The Pinxtones au Bistro D’ailleurs - Woluwe-St- Lambert le 30 décembre 2016
T'es devenu pire que le Schroumpf grognon, la période des fêtes te tape sur le système, faut pas te proposer une soirée St- Sylvestre en ville, ce que Bruxelles est devenue sous le règne Mayeur te rend malade, sans parler des bandes d'individus hostiles qui prennent un malin plaisir à faire chier ( et plus) le brave peuple ayant décidé de prendre du bon temps dans la capitale, sous prétexte qu'il ne partage pas les mêmes 'valeurs' qu'eux.
Donc des pétards en pleine gueule, des insultes proférées ( sale pute, connasse, etc...) à ta compagne, et autres joyeusetés, tu préfères t'en passer, tant pis pour les traditions.
Traditions qui ont tendance à se perdre, pour preuve la querelle ayant entouré la crèche de Noël installée dans la maison communale de Holsbeek, crèche un instant éloignée suite à une plainte d'un échevin bien-pensant se justifiant ainsi ...Wij hebben dat gedaan omdat er scheiding moet zijn tussen kerk en staat....
Ce genre de comportement te donne des boutons.
Donc en ce 30 décembre frileux, t'étais énervé, ton chat avait chié à côté de son bac, puis était allé occuper le canapé où tu comptais t'allonger, tu as épluché le maigre calendrier des concerts se déroulant en région bruxelloise et opté pour Woluwe-St- Lambert.
Quand madame a déclaré je t'accompagne tu as failli applaudir car tu venais de dénicher un Bob te permettant de noyer ta mauvaise humeur.
Pourquoi The Pinxtones fut la question?
Plusieurs raisons: un: les Flinstones, deux: t'adores les groupes où la basse est tenue par une nana, et trois: tu as un faible pour tous les artistes arborant stone ou stones sur leur pièce d'identité, la bande à Jagger, Elephant Stone, Stone the Crows, les Stone Roses, Stone Temple Pilots, Queens of the Stone Age, sans oublier Stone et Charden.
Direction Woluwe, Tomberg, un chouette établissement, le Bistro d'Ailleurs.
T'y avais jamais les pieds, il était bourré de connaissances, normal l'événement était co-organisé par Nowornever asbl!
The Pinxtones.
Les Pinxtones sont jeunes, beaux, élégants, pieux et sobres.
Au chant et à l'acoustique, Mike Bird, l'oiseau qui a l'habitude de se lever dès que l'aurore pointe pour déterrer les vers qu'il refilera aux oisillons restés dans leur nid douillet, à défaut de vermisseaux ( sol gelé) il leur apporte des croissants - aux drums, caché à côté du flipper, Paul Englebert, l'ami des dauphins, il y a trois ans tu l'as vu agiter des baguettes chez Klang - à la guitare, Marc René Deprez, en lice pour l'attribution du plus beau T-shirt de 2016 et enfin, à la basse, non voilée, soeur Tashana Batista, une copine de Bernadette Scoubidous.
19:45', le temple est sérieusement garni, le chanoine, la chatte sur un toit brûlant et les enfants de choeur, débutent l'office sans crier gare par ' Stupidity' un chant grégorien, retravaillé au garage, que jouait Dr. Feelgood.
A la table voisine, Supermémé Trashrabbit, qui, il y a 29 ans, illustrait la page centrale d'un Playboy version afghane, frétille comme un gardon frais.
C'est bien parti!
Tous en voiture!
T'as quoi comme cage, Mike?
A ' Brand New Cadillac' .
Comme le regretté Roberto, il l'a larguée pour se payer à bouffer!
Braves paroissiens, nous ne ferons pas la quête, mais vous pouvez vous procurer notre CD, 'With The Pinxtones' ( 14 songs) pour un prix d'ami, la suivante 'Is she really going out with him' du petit Joe s'entend sur cette oeuvre d'art.
On a pensé à ton matou, mec, voici ' Stay cat strut' .
Joli jeu de jambes de la carmélite, la pils de Supermémé rebondit sur la table.
On s'amuse à ce pré-réveillon!
M'en vais jouer avec 'Suzie Q' derrière le comptoir, risque Tashana puis l'équipe s'attaque aux Who, une suite ' Behind blue eyes' et 'The Seeker';
Imiter Roger Daltrey en faisant voltiger le micro, c'est risqué, Mike a failli perdre une canine, un entraînement intensif s'impose.
Un premier couple de valseurs en piste pendant ' Personal Jesus' aux couleurs Cash.
Willie Dixon a composé 'You Can't Judge A Book By The Cover' en 1962, les Strypes en ont fait une version destroy, celle des Pinxtones remuait salement.
Toujours en mode rock'n'roll crasseux, voici 'Lonely Boy' des Black Keys.
Putain, ta compagne est déchaînée ce soir, elle gueule comme une teenager à un concert des Beatles en 1963.
Le révérend et sa clique achèvent la première mi-temps avec le brûlant ' Beds are burning' de Midnight Oil.
Mémé, reviens avec ton briquet, les pompiers font la grève!
A boire!
Astucieusement, l'équipe remet le ballon en jeu sur ' I want you to want me' de Cheap Trick, le truc a tôt fait de rassembler une flopée de twisteurs entre les tables.
Un SMS du patron du Bonnefooi: gaffe, les petits gars, la ville va vous envoyer un inspecteur pour examiner si la taxe danse a été acquittée.
On s'en bat les c., on ne danse pas, on remue, car ça gèle!
Un surf, ' Misirlou', la mer est houleuse, méfiez-vous des squales affamés!
Tiens voilà les Sonics, 'Have love, will travel' , tout le monde le sait pour rester jeune il n'y a pas 36 solutions, voyager et bouger, sans oublier de se désaltérer.
Au Bistro D'Ailleurs tout le monde est au courant!
Paul Weller aimait la confiture à l'époque de 'That's entertainment' et comme entertainer il n'y a pas mieux que Chris Isaak, ' Wicked game'.
Oui, Pedro?
Otra de las canciones que mas me gustan...
C'est mieux que Julio Iglesias, effectivement!
Un petit Elvis, mensen?
Les chambres sont clean au rendez-vous des coeurs brisés nommé 'Heartbreak hotel'.
Le jeu de guitare de Marc René, un petit frère des Blues Brothers, est stylé.
Rien à dire, les Pinxtones disposent des bonnes cartes pour flanquer le feu dans tous les bistrots du royaume.
' Don't you want me' sans synthés, ni ketchup, étonne, ils enchaînent sur 'Fire' ( Springsteen/Pointer Sisters), ce qui n'est pas une bonne idée car Mémé a récupéré le briquet qu'on lui avait confisqué!
Une question, on reste ou on se casse?
Le punk farfelu: tirez-vous, vous êtes mous!
' Should I stay or should I go' inspire madame, elle pousse quelques cris sauvages.
La Cadillac est revenue, on reprend la route.
Une départementale?
Non, Chicago, St Louis, Amarillo, San Bernandino, terminus Linkebeek, la 'Route 66'.
Paul, tu permets, on t'emprunte ' Mrs Robinson'.
Non, on ne va pas l'abîmer mais on accélère le tempo!
Un petit boogie, les copains?
ZZ Top?
Non, Chris Isaak, ' Baby Did a Bad, Bad Thing'.
On adore!
La route fut longue, sommes à court de carburant, vite les Stones, ' It's only rock'n'roll' repris par toute la paroisse, sauf par Mickey le muet.
On a soif, merci d'être venus, quoi, encore une, vite, alors!
J'appuie sur le champignon, attachez vos ceintures, direction le ' Texas' de Flat Foot.
Yeah, yeah, yeah...
Tu dis, Enrico?
On ne va pas se quitter comme ça!
C'est vraiment la dernière, monsieur Macias , Neil Young, ça vous va?
Si!
' Keep on rockin in the free world'.
T'as raison, tant que le free world existe!
Les Pinxtones seront au Zik-Zak ( Ittre) le 21 janvier!
samedi 31 décembre 2016
vendredi 30 décembre 2016
2016 n'a pas dit son dernier mot: Alphonse Mouzon, Wilfrid Moonen, Pierre Barouh, Wizz Beauprez, Richard Wéry
Comme George Michael, le batteur Alphonse Mouzon est décédé le jour de Noël, il avait 68 ans.
Alphonze Mouzon tenait les baguettes sur le premier album de Weather Report ( 1971), avant cet épisode il avait collaboré avec McCoy Tyner.
En 1972 il signe un contrat chez Blue Note et enregistre l'album ' The Essence of Mystery'.
Sa discographie solo se chiffre à 25 albums, tandis que ses collaborations dépassent les 30 disques, il a, e.a., travaillé avec Stevie Wonder, Eric Clapton, Jaco Pastorius, Miles Davis, Jeff Beck, Carlos Santana, Robert Plant, Chubby Checker,Les McCann, Betty Davis, Roberta Flack, Al Di Meola ou Patrick Moraz.
Un des grands batteurs de jazz fusion est parti rejoindre d'autres jazzmen au paradis de la note bleue.
Wilfrid Moonen ( piano,accordéon, guitare) décédé à Kester ce mercredi était depuis 1971 membre du folkband 't Kliekske, promu cultureel ambassadeur van Vlaanderen en 1995.
Le 15 août dernier il montait une dernière fois sur scène avec le groupe du Pajottenland avant que la maladie ne l'oblige à arrêter la musique
« Comme nos voix ba da ba da da ba da ba da chantent tout bas ba da ba da da ba da ba da… » , la bande son d' 'Un homme et une femme', c'était Pierre Barouh.
L'auteur/compositeur est parti le 28 décembre des suites d'un infarctus.
Autre fait notoire d'une riche carrière, le titre 'A bicyclette' interprété par Yves Montand.
Acteur, on le verra dans 14 longs-métrages, ainsi il a joué le rôle d'un résistant dans 'Arrêtez les tambours' de Lautner , on l'a vu dans plusieurs Lelouch et il a enfilé la soutane dans 'Elle voit des nains partout' de J Cl Sussfeld.
Si il y a encore un titre à épingler, nous choisissons ' Saravah' du nom d'un film que Pierre avait débuté en 1965, qui a donné naissance à une maison d'édition et à une chanson chantée avec Baden Powell.
Wizz Beauprez, le chanteur du hard rock band Wizz Wizzard, créé en 2007 et auteur de deux albums, est lui aussi décédé mercredi, victime d'un cancer .
Son collègue Kloot Per W lui rend hommage:
Vandaag overleed Wizz Beauprez (Philippe Beauprez.) aka WIzz Wizzard na een lange strijd tegen kanker. Ik kende hem als de zanger van Lipstick Traces een Oostvlaamse biker/bar band onder leiding van Dirk Coussement en Ed De Smul , hij was een melodieuze hardrocker in hart en nieren die openstond voor mijn toch wat alternatievere productietips.
Rock them Wizz.
Le chanteur Richard Wéry ayant connu un certain succès ( ' Tu sais' - ' Oh, Baby Twist' ' Tu vas, tu viens' ...) à l'époque des Yéyé est décédé début décembre.
Aucun écho dans la presse spécialisée, c'est par hasard que tu as appris la triste nouvelle.
Alphonze Mouzon tenait les baguettes sur le premier album de Weather Report ( 1971), avant cet épisode il avait collaboré avec McCoy Tyner.
En 1972 il signe un contrat chez Blue Note et enregistre l'album ' The Essence of Mystery'.
Sa discographie solo se chiffre à 25 albums, tandis que ses collaborations dépassent les 30 disques, il a, e.a., travaillé avec Stevie Wonder, Eric Clapton, Jaco Pastorius, Miles Davis, Jeff Beck, Carlos Santana, Robert Plant, Chubby Checker,Les McCann, Betty Davis, Roberta Flack, Al Di Meola ou Patrick Moraz.
Un des grands batteurs de jazz fusion est parti rejoindre d'autres jazzmen au paradis de la note bleue.
Wilfrid Moonen ( piano,accordéon, guitare) décédé à Kester ce mercredi était depuis 1971 membre du folkband 't Kliekske, promu cultureel ambassadeur van Vlaanderen en 1995.
Le 15 août dernier il montait une dernière fois sur scène avec le groupe du Pajottenland avant que la maladie ne l'oblige à arrêter la musique
« Comme nos voix ba da ba da da ba da ba da chantent tout bas ba da ba da da ba da ba da… » , la bande son d' 'Un homme et une femme', c'était Pierre Barouh.
L'auteur/compositeur est parti le 28 décembre des suites d'un infarctus.
Autre fait notoire d'une riche carrière, le titre 'A bicyclette' interprété par Yves Montand.
Acteur, on le verra dans 14 longs-métrages, ainsi il a joué le rôle d'un résistant dans 'Arrêtez les tambours' de Lautner , on l'a vu dans plusieurs Lelouch et il a enfilé la soutane dans 'Elle voit des nains partout' de J Cl Sussfeld.
Si il y a encore un titre à épingler, nous choisissons ' Saravah' du nom d'un film que Pierre avait débuté en 1965, qui a donné naissance à une maison d'édition et à une chanson chantée avec Baden Powell.
Wizz Beauprez, le chanteur du hard rock band Wizz Wizzard, créé en 2007 et auteur de deux albums, est lui aussi décédé mercredi, victime d'un cancer .
Son collègue Kloot Per W lui rend hommage:
Vandaag overleed Wizz Beauprez (Philippe Beauprez.) aka WIzz Wizzard na een lange strijd tegen kanker. Ik kende hem als de zanger van Lipstick Traces een Oostvlaamse biker/bar band onder leiding van Dirk Coussement en Ed De Smul , hij was een melodieuze hardrocker in hart en nieren die openstond voor mijn toch wat alternatievere productietips.
Rock them Wizz.
Le chanteur Richard Wéry ayant connu un certain succès ( ' Tu sais' - ' Oh, Baby Twist' ' Tu vas, tu viens' ...) à l'époque des Yéyé est décédé début décembre.
Aucun écho dans la presse spécialisée, c'est par hasard que tu as appris la triste nouvelle.
jeudi 29 décembre 2016
St. Cloud - Mermaid - Linde in 't Smiske - Asse, le 28 décembre 2016
St. Cloud - Mermaid - Linde: 't Smiske - Asse, le 28 décembre 2016
Une soirée découverte au 't Smiske, le folkcafé installé dans une ancienne forge à Asse.
Stien Bovijn, elle-même singer-songwriter et bénévole au sein de la VZW, a programmé trois groupes amis, dont les membres sont, comme elle, étudiants à la Hogeschool PXL-Music à Hasselt.
Chaque artiste a droit à une trentaine de minutes pour convaincre l'assistance de son talent.
La série de showcases débute par la prestation de Linde.
Linde Muylaert, une jolie frimousse blonde qui se déchausse avant de prendre place sur scène ( c'est plus aisé pour manier les loop pedals), paraît toute frêle et quelque peu troublée face au public.
C'est mon premier vrai concert solo, avoue-t-elle, ik ben een heel klein beetje zenuwachtig.
Si elle s'adresse à nous d'une voix feutrée de gamine timorée, il en va autrement lorsqu'elle se consacre au chant en égrenant les notes de guitare, le timbre pur et clair, parfaitement maîtrisé, fascine d'emblée l'auditeur ( met dank aan de zanglerares Reena Riot) .
Avant cette aventure en solitaire, Linde a fait partie de quelques formations, The Hipster Jugend, ayant participé au Humo's Rock Rally ou De Eerste Keer devenu Human par ex., elle entame son mini-tour de chant par ' Onion' un neofolk que tu peux rapprocher de Mariee Sioux ou Alina Hardin, à cause du murderer lying in a fruit basket, sans doute.
Linde murmure le titre de la chanson achevée avant de proposer ' Lady on a chocolate cake', débutant en vocalises nasales.
Ce nouveau folk précieux évoque Cat Stevens, mais, en 1969, celui qui est devenu Yusuf Islam n'avait pas la possibilité de mettre son chant en boucle, ni de réciter la fin de sa rengaine sur trois couches de vocaux.
Superbe morceau!
' Yellow' est destiné à un ex avec lequel j'ai quelques comptes à régler.
Elle a l'air tendre, Linde, faut pas s'y fier!
' Eggs' , on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs, le ton, grave, est à la confidence tandis que de nouvelles vocalises harmonieuses enluminent ce titre dont tu dois te méfier si ton taux de cholestérol a tendance à grimper dangereusement.
' Fuck me', non, il ne s'agit pas d'une reprise de Cee Lo Green qui vient d'adapter son 'Fuck You', Linde semble tourmentée par quelques problèmes relationnels et le crie haut et fort.
Ensuite elle propose ' Surgeon' de St.Vincent, une pièce brillante et équivoque...come, cut me open...!
Ce set brillant prend fin avec ' Child' narrant la perte de l'innocence, le triste passage de la naïveté à l'état adulte.
30' délectables!
Mermaid
Elle ne vient pas de Copenhague, mais de Loppem, elle ne se nomme pas Ellen Price, mais Lotte Lauwers, et chante au sein de Mermaid où cinq musiciens l'accompagnent: Hanne Vandekerckhove que tu as croisée il y a des années comme bassiste de Blues Vision - Ruben Vanwonterghem aux drums ( actif chez Still Crazy, un coverband) - Eno Meulenbergs et Robbe Malschaert aux guitares et le petit dernier, engagé il y a 2 semaines, Jerôme Pringiers aux keys.
La région bruxelloise ne leur est pas inconnue, ils sont passés par le Monk en novembre.
Si Linde paraissait circonspecte, il en va autrement de Lotte qui n'est pas du genre à se faire toute petite pour se cacher dans un coin, elle assume pleinement le rôle de frontwoman d'un band passant de l'indie au 70s classic rock avec d'heureuses pointes de blues.
' Perfect settings', qui ouvre le set, présente d'agréables effluves Fleetwood Mac, période américaine, les musiciens, ils n'ont pas 25 ans, maîtrisent tous les rouages du métier et Lotte dispose d'une voix parfaite ( un croisement Anouk/ Mariska Veres) pour voyager en ces terres fertiles.
On ne quitte pas le champ bluesy/americana avec le midtempo ' Wishful dancing' suivi par ' 100 red roses', tu ne les avais pas pour les offrir à Miss Lauwers.
Un tube potentiel que ce downtempo moins larmoyant que 'Les Roses Blanches' repris par les Sunlights en 1967.
' Intimate guy' accroche tout autant, tandis que ' Burning hands' éveille en toi des images de Bea Van der Maat au sein de Won Ton Ton.
' Absent shadow', pendant lequel un des guitaristes manie un ebow accentuant l'impression de douleur, termine ce show donné par une formation au potentiel indiscutable.
St. Cloud.
Un tout nouveau projet, né en septembre, pas encore de facebook, ni de site web et non repris chez vi.be.
Jeroen Huyzentruyt ( gt) - Jens Roelandt ( dr) - Mathieu Wijckmans ( gt ou bs) - Simon Reyners ( chant, bs) et Casper De Decker ( keys) fréquentent tous la PXL Music School.
S' il est composé de musiciens au talent indéniable, le groupe se cherche encore, son set s'est révélé être un patchwork pas toujours cohérent, passant du shoegazing puis à l'alt rock avant de virer progrock ou jazz funk ( beau son de synth bass) pour s'achever sur une note d'AOR poppy.
Etrange!
L' Intro' instrumentale joue la carte postrock, dès la suivante Simon troque la basse, qu'il refile à Jeroen, contre une guitare et se met au chant pour entamer ' Secrets' une plage shoegaze/alt rock qui sent bon Radiohead.
La montée en puissance n'annonçait pas une fin abrupte.
Le morceau a souffert de quelques indélicatesses techniques, non réglées pour le titre suivant, le downtempo ' Wired'.
Il a fallu reprendre l'amorce au piano et le chant avant d'arriver à un résultat concluant.
Jeroen passe derrière le synth bass pour le groovy progrock ' Dreamer', tu oublies Supertramp, s t p!
' Happy song' porte bien son nom, pendant un petit temps tu penses à Billy Joël, un final moins lisse estompera cette image.
La prestation de St.Cloud prend fin avec ' Into dust', comme in n'y avait pas de vent dans la forge, on n'a pas vu Kansas.
Bilan: trois formations ayant donné un set encourageant
2017 doit les voir confirmer!
Une soirée découverte au 't Smiske, le folkcafé installé dans une ancienne forge à Asse.
Stien Bovijn, elle-même singer-songwriter et bénévole au sein de la VZW, a programmé trois groupes amis, dont les membres sont, comme elle, étudiants à la Hogeschool PXL-Music à Hasselt.
Chaque artiste a droit à une trentaine de minutes pour convaincre l'assistance de son talent.
La série de showcases débute par la prestation de Linde.
Linde Muylaert, une jolie frimousse blonde qui se déchausse avant de prendre place sur scène ( c'est plus aisé pour manier les loop pedals), paraît toute frêle et quelque peu troublée face au public.
C'est mon premier vrai concert solo, avoue-t-elle, ik ben een heel klein beetje zenuwachtig.
Si elle s'adresse à nous d'une voix feutrée de gamine timorée, il en va autrement lorsqu'elle se consacre au chant en égrenant les notes de guitare, le timbre pur et clair, parfaitement maîtrisé, fascine d'emblée l'auditeur ( met dank aan de zanglerares Reena Riot) .
Avant cette aventure en solitaire, Linde a fait partie de quelques formations, The Hipster Jugend, ayant participé au Humo's Rock Rally ou De Eerste Keer devenu Human par ex., elle entame son mini-tour de chant par ' Onion' un neofolk que tu peux rapprocher de Mariee Sioux ou Alina Hardin, à cause du murderer lying in a fruit basket, sans doute.
Linde murmure le titre de la chanson achevée avant de proposer ' Lady on a chocolate cake', débutant en vocalises nasales.
Ce nouveau folk précieux évoque Cat Stevens, mais, en 1969, celui qui est devenu Yusuf Islam n'avait pas la possibilité de mettre son chant en boucle, ni de réciter la fin de sa rengaine sur trois couches de vocaux.
Superbe morceau!
' Yellow' est destiné à un ex avec lequel j'ai quelques comptes à régler.
Elle a l'air tendre, Linde, faut pas s'y fier!
' Eggs' , on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs, le ton, grave, est à la confidence tandis que de nouvelles vocalises harmonieuses enluminent ce titre dont tu dois te méfier si ton taux de cholestérol a tendance à grimper dangereusement.
' Fuck me', non, il ne s'agit pas d'une reprise de Cee Lo Green qui vient d'adapter son 'Fuck You', Linde semble tourmentée par quelques problèmes relationnels et le crie haut et fort.
Ensuite elle propose ' Surgeon' de St.Vincent, une pièce brillante et équivoque...come, cut me open...!
Ce set brillant prend fin avec ' Child' narrant la perte de l'innocence, le triste passage de la naïveté à l'état adulte.
30' délectables!
Mermaid
Elle ne vient pas de Copenhague, mais de Loppem, elle ne se nomme pas Ellen Price, mais Lotte Lauwers, et chante au sein de Mermaid où cinq musiciens l'accompagnent: Hanne Vandekerckhove que tu as croisée il y a des années comme bassiste de Blues Vision - Ruben Vanwonterghem aux drums ( actif chez Still Crazy, un coverband) - Eno Meulenbergs et Robbe Malschaert aux guitares et le petit dernier, engagé il y a 2 semaines, Jerôme Pringiers aux keys.
La région bruxelloise ne leur est pas inconnue, ils sont passés par le Monk en novembre.
Si Linde paraissait circonspecte, il en va autrement de Lotte qui n'est pas du genre à se faire toute petite pour se cacher dans un coin, elle assume pleinement le rôle de frontwoman d'un band passant de l'indie au 70s classic rock avec d'heureuses pointes de blues.
' Perfect settings', qui ouvre le set, présente d'agréables effluves Fleetwood Mac, période américaine, les musiciens, ils n'ont pas 25 ans, maîtrisent tous les rouages du métier et Lotte dispose d'une voix parfaite ( un croisement Anouk/ Mariska Veres) pour voyager en ces terres fertiles.
On ne quitte pas le champ bluesy/americana avec le midtempo ' Wishful dancing' suivi par ' 100 red roses', tu ne les avais pas pour les offrir à Miss Lauwers.
Un tube potentiel que ce downtempo moins larmoyant que 'Les Roses Blanches' repris par les Sunlights en 1967.
' Intimate guy' accroche tout autant, tandis que ' Burning hands' éveille en toi des images de Bea Van der Maat au sein de Won Ton Ton.
' Absent shadow', pendant lequel un des guitaristes manie un ebow accentuant l'impression de douleur, termine ce show donné par une formation au potentiel indiscutable.
St. Cloud.
Un tout nouveau projet, né en septembre, pas encore de facebook, ni de site web et non repris chez vi.be.
Jeroen Huyzentruyt ( gt) - Jens Roelandt ( dr) - Mathieu Wijckmans ( gt ou bs) - Simon Reyners ( chant, bs) et Casper De Decker ( keys) fréquentent tous la PXL Music School.
S' il est composé de musiciens au talent indéniable, le groupe se cherche encore, son set s'est révélé être un patchwork pas toujours cohérent, passant du shoegazing puis à l'alt rock avant de virer progrock ou jazz funk ( beau son de synth bass) pour s'achever sur une note d'AOR poppy.
Etrange!
L' Intro' instrumentale joue la carte postrock, dès la suivante Simon troque la basse, qu'il refile à Jeroen, contre une guitare et se met au chant pour entamer ' Secrets' une plage shoegaze/alt rock qui sent bon Radiohead.
La montée en puissance n'annonçait pas une fin abrupte.
Le morceau a souffert de quelques indélicatesses techniques, non réglées pour le titre suivant, le downtempo ' Wired'.
Il a fallu reprendre l'amorce au piano et le chant avant d'arriver à un résultat concluant.
Jeroen passe derrière le synth bass pour le groovy progrock ' Dreamer', tu oublies Supertramp, s t p!
' Happy song' porte bien son nom, pendant un petit temps tu penses à Billy Joël, un final moins lisse estompera cette image.
La prestation de St.Cloud prend fin avec ' Into dust', comme in n'y avait pas de vent dans la forge, on n'a pas vu Kansas.
Bilan: trois formations ayant donné un set encourageant
2017 doit les voir confirmer!
lundi 26 décembre 2016
2016- annus horribilis...George Michael, l’ensemble Alexandrov, Mick Zane, Betty Loo Taylor, Andrew Dorff, Léo Marjane!
Stupeur ce matin en apprenant la disparition soudaine de George Michael, mort le jour de Noël 2016, à 53 ans!
Evidemment l'association avec ' Last Christmas' de Wham! était évidente!
Georgios Kyriacos Panayiotou était considéré comme la plus grande pop star britannique des eighties.
Andrew Ridgeley et George Michael forment Wham! en 1981, ils se retrouvent dans les charts dès la sortie de leur premier single, le controversé 'Wham Rap!'( Enjoy what you do).
La suite sera encore plus brillante, 'Bad Boys', 'Wake me up before you go go', ' Careless Whisper', 'Freedom', 'Everything she wants', 'Last Christmas' , 'I'm your man', ' Where did your heart go' ...
Pourtant en 1986, George Michael décide de clôturer le chapitre Wham! pour se lancer dans une carrière solo tout aussi étincelante, il sort cinq albums studio, quasi tous n°1 dans les charts, et encore des singles imparables, ' Faith', 'I want your sex', 'Fastlove', 'Don't let the sun go down on me' ( avec Elton John) , 'As' ( avec Mary J Blige) ...
Ce ne sont pas ses quelques démêlés avec la justice qui entameront l'enthousiasme des fans.
Ce matin les messages de sympathie émanant de collègues ont afflué, pointons celui de Geri Halliwell : "So so sad , R.I.P George, a dear friend, the kindest, most generous and talented person . My thoughts are with his family..."
A bord du Tupolev TU-154 en route pour la Syrie qui s'est abîmé en mer le 25 décembre se trouvait plus de 60 membres de l'ensemble Alexandrov, l'un des Choeurs de l'Armée Rouge, ils ont tous péri dans la mer Noire comme les autres passagers de l'avion russe.
Vladimir Poutine a décrété une journée nationale de deuil, ce lundi.
Michael Landauer (a.k.a. Mick Zane), guitariste, membre fondateur du heavy metal band Malice, est décédé le 23 décembre, victime d'une tumeur cérébrale incurable.
Le groupe; dont a entendu parler pour la première fois en 1982 lorsqu'un de ses titres est repris sur la compilation Metal Massacre, a sorti quatre albums et un EP ( plusieurs de ses enregistrements ont vu le jour après la reformation de 2006).
La pianiste de jazz Betty Loo Taylor, originaire de Honolulu est décédée mercredi dernier, elle avait 87 ans.
En 2003, la grande dame du jazz de Hawaï est le sujet du documentaire: "They Call Her Lady Fingers: The Betty Loo Taylor Story", retraçant sa longue carrière.
Le monde country déplore la perte d' Andrew Dorff, un des plus talentueux songwriters de Nashville.
Martina McBride lui procure un premier top ten hit avec le titre 'Ride'.
"Save It for a Rainy Day" de Kenny Chesney, 'My eyes' de Blake Shelton ou 'Bleed Red' de Ronnie Dunn sont quelques autres titres qu'il a propulsé dans le Billboard.
Thérèse Maria Léonie Gendebien n'était pas pilote de formule un mais bien chanteuse sous le nom de Léo Marjane.
Dans les années 30, elle fait les beaux jours de Bobino ou chez O'dett ( le cabaret de René Goupil) .
Un de ses premiers grands succès sera une adaptation française de 'In the chapel in the moonlight' , sur la lancée les producteurs lui font enregistrer 'Begin the beguine' et ' Night and day'.
Son succès traverse les océans et la native de Boulogne-sur-mer se produit aux States, she was then regarded as one of France's biggest female singing stars, notent les biographes.
Revenue en France pendant l'occupation, son étoile continue à briller , c'est en 1942 que Léo signe son plus grand succès ' Seule ce soir' .
Poursuivie par les comités d'épuration après le conflit mondial, sa notoriété faiblit.
Elle décide d'abandonner le prénom Léo pour poursuivre sa carrière sous l 'appellation Marjane, ça ne marche pas fort.
Elle abandonne la scène, tergiverse, revient, sans succès.
On la verra également dans quelques films puis elle s'en va élever des chevaux à Barbizon.
Son aventure a pris fin il y a six jours!
Evidemment l'association avec ' Last Christmas' de Wham! était évidente!
Georgios Kyriacos Panayiotou était considéré comme la plus grande pop star britannique des eighties.
Andrew Ridgeley et George Michael forment Wham! en 1981, ils se retrouvent dans les charts dès la sortie de leur premier single, le controversé 'Wham Rap!'( Enjoy what you do).
La suite sera encore plus brillante, 'Bad Boys', 'Wake me up before you go go', ' Careless Whisper', 'Freedom', 'Everything she wants', 'Last Christmas' , 'I'm your man', ' Where did your heart go' ...
Pourtant en 1986, George Michael décide de clôturer le chapitre Wham! pour se lancer dans une carrière solo tout aussi étincelante, il sort cinq albums studio, quasi tous n°1 dans les charts, et encore des singles imparables, ' Faith', 'I want your sex', 'Fastlove', 'Don't let the sun go down on me' ( avec Elton John) , 'As' ( avec Mary J Blige) ...
Ce ne sont pas ses quelques démêlés avec la justice qui entameront l'enthousiasme des fans.
Ce matin les messages de sympathie émanant de collègues ont afflué, pointons celui de Geri Halliwell : "So so sad , R.I.P George, a dear friend, the kindest, most generous and talented person . My thoughts are with his family..."
A bord du Tupolev TU-154 en route pour la Syrie qui s'est abîmé en mer le 25 décembre se trouvait plus de 60 membres de l'ensemble Alexandrov, l'un des Choeurs de l'Armée Rouge, ils ont tous péri dans la mer Noire comme les autres passagers de l'avion russe.
Vladimir Poutine a décrété une journée nationale de deuil, ce lundi.
Michael Landauer (a.k.a. Mick Zane), guitariste, membre fondateur du heavy metal band Malice, est décédé le 23 décembre, victime d'une tumeur cérébrale incurable.
Le groupe; dont a entendu parler pour la première fois en 1982 lorsqu'un de ses titres est repris sur la compilation Metal Massacre, a sorti quatre albums et un EP ( plusieurs de ses enregistrements ont vu le jour après la reformation de 2006).
La pianiste de jazz Betty Loo Taylor, originaire de Honolulu est décédée mercredi dernier, elle avait 87 ans.
En 2003, la grande dame du jazz de Hawaï est le sujet du documentaire: "They Call Her Lady Fingers: The Betty Loo Taylor Story", retraçant sa longue carrière.
Le monde country déplore la perte d' Andrew Dorff, un des plus talentueux songwriters de Nashville.
Martina McBride lui procure un premier top ten hit avec le titre 'Ride'.
"Save It for a Rainy Day" de Kenny Chesney, 'My eyes' de Blake Shelton ou 'Bleed Red' de Ronnie Dunn sont quelques autres titres qu'il a propulsé dans le Billboard.
Thérèse Maria Léonie Gendebien n'était pas pilote de formule un mais bien chanteuse sous le nom de Léo Marjane.
Dans les années 30, elle fait les beaux jours de Bobino ou chez O'dett ( le cabaret de René Goupil) .
Un de ses premiers grands succès sera une adaptation française de 'In the chapel in the moonlight' , sur la lancée les producteurs lui font enregistrer 'Begin the beguine' et ' Night and day'.
Son succès traverse les océans et la native de Boulogne-sur-mer se produit aux States, she was then regarded as one of France's biggest female singing stars, notent les biographes.
Revenue en France pendant l'occupation, son étoile continue à briller , c'est en 1942 que Léo signe son plus grand succès ' Seule ce soir' .
Poursuivie par les comités d'épuration après le conflit mondial, sa notoriété faiblit.
Elle décide d'abandonner le prénom Léo pour poursuivre sa carrière sous l 'appellation Marjane, ça ne marche pas fort.
Elle abandonne la scène, tergiverse, revient, sans succès.
On la verra également dans quelques films puis elle s'en va élever des chevaux à Barbizon.
Son aventure a pris fin il y a six jours!
samedi 24 décembre 2016
Flash news- décès de Rick Parfitt de Status Quo
On savait Rick Parfitt mal en point depuis son malaise cardiaque lors d’un concert à l’Expo Antalya en juin 2016.
Les dernières tournées du Quo se sont déroulées sans le concours du guitariste, membre du groupe depuis ses origines, lorsque Francis Rossi et Alan Lancaster, déjà complices au sein de The Spectres, font appel à lui, à John Coghlan et à Roy Lines pour former la formidable machine qu'est toujours Status Quo.
Si leurs débuts peuvent être taxés de psychedelia ( Pictures of Matchstick Men, Ice in the Sun, Black Veils of Melancholy), très vite les Londoniens deviennent les apôtres du boogie rock anglais.
Le groupe compte près de 35 albums et a placé plus de 20 titres dans le top ten du UK.
Plusieurs fois tu as croisé le band sur scène, notamment lors d' un concert mémorable au Marni, à Ixelles, encore une salle de cinéma à l'époque, avec entrée par la place Flagey, jamais il ne t'a déçu.
La triste nouvelle du décès, à 68 ans, de Rick Parfitt dans un hôpital de Marbella, commence à circuler un peu partout sur le net.
Un communiqué de son manager indique: “No further comment will be made at this time and Rick’s family, and the band, ask for their privacy to be respected at this difficult time.”!
Les dernières tournées du Quo se sont déroulées sans le concours du guitariste, membre du groupe depuis ses origines, lorsque Francis Rossi et Alan Lancaster, déjà complices au sein de The Spectres, font appel à lui, à John Coghlan et à Roy Lines pour former la formidable machine qu'est toujours Status Quo.
Si leurs débuts peuvent être taxés de psychedelia ( Pictures of Matchstick Men, Ice in the Sun, Black Veils of Melancholy), très vite les Londoniens deviennent les apôtres du boogie rock anglais.
Le groupe compte près de 35 albums et a placé plus de 20 titres dans le top ten du UK.
Plusieurs fois tu as croisé le band sur scène, notamment lors d' un concert mémorable au Marni, à Ixelles, encore une salle de cinéma à l'époque, avec entrée par la place Flagey, jamais il ne t'a déçu.
La triste nouvelle du décès, à 68 ans, de Rick Parfitt dans un hôpital de Marbella, commence à circuler un peu partout sur le net.
Un communiqué de son manager indique: “No further comment will be made at this time and Rick’s family, and the band, ask for their privacy to be respected at this difficult time.”!
The Gin Birkins For Xmas No. 1 at The Surrey Vaults - Bristol- December 23rd 2016
The Gin Birkins For Xmas No. 1 at The Surrey Vaults - Bristol- December 23rd 2016
"The Gin Birkins are superfuzz lovers recording woozy reverb-drenched bedroom pop that stumbles through Psychedelia, Grunge, Yé-yé and Shoegaze...and emerges blinking into the light, doused in glitter and soaked in gin" says the bio!
The Gin Birkins are Charlotte Bond and Philip Collings ( no relationship with bald guys, spies, lemon incest and so on...)
Gdhio Oihdg was in Bristol:
Gin Birkins (with guests), Surrey Vaults, Bristol, 23.12.16:
Splendid fun. Gin Birkins and Slonk delivered great sets, but it was the supergroup cover of 'come together' - thankfully the Spiritualized song of splendour, not the Beatles' painfully dull "tune" - that stole the show... and shout out to the Gravy Train dj's, hearing film school's seminal 'lectric' whilst drinking ipa is as good as life gets!
"The Gin Birkins are superfuzz lovers recording woozy reverb-drenched bedroom pop that stumbles through Psychedelia, Grunge, Yé-yé and Shoegaze...and emerges blinking into the light, doused in glitter and soaked in gin" says the bio!
The Gin Birkins are Charlotte Bond and Philip Collings ( no relationship with bald guys, spies, lemon incest and so on...)
Gdhio Oihdg was in Bristol:
Gin Birkins (with guests), Surrey Vaults, Bristol, 23.12.16:
Splendid fun. Gin Birkins and Slonk delivered great sets, but it was the supergroup cover of 'come together' - thankfully the Spiritualized song of splendour, not the Beatles' painfully dull "tune" - that stole the show... and shout out to the Gravy Train dj's, hearing film school's seminal 'lectric' whilst drinking ipa is as good as life gets!
dimanche 18 décembre 2016
Naufragés du Silence au CaliClub de Drogenbos, le 17 décembre 2016
Naufragés du Silence au CaliClub de Drogenbos, le 17 décembre 2016
Tu te souviens en mars 1988, avant Marc Seberg au Canal Street?
Et le premier Dour, en 1989, avec Lavilliers en tête d'affiche, oui, et Gamine, Carlo n'était pas encore Ministre de l'Environnement...
Après une hibernation prolongée, les Naufragés du Silence refont surface en 2015, confectionnent une nouvelle plaque et donnent un showcase/release party à Drogenbos .
Presque tous les copains d'il y a trente ans étaient au rendez-vous, comme le disait Georges ...Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait à bord C'est qu'il était mort..., résultat tout le Bruxelles New Wave s'est tapé la périphérie, le coquet club de jazz étant, illico presto, transformé en garage.
T'as le temps d'écluser quelques Maes en attendant l'heure du kick off, parmi les têtes connues, tu avises Ivan Nervous Shakes, déjà dans les vapes, un Freaky Age, normal papa sera sur scène plus tard, le grand chef des Fantastiques Nights, un pervers qui prête sa voix à Perverted by Language, Anouk Weber et bien plus tard on accueillera la demi-soeur de Calamity Jane, la grande Cath, flanquée d'un Ecossais jovial et de Vincent qui a du mal à suivre la cadence, quatre Orval par 30'.
Le livre de bord signale la disparition de six hommes en mer, ils ont pour nom: Jean Vanneste, un disquaire/chanteur au look Jannin( Ucclois comme lui)/ Benoît Dechuyteneer, alias le Grand Ben celui qui aime la plasticine, à la basse/ Michaël Hasson ( Ghinzu, Polyphonic Size) à la guitare et parfois aux claviers/ Luc Crabbe des Lunabarn Studios ( Betty Goes Green, Telstar), guitares/ Joel Bacart ( Betty Goes Green) aux drums et Peter Soldan des studios Dada aux claviers.
Tandis que sur un écran défilent des images d'un road movie pluvieux, les naufragés traversent la marée humaine et grimpent sur scène.
Vous êtes beaux, crie un esthète, ils entament leur set avec ' Derrière les vitrines', pas de méprise il ne s'agit pas de décrire de jeunes personnes attendant le client qui déboursera 25 € pour une passe, non, il fait beau, il y a du soleil , une météo idéale pour flâner avec en bruit de fond un slow comme on en composait avant-guerre.
Jo lance ' La nuit au château' , de la New Wave flamboyante qui évoque en toi des bribes de 'Lady Chatterley's Lover' de D H Lawrence.
Le texte est littéraire sans être boursouflé, ça nous change des âneries que nous infligent certaines stations de radio.
Ils déterrent leur deuxième quarante-cinq tours, ' La ronde des fous' , qui n'a pas pris une ride, le son du piano électrique aux accents eighties fait toujours mouche.
Un gars, un jour, a sorti un stylo et rédigé quand Ange rencontre Indochine, Thierry te fait remarquer qu'il a oublié de mentionner Gamine, le groupe de Bordeaux est probablement plus judicieux comme rapprochement que la clique à Sirkis.
Toujours sur l'album de 1993, ' Vol sans escale', le morceau préféré d' Antoine de Saint-Exupéry.
' Rue Manchester' est dédicacé à Annik Honoré et au petit Emile, cette plage à la Joy Division nous ramène par flashes-back au Plan K qui a vu défiler tous les grands noms des années 80.
La basse du Grand Ben ronronne de plaisir.
Un souvenir, dixit Monsieur Jean, le public a pris plaisir à la reprise de ' Cherchez le garçon' de Taxi Girl, toi, c'est Daniel Darc que tu revois, au Botanique il avait lancé sa serviette sur ton crâne en voyant que tu prenais des notes!
Michaël passe derrière les touches pour le single ' L'Alchimiste' et ensuite recède la place à Peter pour le chaud ' Chant barbare' .
Lautréamont est dans le coin!
' Brouillard de l'empire' et le formidable ' L'amour et la haine' qui donne du boulot à ton cerveau, après quelques instants, il t'envoie des images de Robert Mitchum en faux pasteur, psychopathe, dans l'inoubliable long-métrage de Charles Laughton, mettent fin à un set percutant.
On n'a pas vu le lion de la Metro-Goldwyn-Mayer mais on l'a entendu rugir.
Les Naufragés ressurgissent pour un quadruple rappel débutant par 'Autumn' , du Jacques Prévert synthétique et se poursuivant avec ' Jardin de pluie' avant de réjouir les vieux fans en interprétant ' L'astronaute maudit'.
Jean, du haut de son nid, constate: vous avez vieilli, braves gens, il y a 30 ans vous pogotiez sur ce titre et la scène était envahie.
Assurément, nous étions plus souples, alors.
Rock'n'roll hurle Ben en attaquant ' Elle en voulait plus' qui secoue comme les meilleurs Dominic Sonic.
Les Naufragés du Silence ont signé leur grand retour ce soir!
Il est 23h, voilà , Catherine, la barmaid va avoir du boulot.
01:45', on ferme... Tu nous accompagnes il y a une soirée Mod à Bruxelles?
Invitation déclinée, on a bel et bien vieilli!
Tu te souviens en mars 1988, avant Marc Seberg au Canal Street?
Et le premier Dour, en 1989, avec Lavilliers en tête d'affiche, oui, et Gamine, Carlo n'était pas encore Ministre de l'Environnement...
Après une hibernation prolongée, les Naufragés du Silence refont surface en 2015, confectionnent une nouvelle plaque et donnent un showcase/release party à Drogenbos .
Presque tous les copains d'il y a trente ans étaient au rendez-vous, comme le disait Georges ...Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait à bord C'est qu'il était mort..., résultat tout le Bruxelles New Wave s'est tapé la périphérie, le coquet club de jazz étant, illico presto, transformé en garage.
T'as le temps d'écluser quelques Maes en attendant l'heure du kick off, parmi les têtes connues, tu avises Ivan Nervous Shakes, déjà dans les vapes, un Freaky Age, normal papa sera sur scène plus tard, le grand chef des Fantastiques Nights, un pervers qui prête sa voix à Perverted by Language, Anouk Weber et bien plus tard on accueillera la demi-soeur de Calamity Jane, la grande Cath, flanquée d'un Ecossais jovial et de Vincent qui a du mal à suivre la cadence, quatre Orval par 30'.
Le livre de bord signale la disparition de six hommes en mer, ils ont pour nom: Jean Vanneste, un disquaire/chanteur au look Jannin( Ucclois comme lui)/ Benoît Dechuyteneer, alias le Grand Ben celui qui aime la plasticine, à la basse/ Michaël Hasson ( Ghinzu, Polyphonic Size) à la guitare et parfois aux claviers/ Luc Crabbe des Lunabarn Studios ( Betty Goes Green, Telstar), guitares/ Joel Bacart ( Betty Goes Green) aux drums et Peter Soldan des studios Dada aux claviers.
Tandis que sur un écran défilent des images d'un road movie pluvieux, les naufragés traversent la marée humaine et grimpent sur scène.
Vous êtes beaux, crie un esthète, ils entament leur set avec ' Derrière les vitrines', pas de méprise il ne s'agit pas de décrire de jeunes personnes attendant le client qui déboursera 25 € pour une passe, non, il fait beau, il y a du soleil , une météo idéale pour flâner avec en bruit de fond un slow comme on en composait avant-guerre.
Jo lance ' La nuit au château' , de la New Wave flamboyante qui évoque en toi des bribes de 'Lady Chatterley's Lover' de D H Lawrence.
Le texte est littéraire sans être boursouflé, ça nous change des âneries que nous infligent certaines stations de radio.
Ils déterrent leur deuxième quarante-cinq tours, ' La ronde des fous' , qui n'a pas pris une ride, le son du piano électrique aux accents eighties fait toujours mouche.
Un gars, un jour, a sorti un stylo et rédigé quand Ange rencontre Indochine, Thierry te fait remarquer qu'il a oublié de mentionner Gamine, le groupe de Bordeaux est probablement plus judicieux comme rapprochement que la clique à Sirkis.
Toujours sur l'album de 1993, ' Vol sans escale', le morceau préféré d' Antoine de Saint-Exupéry.
' Rue Manchester' est dédicacé à Annik Honoré et au petit Emile, cette plage à la Joy Division nous ramène par flashes-back au Plan K qui a vu défiler tous les grands noms des années 80.
La basse du Grand Ben ronronne de plaisir.
Un souvenir, dixit Monsieur Jean, le public a pris plaisir à la reprise de ' Cherchez le garçon' de Taxi Girl, toi, c'est Daniel Darc que tu revois, au Botanique il avait lancé sa serviette sur ton crâne en voyant que tu prenais des notes!
Michaël passe derrière les touches pour le single ' L'Alchimiste' et ensuite recède la place à Peter pour le chaud ' Chant barbare' .
Lautréamont est dans le coin!
' Brouillard de l'empire' et le formidable ' L'amour et la haine' qui donne du boulot à ton cerveau, après quelques instants, il t'envoie des images de Robert Mitchum en faux pasteur, psychopathe, dans l'inoubliable long-métrage de Charles Laughton, mettent fin à un set percutant.
On n'a pas vu le lion de la Metro-Goldwyn-Mayer mais on l'a entendu rugir.
Les Naufragés ressurgissent pour un quadruple rappel débutant par 'Autumn' , du Jacques Prévert synthétique et se poursuivant avec ' Jardin de pluie' avant de réjouir les vieux fans en interprétant ' L'astronaute maudit'.
Jean, du haut de son nid, constate: vous avez vieilli, braves gens, il y a 30 ans vous pogotiez sur ce titre et la scène était envahie.
Assurément, nous étions plus souples, alors.
Rock'n'roll hurle Ben en attaquant ' Elle en voulait plus' qui secoue comme les meilleurs Dominic Sonic.
Les Naufragés du Silence ont signé leur grand retour ce soir!
Il est 23h, voilà , Catherine, la barmaid va avoir du boulot.
01:45', on ferme... Tu nous accompagnes il y a une soirée Mod à Bruxelles?
Invitation déclinée, on a bel et bien vieilli!
samedi 17 décembre 2016
EUROPAVOX Festival Brussels, first edition- day one - Botanique - Bruxelles- le 16 décembre 2016
EUROPAVOX Festival Brussels, first edition- day one - Botanique - Bruxelles- le 16 décembre 2016
Première soirée de la séquence bruxelloise du festival Europavox, 5 groupes à l'affiche, en alternance à la Rotonde et à l'Orangerie!
Great Mountain Fire - OY - Napoleon Gold - Kiol - Noiserv
Napoleon Gold à la Rotonde - 20h.
T'étant attardé au drink, tu manques les deux premiers morceaux du duo luxembourgeois.
En, JP?
Pas de panique, c'est pas folichon!
Les biographes racontent que Napoleon Gold, aucun lien de parenté avec le petit dictateur qui aimait se rendre à Saint-Hélène en villégiature, ni avec Andrew, qui il y a des années susurrait ' Never let her slip away', est né en 2012, Antoine Honorez, un producteur grand-ducal renommé , décide à cette époque de se produire sur scène.
En 2015, comme il s'ennuyait tout seul sur les grandes estrades, il propose au grand Jérôme Klein de le rejoindre.
Jérôme pianote et tabasse des caisses, Napoleon joue du Rhodes, manipule un sampler, gratte une six cordes et nous raconte des bribes de sa vie.
Genre: ambient, electronica.
Intérêt?
Mineur!
Parfois, tu planes en entendant des compositions atmosphériques, parfois tu secoues la tête lorsque ils imaginent d'improviser et de proposer des titres s'approchant d'une dance music cérébrale.
Des titres?
'Fire', de l'electro flamboyant dédié au Corps de Sapeurs Pompiers - ' Royal Water' , un soundtrack aquatique que tu comptes downloader pour le faire écouter à Moby Dick, ton poisson rouge qui déprime dans son petit bocal - ' Midnight call', que tu comptes downloader pour le refiler à ton cousin Hugues qui tient un restaurant végétarien à Rebecq-Rognon.
Inoffensif, pas incommodant!
Orangerie: OY!
Suisse, annonce le Bota, pendant le set, l'affriolante chanteuse Joy Frempong dévoilera ..We are from Berlin.
Pas grave.
Ils sont deux: Joy, coiffure afro étonnante, tenue vestimentaire bariolée, voix intéressante et Marcel Blatti, aka Lleluja-Ha, un batteur masqué officiant au sein de Sun Of Moon.
Parlons-en du masque, oublie Zorro ou Scream, sa maman lui a tricoté une mitre, semblable à celle de Saint-Zénon, aber, le couvre-chef est bien trop grand, donc monsieur Marcel l'utilise comme masque.
Genre?
De l'electro futuriste et tribal.
Leur dernier disque ' Space Diaspora' est sorti chez Crammed Discs en 2016.
Le set débute par l'étrange et envoûtant ' We we we we' mixant chants grégoriens et electro.
Le masqué, qui s'amusait aux côtés de la grande helvéto/ghanéenne, rejoint ses caisses et cymbales, OY attaque 'Made of Love' un hip hop/ragga/electro que tu peux rapprocher de Skip and Die, Neneh Cherry ou Mia.
Joy: on revient tout droit d'une excursion spatiale, on vous a ramené des pierres, de la poussière d'étoiles et d'autres trucs invendables à la brocante de Temploux, la suivante se nomme 'Space Diaspora'.
Voix transformée au vocoder, rythmes tribaux, les Martiens, Vénusiens et les habitants de Yuggoth ont adoré.
' Transhuman' tout est trans de nos jours, transgender, translation, trans Europa express, c'est vrai qu'on peut songer à du Kraftwerk trafiqué.
Après un synthpop désuet, le duo propose l'esthétique ' Horizons' avant un lament dédié aux milliers de migrants noyés en voulant rejoindre l'Europe à bord d'embarcations de fortune, ' My tears to the ones in the ocean'.
Un extrait de ' No problem saloon', le rap alimentaire ' Chicken Beer', précède le formidable ' A planet is born', une des plages maîtresses du dernier CD, elle termine un concert pas commun.
Rotonde: l'Italie nous envoie Kiol.
Alessandro Rooster Bossi a 18 ans, il a choisi l'appellation Kiol pour tenter sa chance dans le monde ingrat de la pop. Alessandro est gentil et mignon, Alessandro a reçu une guitare le jour de ses 15 ans, Alessandro a appris 12 accords, Alessandro chante... ta petite soeur va tomber amoureuse d'Alessandro, avant, elle en bavait pour Ed Sheeran, encore avant, pour Jason Mraz, mais Kiol est plus mimi.
Kiol est poli, il salue et se présente. Pour les sourds, il a emporté une enseigne lumineuse disant I am KIOL, il débute par un indie folk dont il n'a pas révélé le titre, son premier EP doit paraître en 2017, pour t'aider on te signale qu'il a répété plusieurs fois I swear, I swear....
La suivante, tout aussi pacifique, se nomme peut- être ' Easy go' ou ' Easy goal' ou ' Easy call', il a prononcé ISCO.
Tu dis, Charles?
Le 327872 ème singer-songwriter sans carrure et sans consistance.
Tu es médisant, Charles!
Next one is a song for my generation...someone made me cry.... chante-t-il!
C'est pas moi, réagit Charles.
' Did I' et puis 'Tower' se succèdent.
Il a une bonne voix, murmure Adeline à sa cousine, grand-mère opine du bonnet.
Ces rengaines faciles et les accords simplistes te font autant d'effets que l'annonce de Hollande qui a décidé de ne pas se représenter aux élections présidentielles.
Pour le prochain EP, 'Wrinkles' , et, enfin, une ultime rengaine romantique avant de nous remercier et de se taper un selfie avec à l'arrière des mamies souriantes.
Great Mountain Fire à l'Orangerie, sérieusement garnie, les Bruxellois ont une clientèle fidèle.
Le second album ' Sundogs' date de 2015, à première vue Thomas de Hemptinne (vocals, guitar, keys)/ Antoine Bonan (guitar, keys, vocals)/ Alexis Den Doncker (bass, vocals)/ Tommy Onraedt (keyboards) et Morgan Vigilante (drums, percussions) ont disposé de temps libre pour composer de nouvelles plages.
Ils ouvrent avec l'ensoleillé, malgré le titre, ' You, shadow' , à écouter allongé dans ton hamac, un batida de coco à portée de main.
Tu rêvassais au soleil en imaginant des nanas sculpturales peu vêtues, te souriant lascivement, c'est Cendrillon qui t'a tiré de tes songes, cette 'Cinderella' sautille comme une innocente sauterelle, en te retournant, tu constates qu'une colonie de demoiselles fait pareil.
Et si on se tapait un petit déj' tropical: jus d'ananas, raisins, mangue, yaourt, miel, ce ' Breakfast' est frais et juteux, on a aimé les effets de guitare.
Bruxelles, on vous avait promis des surprises, en voici une, ' Save me' .
Ce nouveau morceau est suivi par le tube ' The Magic' , du poppy funk irrésistible.
Nous, c'est le mambo rock ' Four-Poster Ride' qui a retenu toute notre attention, génial, ce titre!
Morgan, très vigilant, ce soir, aborde ' 5-step fever' d'un rythme soutenu.
Funk me, baby!
Pour varier les plaisirs, GMF enchaîne sur une ballade pop ( à la Crowded House), psalmodiée à trois voix.
Avec ' Hurry up' reviennent les pointes disco.
Bruxelles, on a un invité, venu en droite ligne d'Uruguay , le frère de l'autre, il veut bien nous accompagner pour le titre suivant.
Monsieur Waterlot, un lion barbu, nous fait son numéro de Schtroumpf grognon avant d'aller tabasser des casseroles qui traînaient près des claviers.
'A gypsy father' s'avère être le titre le plus multicolore du set, sans pause ils ont embrayé sur une pièce nommée 'Willy, c'est ce que tu lis' sur la playlist.
Le temps imparti est écoulé, les fans réclament le retour des moussaillons, ils reviennent pour se mêler au public et entamer un chant boy-scout que tu n'entendras pas, on t'attend à la Rotonde.
Noiserv
Derrière ce patronyme étrange se cache le Lisboète David Santos, dont c'est le premier passage à Bruxelles..
La discographie de l'homme compte plusieurs singles, EP's ou full length CD's.
Dernière sortie en 2016, '00:00:00:00'.
Lorsque le terme multi-instrumentalist est utilisé, tu imagines 7 à 8 instruments, au maximum, lors d'une entrevue, le barbu a confié disposer de 100 instruments, il en maniera une quinzaine ce soir: guitare, claviers, accordéon, xylophone, percussions, melodica, omnichord, clochettes, boîtes à musique, différents synthés, un mégaphone, une loop station et ....une voix, qui vous envoûte.
N'y allons pas par quatre chemins, ce jeune homme aura été LA révélation de la soirée!
Le set débute par ' Mr Carousel' .
Bienvenue dans l'univers poétique et minimaliste d'un gars que tu peux comparer à Yann Tiersen, Sigur Rós et autres adeptes d'une pop éthérée et soignée.
Tout ce qu'il manipule est mis en boucle, il y ajoute quelques aboiements étouffés, Bruxelles se tait, écoute attentivement, avant de manifester sa joie.
In French, je m'appelle David, my French n'est pas terrible ( ce qui est faux), voici 'This is maybe the place where trains are going to sleep at night'.
La musique t'enveloppe, t'apaise et finit par t'envoûter, par quel tour de magie?
Avez-vous remarqué que j'avais omis d'amplifier le son de la guitare?
Non!
OK, j'utilise une effect pedal, vous entendrez la différence sur 'The sad story of a little town', un titre primesautier.
La suivante, chantée en portugais, est extraite de la banda sonora do documentário 'José e Pilar' de .Miguel Gonçalves Mendes, le titre s'appelle ' Palco do Tempo'.
Mélancolie et profondeur évoquant certains airs de Madredeus.
La valse ' I was trying to sleep when everyone woke up' présente, dans un de ses mouvements, de sérieux relents Leonard Cohen, elle est suivie par ce qui sera la fin du set, 'Don't say hi if you don't have the time for a nice goodbye', une dernière perle de justesse de ton et de grâce.
C'est à The Divine Comedy que tu penses en entendant cette élégante tranche de baroque pop.
La Rotonde, séduite, exige un bis, c'est bien volontiers que le garçon, affable, s'exécute et propose 'Bontempi' , la plage clôturant l'album 'One Hundred Miles from Thoughtlessness'.
Cette old-fashioned rengaine aux accents Pasadena Roof Orchestra met un terme à un concert précieux.
Noiserv peut se voir et s'entendre à l'Eurosonic en janvier!
Première soirée de la séquence bruxelloise du festival Europavox, 5 groupes à l'affiche, en alternance à la Rotonde et à l'Orangerie!
Great Mountain Fire - OY - Napoleon Gold - Kiol - Noiserv
Napoleon Gold à la Rotonde - 20h.
T'étant attardé au drink, tu manques les deux premiers morceaux du duo luxembourgeois.
En, JP?
Pas de panique, c'est pas folichon!
Les biographes racontent que Napoleon Gold, aucun lien de parenté avec le petit dictateur qui aimait se rendre à Saint-Hélène en villégiature, ni avec Andrew, qui il y a des années susurrait ' Never let her slip away', est né en 2012, Antoine Honorez, un producteur grand-ducal renommé , décide à cette époque de se produire sur scène.
En 2015, comme il s'ennuyait tout seul sur les grandes estrades, il propose au grand Jérôme Klein de le rejoindre.
Jérôme pianote et tabasse des caisses, Napoleon joue du Rhodes, manipule un sampler, gratte une six cordes et nous raconte des bribes de sa vie.
Genre: ambient, electronica.
Intérêt?
Mineur!
Parfois, tu planes en entendant des compositions atmosphériques, parfois tu secoues la tête lorsque ils imaginent d'improviser et de proposer des titres s'approchant d'une dance music cérébrale.
Des titres?
'Fire', de l'electro flamboyant dédié au Corps de Sapeurs Pompiers - ' Royal Water' , un soundtrack aquatique que tu comptes downloader pour le faire écouter à Moby Dick, ton poisson rouge qui déprime dans son petit bocal - ' Midnight call', que tu comptes downloader pour le refiler à ton cousin Hugues qui tient un restaurant végétarien à Rebecq-Rognon.
Inoffensif, pas incommodant!
Orangerie: OY!
Suisse, annonce le Bota, pendant le set, l'affriolante chanteuse Joy Frempong dévoilera ..We are from Berlin.
Pas grave.
Ils sont deux: Joy, coiffure afro étonnante, tenue vestimentaire bariolée, voix intéressante et Marcel Blatti, aka Lleluja-Ha, un batteur masqué officiant au sein de Sun Of Moon.
Parlons-en du masque, oublie Zorro ou Scream, sa maman lui a tricoté une mitre, semblable à celle de Saint-Zénon, aber, le couvre-chef est bien trop grand, donc monsieur Marcel l'utilise comme masque.
Genre?
De l'electro futuriste et tribal.
Leur dernier disque ' Space Diaspora' est sorti chez Crammed Discs en 2016.
Le set débute par l'étrange et envoûtant ' We we we we' mixant chants grégoriens et electro.
Le masqué, qui s'amusait aux côtés de la grande helvéto/ghanéenne, rejoint ses caisses et cymbales, OY attaque 'Made of Love' un hip hop/ragga/electro que tu peux rapprocher de Skip and Die, Neneh Cherry ou Mia.
Joy: on revient tout droit d'une excursion spatiale, on vous a ramené des pierres, de la poussière d'étoiles et d'autres trucs invendables à la brocante de Temploux, la suivante se nomme 'Space Diaspora'.
Voix transformée au vocoder, rythmes tribaux, les Martiens, Vénusiens et les habitants de Yuggoth ont adoré.
' Transhuman' tout est trans de nos jours, transgender, translation, trans Europa express, c'est vrai qu'on peut songer à du Kraftwerk trafiqué.
Après un synthpop désuet, le duo propose l'esthétique ' Horizons' avant un lament dédié aux milliers de migrants noyés en voulant rejoindre l'Europe à bord d'embarcations de fortune, ' My tears to the ones in the ocean'.
Un extrait de ' No problem saloon', le rap alimentaire ' Chicken Beer', précède le formidable ' A planet is born', une des plages maîtresses du dernier CD, elle termine un concert pas commun.
Rotonde: l'Italie nous envoie Kiol.
Alessandro Rooster Bossi a 18 ans, il a choisi l'appellation Kiol pour tenter sa chance dans le monde ingrat de la pop. Alessandro est gentil et mignon, Alessandro a reçu une guitare le jour de ses 15 ans, Alessandro a appris 12 accords, Alessandro chante... ta petite soeur va tomber amoureuse d'Alessandro, avant, elle en bavait pour Ed Sheeran, encore avant, pour Jason Mraz, mais Kiol est plus mimi.
Kiol est poli, il salue et se présente. Pour les sourds, il a emporté une enseigne lumineuse disant I am KIOL, il débute par un indie folk dont il n'a pas révélé le titre, son premier EP doit paraître en 2017, pour t'aider on te signale qu'il a répété plusieurs fois I swear, I swear....
La suivante, tout aussi pacifique, se nomme peut- être ' Easy go' ou ' Easy goal' ou ' Easy call', il a prononcé ISCO.
Tu dis, Charles?
Le 327872 ème singer-songwriter sans carrure et sans consistance.
Tu es médisant, Charles!
Next one is a song for my generation...someone made me cry.... chante-t-il!
C'est pas moi, réagit Charles.
' Did I' et puis 'Tower' se succèdent.
Il a une bonne voix, murmure Adeline à sa cousine, grand-mère opine du bonnet.
Ces rengaines faciles et les accords simplistes te font autant d'effets que l'annonce de Hollande qui a décidé de ne pas se représenter aux élections présidentielles.
Pour le prochain EP, 'Wrinkles' , et, enfin, une ultime rengaine romantique avant de nous remercier et de se taper un selfie avec à l'arrière des mamies souriantes.
Great Mountain Fire à l'Orangerie, sérieusement garnie, les Bruxellois ont une clientèle fidèle.
Le second album ' Sundogs' date de 2015, à première vue Thomas de Hemptinne (vocals, guitar, keys)/ Antoine Bonan (guitar, keys, vocals)/ Alexis Den Doncker (bass, vocals)/ Tommy Onraedt (keyboards) et Morgan Vigilante (drums, percussions) ont disposé de temps libre pour composer de nouvelles plages.
Ils ouvrent avec l'ensoleillé, malgré le titre, ' You, shadow' , à écouter allongé dans ton hamac, un batida de coco à portée de main.
Tu rêvassais au soleil en imaginant des nanas sculpturales peu vêtues, te souriant lascivement, c'est Cendrillon qui t'a tiré de tes songes, cette 'Cinderella' sautille comme une innocente sauterelle, en te retournant, tu constates qu'une colonie de demoiselles fait pareil.
Et si on se tapait un petit déj' tropical: jus d'ananas, raisins, mangue, yaourt, miel, ce ' Breakfast' est frais et juteux, on a aimé les effets de guitare.
Bruxelles, on vous avait promis des surprises, en voici une, ' Save me' .
Ce nouveau morceau est suivi par le tube ' The Magic' , du poppy funk irrésistible.
Nous, c'est le mambo rock ' Four-Poster Ride' qui a retenu toute notre attention, génial, ce titre!
Morgan, très vigilant, ce soir, aborde ' 5-step fever' d'un rythme soutenu.
Funk me, baby!
Pour varier les plaisirs, GMF enchaîne sur une ballade pop ( à la Crowded House), psalmodiée à trois voix.
Avec ' Hurry up' reviennent les pointes disco.
Bruxelles, on a un invité, venu en droite ligne d'Uruguay , le frère de l'autre, il veut bien nous accompagner pour le titre suivant.
Monsieur Waterlot, un lion barbu, nous fait son numéro de Schtroumpf grognon avant d'aller tabasser des casseroles qui traînaient près des claviers.
'A gypsy father' s'avère être le titre le plus multicolore du set, sans pause ils ont embrayé sur une pièce nommée 'Willy, c'est ce que tu lis' sur la playlist.
Le temps imparti est écoulé, les fans réclament le retour des moussaillons, ils reviennent pour se mêler au public et entamer un chant boy-scout que tu n'entendras pas, on t'attend à la Rotonde.
Noiserv
Derrière ce patronyme étrange se cache le Lisboète David Santos, dont c'est le premier passage à Bruxelles..
La discographie de l'homme compte plusieurs singles, EP's ou full length CD's.
Dernière sortie en 2016, '00:00:00:00'.
Lorsque le terme multi-instrumentalist est utilisé, tu imagines 7 à 8 instruments, au maximum, lors d'une entrevue, le barbu a confié disposer de 100 instruments, il en maniera une quinzaine ce soir: guitare, claviers, accordéon, xylophone, percussions, melodica, omnichord, clochettes, boîtes à musique, différents synthés, un mégaphone, une loop station et ....une voix, qui vous envoûte.
N'y allons pas par quatre chemins, ce jeune homme aura été LA révélation de la soirée!
Le set débute par ' Mr Carousel' .
Bienvenue dans l'univers poétique et minimaliste d'un gars que tu peux comparer à Yann Tiersen, Sigur Rós et autres adeptes d'une pop éthérée et soignée.
Tout ce qu'il manipule est mis en boucle, il y ajoute quelques aboiements étouffés, Bruxelles se tait, écoute attentivement, avant de manifester sa joie.
In French, je m'appelle David, my French n'est pas terrible ( ce qui est faux), voici 'This is maybe the place where trains are going to sleep at night'.
La musique t'enveloppe, t'apaise et finit par t'envoûter, par quel tour de magie?
Avez-vous remarqué que j'avais omis d'amplifier le son de la guitare?
Non!
OK, j'utilise une effect pedal, vous entendrez la différence sur 'The sad story of a little town', un titre primesautier.
La suivante, chantée en portugais, est extraite de la banda sonora do documentário 'José e Pilar' de .Miguel Gonçalves Mendes, le titre s'appelle ' Palco do Tempo'.
Mélancolie et profondeur évoquant certains airs de Madredeus.
La valse ' I was trying to sleep when everyone woke up' présente, dans un de ses mouvements, de sérieux relents Leonard Cohen, elle est suivie par ce qui sera la fin du set, 'Don't say hi if you don't have the time for a nice goodbye', une dernière perle de justesse de ton et de grâce.
C'est à The Divine Comedy que tu penses en entendant cette élégante tranche de baroque pop.
La Rotonde, séduite, exige un bis, c'est bien volontiers que le garçon, affable, s'exécute et propose 'Bontempi' , la plage clôturant l'album 'One Hundred Miles from Thoughtlessness'.
Cette old-fashioned rengaine aux accents Pasadena Roof Orchestra met un terme à un concert précieux.
Noiserv peut se voir et s'entendre à l'Eurosonic en janvier!
Quelques échos de la présentation à la presse de l'Europavox Project!
Quelques échos de la présentation à la presse de l'Europavox Project!
Rendez-vous à 17h30 dans la salle du Museum du Botanique pour la conférence de presse instaurée à l'occasion de l' EUROPAVOX Festival Brussels, 1st edition.
Il y a deux jours, le même musée hébergeait le vernissage de l' exposition William Klein 5 Cities, en passant, on te conseille d'y aller jeter un coup d'oeil, les clichés du bad boy valent le déplacement!
Après le quart-d'heure académique devant permettre aux retardataires de se procurer le bracelet/ laissez passer, l'équipe du Bota nous invite à prendre place dans le salon.
Après une courte allocution de Paul-Henri Wauters, le micro est refilé à François Missonnier, organisateur du Rock en Seine et cheville ouvrière d'Europavox, qui a vu le jour en Auvergne.
Le bon François, moins tarte qu'un autre président, trace l'historique du festival, aborde les nouveaux projets puisque l'avenir est européen avec 14 partenaires en provenance de sept pays du vieux continent.
La Commission Européenne est représentée par Corinne Rigaud dont l'intervention humoristique aura diverti l'assistance, elle affirme que Nick Mason du Floyd soutient le projet.
Après avoir visionné un clip tourné lors du Festival de Clermont-Ferrand, des responsables des différents pays partenaires font le bilan du festival organisé chez eux: Zagreb avec Fugu Mango à l'affiche, Bologne, Vilnius, Vienne et, enfin, celui d'Athènes s'étant déroulé il y a 6 jours.
Le Botanique clôture l'année avec 10 noms à l'affiche pour deux jours de musique.
2017 doit débuter avec Eurosonic ( P -B) en janvier.
Les interventions prennent fin avec la présentation du futur webzine européen , ' Europavox Online Media'.
Tous au buffet avant les concerts qui auront lieu à la Rotonde et à l'Orangerie.
Rendez-vous à 17h30 dans la salle du Museum du Botanique pour la conférence de presse instaurée à l'occasion de l' EUROPAVOX Festival Brussels, 1st edition.
Il y a deux jours, le même musée hébergeait le vernissage de l' exposition William Klein 5 Cities, en passant, on te conseille d'y aller jeter un coup d'oeil, les clichés du bad boy valent le déplacement!
Après le quart-d'heure académique devant permettre aux retardataires de se procurer le bracelet/ laissez passer, l'équipe du Bota nous invite à prendre place dans le salon.
Après une courte allocution de Paul-Henri Wauters, le micro est refilé à François Missonnier, organisateur du Rock en Seine et cheville ouvrière d'Europavox, qui a vu le jour en Auvergne.
Le bon François, moins tarte qu'un autre président, trace l'historique du festival, aborde les nouveaux projets puisque l'avenir est européen avec 14 partenaires en provenance de sept pays du vieux continent.
La Commission Européenne est représentée par Corinne Rigaud dont l'intervention humoristique aura diverti l'assistance, elle affirme que Nick Mason du Floyd soutient le projet.
Après avoir visionné un clip tourné lors du Festival de Clermont-Ferrand, des responsables des différents pays partenaires font le bilan du festival organisé chez eux: Zagreb avec Fugu Mango à l'affiche, Bologne, Vilnius, Vienne et, enfin, celui d'Athènes s'étant déroulé il y a 6 jours.
Le Botanique clôture l'année avec 10 noms à l'affiche pour deux jours de musique.
2017 doit débuter avec Eurosonic ( P -B) en janvier.
Les interventions prennent fin avec la présentation du futur webzine européen , ' Europavox Online Media'.
Tous au buffet avant les concerts qui auront lieu à la Rotonde et à l'Orangerie.
vendredi 16 décembre 2016
La Grande Faucheuse ne chôme jamais: Mark Fisher, Bunny Walters, Betsy Pecanins, Tonio Marinescu
Mark Fisher est décédé le 12 décembre, ce claviériste/session musician fort demandé a notamment collaboré avec les Beatles sur Sgt Pepper ou avec Sinatra, Sarah Vaugnan, Womack And Womack, Wham ou Sister Sledge, mais il a également fait partie de plusieurs formations, ainsi il rejoint Mark Reilly, au sein de Matt Bianco, une collaboration qui va durer 20 ans.
Il a en outre joué chez Second Image et enregistré un album solo, ' Love Situation'.
Avec ' Brandy', Bunny Walters s'est tapé un top ten en Nouvelle-Zélande. En 1974, Barry Manilow rebaptise la rengaine ' Mandy' et la place au sommet du Billboard.
"Take the Money and Run"et "Nearest Thing to Heaven" sont deux autres tubes de Bunny Walters qui a fait une belle carrière au Japon.
Le chanteur est mort le 14 décembre à l'âge de 63 ans.
Betsy Pecanins, qualifiée de la reina del blues en México, a été victime d'un infarctus ce 13 décembre.
De mère catalane et de père américain, elle s'établit au Mexique où elle fait carrière en tant que chanteuse de jazz, de blues et de ranchera.
Après 'Viendo tus ojos' qui sortait en 1980, elle a encore gravé une douzaine d'albums, le dernier ' Sones' en 2009.
Además, su música se utilizó en películas mexicanas como La reina de la noche, Hasta morir, Dos crímenes, Cilantro y perejil y Asesino en serio. indique le magazine UnoMàsUno!
Le batteur rennais Tonio Marinescu (53 ans) est décédé le week-end dernier.
Membre fondateur du groupe Kalashnikov, il continue à jouer avec Dominic Sonic lorsque le groupe de Lamballe jette l'éponge.
Il a également oeuvré au sein de Coyotte Pass, Dargelos , Les Casse Pipe et avec le groupe australien The Midnight Scavengers pour une tournée en France.
Tonio Marinescu avait d'autres talents puisqu'il était artiste plasticien renommé.
Il a en outre joué chez Second Image et enregistré un album solo, ' Love Situation'.
Avec ' Brandy', Bunny Walters s'est tapé un top ten en Nouvelle-Zélande. En 1974, Barry Manilow rebaptise la rengaine ' Mandy' et la place au sommet du Billboard.
"Take the Money and Run"et "Nearest Thing to Heaven" sont deux autres tubes de Bunny Walters qui a fait une belle carrière au Japon.
Le chanteur est mort le 14 décembre à l'âge de 63 ans.
Betsy Pecanins, qualifiée de la reina del blues en México, a été victime d'un infarctus ce 13 décembre.
De mère catalane et de père américain, elle s'établit au Mexique où elle fait carrière en tant que chanteuse de jazz, de blues et de ranchera.
Après 'Viendo tus ojos' qui sortait en 1980, elle a encore gravé une douzaine d'albums, le dernier ' Sones' en 2009.
Además, su música se utilizó en películas mexicanas como La reina de la noche, Hasta morir, Dos crímenes, Cilantro y perejil y Asesino en serio. indique le magazine UnoMàsUno!
Le batteur rennais Tonio Marinescu (53 ans) est décédé le week-end dernier.
Membre fondateur du groupe Kalashnikov, il continue à jouer avec Dominic Sonic lorsque le groupe de Lamballe jette l'éponge.
Il a également oeuvré au sein de Coyotte Pass, Dargelos , Les Casse Pipe et avec le groupe australien The Midnight Scavengers pour une tournée en France.
Tonio Marinescu avait d'autres talents puisqu'il était artiste plasticien renommé.
jeudi 15 décembre 2016
Lisa LeBlanc - Rosie Valland à la Rotonde du Botanique - Bruxelles, le 14 décembre 2016
Lisa LeBlanc - Rosie Valland à la Rotonde du Botanique - Bruxelles, le 14 décembre 2016
Une soirée Grand Nord aux accents du Québec, annonçait le Bota.
Comme le thermomètre indiquait 11°c, on a laissé le traineau à la cave et les huskies chez Tante Jeanne, qui les loge dans sa ferme à Gastuche, pour se taper Bruxelles en trottinette.
Le nom de Rosie Valland se retrouve dans les magazines musicaux en 2012, elle atteint la finale du Festival international de la chanson de Granby, un événement créé en 1969.
Depuis elle a pas mal tourné au Canada et a sorti l'album ' Partir Avant' en 2015 et, tout récemment; l'EP ' Nord-Est'.
Pour sa première tournée européenne elle est flanquée de Jean-Philippe Levac: batterie, percussions et de Frédéric Levac au synthé, Rosie chante ( fort bien) et manie la guitare ( fort bien).
Au Canada les artistes ne chantent pas des chansons mais des pièces, la première se nomme 'Noyer', J P pointe au chômage, Frédéric et Rosie entrent en action.
Une voix douce, parfois écorchée, débite un texte pas crétin traitant d'une rupture, l'impression de souffrance est accentuée par le fond americana/folk captivant.
Excellente entrée en matière.
La suite sera à l'avenant.
Le batteur est mis à contribution, à trois ils embarquent pour ' l'Isle' , on les suit. Ce morceau s'adresse autant à ton cerveau qu'à tes tripes, les riffs de guitare font mouche, les frères Levac assurent un background solide.
Quand on a fini le tour du lopin, la gentille Rosie, propose de ' Partir avant', un midtempo mélancolique.
La Rotonde applaudit, une voix s'élève...c'était magnifique..., Rosie rosit et sourit avant d'attaquer le brillant ' Concession' , tu te surprends à seriner le refrain ..l'hiver sera long, comme si il n'y avait jamais eu d'été... beau comme du Jean-Louis Murat!
La suivante, 'Sinon', est une nouvelle pièce, même si pour vous toutes ces chansons sont nouvelles.
Après cette ballade concise jouée solo, le trio embraye sur le lumineux ' St-Denis' avant d'achever le set par ' Olympe' , dédié à la première féministe française, Olympe de Gouges.
Après 25 secondes, le claviériste se rend compte qu'il a foiré, pas de problème, on la refait en souriant.
Un grand morceau, encore un, et un concert prisé!
Rosie Valland, une belle découverte!
Registre différent avec Lisa LeBlanc, cette nana est du genre rigolote à qui on ne la fait pas, inapprivoisable, elle jacasse, déballe des anecdotes truculentes, heureusement qu'elle est sur scène, sinon elle te flanquerait de grandes claques dans le dos, viderait ton whisky coca pendant que t'as le dos tourné ou ferait un pied de nez à ta copine qu'elle trouve infatuée.
Mais faut pas se fier aux apparences, son mix furieux de folk/country/psychobilly/punk /cajun, s'il décoiffe un max, est également fichtrement bien torché.
Elle déboule accompagnée par un trio de barbus, J P ( Jean-Philippe) Hébert aux guitares/ Maxime Gosselin à la batterie et Benoît Morier à la basse.
Après un Bonsoir Brousse L, comme on dit chez nous, l'équipe attaque le blues ( Self-proclaimed) 'Voodoo Woman' qui soudain vire punk rock furieux.
Toute la Rotonde est secouée par cette approche énergique et ce n'est qu'un début, le combat continue avec le déjanté ' Chanson d'une rouspéteuse' passant Johnny Cash à la moulinette.
Les chevaux se sont emballés, la nana râle.... je crois que je vais mourir... mais non, voilà ton canasson Lisa.
T'es malade, ' J' pas un cowboy'!
Après deux titres où elle maniait l'acoustique, elle décide de revenir à l'électricité, pendant le temps mort, Bébert nous balance un impromptu jazzy pas niais, elle en profite pour présenter les Daltons, ils sont beaux, s'habillent tous chez le cousin de Yves Saint-Laurent, ils sont disponibles pour divertir vos invités lors de vos cérémonies maritales ou enterrements, ils sont pas chers!
Assez ri, voici, ' City slickers and country boys' et ses twangy guitars.
Du mouvement sur scène, JP, t'es prêt, on prend la pose!
'Could you wait ’til I’ve had my coffee?' avant de me plaquer et par la même occasion, refile -moi les 100 dollars que tu me dois, loser!
Après s'être fait larguer par ce connard elle ramasse un banjo et annonce ' Cerveau ramolli' , un titre profond .
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite!
Toujours au banjo, toujours extrait de l'album de 2013, intitulé ' Lisa LeBlanc', ' Du duvet dans les poches' , un titre qui précède le traditionnel ' Katie Cruel' qu'elle a appris à connaître dans la version de la sublime Karen Dalton.
Dans la ferronnerie de son bled, elle a déniché un triangle, un ti fer par chez nous, il va servir pour interpréter ' Ti gars' , une triste histoire d'un gars qui est parti pour toujours!
La délurée vient tabasser les cymbales de Maxime, lui fait un clin d'oeil et reprend son chant.
Cinq minutes de stand-up comedy où il est question de choux de Bruxelles, de Rogersville (Nouveau-Brunswick) , d'un village de 51 habitants, moins un, puisqu'il parcourt le monde, du trou de cul du monde, de recettes au fromage , puis elle enfile ses bottes de sept-lieues et nous joue 'Lignes d'Hydro' qui n'a rien à voir avec un célèbre encyclopédiste.
' 5748km' c'est la distance qui me sépare de mon bien-aimé, elle joue ce folk à la Arlo Guthrie solo, à l'acoustique.
La suivante est dédiée aux indécis, ' I love you, I don't love you, I don't know', un petit country rock nerveux!
Du bluegrass/punk, ça existe?
Yes, "Gold Diggin' Hoedown"!
Ne vous gênez pas pour nous envoyer vos soutiens-gorge ou autres pièces de lingerie, mesdames, messieurs, on a ouvert un musée, au New-Brunswick.
' You look like trouble' (But I guess I do too) démarre mollo avant un signal du batteur qui voit la troupe entamer une folle cavalcade.
Des fous dangereux au Canada!
Grosse ambiance au Botanique et ce n'est pas une version destroy de 'Ace of Spades' qui risque de calmer la foule.
On arrive à l'ultime tour du circuit voici 'Race Track', comme le moteur n'était pas chaud lorsque le drapeau à damier s'est levé, on démarre en douce, après quelques kilomètres on appuie sur le champignon et les cylindres hurlent, le tour d'honneur se fera au ralenti.
Kisses, Brousse L!
Bis.
Trois barbes plus une invitée derrière un micro, Lisa au banjo, Bruxelles, le refrain est pour vous, il s'agit d'une chanson d'amour, ' Aujourd'hui ma vie c'est de la marde' .
Cette franche rigolade est suivie par un intermède unplugged, Lisa, au violon, et ses potes, nous rejoignent dans la fosse pour une suite comprenant un traditionnel cajun et une composition mi-cajun/mi-acadienne de la plume de la madame.
J'ai le goût ce soir, j'ai envie de vous faire un troisième bis avec la guitare que Denis vient de m'offrir, voici ' Kraft dinner' un truc dégueulasse qu'on bouffe par chez nous et, enfin avant de vous retrouver au merch., une reprise de Lee Hazlewood, ' By the way'.
Elle peut faire le clown, Lisa, mais elle sait chanter.
Une chouette soirée au Bota!
Une soirée Grand Nord aux accents du Québec, annonçait le Bota.
Comme le thermomètre indiquait 11°c, on a laissé le traineau à la cave et les huskies chez Tante Jeanne, qui les loge dans sa ferme à Gastuche, pour se taper Bruxelles en trottinette.
Le nom de Rosie Valland se retrouve dans les magazines musicaux en 2012, elle atteint la finale du Festival international de la chanson de Granby, un événement créé en 1969.
Depuis elle a pas mal tourné au Canada et a sorti l'album ' Partir Avant' en 2015 et, tout récemment; l'EP ' Nord-Est'.
Pour sa première tournée européenne elle est flanquée de Jean-Philippe Levac: batterie, percussions et de Frédéric Levac au synthé, Rosie chante ( fort bien) et manie la guitare ( fort bien).
Au Canada les artistes ne chantent pas des chansons mais des pièces, la première se nomme 'Noyer', J P pointe au chômage, Frédéric et Rosie entrent en action.
Une voix douce, parfois écorchée, débite un texte pas crétin traitant d'une rupture, l'impression de souffrance est accentuée par le fond americana/folk captivant.
Excellente entrée en matière.
La suite sera à l'avenant.
Le batteur est mis à contribution, à trois ils embarquent pour ' l'Isle' , on les suit. Ce morceau s'adresse autant à ton cerveau qu'à tes tripes, les riffs de guitare font mouche, les frères Levac assurent un background solide.
Quand on a fini le tour du lopin, la gentille Rosie, propose de ' Partir avant', un midtempo mélancolique.
La Rotonde applaudit, une voix s'élève...c'était magnifique..., Rosie rosit et sourit avant d'attaquer le brillant ' Concession' , tu te surprends à seriner le refrain ..l'hiver sera long, comme si il n'y avait jamais eu d'été... beau comme du Jean-Louis Murat!
La suivante, 'Sinon', est une nouvelle pièce, même si pour vous toutes ces chansons sont nouvelles.
Après cette ballade concise jouée solo, le trio embraye sur le lumineux ' St-Denis' avant d'achever le set par ' Olympe' , dédié à la première féministe française, Olympe de Gouges.
Après 25 secondes, le claviériste se rend compte qu'il a foiré, pas de problème, on la refait en souriant.
Un grand morceau, encore un, et un concert prisé!
Rosie Valland, une belle découverte!
Registre différent avec Lisa LeBlanc, cette nana est du genre rigolote à qui on ne la fait pas, inapprivoisable, elle jacasse, déballe des anecdotes truculentes, heureusement qu'elle est sur scène, sinon elle te flanquerait de grandes claques dans le dos, viderait ton whisky coca pendant que t'as le dos tourné ou ferait un pied de nez à ta copine qu'elle trouve infatuée.
Mais faut pas se fier aux apparences, son mix furieux de folk/country/psychobilly/punk /cajun, s'il décoiffe un max, est également fichtrement bien torché.
Elle déboule accompagnée par un trio de barbus, J P ( Jean-Philippe) Hébert aux guitares/ Maxime Gosselin à la batterie et Benoît Morier à la basse.
Après un Bonsoir Brousse L, comme on dit chez nous, l'équipe attaque le blues ( Self-proclaimed) 'Voodoo Woman' qui soudain vire punk rock furieux.
Toute la Rotonde est secouée par cette approche énergique et ce n'est qu'un début, le combat continue avec le déjanté ' Chanson d'une rouspéteuse' passant Johnny Cash à la moulinette.
Les chevaux se sont emballés, la nana râle.... je crois que je vais mourir... mais non, voilà ton canasson Lisa.
T'es malade, ' J' pas un cowboy'!
Après deux titres où elle maniait l'acoustique, elle décide de revenir à l'électricité, pendant le temps mort, Bébert nous balance un impromptu jazzy pas niais, elle en profite pour présenter les Daltons, ils sont beaux, s'habillent tous chez le cousin de Yves Saint-Laurent, ils sont disponibles pour divertir vos invités lors de vos cérémonies maritales ou enterrements, ils sont pas chers!
Assez ri, voici, ' City slickers and country boys' et ses twangy guitars.
Du mouvement sur scène, JP, t'es prêt, on prend la pose!
'Could you wait ’til I’ve had my coffee?' avant de me plaquer et par la même occasion, refile -moi les 100 dollars que tu me dois, loser!
Après s'être fait larguer par ce connard elle ramasse un banjo et annonce ' Cerveau ramolli' , un titre profond .
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite!
Toujours au banjo, toujours extrait de l'album de 2013, intitulé ' Lisa LeBlanc', ' Du duvet dans les poches' , un titre qui précède le traditionnel ' Katie Cruel' qu'elle a appris à connaître dans la version de la sublime Karen Dalton.
Dans la ferronnerie de son bled, elle a déniché un triangle, un ti fer par chez nous, il va servir pour interpréter ' Ti gars' , une triste histoire d'un gars qui est parti pour toujours!
La délurée vient tabasser les cymbales de Maxime, lui fait un clin d'oeil et reprend son chant.
Cinq minutes de stand-up comedy où il est question de choux de Bruxelles, de Rogersville (Nouveau-Brunswick) , d'un village de 51 habitants, moins un, puisqu'il parcourt le monde, du trou de cul du monde, de recettes au fromage , puis elle enfile ses bottes de sept-lieues et nous joue 'Lignes d'Hydro' qui n'a rien à voir avec un célèbre encyclopédiste.
' 5748km' c'est la distance qui me sépare de mon bien-aimé, elle joue ce folk à la Arlo Guthrie solo, à l'acoustique.
La suivante est dédiée aux indécis, ' I love you, I don't love you, I don't know', un petit country rock nerveux!
Du bluegrass/punk, ça existe?
Yes, "Gold Diggin' Hoedown"!
Ne vous gênez pas pour nous envoyer vos soutiens-gorge ou autres pièces de lingerie, mesdames, messieurs, on a ouvert un musée, au New-Brunswick.
' You look like trouble' (But I guess I do too) démarre mollo avant un signal du batteur qui voit la troupe entamer une folle cavalcade.
Des fous dangereux au Canada!
Grosse ambiance au Botanique et ce n'est pas une version destroy de 'Ace of Spades' qui risque de calmer la foule.
On arrive à l'ultime tour du circuit voici 'Race Track', comme le moteur n'était pas chaud lorsque le drapeau à damier s'est levé, on démarre en douce, après quelques kilomètres on appuie sur le champignon et les cylindres hurlent, le tour d'honneur se fera au ralenti.
Kisses, Brousse L!
Bis.
Trois barbes plus une invitée derrière un micro, Lisa au banjo, Bruxelles, le refrain est pour vous, il s'agit d'une chanson d'amour, ' Aujourd'hui ma vie c'est de la marde' .
Cette franche rigolade est suivie par un intermède unplugged, Lisa, au violon, et ses potes, nous rejoignent dans la fosse pour une suite comprenant un traditionnel cajun et une composition mi-cajun/mi-acadienne de la plume de la madame.
J'ai le goût ce soir, j'ai envie de vous faire un troisième bis avec la guitare que Denis vient de m'offrir, voici ' Kraft dinner' un truc dégueulasse qu'on bouffe par chez nous et, enfin avant de vous retrouver au merch., une reprise de Lee Hazlewood, ' By the way'.
Elle peut faire le clown, Lisa, mais elle sait chanter.
Une chouette soirée au Bota!
mardi 13 décembre 2016
Un nouveau chapitre décès: Herbert Hardesty, Esma Redžepova, Jacques van Oevelen, Barrelhouse Chuck!
Herbert Hardesty, une figure indissociable du jazz de la Nouvelle-Orléans, est décédé le 4 décembre.
Le saxophoniste et trompettiste avait accompagné Fats Domino dans plusieurs de ses titres de gloire.
Il démarre à la trompette mais durant son service militaire , l'orchestre du régiment cherche un saxophone, il se propose et est enrôlé.
Après avoir rendu ses armes il est embauché par le chef-d'orchestre Dave Bartholomew, qui plus tard engage un jeune pianiste rondouillard, Fats Domino.
Herbert tournera avec le Fat Man tout en continuant à travailler pour le studio de Cosimo Matassa, ainsi on l'entend sur des enregistrements de Little Richard, Smiley Lewis, Shirley and Lee, Roy Brown, T-Bone Walker ou Lloyd Price.
Bien plus tard on l'entendra sur des albums de Tom Waits ou Dr. John.
On connaît peu de disques à son nom, plusieurs 45t se sont retrouvés sur l'album “Just A Little Bit of Everything”.
Herbert Hardesty avait 91 ans.
Esma Redžepova, la reine des Tsiganes, est morte ce 11 décembre à 73 ans.
Sa carrière débute alors que toute gamine elle remporte un crochet sur Radio Skopje.
Le musicien Stevo Teodosievski la repère (et finira par l'épouser), persuade ses parents de la laisser chanter et l'emmène en tournée dans le monde entier.
Esma donnera plus de 10000 concerts et s'engagera aussi pour des causes humanitaires, recueillant et élevant des enfants abandonnés à leur sort.
Cette grande figure engagée à fond dans l'émancipation des roms a été bombardée National Artist of Macedonia en 2013.
Le batteur néerlandais Jacques “Shake” van Oevelen est décédé, à 60 ans, le7 décembre.
Il avait tenu les baguettes pour plusieurs bands de heavy metal Outre-Moerdijk: Picture, Xhausted, Entropy, Sad Iron ou Gilgamesj!
Barrelhouse Chuck, né Charles Goering, était pianiste, keyboard player et chanteur de blues.
Le nom de ce spécialiste du Chicago blues est associé à quelques pointures: Muddy Waters, Little Brother Montgomery, Jimmy Rogers, Eddie Taylor, Hubert Sumlin, Otis Rush, Buddy Guy et également Clapton ou Stevie Winwood.
On December 12, Barrelhouse Chuck passed away after a long battle with cancer....
Il laisse une douzaine d'enregistrements portant son nom.
Le saxophoniste et trompettiste avait accompagné Fats Domino dans plusieurs de ses titres de gloire.
Il démarre à la trompette mais durant son service militaire , l'orchestre du régiment cherche un saxophone, il se propose et est enrôlé.
Après avoir rendu ses armes il est embauché par le chef-d'orchestre Dave Bartholomew, qui plus tard engage un jeune pianiste rondouillard, Fats Domino.
Herbert tournera avec le Fat Man tout en continuant à travailler pour le studio de Cosimo Matassa, ainsi on l'entend sur des enregistrements de Little Richard, Smiley Lewis, Shirley and Lee, Roy Brown, T-Bone Walker ou Lloyd Price.
Bien plus tard on l'entendra sur des albums de Tom Waits ou Dr. John.
On connaît peu de disques à son nom, plusieurs 45t se sont retrouvés sur l'album “Just A Little Bit of Everything”.
Herbert Hardesty avait 91 ans.
Esma Redžepova, la reine des Tsiganes, est morte ce 11 décembre à 73 ans.
Sa carrière débute alors que toute gamine elle remporte un crochet sur Radio Skopje.
Le musicien Stevo Teodosievski la repère (et finira par l'épouser), persuade ses parents de la laisser chanter et l'emmène en tournée dans le monde entier.
Esma donnera plus de 10000 concerts et s'engagera aussi pour des causes humanitaires, recueillant et élevant des enfants abandonnés à leur sort.
Cette grande figure engagée à fond dans l'émancipation des roms a été bombardée National Artist of Macedonia en 2013.
Le batteur néerlandais Jacques “Shake” van Oevelen est décédé, à 60 ans, le7 décembre.
Il avait tenu les baguettes pour plusieurs bands de heavy metal Outre-Moerdijk: Picture, Xhausted, Entropy, Sad Iron ou Gilgamesj!
Barrelhouse Chuck, né Charles Goering, était pianiste, keyboard player et chanteur de blues.
Le nom de ce spécialiste du Chicago blues est associé à quelques pointures: Muddy Waters, Little Brother Montgomery, Jimmy Rogers, Eddie Taylor, Hubert Sumlin, Otis Rush, Buddy Guy et également Clapton ou Stevie Winwood.
On December 12, Barrelhouse Chuck passed away after a long battle with cancer....
Il laisse une douzaine d'enregistrements portant son nom.
dimanche 11 décembre 2016
Release party pour la sortie de l'album de Ashes Into Blood avec Road To Holyblood /Last Breath Messiah/Space Quake/Signs Of Algorithm et Ashes Into Blood- MJ Le Prisme - Braine- l'Alleud- le 10 décembre 2016
Release party pour la sortie de l'album de Ashes Into Blood avec Road To Holyblood /Last Breath Messiah/Space Quake/Signs Of Algorithm et Ashes Into Blood- MJ Le Prisme - Braine- l'Alleud- le 10 décembre 2016
L'album 'Spontaneous Combustion' d'Ashes into Blood vient de sourdre, pour fêter l'événement, le groupe a invité quatre formations amies pour une fiesta metalcore à la maison de jeunes Le Prisme à Braine.
Pas facile à dénicher ce bâtiment, caché dans une impasse près d'un château d'eau.
Tu atterris sur place peu avant 17h, Road To Holyblood peaufine son soundcheck.
Leur facebook annonce quatre membres, Nico Mathy (Lead vocalist) /John =Jonathan Malengreau (Lead guitar)/ un des frères Lumière, Lux Behelux (Rythmic guitar) et l'aigle, Peter Arend (Drums), mais comme on n'avait pas encore bu une goutte de houblon, on a remarqué un cinquième élément sur le podium, un instituteur studieux maniant la basse.
La séance d'échauffement te permet d'admirer le beau T-shirt Pantera arboré par un des protagonistes, ceci t'amène à penser que tu ne risques pas d'entendre une resucée des Pet Shop Boys.
Sans prévenir, les plaisantins entament leur récital, il ne faut pas 30 secondes pour voir le shouter, dont les growls redoutables ont requis l'attention d'un des pandas géants de Pairi Daiza, venir se frotter à trois gamins pratiquant un mosh artisanal.
Comme les limites du ring n'étaient pas clairement tracées, tu te dissimules près d'une enceinte car t'avais bêtement oublié d'enfiler ton protège roustons.
Nous sommes Road to Holyblood, nous ne venons pas de L A, mais d'une petite ville nommée Bruxelles et nous faisons de la musique.
Pas celle qui adoucit les moeurs, te suggère un sage qui s'exerçait au yoga.
Quel genre, alors?
Hardcore, deathcore, grindcore, corps à corps.
Pour te faire une idée, tu prêtes une oreille à leur EP ' A new chapter', veille à ce que ta maman se soit rendue chez le friseur avant de monter le volume.
Pas de setlist sur scène et tu piges que dalle quand Nicolas annonce les titres.
Tel un rouleau compresseur sans guide, la horde de barbares, sans orgue de barbarie, descend vers la plaine en poussant des hurlements épouvantables et parfois, une variante, des râles inhumains.
Notons de gentils encouragements à l'adresse du public, bougez-vous, bande d'enculés, puis ce concert sportif se poursuit avec 'Tomorrow's origins' pour probablement s'achever par 'Leftover'.
Bilan: quelques blessures bénignes ayant laissé une traînée de sang dans les lavatories, deux tympans perforés mais aucune perte de dents à déplorer,
Tiens, voilà fotoman, Michel.
C'était bien?
C'était musclé!
Last Breath Messiah
Encore un quintette, un t-shirt Motorhead, un autre Age of Torment, heureusement que ton gilet cache le tien à l'effigie de Sylvie vartan.
Tu dis, Michel?
Une moyenne d'âge plus élevée!
Ben, oui, Stéphane Busiau a de la bouteille, il a été résistant, Mike Favry, aux drums, a couru le marathon de Frameries en 1976, les autres n'ont pas quarante balais mais ne peuvent pas être qualifiés de bleus, ils déclinent comme identité: Hell Pat, un fameux guitariste, Pierre Laurent comme tous les grands bassistes, placide mais efficace et enfin, au chant, Romu Rastaman Carlier, le fils naturel de Max Cavalera et de Masha Scream, la jolie chanteuse d' Arkona.
Style: du thrash qui tache et ébranle!
Une petite intro pas bien méchante avant une attaque sous la ceinture, ignoble, on n' était même pas prêts, et l'officiel n'avait pas frappé sur le gong, ' Learn' s'appelle la chose.
On l'a appris à nos dépens, les growls du rasta non vacciné pénètrent non seulement au plus profond de ton cortex mais ont le don de te transformer en tremble, non pas ondulant au gré dune douce brise, mais un tremble secoué par un cyclone pas comique.
Un cri de victoire ponctue ce premier fait d'armes suivi par le non moins violent 'Rain hate' .
T'étais pas tout à fait groggy, mais t'étais prêt à jeter l'éponge quand les copains d'Elio, sans pause, embrayent sur 'Summer'.
En été, tu aimes paresser, pas eux, ils ont sorti le bulldozer, déjà que nos routes wallonnes sont en piteux état, la NVA va encore se foutre de nous!
' Never be saved', le message est clair, on va tous y passer, un jour!
Puis vient le titre préféré de Lazare de Béthanie, ' Resurrection', suivi par le tout aussi biblique ' Redemption';
C'est quoi ce truc qui atterrit à tes pieds, une sauterelle que son copain a envoyée dans les airs tel un ballot de paille, étonnant en décembre!
Sur scène, Last breath Messiah ne prête aucune attention au pogo exercé par ces poids plumes et tire une dernière cartouche, ' All for finality'.
Un show prométhéen!
Space Quake.
Des bruxellois mixant nu metal/ metalcore/rapcore, ils ont un album dans leur valisette, ' The Rorschach Theory'.
Particularité, un des guitaristes ( Eerik Maurage) manie une huit cordes, sous-utilisée, quand il ne joue pas sur scène, il aime bousculer ses copains, ceux qui mesurent moins d'un mètre 65.
Les acolytes?
La capuche Jelle Habets, lead vocals à la Limp biscuit - Yūki Koichi Takano aux drums - Olivier Decarpenterie à la basse et un évêque, Simon, comme second guitariste.
On te prévient de suite, leur set a paru fade et téléphoné en comparaison avec la performance de Last Breath Messiah.
La cagoule/Adidas annonce ' Psycho at home' , c'est pas mou, non, mais c'est du réchauffé.
Les musiciens sont appliqués, le shouter fait son numéro, mais tu sais que le truc ne va pas te transporter vers le nirvana.
' The Lies' précède 'Usual love' qui démarre sur un rythme accéléré avant de se calmer, c'est l'heure de la prière du samedi soir.
Le flow hip hop de ' Breaking life' ravive passagèrement la flamme, décidément la mayonnaise ne prend pas, tu bailles.
Le groupe compte une colonie de fans, qui eux prennent du bon temps.
Après ' Saharap' la basse démarre ' Hard to believe' en slapping , c'est bien foutu, le morceau offre de réelles possibilités, mais non, le groupe retombe dans ses travers et clichés.
Bof, bof, bof!
Après le salut final, Jelle se déculotte pour que Michel puisse immortaliser ses fesses, le deejay n'avait pas ' Je suis un homme' de Polnareff dans son stock nu metal, dommage!
Signs Of Algorithm
Les algorithmes, pas des bons souvenirs, recalé en juin, examen de passage en septembre, Monsieur Verbelen, une peau de vache, on m'a offert un cube de Rubik, à la poubelle!
Le metalcore band brugeois, avec des membres de la Zwalmstreek ou de Dendermonde, par contre, ne te laissera que de bons souvenirs.
Il y a deux ans, ils ont raté de peu un passage au Wacken festival, une déception oubliée car la liste de leurs concerts est impressionnante, en Flandre, Wallonie mais aussi en France.
Présentation: aux vocals Fre Derick qui a démissionné de la Polizei, Yochi Melis à la basse, le fin renard, Roberto Devos aux drums, et les guitaristes Didier Vanassche et Kevin Ddavi!
Une 'intro' suivie par ' No warning shot', titre 100% explicite, ouvrent les hostilités, il s'agit, à nouveau d'éviter les coups perdus et les soubresauts des sauteuses locales que le metalcore flamand inspire.
' Shadows remain' voit Frederick se taper une cabriole hasardeuse, puis un petit tour dans un public où Jiminy Cricket se retrouve à nouveau allongé sur le sol, sans sombrero sur le nez.
T'as été obligé de crier, fais gaffe, à l'hippopotame qui a failli l'aplatir.
Sur scène, toujours le même cocktail fait de fougue, de panache et d'agressivité, ils balancent le viril ' New horizons yet to come' , l'amer ' The bitter end' et toujours sur leur album sorti en mars dernier, ' Dictator', pas du tout chaplinesque.
Next one is the titletrack of our album, it's called ' Harbinger', une amorce symphonique précède une cavalcade impétueuse, les riffs dégoulinent, la basse et la batterie assument un rythme infernal et le chant de Frederick fait froid dans le dos, c'est terrifiant!
Ils le savaient, leur dernière salve a pour nom ' Terryfing terrorist', on a tous eu les jetons de voir des soldats en arme envahir la maison de jeunes à la recherche de djihadistes camouflés.
Un grand set, vigoureux et généreux!
C'était leur dernier show de l'année!
Ashes Into Blood
Le groupe est né en 2012, il multiplie les concerts et vient de sortir l'album 'Spontaneous Combustion', ce qui justifie cette soirée.
En vidant nos bières locales pendant l'exercice de balance, Michel attire ton attention, jette un coup d'oeil sur un des guitaristes du combo!
Bon sang, l'acrobate aussi baraqué que ma petite soeur, le monde est petit!
Et t'as vu, ajoute le farceur, un hobbit, là tout au fond de la scène.
T'as autant de culture qu'un navet obsolète, un hobbit, tu ignores ce que c'est!
21:45' , Yohann Gaucher ( vocals) - Ludovic Monnier ( basse) - Greg aux drums et les deux guitaristes, Mic et Xavier, sont au garde à vous tandis qu'un vent violent souffle dans les branches de sassafras.
Après l'intro, ils décident d'entamer leur chapelet, ' Smile', loin d'être souriant, leur death metal /metalcore massif et pesant ,décoré de grognements terrifiants, te cloue au sol.
M'est avis que c'est pas la berceuse idéale à proposer au petit chaperon rouge pour qu'elle fasse de beaux rêves.
Ils enchaînent sur 'Deep illusion' toujours poussé par les screamed vocals du gaucher.
Plus impressionnant que mélodique!
Le tempo, d'une lenteur inquiétante, intensifie l'impression de malaise, on n'est pas ici pour rigoler, si ça que tu voulais, va voir Pirette.
Après les remerciements d'usage, ils proposent ' Ashes into blood', ils n'ont pas réussi à trouver le cendrier.
Toujours sans enluminures, voilà ' Medical sequestration'.
Que dis-tu, Arlette?
Les petits loups, on n'entend pas la grosse caisse.
La madame, dotée d'une fine ouïe, avait raison, la table remédie à la situation, puis le groupe propose 'Insomnia', normal l'infusion de camomille ne fait plus aucun effet, t'as repris une bière!
Tu reprends place à l'avant, le groupe a attaqué 'Age of desolation', autour de toi, un paysage lunaire, plus aucune trace de végétation, des cratères et quelques arbres calcinés, une musique apocalyptique.
' Spontaneous Combustion', burn, burn, burn, vingt fois il l'a répété, les pompiers ne sont jamais arrivés!
Irrité, Yohann attaque ' Dead on the front', du doom/deathcore sanglant, suivi par ' When the silence is broken', un truc peu apprécié par la communauté cistercienne du Brabant wallon.
L'efficacité est au tendez-vous, même si le cocktail proposé ne brille pas par son originalité.
Braine, on achève la soirée avec un inédit brutal, ' Revenge', un titre plus speedé que les précédents.
Fin du marathon, tu quittes Braine.
Dans le lecteur ta petite automobile t'as glissé ' Lightness: Music for the Marble Palace' de Brian Eno et rêvé de paysages bucoliques.
L'album 'Spontaneous Combustion' d'Ashes into Blood vient de sourdre, pour fêter l'événement, le groupe a invité quatre formations amies pour une fiesta metalcore à la maison de jeunes Le Prisme à Braine.
Pas facile à dénicher ce bâtiment, caché dans une impasse près d'un château d'eau.
Tu atterris sur place peu avant 17h, Road To Holyblood peaufine son soundcheck.
Leur facebook annonce quatre membres, Nico Mathy (Lead vocalist) /John =Jonathan Malengreau (Lead guitar)/ un des frères Lumière, Lux Behelux (Rythmic guitar) et l'aigle, Peter Arend (Drums), mais comme on n'avait pas encore bu une goutte de houblon, on a remarqué un cinquième élément sur le podium, un instituteur studieux maniant la basse.
La séance d'échauffement te permet d'admirer le beau T-shirt Pantera arboré par un des protagonistes, ceci t'amène à penser que tu ne risques pas d'entendre une resucée des Pet Shop Boys.
Sans prévenir, les plaisantins entament leur récital, il ne faut pas 30 secondes pour voir le shouter, dont les growls redoutables ont requis l'attention d'un des pandas géants de Pairi Daiza, venir se frotter à trois gamins pratiquant un mosh artisanal.
Comme les limites du ring n'étaient pas clairement tracées, tu te dissimules près d'une enceinte car t'avais bêtement oublié d'enfiler ton protège roustons.
Nous sommes Road to Holyblood, nous ne venons pas de L A, mais d'une petite ville nommée Bruxelles et nous faisons de la musique.
Pas celle qui adoucit les moeurs, te suggère un sage qui s'exerçait au yoga.
Quel genre, alors?
Hardcore, deathcore, grindcore, corps à corps.
Pour te faire une idée, tu prêtes une oreille à leur EP ' A new chapter', veille à ce que ta maman se soit rendue chez le friseur avant de monter le volume.
Pas de setlist sur scène et tu piges que dalle quand Nicolas annonce les titres.
Tel un rouleau compresseur sans guide, la horde de barbares, sans orgue de barbarie, descend vers la plaine en poussant des hurlements épouvantables et parfois, une variante, des râles inhumains.
Notons de gentils encouragements à l'adresse du public, bougez-vous, bande d'enculés, puis ce concert sportif se poursuit avec 'Tomorrow's origins' pour probablement s'achever par 'Leftover'.
Bilan: quelques blessures bénignes ayant laissé une traînée de sang dans les lavatories, deux tympans perforés mais aucune perte de dents à déplorer,
Tiens, voilà fotoman, Michel.
C'était bien?
C'était musclé!
Last Breath Messiah
Encore un quintette, un t-shirt Motorhead, un autre Age of Torment, heureusement que ton gilet cache le tien à l'effigie de Sylvie vartan.
Tu dis, Michel?
Une moyenne d'âge plus élevée!
Ben, oui, Stéphane Busiau a de la bouteille, il a été résistant, Mike Favry, aux drums, a couru le marathon de Frameries en 1976, les autres n'ont pas quarante balais mais ne peuvent pas être qualifiés de bleus, ils déclinent comme identité: Hell Pat, un fameux guitariste, Pierre Laurent comme tous les grands bassistes, placide mais efficace et enfin, au chant, Romu Rastaman Carlier, le fils naturel de Max Cavalera et de Masha Scream, la jolie chanteuse d' Arkona.
Style: du thrash qui tache et ébranle!
Une petite intro pas bien méchante avant une attaque sous la ceinture, ignoble, on n' était même pas prêts, et l'officiel n'avait pas frappé sur le gong, ' Learn' s'appelle la chose.
On l'a appris à nos dépens, les growls du rasta non vacciné pénètrent non seulement au plus profond de ton cortex mais ont le don de te transformer en tremble, non pas ondulant au gré dune douce brise, mais un tremble secoué par un cyclone pas comique.
Un cri de victoire ponctue ce premier fait d'armes suivi par le non moins violent 'Rain hate' .
T'étais pas tout à fait groggy, mais t'étais prêt à jeter l'éponge quand les copains d'Elio, sans pause, embrayent sur 'Summer'.
En été, tu aimes paresser, pas eux, ils ont sorti le bulldozer, déjà que nos routes wallonnes sont en piteux état, la NVA va encore se foutre de nous!
' Never be saved', le message est clair, on va tous y passer, un jour!
Puis vient le titre préféré de Lazare de Béthanie, ' Resurrection', suivi par le tout aussi biblique ' Redemption';
C'est quoi ce truc qui atterrit à tes pieds, une sauterelle que son copain a envoyée dans les airs tel un ballot de paille, étonnant en décembre!
Sur scène, Last breath Messiah ne prête aucune attention au pogo exercé par ces poids plumes et tire une dernière cartouche, ' All for finality'.
Un show prométhéen!
Space Quake.
Des bruxellois mixant nu metal/ metalcore/rapcore, ils ont un album dans leur valisette, ' The Rorschach Theory'.
Particularité, un des guitaristes ( Eerik Maurage) manie une huit cordes, sous-utilisée, quand il ne joue pas sur scène, il aime bousculer ses copains, ceux qui mesurent moins d'un mètre 65.
Les acolytes?
La capuche Jelle Habets, lead vocals à la Limp biscuit - Yūki Koichi Takano aux drums - Olivier Decarpenterie à la basse et un évêque, Simon, comme second guitariste.
On te prévient de suite, leur set a paru fade et téléphoné en comparaison avec la performance de Last Breath Messiah.
La cagoule/Adidas annonce ' Psycho at home' , c'est pas mou, non, mais c'est du réchauffé.
Les musiciens sont appliqués, le shouter fait son numéro, mais tu sais que le truc ne va pas te transporter vers le nirvana.
' The Lies' précède 'Usual love' qui démarre sur un rythme accéléré avant de se calmer, c'est l'heure de la prière du samedi soir.
Le flow hip hop de ' Breaking life' ravive passagèrement la flamme, décidément la mayonnaise ne prend pas, tu bailles.
Le groupe compte une colonie de fans, qui eux prennent du bon temps.
Après ' Saharap' la basse démarre ' Hard to believe' en slapping , c'est bien foutu, le morceau offre de réelles possibilités, mais non, le groupe retombe dans ses travers et clichés.
Bof, bof, bof!
Après le salut final, Jelle se déculotte pour que Michel puisse immortaliser ses fesses, le deejay n'avait pas ' Je suis un homme' de Polnareff dans son stock nu metal, dommage!
Signs Of Algorithm
Les algorithmes, pas des bons souvenirs, recalé en juin, examen de passage en septembre, Monsieur Verbelen, une peau de vache, on m'a offert un cube de Rubik, à la poubelle!
Le metalcore band brugeois, avec des membres de la Zwalmstreek ou de Dendermonde, par contre, ne te laissera que de bons souvenirs.
Il y a deux ans, ils ont raté de peu un passage au Wacken festival, une déception oubliée car la liste de leurs concerts est impressionnante, en Flandre, Wallonie mais aussi en France.
Présentation: aux vocals Fre Derick qui a démissionné de la Polizei, Yochi Melis à la basse, le fin renard, Roberto Devos aux drums, et les guitaristes Didier Vanassche et Kevin Ddavi!
Une 'intro' suivie par ' No warning shot', titre 100% explicite, ouvrent les hostilités, il s'agit, à nouveau d'éviter les coups perdus et les soubresauts des sauteuses locales que le metalcore flamand inspire.
' Shadows remain' voit Frederick se taper une cabriole hasardeuse, puis un petit tour dans un public où Jiminy Cricket se retrouve à nouveau allongé sur le sol, sans sombrero sur le nez.
T'as été obligé de crier, fais gaffe, à l'hippopotame qui a failli l'aplatir.
Sur scène, toujours le même cocktail fait de fougue, de panache et d'agressivité, ils balancent le viril ' New horizons yet to come' , l'amer ' The bitter end' et toujours sur leur album sorti en mars dernier, ' Dictator', pas du tout chaplinesque.
Next one is the titletrack of our album, it's called ' Harbinger', une amorce symphonique précède une cavalcade impétueuse, les riffs dégoulinent, la basse et la batterie assument un rythme infernal et le chant de Frederick fait froid dans le dos, c'est terrifiant!
Ils le savaient, leur dernière salve a pour nom ' Terryfing terrorist', on a tous eu les jetons de voir des soldats en arme envahir la maison de jeunes à la recherche de djihadistes camouflés.
Un grand set, vigoureux et généreux!
C'était leur dernier show de l'année!
Ashes Into Blood
Le groupe est né en 2012, il multiplie les concerts et vient de sortir l'album 'Spontaneous Combustion', ce qui justifie cette soirée.
En vidant nos bières locales pendant l'exercice de balance, Michel attire ton attention, jette un coup d'oeil sur un des guitaristes du combo!
Bon sang, l'acrobate aussi baraqué que ma petite soeur, le monde est petit!
Et t'as vu, ajoute le farceur, un hobbit, là tout au fond de la scène.
T'as autant de culture qu'un navet obsolète, un hobbit, tu ignores ce que c'est!
21:45' , Yohann Gaucher ( vocals) - Ludovic Monnier ( basse) - Greg aux drums et les deux guitaristes, Mic et Xavier, sont au garde à vous tandis qu'un vent violent souffle dans les branches de sassafras.
Après l'intro, ils décident d'entamer leur chapelet, ' Smile', loin d'être souriant, leur death metal /metalcore massif et pesant ,décoré de grognements terrifiants, te cloue au sol.
M'est avis que c'est pas la berceuse idéale à proposer au petit chaperon rouge pour qu'elle fasse de beaux rêves.
Ils enchaînent sur 'Deep illusion' toujours poussé par les screamed vocals du gaucher.
Plus impressionnant que mélodique!
Le tempo, d'une lenteur inquiétante, intensifie l'impression de malaise, on n'est pas ici pour rigoler, si ça que tu voulais, va voir Pirette.
Après les remerciements d'usage, ils proposent ' Ashes into blood', ils n'ont pas réussi à trouver le cendrier.
Toujours sans enluminures, voilà ' Medical sequestration'.
Que dis-tu, Arlette?
Les petits loups, on n'entend pas la grosse caisse.
La madame, dotée d'une fine ouïe, avait raison, la table remédie à la situation, puis le groupe propose 'Insomnia', normal l'infusion de camomille ne fait plus aucun effet, t'as repris une bière!
Tu reprends place à l'avant, le groupe a attaqué 'Age of desolation', autour de toi, un paysage lunaire, plus aucune trace de végétation, des cratères et quelques arbres calcinés, une musique apocalyptique.
' Spontaneous Combustion', burn, burn, burn, vingt fois il l'a répété, les pompiers ne sont jamais arrivés!
Irrité, Yohann attaque ' Dead on the front', du doom/deathcore sanglant, suivi par ' When the silence is broken', un truc peu apprécié par la communauté cistercienne du Brabant wallon.
L'efficacité est au tendez-vous, même si le cocktail proposé ne brille pas par son originalité.
Braine, on achève la soirée avec un inédit brutal, ' Revenge', un titre plus speedé que les précédents.
Fin du marathon, tu quittes Braine.
Dans le lecteur ta petite automobile t'as glissé ' Lightness: Music for the Marble Palace' de Brian Eno et rêvé de paysages bucoliques.
samedi 10 décembre 2016
Metal Night with Existance / Masters of Rebellions / No Fatality au Zik Zak- Ittre- le 9 décembre 2016
Metal Night with Existance / Masters of Rebellions / No Fatality au Zik Zak- Ittre- le 9 décembre 2016
Un événement co-organisé par la fine équipe du Zik Zak et Hydra Productions and Booking Agency.
Trois groupes issus de la révolution industrielle, merci Adolphe Blanqui, bois un ballon de Margaux à notre santé, pour une soirée qui s'annonce volcanique au Zik-Zak.
Sont en pleine forme, Annick, Patrick, Pascal, Manu et les autres, le bar va tourner à plein régime.
La balance de No Fatality s'achève à 20:30', dix minutes plus tard les pas amers Picards pour lesquels le fatum est un leurre, investissent le podium, presque au complet, Gaël Callewaert, le chanteur, ayant été refiler une cassette aux mixeurs et Jérôme Carette, le bassiste, brille par son absence.
Après l'introduction symphonique, Michaël Callewaert ( guitare) - Géry Carbonnelle (drums) - le petit Fabien Delrue ( Lead Guitar) et Morad Bradi ( claviers) amorcent ' No Submission' , une plage figurant sur le dernier méfait des Tournaisiens ( Side Effects) .
On baigne en plein power/symphonic metal épique que le shouter, un Viking ayant trouvé un paletot rapiécé aux Petits Riens, décore de quelques harangues offensives, le titre est explicite, Jacques, ils ne feront pas de quartier, cachez vos épouses, vos filles, vos mères et vos vaches!
Même scénario pour la suivante datant de leur premier EP, 'Opium', comme Gaël n'avait pas déniché de sèche-cheveux dans la caverne servant de loge, il est obligé de secouer dans tous les sens sa longue tignasse de guerrier, cela ne l'empêche pas de psalmodier son hymne, fort apprécié par Arthur Rimbaud.
Ils enchaînent sur 'Red October' dont les lyrics ne sont pas de la plume de Tom Clancy.
Joli travail de dentellière des guitaristes, le drummer assure une base rythmique rouge et les claviers de Morad une touche mélodique, c'est du solide.
On vous emmène du côté de Londres, au 19è siècle, gaffe au fog, la ruelle est sombre et pue l'urine, allons saluer le sympathique ' Jack The Ripper'.
Une composition gothico-théâtrale.
' Side effects' tourbillonne, puis ces grands fans de Patrick Sébastien, le rocker français aux cheveux d'argent et aux vestons bleu marine enchaînent sur ' My own destiny' avant de prendre congé avec le prophétique 'From The Ground To The Grave', une plainte sombre que le frontman a décidé de venir débiter dans la nécropole ittroise.
Du bon boulot!
Le long temps mort avant l'arrivée des Carolos ( Ransart) de Masters of Rebellions te contraint à un passage à la buvette.
21:45', les insoumis sont prêts à en découdre, le Zik Zak se souvient encore de leur passage dans le même hangar en octobre dernier, Annick te confiera que ce soir ils étaient encore plus performants.
Annick n'étant pas du genre baudet, on la croit sur parole !
Trois chevelus, un short back and size, ce dernier, caché derrière ses cymbales, fais pas l'innocent, Ignace, on sait qu'il n'en a que deux, Pascal van Craen, frappe comme un révolté, ses copains déclinent l'identité suivante: Olivier Bogaert au keytar ( ex Ithilien, ex Forevermore) , Geoffrey Branchinelli à la lead et Arpad Gencsek à la basse et lead vocals, un brave garçon qui a sévi chez Deathraod et Resurrection.
Si MOR a vu le jour en 2008, il a fallu attendre septembre 2016 pour découvrir un premier album, 'Rise'.
Une bande passe, trois rebelles nous tournent le dos, soudain ils font volte-face et balancent 'Rise';
Dedju c'est sec et incisif, du heavy metal présentant un fumet Uriah Heep, le son du keytar sans doute, des riffs en sweeping d'une vitesse vertigineuse et un chant agressif, ça va chier!
' No pain no gain' succède à l'ascension inaugurale, une chorégraphie esthétique ravit l'audience, les vocaux prennent une couleur AC/DC, tout baigne.
' Out of my way' et ' Steel Rider' se succèdent puis on nous propose une visite guidée de la 'Warmachine' , une sorte de moissonneuse-batteuse qui coupe tout ce qui entrave sa route avant d'en faire de la farine, mais pas de froment.
C'est redoutable.
' Dreamer' et une version destroy de ' Crazy Horses' des Osmonds terminent ce show haut en couleurs et fort apprécié.
Tu dis, Angèle... ah, bon, c'était pas le morceau des membres of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, la berceuse se nomme ' Crazy Horse' au singulier, tu crois que c'est en l'honneur du cabaret parisien, dommage qu'ils n'aient pas emmener quelques danseuses dans leurs bagages!
Le groupe a remporté le tremplin du Durbuy Rock et sera à l'affiche du festival en 2017.
Le plat de résistance à 22:50': Existance!
Existance naît en France en 2008, biberonné au heavy metal des années 80 ( Saxon, AC/DC, Tesla, Accept, Def Leppard, Manowar, Judas Priest , un peu moins La Compagnie Créole...), le groupe fait son apprentissage dans son beau pays dirigé par Saint François et passe de temps en temps la frontière pour exercer ses talents naissants dans notre plat pays.
Les années ont passé, Céline n'est toujours pas mariée, quant à Existance, il a pondu quelques albums, dénichant tout récemment un deal avec Spiritual Beast, un label nippon qui vient de sortir leur dernier né, 'Breaking the rock'.
Line-up: Julian Izard : Lead vocals/ guitars
Un événement co-organisé par la fine équipe du Zik Zak et Hydra Productions and Booking Agency.
Trois groupes issus de la révolution industrielle, merci Adolphe Blanqui, bois un ballon de Margaux à notre santé, pour une soirée qui s'annonce volcanique au Zik-Zak.
Sont en pleine forme, Annick, Patrick, Pascal, Manu et les autres, le bar va tourner à plein régime.
La balance de No Fatality s'achève à 20:30', dix minutes plus tard les pas amers Picards pour lesquels le fatum est un leurre, investissent le podium, presque au complet, Gaël Callewaert, le chanteur, ayant été refiler une cassette aux mixeurs et Jérôme Carette, le bassiste, brille par son absence.
Après l'introduction symphonique, Michaël Callewaert ( guitare) - Géry Carbonnelle (drums) - le petit Fabien Delrue ( Lead Guitar) et Morad Bradi ( claviers) amorcent ' No Submission' , une plage figurant sur le dernier méfait des Tournaisiens ( Side Effects) .
On baigne en plein power/symphonic metal épique que le shouter, un Viking ayant trouvé un paletot rapiécé aux Petits Riens, décore de quelques harangues offensives, le titre est explicite, Jacques, ils ne feront pas de quartier, cachez vos épouses, vos filles, vos mères et vos vaches!
Même scénario pour la suivante datant de leur premier EP, 'Opium', comme Gaël n'avait pas déniché de sèche-cheveux dans la caverne servant de loge, il est obligé de secouer dans tous les sens sa longue tignasse de guerrier, cela ne l'empêche pas de psalmodier son hymne, fort apprécié par Arthur Rimbaud.
Ils enchaînent sur 'Red October' dont les lyrics ne sont pas de la plume de Tom Clancy.
Joli travail de dentellière des guitaristes, le drummer assure une base rythmique rouge et les claviers de Morad une touche mélodique, c'est du solide.
On vous emmène du côté de Londres, au 19è siècle, gaffe au fog, la ruelle est sombre et pue l'urine, allons saluer le sympathique ' Jack The Ripper'.
Une composition gothico-théâtrale.
' Side effects' tourbillonne, puis ces grands fans de Patrick Sébastien, le rocker français aux cheveux d'argent et aux vestons bleu marine enchaînent sur ' My own destiny' avant de prendre congé avec le prophétique 'From The Ground To The Grave', une plainte sombre que le frontman a décidé de venir débiter dans la nécropole ittroise.
Du bon boulot!
Le long temps mort avant l'arrivée des Carolos ( Ransart) de Masters of Rebellions te contraint à un passage à la buvette.
21:45', les insoumis sont prêts à en découdre, le Zik Zak se souvient encore de leur passage dans le même hangar en octobre dernier, Annick te confiera que ce soir ils étaient encore plus performants.
Annick n'étant pas du genre baudet, on la croit sur parole !
Trois chevelus, un short back and size, ce dernier, caché derrière ses cymbales, fais pas l'innocent, Ignace, on sait qu'il n'en a que deux, Pascal van Craen, frappe comme un révolté, ses copains déclinent l'identité suivante: Olivier Bogaert au keytar ( ex Ithilien, ex Forevermore) , Geoffrey Branchinelli à la lead et Arpad Gencsek à la basse et lead vocals, un brave garçon qui a sévi chez Deathraod et Resurrection.
Si MOR a vu le jour en 2008, il a fallu attendre septembre 2016 pour découvrir un premier album, 'Rise'.
Une bande passe, trois rebelles nous tournent le dos, soudain ils font volte-face et balancent 'Rise';
Dedju c'est sec et incisif, du heavy metal présentant un fumet Uriah Heep, le son du keytar sans doute, des riffs en sweeping d'une vitesse vertigineuse et un chant agressif, ça va chier!
' No pain no gain' succède à l'ascension inaugurale, une chorégraphie esthétique ravit l'audience, les vocaux prennent une couleur AC/DC, tout baigne.
' Out of my way' et ' Steel Rider' se succèdent puis on nous propose une visite guidée de la 'Warmachine' , une sorte de moissonneuse-batteuse qui coupe tout ce qui entrave sa route avant d'en faire de la farine, mais pas de froment.
C'est redoutable.
' Dreamer' et une version destroy de ' Crazy Horses' des Osmonds terminent ce show haut en couleurs et fort apprécié.
Tu dis, Angèle... ah, bon, c'était pas le morceau des membres of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, la berceuse se nomme ' Crazy Horse' au singulier, tu crois que c'est en l'honneur du cabaret parisien, dommage qu'ils n'aient pas emmener quelques danseuses dans leurs bagages!
Le groupe a remporté le tremplin du Durbuy Rock et sera à l'affiche du festival en 2017.
Le plat de résistance à 22:50': Existance!
Existance naît en France en 2008, biberonné au heavy metal des années 80 ( Saxon, AC/DC, Tesla, Accept, Def Leppard, Manowar, Judas Priest , un peu moins La Compagnie Créole...), le groupe fait son apprentissage dans son beau pays dirigé par Saint François et passe de temps en temps la frontière pour exercer ses talents naissants dans notre plat pays.
Les années ont passé, Céline n'est toujours pas mariée, quant à Existance, il a pondu quelques albums, dénichant tout récemment un deal avec Spiritual Beast, un label nippon qui vient de sortir leur dernier né, 'Breaking the rock'.
Line-up: Julian Izard : Lead vocals/ guitars
Antoine Poiret : Guitars, non, ce n'est pas le fils de Jean!
Nicolas Martineau : Drums
Julien Robilliard : Bass.
Nicolas Martineau : Drums
Julien Robilliard
Petite musique de fond virant hard, Nicolas prend place, il s'appelle Martineau, il aurait pu se nommer Marteau car il se met à frapper comme une bête tandis que ses copains prennent place.
D'emblée, ça canarde sec , normal le truc a été baptisé ' Heavy metal fury', si tu n'avais été quasi chauve, tes cheveux se seraient mis à voleter tous azimuts.
L'ouragan semble vouloir se calmer mais une seconde bourrasque d'une violence rare vient secouer le dépôt, 'Legends never die', le morceau ouvrant l'album 'Steel alive', t'as noté la subtilité du jeu de mots, oh, toi, ma douce panthère!
Bazin, que fais-tu là?
Je cherche ma vipère.
De quoi a-t-elle l'air?
It's a ' Black Viper'.
Ton truc sonne comme les Scorpions, ça secoue drôlement!
Le déluge redouble d'intensité, ' Existance' et ' Waverly Hills', deux titres plus anciens, se succèdent.
Annick, électrisée, a quitté sa caisse pour venir headbanger aux côtés d'un punk centenaire et de sa rouquine fébrile, à la plus grande joie de Bébé Antoine qui n'a pas vu passer le marchand de sable.
La troupe nous propose de faire la connaissance d'une certaine ' Marilyn' ( Icon of Desire), t'as noté son n° de GSM pour un soir où tu aurais besoin d'un babysit.
Flanquez le bordel, qu'il dit.
C'était pas malin, l'Iroquois a l'idée de débrancher le jack de la guitare.
Non, non, va boire une chope, ket!
Ils enchaînent sur ' Sinner of love' , le rescapé rapplique: "c'est un peu mou, tout ça", la France rit et poursuit son raid.
' Slaughter' , le brutal ' Dead or alive' et ' We are restless' défilent et font très mal.
' Slaughter' , le brutal ' Dead or alive' et ' We are restless' défilent et font très mal.
Après un 'Breaking the rock' dévastateur , ils nous annoncent que le trip va s'achever et nous saluent ' From Hell'.
Un grand groupe, un concert énorme!
vendredi 9 décembre 2016
Goldenboy au Bar du Matin, Forest, le 8 décembre 2016
Goldenboy au Bar du Matin, Forest, le 8 décembre 2016
Oui, Freddie?
The boy had a way with words, he sang, he moved with grace He entertained so naturally, no gesture out of place His road in life was clearly drawn, he didn't hesitate He played, they saw, he conquered as the master of, as the master of his fate...
Merci, la classe, quoi!
Une bonne raison pour mettre le cap vers le Bar du Matin.
Quand le flyer annonce 21h, tu sais que c'est une illusion, après un soundcheck laborieux, Céline Chappuis et Julien Van Aerschot, qui n'a jamais vu le fameux béguinage, ni le clocher de Onze-Lieve-Vrouwekerk, regagnent les coulisses pour enfiler leur tenue de scène et à 21:50', ils prennent place près de la fenêtre découvrant la Chaussée d'Alsemberg.
Dans l'assistance quelques collègues: Cloé du Trèfle, Karin Clercq ou Alice Vande Voorde...
Fin 2014, Freaksville sortait l'album ' Lola' , l'année suivante Goldenboy tournait un peu partout pour s'évaporer en 2016 et finalement revenir en formule duo en ce maussade mois de décembre.
Tu me dis connaître Céline Chappuis, effectivement, la demoiselle de Lausanne fait partie de l' Orchestre du Mouvement Perpétuel, de Joy ( de Marc A Huygens) et a accompagné, e.a., Manon Ache ou Patrick Spadrille.
Le beau Julien a fait partie de Machine Skud et, plus tard, a été engagé par The Names, inspiré par Satie, il a également sorti un disque d'impromptus au piano.
Quatre mains caressent les touches du piano électrique, deux voix à l'unisson entament ' ABC' , une délicieuse mélodie pop nous renvoyant vers des temps moins prosaïques.
Céline se dirige vers son violoncelle, Julien, en crooning, psalmodie ' The Waltz', une nouvelle tranche de pop baroque raffinée.
Même ambiance cabaret désuet pour la composition suivante, à nouveau interprétée à deux voix.
Il est affété à la manière de Georges Descrières en gentleman cambrioleur, notre golden boy bruxellois, assurément les demoiselles l'adorent.
Après ces deux valses vient une déclaration d'amour portée par un cello courtois, ' Mon amour', puis Julien décide de démarrer le programming.
Las, la machine est récalcitrante.
Hallo, docteur, j'ai un problème..
Je vous rejoins séance tenante, très cher, mais, ce n'est rien, il suffit de remplacer le pansement, voilà, la bête est en état de marche.
Fort bien, voyez Sigrid, la secrétaire, pour vos honoraires.
Mesdames, messieurs, après ces désagréments mineurs nous vous présentons' Lola' , une dame qui apprécie David Bowie, Marc Almond et Bryan Ferry.
La suivante est inédite, lors de la cérémonie du baptême, le pasteur l'a bénie sous l'appellation ' Yves Saint Laurent' , un copain de Loulou de la Falaise, considérée par certains comme une ' originale'.
Céline passe à l'électricité, une belle basse, tandis que Martine va à au marché de Noël, le duo attaque une plage solaire, intitulée ' Sun' sur le papier écrasé par les escarpins de Fraulein Chappuis, qui refile la quatre cordes au dandy d'Aarschot pour le pop minimal 'I forget you ' qui nous rappelle au bon souvenir d'Elli et Jacno.
La machine tousse, en appuyant sur une touche du synthé, Céline n'entend qu'un bête plic, pas besoin du médecin, un nouveau sparadrap et de la pommade miracle feront l'affaire, go, c'est parti pour une rengaine synthpop dont les trois mots I want you constituent les lyrics.
Se succèdent et terminent le set: ' Your eyes' , l'instrumental ' Melancholy' et le titre préféré de ton cousin Albin, orpailleur à Sentenac-de-Sérou, ' Gold'.
Ce dernier morceau, dansant en diable, voit Margot et sa copine entamer une danse aurifère qui leur eut valu un rôle dans ' Goldfinger' si Guy Hamilton s'était trouvé sur place.
Après 55' distrayantes, la messe est dite.
Les groupies exigent un bis, on ne peut les décevoir, une reprise allongée de ' I forget you' ( titre à vérifier) d'inspiration Kylie Minogue, achève la soirée.
Oui, Freddie?
The boy had a way with words, he sang, he moved with grace He entertained so naturally, no gesture out of place His road in life was clearly drawn, he didn't hesitate He played, they saw, he conquered as the master of, as the master of his fate...
Merci, la classe, quoi!
Une bonne raison pour mettre le cap vers le Bar du Matin.
Quand le flyer annonce 21h, tu sais que c'est une illusion, après un soundcheck laborieux, Céline Chappuis et Julien Van Aerschot, qui n'a jamais vu le fameux béguinage, ni le clocher de Onze-Lieve-Vrouwekerk, regagnent les coulisses pour enfiler leur tenue de scène et à 21:50', ils prennent place près de la fenêtre découvrant la Chaussée d'Alsemberg.
Dans l'assistance quelques collègues: Cloé du Trèfle, Karin Clercq ou Alice Vande Voorde...
Fin 2014, Freaksville sortait l'album ' Lola' , l'année suivante Goldenboy tournait un peu partout pour s'évaporer en 2016 et finalement revenir en formule duo en ce maussade mois de décembre.
Tu me dis connaître Céline Chappuis, effectivement, la demoiselle de Lausanne fait partie de l' Orchestre du Mouvement Perpétuel, de Joy ( de Marc A Huygens) et a accompagné, e.a., Manon Ache ou Patrick Spadrille.
Le beau Julien a fait partie de Machine Skud et, plus tard, a été engagé par The Names, inspiré par Satie, il a également sorti un disque d'impromptus au piano.
Quatre mains caressent les touches du piano électrique, deux voix à l'unisson entament ' ABC' , une délicieuse mélodie pop nous renvoyant vers des temps moins prosaïques.
Céline se dirige vers son violoncelle, Julien, en crooning, psalmodie ' The Waltz', une nouvelle tranche de pop baroque raffinée.
Même ambiance cabaret désuet pour la composition suivante, à nouveau interprétée à deux voix.
Il est affété à la manière de Georges Descrières en gentleman cambrioleur, notre golden boy bruxellois, assurément les demoiselles l'adorent.
Après ces deux valses vient une déclaration d'amour portée par un cello courtois, ' Mon amour', puis Julien décide de démarrer le programming.
Las, la machine est récalcitrante.
Hallo, docteur, j'ai un problème..
Je vous rejoins séance tenante, très cher, mais, ce n'est rien, il suffit de remplacer le pansement, voilà, la bête est en état de marche.
Fort bien, voyez Sigrid, la secrétaire, pour vos honoraires.
Mesdames, messieurs, après ces désagréments mineurs nous vous présentons' Lola' , une dame qui apprécie David Bowie, Marc Almond et Bryan Ferry.
La suivante est inédite, lors de la cérémonie du baptême, le pasteur l'a bénie sous l'appellation ' Yves Saint Laurent' , un copain de Loulou de la Falaise, considérée par certains comme une ' originale'.
Céline passe à l'électricité, une belle basse, tandis que Martine va à au marché de Noël, le duo attaque une plage solaire, intitulée ' Sun' sur le papier écrasé par les escarpins de Fraulein Chappuis, qui refile la quatre cordes au dandy d'Aarschot pour le pop minimal 'I forget you ' qui nous rappelle au bon souvenir d'Elli et Jacno.
La machine tousse, en appuyant sur une touche du synthé, Céline n'entend qu'un bête plic, pas besoin du médecin, un nouveau sparadrap et de la pommade miracle feront l'affaire, go, c'est parti pour une rengaine synthpop dont les trois mots I want you constituent les lyrics.
Se succèdent et terminent le set: ' Your eyes' , l'instrumental ' Melancholy' et le titre préféré de ton cousin Albin, orpailleur à Sentenac-de-Sérou, ' Gold'.
Ce dernier morceau, dansant en diable, voit Margot et sa copine entamer une danse aurifère qui leur eut valu un rôle dans ' Goldfinger' si Guy Hamilton s'était trouvé sur place.
Après 55' distrayantes, la messe est dite.
Les groupies exigent un bis, on ne peut les décevoir, une reprise allongée de ' I forget you' ( titre à vérifier) d'inspiration Kylie Minogue, achève la soirée.
jeudi 8 décembre 2016
Greg Lake rejoint Keith Emerson!
En mars dernier Keith Emerson mettait fin à ses jours, ce 7 décembre Greg Lake s'est éteint après un long combat contre le cancer.
Le chanteur/guitariste/bassiste du célèbre Emerson, Lake and Palmer avait 69 ans.
Déjà avant la formation du supergroupe, Greg Lake avait fait parler de lui en tant que membre de King Crimson avec lesquels il a enregistré les deux premiers albums, 'In the Court of the Crimson King' et 'In the Wake of Poseidon'.
C'est en tournant à la même affiche que The Nice que Greg fait la connaissance de Keith Emerson, le duo débauche Carl Palmer ( Atomic Rooster/ Arthur Brown ) et un des plus grands groupes de progressive rock voit le jour.
ELP nous laisse 9 albums studio et des souvenirs impérissables , tu as toujours en mémoire leur passage à Forest National en 1973, Keith Emerson avait encore l'habitude de maltraiter son orgue en lui donnant des coups de poignard.
En 1975 Greg Lake débute, en parallèle de son boulot chez ELP, une carrière solo, ' le single ' I believe in father Christmas' atteindra la seconde place des British charts.
Par la suite il sort trois albums, deux avec Gary Moore, le dernier avec Geoff Downes.
Greg remplacera pendant un petit temps John Wetton au sein d'Asia puis se retrouve au sein de ELP2 ( Emerson, Lake and Powell) , ensuite il forme son Greg Lake Band avant de retrouver Keith Emerson en 2010.
ELP se reforme brièvement et se produit au High Voltage Rock festival.
En 2013, Greg Lake se retrouve sur scène pour interpréter "Pirates" un poème mis en musique pour lequel il avait collaboré avec Peter Sinfield.
2016 , année maudite, le voit rejoindre d'autres grands disparus.
Autre décès récent: Adam Sagan, qui fut le batteur du heavy metal band Circle II Circle , de White Empress et de Into Eternity, est décédé d'un cancer.
Adam Sagan avait 36 ans!
Le chanteur/guitariste/bassiste du célèbre Emerson, Lake and Palmer avait 69 ans.
Déjà avant la formation du supergroupe, Greg Lake avait fait parler de lui en tant que membre de King Crimson avec lesquels il a enregistré les deux premiers albums, 'In the Court of the Crimson King' et 'In the Wake of Poseidon'.
C'est en tournant à la même affiche que The Nice que Greg fait la connaissance de Keith Emerson, le duo débauche Carl Palmer ( Atomic Rooster/ Arthur Brown ) et un des plus grands groupes de progressive rock voit le jour.
ELP nous laisse 9 albums studio et des souvenirs impérissables , tu as toujours en mémoire leur passage à Forest National en 1973, Keith Emerson avait encore l'habitude de maltraiter son orgue en lui donnant des coups de poignard.
En 1975 Greg Lake débute, en parallèle de son boulot chez ELP, une carrière solo, ' le single ' I believe in father Christmas' atteindra la seconde place des British charts.
Par la suite il sort trois albums, deux avec Gary Moore, le dernier avec Geoff Downes.
Greg remplacera pendant un petit temps John Wetton au sein d'Asia puis se retrouve au sein de ELP2 ( Emerson, Lake and Powell) , ensuite il forme son Greg Lake Band avant de retrouver Keith Emerson en 2010.
ELP se reforme brièvement et se produit au High Voltage Rock festival.
En 2013, Greg Lake se retrouve sur scène pour interpréter "Pirates" un poème mis en musique pour lequel il avait collaboré avec Peter Sinfield.
2016 , année maudite, le voit rejoindre d'autres grands disparus.
Autre décès récent: Adam Sagan, qui fut le batteur du heavy metal band Circle II Circle , de White Empress et de Into Eternity, est décédé d'un cancer.
Adam Sagan avait 36 ans!
mercredi 7 décembre 2016
Marie Fikry Quartet au Music Village, Bruxelles, le 6 décembre 2016
Marie Fikry Quartet au Music Village, Bruxelles, le 6 décembre 2016
Le 6 décembre, rien de spécial?
Si, Manneken-Pis sera en costume de Saint Nicolas et le vrai patron des écoliers distribuera des bonbons aux usagers de la STIB munis d'un titre de transport valable!
Au Music Village, le jazz club de la rue des Pierres, on annonce le quartet de Marie Fikry.
Un try-out, confiera Marie qui jusqu'ici se produisait en formule quintet, accompagnée par Arthur Hirtz au saxophone , le bassiste Jordi Cassage, le drummer Daniel Jonkers et Pablo Carmona Di Bonno aux percussions.
La pianiste Marie Fikry, belgo-marocaine, élève de Nathalie Loriers et de Diederik Wissels, est considérée comme une étoile montante du jazz belge, en août dernier, elle participait à la finale du JazzContest Mechelen où son ensemble avait impressionné les membres du jury dans lequel siégeaient e.a. Anne Wolf et Chris Joris.
Ce soir, Marie est entourée d'une nouvelle équipe.
Du collectif précédent, seul subsiste Daniel Jonkers, uit Geleen, ( aankomend Limburgs jazztalent en 2014) , désormais le Brésilien Filipe Caporali manie la contrebasse ( actif au sein des Chats Noirs, de son Fil Caporali 5tet, du Gilles Carlier jazz trio, de l'Aneta Borkowska's band etc..) et Simon Leleux joue de la darbouka et d'autres percussions orientales ( actif au sein de Auster Loo, accompagnateur pour Ghalia Benali, Emre Gültekin et Vardan Hovanissian, Claire Spineux e.a. ).
Le premier set démarre par un rondo concis et bien enlevé, ' Chant d'amour et chant d'oiseau' évoque le jeu du Lyonnais Frank Avitabile ou d'un des professeurs de la mignonne Marie, Nathalie Loriers.
La ballade lyrique, aux senteurs de fleurs d'oranger,' Lumière d'Atlas' a été inspirée par un pèlerinage au Maroc.
Si au départ, la combinaison batterie plus darbuka peut surprendre lorsqu'on est habitué au classique jazz trio ( cf. Thelonious Monk, Bud Powell, Duke Ellington ( avec Mingus et Roach), Keith Jarrett, Brad Mehldau, Claude Bolling, Erroll Garner..), l'apport du drabki enrichit les compositions et relève les saveurs en y ajoutant une griffe épicée.
Mon père est né à 'Benslimane' , j'ai baptisé le morceau suivant du nom de cette ville où on peut admirer le sanctuaire du saint Sidi Mohammed Benslimane.
La plage débute par un solo agile du percussionniste avant de prendre des coloris Late Night Jazz, oscillant entre grâce, intériorité, fluidité et esprit aventureux.
Tandis que les musiciens improvisent au gré de leurs humeurs, le simoun s'est levé, le morceau se met à tourbillonner, Marie marmonne, semble vouloir dialoguer avec les touches, Simon s'agite, Filipe et Daniel décident d'accélérer le tempo, l'audience se tait, captivée, avant d'applaudir à tout rompre au terme du voyage.
Contrebasse en évidence pour la reprise d' Avishai Cohen, ' Smash', entrée en matière turbulente, montée vers le filet... t'as essayé de me lober, tu vas te ramasser un smash assassin!
Le set s'achève par ' Zyriab' de Paco de Lucia, réarrangé pour le piano.
Fougue et frivolité, passion et émotion, tout ce qu'on aime dans la musique arabo-andalouse.
Pause.
La seconde manche démarre par une plage exaltée ( 'Lisa' de Itamar Erez) n'ayant aucune difficulté à rétablir le calme dans le coquet lounge bar où les conversations allaient bon train.
Elle est suivie par la pièce la plus ambitieuse du répertoire, une suite en trois mouvements intitulée ' Suite of dark trains'.
Composé pendant un accès de mélancolie, en pensant notamment à l'holocauste, le concerto est rehaussé par la présence d'une invitée, Hélène Duret à la clarinette.
L'amorce est grave, des images de camps d'extermination s'impriment sur ton écran cérébral mais, comme dans le chef-d'oeuvre de Roberto Benigni, ' La vita è bella', des instants de légèreté, exprimés par la clarinette, viennent atténuer l'angoisse, bien vite langueur et souffrance refont surface avant de voir les musiciens entamer un mouvement chaotique et terminer cette longue pièce.
Changement de style avec la ballade 'Jeanne' dédiée à la grand-mère de la jeune pianiste.
Elle est radieuse, Jeanne, sur ce cliché aux couleurs délavées.
Mais pourquoi cette composition te rappelle-t-elle certains écrits de Colette, une forme de sensualité latente, peut-être?
Mon percussionniste précédent me reprochait de ne composer que des thèmes empreints de mélancolie, pour lui j'ai écrit ' Blues for Pablo', une pièce vive et bondissante qui termine le concert.
Le public exige un bis!
Vite, alors, demain on a rendez-vous dans un studio d'enregistrement.
Retour de la belle Hélène pour une version improvisée, après conciliabule pour décider de la tactique à adopter, de ' Night in Tunesia'.
Caché derrière un pilier, Charlie Parker a applaudi à cette performance palpitante!
Le 6 décembre, rien de spécial?
Si, Manneken-Pis sera en costume de Saint Nicolas et le vrai patron des écoliers distribuera des bonbons aux usagers de la STIB munis d'un titre de transport valable!
Au Music Village, le jazz club de la rue des Pierres, on annonce le quartet de Marie Fikry.
Un try-out, confiera Marie qui jusqu'ici se produisait en formule quintet, accompagnée par Arthur Hirtz au saxophone , le bassiste Jordi Cassage, le drummer Daniel Jonkers et Pablo Carmona Di Bonno aux percussions.
La pianiste Marie Fikry, belgo-marocaine, élève de Nathalie Loriers et de Diederik Wissels, est considérée comme une étoile montante du jazz belge, en août dernier, elle participait à la finale du JazzContest Mechelen où son ensemble avait impressionné les membres du jury dans lequel siégeaient e.a. Anne Wolf et Chris Joris.
Ce soir, Marie est entourée d'une nouvelle équipe.
Du collectif précédent, seul subsiste Daniel Jonkers, uit Geleen, ( aankomend Limburgs jazztalent en 2014) , désormais le Brésilien Filipe Caporali manie la contrebasse ( actif au sein des Chats Noirs, de son Fil Caporali 5tet, du Gilles Carlier jazz trio, de l'Aneta Borkowska's band etc..) et Simon Leleux joue de la darbouka et d'autres percussions orientales ( actif au sein de Auster Loo, accompagnateur pour Ghalia Benali, Emre Gültekin et Vardan Hovanissian, Claire Spineux e.a. ).
Le premier set démarre par un rondo concis et bien enlevé, ' Chant d'amour et chant d'oiseau' évoque le jeu du Lyonnais Frank Avitabile ou d'un des professeurs de la mignonne Marie, Nathalie Loriers.
La ballade lyrique, aux senteurs de fleurs d'oranger,' Lumière d'Atlas' a été inspirée par un pèlerinage au Maroc.
Si au départ, la combinaison batterie plus darbuka peut surprendre lorsqu'on est habitué au classique jazz trio ( cf. Thelonious Monk, Bud Powell, Duke Ellington ( avec Mingus et Roach), Keith Jarrett, Brad Mehldau, Claude Bolling, Erroll Garner..), l'apport du drabki enrichit les compositions et relève les saveurs en y ajoutant une griffe épicée.
Mon père est né à 'Benslimane' , j'ai baptisé le morceau suivant du nom de cette ville où on peut admirer le sanctuaire du saint Sidi Mohammed Benslimane.
La plage débute par un solo agile du percussionniste avant de prendre des coloris Late Night Jazz, oscillant entre grâce, intériorité, fluidité et esprit aventureux.
Tandis que les musiciens improvisent au gré de leurs humeurs, le simoun s'est levé, le morceau se met à tourbillonner, Marie marmonne, semble vouloir dialoguer avec les touches, Simon s'agite, Filipe et Daniel décident d'accélérer le tempo, l'audience se tait, captivée, avant d'applaudir à tout rompre au terme du voyage.
Contrebasse en évidence pour la reprise d' Avishai Cohen, ' Smash', entrée en matière turbulente, montée vers le filet... t'as essayé de me lober, tu vas te ramasser un smash assassin!
Le set s'achève par ' Zyriab' de Paco de Lucia, réarrangé pour le piano.
Fougue et frivolité, passion et émotion, tout ce qu'on aime dans la musique arabo-andalouse.
Pause.
La seconde manche démarre par une plage exaltée ( 'Lisa' de Itamar Erez) n'ayant aucune difficulté à rétablir le calme dans le coquet lounge bar où les conversations allaient bon train.
Elle est suivie par la pièce la plus ambitieuse du répertoire, une suite en trois mouvements intitulée ' Suite of dark trains'.
Composé pendant un accès de mélancolie, en pensant notamment à l'holocauste, le concerto est rehaussé par la présence d'une invitée, Hélène Duret à la clarinette.
L'amorce est grave, des images de camps d'extermination s'impriment sur ton écran cérébral mais, comme dans le chef-d'oeuvre de Roberto Benigni, ' La vita è bella', des instants de légèreté, exprimés par la clarinette, viennent atténuer l'angoisse, bien vite langueur et souffrance refont surface avant de voir les musiciens entamer un mouvement chaotique et terminer cette longue pièce.
Changement de style avec la ballade 'Jeanne' dédiée à la grand-mère de la jeune pianiste.
Elle est radieuse, Jeanne, sur ce cliché aux couleurs délavées.
Mais pourquoi cette composition te rappelle-t-elle certains écrits de Colette, une forme de sensualité latente, peut-être?
Mon percussionniste précédent me reprochait de ne composer que des thèmes empreints de mélancolie, pour lui j'ai écrit ' Blues for Pablo', une pièce vive et bondissante qui termine le concert.
Le public exige un bis!
Vite, alors, demain on a rendez-vous dans un studio d'enregistrement.
Retour de la belle Hélène pour une version improvisée, après conciliabule pour décider de la tactique à adopter, de ' Night in Tunesia'.
Caché derrière un pilier, Charlie Parker a applaudi à cette performance palpitante!
mardi 6 décembre 2016
House of the deceased: Wayne Duncan, Mark Gray, Ray Columbus, Micky Fitz, Erik Herzog, Jeff White
Daddy Cool bass player Wayne Duncan has died, il avait 72 ans!
Son décès survient neuf mois après celui de Ross Hannaford, le guitariste du rock band australien dont le single ' Eagle Rock' est resté des semaines durant au sommet des charts du pays des kangourous.
Les lignes de basse caractéristiques de Wayne ( locomotive groove) ont fait le succès d'un groupe qui a arrêté les frais en 1972 avant de reformer plusieurs fois.
On leur connaît 5 albums studio.
Le chanteur country Mark Gray est mort le 2 décembre.
Il a fait partie du groupe Exile avant de démarrer une carrière solo qui l'a conduit 8 fois dans le top 40, un duo avec Tammy Wynette, ' Sometimes when we touch' a atteint le 6è rang des charts.
Il a enregistré trois albums studio.
Ray Columbus from New Zealand a défrayé les chroniques en 1964 lorsque le single "She's a Mod" ( enregistré sous l'étiquette Ray Columbus and the Invaders) a atteint la première position des hit-parades aux antipodes.
Le groupe s'est séparé en 1965, Ray se tirant vers les States où il fait brièvement partie de Newcastle Five qui deviendra The Art Collection.
Il revient à Christchurch pour devenir television host, il sortira encore trois albums solo.
Son aventure a pris fin le 28 novembre.
Michael Fitzsimons ('Micky Fitz') était le frontman du oil/punk rock band londonien The Business.
"Harry May" leur debut single avait cassé la baraque en 1981.
Le groupe, dont le line-up a connu plus de quinze membres, se sépare en 1988 pour revenir quatre plus tard, ' No Mercy' son dernier méfait discographique date de 2001.
Ce 2 décembre Micky Fitz a quitté le monde des affaires.
American stoners Moab just lost the band's drummer Erik Herzog, se lisait hier sur Metal Storm.
Il y a deux ans le groupe sortait l'album 'Billow' qui a suivi un split 7" vinyl dont la face A est créditée à Fu Manchu.
Un autre batteur américain, Jeff White, est décédé le 27 novembre.
Il a fait partie du death metal combo Atrocity, pas l'allemand, le groupe nous vient du Connecticut et a enregistré 3 full length CD's.
Jeff a également tenu les baguettes chez Lepus et Upwards of Endtime, deux heavy metal bands dont la notoriété n'a guère dépassé Hartford et sa périphérie.
Son décès survient neuf mois après celui de Ross Hannaford, le guitariste du rock band australien dont le single ' Eagle Rock' est resté des semaines durant au sommet des charts du pays des kangourous.
Les lignes de basse caractéristiques de Wayne ( locomotive groove) ont fait le succès d'un groupe qui a arrêté les frais en 1972 avant de reformer plusieurs fois.
On leur connaît 5 albums studio.
Le chanteur country Mark Gray est mort le 2 décembre.
Il a fait partie du groupe Exile avant de démarrer une carrière solo qui l'a conduit 8 fois dans le top 40, un duo avec Tammy Wynette, ' Sometimes when we touch' a atteint le 6è rang des charts.
Il a enregistré trois albums studio.
Ray Columbus from New Zealand a défrayé les chroniques en 1964 lorsque le single "She's a Mod" ( enregistré sous l'étiquette Ray Columbus and the Invaders) a atteint la première position des hit-parades aux antipodes.
Le groupe s'est séparé en 1965, Ray se tirant vers les States où il fait brièvement partie de Newcastle Five qui deviendra The Art Collection.
Il revient à Christchurch pour devenir television host, il sortira encore trois albums solo.
Son aventure a pris fin le 28 novembre.
Michael Fitzsimons ('Micky Fitz') était le frontman du oil/punk rock band londonien The Business.
"Harry May" leur debut single avait cassé la baraque en 1981.
Le groupe, dont le line-up a connu plus de quinze membres, se sépare en 1988 pour revenir quatre plus tard, ' No Mercy' son dernier méfait discographique date de 2001.
Ce 2 décembre Micky Fitz a quitté le monde des affaires.
American stoners Moab just lost the band's drummer Erik Herzog, se lisait hier sur Metal Storm.
Il y a deux ans le groupe sortait l'album 'Billow' qui a suivi un split 7" vinyl dont la face A est créditée à Fu Manchu.
Un autre batteur américain, Jeff White, est décédé le 27 novembre.
Il a fait partie du death metal combo Atrocity, pas l'allemand, le groupe nous vient du Connecticut et a enregistré 3 full length CD's.
Jeff a également tenu les baguettes chez Lepus et Upwards of Endtime, deux heavy metal bands dont la notoriété n'a guère dépassé Hartford et sa périphérie.
dimanche 4 décembre 2016
Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) - le 3 décembre 2016
Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen - CC Asse ( Oud Gasthuis) - le 3 décembre 2016
Farrokh Bulsara, alias Freddie Mercury, est mort le 24 novembre 1991, vingt-cinq ans plus tard, le chanteur de Queen reste une star, une icône immense, une pyramide....
Depuis, les Tribute bands de Queen grouillent dans le monde entier: Pilsen Queen Tribute Band, Bohemian Rhapsody, Rhapsody, White Queen, Innuendo, Almost Queen, Killer Queen...pour n'en citer que quelques uns.
Quatre ans après le décès du leader, Queen sortait l'album 'Made in Heaven' comprenant des titres pour lesquels Freddie, se sachant au bout du rouleau, avait enregistré les vocaux, laissant au groupe le soin de parachever les morceaux après son décès.
Queen ( réduit à deux éléments: Brian May et Roger Taylor) reprend la route une première fois avec Paul Rodgers ( 2005/2006) et plus tard avec Raoul Lambert ( 2014/2016).
Le projet Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen, dont on a pu assister à la première à Asse est différent, il se veut un hommage à un des plus grands chanteurs de toute l'histoire du rock en reprenant les plus grands hits de Queen mais également des titres que la bête de scène a interprété sans son groupe.
Une entreprise ambitieuse et casse-gueule qui s'est avérée éblouissante.
Un coup de chapeau à toute l'équipe, quatorze musiciens et chanteurs ayant réussi à rendre toute l'énergie, la majesté, l'apparat et la grâce que Queen étalait sur scène.
Plus d'une fois la salle entière, partagée entre l'émotion et la gratitude, s'est levée d'un seul homme pour applaudir et hurler des vivats sincères.
Pour l'instant Kras Artists, le booking/management office, s'occupant du tribute à Freddie Mercury n'a confirmé que deux autres dates pour le printemps 2017 ( le 4 mars à Boom, le 18 à Tervueren), nous sommes persuadés que ce calendrier va se compléter dans les semaines qui suivent!
Les protagonistes:
la lourde tâche d'assurer le rôle du flamboyant frontman de Queen revient à William Neo, un Comédien/Ténor/Contre-ténor du Nord de la France ayant prêté sa voix à plusieurs comédies musicales, ayant chanté en duo avec Hélène Ségara, assuré des choeurs pour Johnny Hallyday et remporté quelques lauriers dont le 1er Prix Masculin et Prix du public à l’Euro festival de Bruxelles.
Il fait partie des groupes Fest et Neo Trio ( dont on verra les musiciens sur scène, ce soir).
La direction musicale est assurée par le guitariste Bert Verschueren, titulaire d'un Master's degree in classical guitar from the Royal Conservatory of Antwerp, il a joué aux côtés de Dani Klein ( Vaya Con Dios) , Shirley Bassey ou Tavares et fait partie du Golden Symphonic Orchestra.
Aux drums, Jean-Philippe Komac- Niko Op De Beeck à la basse et Jan Beyen aux claviers complètent la partie rock de l'ensemble, un quatuor de cordes ( le stringquartet MEHRET) ajoute une touche classique au dessein, Virginie Jacquin ( Neo Trio, Orchestre de Douai) au violon, Alex Kowalewski au violon , Joyce Lammelin à l'alto , et Sylvie Chavanet au violoncelle.
A l'arrière quatre choristes: l'incroyable Eef Van Acker, qui non seulement viendra chanter en duo avec la star mais aura droit à deux titres en vedette, Astrid Dhoore, Elien Ooghe et Bastiaan Maertens.
' Tie your mother down' de 1976 ouvre les hostilités.
Asse, subito, ouvre de grands yeux, pas que William Neo montre un physique identique à la plus célèbre moustache du showbizz britannique, non, c'est la voix qui interpelle et te cloue sur ton siège.
Pas question de pasticher, c'est avec les tripes qu'il chante.
' Don't stop me now', plus rien ne va les arrêter, en route vers la gloire!
Premiers cris de joie avec ' Radio Gaga' avant d'entendre Bert et William présenter le spectacle in 't Frans et en néerlandais.
Par le plus grand des hasards, ce sont les parents du chanteur, venus en droite ligne d'Armentières, qui se trouvent assis à tes côtés, il est toujours comme ça le public flamand?
Als het goed is, il s'enflamme, monsieur.
Après le gig, t'iras boire une pils en leur compagnie!
Un des grands succès des Platters, 'The Great Pretender' se retrouvait sur un album de Freddie Mercury, le crooning de celui qui a dans les yeux le bleu qui manque au décor du Nord a réussi à faire frémir Mevrouw Van Asche.
Superbe interprétation!
Mesdames, messieurs, une invitée, la soprano Trien Cornelis, très élégante dans sa longue robe bleue, pour un duo magistral ' Guide me home' que Freddie avait interprété avec Montserrat Caballe.
Ce coup-ci c'est tout ton être qui tressaille .
Another duet, cette fois avec Eef, ' Under pressure' .
Will tombe la veste pour afficher un marcel frappé de la couronne, ça va chauffer, ' Everyone bites the dust', tout Asse bat des mains.
Puis vient une accalmie avec ' Too much love will kill you', piano/voce! .
Oui, Tony?
How can a human being own such a perfect vocal?
Freddie n'était pas un être humain, c'était une reine!
Retour des cordes, le piano amorce, seconde visite de la chanteuse lyrique, ' Barcelona' a fait chavirer le paquebot.
Les ovations ne s'arrêtent pas!
William: rock'n'roll, o k ?
Ja!
' Now I'm here' , la guitare et les drums s'autorisent des soli décidés, Will /Freddie y va de quelques effets de voix vertigineux.
Un instant humoristique pour suivre, Eef déguisée en mégère, peu apprivoisée, se pointe en poussant un vacuum-cleaner datant de 1959, ' I want to break free' n'a pas pris une ride.
On accorde les violons avant ' Somebody to love' puis une jeune personne avance deux chaises.
Bert: wie weet wat er nu komt?
Des titres, erronés, fusent, la guitare et le chanteur attaquent la ballade ' Love of my life' suivie par le turbulent ' Crazy little thing called love'.
A partir de cet instant c'est la folie générale car Asse a reconnu les premiers accords de ' Bohemian Rhapsody'.
Cent mille fois t'as entendu cette perle, mais là, difficile de contenir ses larmes en pensant à Freddie Mercury.
Un instant de magie pure!
Les singalong ' We will rock you' et ' We are the champions' nous conduisent au terme de ce concert époustouflant.
Après le salut final, tu chantais encore ..we'll keep on fighting 'til the end... quand Will, Bert et Virginie réapparaissent pour le bis.
Voilà, comme à nos débuts, le Will Neo Trio, on vous quitte avec ' The Show Must Go On'!
Une première éclatante!
Farrokh Bulsara, alias Freddie Mercury, est mort le 24 novembre 1991, vingt-cinq ans plus tard, le chanteur de Queen reste une star, une icône immense, une pyramide....
Depuis, les Tribute bands de Queen grouillent dans le monde entier: Pilsen Queen Tribute Band, Bohemian Rhapsody, Rhapsody, White Queen, Innuendo, Almost Queen, Killer Queen...pour n'en citer que quelques uns.
Quatre ans après le décès du leader, Queen sortait l'album 'Made in Heaven' comprenant des titres pour lesquels Freddie, se sachant au bout du rouleau, avait enregistré les vocaux, laissant au groupe le soin de parachever les morceaux après son décès.
Queen ( réduit à deux éléments: Brian May et Roger Taylor) reprend la route une première fois avec Paul Rodgers ( 2005/2006) et plus tard avec Raoul Lambert ( 2014/2016).
Le projet Mercury Rising - tribute to Freddie Mercury and Queen, dont on a pu assister à la première à Asse est différent, il se veut un hommage à un des plus grands chanteurs de toute l'histoire du rock en reprenant les plus grands hits de Queen mais également des titres que la bête de scène a interprété sans son groupe.
Une entreprise ambitieuse et casse-gueule qui s'est avérée éblouissante.
Un coup de chapeau à toute l'équipe, quatorze musiciens et chanteurs ayant réussi à rendre toute l'énergie, la majesté, l'apparat et la grâce que Queen étalait sur scène.
Plus d'une fois la salle entière, partagée entre l'émotion et la gratitude, s'est levée d'un seul homme pour applaudir et hurler des vivats sincères.
Pour l'instant Kras Artists, le booking/management office, s'occupant du tribute à Freddie Mercury n'a confirmé que deux autres dates pour le printemps 2017 ( le 4 mars à Boom, le 18 à Tervueren), nous sommes persuadés que ce calendrier va se compléter dans les semaines qui suivent!
Les protagonistes:
la lourde tâche d'assurer le rôle du flamboyant frontman de Queen revient à William Neo, un Comédien/Ténor/Contre-ténor du Nord de la France ayant prêté sa voix à plusieurs comédies musicales, ayant chanté en duo avec Hélène Ségara, assuré des choeurs pour Johnny Hallyday et remporté quelques lauriers dont le 1er Prix Masculin et Prix du public à l’Euro festival de Bruxelles.
Il fait partie des groupes Fest et Neo Trio ( dont on verra les musiciens sur scène, ce soir).
La direction musicale est assurée par le guitariste Bert Verschueren, titulaire d'un Master's degree in classical guitar from the Royal Conservatory of Antwerp, il a joué aux côtés de Dani Klein ( Vaya Con Dios) , Shirley Bassey ou Tavares et fait partie du Golden Symphonic Orchestra.
Aux drums, Jean-Philippe Komac- Niko Op De Beeck à la basse et Jan Beyen aux claviers complètent la partie rock de l'ensemble, un quatuor de cordes ( le stringquartet MEHRET) ajoute une touche classique au dessein, Virginie Jacquin ( Neo Trio, Orchestre de Douai) au violon, Alex Kowalewski au violon , Joyce Lammelin à l'alto , et Sylvie Chavanet au violoncelle.
A l'arrière quatre choristes: l'incroyable Eef Van Acker, qui non seulement viendra chanter en duo avec la star mais aura droit à deux titres en vedette, Astrid Dhoore, Elien Ooghe et Bastiaan Maertens.
' Tie your mother down' de 1976 ouvre les hostilités.
Asse, subito, ouvre de grands yeux, pas que William Neo montre un physique identique à la plus célèbre moustache du showbizz britannique, non, c'est la voix qui interpelle et te cloue sur ton siège.
Pas question de pasticher, c'est avec les tripes qu'il chante.
' Don't stop me now', plus rien ne va les arrêter, en route vers la gloire!
Premiers cris de joie avec ' Radio Gaga' avant d'entendre Bert et William présenter le spectacle in 't Frans et en néerlandais.
Par le plus grand des hasards, ce sont les parents du chanteur, venus en droite ligne d'Armentières, qui se trouvent assis à tes côtés, il est toujours comme ça le public flamand?
Als het goed is, il s'enflamme, monsieur.
Après le gig, t'iras boire une pils en leur compagnie!
Un des grands succès des Platters, 'The Great Pretender' se retrouvait sur un album de Freddie Mercury, le crooning de celui qui a dans les yeux le bleu qui manque au décor du Nord a réussi à faire frémir Mevrouw Van Asche.
Superbe interprétation!
Mesdames, messieurs, une invitée, la soprano Trien Cornelis, très élégante dans sa longue robe bleue, pour un duo magistral ' Guide me home' que Freddie avait interprété avec Montserrat Caballe.
Ce coup-ci c'est tout ton être qui tressaille .
Another duet, cette fois avec Eef, ' Under pressure' .
Will tombe la veste pour afficher un marcel frappé de la couronne, ça va chauffer, ' Everyone bites the dust', tout Asse bat des mains.
Puis vient une accalmie avec ' Too much love will kill you', piano/voce! .
Oui, Tony?
How can a human being own such a perfect vocal?
Freddie n'était pas un être humain, c'était une reine!
Retour des cordes, le piano amorce, seconde visite de la chanteuse lyrique, ' Barcelona' a fait chavirer le paquebot.
Les ovations ne s'arrêtent pas!
William: rock'n'roll, o k ?
Ja!
' Now I'm here' , la guitare et les drums s'autorisent des soli décidés, Will /Freddie y va de quelques effets de voix vertigineux.
Un instant humoristique pour suivre, Eef déguisée en mégère, peu apprivoisée, se pointe en poussant un vacuum-cleaner datant de 1959, ' I want to break free' n'a pas pris une ride.
On accorde les violons avant ' Somebody to love' puis une jeune personne avance deux chaises.
Bert: wie weet wat er nu komt?
Des titres, erronés, fusent, la guitare et le chanteur attaquent la ballade ' Love of my life' suivie par le turbulent ' Crazy little thing called love'.
A partir de cet instant c'est la folie générale car Asse a reconnu les premiers accords de ' Bohemian Rhapsody'.
Cent mille fois t'as entendu cette perle, mais là, difficile de contenir ses larmes en pensant à Freddie Mercury.
Un instant de magie pure!
Les singalong ' We will rock you' et ' We are the champions' nous conduisent au terme de ce concert époustouflant.
Après le salut final, tu chantais encore ..we'll keep on fighting 'til the end... quand Will, Bert et Virginie réapparaissent pour le bis.
Voilà, comme à nos débuts, le Will Neo Trio, on vous quitte avec ' The Show Must Go On'!
Une première éclatante!
samedi 3 décembre 2016
Some People lors de l' Expo O Château d'O - Halle ( Hondzocht) le 2 décembre 2016
Some People lors de l' Expo O Château d'O - Halle ( Hondzocht) le 2 décembre 2016
Le vendredi 2, vernissage, drink et concert à l'occasion de l'exposition de quelques bijoux photographiques du concertfotograaf du coin, Michel van Rhijn.
Les clichés sont visibles le dimanche 4 de 11 à 18 heures, on déconseille si tu souffres du vertige, car il te faut grimper les 26 étages de l'ancien château d'eau de Hondzocht, qui niche chaussée d'Enghien, à 12 mètres de la frontière linguistique, Halle d'un côté, Saintes de l'autre.
Pourquoi t'es-tu mis à la photo, Michel?
Pour boire moins lors des concerts.
Et sinon, des satisfecit?
Un premier prix octroyé par le jury de l'école où je suis des cours, ils ont aimé mon cliché ‘Flying skateboard’.
T'as une préférence musicale?
K3, Miley, Scarlett Johansson, Samantha Fox, Nicole Scherzinger, Charli XCX et Annie Cordy... sinon, le jazz et le blues!
Merci, où est le bar?
21:15', on redescend d'un ou deux étages pour l'intermezzo musical: Some People.
Un tout nouveau projet constitué de Quentin van Rhijn ( guitares, voix) et Matis Cooreman (harmonica/zang).
Tu sais, ils ont hésité et pensaient à In Between comme pièce d'identité.
Heureusement que cette idée a été abandonnée, les In Between pullulent sur la toile, un combo de Baltimore, eine Coverrock-Band aus Gottmadingen-Ebringen, a power-trio from San Juan Capistrano, etc...
Matis ( 20 printemps), originaire de De Pinte, un mec qui ne boit que de l'eau, issue d'un puits foré dans la commune proche, Zwartegat, c'est excellent pour les cheveux, n'est pas un inconnu dans le milieu blues, il fait partie de Bluebird, un habitué du Missy Sippy, l'antre de Guy Verlinde et Tiny Legs Tim.
Quentin ( 19), tu l'as croisé au sein du combo The Shrikes, ex- TOM et futur Bosum.
Comme le groupe virait electro pour plaire davantage aux lycéennes, il s'est tiré pour jouer du blues avec le frisé de De Pinte.
Le Stephan Vanfleteren d'Hennuyères annonce le concert à la manière de John Peel, l'élève de Steven De bruyn lui chipe le micro pour résumer le programme du jour, quelques covers et des compos des deux protagonistes.
We beginnen met Jimi Hendrix, ' Hey Baby' ( new rising sun).
La Gretsch entame, le mouth harp embraye, les invités écarquillent les yeux, Godv., die knapen kunnen spelen.
La voix du négociant de céréales est étonnamment mûre et puissante, musicalement le duo tient la route à la façon d'une DS conduite par le chauffeur du Général qui un jour a proclamé, "Prenez invariablement la position la plus élevée, c'est généralement la moins encombrée."!
' Bad cold' , une pièce de saison écrite par Matis, succède à James Marshall Hendrix, Quentin hante la slide, le jeu du voisin d'Evy Gruyaert nous rappelle celui d'un autre adepte du bluesharmonica uit Vlaanderen, Steven Troch .
Quentin a pensé à Bompa et lui dédie ' Saint-Louis Blues', un classique de Louis Armstrong que l'aïeul jouait, du côté d'Hilversum, dans les années qui ont suivi le second conflit mondial.
Malgré quelques hésitations au niveau texte, le rendu s'est avéré tellement brillant que ton voisin a sorti une pièce de linge carrée pour empêcher une larme de mouiller son auguste portrait, merci, fiston, goed gedaan!
' What I have to do for you' précède 'Tricks' un blues funk que Quentin a composé dans le train sur le chemin de l'école.
L'harmonica joue à la locomotive, la guitare ne déraille pas.
Le peintre fauve propose un truc intitulé ' Bee' sur le parchemin qui traîne à ses pieds, la rengaine est fort similaire au 'Honey Bee Blues' de Sonny Boy Williamson, l'harmonica prenant de jolies teintes Charlie Musselwhite.
Shuffle time avec un titre de Jimmy Rogers , 'Act like you love me', Chicago et Halle parlent d'un jumelage!
Toujours l'inspiration ferroviaire pour van Rhijn fils, ' Paradise' en pensant aux vacances.
Ce country blues est plus proche de Guns N' Roses que de Coldplay.
T'as des gens qui rient tout le temps, personne ne sait pourquoi, mais que cachent tous ces faux sourires, voilà le thème de ' Smiling Machine', puis on remet le cap vers Chicago pour 'Trust my baby', un slowblues écrit par Sonny Boy Williamson.
Tu dis, Clelia?
S'il n'en rajoute pas un peu, Matis?
Peut-être, un péché de jeunesse, sans doute!
Quentin nous confie sa vision de l'humanité, à gauche, the good ones, à droite, the bad ones ( pas d'implications politiques) et au centre les in-betweeners, voici ' Mr In-betweener'!
Un jeu sobre, efficace, une bonne voix et à ses côtés un harmonica frivole, la combinaison carbure parfaitement.
On arrive en vue du terminus, ' Little Wing' de Jimi est rarement joué à l'harmonica, mais on adore ce titre.
Nous aussi, c'est pourquoi la tendance à vouloir trop en faire de Matis nous a quelque peu refroidis, Little Wing demande du feeling, faut pas en faire un numéro de cirque!
De la rigueur, bitte, même si c'est un reproche mineur!
D'ailleurs l'assistance conquise exige un bis, ce sera un dernier shuffle pendant lequel la slide glisse judicieusement sur ' A whole lot of loving' un cheval de bataille de B B King.
Des débuts prometteurs!
Le vendredi 2, vernissage, drink et concert à l'occasion de l'exposition de quelques bijoux photographiques du concertfotograaf du coin, Michel van Rhijn.
Les clichés sont visibles le dimanche 4 de 11 à 18 heures, on déconseille si tu souffres du vertige, car il te faut grimper les 26 étages de l'ancien château d'eau de Hondzocht, qui niche chaussée d'Enghien, à 12 mètres de la frontière linguistique, Halle d'un côté, Saintes de l'autre.
Pourquoi t'es-tu mis à la photo, Michel?
Pour boire moins lors des concerts.
Et sinon, des satisfecit?
Un premier prix octroyé par le jury de l'école où je suis des cours, ils ont aimé mon cliché ‘Flying skateboard’.
T'as une préférence musicale?
K3, Miley, Scarlett Johansson, Samantha Fox, Nicole Scherzinger, Charli XCX et Annie Cordy... sinon, le jazz et le blues!
Merci, où est le bar?
21:15', on redescend d'un ou deux étages pour l'intermezzo musical: Some People.
Un tout nouveau projet constitué de Quentin van Rhijn ( guitares, voix) et Matis Cooreman (harmonica/zang).
Tu sais, ils ont hésité et pensaient à In Between comme pièce d'identité.
Heureusement que cette idée a été abandonnée, les In Between pullulent sur la toile, un combo de Baltimore, eine Coverrock-Band aus Gottmadingen-Ebringen, a power-trio from San Juan Capistrano, etc...
Matis ( 20 printemps), originaire de De Pinte, un mec qui ne boit que de l'eau, issue d'un puits foré dans la commune proche, Zwartegat, c'est excellent pour les cheveux, n'est pas un inconnu dans le milieu blues, il fait partie de Bluebird, un habitué du Missy Sippy, l'antre de Guy Verlinde et Tiny Legs Tim.
Quentin ( 19), tu l'as croisé au sein du combo The Shrikes, ex- TOM et futur Bosum.
Comme le groupe virait electro pour plaire davantage aux lycéennes, il s'est tiré pour jouer du blues avec le frisé de De Pinte.
Le Stephan Vanfleteren d'Hennuyères annonce le concert à la manière de John Peel, l'élève de Steven De bruyn lui chipe le micro pour résumer le programme du jour, quelques covers et des compos des deux protagonistes.
We beginnen met Jimi Hendrix, ' Hey Baby' ( new rising sun).
La Gretsch entame, le mouth harp embraye, les invités écarquillent les yeux, Godv., die knapen kunnen spelen.
La voix du négociant de céréales est étonnamment mûre et puissante, musicalement le duo tient la route à la façon d'une DS conduite par le chauffeur du Général qui un jour a proclamé, "Prenez invariablement la position la plus élevée, c'est généralement la moins encombrée."!
' Bad cold' , une pièce de saison écrite par Matis, succède à James Marshall Hendrix, Quentin hante la slide, le jeu du voisin d'Evy Gruyaert nous rappelle celui d'un autre adepte du bluesharmonica uit Vlaanderen, Steven Troch .
Quentin a pensé à Bompa et lui dédie ' Saint-Louis Blues', un classique de Louis Armstrong que l'aïeul jouait, du côté d'Hilversum, dans les années qui ont suivi le second conflit mondial.
Malgré quelques hésitations au niveau texte, le rendu s'est avéré tellement brillant que ton voisin a sorti une pièce de linge carrée pour empêcher une larme de mouiller son auguste portrait, merci, fiston, goed gedaan!
' What I have to do for you' précède 'Tricks' un blues funk que Quentin a composé dans le train sur le chemin de l'école.
L'harmonica joue à la locomotive, la guitare ne déraille pas.
Le peintre fauve propose un truc intitulé ' Bee' sur le parchemin qui traîne à ses pieds, la rengaine est fort similaire au 'Honey Bee Blues' de Sonny Boy Williamson, l'harmonica prenant de jolies teintes Charlie Musselwhite.
Shuffle time avec un titre de Jimmy Rogers , 'Act like you love me', Chicago et Halle parlent d'un jumelage!
Toujours l'inspiration ferroviaire pour van Rhijn fils, ' Paradise' en pensant aux vacances.
Ce country blues est plus proche de Guns N' Roses que de Coldplay.
T'as des gens qui rient tout le temps, personne ne sait pourquoi, mais que cachent tous ces faux sourires, voilà le thème de ' Smiling Machine', puis on remet le cap vers Chicago pour 'Trust my baby', un slowblues écrit par Sonny Boy Williamson.
Tu dis, Clelia?
S'il n'en rajoute pas un peu, Matis?
Peut-être, un péché de jeunesse, sans doute!
Quentin nous confie sa vision de l'humanité, à gauche, the good ones, à droite, the bad ones ( pas d'implications politiques) et au centre les in-betweeners, voici ' Mr In-betweener'!
Un jeu sobre, efficace, une bonne voix et à ses côtés un harmonica frivole, la combinaison carbure parfaitement.
On arrive en vue du terminus, ' Little Wing' de Jimi est rarement joué à l'harmonica, mais on adore ce titre.
Nous aussi, c'est pourquoi la tendance à vouloir trop en faire de Matis nous a quelque peu refroidis, Little Wing demande du feeling, faut pas en faire un numéro de cirque!
De la rigueur, bitte, même si c'est un reproche mineur!
D'ailleurs l'assistance conquise exige un bis, ce sera un dernier shuffle pendant lequel la slide glisse judicieusement sur ' A whole lot of loving' un cheval de bataille de B B King.
Des débuts prometteurs!
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