ELTON JOHN – “FAREWELL YELLOW BRICK ROAD” – SPORTPALEIS ANTWERP (BEL) – 2019.05.23
Line Up :
Elton JOHN : Vocals - Piano
Matt BISSONETTE : Bass - Backing Vocals (ex Christopher Cross, David Lee Roth, Rick Springfield)
Kim BULLARD : Keyboards - Backing Vocals (ex Crosby, Stills & Nash, Poco)
Ray COOPER : Percussions - Backing Vocals (ex Pink Floyd, Eric Clapton, Mick Jagger)
John JORGENSON : Guitars - Backing Vocals (ex Bonnie Raitt, Bob Dylan, Billy Joel)
John MAHON : Percussions - Backing Vocals (ex Al Stewart, Rita Coolidge)
Nigel OLSSON : Drums -Backing Vocals (ex Spencer Davis Group, Uriah Heep)
Set list :
01.Bennie And The Jets. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
02.All The Girls Love Alice. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
03.I Guess That’s Why They Call It The Blues. (Too Low For Zero – 1983)
04.Border Song. (Elton John – 1970)
05.Tiny Dancer. (Madman Across The Water – 1971)
06.Philadelphia Freedom. (7“ release only – 1975)
07.Indian Sunset. (Madman Across The Water – 1971)
08.Rocket Man. (Honky Château – 1972)
09.Take Me To The Pilot. (Elton John – 1970)
10.Sorry Seems To Be The Hardest Word. (Blue Moves -1976)
11.Someone Saved My Life Tonight. (Captain Fantastic And The Brown Dirt Cowboy - 1975)
12.Levon. (Madman Across The Water – 1971)
13.Candle In The Wind. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
14.Funeral For A Friend / Love Lies Bleeding. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
15.Burn Down The Mission. (Tumbleweed Connection – 1970)
16.Daniel. (Don’t Shoot Me I’m Only The Piano Player – 1973)
17.Believe. (Made In England – 1995)
18.Sad Songs (Say So Much). (Breaking Hearts – 1984)
19.Don’t Let The Sun Go Down On Me. (Caribou - 1974)
20.The Bitch Is Back. (Caribou - 1974)
21.I’m Still Standing. (Too Low For Zero – 1983)
22.Saturday Night’s Alright For Fighting. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
23.Your Song. (Breaking Hearts – 1984)
24.Goodbye Yellow Brick Road. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
Voilà un peu plus d’un an que nous attendions mon fiston et moi cet évènement d’envergure mondiale : Sir Elton Hercules JOHN, de son vrai nom Reginald Kenneth Dwight, londonien né le 25 mars 1947n avait décidé de faire étape dans notre beau pays à l’occasion du « Farewell Yellow Brick Road Tour ». La tournée d’adieu qui a débuté le 8 septembre 2018 comptera plus de 300 concerts répartis sur les cinq continents, prendra fin aux Etats Unis en 2021. Elton aura alors donné plus de… 3.800 concerts depuis ses débuts sur scène il y a… 50 ans. C’est le moment choisi par le monde du cinéma pour sortir « Rocketman », un film qui lui est entièrement consacré et qui d’emblée crève l’écran des salles obscures à travers le monde. La bande sonore sort d’ailleurs officiellement ce 24 mai.
Pianiste émérite, et compositeur de génie, musicien parfois fantasque, l’homme connaîtra tout ce à quoi une star digne de ce nom est exposée dans une carrière, avec des hauts et des bas qui le pousseront jusqu’aux frontières de l’auto-destruction. Le citoyen de l’empire de sa majesté plonge corps et âme dans les plaisirs artificiels que procurent l’alcool et les drogues de tous acabits. Elton est accro, il le sait mais il s’en fiche, il glisse lentement vers le suicide. L’artiste est devenu égocentrique, narcissique, nombriliste et égoïste. Pourtant, un jour, il prend soudain conscience du gouffre qui est en train de l’aspirer chaque jour un peu plus et face au dilemme « vivre ou crever », comme il nous l’explique sans pudeur pendant le concert. Et il va remonter la pente, pas à pas, pour être totalement « clean » depuis des années déjà. C’est bien beau tout ça me direz-vous mais, le concert, c’était comment ? Il paraît qu’il n’a plus de voix et ceci et cela et…tu as tout faux, « smartass » comme disent les sujets du pays de l’oncle Sam.
Il n’a peut-être plus exactement le même timbre qu’avant, mais après 50 ans de scène, c’est compréhensible non ? c’est seulement sur « Saturday Night’s Alright For Fighting » qu’on le sent un peu moins à l’aise mais en grand professionnel qu’il est, le président du club de football de Watford, s’adapte en un tour de main. En tout cas soyez certains que de la voix, Elton en a encore et les harmonies vocales entre les 6 musiciens sont d’une beauté et d’une perfection à pleurer tellement c’est beau. Et les musiciens, ils sont comment ? J’entends la question germer dans vos petits cerveaux avides d’histoires croustillantes, donc, j’anticipe et je vous réponds ceci, allez voir le line up ci-dessus et regardez la liste (non-exhaustive) des gens avec qui ils ont travaillé, ça ressemble un peu à une évocation rapide du palmarès d’Eddy Merckx, rien que du haut de gamme, des noms à faire envie à n’importe quel artiste. Ca y est ? Vous êtes rassurés à ce niveau-là aussi ?
Tous les titres sont illustrés par des films et des images d’archives qui défilent sur le fond de scène qui sert d’écran géant sur lequel s’affichent les souvenirs du petit homme rondouillard qui truste le piano à queue (non je ne ferai pas d’humour d’un goût douteux à ce sujet) tout le monde sait qu’Elton John est homosexuel ? Et alors, ce n’est pas pire que d’être électeur du PS dimanche ! Tiens, et notre Elio national, est-ce qu’il ne serait pas lui-aussi un peu… Socialiste ? (J’ai dit pas de blagues foireuses à ce sujet).
S’il fallait dégager un titre ou l’autre de la soirée d’hier principalement articulée autour de l’album phare qu’est « Goodbye Yellow Brick Road » , je dirais « Indian Sunset » touchant à mort de par le sujet évoqué qui me tient très à coeur et surtout « Rocket Man » qui est passé du rang de hit mondial au statut de chanson iconique au panthéon des incontournables. Une version à tomber de ton siège, fa-bu-leux ! C’est par une plate-forme électrique que le héros de la soirée est emmené vers une porte coulissante qui se referme pour toujours. « Rocket Man » à moins que ce soit plutôt « Captain Fantastic » quitte la scène, refermant pour toujours l’album aux souvenirs qui l’unit particulièrement à notre patrie.
C’était la première fois que je voyais Elton John et, oui, on peut encore être surpris et prendre une baffe après avoir vu autant de concerts. Il n’y a plus qu’à espérer un DVD et/ou un album « live » de la tournée. C’est vrai qu’il avait fallu débourser 81€ pour le précieux sésame mais après 2H40 de concert d’une telle beauté, je n’ai aucun regret, c’est pleinement justifié, surtout comparé à certains autres artistes. Quoi ? Non, je ne balance pas, pas plus en 2019 que les années précédentes. Bonne retraite Monsieur Elton John et merci pour ces moments de bonheur.
Désolé pour les photos, ça ne donnait pas grand-chose.
Mitch « ZoSo » Duterck
Line Up :
Elton JOHN : Vocals - Piano
Matt BISSONETTE : Bass - Backing Vocals (ex Christopher Cross, David Lee Roth, Rick Springfield)
Kim BULLARD : Keyboards - Backing Vocals (ex Crosby, Stills & Nash, Poco)
Ray COOPER : Percussions - Backing Vocals (ex Pink Floyd, Eric Clapton, Mick Jagger)
John JORGENSON : Guitars - Backing Vocals (ex Bonnie Raitt, Bob Dylan, Billy Joel)
John MAHON : Percussions - Backing Vocals (ex Al Stewart, Rita Coolidge)
Nigel OLSSON : Drums -Backing Vocals (ex Spencer Davis Group, Uriah Heep)
Set list :
01.Bennie And The Jets. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
02.All The Girls Love Alice. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
03.I Guess That’s Why They Call It The Blues. (Too Low For Zero – 1983)
04.Border Song. (Elton John – 1970)
05.Tiny Dancer. (Madman Across The Water – 1971)
06.Philadelphia Freedom. (7“ release only – 1975)
07.Indian Sunset. (Madman Across The Water – 1971)
08.Rocket Man. (Honky Château – 1972)
09.Take Me To The Pilot. (Elton John – 1970)
10.Sorry Seems To Be The Hardest Word. (Blue Moves -1976)
11.Someone Saved My Life Tonight. (Captain Fantastic And The Brown Dirt Cowboy - 1975)
12.Levon. (Madman Across The Water – 1971)
13.Candle In The Wind. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
14.Funeral For A Friend / Love Lies Bleeding. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
15.Burn Down The Mission. (Tumbleweed Connection – 1970)
16.Daniel. (Don’t Shoot Me I’m Only The Piano Player – 1973)
17.Believe. (Made In England – 1995)
18.Sad Songs (Say So Much). (Breaking Hearts – 1984)
19.Don’t Let The Sun Go Down On Me. (Caribou - 1974)
20.The Bitch Is Back. (Caribou - 1974)
21.I’m Still Standing. (Too Low For Zero – 1983)
22.Saturday Night’s Alright For Fighting. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
23.Your Song. (Breaking Hearts – 1984)
24.Goodbye Yellow Brick Road. (Goodbye Yellow Brick Road – 1973)
Voilà un peu plus d’un an que nous attendions mon fiston et moi cet évènement d’envergure mondiale : Sir Elton Hercules JOHN, de son vrai nom Reginald Kenneth Dwight, londonien né le 25 mars 1947n avait décidé de faire étape dans notre beau pays à l’occasion du « Farewell Yellow Brick Road Tour ». La tournée d’adieu qui a débuté le 8 septembre 2018 comptera plus de 300 concerts répartis sur les cinq continents, prendra fin aux Etats Unis en 2021. Elton aura alors donné plus de… 3.800 concerts depuis ses débuts sur scène il y a… 50 ans. C’est le moment choisi par le monde du cinéma pour sortir « Rocketman », un film qui lui est entièrement consacré et qui d’emblée crève l’écran des salles obscures à travers le monde. La bande sonore sort d’ailleurs officiellement ce 24 mai.
Pianiste émérite, et compositeur de génie, musicien parfois fantasque, l’homme connaîtra tout ce à quoi une star digne de ce nom est exposée dans une carrière, avec des hauts et des bas qui le pousseront jusqu’aux frontières de l’auto-destruction. Le citoyen de l’empire de sa majesté plonge corps et âme dans les plaisirs artificiels que procurent l’alcool et les drogues de tous acabits. Elton est accro, il le sait mais il s’en fiche, il glisse lentement vers le suicide. L’artiste est devenu égocentrique, narcissique, nombriliste et égoïste. Pourtant, un jour, il prend soudain conscience du gouffre qui est en train de l’aspirer chaque jour un peu plus et face au dilemme « vivre ou crever », comme il nous l’explique sans pudeur pendant le concert. Et il va remonter la pente, pas à pas, pour être totalement « clean » depuis des années déjà. C’est bien beau tout ça me direz-vous mais, le concert, c’était comment ? Il paraît qu’il n’a plus de voix et ceci et cela et…tu as tout faux, « smartass » comme disent les sujets du pays de l’oncle Sam.
Il n’a peut-être plus exactement le même timbre qu’avant, mais après 50 ans de scène, c’est compréhensible non ? c’est seulement sur « Saturday Night’s Alright For Fighting » qu’on le sent un peu moins à l’aise mais en grand professionnel qu’il est, le président du club de football de Watford, s’adapte en un tour de main. En tout cas soyez certains que de la voix, Elton en a encore et les harmonies vocales entre les 6 musiciens sont d’une beauté et d’une perfection à pleurer tellement c’est beau. Et les musiciens, ils sont comment ? J’entends la question germer dans vos petits cerveaux avides d’histoires croustillantes, donc, j’anticipe et je vous réponds ceci, allez voir le line up ci-dessus et regardez la liste (non-exhaustive) des gens avec qui ils ont travaillé, ça ressemble un peu à une évocation rapide du palmarès d’Eddy Merckx, rien que du haut de gamme, des noms à faire envie à n’importe quel artiste. Ca y est ? Vous êtes rassurés à ce niveau-là aussi ?
Tous les titres sont illustrés par des films et des images d’archives qui défilent sur le fond de scène qui sert d’écran géant sur lequel s’affichent les souvenirs du petit homme rondouillard qui truste le piano à queue (non je ne ferai pas d’humour d’un goût douteux à ce sujet) tout le monde sait qu’Elton John est homosexuel ? Et alors, ce n’est pas pire que d’être électeur du PS dimanche ! Tiens, et notre Elio national, est-ce qu’il ne serait pas lui-aussi un peu… Socialiste ? (J’ai dit pas de blagues foireuses à ce sujet).
S’il fallait dégager un titre ou l’autre de la soirée d’hier principalement articulée autour de l’album phare qu’est « Goodbye Yellow Brick Road » , je dirais « Indian Sunset » touchant à mort de par le sujet évoqué qui me tient très à coeur et surtout « Rocket Man » qui est passé du rang de hit mondial au statut de chanson iconique au panthéon des incontournables. Une version à tomber de ton siège, fa-bu-leux ! C’est par une plate-forme électrique que le héros de la soirée est emmené vers une porte coulissante qui se referme pour toujours. « Rocket Man » à moins que ce soit plutôt « Captain Fantastic » quitte la scène, refermant pour toujours l’album aux souvenirs qui l’unit particulièrement à notre patrie.
C’était la première fois que je voyais Elton John et, oui, on peut encore être surpris et prendre une baffe après avoir vu autant de concerts. Il n’y a plus qu’à espérer un DVD et/ou un album « live » de la tournée. C’est vrai qu’il avait fallu débourser 81€ pour le précieux sésame mais après 2H40 de concert d’une telle beauté, je n’ai aucun regret, c’est pleinement justifié, surtout comparé à certains autres artistes. Quoi ? Non, je ne balance pas, pas plus en 2019 que les années précédentes. Bonne retraite Monsieur Elton John et merci pour ces moments de bonheur.
Désolé pour les photos, ça ne donnait pas grand-chose.
Mitch « ZoSo » Duterck