remarqué par Mary Gauthier, celle-ci l'invite à la supporter pour sa tournée d'automne.
Une bonne voix et du folk d'un classicisme tasty, bien britannique.
Huit titres généreux, Ben Glover s'est fait une cinquantaine de nouveaux fans.
'Melodies of midnight' , sur son premier cd, entame le gig.
Une mélodie attachante, une acoustique sobre, c'est aussi harmonieux que du David Gray ou du Tom McRae.
'Where the lines are', tout aussi soigné...when you burn I'm on fire...
'Full Moon Child' ouvrant le dernier né, l'enfant de la pleine lune ...les coiffeurs savent bien que des cheveux coupés lors de la nouvelle lune repousseront plus vite.
Tu te fous de nous, là?
Ma voisine est coiffeuse!
La ballade 'Atlantic eyes', pour Maggie, serveuse dans un bar qu'il fréquentait, âgé de 16/17 ans.
Devait être bien cette nana!
Inspiré par le grand Van Morrison: ' I am, you are' .
Et un tout nouveau titre, car je vois que vous écoutez attentivement: l'affûté ' Cuts both ways'.
Well, I hope you'll get home dry, this is my last tune: le romantique 'I am with you'.
Trente minutes d'un folk agréable!
Mary Gauthier
Non, c'est pas la soeur du Capitaine Fracasse.
Mary naît le 11 mars 1962, à la New Orleans, abandonnée par son parent biologique.
Adoption, adolescence pour le moins agitée, se lance dans le songwriting à l'âge de 35 balais de sorcière.
L'écriture lui servira de catharsis, ne t'attends pas à du folichon, pour la gaudriole tu sonnes chez Daerden!
Donc, on se sert au rayon dark americana !
7 plaques, la dernière en date, la bien-nommée ' The Foundling' .
Mary face aux sages lions de Bruxelles à 21h pile, une acoustique, un harmonica et une jeune et fabuleuse violoniste ( a 5 string viola) en provenance de Victoria, British Columbia, Pacific Coast, Canada: Miss Tania Elizabeth.
En dehors du violon, Tania s'occupe des percussions, elle a fixé un quolifichet, piqué à un indien Haïda, à un pied qu'elle secoue harmonieusement.
Cette dernière joue également avec The Duhks, un roots band de Winnipeg, et a sorti 2 albums solo.
Elle travaille sur un bouquin on how to be healthy as a touring musician.
Elle doit faire cadeau du premier exemplaire à Keith Richards!
'For Rose' ..a warm wind blows Across my windowsill tonight...
De sublimes close harmonies pour cette ballade que tu retrouves sur 'Filth & Fire'.
Brussels, I've got a lot of songs for bad weather to fit the storm, annonce la poétesse.
Une valse lente et autobiographique, pratique en ces temps d'inondations : 'Walk in the water' .
D'une saveur poétique inégalée, la fin du titre ... I'm gonna walk in the water till my hat floats away... illustrant le suicide de Virginia Wolf.
'Between the daylight and the the dark', titre de son album de 2007, superbes lignes de violons te donnant des frissons dans le bas du dos.
'I drink' du country noir et poignant à la Tom Waits.
Le dylanien ' I ain't leaving'.
Vous connaissez Steam Train Maury?
Un jour, je lis la rubrique nécrologie dans une gazette, un titre attire mon attention: The King of the Hobos died last night!
Je me renseigne, ce mec (Maurice W Graham aka Steam Train Maury, un gars ressemblant à St-Nicolas) a été élu 11 fois King of the Hobos par ses pairs.
Good story for a song: ' Last of the Hobo Kings'.
Du female Woody Guthrie aux odeurs Elliott Murphy, une tranche d'histoire épique à la Erskine Caldwell.
'Burnin' Sugar Cane' aussi grave que la déforestation en Amazonie ou la marée noire, signée BP, en Louisiane.
De Thibodaux à Raceland, les champs de cane à sucre sont en feu, tous les ans. It's a suicide job...dirty rain, deadly snow.... money for the company!
Un titre coup de poing, d'une force brutale!
Une ballade pour digérer toute cette noirceur, 'Our lady of the shooting stars', beau comme la 'Lady d'Arbanville' de Cat Stevens.
Nouvel épisode de storytelling, les clochards vivant sous le Cow Key Bridge et célébrant Noël autour d'un barbecue, en souhaitant Merry Xmas à tous les automobilistes empruntant le pont: le profond ' Christmas in Paradise'.
Tu fermes les yeux, tu peux les voir se passer la bouteille de pinard imbuvable de main en main et chantant des Christmas carols d'une voix d'ivrogne au nez pivoine.
Bobbie Gentry rencontre Tom Russell!
1962, a baby was born in New Orleans to an unmarried woman, ainsi débute l'histoire que Mary narre, sans trémolo dans la voix, avant d'entamer ' Mama here, mama gone' , l'assistance écoute religieusement, les kleenex circulent et pourtant, aucune trace d'amertume ou de rage, la blessure est profonde mais l'espoir demeure.
Beau et grand!
Elle poursuit avec 'Goodbye', could have been my family name.
Plus noir que le Noir de Noir de Côte d'Or, sur fond country allègre!
'Blood is blood' un nouveau cri bouleversant.
'March 11, 1962' te voilà transformé en Sigismond, écoutant madame Gauthier allongée sur un triste canapé!
Elle va s'en sortir, c'est certain, d'ailleurs elle hurle...I still believe in love... dans son ' The Orphan King' qui se termine en chant positif ... war is over if you want it!
My last tune, Brussels, thanks for listening: 'Mercy now', titre de son album n°4!
A spark of redemption illuminates even the darker songs...pour citer un critique des States.
Il a raison.
Mary: I love life, and life itself could use a little mercy now...
Fin de la messe!
Un double bis.
Tania Elizabeth, solo, pour une gigue du Québec, l'endiablé ' Le reel du pendu' et les deux protagonistes terminent avec un Award winner, le sensationnel ' Drag Queens in Limousines'.
Un concert formidable de plus de 90'!
vendredi 12 novembre 2010
Carolina Chocolate Drops- Ryan Bingham & The Dead Horses- Liam Gerner à l'Ancienne Belgique, Bruxelles, le 11 novembre 2010
Pas de suspension des hostilités à l'AB, un menu copieux en cette journée de commémoration du cessez-le-feu, mettant fin à la boucherie 14-18!
Trois groupes au même programme ( pour un prix 1918), car les responsables ont décidé de fusionner les concerts du club et du box, tous dans la boîte aux étoiles, départ à 19h15'!
C'est pas l'armistice, c'est St-Nicolas!
Liam Gerner
Un barde australien découvert par Peter Gabriel, qui l'invite à jouer au WOMAD en Australie et au UK.
Moments de gloire: vocaliste sur le track 'Kilimandjaro' de Era, et auteur du soundtrack de 'Angela's Decision' , tournées en support d' Alanis Morrissette, Paul Weller, Paolo Nutini, Amy McDonald...
L'Aussie vient de sortir un nouvel album, il a 1/2h pour convaincre un public encore restreint en cette heure matinale.
Mission accomplie en huit titres d'acoustic americana/folk, bien écrits et chantés d'un timbre grave et passionné.
Il s'accompagne, comme tout singer/songwriter, à l'acoustique et reçoit l'aide efficace et discrète de Matthew Smith, le batteur de Ryan Bingham.
Un midtempo ,'Dear Heart' pendant lequel on l'entend chanter...against the wind...mais sa ballade n'a rien à voir avec Bob Seger.
Comme il fait beau aujourd'hui ( Bruxelles est inondée et le vent a chassé la dernière feuille décorant l'arbre sur lequel pissent les Médors du boulevard Anspach...), I'm gonna sing a song about water.
Un plaisantin, cet oasis en provenance du Down Under!
...gotta leave it all behind... âpre comme du Ryan Adams, nerveux comme du Jesse Malin.
Une nouvelle ballade ' Clear man' (?) , shit, people, I've got Belgian beans in my tummy... me disais bien que ça sentait les égouts!
'Land of no roads' quelque part dans un désert en Terra Australis.
Je sais que je dois me grouiller, après moi il y a mon pote Ryan et puis Carolina Chocolate Cake, je crois.
Fumiste!
Je dédie la suivante à Ryan Bingham, une magnifique romance bien de saison... the sweet smell of roses in the rain...
A rocking waltz pour suivre, elle décrit l'origine de la population de Sydney ou Melbourne...Was your grandma a whore, was your grandpa a thief... a son of a son of a scoundrel like me... du Charles Dickens de là-bas!
Dans le désert on tombe sur des types bizarres, the story of a liar who became a millionaire (... he could turn the sand to gold...) un rock sec.
Une dernière pour mémé, une tendre ballade :'Always with me'!
Liam Gerner, un gars attachant et pas dénué d'intérêt!
Ryan Bingham & the Dead Horses
Ryan: guitares, harmonica et vocals éraillés.
Ses canassons clamsés: Matthew Smith, drums - Elijah Ford, bass et le formidable guitariste/mandoline, Corby Schaub.
Un dangereux gang de barbus pratiquant de la roots rugueuse: du folk rock/alt rock/ alt country/americana sentant bon les roadhouses du côté du Nouveau Mexique.
Ce bronco rider, de pas 30 ans, a vécu, c'est sûr, et pas comme un petit employé de banque se risquant à une virée rock'n roll le samedi soir pour boire deux petits J&B on the rocks, dans un bar où lui, et ses comparses, seront accueillis par une fausse blonde aux seins avachis.
5 albums, les 2 premiers self released, le dernier sortait fin août 'Junky Star'.
Un oscar pour 'The Weary Kind', sur la BO de 'Crazy Heart'.
'Day is done', sur Roadhouse Sun, entame le gig , il nous explique... when the day is done, I was born a bad man's son...
Une slide graisseuse, une voix cassée, un son énorme... c'est du rock et du méchant, celui du Sud, qui sent la poussière, les bars crades, peuplés d'ivrognes belliqueux et de dames au look Joan Crawford dans Johnny Guitar ou Barbara Stanwyck dans Cattle Queen of Montana.
'Dollar a day' sa paye!
Du Southern rock juteux, aussi crapuleux que les Black Crowes ou Gov't Mule.
Un petit coup de mandoline country:' Tell my mother I miss her so', avant l'électrique ' Hard Times': petit, n'aie pas honte de ton passé, ni de tes origines... Daddy said. Un songwriting inspiré par les plus grands Townes, Springsteen, Steve Earle, tonton Bob!
Le dramatique 'Junky Star' , un western noir et blanc, sombre et sanglant.
'Strange feelin in the air' la discrimination dans les petites villes texanes.
Titre lourd et orageux avec deux slides carnassières.
Du rock social sulfureux 'Depression', Tom Petty puissance 10!
'Blue bird' ne crois pas que ce couvert de plumes fait sagement cui, cui, cui... ce truc est bestial!
'Hallelujah': non, c'est pas Cohen!
Titre visionnaire, une histoire racontée par un mec venant de se faire descendre, par un inconnu, au coin d'une rue.
J'ai vu ce film, c'est à Marseille?
Toi, t'es con, Ahmed!
Gros numéro de Corby.
Il reprend sa mandoline et Ryan sort un harmonica pour le country: ' Southside of Heaven' sur Mescalito.
Fin du gig: 65'!
Pas possible, c'est trop court!
Retour du loser , les bourrins sont restés à l'écurie!
La superbe, sobre et oscarisée ballade ' The Weary Kind'.
Voilà les cowboys: 'Sunshine', sharp-edged, guitar- driven rock joué à plein volume.
L'A B jubile, Roen à mes côtés lève le poing tout en hurlant à cracher ses poumons, achetés d'occasion
Un final fumant, et le bis n°3 seront encore plus brûlant 'Bread and Water' , l'histoire de sa vie on the road!
Ryan Bingham: de la nitroglycérine à ne pas glisser dans toutes les mains!
21h30, comme prévu: Carolina Chocolate Drops.
Comment vont-ils s'en sortir après la furie Ryan Bingham?
Genre différent n'attirant pas la même clientèle!
Réponse: grande distinction.
Le trio a mis tout Bruxelles dans sa poche de kangourou: bonne humeur communicative, virtuosité, présence scénique indéniable... un des grands gigs de 2010, God put a smile sur toutes les trognes, rébarbatives ou angéliques, peuplant l'AB!
Trois chaises, trois multi-instrumentistes: it's time for fiddle & banjo music!
Rhiannon Giddens, quelle voix cette nana: fiddle, banjo, kazoo et pas de danse suggestifs ( la comtesse aux pieds nus) - Justin Robinson: fiddle, voix de baryton, jug, acrobatic footstomping & handclapping et le bouffon de la troupe, l'ineffable Dom Flemons, au look de sage instituteur, mais capable des plus inimaginables et géniales pitreries :vocals, guitar, jug, banjo, bones, snare drum, harmonica, et jongleries avec mon galurin, plus: réparties brillantes lorsqu'un enfoiré de première balance ânerie sur ânerie!
Cinq CD's, le dernier 'Genuine Negro Jig' trônant au sommet des bluegrass charts, pas mal pour des colorés!
'Chased old satan' aka 'Starry Crown', une pépite datant des années 30.
Déjà un sketch irrésistible de Dom, ma voisine s'étrangle de rire, lui pique son vin blanc!
Joe Thompson 'Old corn liquor' , le Joe se tape 91 printemps, n'a plus aucune dent, c'est pratique pour s'enfiler bad booze, il se produit encore sur scène.
A square dance track agité, avec solo de cruche pas creux.
Encore un ancêtre: ' Your Baby Ain't Sweet Like Mine' ( Charlie Jackson).
Un petit solo de mirliton?
On n'osait pas vous le demander, Rhiannon!
Retro, rigolo, guignolo!
Un gospel en singalong: 'Don't get trouble in your mind'.
Ambiance dans la prairie bleue, y a pas que les vaches qui rient.
L'AB m'a trouvé un beau snare drum, allons-y pour 'Rickett's Hornpipe'.
Brussels, put a smile on your face and dance, je vous montre comment faire.
Non, Roen, enlève pas tes savates, fieu, t'as des stinkvoeten!
Un blues in E, de Frank Edwards: 'Chicken Raid', Dom étalant une nouvelle fois ses talents de guitariste.
Any Johnny Cash fans in the audience?
Yeaaah!
Well, you are at the wrong show!
On vous joue tout de même 'Jackson'!
La folie gagne la salle.
A tune collected from 1800, le titletrack du dernier album, l'instrumental 'Genuine Negro Jig' .
Un violon languide, des claquettes et des mains battues: bel exercice de style.
'Black Annie' de Joe Thompson, à nouveau.
Moins hard que Black Betty, mais elle danse mieux!
A sassy blues song: 'Two Time Loser', Buster Keaton à la guitare et Rhiannon transformée en Billie Holiday.
Le traditional 'Cornbread and Butterbeans'.
La salle s'époumone avec les Chocolate Drops.
Justin, le lange; en évidence:au violon, a pair of square dances of Virginia bien rondes.
L'explosif 'Sandy Boys', suivi logiquement de 'Cindy Gal' avec un solo de nonosses du pasteur Flemons... Cindy gal, where did you stay last night?
J'étais à la chapelle, papa!
En ga geluuf da...
Un coup d'oeil au sablier, well, a last one: un hip hop au violon et banjo and some beatboxing, l'incroyable version de 'Hit 'Em Up Style ', titre rendu célèbre par Blu Cantrell.
D'une sauvagerie tonique, tous sur le dancefloor .
Une ovation plus imposante que celle réservée à Marcellus pour sa victoire sur Hannibal et ses éléphants.
Retour de la Caroline du Nord pour le lament des Appalaches 'Sourwood Mountain' , transformé en dance track pétaradant!
Trois groupes au même programme ( pour un prix 1918), car les responsables ont décidé de fusionner les concerts du club et du box, tous dans la boîte aux étoiles, départ à 19h15'!
C'est pas l'armistice, c'est St-Nicolas!
Liam Gerner
Un barde australien découvert par Peter Gabriel, qui l'invite à jouer au WOMAD en Australie et au UK.
Moments de gloire: vocaliste sur le track 'Kilimandjaro' de Era, et auteur du soundtrack de 'Angela's Decision' , tournées en support d' Alanis Morrissette, Paul Weller, Paolo Nutini, Amy McDonald...
L'Aussie vient de sortir un nouvel album, il a 1/2h pour convaincre un public encore restreint en cette heure matinale.
Mission accomplie en huit titres d'acoustic americana/folk, bien écrits et chantés d'un timbre grave et passionné.
Il s'accompagne, comme tout singer/songwriter, à l'acoustique et reçoit l'aide efficace et discrète de Matthew Smith, le batteur de Ryan Bingham.
Un midtempo ,'Dear Heart' pendant lequel on l'entend chanter...against the wind...mais sa ballade n'a rien à voir avec Bob Seger.
Comme il fait beau aujourd'hui ( Bruxelles est inondée et le vent a chassé la dernière feuille décorant l'arbre sur lequel pissent les Médors du boulevard Anspach...), I'm gonna sing a song about water.
Un plaisantin, cet oasis en provenance du Down Under!
...gotta leave it all behind... âpre comme du Ryan Adams, nerveux comme du Jesse Malin.
Une nouvelle ballade ' Clear man' (?) , shit, people, I've got Belgian beans in my tummy... me disais bien que ça sentait les égouts!
'Land of no roads' quelque part dans un désert en Terra Australis.
Je sais que je dois me grouiller, après moi il y a mon pote Ryan et puis Carolina Chocolate Cake, je crois.
Fumiste!
Je dédie la suivante à Ryan Bingham, une magnifique romance bien de saison... the sweet smell of roses in the rain...
A rocking waltz pour suivre, elle décrit l'origine de la population de Sydney ou Melbourne...Was your grandma a whore, was your grandpa a thief... a son of a son of a scoundrel like me... du Charles Dickens de là-bas!
Dans le désert on tombe sur des types bizarres, the story of a liar who became a millionaire (... he could turn the sand to gold...) un rock sec.
Une dernière pour mémé, une tendre ballade :'Always with me'!
Liam Gerner, un gars attachant et pas dénué d'intérêt!
Ryan Bingham & the Dead Horses
Ryan: guitares, harmonica et vocals éraillés.
Ses canassons clamsés: Matthew Smith, drums - Elijah Ford, bass et le formidable guitariste/mandoline, Corby Schaub.
Un dangereux gang de barbus pratiquant de la roots rugueuse: du folk rock/alt rock/ alt country/americana sentant bon les roadhouses du côté du Nouveau Mexique.
Ce bronco rider, de pas 30 ans, a vécu, c'est sûr, et pas comme un petit employé de banque se risquant à une virée rock'n roll le samedi soir pour boire deux petits J&B on the rocks, dans un bar où lui, et ses comparses, seront accueillis par une fausse blonde aux seins avachis.
5 albums, les 2 premiers self released, le dernier sortait fin août 'Junky Star'.
Un oscar pour 'The Weary Kind', sur la BO de 'Crazy Heart'.
'Day is done', sur Roadhouse Sun, entame le gig , il nous explique... when the day is done, I was born a bad man's son...
Une slide graisseuse, une voix cassée, un son énorme... c'est du rock et du méchant, celui du Sud, qui sent la poussière, les bars crades, peuplés d'ivrognes belliqueux et de dames au look Joan Crawford dans Johnny Guitar ou Barbara Stanwyck dans Cattle Queen of Montana.
'Dollar a day' sa paye!
Du Southern rock juteux, aussi crapuleux que les Black Crowes ou Gov't Mule.
Un petit coup de mandoline country:' Tell my mother I miss her so', avant l'électrique ' Hard Times': petit, n'aie pas honte de ton passé, ni de tes origines... Daddy said. Un songwriting inspiré par les plus grands Townes, Springsteen, Steve Earle, tonton Bob!
Le dramatique 'Junky Star' , un western noir et blanc, sombre et sanglant.
'Strange feelin in the air' la discrimination dans les petites villes texanes.
Titre lourd et orageux avec deux slides carnassières.
Du rock social sulfureux 'Depression', Tom Petty puissance 10!
'Blue bird' ne crois pas que ce couvert de plumes fait sagement cui, cui, cui... ce truc est bestial!
'Hallelujah': non, c'est pas Cohen!
Titre visionnaire, une histoire racontée par un mec venant de se faire descendre, par un inconnu, au coin d'une rue.
J'ai vu ce film, c'est à Marseille?
Toi, t'es con, Ahmed!
Gros numéro de Corby.
Il reprend sa mandoline et Ryan sort un harmonica pour le country: ' Southside of Heaven' sur Mescalito.
Fin du gig: 65'!
Pas possible, c'est trop court!
Retour du loser , les bourrins sont restés à l'écurie!
La superbe, sobre et oscarisée ballade ' The Weary Kind'.
Voilà les cowboys: 'Sunshine', sharp-edged, guitar- driven rock joué à plein volume.
L'A B jubile, Roen à mes côtés lève le poing tout en hurlant à cracher ses poumons, achetés d'occasion
Un final fumant, et le bis n°3 seront encore plus brûlant 'Bread and Water' , l'histoire de sa vie on the road!
Ryan Bingham: de la nitroglycérine à ne pas glisser dans toutes les mains!
21h30, comme prévu: Carolina Chocolate Drops.
Comment vont-ils s'en sortir après la furie Ryan Bingham?
Genre différent n'attirant pas la même clientèle!
Réponse: grande distinction.
Le trio a mis tout Bruxelles dans sa poche de kangourou: bonne humeur communicative, virtuosité, présence scénique indéniable... un des grands gigs de 2010, God put a smile sur toutes les trognes, rébarbatives ou angéliques, peuplant l'AB!
Trois chaises, trois multi-instrumentistes: it's time for fiddle & banjo music!
Rhiannon Giddens, quelle voix cette nana: fiddle, banjo, kazoo et pas de danse suggestifs ( la comtesse aux pieds nus) - Justin Robinson: fiddle, voix de baryton, jug, acrobatic footstomping & handclapping et le bouffon de la troupe, l'ineffable Dom Flemons, au look de sage instituteur, mais capable des plus inimaginables et géniales pitreries :vocals, guitar, jug, banjo, bones, snare drum, harmonica, et jongleries avec mon galurin, plus: réparties brillantes lorsqu'un enfoiré de première balance ânerie sur ânerie!
Cinq CD's, le dernier 'Genuine Negro Jig' trônant au sommet des bluegrass charts, pas mal pour des colorés!
'Chased old satan' aka 'Starry Crown', une pépite datant des années 30.
Déjà un sketch irrésistible de Dom, ma voisine s'étrangle de rire, lui pique son vin blanc!
Joe Thompson 'Old corn liquor' , le Joe se tape 91 printemps, n'a plus aucune dent, c'est pratique pour s'enfiler bad booze, il se produit encore sur scène.
A square dance track agité, avec solo de cruche pas creux.
Encore un ancêtre: ' Your Baby Ain't Sweet Like Mine' ( Charlie Jackson).
Un petit solo de mirliton?
On n'osait pas vous le demander, Rhiannon!
Retro, rigolo, guignolo!
Un gospel en singalong: 'Don't get trouble in your mind'.
Ambiance dans la prairie bleue, y a pas que les vaches qui rient.
L'AB m'a trouvé un beau snare drum, allons-y pour 'Rickett's Hornpipe'.
Brussels, put a smile on your face and dance, je vous montre comment faire.
Non, Roen, enlève pas tes savates, fieu, t'as des stinkvoeten!
Un blues in E, de Frank Edwards: 'Chicken Raid', Dom étalant une nouvelle fois ses talents de guitariste.
Any Johnny Cash fans in the audience?
Yeaaah!
Well, you are at the wrong show!
On vous joue tout de même 'Jackson'!
La folie gagne la salle.
A tune collected from 1800, le titletrack du dernier album, l'instrumental 'Genuine Negro Jig' .
Un violon languide, des claquettes et des mains battues: bel exercice de style.
'Black Annie' de Joe Thompson, à nouveau.
Moins hard que Black Betty, mais elle danse mieux!
A sassy blues song: 'Two Time Loser', Buster Keaton à la guitare et Rhiannon transformée en Billie Holiday.
Le traditional 'Cornbread and Butterbeans'.
La salle s'époumone avec les Chocolate Drops.
Justin, le lange; en évidence:au violon, a pair of square dances of Virginia bien rondes.
L'explosif 'Sandy Boys', suivi logiquement de 'Cindy Gal' avec un solo de nonosses du pasteur Flemons... Cindy gal, where did you stay last night?
J'étais à la chapelle, papa!
En ga geluuf da...
Un coup d'oeil au sablier, well, a last one: un hip hop au violon et banjo and some beatboxing, l'incroyable version de 'Hit 'Em Up Style ', titre rendu célèbre par Blu Cantrell.
D'une sauvagerie tonique, tous sur le dancefloor .
Une ovation plus imposante que celle réservée à Marcellus pour sa victoire sur Hannibal et ses éléphants.
Retour de la Caroline du Nord pour le lament des Appalaches 'Sourwood Mountain' , transformé en dance track pétaradant!
- Hey-ho diddle-um day
- So many pretty girls I can't count them
- Hey-ho diddle-um day
- Fiesta gigantesque, communion totale auditeurs/artistes!
- Une météo épouvantable à la sortie de l'Ancienne Belgique, mais que des visages heureux quittant la rue des Pierres!
jeudi 11 novembre 2010
Gregory And The Hawk + Les Shelleys- Homeplugged concert à Saint-Gilles, le 10 novembre 2010
Chez Iacopo, rue Moris 31, un Homeplugged gig dans le salon, tu vas rencontrer Faustine Hollander et d'autres personnes agréables, sois-en assuré.
Renseignements pris à la porte ( le flyer annonçait les concerts à 20h): on devrait commencer vers 21h20'!
Même secondé par les produits fabriqués à Jupille, l'attente est pénible. Les mordus du coin ne s'en formalisent guère et devisent nonchalamment tout en s'abreuvant, ce concert n'est qu'un prétexte pour se retrouver entre potes dans un lieu branché!
21h45': mise en place de l'équipement et un rapide soundcheck pour Tom Brosseau.
On va démarrer, enfin!
Surprise de dernière minute, l'hôte invite Faustine Hollander, flanquée de Clément Marion (joiejoiejoie) à jouer quelques titres en mise en bouche!
Il sera 21h57', le duo attaque' 100% coton' (titre provisoire) , une mélopée écrite par Clément.
Deux voix en onomatopées et une guitare.
Douceur, intimité, vulnérabilité...dive in your blanket... bonne idée, le temps se rafraîchit.
Le classique ' Dragonfly' de Faustine pour suivre, les petits oiseaux la saluent, les abeilles aussi!
Et un troisième folk, le nerveux 'Had it coming' à servir bien chaud comme une tuile de Parmesan aux noix St-Jacques poêlées au jambon Ganda sur lit de poireau.
Succulent!
22:25 Les Shelleys
Tom Brosseau, que tu vis plusieurs fois, s'est embarqué avec Angela Correa ( connue sous le nom d'artiste:Correatown) pour le projet Les Shelleys .
Inspiré par les romantiques, Percy 'Prometheus Unbound' et 'Frankenstein' Mary?
Va savoir, anyway, le duo vient de sortir un CD éponyme chez Fat Cat Records.
Un album que Daytrotter présente sous l'intitulé 'a garden of flowers waiting for vases'!
Les standards que le couple nous a interprétés hier, deux voix sublimes, simplement accompagnées par la guitare subtile de Tom et par les battements d'Angela sur toutes les parties du corps, ont ravi l'assistance, baignée dans un silence religieux et admiratif.
Ecouter les complices, Angela et Tom, c'est comme plonger dans une source fraîche et revigorante par une belle matinée d'été, se secouer les cheveux et se laisser sécher, nu mais pudique, sous l'astre solaire en écoutant le chant d'un gai rossignol.
Angela présente le duo en français suave, pendant un an elle fut jeune fille au pair à Paris, et Les Shelleys attaquent 'In my time of dying' , enregistré en 1927 par Blind Willie Johnson et repris par Led Zeppelin.
Quelques ennuis techniques les forcent à jouer unplugged et à abandonner le micro, tant mieux le titre est encore plus émouvant.
'Oh baby, it ain't no lie' un gospel d'Elizabeth Cotten, célèbre pour son 'Freight Train'.
Si la perfection virginale existe, les Shelleys en sont tout proches.
Pas revenus de notre surprise, nous avons droit à la sucrerie sixties 'Something Stupid' de Nancy et Frank Sinatra, sur fond d'acoustique hispanisante.
Un régal minimaliste.
'The world is waiting for the sunrise' l'opening track du CD, une country ballad tendre et délicate, dont il existe une centaine de versions.
Pointons Peter, Paul & Mary.
Tom dédie la suivante à Mary Jones, son manager qui l'accompagne partout depuis qu'il fait de la scène.
She's my agent, my mother, she's a blessing...
Le délicieux calypso ' Rum & Coca Cola', remember the Andrew Sisters!
Je vais glisser un morceau de papier on the strings of my guitar, I'm such a shitty player, plaisante Tom.
L'effet est superbe.
J'irais bien faire un tour à Trinidad avec Angie!
Encore une perle irrésistible ' My world is empty without you' (The Supremes).
Le profond 'Brother can you spare a dime' traitant de la Great Depression, du John Steinbeck chanté à deux voix.
Doux comme du raisin sans colère.
Les Shelleys terminent par ' Green Door' qu'il viennent chanter a capella au milieu du salon, entourés d'auditeurs assis sur le sol et écarquillant les yeux.
Une grosse claque!
Gregory and the Hawk.
Il n'y a pas de faucon, ni de Grégory, mais une mignonne jeune personne, répondant au nom de Meredith Godreau, originaire du Massachussetts, mais résidant à New York.
Trois CD's chez Fat Cat, le dernier 'Leche' sortira le 15 novembre en Belgique!
Meredith s'accompagne à la guitare ou à la harpe et chante d'une voix enfantine qui te déchire le coeur.
Amoureux deux fois en 20' , faut que t'ailles consulter un vétérinaire, gars!
Puisque vous êtes allongés sur le tapis, je fais comme vous, je jouerai à genoux.
'Frebeight' sur le nouvel album, une romance fragile et fantaisiste, chantée d'un timbre doux et harmonieux.
Next one is new and 'untitled', yet: une rêverie ouatée te faisant penser aux moments les plus calmes de Lykke Li.
Another new and 'untitled' one, une berceuse romantique, on l'entend prier...baby, baby, won't you come back to me.... quel triste individu peut blesser une si agréable personne?
A la harpe, ' Landscapes' (également sur 'Leche'), du cristal de Murano.
En fait, des paysages vus au travers d'une vitre de bus au Japon, et l'amenant aux songes...sweet landscapes from the past...
Vulnérabilité et raffinement!
Beau comme du Joanna Newsom et poignant comme du Alela Diane.
La musique des anges!
'Leaves' toujours sur le CD 2010, et toujours joué en harpiste, un titre proche de l'univers de CocoRosie.
Mots simples répétés.... I I love love the way you look at me me.... féérique!
Elle reprend l'acoustique pour 'Oats we sow' sur 'Moanie & Kitchi' , de l'acoustic folk/pop aux teintes pastel, joué tout en tendresse.
Retour au matériau récent: ' For the best' .
Meredith gratte quelques accords, entame le chant, s'arrête abruptement et appelle Tom, assis sur le canapé au fond du salon.
Oh Tom, sorry, on avait répété ce titre ensemble, please join me on the mouth harp.
Fabuleuse chanson, du pointillisme feutré.
'August Moon' un nouveau Seurat lumineux et lunaire.
Le bal s'achève avec le folk introspectif ' People who raised me' ... I've been the wild one...,difficile à croire, ...I've been the quiet one, sequestered and smothered...
Papa et maman castrateurs?
Un set magique de 40' , une seconde claque magistrale!
Renseignements pris à la porte ( le flyer annonçait les concerts à 20h): on devrait commencer vers 21h20'!
Même secondé par les produits fabriqués à Jupille, l'attente est pénible. Les mordus du coin ne s'en formalisent guère et devisent nonchalamment tout en s'abreuvant, ce concert n'est qu'un prétexte pour se retrouver entre potes dans un lieu branché!
21h45': mise en place de l'équipement et un rapide soundcheck pour Tom Brosseau.
On va démarrer, enfin!
Surprise de dernière minute, l'hôte invite Faustine Hollander, flanquée de Clément Marion (joiejoiejoie) à jouer quelques titres en mise en bouche!
Il sera 21h57', le duo attaque' 100% coton' (titre provisoire) , une mélopée écrite par Clément.
Deux voix en onomatopées et une guitare.
Douceur, intimité, vulnérabilité...dive in your blanket... bonne idée, le temps se rafraîchit.
Le classique ' Dragonfly' de Faustine pour suivre, les petits oiseaux la saluent, les abeilles aussi!
Et un troisième folk, le nerveux 'Had it coming' à servir bien chaud comme une tuile de Parmesan aux noix St-Jacques poêlées au jambon Ganda sur lit de poireau.
Succulent!
22:25 Les Shelleys
Tom Brosseau, que tu vis plusieurs fois, s'est embarqué avec Angela Correa ( connue sous le nom d'artiste:Correatown) pour le projet Les Shelleys .
Inspiré par les romantiques, Percy 'Prometheus Unbound' et 'Frankenstein' Mary?
Va savoir, anyway, le duo vient de sortir un CD éponyme chez Fat Cat Records.
Un album que Daytrotter présente sous l'intitulé 'a garden of flowers waiting for vases'!
Les standards que le couple nous a interprétés hier, deux voix sublimes, simplement accompagnées par la guitare subtile de Tom et par les battements d'Angela sur toutes les parties du corps, ont ravi l'assistance, baignée dans un silence religieux et admiratif.
Ecouter les complices, Angela et Tom, c'est comme plonger dans une source fraîche et revigorante par une belle matinée d'été, se secouer les cheveux et se laisser sécher, nu mais pudique, sous l'astre solaire en écoutant le chant d'un gai rossignol.
Angela présente le duo en français suave, pendant un an elle fut jeune fille au pair à Paris, et Les Shelleys attaquent 'In my time of dying' , enregistré en 1927 par Blind Willie Johnson et repris par Led Zeppelin.
Quelques ennuis techniques les forcent à jouer unplugged et à abandonner le micro, tant mieux le titre est encore plus émouvant.
'Oh baby, it ain't no lie' un gospel d'Elizabeth Cotten, célèbre pour son 'Freight Train'.
Si la perfection virginale existe, les Shelleys en sont tout proches.
Pas revenus de notre surprise, nous avons droit à la sucrerie sixties 'Something Stupid' de Nancy et Frank Sinatra, sur fond d'acoustique hispanisante.
Un régal minimaliste.
'The world is waiting for the sunrise' l'opening track du CD, une country ballad tendre et délicate, dont il existe une centaine de versions.
Pointons Peter, Paul & Mary.
Tom dédie la suivante à Mary Jones, son manager qui l'accompagne partout depuis qu'il fait de la scène.
She's my agent, my mother, she's a blessing...
Le délicieux calypso ' Rum & Coca Cola', remember the Andrew Sisters!
Je vais glisser un morceau de papier on the strings of my guitar, I'm such a shitty player, plaisante Tom.
L'effet est superbe.
J'irais bien faire un tour à Trinidad avec Angie!
Encore une perle irrésistible ' My world is empty without you' (The Supremes).
Le profond 'Brother can you spare a dime' traitant de la Great Depression, du John Steinbeck chanté à deux voix.
Doux comme du raisin sans colère.
Les Shelleys terminent par ' Green Door' qu'il viennent chanter a capella au milieu du salon, entourés d'auditeurs assis sur le sol et écarquillant les yeux.
Une grosse claque!
Gregory and the Hawk.
Il n'y a pas de faucon, ni de Grégory, mais une mignonne jeune personne, répondant au nom de Meredith Godreau, originaire du Massachussetts, mais résidant à New York.
Trois CD's chez Fat Cat, le dernier 'Leche' sortira le 15 novembre en Belgique!
Meredith s'accompagne à la guitare ou à la harpe et chante d'une voix enfantine qui te déchire le coeur.
Amoureux deux fois en 20' , faut que t'ailles consulter un vétérinaire, gars!
Puisque vous êtes allongés sur le tapis, je fais comme vous, je jouerai à genoux.
'Frebeight' sur le nouvel album, une romance fragile et fantaisiste, chantée d'un timbre doux et harmonieux.
Next one is new and 'untitled', yet: une rêverie ouatée te faisant penser aux moments les plus calmes de Lykke Li.
Another new and 'untitled' one, une berceuse romantique, on l'entend prier...baby, baby, won't you come back to me.... quel triste individu peut blesser une si agréable personne?
A la harpe, ' Landscapes' (également sur 'Leche'), du cristal de Murano.
En fait, des paysages vus au travers d'une vitre de bus au Japon, et l'amenant aux songes...sweet landscapes from the past...
Vulnérabilité et raffinement!
Beau comme du Joanna Newsom et poignant comme du Alela Diane.
La musique des anges!
'Leaves' toujours sur le CD 2010, et toujours joué en harpiste, un titre proche de l'univers de CocoRosie.
Mots simples répétés.... I I love love the way you look at me me.... féérique!
Elle reprend l'acoustique pour 'Oats we sow' sur 'Moanie & Kitchi' , de l'acoustic folk/pop aux teintes pastel, joué tout en tendresse.
Retour au matériau récent: ' For the best' .
Meredith gratte quelques accords, entame le chant, s'arrête abruptement et appelle Tom, assis sur le canapé au fond du salon.
Oh Tom, sorry, on avait répété ce titre ensemble, please join me on the mouth harp.
Fabuleuse chanson, du pointillisme feutré.
'August Moon' un nouveau Seurat lumineux et lunaire.
Le bal s'achève avec le folk introspectif ' People who raised me' ... I've been the wild one...,difficile à croire, ...I've been the quiet one, sequestered and smothered...
Papa et maman castrateurs?
Un set magique de 40' , une seconde claque magistrale!
mercredi 10 novembre 2010
Joan Armatrading au Viage, Bruxelles, le 9 novembre 2010
Le Casino de Bruxelles, rue Duquesnoy (l'ex Salle de la Madeleine) a mis les clés sous la natte en février.
Fin avril, ouverture du 'centre de loisirs' Viage, sur le Boulevard Anspach (à l'endroit où se situaient les Galeries en l'honneur du Jules bourgmestre): blackjack, roulette et autres gambling games... lounge VIP, soirées dansantes, un restaurant sur les toits 'Kameleon Sky', d'où tu peux voir la tour Eiffel par temps clair, et un magnifique théâtre, pouvant accueillir un petit millier de spectateurs (Prince y a joué devant quelques privilégiés avant son show anversois).
Quoi?
L'acheter en viager... oublie, fieu, la CAI semble avoir les reins solides.
Avec JP, costard trois pièces, pompes cirées, boxer Calvin Klein et Havane de 66€ , on fait le tour du propriétaire.
Hôtesses accueillantes, personnel de bar stylé, une Carlsberg à 3€, on a déjà vu pire, et une superbe salle de concert, dont l'acoustique s'avèrera exemplaire.
20h30' ( pas de retard, ouf!): Tom Dice!
Tom Eeckhout (non c'est pas un cycliste ayant gagné la kermesse de Bierbeek en 1991), doit assurer l'avant-programme!
Tommeke fut le digne représentant de notre fier Belgenland à l'Eurovision à Oslo.
On peut le signaler: il termina à la sixième place avec sa rengaine 'Me & my guitar'!
Se pointe armé d'une guitare et en guise d'accueil envoie:' Alles goed, Brussel? Met mij, ook, merci!'
T'as pigé le topo, un brave garçon, qui ne ferait pas de mal à un diptère.
Le genre qui doit faire le gendre idéal, d'ailleurs toutes les ménagères ont adoré son répertoire à la guimauve, chanté d'une excellente voix (cf James Blunt, James Morrison, Enrique Iglesias...) sur fond d'accords de guitare inoffensifs.
En avril, sortait son premier CD 'Teardrops': la boulangère, la coiffeuse, la poissonnière, l'employée de banque, la grande Zoa, et Elio Di Rupo ont acheté un exemplaire...
Résultat: disque d'or!
Pendant 30' on aura droit à huit titres de ce chef- d'oeuvre larmoyant, dont: 'Why?'..tell me why you are saying goodbye... je t'aime, tu ne me regardes pas ...I'm going crazy...je peux pas vivre sans ton amour...
Quoi encore, JP?
Mike Brant, Frédérick François, Franck Michael, Patrick Fiori...
T'es cultivé, JP!
Tom Dice, ook, d'ailleurs...tell me mirror what went wrong?
On poursuit, 'Always Forever' , le fameux 'Me & my guitar' , 'Forbidden love' et ' Broken'.
Les dés sont jetés, Tom Dice nous quitte, Véronique et Marie-Madeleine essuient une larme!
Petit tour au bar, où tu croises de fameux gangsters: Steven, Luc Toogenblik, Gerrit le Coq en Jan den Hollander, tout comme nous et des centaines d'autres, ils ont gagné un ticket lors d'un contest.
A vue de nez, 98 personnes ont payé leur place.
Manque de promo, suggère JP qui a pris connaissance du concert il y a 3 jours!
A 21h28, tu reprends place et 2' plus tard: Joan Armatrading and band!
Pour la date bruxelloise de son ' This Charming Life tour', un CD sorti fin mars.
Sa 20ème plaque déjà!
Elle est accompagnée d'un trio pas con: le fabuleux keyboard player, Spencer Cozens, ami de feu John Martyn, qui joue avec Jacqui McShee's Pentangle ou Julia Fordham- à la basse 5 cordes/contrebasse: John Giblin, un sessionman aux états de service plus éloquents que ceux de James Bond: Eric Clapton, Peter Gabriel, Kate Bush, Simple Minds, Phil Collins, Gerry Rafferty, Paul McCartney et une centaine d' autres - aux drums: un mec qui joue pas comme un pied: Gary Foote (Jacqui McShee, Hall & Oates, Regina Belle...)!
Joan en piste, équipée d'un mini-micro serre-tête dynamique, elle attaque 'Show some emotion', c'est assez confus, quelques tripotages et, miracle, guitare et voix sont au top.
La madame, approchant de la soixantaine, possède toujours ce timbre caractéristique, faisant passer Tracy Chapman pour une première communiante et son jeu de guitare est tout bonnement phénoménal.
Avec Miss Armatrading pas de cinéma déplacé, droit au but, telle est la devise.
Déjà, de belles envolées jazzy te faisant regretter d'être sagement assis.
L'album précédent se nommait 'Into the Blues' , 'Something's gotta blow' , extrait de cette plaque, nous prouve qu'il s'agit bien de blues.
Une chambre d'echo sur la voix, quelques nappés de claviers juteux, cette longue plage magistrale nous plonge dans l'univers d'un Robert Cray féminin: funk et blues!
Eh lightman, allume un coup, j'aimerais voir la tête des gens qui n'ont pas payé, qui ne me connaissent pas et se demandent si je suis une cousine de Céline Dion.
How many of you know me?
Une cinquantaine de mains levées.
C'est déjà ça, murmure Souchon!
Bon, et bien, les petits gars, my name is Joan Armatrading et je vais vous faire chanter et bouger.
Trois bobonnes se souviennent que la soupe est sur le feu et mettent les bouts.
Il y aura d'autres désaffections pendant le show!
La ballade grandiose 'All the way from America' (1980), pas une ride ce hit!
On revient au matériel récent, un 'Two Tears' nerveux avec toujours ce mix de rock, r'n'b, jazz et blues.
On continue dans le registre verser des larmes: 'Cry', clôturant l'album, a sad lovesong!
'Into the blues' un jeu d'une fluidité limpide.
Imagine a flawless diamond, me souffle Rafi, une barbe travaillant du côté d'Anvers.
Joan y introduisant quelques références ancestrales, telles 'Mannish Boy'.
' A woman in love': maladie incurable.
C'est obsessionnel: 'Love, love, love', jazzy à la Joni Mitchell.
A l'acoustique pour une version 2010 de 'Love & affection', décoré de lignes de sax affectueuses du drummer.
Sorry, si je dois constamment vous tourner le dos et take a sip de ce sirop, mais suis enrhumée, les enfants.
Pas contraignant pour sa voix en tout cas.
Gary, menneke, que joue-t-on?
La setlist mentionne 'Tall in the saddle', lady!
OK, j'enfourche le canasson.
Ce truc gluant sent le Ray Charles à plein nez, Joan y va d'un méchant petit solo, on est en plein drame, quand subitement l'étalon part au galop et la plage vire groovy funk.
Un grand moment.
Le titletrack, 'This charming life', et une séance singalong/handclappings pour réveiller les assoupis: ' Best dress on' , un rock stade de foot .
T'es de sortie ce soir, baby?
'You rope, you tie me': tire-toi de là, laisse-moi passer, ne me les brise pas..you get too jealous.. faut que je me casse.
Pas une facile, cette madame!
Le titre coup de poing: ' Heading back to New York City'.
Une basse galopante, des riffs hard rock, ça cogne comme les Cream ou le Free de Paul Kossoff.
(I love it when you) 'Call me names' !
Ah bon: pute, salope, catin, bagasse, gueuse, pouff...
T'en connais d'autres JP?
Lady Gaga?
Carte rouge, JP!
' Me Myself I'.
De La Soul?
Non, Joan Armatrading 1980!
Voilà, Bruxelles, normalement on sort, vous gueulez, on revient et on vous joue un morceau ou deux.
On change la donne: on sort pas, vous crachez vos poumons en hurlant et on vous joue le bis 'Willow' que vous allez chanter avec nous.
OK?
WOUAAAAAAH!
...I may not be your best...
Stop, merde, ai oublié de vous présenter les garçons: Spencer, John et Gary!
Avanti pour la superbe ballade 'Willow'.
Bye, bye
On gueule, elle ne revient pas, elle est partie jouer son cachet au craps!
C'est con, la setlist mentionnait encore le super hit 'Drop the pilot'.
Y avait pas de pilote dans l'avion!
Fin avril, ouverture du 'centre de loisirs' Viage, sur le Boulevard Anspach (à l'endroit où se situaient les Galeries en l'honneur du Jules bourgmestre): blackjack, roulette et autres gambling games... lounge VIP, soirées dansantes, un restaurant sur les toits 'Kameleon Sky', d'où tu peux voir la tour Eiffel par temps clair, et un magnifique théâtre, pouvant accueillir un petit millier de spectateurs (Prince y a joué devant quelques privilégiés avant son show anversois).
Quoi?
L'acheter en viager... oublie, fieu, la CAI semble avoir les reins solides.
Avec JP, costard trois pièces, pompes cirées, boxer Calvin Klein et Havane de 66€ , on fait le tour du propriétaire.
Hôtesses accueillantes, personnel de bar stylé, une Carlsberg à 3€, on a déjà vu pire, et une superbe salle de concert, dont l'acoustique s'avèrera exemplaire.
20h30' ( pas de retard, ouf!): Tom Dice!
Tom Eeckhout (non c'est pas un cycliste ayant gagné la kermesse de Bierbeek en 1991), doit assurer l'avant-programme!
Tommeke fut le digne représentant de notre fier Belgenland à l'Eurovision à Oslo.
On peut le signaler: il termina à la sixième place avec sa rengaine 'Me & my guitar'!
Se pointe armé d'une guitare et en guise d'accueil envoie:' Alles goed, Brussel? Met mij, ook, merci!'
T'as pigé le topo, un brave garçon, qui ne ferait pas de mal à un diptère.
Le genre qui doit faire le gendre idéal, d'ailleurs toutes les ménagères ont adoré son répertoire à la guimauve, chanté d'une excellente voix (cf James Blunt, James Morrison, Enrique Iglesias...) sur fond d'accords de guitare inoffensifs.
En avril, sortait son premier CD 'Teardrops': la boulangère, la coiffeuse, la poissonnière, l'employée de banque, la grande Zoa, et Elio Di Rupo ont acheté un exemplaire...
Résultat: disque d'or!
Pendant 30' on aura droit à huit titres de ce chef- d'oeuvre larmoyant, dont: 'Why?'..tell me why you are saying goodbye... je t'aime, tu ne me regardes pas ...I'm going crazy...je peux pas vivre sans ton amour...
Quoi encore, JP?
Mike Brant, Frédérick François, Franck Michael, Patrick Fiori...
T'es cultivé, JP!
Tom Dice, ook, d'ailleurs...tell me mirror what went wrong?
On poursuit, 'Always Forever' , le fameux 'Me & my guitar' , 'Forbidden love' et ' Broken'.
Les dés sont jetés, Tom Dice nous quitte, Véronique et Marie-Madeleine essuient une larme!
Petit tour au bar, où tu croises de fameux gangsters: Steven, Luc Toogenblik, Gerrit le Coq en Jan den Hollander, tout comme nous et des centaines d'autres, ils ont gagné un ticket lors d'un contest.
A vue de nez, 98 personnes ont payé leur place.
Manque de promo, suggère JP qui a pris connaissance du concert il y a 3 jours!
A 21h28, tu reprends place et 2' plus tard: Joan Armatrading and band!
Pour la date bruxelloise de son ' This Charming Life tour', un CD sorti fin mars.
Sa 20ème plaque déjà!
Elle est accompagnée d'un trio pas con: le fabuleux keyboard player, Spencer Cozens, ami de feu John Martyn, qui joue avec Jacqui McShee's Pentangle ou Julia Fordham- à la basse 5 cordes/contrebasse: John Giblin, un sessionman aux états de service plus éloquents que ceux de James Bond: Eric Clapton, Peter Gabriel, Kate Bush, Simple Minds, Phil Collins, Gerry Rafferty, Paul McCartney et une centaine d' autres - aux drums: un mec qui joue pas comme un pied: Gary Foote (Jacqui McShee, Hall & Oates, Regina Belle...)!
Joan en piste, équipée d'un mini-micro serre-tête dynamique, elle attaque 'Show some emotion', c'est assez confus, quelques tripotages et, miracle, guitare et voix sont au top.
La madame, approchant de la soixantaine, possède toujours ce timbre caractéristique, faisant passer Tracy Chapman pour une première communiante et son jeu de guitare est tout bonnement phénoménal.
Avec Miss Armatrading pas de cinéma déplacé, droit au but, telle est la devise.
Déjà, de belles envolées jazzy te faisant regretter d'être sagement assis.
L'album précédent se nommait 'Into the Blues' , 'Something's gotta blow' , extrait de cette plaque, nous prouve qu'il s'agit bien de blues.
Une chambre d'echo sur la voix, quelques nappés de claviers juteux, cette longue plage magistrale nous plonge dans l'univers d'un Robert Cray féminin: funk et blues!
Eh lightman, allume un coup, j'aimerais voir la tête des gens qui n'ont pas payé, qui ne me connaissent pas et se demandent si je suis une cousine de Céline Dion.
How many of you know me?
Une cinquantaine de mains levées.
C'est déjà ça, murmure Souchon!
Bon, et bien, les petits gars, my name is Joan Armatrading et je vais vous faire chanter et bouger.
Trois bobonnes se souviennent que la soupe est sur le feu et mettent les bouts.
Il y aura d'autres désaffections pendant le show!
La ballade grandiose 'All the way from America' (1980), pas une ride ce hit!
On revient au matériel récent, un 'Two Tears' nerveux avec toujours ce mix de rock, r'n'b, jazz et blues.
On continue dans le registre verser des larmes: 'Cry', clôturant l'album, a sad lovesong!
'Into the blues' un jeu d'une fluidité limpide.
Imagine a flawless diamond, me souffle Rafi, une barbe travaillant du côté d'Anvers.
Joan y introduisant quelques références ancestrales, telles 'Mannish Boy'.
' A woman in love': maladie incurable.
C'est obsessionnel: 'Love, love, love', jazzy à la Joni Mitchell.
A l'acoustique pour une version 2010 de 'Love & affection', décoré de lignes de sax affectueuses du drummer.
Sorry, si je dois constamment vous tourner le dos et take a sip de ce sirop, mais suis enrhumée, les enfants.
Pas contraignant pour sa voix en tout cas.
Gary, menneke, que joue-t-on?
La setlist mentionne 'Tall in the saddle', lady!
OK, j'enfourche le canasson.
Ce truc gluant sent le Ray Charles à plein nez, Joan y va d'un méchant petit solo, on est en plein drame, quand subitement l'étalon part au galop et la plage vire groovy funk.
Un grand moment.
Le titletrack, 'This charming life', et une séance singalong/handclappings pour réveiller les assoupis: ' Best dress on' , un rock stade de foot .
T'es de sortie ce soir, baby?
'You rope, you tie me': tire-toi de là, laisse-moi passer, ne me les brise pas..you get too jealous.. faut que je me casse.
Pas une facile, cette madame!
Le titre coup de poing: ' Heading back to New York City'.
Une basse galopante, des riffs hard rock, ça cogne comme les Cream ou le Free de Paul Kossoff.
(I love it when you) 'Call me names' !
Ah bon: pute, salope, catin, bagasse, gueuse, pouff...
T'en connais d'autres JP?
Lady Gaga?
Carte rouge, JP!
' Me Myself I'.
De La Soul?
Non, Joan Armatrading 1980!
Voilà, Bruxelles, normalement on sort, vous gueulez, on revient et on vous joue un morceau ou deux.
On change la donne: on sort pas, vous crachez vos poumons en hurlant et on vous joue le bis 'Willow' que vous allez chanter avec nous.
OK?
WOUAAAAAAH!
...I may not be your best...
Stop, merde, ai oublié de vous présenter les garçons: Spencer, John et Gary!
Avanti pour la superbe ballade 'Willow'.
Bye, bye
On gueule, elle ne revient pas, elle est partie jouer son cachet au craps!
C'est con, la setlist mentionnait encore le super hit 'Drop the pilot'.
Y avait pas de pilote dans l'avion!
mardi 9 novembre 2010
DWEEZIL ZAPPA PLAYS ZAPPA, het Depot, Leuven, le 7 novembre 2010
Un Depot sold-out en ce dimanche Anderlecht-Brugge!
Public en provenance de nos dix riantes provinces, mais aussi uit Liberal Holland, ou des porteurs du St George's Cross flag, y avait même deux Schtroumpfs, incognito!
Normal cette affluence, l'esprit et le sang Zappa sur scène, faut pas forcément s'appeler Vlad Tepes pour se déplacer.
Dweezil Zappa
Un des quatre fruits de l'union Gail Sloatman/Frank Zappa, dont la heavy guitar se fait entendre sur quelques plaques du paternel ou sur des albums solo depuis le début des eighties, les Dixie Dregs ou Weird Al Yankovic, e.a., ont également pu compter sur ses riffs de Gibson.
Depuis 2006 il tourne avec le projet Zappa plays Zappa!
Le fils veut rendre hommage au grand maître et pas par pure nostalgie.
Foin de covers banales, balancées par un tribute band pénible, Dweezil s'est entouré de cracks pour interpréter les géniales compositions de Groucho Marx.
Gert me soufflera, c'est même mieux que certains concerts du dead Dad.
Pas tort il a, le Frank, à l'esprit embué, pouvait faire dans le cafouilleux sur scène.
Me souviens d'un concert de ce type dans les seventies, à Forest, le chaos!
Or donc, nous vîmes huit acteurs dans l'ancien ciné louvaniste: le réservé Dweezil à la Gibson- la terrible Scheila Gonzalez au sax, flûte, keyboards et vocals (Billy Preston, Ray Parker Jr, Lionel Hampton...) -Pete Griffin à la basse ( le gars a accompagné Edgar Winter e.a.)- Billy Hulting aux percussions, vocals (Natalie Cole - Barry Manilow...) - Joe Travers, drums, backing vc. ( Duran Duran, Lisa Loeb...) - Jamie Klime , second lead guitarist, vocals (Jewel, Michelle Branch...)- Chris Norton, keyboards, synthetizers & some falsetto vocals et celui qui assure, de manière incroyable, la plus grande partie des vocals et joue de la trompette: le grand Ben Thomas!
Portes ouvertes à 20:00, mais il faudra patienter jusqu'à 21h05 avant le début des hostilités.
C'est long, loin du bar!
Le premier titre se trouve sur 'Hot Rats' et n'a pas été joué souvent sur scène ' Gumbo Variations' ( 16'55" sur l'album, idem ce soir).
Merveilleux, l'acoustique est au top et Gumbo groove un max, les soli pointus se succèdent: le sax, la Gibson, avec une envolée wah wah à couper le souffle, un petit tricot de basse et un duo de cuivres canon.
La moustache était un iconoclaste imprévisible, mais au niveau composition, rien ni personne ne l'égalera jamais.
Leuven jubile et ce n'est qu'un début.
L'album 'Apostrophe' servira de charpente au gig: 'Don't eat the yellow snow', un chorus Nanook l'esquimau aveuglant le trappeur avec la neige jaunie par la pisse de ses clebs... le Zappa Monty Python.
'Nanook Rub's it', des arrangements saugrenus, passant du rock au jazz, sans oublier l'avant-garde ou le cabaret loufoque, toutes les facettes de Fonzo - ' St Alfonzo's Pancake Breakfast' Zappa goes Comedy Capers, remember the Sparks!
Les crêpes sont servies, Fonzo!
'Father O'Blivion' une cavalcade effrénée, un petit détour par Copacabana, la folie gagne mes voisins.
Les idées foisonnent, c'est tellement riche que tu ne sais quel musicien regarder, soudain sur un écran géant: Frank Zappa, himself, chantant le narratif 'Cosmik Debris' .
Miracle de la technologie, ce dialogue bluesy père récitant/ fiston répondant à la guitare nous donne la chair de poule et quand Jamie nous assène un petit solo crapuleux, le mec à mes côtés se met à pleurer.
..so don't you waste your time on me... marmonne le moustachu lubrique, le titre s'achève.
Génial!
'Excentrifugal Forz' un jazz fusion avec la basse sous les spotlights.
'Apostrophe' - ' Uncle Remus' des harmonies vocales Turtles, même si Flo & Eddie n'ont pas participé à la confection de cet LP.
'Stinkfoot'
....Now scientists call this disease bromidrosis.... Incroyable Zap!
Une guitare lyrique et des effets wah wah pour évacuer ces émanations pestilentielles.
T'as essayé le talc?
Fin de l'opéra comique 'Apostrophe'!
Sur l'album posthume ' The Lost Episodes', le jazz rock instrumental ' RDNZL', on embraye sur un titre non retrouvé sur la setlist, probablement ' Babette' avec les lignes ..we could share a love... la guitare de Jamie s'envole dans des cieux latino, le sax s'y met, ça explose de partout!
'Inca Roads' un titre tarabiscoté, rendu de manière époustouflante: acrobaties vocales ( formidable Chris Norton) , vibraphone léger, flûte inca, Frank à la guitare en background, Dweezil, ému, le regardant jongler, Ben tout en puissance et justesse, du grand art!
Joe Travers en vedette pour un drum solo nerveux, suivi d'un 'Montana', aux lyrics délirants de surréalisme, ce méchant funk se poursuit en instrumental ' Peaches en Regalia' ( 'Hot Rats').
Sur 'Zappa in New York', l' obsessif ' I promise not to come in your mouth', suivi de l'instrumental ' Cruisin for burgers'.
Dweezil nous gratifiant d'un brillant exercice aux couleurs John McLaughlin.
Fin d'un show ( 1h35') inventif en diable!
Le public, subjugué, hurle sa joie et réclame un bis.
Il sera exaucé.
A brand new song for this tour, le déjanté ' Baby Snakes' sur l'album du même nom.
' Chrissy puked twice' avec une séance carnaval masqué, Jamie as the devil pour entamer un dialogue Faust meets Samuel Beckett avec la jolie petite Scheila.
Le vaudeville prenant des couleurs rhythm 'n blues avant de carrément virer hard rock pour la dernière pièce de ce show haut en couleur: 'Muffin Man' .
Sur l'écran, Frank Zappa apparaît, torse nu, en boxeur éreinté sur le point de quitter le ring.
Gong de fin de combat, foule en délire.
La joute aura duré deux heures!
Public en provenance de nos dix riantes provinces, mais aussi uit Liberal Holland, ou des porteurs du St George's Cross flag, y avait même deux Schtroumpfs, incognito!
Normal cette affluence, l'esprit et le sang Zappa sur scène, faut pas forcément s'appeler Vlad Tepes pour se déplacer.
Dweezil Zappa
Un des quatre fruits de l'union Gail Sloatman/Frank Zappa, dont la heavy guitar se fait entendre sur quelques plaques du paternel ou sur des albums solo depuis le début des eighties, les Dixie Dregs ou Weird Al Yankovic, e.a., ont également pu compter sur ses riffs de Gibson.
Depuis 2006 il tourne avec le projet Zappa plays Zappa!
Le fils veut rendre hommage au grand maître et pas par pure nostalgie.
Foin de covers banales, balancées par un tribute band pénible, Dweezil s'est entouré de cracks pour interpréter les géniales compositions de Groucho Marx.
Gert me soufflera, c'est même mieux que certains concerts du dead Dad.
Pas tort il a, le Frank, à l'esprit embué, pouvait faire dans le cafouilleux sur scène.
Me souviens d'un concert de ce type dans les seventies, à Forest, le chaos!
Or donc, nous vîmes huit acteurs dans l'ancien ciné louvaniste: le réservé Dweezil à la Gibson- la terrible Scheila Gonzalez au sax, flûte, keyboards et vocals (Billy Preston, Ray Parker Jr, Lionel Hampton...) -Pete Griffin à la basse ( le gars a accompagné Edgar Winter e.a.)- Billy Hulting aux percussions, vocals (Natalie Cole - Barry Manilow...) - Joe Travers, drums, backing vc. ( Duran Duran, Lisa Loeb...) - Jamie Klime , second lead guitarist, vocals (Jewel, Michelle Branch...)- Chris Norton, keyboards, synthetizers & some falsetto vocals et celui qui assure, de manière incroyable, la plus grande partie des vocals et joue de la trompette: le grand Ben Thomas!
Portes ouvertes à 20:00, mais il faudra patienter jusqu'à 21h05 avant le début des hostilités.
C'est long, loin du bar!
Le premier titre se trouve sur 'Hot Rats' et n'a pas été joué souvent sur scène ' Gumbo Variations' ( 16'55" sur l'album, idem ce soir).
Merveilleux, l'acoustique est au top et Gumbo groove un max, les soli pointus se succèdent: le sax, la Gibson, avec une envolée wah wah à couper le souffle, un petit tricot de basse et un duo de cuivres canon.
La moustache était un iconoclaste imprévisible, mais au niveau composition, rien ni personne ne l'égalera jamais.
Leuven jubile et ce n'est qu'un début.
L'album 'Apostrophe' servira de charpente au gig: 'Don't eat the yellow snow', un chorus Nanook l'esquimau aveuglant le trappeur avec la neige jaunie par la pisse de ses clebs... le Zappa Monty Python.
'Nanook Rub's it', des arrangements saugrenus, passant du rock au jazz, sans oublier l'avant-garde ou le cabaret loufoque, toutes les facettes de Fonzo - ' St Alfonzo's Pancake Breakfast' Zappa goes Comedy Capers, remember the Sparks!
Les crêpes sont servies, Fonzo!
'Father O'Blivion' une cavalcade effrénée, un petit détour par Copacabana, la folie gagne mes voisins.
Les idées foisonnent, c'est tellement riche que tu ne sais quel musicien regarder, soudain sur un écran géant: Frank Zappa, himself, chantant le narratif 'Cosmik Debris' .
Miracle de la technologie, ce dialogue bluesy père récitant/ fiston répondant à la guitare nous donne la chair de poule et quand Jamie nous assène un petit solo crapuleux, le mec à mes côtés se met à pleurer.
..so don't you waste your time on me... marmonne le moustachu lubrique, le titre s'achève.
Génial!
'Excentrifugal Forz' un jazz fusion avec la basse sous les spotlights.
'Apostrophe' - ' Uncle Remus' des harmonies vocales Turtles, même si Flo & Eddie n'ont pas participé à la confection de cet LP.
'Stinkfoot'
....Now scientists call this disease bromidrosis.... Incroyable Zap!
Une guitare lyrique et des effets wah wah pour évacuer ces émanations pestilentielles.
T'as essayé le talc?
Fin de l'opéra comique 'Apostrophe'!
Sur l'album posthume ' The Lost Episodes', le jazz rock instrumental ' RDNZL', on embraye sur un titre non retrouvé sur la setlist, probablement ' Babette' avec les lignes ..we could share a love... la guitare de Jamie s'envole dans des cieux latino, le sax s'y met, ça explose de partout!
'Inca Roads' un titre tarabiscoté, rendu de manière époustouflante: acrobaties vocales ( formidable Chris Norton) , vibraphone léger, flûte inca, Frank à la guitare en background, Dweezil, ému, le regardant jongler, Ben tout en puissance et justesse, du grand art!
Joe Travers en vedette pour un drum solo nerveux, suivi d'un 'Montana', aux lyrics délirants de surréalisme, ce méchant funk se poursuit en instrumental ' Peaches en Regalia' ( 'Hot Rats').
Sur 'Zappa in New York', l' obsessif ' I promise not to come in your mouth', suivi de l'instrumental ' Cruisin for burgers'.
Dweezil nous gratifiant d'un brillant exercice aux couleurs John McLaughlin.
Fin d'un show ( 1h35') inventif en diable!
Le public, subjugué, hurle sa joie et réclame un bis.
Il sera exaucé.
A brand new song for this tour, le déjanté ' Baby Snakes' sur l'album du même nom.
' Chrissy puked twice' avec une séance carnaval masqué, Jamie as the devil pour entamer un dialogue Faust meets Samuel Beckett avec la jolie petite Scheila.
Le vaudeville prenant des couleurs rhythm 'n blues avant de carrément virer hard rock pour la dernière pièce de ce show haut en couleur: 'Muffin Man' .
Sur l'écran, Frank Zappa apparaît, torse nu, en boxeur éreinté sur le point de quitter le ring.
Gong de fin de combat, foule en délire.
La joute aura duré deux heures!
dimanche 7 novembre 2010
Cheap Thrills Night n°6 au Collectivo Garcia Lorca, Bruxelles, le 6 novembre 2010
Les défuntes Cheap Thrills Nights ressuscitent dans les flammes, le العنقاء est immortel, comme Frank Zappa.
Il peut jouir d'un sommeil prolongé mais resurgira à point nommé.
Le collectivo Garcia Lorca niche toujours dans l'accueillante, nette et embaumant la lavande, rue des Foulons et pour ne pas déroger aux vieilles habitudes, l'horaire sera élastique.
Le Bruxellois n'arrivant jamais à l'heure et les artistes ne voulant pas prester devant trois chiens perdus sans collier, mon cher Gilbert, nous retardons le signal du starter jusqu'à 21h.
Une Cheap Thrills rock'n roll en cette Saint-Léonard.
Le premier band, Psycho Virginteen,nous venant du Meetjesland.
Cette vierge , un nâga à cinq têtes, se meut dans un hard rock/glam metal cardiotonique émoustillant.
AC/DC, les New York Dolls, Bon Jovi, Mötley Crüe, Hanoi Rocks... guitares flamboyantes, crinières au vent .... Garcia goes Graspop!
Ils se font appeler:Drums: D77/Bass: Trixx/Guitars: Jeff James/Guitars: Martin/Vocals: Dashboard Dave et semblent avoir eu un parcours scolaire agité: Panchrysia, Satyrus, Garmenhord, Crusader (pour David Walgrave, le singer) ou Nervous Shakes e.a....
Une première salve 'Backdoor Baby' fait fuir quelques vierges de 15 ans, pas trop psychotiques, vers la porte de derrière.
Faut dire que c'est du lourd, un truc sur lequel ton ciboulot se met inconsciemment à headbanger en up and down cadencé, pendant que tes godasses suivent la mesure des battements sur la grosse caisse.
'Don't need a reason' il n'y a aucune raison, ton corps réagit ainsi face au métal.
'Better than you', guitares vicieuses pour ce truc sonnant Guns N' Roses.
Au cas où vous l'auriez pas encore compris, Bruxelles, on fait pas du rap: ' Hardrock Storm' , dépression tropicale, faudra que tous les enfants du Maghreb, habitant le coin, aillent revisser leur antenne sur les toits.
Mortelle efficacité!
'Gunshot' un trou dans le plafond!
Tous les hardeux ont le coeur sensible, une lovesong à la Scorpions ' Travellin man'.
Assez ri: ' Race Rockin Rebel', James Dean is back in town.
'If you ain't shootin' zont ressorti l'artillerie.
On n'évite pas tous les clichés inhérents au genre, mais leur panade est hautement recommandable.
Fait soif, un petit tour au 'Liquor Store',c'était avant la prohibition.
'Psycho Virgin Teen' un bulldozer dont les freins ont lâché.
Que dis-tu, William?
The sound and the fury!
Ok, une chope pour moi!
Pendant les pauses nécessaires au montage/démontage matos, les Taxidermists assureront, à chaque fois, un mini set dans le bar de l'Andalou.
Après une pause d'allaitement sans solde, le grand retour des naturalistes, adeptes de Martha Maxwell: David et Nathan!
Deux garagistes spécialisés dans le rehoussage des sièges de taxis et, par extension, des sièges des véhicules de transport en commun. Ce métier, de petit artisanat qu'il était encore au début des années 50, a pris une rapide extension depuis une quinzaine d'années avec l'apparition du phénomène, regrettable certes, de la taxonomie.
Taxonomie: Forme de vandalisme consistant à marquer de son nom à l'aide d'une encre indélébile les sièges des véhicules de transports en commun. (dixit Philippe Charles, un notable empaillé ou empaillé notable).
Sont contents de retrouver la scène, mais leur devise, empruntée à la fois à Arsène Lupin et Alejandro de La Vega, reste la même: pour vivre heureux, vivons masqués!
' BRUXL' la poubelle pour aller danser, ces jongleurs verbaux aiment Baudelaire.
Hey Jim, how do you spell NEW YORK?
Oui, on se souvient de Dillinger, 'Cocaïne in my brain'.
'Zoby Fly' comment les Négresses Vertes soignent les crampes, en dansant le surf sur une nouvelle vague.
On recommande 'Noxide' sans odeurs!
'Pauv Pomme' pour le chien d'Elvis. Jacques Duvel est jaloux, il a pas de kazoo.
'Le taxidermiste' le blues de l'empailleur.
La suivante est censurée sur les chaînes hexagonales:'Je veux être ton chien', tu t'appelles comment, toutou?
Osterberg, madame!
Je t'adopte, même si c'est un nom d'huître.
'Pour qu'elle se casse' une nouvelle pièce dans leur musée.
Ces crapules ont empaillé Jeanette, son 'Porque Te Vas' a subi une intervention chirurgicale menée à bien par Almodovar secondé par Manneken Pis.
Que fait la Guardia Civil?
Suite au prochain numéro.
Second set ( après les Droogies).
Un tango iconoclaste 'Art plein d'air', suivi du collage Breton/ Tzara/ Penniman:'Tutti Frutti'.
'Mais tu te X où', Bennie Bonvoisin aux Halles St-Géry.
'Mes voisins' : non, c'est pas un soap avec Kylie Minogue, mais une chronique provinciale signée Chabrol.
'L'année du démon' un kung-fu rap rouge et on vous refait le dernier né 'Pour qu'elle se casse'.
Pas de bâillements pendant les deux séances d'empaillement.
The Droogies
Après le premier set des Taxidermists, tu reprends la direction de la salle, les copains d'Alex McDowell ont monté leur attirail , semblent fin prêts, mais le public, arrivé en masse, est prié de faire preuve de patience.
Le frontman, ex vierge folle, Stef Debusscher vient de passer un coup de fil, il se pointera légèrement ( ouais, tu peux te rouler par terre...) en retard, il est toujours à la Villa Lorraine en compagnie de Monsieur de Chateaubriand, habillé de bleu, et de Madame Margaux , une bordelaise châtelaine élégante.
Après son petit rôt, il enfourchera son alezan cabré, nommé Enzo, et descendra en ville.
45' et 15 pintjes plus tard, le fier cavalier, ayant garé sa monture, gravit la scène.
Que dis-tu, Arban?
Comme en 69, zétaient fin bourrés et stoned, montaient sur le podium avec 3h de retard et jouaient faux...
T'as pas tort, mais on cassait tout à l'époque, en 2010 y a plus que des moutons dociles dans les salles.
Paul Hamesse, Marcia Baila Baronne Rouge, et James le flingueur accueillent Stef la Diva, il est 22:45', on attaque.
Le 21 juillet, ces méchants t'avaient épaté avec leur rock/punk/garage sentant la graisse et le sperme.
Même topo en novembre,à mes côtés trois gamines ont dansé pendant 50': c'est beau la jeunesse.
Une intro signée Paulo...wild chicks on fire... les petites dont je t'ai parlé, ça commence fort.
' Burn da Fuse' une pub pour Union Match.
'Muddy Water' dénonçant la pollution politique.
Le Stef tient une forme Gaston Roelants 1964, James tire plus vite que Jesse, Paul, what a mess, amoche ses caisses, et l'aristocratique bassiste regarde tout ça de haut ( 1m82 avec talons).
Bref, c'est crapuleux!
'Butcher Boy'- ' Ellie' (? à vérifier) - ' Mental Meltdown' , essaye de t'imaginer Alice Cooper croisé avec Arthur Brown et quelques semences de King Kong et t'as une description des Droogies.
Un psychobilly Frankenstein ' Monster' - 'Sniper' trouvé du côté de Sarajevo - un passage du côté de la steppe ' Wolf' - 'My House' tu oublies Armin Van Buuren, à la rigueur on te conseille les Short Stories de Virginia Wolf.
Roulement infernal, vocaux caverneux style Max Cavalera, guitare tranchante: 'Rollerball'!
La messe est finie, les gamines doivent changer d'underwear!
00:30' Alk-A-Line
Deux électrodes du même sexe plongés dans un électrolyte trashy/electroclash/cabaret gothique sexy et dansant.
La rousse Laurence Castelain ( basse, vocals, computer) fut une punky 'Chick', elle caresse la 4 cordes chez Lovegang SS- Sandra Hagenaar ne vient pas de La Haye, il fut une époque où elle tenait les claviers chez Fifty Foot Combo, au paradis elle rencontra Les Anges, des ex et neo Hulk, elle s'égara avec Kris Dane et depuis peu elle courtise Victoria Tibblin.
Ce soir, elle chantera, violera quelques keyboards et frôlera un theremin.
Un mot des sauvageonnes de tout à l'heure: piles rechargées, elles ont remis le couvert, une nouvelle et nerveuse séance d'aerobite .
C'est beau la jeunesse, bis...
Une petite intro electro pour annoncer la couleur et voici 'Ce qu'on s'aime' qui ouvre leur vinyl, mixé par le pas cher, mon cher Sonny... Stef Debusscher.
Il existe un remix Young Gods!
Un second degré grinçant, des beats à faire danser les cadavres exquis, Vive la Fête versus Shit Disco avec des touches Nina Hagen essayant de s'envoyer Klaus Nomi.
Irrésistible!
'Dobermann' couché, Milou, non tu peux pas monter sur scène et mordre Laurence!
'Sex beat' ...drops, pour les éjaculateurs précoces.
Le tout aussi affriolant ' Alkaline'.
Leur new beat est bien plus farce que les efforts bidons de la surestimée Peaches.
Un instrumental inquiétant, au theremin, nous plonge en pleine Valachie médiévale.
Quelques images de Tim Burton traversent ton cortex embrumé.
On reste dans le gothique batcave avec 'Rats', Albert Camus on the dancefloor!
Pour les Chippendales, ' Good Boyz', suivi de la profession de foi sur fond Elli & Jacno, 'Je collectionne les hommes'.
Jan Bucquoy collectionne bien les slips.
Pour Illya Kuryakin: ' The Secret Agent' , joli pas de danse de la grande Laurence.
Lorca goes techno.
Un petit tour au Music Hall 'Prince of Pain' , soudain Liza Minnelli et le Berlin de 1930 virent techno/punk.
Marlene Dietrich s'accouplant avec Schwefelgelb: pénétration anale obscène!
'This is not a fairy tale', lyrics Jean- Luc Front 242.
Elles écrasent les Chicks on Speed, nos Alk-A-Line!
C'est pas tout çà, demain faut se lever pour la messe dominicale, on vous balance la dernière ' Ich Weiss' .
Wunderbar grand guignol!
Public en transe.
Bitte, eine Bonus...
Vous en aurez deux, mes mignons!
Dans le vocable du sexy Herman, voorzitter van de Europese Raad: ' 'Eenzaam huisje' , de l'electro kleinkunst, klein, klein kleuterke, mais ce conte de fée se termine dans l'angoisse... is daar iemand in het huis... encore un coup du méchant loup!
'Mister X' décoré d'un beatboxing nerveux!
Il est 1h20', qui s'amène?
Le marchand de sable.
Tous au dodo.
PS: avais oublié de signaler la présence de RickyBilly, c'est parce qu' il ne nous a pas léché les oreilles, il a léché les billets, il tenait la caisse!
Il peut jouir d'un sommeil prolongé mais resurgira à point nommé.
Le collectivo Garcia Lorca niche toujours dans l'accueillante, nette et embaumant la lavande, rue des Foulons et pour ne pas déroger aux vieilles habitudes, l'horaire sera élastique.
Le Bruxellois n'arrivant jamais à l'heure et les artistes ne voulant pas prester devant trois chiens perdus sans collier, mon cher Gilbert, nous retardons le signal du starter jusqu'à 21h.
Une Cheap Thrills rock'n roll en cette Saint-Léonard.
Le premier band, Psycho Virginteen,nous venant du Meetjesland.
Cette vierge , un nâga à cinq têtes, se meut dans un hard rock/glam metal cardiotonique émoustillant.
AC/DC, les New York Dolls, Bon Jovi, Mötley Crüe, Hanoi Rocks... guitares flamboyantes, crinières au vent .... Garcia goes Graspop!
Ils se font appeler:Drums: D77/Bass: Trixx/Guitars: Jeff James/Guitars: Martin/Vocals: Dashboard Dave et semblent avoir eu un parcours scolaire agité: Panchrysia, Satyrus, Garmenhord, Crusader (pour David Walgrave, le singer) ou Nervous Shakes e.a....
Une première salve 'Backdoor Baby' fait fuir quelques vierges de 15 ans, pas trop psychotiques, vers la porte de derrière.
Faut dire que c'est du lourd, un truc sur lequel ton ciboulot se met inconsciemment à headbanger en up and down cadencé, pendant que tes godasses suivent la mesure des battements sur la grosse caisse.
'Don't need a reason' il n'y a aucune raison, ton corps réagit ainsi face au métal.
'Better than you', guitares vicieuses pour ce truc sonnant Guns N' Roses.
Au cas où vous l'auriez pas encore compris, Bruxelles, on fait pas du rap: ' Hardrock Storm' , dépression tropicale, faudra que tous les enfants du Maghreb, habitant le coin, aillent revisser leur antenne sur les toits.
Mortelle efficacité!
'Gunshot' un trou dans le plafond!
Tous les hardeux ont le coeur sensible, une lovesong à la Scorpions ' Travellin man'.
Assez ri: ' Race Rockin Rebel', James Dean is back in town.
'If you ain't shootin' zont ressorti l'artillerie.
On n'évite pas tous les clichés inhérents au genre, mais leur panade est hautement recommandable.
Fait soif, un petit tour au 'Liquor Store',c'était avant la prohibition.
'Psycho Virgin Teen' un bulldozer dont les freins ont lâché.
Que dis-tu, William?
The sound and the fury!
Ok, une chope pour moi!
Pendant les pauses nécessaires au montage/démontage matos, les Taxidermists assureront, à chaque fois, un mini set dans le bar de l'Andalou.
Après une pause d'allaitement sans solde, le grand retour des naturalistes, adeptes de Martha Maxwell: David et Nathan!
Deux garagistes spécialisés dans le rehoussage des sièges de taxis et, par extension, des sièges des véhicules de transport en commun. Ce métier, de petit artisanat qu'il était encore au début des années 50, a pris une rapide extension depuis une quinzaine d'années avec l'apparition du phénomène, regrettable certes, de la taxonomie.
Taxonomie: Forme de vandalisme consistant à marquer de son nom à l'aide d'une encre indélébile les sièges des véhicules de transports en commun. (dixit Philippe Charles, un notable empaillé ou empaillé notable).
Sont contents de retrouver la scène, mais leur devise, empruntée à la fois à Arsène Lupin et Alejandro de La Vega, reste la même: pour vivre heureux, vivons masqués!
' BRUXL' la poubelle pour aller danser, ces jongleurs verbaux aiment Baudelaire.
Hey Jim, how do you spell NEW YORK?
Oui, on se souvient de Dillinger, 'Cocaïne in my brain'.
'Zoby Fly' comment les Négresses Vertes soignent les crampes, en dansant le surf sur une nouvelle vague.
On recommande 'Noxide' sans odeurs!
'Pauv Pomme' pour le chien d'Elvis. Jacques Duvel est jaloux, il a pas de kazoo.
'Le taxidermiste' le blues de l'empailleur.
La suivante est censurée sur les chaînes hexagonales:'Je veux être ton chien', tu t'appelles comment, toutou?
Osterberg, madame!
Je t'adopte, même si c'est un nom d'huître.
'Pour qu'elle se casse' une nouvelle pièce dans leur musée.
Ces crapules ont empaillé Jeanette, son 'Porque Te Vas' a subi une intervention chirurgicale menée à bien par Almodovar secondé par Manneken Pis.
Que fait la Guardia Civil?
Suite au prochain numéro.
Second set ( après les Droogies).
Un tango iconoclaste 'Art plein d'air', suivi du collage Breton/ Tzara/ Penniman:'Tutti Frutti'.
'Mais tu te X où', Bennie Bonvoisin aux Halles St-Géry.
'Mes voisins' : non, c'est pas un soap avec Kylie Minogue, mais une chronique provinciale signée Chabrol.
'L'année du démon' un kung-fu rap rouge et on vous refait le dernier né 'Pour qu'elle se casse'.
Pas de bâillements pendant les deux séances d'empaillement.
The Droogies
Après le premier set des Taxidermists, tu reprends la direction de la salle, les copains d'Alex McDowell ont monté leur attirail , semblent fin prêts, mais le public, arrivé en masse, est prié de faire preuve de patience.
Le frontman, ex vierge folle, Stef Debusscher vient de passer un coup de fil, il se pointera légèrement ( ouais, tu peux te rouler par terre...) en retard, il est toujours à la Villa Lorraine en compagnie de Monsieur de Chateaubriand, habillé de bleu, et de Madame Margaux , une bordelaise châtelaine élégante.
Après son petit rôt, il enfourchera son alezan cabré, nommé Enzo, et descendra en ville.
45' et 15 pintjes plus tard, le fier cavalier, ayant garé sa monture, gravit la scène.
Que dis-tu, Arban?
Comme en 69, zétaient fin bourrés et stoned, montaient sur le podium avec 3h de retard et jouaient faux...
T'as pas tort, mais on cassait tout à l'époque, en 2010 y a plus que des moutons dociles dans les salles.
Paul Hamesse, Marcia Baila Baronne Rouge, et James le flingueur accueillent Stef la Diva, il est 22:45', on attaque.
Le 21 juillet, ces méchants t'avaient épaté avec leur rock/punk/garage sentant la graisse et le sperme.
Même topo en novembre,à mes côtés trois gamines ont dansé pendant 50': c'est beau la jeunesse.
Une intro signée Paulo...wild chicks on fire... les petites dont je t'ai parlé, ça commence fort.
' Burn da Fuse' une pub pour Union Match.
'Muddy Water' dénonçant la pollution politique.
Le Stef tient une forme Gaston Roelants 1964, James tire plus vite que Jesse, Paul, what a mess, amoche ses caisses, et l'aristocratique bassiste regarde tout ça de haut ( 1m82 avec talons).
Bref, c'est crapuleux!
'Butcher Boy'- ' Ellie' (? à vérifier) - ' Mental Meltdown' , essaye de t'imaginer Alice Cooper croisé avec Arthur Brown et quelques semences de King Kong et t'as une description des Droogies.
Un psychobilly Frankenstein ' Monster' - 'Sniper' trouvé du côté de Sarajevo - un passage du côté de la steppe ' Wolf' - 'My House' tu oublies Armin Van Buuren, à la rigueur on te conseille les Short Stories de Virginia Wolf.
Roulement infernal, vocaux caverneux style Max Cavalera, guitare tranchante: 'Rollerball'!
La messe est finie, les gamines doivent changer d'underwear!
00:30' Alk-A-Line
Deux électrodes du même sexe plongés dans un électrolyte trashy/electroclash/cabaret gothique sexy et dansant.
La rousse Laurence Castelain ( basse, vocals, computer) fut une punky 'Chick', elle caresse la 4 cordes chez Lovegang SS- Sandra Hagenaar ne vient pas de La Haye, il fut une époque où elle tenait les claviers chez Fifty Foot Combo, au paradis elle rencontra Les Anges, des ex et neo Hulk, elle s'égara avec Kris Dane et depuis peu elle courtise Victoria Tibblin.
Ce soir, elle chantera, violera quelques keyboards et frôlera un theremin.
Un mot des sauvageonnes de tout à l'heure: piles rechargées, elles ont remis le couvert, une nouvelle et nerveuse séance d'aerobite .
C'est beau la jeunesse, bis...
Une petite intro electro pour annoncer la couleur et voici 'Ce qu'on s'aime' qui ouvre leur vinyl, mixé par le pas cher, mon cher Sonny... Stef Debusscher.
Il existe un remix Young Gods!
Un second degré grinçant, des beats à faire danser les cadavres exquis, Vive la Fête versus Shit Disco avec des touches Nina Hagen essayant de s'envoyer Klaus Nomi.
Irrésistible!
'Dobermann' couché, Milou, non tu peux pas monter sur scène et mordre Laurence!
'Sex beat' ...drops, pour les éjaculateurs précoces.
Le tout aussi affriolant ' Alkaline'.
Leur new beat est bien plus farce que les efforts bidons de la surestimée Peaches.
Un instrumental inquiétant, au theremin, nous plonge en pleine Valachie médiévale.
Quelques images de Tim Burton traversent ton cortex embrumé.
On reste dans le gothique batcave avec 'Rats', Albert Camus on the dancefloor!
Pour les Chippendales, ' Good Boyz', suivi de la profession de foi sur fond Elli & Jacno, 'Je collectionne les hommes'.
Jan Bucquoy collectionne bien les slips.
Pour Illya Kuryakin: ' The Secret Agent' , joli pas de danse de la grande Laurence.
Lorca goes techno.
Un petit tour au Music Hall 'Prince of Pain' , soudain Liza Minnelli et le Berlin de 1930 virent techno/punk.
Marlene Dietrich s'accouplant avec Schwefelgelb: pénétration anale obscène!
'This is not a fairy tale', lyrics Jean- Luc Front 242.
Elles écrasent les Chicks on Speed, nos Alk-A-Line!
C'est pas tout çà, demain faut se lever pour la messe dominicale, on vous balance la dernière ' Ich Weiss' .
Wunderbar grand guignol!
Public en transe.
Bitte, eine Bonus...
Vous en aurez deux, mes mignons!
Dans le vocable du sexy Herman, voorzitter van de Europese Raad: ' 'Eenzaam huisje' , de l'electro kleinkunst, klein, klein kleuterke, mais ce conte de fée se termine dans l'angoisse... is daar iemand in het huis... encore un coup du méchant loup!
'Mister X' décoré d'un beatboxing nerveux!
Il est 1h20', qui s'amène?
Le marchand de sable.
Tous au dodo.
PS: avais oublié de signaler la présence de RickyBilly, c'est parce qu' il ne nous a pas léché les oreilles, il a léché les billets, il tenait la caisse!
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