Album - Malaya Blue – Still
Quatre ans après la parution de "Heartsick", four-time British Blues Association award nominee, Malaya Blue, from Norwich , revient avec une nouvelle collection de chansons, auxquelles tu peux coller l'étiquette blues/soul.
Comme pas mal de ses consoeurs blues des States, Malaya, démarre sa carrière musicale en chantant le gospel in the church choir, avant d'être signée comme session vocalist pour plusieurs labels britanniques, passant sans férir de la house, chère à The Ministry of Sound, au funk chez Pure Funk.
Ensuite on entend son timbre chaud comme la braise sur un album de Mick Simpson et sur le hit single 'Lady sings the blues' de Mockingbird Hill.
2014: the former session singer turns up the glamour and says viva la diva, elle sort un premier album ' Bourbon Street' .
Bluesdoodles concluait sa review en ces termes
"This is an album that introduces a voice and style that could become a tour-de-force on the British blues scene certainly a name and voice to listen out for"
'Heartsick' suivait en 2016, et confirmait l'immense talent de la madame qui vient d'obtenir a Doctorate in Education.
La production du nouvel ouvrage, 'Still', a été confiée à Dennis Walker, un monsieur pouvant afficher une carte de visite impressionnante ( bassiste pour, e a, Percy Mayfield, Lowell Fulson, Otish Rush ou Buddy Guy et producteur pour Robert Cray, BB King, Bettye Lavette ou Maria Muldaur...).
Musicians on "Still":
Malaya Blue: vocals.
All guitars: Nat Martin
Keyboards: Stevie Watts
Drums: Mike Horne
Bass: Eddie Masters
Guests: Richard Cousins ( bass) on ' Still' et Sammie Ashforth ( piano) on 'I can't be loved'.
Tracks:
01. Still
02. Down to the Bone
03. It’s a Shame
04. Love Can Tell
05. Why is Peace so Hard
06. Love of Your Life
07. Kiss My Troubles Away
08. Settle Down Easy
09. Down to the Bottom
10. These Four Walls
11. I Can’t Be Loved
12. Hot Love
'Still', qui donne son titre à l'album, est le genre de ballade te réconciliant avec la vie, la voix brûlante, sincère, vient chatouiller tes entrailles, elle se greffe sur un accompagnement d'un classicisme olympien, qui place ce morceau au niveau des meilleurs titres de jazzy r'n'b.
Le morceau était prévu pour un album de Robert Cray, Malaya ne lui fait pas injure et place la barre très haut.
Changement de style avec le remuant ' Down to the bone' jouant la carte blues funk pour t'inviter aux déhanchements pelviens.
Travail racé de Nat et Stevie profitant d'une assise rythmique solide.
Elle confesse être imbibée de blues jusqu'à la moelle, aucune honte à avoir, darling!
Eh bien si, ' It's a shame', elle déclare sa flamme d'une voix brûlante, it's a shame the way I love you..., tandis que la guitare, mélancolique, dégouline, soul et blues cohabitent à merveille.
Accélération sensible pour effacer les peines de coeur, ' Love can tell' rejoue la carte funk , après 180 secondes l'Hammond se paye une escapade digne de Brian Auger, époque Julie Driscoll et Trinity , tandis que l'énergie vocale déployée par Miss Blue fait plaisir à entendre.
Avec 'Why is Peace so Hard' l'auditeur a droit à l'inévitable slowblues aux accents gospel.
Le récit est grave, une mère ayant perdu son fils, mort à la guerre, le timbre, poignant, te prend aux tripes, c'est les yeux fermés que ta tête balance au gré de la mélodie.
Superbe chanson, suivie par un nocturne hivernal, piano/voce,' Love of your life'.
Le romantisme fait place à la lasciveté avec ' You kiss my troubles away', un uptempo bourré d'explicit lyrics, on monte, chéri?
Soul time: 'Settle down easy', on fait la paix et on recommence à zéro, j'ai remis mes fringues dans le placard, la photo sur ta table de nuit, toi et moi c'est pour toujours, désormais.
'Down to the bottom' aborde les mêmes thèmes: amour, réconciliation, tendresse...
Musicalement, on n'est pas loin de Boz Scaggs, Robert Palmer, Michael McDonald ou Rita Coolidge et Yvonne Elliman pour l'élément féminin.
Mike Horne attaque 'These four walls' , un morceau aux envolées ruisselantes de groove.
La marmite bouillonne, l'orgue tourbillonne, la guitare tronçonne et la lady pimente le tout de sa voix passionnée.
Tu t'es épongé, tu as décapsulé une bière, heureusement Malaya a la bonne idée d'enchaîner sur une ballade, ils sont tous au bar, sauf Stevie Watts qui a pris place derrière le grand piano, 'I can't be loved' est bourré d'effets de voix, question profondeur Malaya Blue n'a pas à rougir, elle égale les Whitney Houston, Natalie Cole ou Shirley Bassey....
Pour clôturer cet album versatile, Malaya and co ont décidé de nous servir un soul pop rock flamboyant, ' Hot Love', aussi gluant que le 'Steamy Windows' de Tony Joe White dans la version de Tina Turner.
Ce troisième effort discographique confirme les capacités éloquentes de Malaya Blue, tant d'un point de vue vocal, qu'au niveau écriture. La madame, qui sait s'entourer de musiciens remarquables, fait preuve de maturité et d'éclectisme et se classe désormais sur le podium des Female British Blues Singers.
Quoi?
D'autres noms...
Dans le désordre: Jo Harman, Connie Lush, Kyla Brox, Zoe Schwarz..
Quoi, encore?
Un podium c'est pour trois compétiteurs!
Tu m'énerves...
Elle confesse être imbibée de blues jusqu'à la moelle, aucune honte à avoir, darling!
Eh bien si, ' It's a shame', elle déclare sa flamme d'une voix brûlante, it's a shame the way I love you..., tandis que la guitare, mélancolique, dégouline, soul et blues cohabitent à merveille.
Accélération sensible pour effacer les peines de coeur, ' Love can tell' rejoue la carte funk , après 180 secondes l'Hammond se paye une escapade digne de Brian Auger, époque Julie Driscoll et Trinity , tandis que l'énergie vocale déployée par Miss Blue fait plaisir à entendre.
Avec 'Why is Peace so Hard' l'auditeur a droit à l'inévitable slowblues aux accents gospel.
Le récit est grave, une mère ayant perdu son fils, mort à la guerre, le timbre, poignant, te prend aux tripes, c'est les yeux fermés que ta tête balance au gré de la mélodie.
Superbe chanson, suivie par un nocturne hivernal, piano/voce,' Love of your life'.
Le romantisme fait place à la lasciveté avec ' You kiss my troubles away', un uptempo bourré d'explicit lyrics, on monte, chéri?
Soul time: 'Settle down easy', on fait la paix et on recommence à zéro, j'ai remis mes fringues dans le placard, la photo sur ta table de nuit, toi et moi c'est pour toujours, désormais.
'Down to the bottom' aborde les mêmes thèmes: amour, réconciliation, tendresse...
Musicalement, on n'est pas loin de Boz Scaggs, Robert Palmer, Michael McDonald ou Rita Coolidge et Yvonne Elliman pour l'élément féminin.
Mike Horne attaque 'These four walls' , un morceau aux envolées ruisselantes de groove.
La marmite bouillonne, l'orgue tourbillonne, la guitare tronçonne et la lady pimente le tout de sa voix passionnée.
Tu t'es épongé, tu as décapsulé une bière, heureusement Malaya a la bonne idée d'enchaîner sur une ballade, ils sont tous au bar, sauf Stevie Watts qui a pris place derrière le grand piano, 'I can't be loved' est bourré d'effets de voix, question profondeur Malaya Blue n'a pas à rougir, elle égale les Whitney Houston, Natalie Cole ou Shirley Bassey....
Pour clôturer cet album versatile, Malaya and co ont décidé de nous servir un soul pop rock flamboyant, ' Hot Love', aussi gluant que le 'Steamy Windows' de Tony Joe White dans la version de Tina Turner.
Ce troisième effort discographique confirme les capacités éloquentes de Malaya Blue, tant d'un point de vue vocal, qu'au niveau écriture. La madame, qui sait s'entourer de musiciens remarquables, fait preuve de maturité et d'éclectisme et se classe désormais sur le podium des Female British Blues Singers.
Quoi?
D'autres noms...
Dans le désordre: Jo Harman, Connie Lush, Kyla Brox, Zoe Schwarz..
Quoi, encore?
Un podium c'est pour trois compétiteurs!
Tu m'énerves...