Non, The Roost n'est pas une fable, sur un arbre perché...tu oublies, la bio du groupe bruxellois mentionne un passage à l'église pour le sacrement du baptême en 2016, il semblerait que les prémices datent de 2014, longue gestation, donc.
Encore plus long fut le temps consacré à la fabrication d'un premier album, il devait poindre en mars, c'était sans compter sur un cadeau d'origine chinoise,' Alice' se vendra dans les boutiques ce 18 septembre.
Tu avais déjà croisé la route de Matthieu Meunier ( chant)/ Jérémy De Bels ( gt)/ Laurent Cenatiempo ( gt, backings)/ Jeff Pessi ( bass) et Pierre-Yves Darquenne ( drums) en 2017, c'était au Zik-Zak, le Marquee du Brabant Wallon.
L'énergie du groupe pratiquant un stoner/nu-metal/post grunge virulent avait séduit l'assistance.
Depuis, tu les avais perdus de vue, mais il y a peu Rox Records / Moonzoo Music te signalent qu'ils distribuent une plaquette du groupe, mixée et masterisée par Monsieur Roland De Greef.
La pochette te tape dans l'oeil, imagine un combi VW, rouge, deuxième génération, garée sous un arbre dénudé, belle photo de Guillaume Kayacan, ce retour aux années Woodstock et le titre choisi pour baptiser l'objet te renvoie vers 'Alice's Restaurant' d'Arthur Penn, basé sur l'immortelle chanson d'Arlo Guthrie.
Nostalgie et insouciance!
Tracklist:
1
Leila
2
Impossible
3
Monsters
4
So Strong
5
Consequences
6
Enemy
7
Alice
8
The Crimson End of Time
9
Date and Quit
10
Kings of the Haze
Le catchy ' Leila' ouvre l'album, Leila brille, Leila accroche, Leila, c'est la nana dont tous les rockers tombent amoureux.
Et s v p, ne confonds pas avec la ' Lola' des Kinks, pas de surprise si tu passes une nuit au lit avec cette fille.
'Impossible' poursuit dans la même voie, le morceau balance entre stoner catchy et power pop héroïque.
Il repose sur un drumming radical et des riffs tranchants sur lesquels se greffe un chant vibrant.
Derrière toi, tu perçois un léger boum, boum, boum, éberlué tu vois ton chat battre la mesure.
Démarrage en douceur pour 'Monsters', la plage s'agite lorsque les monstres affichent leurs hideux faciès.
Si t'es fan de nu-metal ne reniant pas les mélodies entraînantes, style Staind ou Linkin Park, tu vas adorer les monsters de The Roost.
' So Strong', plus percutant, emporte tes faveurs, il dégage un punch tonique que tu retrouves également dans le midtempo ' Consequences' reprenant les recettes chères au Desert Rock.
Riffs épais, lenteur étudiée, avant le final au sprint succédant à la maxime ...love is the drug, love is the XTC...
Bien foutu!
Tu veux du lourd, du belliqueux, tiens, encaisse ' Enemy' .
Non, ce n'est pas une lovesong, we don't belong together , t'aimes plus du tout ce que tu trouvais attrayant en moi, bien, game over!
Les choses se répètent, je n'ai plus besoin de toi, tire-toi, désormais j'ai 'Alice', elle n'est pas enchaînée et adore Jerry Cantrell.
Rien à dire, ça secoue, c'est du solide.
' The Crimson End of Time' semble contredire le constat précédent, après quelques relents vaguement progrock, les guitares et les drums reprennent le flambeau agressif, il nous reste une vision du futur que nous ne décrirons pas comme rose.
La quête de l'être idéal peut s'avérer pénible, tel est le thème de l'alt rock ' Date and Quit'.
Pas que le mec soit difficile, il a des principes et un idéal.
Good luck, fieu!
Le dernier épisode, brumeux, du feuilleton a pour nom ' Kings of the Haze' . Dans ton rêve, tu verras surgir des ténèbres, sur fond de grunge baroque, un vaisseau dirigé par the kings of the haze.
Après t'être écarquillé les yeux, tu lis le générique FIN.
Avec ' Alice' , The Roost signe un premier album louable et accompli qui ne demande qu'à être joué sur scène, ça tombe bien, ils seront à La Source Beer Co à Bruxelles le 25 septembre!
Le catchy ' Leila' ouvre l'album, Leila brille, Leila accroche, Leila, c'est la nana dont tous les rockers tombent amoureux.
Et s v p, ne confonds pas avec la ' Lola' des Kinks, pas de surprise si tu passes une nuit au lit avec cette fille.
'Impossible' poursuit dans la même voie, le morceau balance entre stoner catchy et power pop héroïque.
Il repose sur un drumming radical et des riffs tranchants sur lesquels se greffe un chant vibrant.
Derrière toi, tu perçois un léger boum, boum, boum, éberlué tu vois ton chat battre la mesure.
Démarrage en douceur pour 'Monsters', la plage s'agite lorsque les monstres affichent leurs hideux faciès.
Si t'es fan de nu-metal ne reniant pas les mélodies entraînantes, style Staind ou Linkin Park, tu vas adorer les monsters de The Roost.
' So Strong', plus percutant, emporte tes faveurs, il dégage un punch tonique que tu retrouves également dans le midtempo ' Consequences' reprenant les recettes chères au Desert Rock.
Riffs épais, lenteur étudiée, avant le final au sprint succédant à la maxime ...love is the drug, love is the XTC...
Bien foutu!
Tu veux du lourd, du belliqueux, tiens, encaisse ' Enemy' .
Non, ce n'est pas une lovesong, we don't belong together , t'aimes plus du tout ce que tu trouvais attrayant en moi, bien, game over!
Les choses se répètent, je n'ai plus besoin de toi, tire-toi, désormais j'ai 'Alice', elle n'est pas enchaînée et adore Jerry Cantrell.
Rien à dire, ça secoue, c'est du solide.
' The Crimson End of Time' semble contredire le constat précédent, après quelques relents vaguement progrock, les guitares et les drums reprennent le flambeau agressif, il nous reste une vision du futur que nous ne décrirons pas comme rose.
La quête de l'être idéal peut s'avérer pénible, tel est le thème de l'alt rock ' Date and Quit'.
Pas que le mec soit difficile, il a des principes et un idéal.
Good luck, fieu!
Le dernier épisode, brumeux, du feuilleton a pour nom ' Kings of the Haze' . Dans ton rêve, tu verras surgir des ténèbres, sur fond de grunge baroque, un vaisseau dirigé par the kings of the haze.
Après t'être écarquillé les yeux, tu lis le générique FIN.
Avec ' Alice' , The Roost signe un premier album louable et accompli qui ne demande qu'à être joué sur scène, ça tombe bien, ils seront à La Source Beer Co à Bruxelles le 25 septembre!