Le chanteur franco-ontarien Paul Demers a perdu son combat contre le cancer.
Il avait composé la chanson «Notre Place», devenue l'hymne de la francophonie ontarienne.
Sa discographie ne compte que trois volumes: Paul Demers (1990) /D'hier à toujours (1999)/Encore une fois (2011).
Le
président de l'AFO ( l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario), Carol Jolin , a déclaré « Paul Demers a marqué une génération complète d'artistes
franco-ontariens, que ce soit par sa poésie, ses prestations musicales
marquantes ou dans les salles de classe...".
L'artiste était âgé de 60 ans.
Pete Burns, membre fondateur du synth pop/goth rock band Dead or Alive, s'en est allé rejoindre d'autres stars là-haut.
Avant Dead or Alive, cette forte personnalité a fait partie des Mystery Girls, un groupe éphémère au line-up brillant ( Julian Cope, Pete Wylie et Phil Hurst) puis de Nightmares on Wax qui deviendra DoA en 1980.
Le groupe nous laisse sept albums studio et quelques singles immortels, ' You Spin Me Round' (Like a Record), ' Lover Come Back to Me' ou 'Something in My House'.
Dead or Alive aura connu un nombre impressionnant de changements de personnel, Burns collabore un temps avec l'Eurodance act ' Glam' ou avec les Pet Shop Boys, sort quelques singles solo, mais le succès ne suit plus, il s'éteint d'un arrêt cardiaque le 23 octobre.
Georges Jouvin, l'homme à la trompette d'or, a rendu son dernier souffle le 24 octobre.
On lui doit 70 albums qui se sont vendus à plus de 20 millions d'exemplaires.
Sa spécialité: reprendre à la trompette les tubes du moment, ex: ' La paloma' , 'Johnny Guitare' , 'Arrivederci Roma' , 'Le jour où la pluie viendra' etc...
Autre style pour le guitariste classique, Roland Dyens, décédé il y a quelques jours.
Ce virtuose de l'improvisation , 1er Prix d’harmonie, de contrepoint et d’analyse et classé à l’âge de 33 ans parmi les 100 meilleurs guitaristes au monde par le magazine Guitarist, nous laisse une discographie imposante, il devait se produire en mars à Anvers, le destin en a décidé autrement.
Le spécialiste des torch songs ( levenslied, chanson d'amour populaire), Eddy Christiani, de La Haye, est décédé à l'âge respectable de 98 ans.
Ce Guido Belcanto des années 40 était également un guitariste de renom.
En 1953 il est bombardé populairste zanger van Nederland.
En Europe, les hitparades n'existaient pas peu avant la guerre, sinon des titres tels que 'Zonnig Madeira' , 'Zeg, kleine schooljuffrouw' ou 'Als op Capri de rozentuinen bloeien' se seraient trouvés dans le top ten!
lundi 31 octobre 2016
dimanche 30 octobre 2016
Adia Victoria- Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 29 octobre 2016
Adia Victoria- Ancienne Belgique ( Club), Bruxelles, le 29 octobre 2016
Samedi 29 octobre, Bruxelles, les Halloween parties foisonnent.
En Belgique, la fête d'Halloween ne serait pas née sous l'impulsion de quelques commerçants avides de profits, mais plutôt de la volonté de certains organisateurs de reproduire ce qui fonctionne aux Etats-Unis... allez, allez, une fois, qui a inventé cette blague, il a fallu attendre le 21è siècle pour adopter ce cinéma ricain... à quand la fête de la lune blanche chez nous?
Et sinon?
Foule à Bruxelles, la galère pour larguer la diligence!
Direction le club, en bas Jeremy Loops amuse les danseurs, en haut, JP est le premier sur place, comme toujours!
La promo révélait ‘PJ Harvey covering Loretta Lynn’, l'AB citait Rolling Stone, après le concert on en a discuté avec Adia, elle a souri mais n'a pas ajouté et Soeur Sourire, avec un clin d'oeil.
Pas de support, début prévu à 20:30'
Tu parles, les premiers mouvements se manifestent à 20:55', les musiciens ( terribles) rappliquent: Alex Caress ( un look Jack Nicholson dans 'One flew over the cuckoo's nest') aux keys/
Jason Harris à la basse/ Mason Hickman aux guitares et Tiffany Minton aux drums.
Un silence déconcertant s'installe, avis de recherche, où se cache le gars de la table de mix?
Plus de 5' d'attente avant de voir le drôle arriver comme le Zorro d'Henri Salvador, le band lance l'intro et Adia Victoria, qui piaffait derrière le rideau, apparaît.
Des collants noirs et une longue chemise immaculée qu'elle a héritée de son grand-père, coup de foudre instantané!
La jeune personne, originaire de Caroline du Sud, a sorti un premier full CD, Beyond the Bloodhounds, au printemps dernier, il suit le EP 'Sea of Sand' de 2014, elle débute le gig par ' Detroit Moan' une cover de la chanteuse de blues Victoria Spivey active dans les années 30 ( You should listen to that lady, a-t-elle confié en voyant que tu ignorais qui était la madame).
Rarement un début de concert ne t'a fait une telle impression, la façon dont Adia interprète ce gospel/blues te cloue sur place
Elle agrippe une guitare, salue, good evening, my name is Adia Victoria, these are my friends, we're gonna play the blues!
Elle tient parole, ' Out of love' peut manifestement entrer dans la catégorie blues, mais il s'agit de blues hanté, obsédant, aux accents rock évidents, sa guitare frelatée, vénéneuse, vient déchiqueter tes entrailles, heureusement tu ne t'étais pas enfilé un cassoulet avant de te rendre à l'AB, et l'accompagnement de ses copains accentue l'impression d'effroi et d'urgence.
Tiffany derrière ses caisses fait passer Meg White pour une majorette!
' Head rot' se révèle encore plus débridé et sauvage.
Une de tes voisines, prise de convulsions, secoue la tête comme une possédée, les prétendues sorcières de Salem ont été pendues pour moins!
Il est vrai que Miss Victoria t'accule dans les cordes, te fixe d'un regard froid avant de te décocher, en plein foie, un uppercut douloureux.
La furie semble s'être calmée avec ' Howlin Shame' mais les mimiques expressives ne trompent pas, elle nous attend au tournant.
Elle reprend sa guitare, nous explique que le thème de la suivante is about growing up in the South, ' Stuck in the South' , tout n'est pas rose dans le sud, surtout si t'es young, gifted and black, mais le Sud, c'est chez elle!
Le périple se poursuit avec le spooky ' Sea of sand' et après, un Bruxelles, ça va, in French, 'Mortimer's blues' a ( quiet) song about my cat, une chanson qui s'achève sur une séquence récitative.
Après l'épisode du chat, elle reprend son discours violent, ' Dead eyes' secoue pire que le dernier tremblement de terre dans la région de Perugia, le chant est rageur, les guitares crachent des flammes, le pianiste se transforme en Jerry Lee Lewis, la gentille Tiffany cogne comme un forçat et Jason tabasse la basse, de dangereux clients!
' Invisible hands' ..I went away from the devil ...qu'elle dit, le mal est partout, Satan est le maître de l'humanité, donc...Cause when the devil gets ahold of you, baby got you cradle to grave...c'est irrémédiable, that's the curse!
La tournée a été intitulée 'Me and the devil' , elle reprend ce titre de Robert Johnson pour le brosser à la manière d'un Jérôme Bosch ayant abusé de substances illicites.
Creepy, baby!
Pas le temps de reprendre ton souffle, l'étreinte se resserre, tu vas y rester, c'est une certitude, ' And then you die', t'as eu ni le temps de faire une dernière prière, ni celui d'avaler une dernière bière, elle a décidé de nous achever et si le morceau démarre en douce, il finit par exploser laissant de sales odeurs de souffre dans l'atmosphère.
Ils se tirent après cette tirade mortelle.
It seems you guys want us to come back!
Yeah!
' Ain't a woman' est du genre blues crasseux et 'Horrible weather', qui n'est pas dédié à Monsieur Météo, est le genre de prédiction proférée par un prophète légèrement psychopathe sur les bords.
Un concert fantastique!
Samedi 29 octobre, Bruxelles, les Halloween parties foisonnent.
En Belgique, la fête d'Halloween ne serait pas née sous l'impulsion de quelques commerçants avides de profits, mais plutôt de la volonté de certains organisateurs de reproduire ce qui fonctionne aux Etats-Unis... allez, allez, une fois, qui a inventé cette blague, il a fallu attendre le 21è siècle pour adopter ce cinéma ricain... à quand la fête de la lune blanche chez nous?
Et sinon?
Foule à Bruxelles, la galère pour larguer la diligence!
Direction le club, en bas Jeremy Loops amuse les danseurs, en haut, JP est le premier sur place, comme toujours!
La promo révélait ‘PJ Harvey covering Loretta Lynn’, l'AB citait Rolling Stone, après le concert on en a discuté avec Adia, elle a souri mais n'a pas ajouté et Soeur Sourire, avec un clin d'oeil.
Pas de support, début prévu à 20:30'
Tu parles, les premiers mouvements se manifestent à 20:55', les musiciens ( terribles) rappliquent: Alex Caress ( un look Jack Nicholson dans 'One flew over the cuckoo's nest') aux keys/
Jason Harris à la basse/ Mason Hickman aux guitares et Tiffany Minton aux drums.
Un silence déconcertant s'installe, avis de recherche, où se cache le gars de la table de mix?
Plus de 5' d'attente avant de voir le drôle arriver comme le Zorro d'Henri Salvador, le band lance l'intro et Adia Victoria, qui piaffait derrière le rideau, apparaît.
Des collants noirs et une longue chemise immaculée qu'elle a héritée de son grand-père, coup de foudre instantané!
La jeune personne, originaire de Caroline du Sud, a sorti un premier full CD, Beyond the Bloodhounds, au printemps dernier, il suit le EP 'Sea of Sand' de 2014, elle débute le gig par ' Detroit Moan' une cover de la chanteuse de blues Victoria Spivey active dans les années 30 ( You should listen to that lady, a-t-elle confié en voyant que tu ignorais qui était la madame).
Rarement un début de concert ne t'a fait une telle impression, la façon dont Adia interprète ce gospel/blues te cloue sur place
Elle agrippe une guitare, salue, good evening, my name is Adia Victoria, these are my friends, we're gonna play the blues!
Elle tient parole, ' Out of love' peut manifestement entrer dans la catégorie blues, mais il s'agit de blues hanté, obsédant, aux accents rock évidents, sa guitare frelatée, vénéneuse, vient déchiqueter tes entrailles, heureusement tu ne t'étais pas enfilé un cassoulet avant de te rendre à l'AB, et l'accompagnement de ses copains accentue l'impression d'effroi et d'urgence.
Tiffany derrière ses caisses fait passer Meg White pour une majorette!
' Head rot' se révèle encore plus débridé et sauvage.
Une de tes voisines, prise de convulsions, secoue la tête comme une possédée, les prétendues sorcières de Salem ont été pendues pour moins!
Il est vrai que Miss Victoria t'accule dans les cordes, te fixe d'un regard froid avant de te décocher, en plein foie, un uppercut douloureux.
La furie semble s'être calmée avec ' Howlin Shame' mais les mimiques expressives ne trompent pas, elle nous attend au tournant.
Elle reprend sa guitare, nous explique que le thème de la suivante is about growing up in the South, ' Stuck in the South' , tout n'est pas rose dans le sud, surtout si t'es young, gifted and black, mais le Sud, c'est chez elle!
Le périple se poursuit avec le spooky ' Sea of sand' et après, un Bruxelles, ça va, in French, 'Mortimer's blues' a ( quiet) song about my cat, une chanson qui s'achève sur une séquence récitative.
Après l'épisode du chat, elle reprend son discours violent, ' Dead eyes' secoue pire que le dernier tremblement de terre dans la région de Perugia, le chant est rageur, les guitares crachent des flammes, le pianiste se transforme en Jerry Lee Lewis, la gentille Tiffany cogne comme un forçat et Jason tabasse la basse, de dangereux clients!
' Invisible hands' ..I went away from the devil ...qu'elle dit, le mal est partout, Satan est le maître de l'humanité, donc...Cause when the devil gets ahold of you, baby got you cradle to grave...c'est irrémédiable, that's the curse!
La tournée a été intitulée 'Me and the devil' , elle reprend ce titre de Robert Johnson pour le brosser à la manière d'un Jérôme Bosch ayant abusé de substances illicites.
Creepy, baby!
Pas le temps de reprendre ton souffle, l'étreinte se resserre, tu vas y rester, c'est une certitude, ' And then you die', t'as eu ni le temps de faire une dernière prière, ni celui d'avaler une dernière bière, elle a décidé de nous achever et si le morceau démarre en douce, il finit par exploser laissant de sales odeurs de souffre dans l'atmosphère.
Ils se tirent après cette tirade mortelle.
It seems you guys want us to come back!
Yeah!
' Ain't a woman' est du genre blues crasseux et 'Horrible weather', qui n'est pas dédié à Monsieur Météo, est le genre de prédiction proférée par un prophète légèrement psychopathe sur les bords.
Un concert fantastique!
samedi 29 octobre 2016
Lisa Hannigan + Heather Woods Broderick - Het Depot, Leuven, le 28 octobre 2016
Lisa Hannigan + Heather Woods Broderick - Het Depot, Leuven, le 28 octobre 2016
Lisa Hannigan a collaboré avec Damien Rice des années durant, la rupture se produit en 2007 et, depuis, la native de Kilcloon ( Irlande) vole de ses propres ailes, elle a sorti trois albums, le dernier 'At Swim' est distribué depuis le mois d'août.
Ta dernière rencontre avec Lisa date de 2013 ( Little Waves à Genk), elle se produisait solo dans le Limbourg, ce soir la singer-songwriter est entourée d'un band.
20:30' Heather Woods Broderick!
La soeur de?
Oui et non, pas de lien de parenté avec Matthew, mais elle est bien la frangine de Peter Broderick , le musicien ayant e.a. collaboré avec Efterklang, M. Ward, Zooey Deschanel, Laura Gibson ou Horse Feathers.
Sa jolie frangine a, elle également, multiplié les associations, en 2012 tu la croises au Botanique au sein du groupe accompagnant Sharon Van Etten, ce soir elle fait partie des sociétaires du band de Lisa Hannigan et assure l'avant-programme, basé sur son plus récent album, ' Glider' ( 2015).
Sans avoir prononcé un mot, Heather prend place sur le siège installé près du public, elle accorde sa Gibson, lance une bande et amorce ' Up in the pine' la plage engageant ' Glider', lo-fi guitar plucks, voix fragile, bienvenue dans l'intimité d'une demoiselle dont l'univers baigne dans un écrin de mélancolie.
La paisible et brumeuse ballade ' Home winds' est prévue pour un prochain album, ni simoun, ni tramontane, ni cyclone mais un doux et caressant zéphyr.
Place aux présentations...Hello, my name is Heather Woods Broderick, I come from Pacific City, Oregon, thank you for coming out to hear me!
Elle embraye sur ' Desert' ...I lost myself in the desert... pas de trace du cheval sans nom, mais une guitare aux lignes finement ciselées.
Sérénité à peine troublée par les rumeurs d'un désert où le silence est un bruit.
It's our first date in Europe after two weeks in the UK, next one is called ' Mama Shelter', un morceau plus habillé, elle tapote une cymbale, distille de grêles notes de guitare qui se basent sur un fond programmé, tandis que la voix, claire, aérienne te balade dans un monde moins fruste que celui qui nous entoure.
Miss Broderick passe derrière un piano et propose une nouveauté, ' Slow dazzle', tu connais la traduction de slow?
Ce set sensible s'achève par ' Glider', un nocturne aux teintes pastel.
Esthétisme et diaphanéité, à recommander aux névrosés, peut remplacer les sédatifs!
Lisa Hannigan
A long, pas trop cool, woman in a ( long) black dress arborant un chignon assez austère, l'image d'Epinal de la jeune personne comme il faut, Lisa débute le concert seule, armée d'une acoustique, après un petit salut de la main, elle propose le scintillant 'Little bird' datant de 2011.
Un fingerpicking perlé et un vibrato spectral, Louvain se tait, clôt les paupières et se laisse bercer aux rythmes de la mélodie.
Les musiciens apparaissent, probablement Ross Turner aux drums, Cormac Curran ( des Villagers) aux claviers et Logan Coale à la contrebasse/basse.
Lisa vocalise, Logan caresse sa contrebasse d'un archet, c'est l'amorce de la valse ' Ora' que l'ancienne chanteuse de Damien Rice décore de notes désuètes d'harmonium.
Le ton change avec le jazzy ' Pistachio' chanté d'un timbre enfantin, puis elle récupère sa guitare, Heather Woods Broderick se pointe, l'équipe attaque la berceuse' O sleep' chantée à deux voix.
Frissons dans l'assistance, 't is mooi, susurre Julia à l'oreille de son compagnon dont le gobelet de Stella s'est arrêté à mi-chemin vers des lèvres avides.
Le titre suivant porte bien son nom ' Prayer for the dying', une plainte aussi admirable que le 'Hallelujah' de Cohen dans la version de Jeff Buckley.
La dernière fois que t'as failli pleurer lors d'une prière c'était lors d'un concert des Cowboy Junkies, Lisa t'a obligé à sortir le Kleenex.
Elle nous tient à la gorge et n'a pas l'intention de lâcher prise, ' Fall' et ' Snow', qui risque de fondre sous les spots du Depot, enchantent.
La mimique semble dire ' je suis désolée' lorsqu'en débranchant le jack, sa guitare produit d'irrévérencieux craquements, un sourire avant d'entamer ' Flowers'.
Elles dégagent un parfum americana ces fleurs qui évoquent les Wild Roses chantées par Nick Cave et Kylie Minogue.
La setlist prévoit une nouvelle valse ' Tender', qu'elle termine le gosier asséché.
Après un intermède comique pour ouvrir le biberon de Spa, on lui refile une mandoline avec laquelle elle entreprend un upbeat country folk ' Passenger' qui précède le sombre ' Funeral suit' mettant en évidence les talents du contrebassiste.
Le piano et une basse électrique amorcent ' We, the Drowned', une plage déchirante qui te fera hésiter à aller te baigner à Knokke lors de tes prochaines vacances.
Heather passe à la salle de bains pour se brosser les dents, les dentistes avancent ' Teeth' puis le fragile 'Lille' deux titres plus anciens, Ross a reçu un glockenspiel de Santa Claus, il le tapote gentiment.
Avec le remuant ' Undertow' elle revient vers ' At swim', le titre finit en canon.
Tandis que le roadie lui tend un ukulele, elle nous explique qu'elle a dû apprendre à chanter ' Knots' à l'envers pour les besoins d'un clip. Lisa Hannigan goes bluegrass, Louvain bat des pieds.
Le set, chaleureusement applaudi, se termine avec 'A sail'.
Le ( triple) rappel débute par l'interprétation a capella du poème ' Anahorish' de Seamus Heaney.
Lisa, Heather et Logan derrière un seul micro pour un moment intemporel.
' Barton' et le rythmé ' Lo' achèvent un concert auquel les gars de chez Gault et Millau ont attribué quatre étoiles!
Lisa Hannigan a collaboré avec Damien Rice des années durant, la rupture se produit en 2007 et, depuis, la native de Kilcloon ( Irlande) vole de ses propres ailes, elle a sorti trois albums, le dernier 'At Swim' est distribué depuis le mois d'août.
Ta dernière rencontre avec Lisa date de 2013 ( Little Waves à Genk), elle se produisait solo dans le Limbourg, ce soir la singer-songwriter est entourée d'un band.
20:30' Heather Woods Broderick!
La soeur de?
Oui et non, pas de lien de parenté avec Matthew, mais elle est bien la frangine de Peter Broderick , le musicien ayant e.a. collaboré avec Efterklang, M. Ward, Zooey Deschanel, Laura Gibson ou Horse Feathers.
Sa jolie frangine a, elle également, multiplié les associations, en 2012 tu la croises au Botanique au sein du groupe accompagnant Sharon Van Etten, ce soir elle fait partie des sociétaires du band de Lisa Hannigan et assure l'avant-programme, basé sur son plus récent album, ' Glider' ( 2015).
Sans avoir prononcé un mot, Heather prend place sur le siège installé près du public, elle accorde sa Gibson, lance une bande et amorce ' Up in the pine' la plage engageant ' Glider', lo-fi guitar plucks, voix fragile, bienvenue dans l'intimité d'une demoiselle dont l'univers baigne dans un écrin de mélancolie.
La paisible et brumeuse ballade ' Home winds' est prévue pour un prochain album, ni simoun, ni tramontane, ni cyclone mais un doux et caressant zéphyr.
Place aux présentations...Hello, my name is Heather Woods Broderick, I come from Pacific City, Oregon, thank you for coming out to hear me!
Elle embraye sur ' Desert' ...I lost myself in the desert... pas de trace du cheval sans nom, mais une guitare aux lignes finement ciselées.
Sérénité à peine troublée par les rumeurs d'un désert où le silence est un bruit.
It's our first date in Europe after two weeks in the UK, next one is called ' Mama Shelter', un morceau plus habillé, elle tapote une cymbale, distille de grêles notes de guitare qui se basent sur un fond programmé, tandis que la voix, claire, aérienne te balade dans un monde moins fruste que celui qui nous entoure.
Miss Broderick passe derrière un piano et propose une nouveauté, ' Slow dazzle', tu connais la traduction de slow?
Ce set sensible s'achève par ' Glider', un nocturne aux teintes pastel.
Esthétisme et diaphanéité, à recommander aux névrosés, peut remplacer les sédatifs!
Lisa Hannigan
A long, pas trop cool, woman in a ( long) black dress arborant un chignon assez austère, l'image d'Epinal de la jeune personne comme il faut, Lisa débute le concert seule, armée d'une acoustique, après un petit salut de la main, elle propose le scintillant 'Little bird' datant de 2011.
Un fingerpicking perlé et un vibrato spectral, Louvain se tait, clôt les paupières et se laisse bercer aux rythmes de la mélodie.
Les musiciens apparaissent, probablement Ross Turner aux drums, Cormac Curran ( des Villagers) aux claviers et Logan Coale à la contrebasse/basse.
Lisa vocalise, Logan caresse sa contrebasse d'un archet, c'est l'amorce de la valse ' Ora' que l'ancienne chanteuse de Damien Rice décore de notes désuètes d'harmonium.
Le ton change avec le jazzy ' Pistachio' chanté d'un timbre enfantin, puis elle récupère sa guitare, Heather Woods Broderick se pointe, l'équipe attaque la berceuse' O sleep' chantée à deux voix.
Frissons dans l'assistance, 't is mooi, susurre Julia à l'oreille de son compagnon dont le gobelet de Stella s'est arrêté à mi-chemin vers des lèvres avides.
Le titre suivant porte bien son nom ' Prayer for the dying', une plainte aussi admirable que le 'Hallelujah' de Cohen dans la version de Jeff Buckley.
La dernière fois que t'as failli pleurer lors d'une prière c'était lors d'un concert des Cowboy Junkies, Lisa t'a obligé à sortir le Kleenex.
Elle nous tient à la gorge et n'a pas l'intention de lâcher prise, ' Fall' et ' Snow', qui risque de fondre sous les spots du Depot, enchantent.
La mimique semble dire ' je suis désolée' lorsqu'en débranchant le jack, sa guitare produit d'irrévérencieux craquements, un sourire avant d'entamer ' Flowers'.
Elles dégagent un parfum americana ces fleurs qui évoquent les Wild Roses chantées par Nick Cave et Kylie Minogue.
La setlist prévoit une nouvelle valse ' Tender', qu'elle termine le gosier asséché.
Après un intermède comique pour ouvrir le biberon de Spa, on lui refile une mandoline avec laquelle elle entreprend un upbeat country folk ' Passenger' qui précède le sombre ' Funeral suit' mettant en évidence les talents du contrebassiste.
Le piano et une basse électrique amorcent ' We, the Drowned', une plage déchirante qui te fera hésiter à aller te baigner à Knokke lors de tes prochaines vacances.
Heather passe à la salle de bains pour se brosser les dents, les dentistes avancent ' Teeth' puis le fragile 'Lille' deux titres plus anciens, Ross a reçu un glockenspiel de Santa Claus, il le tapote gentiment.
Avec le remuant ' Undertow' elle revient vers ' At swim', le titre finit en canon.
Tandis que le roadie lui tend un ukulele, elle nous explique qu'elle a dû apprendre à chanter ' Knots' à l'envers pour les besoins d'un clip. Lisa Hannigan goes bluegrass, Louvain bat des pieds.
Le set, chaleureusement applaudi, se termine avec 'A sail'.
Le ( triple) rappel débute par l'interprétation a capella du poème ' Anahorish' de Seamus Heaney.
Lisa, Heather et Logan derrière un seul micro pour un moment intemporel.
' Barton' et le rythmé ' Lo' achèvent un concert auquel les gars de chez Gault et Millau ont attribué quatre étoiles!
jeudi 27 octobre 2016
Silversun Pickups + Pærish - Het Depot, Leuven, le 26 octobre 2016
Silversun Pickups + Pærish - Het Depot,Leuven, le 26 octobre 2016
An printemps dernier, Silversun Pickups se tapaient déjà le vieux continent et remplissaient les salles de concert, leur nouvelle tournée européenne a été entamée la veille à Paris, l'escale belge se déroule au Depot, l'ancien cinéma louvaniste qui fera quasi le plein pour le passage des Californiens.
Le groupe peut compter sur une solide colonies de fans fidèles, tranche d'âge de 18 à 25 piges, les vieillards sont admis sous certaines réserves!
Ils ont choisi les petits Parisiens de Pærish pour assurer la première partie, les Titis s'étaient déjà chargés de cette mission en mars à la Boule Noire.
Pærish officiait auparavant sous l'identité de Crackity Flynn, un nom bien trop compliqué pour la France, ils sont quatre, Mathias Court : guitar/lead vocals / Frédéric Wah : guitar/back vocals/ Martin Dupraz : bass/back vocals et Julien Louvion : drums/back vocals. Ils sont fougueux, sympa, sincères et pratiquent un indie/pop punk que tu peux comparer à Green Day, Sum 41, Good Charlotte, Weezer ou The Offspring.
Bref, le Depot a apprécié leurs trente minutes de set et les a copieusement applaudis.
Entamer le concert par un titre intitulé ' Winona Ryder' fait preuve de bon goût, Mathias semble être le plus nerveux de la bande, c'est également lui qui se charge des relations publiques, en anglais plus qu'honorable.
Le scénariste n'a pas changé les donnes pour ' ShaqFu', un nouvel exemple de college rock turbulent.
C'est notre première halte dans votre accueillant pays et le second concert de la tournée comme avant-programme de Silversun Pickups, celle-ci se nomme 'I’ve Got Punched in the Face, What’s Your Excuse?'.
Sorry, je t'ai confondu avec ma femme!
Ils enchaînent sur 'Party's Over, Biff', un midtempo mélodieux.
Notre premier album sort en décembre, vous pouvez toutefois vous le procurer à la table de merch., ceci étant dit, les petits gars de Paname entament un nouveau ballet bondissant suivi par ' Undone' , leur premier single, à servir frais, à l'apéritif, évite l'andouillette tranchée et opte pour les olives!
Grand-mère est originaire du coin, elle m'a enseigné deux ou trois expressions du cru dont stoeferke et zinneke!
Bel effort, menneke, c'est mieux que labbekak ou dikke lul!
' Adriatic' et 'Then people forget' achèvent ce hors-d'oeuvre distrayant!
Silversun Pickups
Un tonnerre d’applaudissements dès l'arrivée de Brian Aubert: guitar, vocals / l'attrayante Nikki Monninger: bass, vocals/ Joe Lester: keyboards et Christopher Guanlao: drums, ils n'ont pas encore égrené une seule note!
Brian, extraverti et légèrement cabot, vient serrer quelques pinces, Nikki salue et sourit.
"Cradle (Better Nature)"la plage ouvrant leur quatrième et dernier méfait ( Better Nature) engage le show, le timbre androgyne de B A , que certains n'hésitent pas à comparer à celui de Billy Corgan, contraste avec la voix aigüe de Nikki, le groupe rocke allègrement, le public s'amuse aux poses de guitar hero du chef de la bande, il en fait des masses, à l'arrière Christopher en profite pour effectuer quelques étirements recommandés par le kiné.
On a tous compris que la soirée serait amusante.
' Well thought out twinkles' date de 2007 et secoue généreusement, le jeu viril et instinctif du sieur Guanlao impressionne sérieusement les batteurs débutants dans l'assistance.
Une intro bluesy annonce le leste 'The Royal We', et c'est par un Yeah guerrier qu'ils embrayent sur ' Nightlight' décorés de ooh ooh bien putes tout le Depot reprend le refrain avec ferveur, sur scène la clique s'amuse.
On s'est déjà produit à Bruxelles, Anvers, au Pukkelpop, jamais à Louvain, anyone from Leuven, here?
Quelques mains se dressent!
All the others are tourists?
Bon, les amis, il faut aider Nikki, elle déteste la chanson qui suit, Nikki, darling, tout le monde te regarde, don't fuck it up!
Salopard!
' Circadian Rhythm' ( Last Dance) est tout simplement un hymne pop irrésistible, digne des meilleurs Blondie.
Ajoutons que Joe et Chis, s'ils restent en retrait, abattent un boulot formidable et t'auras pigé que Silversun Pickups est le genre de machine dont tous les rouages sont bien huilés.
Les suivantes , ' The Pit' et ' Little lover's so polite' sont tout aussi accrocheuses.
Interlude, nous sommes vraiment désolés pour Trump, you know, si ce clown devient président we're not going back.
Un mec propose I have a spare room, le chef l'a toisé, a ricané , son visage semblait dire on n'est pas de la même famille.
Assez plaisanté, it's time for a scary tune, ' Friendly Fires', Nikki a trouvé un bout de bois, qu'elle ne balance pas dans le brasier, elle l'utilise pour tapoter un drumpad donnant à la plage un parfum electro pop.
' Latchey Kids' présente lui aussi des saveurs new wave .
C'est reparti pour une séquence de louanges vantant notre beau pays, on a noté et décliné l'invitation d'aller boire un verre avec le comédien qui a repéré quelques établissements sympa dans le coin, on a caressé le pied qu'il a tendu dans notre direction et on l'a écouté chanter la suite du programme, ' Panic Switch' avec l'étonnant solo de basse de Miss Monninger, ' Dots and Dashes' et son clavier dance et enfin ' Lazy eye' un hit des débuts que Brian entame solo et qui finit en tornade.
La playlist prévoit trois titres supplémentaires, un slow, ' Three Seed' dédicacé à une nana du premier rang , le frénétique ' Cannibal' et ' Kissing Families' repris du début à la fin par tes petites voisines, toutes émoustillées d'avoir pu serrer la main du beau Brian.
Pourquoi tenait-il à serrer la mienne, sa paluche était moite!
Un concert intense et électrique qui a tenu toutes ses promesses!
An printemps dernier, Silversun Pickups se tapaient déjà le vieux continent et remplissaient les salles de concert, leur nouvelle tournée européenne a été entamée la veille à Paris, l'escale belge se déroule au Depot, l'ancien cinéma louvaniste qui fera quasi le plein pour le passage des Californiens.
Le groupe peut compter sur une solide colonies de fans fidèles, tranche d'âge de 18 à 25 piges, les vieillards sont admis sous certaines réserves!
Ils ont choisi les petits Parisiens de Pærish pour assurer la première partie, les Titis s'étaient déjà chargés de cette mission en mars à la Boule Noire.
Pærish officiait auparavant sous l'identité de Crackity Flynn, un nom bien trop compliqué pour la France, ils sont quatre, Mathias Court : guitar/lead vocals / Frédéric Wah : guitar/back vocals/ Martin Dupraz : bass/back vocals et Julien Louvion : drums/back vocals. Ils sont fougueux, sympa, sincères et pratiquent un indie/pop punk que tu peux comparer à Green Day, Sum 41, Good Charlotte, Weezer ou The Offspring.
Bref, le Depot a apprécié leurs trente minutes de set et les a copieusement applaudis.
Entamer le concert par un titre intitulé ' Winona Ryder' fait preuve de bon goût, Mathias semble être le plus nerveux de la bande, c'est également lui qui se charge des relations publiques, en anglais plus qu'honorable.
Le scénariste n'a pas changé les donnes pour ' ShaqFu', un nouvel exemple de college rock turbulent.
C'est notre première halte dans votre accueillant pays et le second concert de la tournée comme avant-programme de Silversun Pickups, celle-ci se nomme 'I’ve Got Punched in the Face, What’s Your Excuse?'.
Sorry, je t'ai confondu avec ma femme!
Ils enchaînent sur 'Party's Over, Biff', un midtempo mélodieux.
Notre premier album sort en décembre, vous pouvez toutefois vous le procurer à la table de merch., ceci étant dit, les petits gars de Paname entament un nouveau ballet bondissant suivi par ' Undone' , leur premier single, à servir frais, à l'apéritif, évite l'andouillette tranchée et opte pour les olives!
Grand-mère est originaire du coin, elle m'a enseigné deux ou trois expressions du cru dont stoeferke et zinneke!
Bel effort, menneke, c'est mieux que labbekak ou dikke lul!
' Adriatic' et 'Then people forget' achèvent ce hors-d'oeuvre distrayant!
Silversun Pickups
Un tonnerre d’applaudissements dès l'arrivée de Brian Aubert: guitar, vocals / l'attrayante Nikki Monninger: bass, vocals/ Joe Lester: keyboards et Christopher Guanlao: drums, ils n'ont pas encore égrené une seule note!
Brian, extraverti et légèrement cabot, vient serrer quelques pinces, Nikki salue et sourit.
"Cradle (Better Nature)"la plage ouvrant leur quatrième et dernier méfait ( Better Nature) engage le show, le timbre androgyne de B A , que certains n'hésitent pas à comparer à celui de Billy Corgan, contraste avec la voix aigüe de Nikki, le groupe rocke allègrement, le public s'amuse aux poses de guitar hero du chef de la bande, il en fait des masses, à l'arrière Christopher en profite pour effectuer quelques étirements recommandés par le kiné.
On a tous compris que la soirée serait amusante.
' Well thought out twinkles' date de 2007 et secoue généreusement, le jeu viril et instinctif du sieur Guanlao impressionne sérieusement les batteurs débutants dans l'assistance.
Une intro bluesy annonce le leste 'The Royal We', et c'est par un Yeah guerrier qu'ils embrayent sur ' Nightlight' décorés de ooh ooh bien putes tout le Depot reprend le refrain avec ferveur, sur scène la clique s'amuse.
On s'est déjà produit à Bruxelles, Anvers, au Pukkelpop, jamais à Louvain, anyone from Leuven, here?
Quelques mains se dressent!
All the others are tourists?
Bon, les amis, il faut aider Nikki, elle déteste la chanson qui suit, Nikki, darling, tout le monde te regarde, don't fuck it up!
Salopard!
' Circadian Rhythm' ( Last Dance) est tout simplement un hymne pop irrésistible, digne des meilleurs Blondie.
Ajoutons que Joe et Chis, s'ils restent en retrait, abattent un boulot formidable et t'auras pigé que Silversun Pickups est le genre de machine dont tous les rouages sont bien huilés.
Les suivantes , ' The Pit' et ' Little lover's so polite' sont tout aussi accrocheuses.
Interlude, nous sommes vraiment désolés pour Trump, you know, si ce clown devient président we're not going back.
Un mec propose I have a spare room, le chef l'a toisé, a ricané , son visage semblait dire on n'est pas de la même famille.
Assez plaisanté, it's time for a scary tune, ' Friendly Fires', Nikki a trouvé un bout de bois, qu'elle ne balance pas dans le brasier, elle l'utilise pour tapoter un drumpad donnant à la plage un parfum electro pop.
' Latchey Kids' présente lui aussi des saveurs new wave .
C'est reparti pour une séquence de louanges vantant notre beau pays, on a noté et décliné l'invitation d'aller boire un verre avec le comédien qui a repéré quelques établissements sympa dans le coin, on a caressé le pied qu'il a tendu dans notre direction et on l'a écouté chanter la suite du programme, ' Panic Switch' avec l'étonnant solo de basse de Miss Monninger, ' Dots and Dashes' et son clavier dance et enfin ' Lazy eye' un hit des débuts que Brian entame solo et qui finit en tornade.
La playlist prévoit trois titres supplémentaires, un slow, ' Three Seed' dédicacé à une nana du premier rang , le frénétique ' Cannibal' et ' Kissing Families' repris du début à la fin par tes petites voisines, toutes émoustillées d'avoir pu serrer la main du beau Brian.
Pourquoi tenait-il à serrer la mienne, sa paluche était moite!
Un concert intense et électrique qui a tenu toutes ses promesses!
mardi 25 octobre 2016
Nouveaux décès dans le monde de la musique: Bobby Vee, Mieke Telkamp et Toto de Kinkempois ( Salvatore Canicatti)
Robert Thomas Velline, nom de scène Bobby Vee, la teen pop idol des sixties à qui on doit ' Take good care of my baby' , 'Rubber Ball', 'Devil or Angel' , 'Run to him' ou 'The night has a thousand eyes' (thirty-eight Top 100 hits en tout) est décédée le 24 octobre , il souffrait de la maladie d' Alzheimer depuis 2011.
La carrière du jeune Bobby Vee démarre lorsqu'il remplace au pied levé Buddy Holly qui vient de perdre la vie dans l'accident d'avion qui a vu également périr Ritchie Valens et Big Bopper.
Jusqu'en 1970 Bobby Vee classera des singles dans le Billboard, il a également tourné dans quelques films dont le musical "Play it Cool."
Autre point intéressant à savoir, sa longue amitié avec le récent Prix Nobel de la littérature, un certain Bob Dylan!
Un fan:
I feel older tonight with the passing of Mr Vee.
Une opinion partagée!
Maria Berendina Johanna Telgenkamp devient Mieke Telkamp lorsqu'elle saisit un micro.
La chanteuse néerlandaise qui a cassé la baraque au pays des tulipes avec son adaptation de 'Amazing Grace' ( Waarheen, Waarvoor) est décédée à l'âge de 82 ans.
En 1953, elle reprenait 'Here in my Heart' un succès d'Al Martino, c'est là que sa carrière débute vraiment. On la voit au Songfestival de Knokke, elle attire les foules en Allemagne et chez elle avant de se retirer en 1967.
Elle revient dans les années 70 et signe ses plus grands tubes, notamment en reprenant le schlager ' Tulpen aus Amsterdam'.
Le rock wallon pleure la disparition de Salvatore Canicatti, plus connu sous son nom d'artiste Toto de Kinkempois!
Tu avais encore croisé sa route cet été lorsqu'il tenait la basse au sein de Nutbush, le tribute band de Tina Turner emmené par la superbe Mona Murray.
Une biographie partielle se lit sur son blog:
Ses obsèques auront lieu samedi 29 octobre en l'église de Kinkempois (heure à déterminer)
La carrière du jeune Bobby Vee démarre lorsqu'il remplace au pied levé Buddy Holly qui vient de perdre la vie dans l'accident d'avion qui a vu également périr Ritchie Valens et Big Bopper.
Jusqu'en 1970 Bobby Vee classera des singles dans le Billboard, il a également tourné dans quelques films dont le musical "Play it Cool."
Autre point intéressant à savoir, sa longue amitié avec le récent Prix Nobel de la littérature, un certain Bob Dylan!
Un fan:
I feel older tonight with the passing of Mr Vee.
Une opinion partagée!
Maria Berendina Johanna Telgenkamp devient Mieke Telkamp lorsqu'elle saisit un micro.
La chanteuse néerlandaise qui a cassé la baraque au pays des tulipes avec son adaptation de 'Amazing Grace' ( Waarheen, Waarvoor) est décédée à l'âge de 82 ans.
En 1953, elle reprenait 'Here in my Heart' un succès d'Al Martino, c'est là que sa carrière débute vraiment. On la voit au Songfestival de Knokke, elle attire les foules en Allemagne et chez elle avant de se retirer en 1967.
Elle revient dans les années 70 et signe ses plus grands tubes, notamment en reprenant le schlager ' Tulpen aus Amsterdam'.
Le rock wallon pleure la disparition de Salvatore Canicatti, plus connu sous son nom d'artiste Toto de Kinkempois!
Tu avais encore croisé sa route cet été lorsqu'il tenait la basse au sein de Nutbush, le tribute band de Tina Turner emmené par la superbe Mona Murray.
Une biographie partielle se lit sur son blog:
Né à Canicatti (Italie) le 09/09/1956. Arrive en Belgique 2 mois plus tard.
Bassiste autodidacte.
Apprend la
guitare à 16 ans, dans la rue, avec les copains de quartier. Très vite
le premier groupe est formé ; comprenant trop de guitaristes, passe à la
basse.
Peu de temps
après (fin des années 1970), première rencontre avec Serge Barbuti et
formation du groupe Empedocle très influencé par le jazz rock. Groupe
qui me fera sortir de mon quartier.
Après la
séparation d’Empedocle, je rejoins le chanteur Pierre Devreux, et
rencontre Alec Mansion pianiste du groupe. Quand Mansion décide de mener sa propre carrière, je le rejoins. Suivront des concerts et des enregistrements studio (une première pour moi).
Autre rencontre importante, celle de Bouldou au début des années 80 et formation de notre premier groupe : Stalker.
Fin 1984 : audition avec le groupe Beau Matin, bien connu dans le sud du pays. Cette collaboration durera 4 années.
Après plusieurs
petites formations éphémères et un 45 T avec Puzzle, reprise de contact
avec Bouldou et Foufy pour quelques concerts dont 1 aux Etats-Unis
(Louisiane).
Après la
séparation des 2 chanteurs, naissance d’un nouveau groupe : Foufy and co
qui assurera de nombreuses premières parties de groupes reconnus :
Daran, Litfiba les charts…
Ma façon de jouer « le slap » sera évoquée par JP Schreuders dans son livre l’histoire du Jazz à Liège.
En 1995, formation du groupe les Sticky fingers avec Bouldou et Serge Barbuti pour de très
nombreux concerts (+de 800), en Wallonie, en Flandre mais aussi en France Luxembourg.
Allemagne Hollande
En 2005, je rejoins Erwan pour ce qui allait devenir Atomique DeLuxe.
Le groupe Nutbush précise:
Ses obsèques auront lieu samedi 29 octobre en l'église de Kinkempois (heure à déterminer)
Poliça - Fog - Ancienne Belgique- Bruxelles- le 24 octobre 2016
Poliça - Fog - Ancienne Belgique- Bruxelles- le 24 octobre 2016
Troisième passage de Poliça à l'Ancienne Belgique, en configuration box ( pas complet), cette fois-ci!
Support, Fog, le bébé d' Andrew Broder, un de leurs amis, issu, comme eux, de Minneapolis!
Et fog il y eut, le brave gars s'est escrimé, pendant 50', dans l'indifférence quasi globale, dans une brume vaseuse, tantôt bleuâtre, tantôt grenat.
Des laptops, synthés, sequencers, trackers, chiptunes et autres bidules électroniques, une platine, deux micros et un piano.
Entrée en matière bruyante, une ' musique?' flottante, dissonante, une alarme antivol retentissante, des pulsations industrielles, des scratches agaçants, une chorale de canards ayant aperçu un chien de chasse, cette amorce ne présage rien de bon, encore un plaisantin infatué!
Soudain après cette débauche noisy, Andrew passe derrière le piano et, d'un falsetto précieux et solennel, entame une ballade à la Perfume Genius, ' For Good' le titletrack de son dernier effort discographique.
Tout n'est pas perdu, penses-tu, pas de bol, il reprend place derrière la machinerie et poursuit son exercice wagnérien en vocalisant comme une Castafiore souffrant d'une extinction de voix.
Combien de titres a-t-il interprété?
Deux, trois, plus?
Trois personnes applaudissent, il réagit 'Thank you' et se remet au boulot: des soundscapes digitaux agités, des grondements inquiétants et toujours ce crooning qui détonne avec le fond Metropolis en arrière-plan.
Il invite Drew, un des batteurs de Poliça, le temps d'une composition de facture classique, reprend la lecture de sa dernière oeuvre, on entendra dans le désordre 'Made to follow', 'Jim' et d'autres pièces mixant théâtralité irritante, masturbation intellectuelle, passages évoquant David Bowie, postmodernisme exaspérant ou expériences délirantes à la Julius Kelp.
D'aucuns crient au génie, d'autres préfèrent les Rubettes, Léon et Tristan ne se posent pas de question, ils se sont dirigés vers le bar!
Tu avais assisté au concert de Poliça dans cette même salle en janvier 2014, depuis le groupe du Minnesota a sorti un troisième album, ' United Crushers', il se tape une tournée européenne jusqu'au 5 novembre, un arrêt à Bruxelles s'imposait même si l'engouement des débuts s'est atténué.
Line-up: double drums, Drew Christopherson et Ben Ivascu, à la basse et secondes voix, Chris Bierden et la jeune maman, Channy Leaneagh, aux vocals, élément invisible, mais prépondérant, les programmed synths ( pourquoi ne pas utiliser un claviériste sur scène?) et les effets sur la voix.
Poliça démarre par ' Berlin' , peu de surprises, le fond trip hop est toujours bien là et les influences de Portishead ne peuvent être camouflées.
L'elfe est toujours aussi séduisante, sa voix luminescente pas toujours audible, car couverte par les sonorités électroniques et les batteries, ensorcelle malgré ce handicap .
' Wedding' et sa basse entraînante invite à la danse tout comme 'Lime habit'.
Il semble que Poliça ait décidé de frapper fort d'emblée en glissant les titres les plus percutants en début de show.
Hello, Brussels, thank you for being here, on sait, you love the venue,... this one is called ' Lately'.
Un midtempo, plaisant, sans plus, les bandes pré-enregistrées, omniprésentes, finissent par embarrasser..
' Dreams go' n'a pas trouvé sa place sur l'album mais bien dans la playlist.
Travail superbe de la basse pendant 'Great Regret', Channy, par contre, paraît absente et distille ses chansons sans trop d'enthousiasme, quelques vagues sourires, deux ou trois mouvements ondoyants, et une interaction avec le public réduite au strict minimum.
'Lay your cards out', sur le debut album, n'a rien perdu de ses charmes et peut compter sur l'adhésion de la salle.
Le planant ' Warrior Lord' hypnotise puis prise d'une envie soudaine, la frêle jeune personne réclame de la lumière, I wanna see you, l'éclairagiste obtempère, elle annonce ' Agree' a new song, qui ne sera probablement pas un hit.
Les beats soutenus de 'Spilling Lines' ont le don d'éveiller les assoupis, le funk de ' Dark Star' nous renvoie vers 'Let's dance' de David Bowie, tandis que ' Someway' a été composé pendant sa grossesse.
' Melting block' et ses accents soul nous prouve que Miss Leaneagh peut rivaliser avec les meilleures voix nu soul lorsqu'elle décide de ne rien vocoder.
' Baby Sucks' et ses touches disco balance agréablement, il est suivi par l'ancien 'Violent games'.
' Kind' is a lovesong, elle la chante agenouillée et c'est avec ' Lose you' que le quatuor quitte la
scène, il est 22h10'.
Un bis vite fait et chacun rentre se coucher!
Un concert plaisant, sans réelles surprises!
Troisième passage de Poliça à l'Ancienne Belgique, en configuration box ( pas complet), cette fois-ci!
Support, Fog, le bébé d' Andrew Broder, un de leurs amis, issu, comme eux, de Minneapolis!
Et fog il y eut, le brave gars s'est escrimé, pendant 50', dans l'indifférence quasi globale, dans une brume vaseuse, tantôt bleuâtre, tantôt grenat.
Des laptops, synthés, sequencers, trackers, chiptunes et autres bidules électroniques, une platine, deux micros et un piano.
Entrée en matière bruyante, une ' musique?' flottante, dissonante, une alarme antivol retentissante, des pulsations industrielles, des scratches agaçants, une chorale de canards ayant aperçu un chien de chasse, cette amorce ne présage rien de bon, encore un plaisantin infatué!
Soudain après cette débauche noisy, Andrew passe derrière le piano et, d'un falsetto précieux et solennel, entame une ballade à la Perfume Genius, ' For Good' le titletrack de son dernier effort discographique.
Tout n'est pas perdu, penses-tu, pas de bol, il reprend place derrière la machinerie et poursuit son exercice wagnérien en vocalisant comme une Castafiore souffrant d'une extinction de voix.
Combien de titres a-t-il interprété?
Deux, trois, plus?
Trois personnes applaudissent, il réagit 'Thank you' et se remet au boulot: des soundscapes digitaux agités, des grondements inquiétants et toujours ce crooning qui détonne avec le fond Metropolis en arrière-plan.
Il invite Drew, un des batteurs de Poliça, le temps d'une composition de facture classique, reprend la lecture de sa dernière oeuvre, on entendra dans le désordre 'Made to follow', 'Jim' et d'autres pièces mixant théâtralité irritante, masturbation intellectuelle, passages évoquant David Bowie, postmodernisme exaspérant ou expériences délirantes à la Julius Kelp.
D'aucuns crient au génie, d'autres préfèrent les Rubettes, Léon et Tristan ne se posent pas de question, ils se sont dirigés vers le bar!
Tu avais assisté au concert de Poliça dans cette même salle en janvier 2014, depuis le groupe du Minnesota a sorti un troisième album, ' United Crushers', il se tape une tournée européenne jusqu'au 5 novembre, un arrêt à Bruxelles s'imposait même si l'engouement des débuts s'est atténué.
Line-up: double drums, Drew Christopherson et Ben Ivascu, à la basse et secondes voix, Chris Bierden et la jeune maman, Channy Leaneagh, aux vocals, élément invisible, mais prépondérant, les programmed synths ( pourquoi ne pas utiliser un claviériste sur scène?) et les effets sur la voix.
Poliça démarre par ' Berlin' , peu de surprises, le fond trip hop est toujours bien là et les influences de Portishead ne peuvent être camouflées.
L'elfe est toujours aussi séduisante, sa voix luminescente pas toujours audible, car couverte par les sonorités électroniques et les batteries, ensorcelle malgré ce handicap .
' Wedding' et sa basse entraînante invite à la danse tout comme 'Lime habit'.
Il semble que Poliça ait décidé de frapper fort d'emblée en glissant les titres les plus percutants en début de show.
Hello, Brussels, thank you for being here, on sait, you love the venue,... this one is called ' Lately'.
Un midtempo, plaisant, sans plus, les bandes pré-enregistrées, omniprésentes, finissent par embarrasser..
' Dreams go' n'a pas trouvé sa place sur l'album mais bien dans la playlist.
Travail superbe de la basse pendant 'Great Regret', Channy, par contre, paraît absente et distille ses chansons sans trop d'enthousiasme, quelques vagues sourires, deux ou trois mouvements ondoyants, et une interaction avec le public réduite au strict minimum.
'Lay your cards out', sur le debut album, n'a rien perdu de ses charmes et peut compter sur l'adhésion de la salle.
Le planant ' Warrior Lord' hypnotise puis prise d'une envie soudaine, la frêle jeune personne réclame de la lumière, I wanna see you, l'éclairagiste obtempère, elle annonce ' Agree' a new song, qui ne sera probablement pas un hit.
Les beats soutenus de 'Spilling Lines' ont le don d'éveiller les assoupis, le funk de ' Dark Star' nous renvoie vers 'Let's dance' de David Bowie, tandis que ' Someway' a été composé pendant sa grossesse.
' Melting block' et ses accents soul nous prouve que Miss Leaneagh peut rivaliser avec les meilleures voix nu soul lorsqu'elle décide de ne rien vocoder.
' Baby Sucks' et ses touches disco balance agréablement, il est suivi par l'ancien 'Violent games'.
' Kind' is a lovesong, elle la chante agenouillée et c'est avec ' Lose you' que le quatuor quitte la
scène, il est 22h10'.
Un bis vite fait et chacun rentre se coucher!
Un concert plaisant, sans réelles surprises!
dimanche 23 octobre 2016
Alberta Cross + Ricardo González - Het Depot ( Foyer) - Leuven, le 22 octobre 2016
Alberta Cross + Ricardo González - Het Depot ( Foyer) - Leuven, le 22 octobre 2016
Elle interroge: où, ce soir?
Leuven, Het Depot.
Qui?
Alberta Cross.
Une chanteuse de gospel?
Non,une stripteaseuse!
Le concert se déroule au Foyer, avec JP on est les premiers clients, résultat, t'as droit à une Stella gratuite!
Support: Ricardo González!
Un Mexicain passablement basané, sans sombrero, globetrotter, ayant déposé ses bagages à Leuven, aimant Nick Drake et Damien Rice et ambitionnant de faire carrière comme singer-songwriter.
Atouts?
Une gueule sympa, une guitare, une bonne voix, un sens de la communication.
Défauts?
Ne parle pas l'Albanais!
Après une profonde inspiration, il débute son mini-concert par 'Moonchild' qu'il fredonne nasalement en égrenant quelques notes.
Cette attrayante ballade folky le rapproche à la fois de Jeff Buckley et, pour les gens ayant connu Woodstock, de Richie Havens.
Avec le catchy ' Poor boy' on reste dans le domaine folk/americana, le timbre chaud, caressant, accroche, la mélodie s'imprègne rapidement dans nos cervelles, c'est bon signe pour qui aime la simplicité!
Ce soir je vous joue un best of, mais la suivante, 'Friendzone' est récente.
Chouette background soul!
' You and I' est né au Cambodge, me suis tapé l'Asie pendant un petit temps.
Oublie l'alcool de riz, les yeux bridés, les chapeaux coniques ou le théâtre d'ombres, le titre est bourré de bons sentiments et truffé d'images quelques peu éculées ( you're the sea, I'm the shore), elles font leur petit effet.
Sur le même thème, plus gnan gnan et plus yéyé, on te propose ' Capri c'est fini' d'Hervé Vilard.
' Sometimes' a été composé il y a 6 ans, je reste fidèle à cette chanson mélancolique narrant les confidences d'un adolescent rêveur.
Le coup de la fausse fin nous surprendra toujours.
OK, c'est pas pire que celui du lapin, on en convient!
J'ai laissé tomber ma petite amie pour partir chez les Asiates, j'ai emporté Lily, ma guitare, en Thaïlande j'ai rencontré une sirène, elle m'a inspiré 'My heart sings'.
Le garçon ne manque pas d'humour, il termine le set par 'The day I left Hanoi', moins pittoresque et symphonique que 'One night in Bangkok' de Murray Head, mais bien foutu.
Encore un concert au Libertad ( Leuven) puis je mets le cap vers Mexico, merci d'être venus!
21: 30 Alberta Cross.
Avec JP, on avait comme un pressentiment, un seul ampli, Petter Ericson Stakee allait-il se produire sans friends?
Le Depot mentionnait pourtant een Britse band alors que Petter Ericson Stakee, originaire d'Uppsala ne réside plus à Londres mais à Brooklyn et que le bassiste Terry Wolfers a quitté Alberta Cross depuis quelques années.
Une tournée américaine s'est achevée le 18 octobre, Louvain inaugure la partie européenne du "Stripped Back" tour.
C'est bien tout seul que le singer-guitarist se produira durant ce périple qui doit s'achever le 13 novembre.
Trois guitares se reposent sur le stand, un piano électrique a été installé près d'un mur, près du micro, un jeu de pédales à effets, il rapplique, l'air fatigué, jetlag sans aucun doute, et attaque d'une voix traînante le Southern/country rock ' Old Man Chicago'.
Neil Young s'impose à tous les esprits présents dans le café.
' Lucy Rider' enregistré en 2007 présente les mêmes senteurs sudistes, et comme la précédente évoque le Loner, le Band, Little Feat et autres grands noms catalogués Americana.
La troisième plage, ' You remind me'...of the fool I was once, s'avère des plus saignantes, on imagine ce que ce titre mordant pourrait donner avec l'apport des drums, bass, rhythm guitar et éventuellement Benmont Tench aux keys!
Il empoigne l'acoustique, nous signale au passage que le programme de la soirée mixe d'anciens titres et de nouvelles compositions avant de proposer ' Isolation' datant de son dernier disque,, tout simplement baptisé ' Alberta Cross'.
Desolation gets to you
The isolation from the city life
Constellations in my sleep...
Sombre et poignant!
Retour des sonorités country avec ' Get up high' qui fait penser à Jackson Browne.
D'après lui, à Louvain les gens sont fort polis pour un samedi soir, ça doit le changer des bars aux States où les musiciens, bien souvent, ne sont qu'un bruit de fond.
Retour à l'électricité pour la suivante qui selon ses dires cogne un max lorsqu'elle interprétée avec le groupe, 'Crate of Gold' ne peut effectivement pas être comparé à une berceuse!
Changement de registre, le plaintif ' Rolling thunder' est joué à l'orgue et précède un titre composé durant son époque East London, ' Low Man', se montre encore plus élégiaque que la mélodie précédente.
Un compliment à Ricardo González au passage et un avis, I have a couple of more, la première étant l'envoûtante ballade ' Beneath my love', le set de 55' prend fin avec le morceau de bravoure ' Heavy words'.
Après un passage backstage, Petter réapparaît et propose ' Steel and Glass' de John Lennon avant d'aller écluser quelques Stella!
Elle interroge: où, ce soir?
Leuven, Het Depot.
Qui?
Alberta Cross.
Une chanteuse de gospel?
Non,une stripteaseuse!
Le concert se déroule au Foyer, avec JP on est les premiers clients, résultat, t'as droit à une Stella gratuite!
Support: Ricardo González!
Un Mexicain passablement basané, sans sombrero, globetrotter, ayant déposé ses bagages à Leuven, aimant Nick Drake et Damien Rice et ambitionnant de faire carrière comme singer-songwriter.
Atouts?
Une gueule sympa, une guitare, une bonne voix, un sens de la communication.
Défauts?
Ne parle pas l'Albanais!
Après une profonde inspiration, il débute son mini-concert par 'Moonchild' qu'il fredonne nasalement en égrenant quelques notes.
Cette attrayante ballade folky le rapproche à la fois de Jeff Buckley et, pour les gens ayant connu Woodstock, de Richie Havens.
Avec le catchy ' Poor boy' on reste dans le domaine folk/americana, le timbre chaud, caressant, accroche, la mélodie s'imprègne rapidement dans nos cervelles, c'est bon signe pour qui aime la simplicité!
Ce soir je vous joue un best of, mais la suivante, 'Friendzone' est récente.
Chouette background soul!
' You and I' est né au Cambodge, me suis tapé l'Asie pendant un petit temps.
Oublie l'alcool de riz, les yeux bridés, les chapeaux coniques ou le théâtre d'ombres, le titre est bourré de bons sentiments et truffé d'images quelques peu éculées ( you're the sea, I'm the shore), elles font leur petit effet.
Sur le même thème, plus gnan gnan et plus yéyé, on te propose ' Capri c'est fini' d'Hervé Vilard.
' Sometimes' a été composé il y a 6 ans, je reste fidèle à cette chanson mélancolique narrant les confidences d'un adolescent rêveur.
Le coup de la fausse fin nous surprendra toujours.
OK, c'est pas pire que celui du lapin, on en convient!
J'ai laissé tomber ma petite amie pour partir chez les Asiates, j'ai emporté Lily, ma guitare, en Thaïlande j'ai rencontré une sirène, elle m'a inspiré 'My heart sings'.
Le garçon ne manque pas d'humour, il termine le set par 'The day I left Hanoi', moins pittoresque et symphonique que 'One night in Bangkok' de Murray Head, mais bien foutu.
Encore un concert au Libertad ( Leuven) puis je mets le cap vers Mexico, merci d'être venus!
21: 30 Alberta Cross.
Avec JP, on avait comme un pressentiment, un seul ampli, Petter Ericson Stakee allait-il se produire sans friends?
Le Depot mentionnait pourtant een Britse band alors que Petter Ericson Stakee, originaire d'Uppsala ne réside plus à Londres mais à Brooklyn et que le bassiste Terry Wolfers a quitté Alberta Cross depuis quelques années.
Une tournée américaine s'est achevée le 18 octobre, Louvain inaugure la partie européenne du "Stripped Back" tour.
C'est bien tout seul que le singer-guitarist se produira durant ce périple qui doit s'achever le 13 novembre.
Trois guitares se reposent sur le stand, un piano électrique a été installé près d'un mur, près du micro, un jeu de pédales à effets, il rapplique, l'air fatigué, jetlag sans aucun doute, et attaque d'une voix traînante le Southern/country rock ' Old Man Chicago'.
Neil Young s'impose à tous les esprits présents dans le café.
' Lucy Rider' enregistré en 2007 présente les mêmes senteurs sudistes, et comme la précédente évoque le Loner, le Band, Little Feat et autres grands noms catalogués Americana.
La troisième plage, ' You remind me'...of the fool I was once, s'avère des plus saignantes, on imagine ce que ce titre mordant pourrait donner avec l'apport des drums, bass, rhythm guitar et éventuellement Benmont Tench aux keys!
Il empoigne l'acoustique, nous signale au passage que le programme de la soirée mixe d'anciens titres et de nouvelles compositions avant de proposer ' Isolation' datant de son dernier disque,, tout simplement baptisé ' Alberta Cross'.
Desolation gets to you
The isolation from the city life
Constellations in my sleep...
Sombre et poignant!
Retour des sonorités country avec ' Get up high' qui fait penser à Jackson Browne.
D'après lui, à Louvain les gens sont fort polis pour un samedi soir, ça doit le changer des bars aux States où les musiciens, bien souvent, ne sont qu'un bruit de fond.
Retour à l'électricité pour la suivante qui selon ses dires cogne un max lorsqu'elle interprétée avec le groupe, 'Crate of Gold' ne peut effectivement pas être comparé à une berceuse!
Changement de registre, le plaintif ' Rolling thunder' est joué à l'orgue et précède un titre composé durant son époque East London, ' Low Man', se montre encore plus élégiaque que la mélodie précédente.
Un compliment à Ricardo González au passage et un avis, I have a couple of more, la première étant l'envoûtante ballade ' Beneath my love', le set de 55' prend fin avec le morceau de bravoure ' Heavy words'.
Après un passage backstage, Petter réapparaît et propose ' Steel and Glass' de John Lennon avant d'aller écluser quelques Stella!
samedi 22 octobre 2016
Jenny Hval - Olga Bell, Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 21 octobre 2016
Jenny Hval - Olga Bell, Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 21 octobre 2016
Bruxelles, le 21 octobre: sommet européen, comme toujours synonyme d'embarras de circulation.
Ancienne Belgique le même jour: salle, Sophia - Club, Jenny Hval!
20:20, apparition d'une séduisante silhouette, élancée, à la coupe Twiggy, Brussels, hi, lance Olga Bell qui prend place derrière son attirail, l'OP-1 (clavier synthétiseur numérique) et autres sequencers/samplers.
Olga Balashova est née à Moscou, a grandi à côté des phoques en Alaska avant de s'établir in the Big Apple.
Après des études de piano classique, elle abandonne les conservatoires pour se lancer dans l'electro, forme le groupe Bell, prête sa voix aux Dirty Projectors et à Chairlift, puis sort des albums solo, ' Diamonite' en 2011, 'Krai' chanté en russe et le récent ' Tempo'.
D'une voix trafiquée elle propose let's go.
Pas de bol, une fausse queue, on repart avec ' Power User' , de l'electro trip hop déstructuré et orné d'une séquence de hip hop en son milieu, on a entendu citer Björk, bien sûr, mais aussi Moloko ou The Knife.
Scéniquement, la gestuelle de la fine jeune personne peut faire penser à une certaine Madonna, sans l'aspect vulgaire.
Bleeps and bloops, body-moving music et une voix élastique murmurant ...You're killing me... ' ,Your life is a lie' captive, Olga enchaîne sur ' Chase no face' et ' Junior' datant de 'Diamonite' .
Guys, you know the Ancienne Belgique is one of the coolest venue in the world... ouais, on a déjà entendu ce point de vue!
'Incitation' , le titletrack d'un EP de 2015, dévoile un phrasé précieux sur fond sombre, austère, une nouvelle fois les rapprochements avec Roisin Murphy jaillissent.
' ATA' , qualifié de mutant pop par Pitchfork, pose quelques questions existentielles...Am I dead, Am I fucking useless... tandis que le sampleur mélange beats caoutchouteux et sonorités de harpe.
Etrange, assurément!
Le set prend fin avec ' Randomness', un dance track tumultueux qu'elle illustre d'un pas de danse mécanique.
Pause et Jenny Hval
21:15' , du mouvement sur scène, deux filles, arborant une tenue pour le moins fantaisiste, une culotte noire ( on verra plus tard qu'il s'agit d'un costume de bain une pièce) ou un short bariolé, un blouson nylon ou une cape et un sac à dos, sont suivies par un gars, lui aussi recouvert d'un habit monastique.
Ce dernier prend place derrière l'imposante machinerie, flanquée à gauche sur un podium sur lequel traîne une plate-forme, Jenny, devenue blonde peroxydée, se place, en fond de scène, près du DJ deck, sa copine farfouille dans le havresac.
Le décor est planté, Bruxelles est prêt à assister non pas à un concert, mais à une performance déconcertante.
L'artiste norvégienne ( lyriciste, romancière, chanteuse, danseuse) vient de sortir ' Blood Bitch', a fictitious story, fed by characters and images from horror and exploitation films of the ’70s, a-t-elle confié à un magazine britannique. Sur scène, c'est Orfee Schuijt, dancer and performer based in Oslo since 2012, qui se charge de l'élément visuel, souvent provocant ou lascif.
Même scénario que pour Olga Bell, un faux départ, there's no sound coming from my microphone signale Jenny alors que le musicien avait envoyé les bandes.
On fait comme si de rien n' était et on recommence, elle récite le sensuel ' Lorna' tandis que la grande Orfee tend une banane à la petite Solange, puis quelques raisins à son voisin, passablement surpris, sans pause Jeanne d'Arc a embrayé sur le mélodieux ' Conceptual Romance', pendant lequel la danseuse franco-norvégienne s'amuse à griffonner sur une feuille vierge d'un carnet de croquis. Françoise Dolto n'étant pas présente dans la salle on ne peut t'expliquer le sens profond des gribouillages, pointillages, sinuosités ou arabesques, produites par la grande folle, gentiment, elle refile le feutre à sa copine, tout aussi cintrée, qui titre l'oeuvre: Brussels!
' Untamed region' débute par de brumeuses vocalises, mademoiselle Hval continue son auto-analyse, sa copine a ramassé un recueil de nouvelles qui gisait à côté des épluchures de banane, elle prend place dans une piscine rectangulaire installée sur l'estrade.
...there's blood on the bed... murmure la voix!
Halètements, frémissements aquatiques puis soudain un moteur vrombit, ' Secret touch' est lancé ... As I write this I must pretend someone's holding my hand . Probably someone dead... tandis que Miss Hval décrit ses songes noirs d'un falsetto effrayant, Orfee effeuille des roses en éparpillant les pétales sur scène avant d'en recouvrir Jenny puis d'en lancer nonchalamment vers les premiers rangs.
Il y a un petit côté gore dans tout ce rituel...la rose, avec sa macabre couleur sang séché évoquait le cadavre d'Andrea... !
Brussels, you can dance or do aerobics on this one, ' The great undressing', pour les adeptes de Jane Fonda, sur le laptop la salle découvre un cours de fitnesss ( filmé dans les seventies), Orfee singeant les madames gesticulant sur le moniteur.
Hilarante gymnastique!
Look, this plastic pool is like a modern kind of coffin and I'm a modern vampire, elle entame ' That battle is over' datant de l'album 'Apocalypse, girl', où a-t-on entendu ..Merry Christmas, war is over...?
Le garçon délaisse les manettes, saisit une basse, les filles prennent place dans l'horrible bassin, chaussent des lunettes glamour, singent ' La Piscine' sans Romy Schneider, 'Period Piece' s'achève sur le cri ' I don't know who I am ' qui introduit ' The Plague'
La pataugeoire est expédiée dans le public, Orfee pleure, écrase une banane, une grappe de raisins, Dali applaudit, Magritte cherche sa pipe, la piscine devient boudin, Jenny constate.. we made a mess of Brussels... et indique que 'Female Vampire' sera la dernière tirade.
Elles reprennent leur cape, entament une danse de zombie, tu te tiens sur tes gardes, pas question de quitter des yeux la grande bringue dont les mains ont baigné dans un pot de peinture de teinte vermillon, elle est capable de tout!
La performance s'achève sur cette danse/transe démente.
Tout s'arrête, Bruxelles reprend son souffle, Jenny réapparaît, sorry, pas de rappel, plus de chansons, mais j'ai apporté des fruits, distribution de mandarines, oranges, pommes et poires!
Non, pas de scoubidous, Sacha!
Bruxelles, le 21 octobre: sommet européen, comme toujours synonyme d'embarras de circulation.
Ancienne Belgique le même jour: salle, Sophia - Club, Jenny Hval!
20:20, apparition d'une séduisante silhouette, élancée, à la coupe Twiggy, Brussels, hi, lance Olga Bell qui prend place derrière son attirail, l'OP-1 (clavier synthétiseur numérique) et autres sequencers/samplers.
Olga Balashova est née à Moscou, a grandi à côté des phoques en Alaska avant de s'établir in the Big Apple.
Après des études de piano classique, elle abandonne les conservatoires pour se lancer dans l'electro, forme le groupe Bell, prête sa voix aux Dirty Projectors et à Chairlift, puis sort des albums solo, ' Diamonite' en 2011, 'Krai' chanté en russe et le récent ' Tempo'.
D'une voix trafiquée elle propose let's go.
Pas de bol, une fausse queue, on repart avec ' Power User' , de l'electro trip hop déstructuré et orné d'une séquence de hip hop en son milieu, on a entendu citer Björk, bien sûr, mais aussi Moloko ou The Knife.
Scéniquement, la gestuelle de la fine jeune personne peut faire penser à une certaine Madonna, sans l'aspect vulgaire.
Bleeps and bloops, body-moving music et une voix élastique murmurant ...You're killing me... ' ,Your life is a lie' captive, Olga enchaîne sur ' Chase no face' et ' Junior' datant de 'Diamonite' .
Guys, you know the Ancienne Belgique is one of the coolest venue in the world... ouais, on a déjà entendu ce point de vue!
'Incitation' , le titletrack d'un EP de 2015, dévoile un phrasé précieux sur fond sombre, austère, une nouvelle fois les rapprochements avec Roisin Murphy jaillissent.
' ATA' , qualifié de mutant pop par Pitchfork, pose quelques questions existentielles...Am I dead, Am I fucking useless... tandis que le sampleur mélange beats caoutchouteux et sonorités de harpe.
Etrange, assurément!
Le set prend fin avec ' Randomness', un dance track tumultueux qu'elle illustre d'un pas de danse mécanique.
Pause et Jenny Hval
21:15' , du mouvement sur scène, deux filles, arborant une tenue pour le moins fantaisiste, une culotte noire ( on verra plus tard qu'il s'agit d'un costume de bain une pièce) ou un short bariolé, un blouson nylon ou une cape et un sac à dos, sont suivies par un gars, lui aussi recouvert d'un habit monastique.
Ce dernier prend place derrière l'imposante machinerie, flanquée à gauche sur un podium sur lequel traîne une plate-forme, Jenny, devenue blonde peroxydée, se place, en fond de scène, près du DJ deck, sa copine farfouille dans le havresac.
Le décor est planté, Bruxelles est prêt à assister non pas à un concert, mais à une performance déconcertante.
L'artiste norvégienne ( lyriciste, romancière, chanteuse, danseuse) vient de sortir ' Blood Bitch', a fictitious story, fed by characters and images from horror and exploitation films of the ’70s, a-t-elle confié à un magazine britannique. Sur scène, c'est Orfee Schuijt, dancer and performer based in Oslo since 2012, qui se charge de l'élément visuel, souvent provocant ou lascif.
Même scénario que pour Olga Bell, un faux départ, there's no sound coming from my microphone signale Jenny alors que le musicien avait envoyé les bandes.
On fait comme si de rien n' était et on recommence, elle récite le sensuel ' Lorna' tandis que la grande Orfee tend une banane à la petite Solange, puis quelques raisins à son voisin, passablement surpris, sans pause Jeanne d'Arc a embrayé sur le mélodieux ' Conceptual Romance', pendant lequel la danseuse franco-norvégienne s'amuse à griffonner sur une feuille vierge d'un carnet de croquis. Françoise Dolto n'étant pas présente dans la salle on ne peut t'expliquer le sens profond des gribouillages, pointillages, sinuosités ou arabesques, produites par la grande folle, gentiment, elle refile le feutre à sa copine, tout aussi cintrée, qui titre l'oeuvre: Brussels!
' Untamed region' débute par de brumeuses vocalises, mademoiselle Hval continue son auto-analyse, sa copine a ramassé un recueil de nouvelles qui gisait à côté des épluchures de banane, elle prend place dans une piscine rectangulaire installée sur l'estrade.
...there's blood on the bed... murmure la voix!
Halètements, frémissements aquatiques puis soudain un moteur vrombit, ' Secret touch' est lancé ... As I write this I must pretend someone's holding my hand . Probably someone dead... tandis que Miss Hval décrit ses songes noirs d'un falsetto effrayant, Orfee effeuille des roses en éparpillant les pétales sur scène avant d'en recouvrir Jenny puis d'en lancer nonchalamment vers les premiers rangs.
Il y a un petit côté gore dans tout ce rituel...la rose, avec sa macabre couleur sang séché évoquait le cadavre d'Andrea... !
Brussels, you can dance or do aerobics on this one, ' The great undressing', pour les adeptes de Jane Fonda, sur le laptop la salle découvre un cours de fitnesss ( filmé dans les seventies), Orfee singeant les madames gesticulant sur le moniteur.
Hilarante gymnastique!
Look, this plastic pool is like a modern kind of coffin and I'm a modern vampire, elle entame ' That battle is over' datant de l'album 'Apocalypse, girl', où a-t-on entendu ..Merry Christmas, war is over...?
Le garçon délaisse les manettes, saisit une basse, les filles prennent place dans l'horrible bassin, chaussent des lunettes glamour, singent ' La Piscine' sans Romy Schneider, 'Period Piece' s'achève sur le cri ' I don't know who I am ' qui introduit ' The Plague'
La pataugeoire est expédiée dans le public, Orfee pleure, écrase une banane, une grappe de raisins, Dali applaudit, Magritte cherche sa pipe, la piscine devient boudin, Jenny constate.. we made a mess of Brussels... et indique que 'Female Vampire' sera la dernière tirade.
Elles reprennent leur cape, entament une danse de zombie, tu te tiens sur tes gardes, pas question de quitter des yeux la grande bringue dont les mains ont baigné dans un pot de peinture de teinte vermillon, elle est capable de tout!
La performance s'achève sur cette danse/transe démente.
Tout s'arrête, Bruxelles reprend son souffle, Jenny réapparaît, sorry, pas de rappel, plus de chansons, mais j'ai apporté des fruits, distribution de mandarines, oranges, pommes et poires!
Non, pas de scoubidous, Sacha!
vendredi 21 octobre 2016
Sie sind gestorben: Werner Lämmerhirt, Robert Edwards, Phil Chess, Edmond Harnie !
Le singer-songwriter de Adlershof ( près de Berlin), Werner Lämmerhirt, est décédé le 14 octobre.
Influencé par le blues, Dylan, les Stones ou Donovan, il aura parcouru l'Europe avec sa guitare, en chantant en allemand et en anglais.
Sa disco compte une quinzaine de disques, on l'entend également sur des enregistrements de Hannes Wader, Davey Arthur ou Alex Campbell.
Robert "Big Sonny" Edwards, original member des Intruders est mort le 15 octobre, il avait 74 ans.
Le groupe, né en1960, commence sa carrière comme doo-wop act avant d'être pris en charge par Gamble and Huff et de collectionner les hits: 'Together', 'Cowboys to Girls' ( n°1 dans les R'n'B charts) , '(Love Is Like A) Baseball Game', 'When We Get Married' ou 'I'll Always Love My Mama'.
A l'instar d'Harold Melville and the Blue Notes, les Intruders étaient considérés comme des artistes phare du Philadelphia Sound.
Plusieurs membres décèdent dans des circonstances troubles et le groupe se retire en 1985, pour revenir plus tard sans aucun membre fondateur.
Phil Chess, co-fondateur avec son frangin Leonard, du fameux label Chess Records est parti vers d'autres cieux le 18 octobre.
Originaire de Pologne la famille Czyż s'établit à Chicago à la fin des années 20.
Après la seconde guerre mondiale, Phil et Leonard, devenus les frères Chess, montent un club, le Macomba Lounge, où des musiciens de jazz et de blues ont l'occasion de se produire.
Tout naturellement ils commencent à s'intéresser à la production de disques et en 1950 crée le label Chess spécialisé en blues et rhythm and blues.
Des noms?
Willie Dixon, Muddy Waters, Little Walter, Bo Diddley, Chuck Berry etc...
Le trompettiste de Halle ( Brabant) Edmond Harnie est décédé le 14 octobre, à 96 ans.
Durant sa longue carrière, il a collaboré avec les orchestres de Fud Candrix, Eddie Warner ( à l'époque Lalo Schiffrin tenait le piano), Kurt Edelhagen, Werner Müller, Francis Bay, le Kenny Clarke–Francy Boland Big Band ou le BRT Jazzorkest formé par Etienne Verschueren.
On l'entend e.a. sur des enregistrements de Sadi, Etienne Verschueren, Jack Van Poll ou du Belgian Big Band...
La superbe Caterina Valente a également eu recours aux services du trompettiste de Halle.
Influencé par le blues, Dylan, les Stones ou Donovan, il aura parcouru l'Europe avec sa guitare, en chantant en allemand et en anglais.
Sa disco compte une quinzaine de disques, on l'entend également sur des enregistrements de Hannes Wader, Davey Arthur ou Alex Campbell.
Robert "Big Sonny" Edwards, original member des Intruders est mort le 15 octobre, il avait 74 ans.
Le groupe, né en1960, commence sa carrière comme doo-wop act avant d'être pris en charge par Gamble and Huff et de collectionner les hits: 'Together', 'Cowboys to Girls' ( n°1 dans les R'n'B charts) , '(Love Is Like A) Baseball Game', 'When We Get Married' ou 'I'll Always Love My Mama'.
A l'instar d'Harold Melville and the Blue Notes, les Intruders étaient considérés comme des artistes phare du Philadelphia Sound.
Plusieurs membres décèdent dans des circonstances troubles et le groupe se retire en 1985, pour revenir plus tard sans aucun membre fondateur.
Phil Chess, co-fondateur avec son frangin Leonard, du fameux label Chess Records est parti vers d'autres cieux le 18 octobre.
Originaire de Pologne la famille Czyż s'établit à Chicago à la fin des années 20.
Après la seconde guerre mondiale, Phil et Leonard, devenus les frères Chess, montent un club, le Macomba Lounge, où des musiciens de jazz et de blues ont l'occasion de se produire.
Tout naturellement ils commencent à s'intéresser à la production de disques et en 1950 crée le label Chess spécialisé en blues et rhythm and blues.
Des noms?
Willie Dixon, Muddy Waters, Little Walter, Bo Diddley, Chuck Berry etc...
Le trompettiste de Halle ( Brabant) Edmond Harnie est décédé le 14 octobre, à 96 ans.
Durant sa longue carrière, il a collaboré avec les orchestres de Fud Candrix, Eddie Warner ( à l'époque Lalo Schiffrin tenait le piano), Kurt Edelhagen, Werner Müller, Francis Bay, le Kenny Clarke–Francy Boland Big Band ou le BRT Jazzorkest formé par Etienne Verschueren.
On l'entend e.a. sur des enregistrements de Sadi, Etienne Verschueren, Jack Van Poll ou du Belgian Big Band...
La superbe Caterina Valente a également eu recours aux services du trompettiste de Halle.
mercredi 19 octobre 2016
Phil Campbell and The Bastard Sons (UK) + Speedozer au Magasin 4, Bruxelles, le 18 octobre 2016
Phil Campbell and The Bastard Sons (UK) + Speedozer au Magasin 4, Bruxelles, le 18 octobre 2016
En début de soirée, un avis...Les préventes sont clôturées. Le concert n'est pas complet mais venez tôt car cela pourrait être complet durant la soirée. Portes à 19h.
Les attentes étaient grandes pour ce premier concert en terres belges du Gallois Philip Anthony Campbell, Phil ' Wizzö' Campbell pour le commun des mortels, guitariste de Motörhead de 1984 à 2015.
Motörhead , le nom est lancé et aura suffi à quasi remplir l'entrepôt qui risque bien de ne plus abriter le Magasin 4, les rockers t'adorent Mayeur!
Après le gig, les avis étaient mitigés, t'avais les conciliants qui estimaient que ce fut un bon petit concert de hard sans prétention, t'avais les déçus qui ne mâchaient pas leurs mots, une cavalière bruxelloise dont le franc- parler n'est pas qu'une légende:
"C'est bon qu'il y avait une über bonne ambiance, beaucoup de copains et de pötines, que la bière était excellente parce que le concert en lui même ... Pffff je l'attendais tellement ...
Musicalement, ça tient la route, c'est pas ça, mais la voix ...
Pas de présence, pas de coffre, pas de souffle, pas d'énergie ....
Ca manque de cojones et de passion tout ça!
Comme me l'a dit Jeff: " c'est le risque des concerts à 10 euros" ... J'en ai vu des mieux pour moins que ça voir gratuits
Voilà ...
Je pense à Lemmy ... Quel gâchis ...
G'day Fölks"
C'est tout?
J'ajoute:
"Mon moment le plus rock'n'roll de la soirée a été de papoter musique, concerts et souvenirs avec les gars de Speedözer!
Ces gars sont über töp!"
Ils sont top because le umlaut sans doute, car ces adeptes du what you see is what you get ne nous ont impressionnés que par la quantité de titres qu'ils ont réussi à égrener en 35', à part ça, ce fut the sound and the fury but le sound était inaudible.
Des plaisantins, quoi!
Speedözer= Nico Cops, pas la peine d'ajouter are coming, Bart Baele ( actif au sein des Spectors) et Kevin Claessen, on leur connaît un LP et un split avec The Go Hards.
Un brin d'étymologie, tu as speed, qui ne signifie pas lent, et dozer, la moitié de bulldozer, tu bricoles un peu et t'obtiens Speedozer et là tout est dit, 22 morceaux alignés en 35', de temps en temps une pause de dix secondes pour lubrifier la machine ou rafistoler une pièce déficiente, un chant ( ????) partagé par le batteur et la guitare et sinon une reproduction vitesse v v prime de Peter Pan Speedrock.
I'm a rocker, I'm a roller gueule le mec derrière ses caisses pour entamer le gig ( 'Dead Rock'), t'as ri et mouillé tes Adidas, résultat ce con affiche un doigt d'honneur puis tend sa chope dans notre direction.
Niveau décibels, la machine a explosé après 195.
Après ce morceau de 44", ils en enfilent dix autres, le bouledozére, acheté d'occasion, n'est pas muni de freins et dévale la pente, pas trop savonneuse, à une vitesse vertigineuse en écrasant Amour au passage, Amour c'était le matou puant de madame Vandesande.
Bart réclame een bier, t'as pas l'intention de lui refiler ta Jupiler car après avoir bu une gorgée de son petit gobelet il l'a envoyé valser, encore plein, vers le bassiste.
Non au gaspi!
' Fire in my head', s'exprime le plus dangereux, effectivement de la fumée sort de ses oreilles, les pompiers étaient au bal, comme toujours quand a besoin de leurs services, le drôle a proféré ' Fuck off 'n die'
Il aime bien la sonorité du mot fuck car 4'22" plus tard il braille 'I wanna fuck' , on lui a suggéré que la rue d'Aarschot se trouvait à 10'.
Huit torpilles plus tard, ils s'en vont comme ils étaient venus.
Tu dis JP?
C'est beau le silence!
Phil Campbell and The Bastard Sons
Au départ Phil, après le décès de Lemmy, fonde le Phil Campbell's All Starr Band avec lequel il se produit notamment au Wacken Open Air, quelques mois plus tard l'outfit change d'identité pour se produire sous l'étiquette Phil Campbell and The Bastard Sons.
On ne sait pas si Todd, Dane et Tyla, ses rejetons, sont des bâtards mais ce sont eux qui accompagnent papa sur scène, les vocals étant assurés par Neil Starr ( ex Attack! Attack!).
Ils ont sorti un EP 5 titres et sur scène plongent allègrement dans le répertoire de Motörhead et y ajoutent quelques reprises des bands que Phil tient en estime.
' Big Mouth' ouvre le EP et le concert, old skool hard rock à servir saignant, ils enchaînent sur ' Deaf Forever' de Motörhead, sommes d'ailleurs surpris de ne pas être sourds après la délicate prestation du support.
Les fans du démoniaque heavy metal band londonien sont aux anges, Phil n'a rien perdu de ses qualités, les fistons assurent, Neil, sans génie, fait son boulot.
' Nothing up my sleeve' voit un premier mosh pit se former, étant frontstage t'avais rien remarqué, quand un dégarni, partiellement édenté, bousculé, termine sa course dans ton dos, là haut Neil glapit Watch out, Watch out... trop tard, fieu, le mal est fait, ma chope m'a échappé des mains.
Après ' Spiders', un extrait à huit pattes de l'EP, ils reviennent au répertoire de Lemmy and co avec le fameux 'R A M O N E S', suivi par ' Orgasmatrosm'
Un ravitaillement et un endroit moins infesté s'imposent, tu prends place près du mur, sur une planche surélevée, chouette plan.
Troisième nouveauté, 'Take aim' puis Dane tabasse une cowbell pour entamer ' Sharp dressed man' des vachers barbus Z Z Top.
Efficace, même si légèrement téléphoné.
Sur scène ils semblent s'amuser, le gros du public en fait autant, le véhément ' Born to raise hell' met le feu, normal, un roadie pousse la gueulante dans le même micro que Todd.
Morceau achevé Phil tend le majeur vers le public, ça doit être la marque de fabrique de la maison Campbell qui ne veut pas entendre parler d' Andy Warhol.
One of my favourite numbers of my favourite band, voici le bluesy ' Sweet Leaf' du Black Sabbath.
You probably all know the next one, ' Ace of Spades', naturellement!
Une farandole démarre, un crowdsurfer pas vacciné aboutit sur scène, s'essaye au chant, il avait les mauvais atouts, il est remballé.
On passe à table, 'Eat the rich' et après le petit rot d'usage on se tape un Hawkwind ' Silver Machine'.
Salut Bruxelles, c'était sympa, euh, if you want more make some noise.
Un bruissement se fait entendre, les enfants naturels se repointent pour un quadruple rappel , le nerveux ' Going to Brazil', 'Rock out' et son intro roulement de tambour, une version molle de 'Heroes' de David Bowie, dont on se serait bien passée, et, enfin, un 'Killed by death' bien senti.
En début de soirée, un avis...Les préventes sont clôturées. Le concert n'est pas complet mais venez tôt car cela pourrait être complet durant la soirée. Portes à 19h.
Les attentes étaient grandes pour ce premier concert en terres belges du Gallois Philip Anthony Campbell, Phil ' Wizzö' Campbell pour le commun des mortels, guitariste de Motörhead de 1984 à 2015.
Motörhead , le nom est lancé et aura suffi à quasi remplir l'entrepôt qui risque bien de ne plus abriter le Magasin 4, les rockers t'adorent Mayeur!
Après le gig, les avis étaient mitigés, t'avais les conciliants qui estimaient que ce fut un bon petit concert de hard sans prétention, t'avais les déçus qui ne mâchaient pas leurs mots, une cavalière bruxelloise dont le franc- parler n'est pas qu'une légende:
"C'est bon qu'il y avait une über bonne ambiance, beaucoup de copains et de pötines, que la bière était excellente parce que le concert en lui même ... Pffff je l'attendais tellement ...
Musicalement, ça tient la route, c'est pas ça, mais la voix ...
Pas de présence, pas de coffre, pas de souffle, pas d'énergie ....
Ca manque de cojones et de passion tout ça!
Comme me l'a dit Jeff: " c'est le risque des concerts à 10 euros" ... J'en ai vu des mieux pour moins que ça voir gratuits
Voilà ...
Je pense à Lemmy ... Quel gâchis ...
G'day Fölks"
C'est tout?
J'ajoute:
"Mon moment le plus rock'n'roll de la soirée a été de papoter musique, concerts et souvenirs avec les gars de Speedözer!
Ces gars sont über töp!"
Ils sont top because le umlaut sans doute, car ces adeptes du what you see is what you get ne nous ont impressionnés que par la quantité de titres qu'ils ont réussi à égrener en 35', à part ça, ce fut the sound and the fury but le sound était inaudible.
Des plaisantins, quoi!
Speedözer= Nico Cops, pas la peine d'ajouter are coming, Bart Baele ( actif au sein des Spectors) et Kevin Claessen, on leur connaît un LP et un split avec The Go Hards.
Un brin d'étymologie, tu as speed, qui ne signifie pas lent, et dozer, la moitié de bulldozer, tu bricoles un peu et t'obtiens Speedozer et là tout est dit, 22 morceaux alignés en 35', de temps en temps une pause de dix secondes pour lubrifier la machine ou rafistoler une pièce déficiente, un chant ( ????) partagé par le batteur et la guitare et sinon une reproduction vitesse v v prime de Peter Pan Speedrock.
I'm a rocker, I'm a roller gueule le mec derrière ses caisses pour entamer le gig ( 'Dead Rock'), t'as ri et mouillé tes Adidas, résultat ce con affiche un doigt d'honneur puis tend sa chope dans notre direction.
Niveau décibels, la machine a explosé après 195.
Après ce morceau de 44", ils en enfilent dix autres, le bouledozére, acheté d'occasion, n'est pas muni de freins et dévale la pente, pas trop savonneuse, à une vitesse vertigineuse en écrasant Amour au passage, Amour c'était le matou puant de madame Vandesande.
Bart réclame een bier, t'as pas l'intention de lui refiler ta Jupiler car après avoir bu une gorgée de son petit gobelet il l'a envoyé valser, encore plein, vers le bassiste.
Non au gaspi!
' Fire in my head', s'exprime le plus dangereux, effectivement de la fumée sort de ses oreilles, les pompiers étaient au bal, comme toujours quand a besoin de leurs services, le drôle a proféré ' Fuck off 'n die'
Il aime bien la sonorité du mot fuck car 4'22" plus tard il braille 'I wanna fuck' , on lui a suggéré que la rue d'Aarschot se trouvait à 10'.
Huit torpilles plus tard, ils s'en vont comme ils étaient venus.
Tu dis JP?
C'est beau le silence!
Phil Campbell and The Bastard Sons
Au départ Phil, après le décès de Lemmy, fonde le Phil Campbell's All Starr Band avec lequel il se produit notamment au Wacken Open Air, quelques mois plus tard l'outfit change d'identité pour se produire sous l'étiquette Phil Campbell and The Bastard Sons.
On ne sait pas si Todd, Dane et Tyla, ses rejetons, sont des bâtards mais ce sont eux qui accompagnent papa sur scène, les vocals étant assurés par Neil Starr ( ex Attack! Attack!).
Ils ont sorti un EP 5 titres et sur scène plongent allègrement dans le répertoire de Motörhead et y ajoutent quelques reprises des bands que Phil tient en estime.
' Big Mouth' ouvre le EP et le concert, old skool hard rock à servir saignant, ils enchaînent sur ' Deaf Forever' de Motörhead, sommes d'ailleurs surpris de ne pas être sourds après la délicate prestation du support.
Les fans du démoniaque heavy metal band londonien sont aux anges, Phil n'a rien perdu de ses qualités, les fistons assurent, Neil, sans génie, fait son boulot.
' Nothing up my sleeve' voit un premier mosh pit se former, étant frontstage t'avais rien remarqué, quand un dégarni, partiellement édenté, bousculé, termine sa course dans ton dos, là haut Neil glapit Watch out, Watch out... trop tard, fieu, le mal est fait, ma chope m'a échappé des mains.
Après ' Spiders', un extrait à huit pattes de l'EP, ils reviennent au répertoire de Lemmy and co avec le fameux 'R A M O N E S', suivi par ' Orgasmatrosm'
Un ravitaillement et un endroit moins infesté s'imposent, tu prends place près du mur, sur une planche surélevée, chouette plan.
Troisième nouveauté, 'Take aim' puis Dane tabasse une cowbell pour entamer ' Sharp dressed man' des vachers barbus Z Z Top.
Efficace, même si légèrement téléphoné.
Sur scène ils semblent s'amuser, le gros du public en fait autant, le véhément ' Born to raise hell' met le feu, normal, un roadie pousse la gueulante dans le même micro que Todd.
Morceau achevé Phil tend le majeur vers le public, ça doit être la marque de fabrique de la maison Campbell qui ne veut pas entendre parler d' Andy Warhol.
One of my favourite numbers of my favourite band, voici le bluesy ' Sweet Leaf' du Black Sabbath.
You probably all know the next one, ' Ace of Spades', naturellement!
Une farandole démarre, un crowdsurfer pas vacciné aboutit sur scène, s'essaye au chant, il avait les mauvais atouts, il est remballé.
On passe à table, 'Eat the rich' et après le petit rot d'usage on se tape un Hawkwind ' Silver Machine'.
Salut Bruxelles, c'était sympa, euh, if you want more make some noise.
Un bruissement se fait entendre, les enfants naturels se repointent pour un quadruple rappel , le nerveux ' Going to Brazil', 'Rock out' et son intro roulement de tambour, une version molle de 'Heroes' de David Bowie, dont on se serait bien passée, et, enfin, un 'Killed by death' bien senti.
lundi 17 octobre 2016
Salomé Leclerc - Louis-Jean Cormier à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 16 octobre 2016.
Salomé Leclerc - Louis-Jean Cormier à la Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 16 octobre 2016.
Pendant 10 jours le Festival FrancoFaune a investi bon nombre de salles bruxelloises afin de faire découvrir "une chanson francophone vivace et inventive", l'événement prenait fin le 16 octobre avec des concerts à la Maison de la Création ( Laeken) et un double bill québecois, Salomé Leclerc - Louis-Jean Cormier, au Botanique !
En ouverture, Salomé Roux-Leclerc, n'ayant ni les taches de rousseur, ni la toison de Poil de Carotte, Salomé, aucun lien de parenté avec Hérodiade, donc tu oublies les sept voiles, qui a perdu Roux en chemin pour garder Leclerc, se présente accompagnée par un batteur, qui ne semblait pas être José Major et le claviériste ( synthé) /bassiste, Philippe Brault.
La veille, le trio se produisait à Yverdon-Les Bains dans le Vaud, Salomé risque de se souvenir longtemps du déplacement vers Bruxelles, sur les réseaux sociaux elle publie juste avant le gig...après 5 trains, 1 taxi et plusieurs gouttes de sueur (de stress et de course), on est là pis on va tout donner. C'est le dernier spectacle de la tournée!! Ce soir 20h00 en première partie de Louis-Jean Cormier, Yeah!
Tout donner n'était pas un euphémisme: fougue, détermination, esprit rock, poésie, émotions étaient au rendez-vous.
Un show, forcément bien rôdé, il est sur la route depuis deux ans, qui aura embrasé l'hémicycle bruxellois.
Après une longue intro, 'Caméléon' un titre issu de l'album ' Sous les arbres' de 2011 est sur les rails.
Le jeu de guitare flamboyant de la séduisante canadienne, sa présence scénique magnétique, ses sourires, combinés avec le professionnalisme des musiciens impressionnent d'emblée.
Philippe à la basse pour ' Arlon', ville où jadis Salomé a donné le concert initial de sa première tournée européenne, un titre qui secoue sérieusement, le levier vibrato de la guitare est exploité habilement, le timbre rocailleux de mademoiselle Leclerc et l'esprit du morceau évoquent Shannon Wright, il y a pire comme rapprochement.
' Tourne encore' démarre en forme de ballade avant de virer rock percutant, le morceau précède ' L'icône du naufrage' un slow lancinant extrait de '27 fois l'aurore'.
Sensibilité, justesse de ton, arrangements subtils... un superbe titre!
Sur le même album, ' En dedans' et son registre lyrique interpelle les amateurs de chansons à texte et c'est en reprenant ' 20 ans' de Léo Ferré qu'elle nous refile une claque magistrale.
Une version coup de poing qui laisse Bruxelles sans voix avant une longue séance d'applaudissements.
Basse et batterie en éclaireurs pour 'Le bon moment' au groove mordant.
' Partir ensemble' est joué solo, sans artifices, juste quelques lignes d'harmonica, histoire de varier les plaisirs.
Après le mélodieux ' Vers le Sud' , l'artiste présente ses complices, on sait c'est honteux de ne pas avoir saisi le nom du drummer, il se prénomme sans doute Pat, sinon tu questionnes Salomé, elle a refilé son n° ( 418 641-6285 ) .
Le set prend fin, quoi de plus normal, avec la plage ' Attendre la fin' qui, après une amorce electro, bouscule allègrement.
Oui, Marie?
"J'ai adoré... Quelle élégance et simplicité, quels beaux textes, et arrangements intéressants, quelle artiste...".
A première vue tu n'es pas la seule!
Quelque part t'as lu ce qui suit...Louis-Jean Cormier : l’alternative québécoise à Céline Dion sort son second album.
T'as pas trop compris mais en survolant l'article tu apprends que Louis-Jean, ex - Karkwa, a sorti 'Les grandes artères' le même jour que celle qui a inspiré à contretemps une belle chanson à Hugues Aufray.
Tu dis?
Pas la même Céline!
Merci, Louis-Ferdinand!
Donc, Louis-Jean Cormier, originaire de Sept-Îles, taux de chômage 6,7%, enregistre et vend des disques, accessoirement des T-shirts, femmes, hommes, unisexes, il existe un format berger allemand sur commande, et tourne aux quatre coins de la francophonie pour promouvoir ses articles.
Une formule classique à La Rotonde, basse/drums/lead guitare, une acoustique pour le beau barbu!
Les copains déclinent leur identité: Simon Pedneault guitares, Marc-André Larocque batterie, Guillaume Chartrain basse.
Dos au public, L J décide d'entamer le voyage par ' L'ascenseur' , la machine n'est pas défectueuse et elle ne ne va pas nous conduire vers l'échafaud.
Sur fond americana, le Québec nous fait rêver à la manière d'un Jean- Louis ( t'as remarqué le même prénom, à l'envers) Murat.
Il est cool, Louis-Jean solo, pas de pression dit-il, juste à l'instant où tu comptais tes sous pour t'en offrir une, amuse-toi, Bruxelles et écoute 'Si tu reviens', un nouveau folk rock entraînant.
Voix caressante, fond sonore joyeux, la Rotonde se dandine.
Il embraye sur le rock psyché poétique ' St-Michel' , ébauche quelques rodomontades à la Cyrano puis propose ' Tête première' , tout aussi fignolé.
Le fond bluesy de ' Faire semblant' vire groove et c'est à Charlelie Couture que tu penses.
Travail remarquable de Simon en background.
Sur l'album, ' Traverser les travaux' est décoré d'un banjo country, le traitement sur scène est plus rugueux en présentant quelques relents shoegaze bien sentis.
Retour dans le passé avec ' Bull's eye' un titre datant de 2012, album ' Le treizième étage'.
Sur scène, ça bouge, L J entame quelques duels fougueux avec ses sparring-partners à la plus grande joie du public auquel il s'adresse en ces termes, Bruxelles, t'es toujours là?
Non pas las, là!
Tu sais, tu quittes Paris pour Bruxelles et ça détend, je suis zen!
Tu parles, il était pas brillant ' Le jour où elle m'a dit je pars' , une ballade lumineuse.
On a envie de jouer 'Vol plané' un titre qui n'est pas toujours inclus sur notre setlist et qui finit de manière homérique.
Voici la chanson fédératrice de l'album ' Le treizième étage', la Belgique, on écoute et on chantonne le refrain sans massacrer le titre ' Tout le monde en même temps', c'est clair?
Oui, Julien!
' La fanfare' est la petite soeur, née trois ans plus tard, de la précédente, j'en profite pour vous présenter mes compagnons, prenez note, Guillaume est le seul bassiste capable de jouer une note à la fois.
Il est près de 22:30', nous nous sommes divertis, à bientôt, Bruxelles!
Retour au pas de course, d'accord pour les bis mais en vitesse, pas question de rater l'after, voici l'héroïque ' Un refrain trop long' et je tiens à terminer en reprenant un héros national, Félix Leclerc et sa chanson qui sent bon le pays, ' Le tour de l'île'.
D'une beauté intemporelle!
Vive Montréal ! Vive le Québec !Vive le Québec libre !Vive le Canada français ! et vive la France!
PS: et vive Manneken Pis!
Pendant 10 jours le Festival FrancoFaune a investi bon nombre de salles bruxelloises afin de faire découvrir "une chanson francophone vivace et inventive", l'événement prenait fin le 16 octobre avec des concerts à la Maison de la Création ( Laeken) et un double bill québecois, Salomé Leclerc - Louis-Jean Cormier, au Botanique !
En ouverture, Salomé Roux-Leclerc, n'ayant ni les taches de rousseur, ni la toison de Poil de Carotte, Salomé, aucun lien de parenté avec Hérodiade, donc tu oublies les sept voiles, qui a perdu Roux en chemin pour garder Leclerc, se présente accompagnée par un batteur, qui ne semblait pas être José Major et le claviériste ( synthé) /bassiste, Philippe Brault.
La veille, le trio se produisait à Yverdon-Les Bains dans le Vaud, Salomé risque de se souvenir longtemps du déplacement vers Bruxelles, sur les réseaux sociaux elle publie juste avant le gig...après 5 trains, 1 taxi et plusieurs gouttes de sueur (de stress et de course), on est là pis on va tout donner. C'est le dernier spectacle de la tournée!! Ce soir 20h00 en première partie de Louis-Jean Cormier, Yeah!
Tout donner n'était pas un euphémisme: fougue, détermination, esprit rock, poésie, émotions étaient au rendez-vous.
Un show, forcément bien rôdé, il est sur la route depuis deux ans, qui aura embrasé l'hémicycle bruxellois.
Après une longue intro, 'Caméléon' un titre issu de l'album ' Sous les arbres' de 2011 est sur les rails.
Le jeu de guitare flamboyant de la séduisante canadienne, sa présence scénique magnétique, ses sourires, combinés avec le professionnalisme des musiciens impressionnent d'emblée.
Philippe à la basse pour ' Arlon', ville où jadis Salomé a donné le concert initial de sa première tournée européenne, un titre qui secoue sérieusement, le levier vibrato de la guitare est exploité habilement, le timbre rocailleux de mademoiselle Leclerc et l'esprit du morceau évoquent Shannon Wright, il y a pire comme rapprochement.
' Tourne encore' démarre en forme de ballade avant de virer rock percutant, le morceau précède ' L'icône du naufrage' un slow lancinant extrait de '27 fois l'aurore'.
Sensibilité, justesse de ton, arrangements subtils... un superbe titre!
Sur le même album, ' En dedans' et son registre lyrique interpelle les amateurs de chansons à texte et c'est en reprenant ' 20 ans' de Léo Ferré qu'elle nous refile une claque magistrale.
Une version coup de poing qui laisse Bruxelles sans voix avant une longue séance d'applaudissements.
Basse et batterie en éclaireurs pour 'Le bon moment' au groove mordant.
' Partir ensemble' est joué solo, sans artifices, juste quelques lignes d'harmonica, histoire de varier les plaisirs.
Après le mélodieux ' Vers le Sud' , l'artiste présente ses complices, on sait c'est honteux de ne pas avoir saisi le nom du drummer, il se prénomme sans doute Pat, sinon tu questionnes Salomé, elle a refilé son n° ( 418 641-6285
Le set prend fin, quoi de plus normal, avec la plage ' Attendre la fin' qui, après une amorce electro, bouscule allègrement.
Oui, Marie?
"J'ai adoré... Quelle élégance et simplicité, quels beaux textes, et arrangements intéressants, quelle artiste...".
A première vue tu n'es pas la seule!
Quelque part t'as lu ce qui suit...Louis-Jean Cormier : l’alternative québécoise à Céline Dion sort son second album.
T'as pas trop compris mais en survolant l'article tu apprends que Louis-Jean, ex - Karkwa, a sorti 'Les grandes artères' le même jour que celle qui a inspiré à contretemps une belle chanson à Hugues Aufray.
Tu dis?
Pas la même Céline!
Merci, Louis-Ferdinand!
Donc, Louis-Jean Cormier, originaire de Sept-Îles, taux de chômage 6,7%, enregistre et vend des disques, accessoirement des T-shirts, femmes, hommes, unisexes, il existe un format berger allemand sur commande, et tourne aux quatre coins de la francophonie pour promouvoir ses articles.
Une formule classique à La Rotonde, basse/drums/lead guitare, une acoustique pour le beau barbu!
Les copains déclinent leur identité: Simon Pedneault guitares, Marc-André Larocque batterie, Guillaume Chartrain basse.
Dos au public, L J décide d'entamer le voyage par ' L'ascenseur' , la machine n'est pas défectueuse et elle ne ne va pas nous conduire vers l'échafaud.
Sur fond americana, le Québec nous fait rêver à la manière d'un Jean- Louis ( t'as remarqué le même prénom, à l'envers) Murat.
Il est cool, Louis-Jean solo, pas de pression dit-il, juste à l'instant où tu comptais tes sous pour t'en offrir une, amuse-toi, Bruxelles et écoute 'Si tu reviens', un nouveau folk rock entraînant.
Voix caressante, fond sonore joyeux, la Rotonde se dandine.
Il embraye sur le rock psyché poétique ' St-Michel' , ébauche quelques rodomontades à la Cyrano puis propose ' Tête première' , tout aussi fignolé.
Le fond bluesy de ' Faire semblant' vire groove et c'est à Charlelie Couture que tu penses.
Travail remarquable de Simon en background.
Sur l'album, ' Traverser les travaux' est décoré d'un banjo country, le traitement sur scène est plus rugueux en présentant quelques relents shoegaze bien sentis.
Retour dans le passé avec ' Bull's eye' un titre datant de 2012, album ' Le treizième étage'.
Sur scène, ça bouge, L J entame quelques duels fougueux avec ses sparring-partners à la plus grande joie du public auquel il s'adresse en ces termes, Bruxelles, t'es toujours là?
Non pas las, là!
Tu sais, tu quittes Paris pour Bruxelles et ça détend, je suis zen!
Tu parles, il était pas brillant ' Le jour où elle m'a dit je pars' , une ballade lumineuse.
On a envie de jouer 'Vol plané' un titre qui n'est pas toujours inclus sur notre setlist et qui finit de manière homérique.
Voici la chanson fédératrice de l'album ' Le treizième étage', la Belgique, on écoute et on chantonne le refrain sans massacrer le titre ' Tout le monde en même temps', c'est clair?
Oui, Julien!
' La fanfare' est la petite soeur, née trois ans plus tard, de la précédente, j'en profite pour vous présenter mes compagnons, prenez note, Guillaume est le seul bassiste capable de jouer une note à la fois.
Il est près de 22:30', nous nous sommes divertis, à bientôt, Bruxelles!
Retour au pas de course, d'accord pour les bis mais en vitesse, pas question de rater l'after, voici l'héroïque ' Un refrain trop long' et je tiens à terminer en reprenant un héros national, Félix Leclerc et sa chanson qui sent bon le pays, ' Le tour de l'île'.
D'une beauté intemporelle!
Vive Montréal ! Vive le Québec !Vive le Québec libre !Vive le Canada français ! et vive la France!
PS: et vive Manneken Pis!
Décès de Thierry Steuve, alias Thierry Steady Go!
Consternation dans le petit monde rock bruxellois, Thierry Steuve, plus connu sous le pseudonyme Thierry Steady Go, est décédé, victime d'une crise cardiaque, durant le week-end.
Il avait 52 ans!
Il y a quelques années le Bonnefooi qui l'avait invité pour une Stop and Listen party le décrivait ainsi:
Thierry Steady Go!, connoisseur of all things 60’s soul funk and an R’n'B fan, Thierry Steuve is the man for the press at one of Belgiums most interesting record labels : Crammed Discs. His deeply rooted knowledge of music is nothing less than a warranty of quality for the personal and exceptional selection he will bring to his Stop and Listen evening .
Depuis il avait quitté Crammed Discs mais ce James Bond liefhebber continuait à jouer au deejay, soit sous l'intitulé DJ DynOmite, soit sous le label Thierry Steady Go,( une collection de disques exceptionnelle), lors de Dyn-O-mite ou autres parties.
Son calendrier prévoyait sa présence à Louvain pour la film première consacrée à Sharon Jones, Thierry était un grand fan du label Daptones et avait assuré plusieurs avant-programmes ou after-parties pour les artistes de la firme ( Charles Bradley e.a.)., too bad, le sort en a décidé autrement!
Un ami est parti sans nous dire au revoir, aujourd'hui on va passer les disques de Paul Weller ou de Miles Kane en pensant à lui et à Sandra qui a partagé une bonne partie de sa vie et de ses passions.
Il avait 52 ans!
Il y a quelques années le Bonnefooi qui l'avait invité pour une Stop and Listen party le décrivait ainsi:
Thierry Steady Go!, connoisseur of all things 60’s soul funk and an R’n'B fan, Thierry Steuve is the man for the press at one of Belgiums most interesting record labels : Crammed Discs. His deeply rooted knowledge of music is nothing less than a warranty of quality for the personal and exceptional selection he will bring to his Stop and Listen evening .
Depuis il avait quitté Crammed Discs mais ce James Bond liefhebber continuait à jouer au deejay, soit sous l'intitulé DJ DynOmite, soit sous le label Thierry Steady Go,( une collection de disques exceptionnelle), lors de Dyn-O-mite ou autres parties.
Son calendrier prévoyait sa présence à Louvain pour la film première consacrée à Sharon Jones, Thierry était un grand fan du label Daptones et avait assuré plusieurs avant-programmes ou after-parties pour les artistes de la firme ( Charles Bradley e.a.)., too bad, le sort en a décidé autrement!
Un ami est parti sans nous dire au revoir, aujourd'hui on va passer les disques de Paul Weller ou de Miles Kane en pensant à lui et à Sandra qui a partagé une bonne partie de sa vie et de ses passions.
dimanche 16 octobre 2016
La Muerte + A Supernaut au Centre Culturel René Magritte, Lessines, le 15 octobre 2016.
La Muerte + A Supernaut au Centre Culturel René Magritte, Lessines, le 15 octobre 2016.
Viva la Muerte....Allmovie gave Viva la Muerte four stars.
Lessines gave La Muerte la voie lactée dans son entièreté!
Tout le Bruxelles rock avait fait le déplacement en terre picarde, jamais vu autant de rescapés, toujours capables d'ingurgiter 15 litres de breuvage à base de houblon en moins de 3 heures, réunis au même concert, pourtant Myriam et Fred craignaient la concurrence du Desertfest au Trix et on annonçait Kendji Girac à Trélazé.
Un mot à propos du CC René Magritte qui a subi un lifting, désormais le bar tenu par une limace punk est situé dans le hall et le podium a doublé d'envergure.
20:45' : A Supernaut!
Il paraît que Zappa adorait ce titre du Black Sabbath.
Les Bruxellois ont perdu un élément depuis la fois où tu croisas leur route au Propulse, désormais ils sont trois: Nicolas Dekeuster: basse, chant /Jean-François Hermand: batterie, chant /Thomas Venegoni: guitare, lead vocals.
Ce dernier nous confirme que Thibet est en stand by et qu'il consacre toute son énergie dans A Supernaut.
Il y a trois semaines le gang de rockers servait d'apéritif au gig des nanas de Deap Vally ( au VK), ce soir ils ouvrent pour les petits jeunes de La Muerte.
Une entrée en matière fulgurante ( 'I.C.E.'), Justin, qui ne faisait pas attention, en renverse la Moinette blonde qu'il dégustait calmement sur ses baskets de teinte indéfinissable, la basse est lourde, le drumming plombé, les riffs de guitare sont bilieux et le chant convulsé.
Bref, c'est pas le genre de cocktail à proposer à ta belle-mère qui ne jure que par Frank Michael.
Une nana échappée de Charenton, on te signale que l'établissement a été rebaptisé hôpital Esquirol, entame, avec son compagnon de fuite, une valse décadente qui t'amène à faire quelques pas en arrière afin de protéger le liquide artisanal stagnant dans un récipient non consigné.
Pardaf, la rousse chute, tant pis pour le bleu, je m'y remets!
Sur scène la clique a décidé de cravacher encore plus sèchement, ' La Menace' se nomme la douce romance.
Le petit Dennis a apprécié.
' Shadow' rocke et rolle comme les vieux MC5, pas l'ombre d'un doute à ce sujet!
Le 16 octobre, j'enlève le haut, promesse tenue, monsieur Venegoni exhibe un torse d'athlète nourri à la pils puis, dans l'urgence, attaque ' Xception'.
Le comique du coin réclame un petit reggae, il sera gâté, la suite ' Future'/ 'Birdman' sonne comme du UB40 métamorphosé en Black Sabbath, le rythme est lancinant, la basse vient se frotter à l'ampli, ce qui réussit à faire trembler tout l'édifice, Jay F, inlassablement, cogne sur son attirail, la guitare part en wah wah, Médor aboie, l'amateur de reggae, amoureux, vient déclarer sa flamme à Thomas, lui pique son micro, se rappelle qu'il a vu Ozzy en 1969, pousse la chansonnette, les canards se marrent, le band un peu moins, il a fallu l'intervention de trois techniciens pour réussir à éloigner le drôle, déçu car il n'a pu terminer son laïus.
A Supernaut achève le morceau qui clôture un set viril mais bien trop bref!
La Muerte.
Mise en place du décorum, chandeliers munis de bougies noires, encens, écran de fumée, t'as cherché en vain la femme dévêtue allongée sur l'autel, pas de calice empli d'urine de prostituées non plus, passons, il est 21:45', une mise en condition théâtrale se fait entendre sur bande, une litanie zombie suivie par un surf archaïque, un à un, les adeptes d'un satanisme de pacotille surgissent:
Dee-J / Didier Moens (guitare), Michel Kirby ( guitare), Christian Z ( batterie) et Tino de Martino ( basse) et enfin Marc Du Marais, la faucheuse en chef, masquée de sa toile de jute made in Pajottenland, soit la formation qui écume les scènes depuis le retour de La Muerte en 2014.
La messe peut commencer, les fidèles, eux aussi, sont prêts.
Dos au public, sauf Zorro, c'est pas évident de manier les baguettes dans son dos, ils entament ' I lost my hand' qui sert de séance d'échauffement;
Tous les cabots du coin ont fouillé les alentours, pas un n'a retrouvé la paluche, ça commence fort!
Ils poursuivent par 'Whack this guy', une ballade que tu peux entendre sur leur EP 'Evil'.
Reggaeman, toujours en quête de tendresse, vient caresser le 48 fillette de l'homme cagoulé, il est repoussé sans ménagement.
Une voix: 'I've got six more bullets in my gun' ( Le bon, la brute et un autre), quand tu penses que les autorités ont promulgué, depuis 2006, la prohibition de toutes les armes à feu, tu te dis que ces mecs ne sont pas des citoyens modèles, sinon ils ont entamé ' Black God, White Devil' , cherchez l'erreur dit le cardinal Danneels qui jusqu'ici pelotait une jeune personne qui ressemblait vaguement à Bernadette Soubirou.
Comme les autres, tu t'es aplati sur le sol pendant que ces fous furieux canardaient à l'aveuglette.
Rien ne peut arrêter les monstres, ils ont embrayé sur 'Couteau dans l'eau', un inoxydable, on te signale!
A Supernaut ne sont pas les seuls fans de Black Sabbath, voici le très lent, très effrayant, très...merde je dois pisser, 'Shoot in your back'.
Le chant issu des ténèbres te glace le sang, t'as promis d'aller te confesser à la première occasion.
Riffs en cascade, growls menaçants, 'Je suis le destructeur', un rouleau compresseur, une machine qui n'épargne rien, ni personne.
Horrible, en reprenant la route vers la capitale t'as dénombré une trentaine de vaches à l'agonie.
Gaia est sur le coup!
Le carnage sonore persévère, des visions de Jheronimus Bosch, 'Le Jugement Dernier', hantent ton esprit, ' KKK', ' I would die faster' au chant trafiqué se succèdent.
Exténué le prêtre défroqué s'assied aux pieds de la batterie, les guitares tricotent pas léger, 'L'essence des chocs' est larguée.
T'invoques le Saint-Esprit, à l'aide ô puissance de la Pentecôte, pas de bol, il est devenu sourd avec l'âge, sur scène les évangélistes apocryphes entament une fausse 'Prière' ( Ecoutez cette prière) , statique, bras écartés, le meneur laisse ses sujets se démener comme de beaux diables à ses côtés.
Dop Massacre, les yeux exorbités, face à Didier, un vague cousin d'un athlète d'Erembodegem, se tape un solo d'air guitar tonitruant, les furieux l'ignorent, sortent les fouets et alignent Get whipped' .
T'as jamais été un adepte de la flagellation, tu vas te chercher une pils, les masos du premier rang savourent.
On arrive au terme de l'office, ils terminent en beauté avec leur version démoniaque de 'Lucifer Sam' du Floyd.
Les thuriféraires écrasés et soumis ne pensent pas à exiger un bis, ils savent que c'est bien fini et se consolent en se dirigeant vers le bar.
Deux heures plus tard, ils y étaient toujours!
Viva la Muerte....Allmovie gave Viva la Muerte four stars.
Lessines gave La Muerte la voie lactée dans son entièreté!
Tout le Bruxelles rock avait fait le déplacement en terre picarde, jamais vu autant de rescapés, toujours capables d'ingurgiter 15 litres de breuvage à base de houblon en moins de 3 heures, réunis au même concert, pourtant Myriam et Fred craignaient la concurrence du Desertfest au Trix et on annonçait Kendji Girac à Trélazé.
Un mot à propos du CC René Magritte qui a subi un lifting, désormais le bar tenu par une limace punk est situé dans le hall et le podium a doublé d'envergure.
20:45' : A Supernaut!
Il paraît que Zappa adorait ce titre du Black Sabbath.
Les Bruxellois ont perdu un élément depuis la fois où tu croisas leur route au Propulse, désormais ils sont trois: Nicolas Dekeuster: basse, chant /Jean-François Hermand: batterie, chant /Thomas Venegoni: guitare, lead vocals.
Ce dernier nous confirme que Thibet est en stand by et qu'il consacre toute son énergie dans A Supernaut.
Il y a trois semaines le gang de rockers servait d'apéritif au gig des nanas de Deap Vally ( au VK), ce soir ils ouvrent pour les petits jeunes de La Muerte.
Une entrée en matière fulgurante ( 'I.C.E.'), Justin, qui ne faisait pas attention, en renverse la Moinette blonde qu'il dégustait calmement sur ses baskets de teinte indéfinissable, la basse est lourde, le drumming plombé, les riffs de guitare sont bilieux et le chant convulsé.
Bref, c'est pas le genre de cocktail à proposer à ta belle-mère qui ne jure que par Frank Michael.
Une nana échappée de Charenton, on te signale que l'établissement a été rebaptisé hôpital Esquirol, entame, avec son compagnon de fuite, une valse décadente qui t'amène à faire quelques pas en arrière afin de protéger le liquide artisanal stagnant dans un récipient non consigné.
Pardaf, la rousse chute, tant pis pour le bleu, je m'y remets!
Sur scène la clique a décidé de cravacher encore plus sèchement, ' La Menace' se nomme la douce romance.
Le petit Dennis a apprécié.
' Shadow' rocke et rolle comme les vieux MC5, pas l'ombre d'un doute à ce sujet!
Le 16 octobre, j'enlève le haut, promesse tenue, monsieur Venegoni exhibe un torse d'athlète nourri à la pils puis, dans l'urgence, attaque ' Xception'.
Le comique du coin réclame un petit reggae, il sera gâté, la suite ' Future'/ 'Birdman' sonne comme du UB40 métamorphosé en Black Sabbath, le rythme est lancinant, la basse vient se frotter à l'ampli, ce qui réussit à faire trembler tout l'édifice, Jay F, inlassablement, cogne sur son attirail, la guitare part en wah wah, Médor aboie, l'amateur de reggae, amoureux, vient déclarer sa flamme à Thomas, lui pique son micro, se rappelle qu'il a vu Ozzy en 1969, pousse la chansonnette, les canards se marrent, le band un peu moins, il a fallu l'intervention de trois techniciens pour réussir à éloigner le drôle, déçu car il n'a pu terminer son laïus.
A Supernaut achève le morceau qui clôture un set viril mais bien trop bref!
La Muerte.
Mise en place du décorum, chandeliers munis de bougies noires, encens, écran de fumée, t'as cherché en vain la femme dévêtue allongée sur l'autel, pas de calice empli d'urine de prostituées non plus, passons, il est 21:45', une mise en condition théâtrale se fait entendre sur bande, une litanie zombie suivie par un surf archaïque, un à un, les adeptes d'un satanisme de pacotille surgissent:
Dee-J / Didier Moens (guitare), Michel Kirby ( guitare), Christian Z ( batterie) et Tino de Martino ( basse) et enfin Marc Du Marais, la faucheuse en chef, masquée de sa toile de jute made in Pajottenland, soit la formation qui écume les scènes depuis le retour de La Muerte en 2014.
La messe peut commencer, les fidèles, eux aussi, sont prêts.
Dos au public, sauf Zorro, c'est pas évident de manier les baguettes dans son dos, ils entament ' I lost my hand' qui sert de séance d'échauffement;
Tous les cabots du coin ont fouillé les alentours, pas un n'a retrouvé la paluche, ça commence fort!
Ils poursuivent par 'Whack this guy', une ballade que tu peux entendre sur leur EP 'Evil'.
Reggaeman, toujours en quête de tendresse, vient caresser le 48 fillette de l'homme cagoulé, il est repoussé sans ménagement.
Une voix: 'I've got six more bullets in my gun' ( Le bon, la brute et un autre), quand tu penses que les autorités ont promulgué, depuis 2006, la prohibition de toutes les armes à feu, tu te dis que ces mecs ne sont pas des citoyens modèles, sinon ils ont entamé ' Black God, White Devil' , cherchez l'erreur dit le cardinal Danneels qui jusqu'ici pelotait une jeune personne qui ressemblait vaguement à Bernadette Soubirou.
Comme les autres, tu t'es aplati sur le sol pendant que ces fous furieux canardaient à l'aveuglette.
Rien ne peut arrêter les monstres, ils ont embrayé sur 'Couteau dans l'eau', un inoxydable, on te signale!
A Supernaut ne sont pas les seuls fans de Black Sabbath, voici le très lent, très effrayant, très...merde je dois pisser, 'Shoot in your back'.
Le chant issu des ténèbres te glace le sang, t'as promis d'aller te confesser à la première occasion.
Riffs en cascade, growls menaçants, 'Je suis le destructeur', un rouleau compresseur, une machine qui n'épargne rien, ni personne.
Horrible, en reprenant la route vers la capitale t'as dénombré une trentaine de vaches à l'agonie.
Gaia est sur le coup!
Le carnage sonore persévère, des visions de Jheronimus Bosch, 'Le Jugement Dernier', hantent ton esprit, ' KKK', ' I would die faster' au chant trafiqué se succèdent.
Exténué le prêtre défroqué s'assied aux pieds de la batterie, les guitares tricotent pas léger, 'L'essence des chocs' est larguée.
T'invoques le Saint-Esprit, à l'aide ô puissance de la Pentecôte, pas de bol, il est devenu sourd avec l'âge, sur scène les évangélistes apocryphes entament une fausse 'Prière' ( Ecoutez cette prière) , statique, bras écartés, le meneur laisse ses sujets se démener comme de beaux diables à ses côtés.
Dop Massacre, les yeux exorbités, face à Didier, un vague cousin d'un athlète d'Erembodegem, se tape un solo d'air guitar tonitruant, les furieux l'ignorent, sortent les fouets et alignent Get whipped' .
T'as jamais été un adepte de la flagellation, tu vas te chercher une pils, les masos du premier rang savourent.
On arrive au terme de l'office, ils terminent en beauté avec leur version démoniaque de 'Lucifer Sam' du Floyd.
Les thuriféraires écrasés et soumis ne pensent pas à exiger un bis, ils savent que c'est bien fini et se consolent en se dirigeant vers le bar.
Deux heures plus tard, ils y étaient toujours!
samedi 15 octobre 2016
Dua Lipa support Hare Squead - Ancienne Belgique- Bruxelles, le 14 octobre 2016
Dua Lipa support Hare Squead - Ancienne Belgique- Bruxelles, le 14 octobre 2016.
Déjà en janvier dernier, People Niooz déclarait: Dua Lipa, la chanteuse à découvrir de toute urgence, quelques mois plus tard, Dua ( amour en albanais), chanteuse/ mannequin, casse la baraque au Pukkelpop, tu savais qu'il fallait se pointer tôt pour espérer stationner frontstage.
Pas de bol un véhicule en panne à hauteur d' Anderlecht Industrie engendre un bouchon monstre, un vendredi soir, pluvieux, c'est déjà pas la joie, résultat: plus de 25' à faire l'escargot, c'est râpé pour une place aux premiers rangs.
Sur place, 75 T-shirts à l'effigie de la belle Kosovo/ Britannique se sont agglutinés aux avant-postes, âge moyen: 15 ans, heureusement elles ne mesurent pas plus d'un mètre cinquante, à 20:00 lorsque le DJ met ses platines au point mort, la smala pousse un hurlement à faire pleurer Léo, un trio de hip hoppers, accompagné d' un scratcheur, se pointe: from Dublin: Hare Squead!
Hare Squead are E-Knock, Tony Konstone et Jessy Rose and are the best hip-hop act Ireland has produced in a very long time!
Le continent va les découvrir!
Si leur premier rap/ hip hop te fait craindre le pire, gymnastique et harangues habituelles, doigt levé ou tendu vers la masse, dès le second soubresaut, t'as pigé que Hare Squead étale quelque chose de plus que le commun des rappers, non seulement ils font preuve d'une énergie débordante, traversant la scène de long en large, bondissant comme des kangourous, se déhanchant en mesure, mais ils pimentent leur show vibrant d'une généreuse pointe d'humour et d'un sens de la communication évident ce qui rend leur dynamisme communicatif.
Dès le troisième titre toute la salle saute, brandit le poing et reprend les refrains catchy balancés par les Irlandais.
Parlez-vous le français, we speak French you know, listen...what about 300 baguettes, next song is about my mum, on leur a refilé une guitare et une basse et les gars s'éloignent du rap urbain pour entamer un R'n'B/soul de haute tenue.
Les comparaisons avec De la Soul ou Chance The Rapper ne sont pas usurpées, le trio nous envoie encore quelques perles, épiçant l'une d'entre elles d'une pointe de ragga, s'inquiète de notre vie sexuelle ( how many of you had sex in public, comme tes voisines étaient toutes pucelles, elles ont rougi), l'un deux plonge dans le pit réservé aux photographes pour serrer quelques pinces, et enfin la fête prend fin avec leur tube 'If I ask' qui voit l'AB transformée en trampoline géant.
Une acclamation colossale ponctue ce set généreux!
20:59, Joske et Kristel ne tiennent plus en place, elles décomptent les secondes en fixant le cadran de leur smartphone, 20:59' 53", l'heure fatidique dans sept secondes, cris sans chuchotements, Dua Lipa s'imprime en lettres fluorescentes sur l'écran, trois musiciens prennent place ( batterie, deux jeux de claviers/synthés, basse, guitares...), l'intro est lancée, une voix émane de coulisses, les cris redoublent d'intensité, la voilà, séduisante, joli minois, jambes affinées, lunettes de soleil bling bling, mini-jupe et bottillons noirs, ' 'Last dance' est sur les rails et déclenche l'admiration au sein du jardin d'enfants qui t'entoure.
Bruxelles, how are you?
Ginette défaille, Ilir brandit le drapeau rouge orné de l'aigle à deux têtes, la diva enchaîne sur 'Dreams' tout en invitant la foule à reprendre le chorus, 149 flashes crépitent...O K , sa pop prévisible et préfabriquée peut sembler légère aux oreilles des amateurs de rock, mais les gosses adorent et il faut reconnaître que le nouveau chouchou de l'univers electro dance ( sound of 2016 selon la BBC) bénéficie d'un timbre décent et d'une plastique plus qu'intéressante.
On a vu et entendu pire!
Tu dis, Louis?
On ne se risque pas à mentionner les noms que tu viens de citer, quoi encore, non j'ignore qui est Alecia Beth Moore et Lindsay Dee Lohan ne fait pas partie de mes relations.
' Bad together', la voix prend des intonations graves, style Adele, on aime!
C'est à genoux que Dua entame le soulful 'Room for 2' avant de poser la question "qui veut danser sur scène à mes côtés", ils sont près de 20 à escalader le podium tandis qu'elle attaque 'Blow your mind'.
Quinze selfies à côté de la star , un drapeau albanais lui recouvre les épaules, Ashley, avait laissé son Samsung Galaxy à sa copine, jalouse, car restée dans la fosse, et lui gueule "filme tout", le morceau emballé elle embrasse la chanteuse et quitte la scène à regret, lundi toute la cour de récré entendra ses exploits.
' Want you' précède le sensuel ' Thinking about you', une de tes préférées rien que pour le couplet ...I've been working later, I've been drinking stronger I've been smoking deeper but the memories won't stop...
Elle se souvient du Pukkelpop, flatte le public belge auquel elle propose de chanter le hit ' New Love' en communion avec elle.
' Running' et ' Genesis' nous conduisent vers la fin du show et celle que 95% du public attendait, ' Be the one' en version electro twist.
Elle se tape un bain de foule avant de disparaître derrière les lourds rideaux cachant les coulisses.
Une ou deux minutes de patience avant un double rappel débutant par une plage bluesy et sombre, 'For Julian'. Après un ' I love you Belgium' presque honnête, elle termine le show par le bouillant ' Hotter than hell' !
Papa et maman récupèrent leur progéniture, des quadragénaires t'interrogent " et, monsieur, mieux que prévu, non?"
Pas déçu, une bonne présence scénique, une bonne voix, un set bien construit mixant dancetracks et morceaux plus fouillés, Dua Lipa risque de gravir quelques échelons supplémentaires et peut-être de détrôner Ellie Goulding.
Déjà en janvier dernier, People Niooz déclarait: Dua Lipa, la chanteuse à découvrir de toute urgence, quelques mois plus tard, Dua ( amour en albanais), chanteuse/ mannequin, casse la baraque au Pukkelpop, tu savais qu'il fallait se pointer tôt pour espérer stationner frontstage.
Pas de bol un véhicule en panne à hauteur d' Anderlecht Industrie engendre un bouchon monstre, un vendredi soir, pluvieux, c'est déjà pas la joie, résultat: plus de 25' à faire l'escargot, c'est râpé pour une place aux premiers rangs.
Sur place, 75 T-shirts à l'effigie de la belle Kosovo/ Britannique se sont agglutinés aux avant-postes, âge moyen: 15 ans, heureusement elles ne mesurent pas plus d'un mètre cinquante, à 20:00 lorsque le DJ met ses platines au point mort, la smala pousse un hurlement à faire pleurer Léo, un trio de hip hoppers, accompagné d' un scratcheur, se pointe: from Dublin: Hare Squead!
Hare Squead are E-Knock, Tony Konstone et Jessy Rose and are the best hip-hop act Ireland has produced in a very long time!
Le continent va les découvrir!
Si leur premier rap/ hip hop te fait craindre le pire, gymnastique et harangues habituelles, doigt levé ou tendu vers la masse, dès le second soubresaut, t'as pigé que Hare Squead étale quelque chose de plus que le commun des rappers, non seulement ils font preuve d'une énergie débordante, traversant la scène de long en large, bondissant comme des kangourous, se déhanchant en mesure, mais ils pimentent leur show vibrant d'une généreuse pointe d'humour et d'un sens de la communication évident ce qui rend leur dynamisme communicatif.
Dès le troisième titre toute la salle saute, brandit le poing et reprend les refrains catchy balancés par les Irlandais.
Parlez-vous le français, we speak French you know, listen...what about 300 baguettes, next song is about my mum, on leur a refilé une guitare et une basse et les gars s'éloignent du rap urbain pour entamer un R'n'B/soul de haute tenue.
Les comparaisons avec De la Soul ou Chance The Rapper ne sont pas usurpées, le trio nous envoie encore quelques perles, épiçant l'une d'entre elles d'une pointe de ragga, s'inquiète de notre vie sexuelle ( how many of you had sex in public, comme tes voisines étaient toutes pucelles, elles ont rougi), l'un deux plonge dans le pit réservé aux photographes pour serrer quelques pinces, et enfin la fête prend fin avec leur tube 'If I ask' qui voit l'AB transformée en trampoline géant.
Une acclamation colossale ponctue ce set généreux!
20:59, Joske et Kristel ne tiennent plus en place, elles décomptent les secondes en fixant le cadran de leur smartphone, 20:59' 53", l'heure fatidique dans sept secondes, cris sans chuchotements, Dua Lipa s'imprime en lettres fluorescentes sur l'écran, trois musiciens prennent place ( batterie, deux jeux de claviers/synthés, basse, guitares...), l'intro est lancée, une voix émane de coulisses, les cris redoublent d'intensité, la voilà, séduisante, joli minois, jambes affinées, lunettes de soleil bling bling, mini-jupe et bottillons noirs, ' 'Last dance' est sur les rails et déclenche l'admiration au sein du jardin d'enfants qui t'entoure.
Bruxelles, how are you?
Ginette défaille, Ilir brandit le drapeau rouge orné de l'aigle à deux têtes, la diva enchaîne sur 'Dreams' tout en invitant la foule à reprendre le chorus, 149 flashes crépitent...O K , sa pop prévisible et préfabriquée peut sembler légère aux oreilles des amateurs de rock, mais les gosses adorent et il faut reconnaître que le nouveau chouchou de l'univers electro dance ( sound of 2016 selon la BBC) bénéficie d'un timbre décent et d'une plastique plus qu'intéressante.
On a vu et entendu pire!
Tu dis, Louis?
On ne se risque pas à mentionner les noms que tu viens de citer, quoi encore, non j'ignore qui est Alecia Beth Moore et Lindsay Dee Lohan ne fait pas partie de mes relations.
' Bad together', la voix prend des intonations graves, style Adele, on aime!
C'est à genoux que Dua entame le soulful 'Room for 2' avant de poser la question "qui veut danser sur scène à mes côtés", ils sont près de 20 à escalader le podium tandis qu'elle attaque 'Blow your mind'.
Quinze selfies à côté de la star , un drapeau albanais lui recouvre les épaules, Ashley, avait laissé son Samsung Galaxy à sa copine, jalouse, car restée dans la fosse, et lui gueule "filme tout", le morceau emballé elle embrasse la chanteuse et quitte la scène à regret, lundi toute la cour de récré entendra ses exploits.
' Want you' précède le sensuel ' Thinking about you', une de tes préférées rien que pour le couplet ...I've been working later, I've been drinking stronger I've been smoking deeper but the memories won't stop...
Elle se souvient du Pukkelpop, flatte le public belge auquel elle propose de chanter le hit ' New Love' en communion avec elle.
' Running' et ' Genesis' nous conduisent vers la fin du show et celle que 95% du public attendait, ' Be the one' en version electro twist.
Elle se tape un bain de foule avant de disparaître derrière les lourds rideaux cachant les coulisses.
Une ou deux minutes de patience avant un double rappel débutant par une plage bluesy et sombre, 'For Julian'. Après un ' I love you Belgium' presque honnête, elle termine le show par le bouillant ' Hotter than hell' !
Papa et maman récupèrent leur progéniture, des quadragénaires t'interrogent " et, monsieur, mieux que prévu, non?"
Pas déçu, une bonne présence scénique, une bonne voix, un set bien construit mixant dancetracks et morceaux plus fouillés, Dua Lipa risque de gravir quelques échelons supplémentaires et peut-être de détrôner Ellie Goulding.
vendredi 14 octobre 2016
Amongster - Wanthanee - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 13 octobre 2016
Amongster - Wanthanee - Ancienne Belgique ( Club) - Bruxelles, le 13 octobre 2016
Le 13 octobre à l'AB, beneden, Arno: uitverkocht - au Club, Amongster: complet!
L'assistance est déjà conséquente à 20:15, lorsque le support, Wanthanee, prend place.
Wanthanee Wadngam ( 21 printemps) , originaire de La Panne, a été une des trois artistes ( avec Clear Season,et Equal Idiots) choisis par Studio Brussel comme étant De Nieuwe Lichting.
Une voix claire et une acoustique, elle entame ' Concrete' en mode indie folk diaphane.
D'autres ont déjà tissé des liens: Mariee Sioux ( bien vu) ou Florence Welch ( moins évident, pas le même univers), par contre Marika Hackman ou Nina Nastasia, pourquoi pas!
' Cold Summers' s'avère tout aussi radieux , le timbre de la voix exhumant des images de la douce Karen Carpenter qui, en flashes, s'impose à ton esprit.
Next one is a cover, 'Lost Stars' d'Adam Levine, une plage destinée aux âmes romantiques affectionnant les fleurs bleues.
Plus poignant sera ' Once there was', la jeune personne, d'origine thaïlandaise, aura réussi à attirer l'attention et à imposer le silence au public venu pour Amongster.
Un intermezzo vocal de moins d'une minute précède le titre qui lui a valu un début de notoriété, le brillant ' Only shadows remain'.
Wanthanee, une artiste à tenir à l'oeil, voilà le verdict après ce set concis de 25' qui a semblé bien court!
Amongster
Lauréat De Nieuwe Lichting en 2014 , Thomas Oosterlynck, le frontman du groupe gantois a pris son temps pour sortir un premier full CD. 'Trust yourself to the water' ( V2) est dans les bacs depuis quelques semaines, il succède au selftitled EP de mars 2015, le concert de ce soir est considéré comme une release party, famille et fans sont venus en masse!
Le groupe a foulé de belles scènes: Pukkelpop, Het Depot, le Trix, Crammerrock, Absolutely Free Festival, il n'est plus sujet au trac des débutants.
A 21h, ils sont quatre à émerger des coulisses, Thomas Oosterlynck - guitars, vocals/ le talentueux Jasper Maekelberg - bass- guitar- backings ( Faces on TV, Yuko, Douglas Firs...) / Robbe Vekeman ( Bazart) - drums et drumpads/ Tom Soetaert - keys, backings.
Quoi?
Non, il n'a ni joué à Anderlecht, ni à l'Ajax, ni à Genk.
Ils entament les hostilités avec le single ' Teacher' , de la pop lunaire et mélancolique, accentuée par la voix fragile, les nanas adorent, du frontman.
Oscar and the Wolf casse la baraque, Amongster espère suivre la même voie, ils sont nombreux les groupes à avoir été influencés par Coldplay, Keane ou autres formations confectionnant une pop passe-partout, relativement inoffensive.
' Ranstills', légèrement plus vigoureux, confirme le propos, il est suivi par le titletrack de l'album, 'Trust yourself to the water', le timbre cassé du brumeux Thomas réussi à faire fondre quelques coeurs adolescents, l'orgue, espiègle, ajoute une touche désuète à la plage.
La suivante, 'Over the river', datant du EP, ruisselle par une belle journée ensoleillée en suivant de paisibles et pittoresques méandres.
Le programme se complaît en mode midtempo, les couplets se révèlent joliment fignolés, lisses et bienveillants, mais ils ne parviennent ni à t'émouvoir, ni à t'enthousiasmer.
Trop grande uniformité engendre monotonie!
La playlist mentionne' Stay awhile', plus intéressant lorsque Jasper troque sa basse pour une guitare, puis 'Bright life' ou encore le single ' Butcher's boy' décoré d'un gimmick plaisant et 'Runalong'.
Sur l'album, une violoniste s'entend sur ' War has a song', she's there!
Il s'agit de Wanthanee qui ajoute quelques lignes de violon et se charge des backing vocals pour ce nième titre élégiaque.
Le groove discret de 'Leo' rend le titre danceable, mais pas question de transpirer!
We gaan nog twee nummers spelen, le premier s'intitule ' Salrow', secoué par quelques vagues remous et déchiré par la guitare postrock mordante de Jasper, la dernière, avec l'angoisse comme thème, se nomme 'Fear until you leave me' , un des meilleurs morceaux de la soirée.
Bis
Thomas solo, 'Welcome to my friends' une ballade folky contrastant avec les autres compositions du Gantois.
Le band est à nouveau rejoint par Wanthanee Wadngam pour 'All I know is you' , une berceuse remplaçant la tisane au miel d'acacia que tu comptais ingurgiter avant le repos nocturne.
Le 13 octobre à l'AB, beneden, Arno: uitverkocht - au Club, Amongster: complet!
L'assistance est déjà conséquente à 20:15, lorsque le support, Wanthanee, prend place.
Wanthanee Wadngam ( 21 printemps) , originaire de La Panne, a été une des trois artistes ( avec Clear Season,et Equal Idiots) choisis par Studio Brussel comme étant De Nieuwe Lichting.
Une voix claire et une acoustique, elle entame ' Concrete' en mode indie folk diaphane.
D'autres ont déjà tissé des liens: Mariee Sioux ( bien vu) ou Florence Welch ( moins évident, pas le même univers), par contre Marika Hackman ou Nina Nastasia, pourquoi pas!
' Cold Summers' s'avère tout aussi radieux , le timbre de la voix exhumant des images de la douce Karen Carpenter qui, en flashes, s'impose à ton esprit.
Next one is a cover, 'Lost Stars' d'Adam Levine, une plage destinée aux âmes romantiques affectionnant les fleurs bleues.
Plus poignant sera ' Once there was', la jeune personne, d'origine thaïlandaise, aura réussi à attirer l'attention et à imposer le silence au public venu pour Amongster.
Un intermezzo vocal de moins d'une minute précède le titre qui lui a valu un début de notoriété, le brillant ' Only shadows remain'.
Wanthanee, une artiste à tenir à l'oeil, voilà le verdict après ce set concis de 25' qui a semblé bien court!
Amongster
Lauréat De Nieuwe Lichting en 2014 , Thomas Oosterlynck, le frontman du groupe gantois a pris son temps pour sortir un premier full CD. 'Trust yourself to the water' ( V2) est dans les bacs depuis quelques semaines, il succède au selftitled EP de mars 2015, le concert de ce soir est considéré comme une release party, famille et fans sont venus en masse!
Le groupe a foulé de belles scènes: Pukkelpop, Het Depot, le Trix, Crammerrock, Absolutely Free Festival, il n'est plus sujet au trac des débutants.
A 21h, ils sont quatre à émerger des coulisses, Thomas Oosterlynck - guitars, vocals/ le talentueux Jasper Maekelberg - bass- guitar- backings ( Faces on TV, Yuko, Douglas Firs...) / Robbe Vekeman ( Bazart) - drums et drumpads/ Tom Soetaert - keys, backings.
Quoi?
Non, il n'a ni joué à Anderlecht, ni à l'Ajax, ni à Genk.
Ils entament les hostilités avec le single ' Teacher' , de la pop lunaire et mélancolique, accentuée par la voix fragile, les nanas adorent, du frontman.
Oscar and the Wolf casse la baraque, Amongster espère suivre la même voie, ils sont nombreux les groupes à avoir été influencés par Coldplay, Keane ou autres formations confectionnant une pop passe-partout, relativement inoffensive.
' Ranstills', légèrement plus vigoureux, confirme le propos, il est suivi par le titletrack de l'album, 'Trust yourself to the water', le timbre cassé du brumeux Thomas réussi à faire fondre quelques coeurs adolescents, l'orgue, espiègle, ajoute une touche désuète à la plage.
La suivante, 'Over the river', datant du EP, ruisselle par une belle journée ensoleillée en suivant de paisibles et pittoresques méandres.
Le programme se complaît en mode midtempo, les couplets se révèlent joliment fignolés, lisses et bienveillants, mais ils ne parviennent ni à t'émouvoir, ni à t'enthousiasmer.
Trop grande uniformité engendre monotonie!
La playlist mentionne' Stay awhile', plus intéressant lorsque Jasper troque sa basse pour une guitare, puis 'Bright life' ou encore le single ' Butcher's boy' décoré d'un gimmick plaisant et 'Runalong'.
Sur l'album, une violoniste s'entend sur ' War has a song', she's there!
Il s'agit de Wanthanee qui ajoute quelques lignes de violon et se charge des backing vocals pour ce nième titre élégiaque.
Le groove discret de 'Leo' rend le titre danceable, mais pas question de transpirer!
We gaan nog twee nummers spelen, le premier s'intitule ' Salrow', secoué par quelques vagues remous et déchiré par la guitare postrock mordante de Jasper, la dernière, avec l'angoisse comme thème, se nomme 'Fear until you leave me' , un des meilleurs morceaux de la soirée.
Bis
Thomas solo, 'Welcome to my friends' une ballade folky contrastant avec les autres compositions du Gantois.
Le band est à nouveau rejoint par Wanthanee Wadngam pour 'All I know is you' , une berceuse remplaçant la tisane au miel d'acacia que tu comptais ingurgiter avant le repos nocturne.
Au monde ils ont dit un éternel adieu: Angus R Grant, Bored Nothing, Michiyuki Kawashima, Don Ciccone, Eric 'Powa B' Beysens!
Le violoniste Angus R Grant est décédé d'une courte maladie ce 9 octobre, à l'âge de 49 ans, il était le frontman du Celtic fusion band Shooglenifty, responsable de 9 albums.
Avant cela son violon s'entendait chez Pennycroft et Swamptrash, le prédécesseur de Shooglenifty
Fergus David Edward Miller, from Geelong, Australia, qui se produisait sous l'identité Bored Nothing a mis fin à ses jours ce 9 octobre, il avait 26 ans.
On ne lui connaît qu'un album, le self-titled 'Bored Nothing', du noise pop/shoegaze qui lui a valu un statut de cult artist non seulement en Australie mais également dans d'autres régions anglophones.
Michiyuki Kawashima était le guitariste/vocaliste de l'electronic band Boom Boom Satellites, un duo, Masayuki Nakano s'occupait des lignes de basse et du programming.
Le groupe a sorti une dizaine d'albums, le dernier, un EP, 'Lay your hands on me', date de 2016.
Kawashiwa souffrait de tumeurs cérébrales depuis des années, il en est décédé le 9 octobre.
Don Ciccone, aucun lien de parenté avec Madonna, est surtout connu comme membre fondateur des Critters, un groupe pop ayant connu son heure de gloire dans les sixties, classant e.a. "Mr. Dieingly Sad" dans le Billboard top 25.
Don a également fait partie des Four Seasons et du band accompagnant Tommy James: The Shondells.
Il nous a quittés à 70 ans.
Le Dj, Eric 'Powa B' Beysens, considéré comme un pionnier de la house est décédé des suites d'un cancer, mercredi dernier!
Il a été dj résident de plusieurs boîtes branchées dont le Boccaccio, le 55, la Rocca ou le Who’s Who’s Land.
Il était également connu comme producteur, on lui doit une série impressionnante de releases ( house, techno, new beat...) pour R and S Records, PIAS ou Sony.
Il a sorti plusieurs albums sous son nom et se produisait live avec son groupe Backlash.
Avant cela son violon s'entendait chez Pennycroft et Swamptrash, le prédécesseur de Shooglenifty
Fergus David Edward Miller, from Geelong, Australia, qui se produisait sous l'identité Bored Nothing a mis fin à ses jours ce 9 octobre, il avait 26 ans.
On ne lui connaît qu'un album, le self-titled 'Bored Nothing', du noise pop/shoegaze qui lui a valu un statut de cult artist non seulement en Australie mais également dans d'autres régions anglophones.
Michiyuki Kawashima était le guitariste/vocaliste de l'electronic band Boom Boom Satellites, un duo, Masayuki Nakano s'occupait des lignes de basse et du programming.
Le groupe a sorti une dizaine d'albums, le dernier, un EP, 'Lay your hands on me', date de 2016.
Kawashiwa souffrait de tumeurs cérébrales depuis des années, il en est décédé le 9 octobre.
Don Ciccone, aucun lien de parenté avec Madonna, est surtout connu comme membre fondateur des Critters, un groupe pop ayant connu son heure de gloire dans les sixties, classant e.a. "Mr. Dieingly Sad" dans le Billboard top 25.
Don a également fait partie des Four Seasons et du band accompagnant Tommy James: The Shondells.
Il nous a quittés à 70 ans.
Le Dj, Eric 'Powa B' Beysens, considéré comme un pionnier de la house est décédé des suites d'un cancer, mercredi dernier!
Il a été dj résident de plusieurs boîtes branchées dont le Boccaccio, le 55, la Rocca ou le Who’s Who’s Land.
Il était également connu comme producteur, on lui doit une série impressionnante de releases ( house, techno, new beat...) pour R and S Records, PIAS ou Sony.
Il a sorti plusieurs albums sous son nom et se produisait live avec son groupe Backlash.
mercredi 12 octobre 2016
Ultimate Painting au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 11 octobre 2016
Ultimate Painting au Witloof Bar du Botanique, Bruxelles, le 11 octobre 2016
Rendez-vous à l'accueil, t'as bien ri lorsque Michel s'est tapé une palpation corporelle avancée avant de récupérer son passe-photos!
Direction le bar du Witloof, le concert d'Ultimate Painting, prévu à 20h, débutera peu après 20:30'.
The Ultimate Painting, un Dali, un Picasso, un Francis Bacon, une estampe numérique, une esquisse de Fritz De Potsenmaeker ?
Tu n'y es pas, le nom du groupe est associé à une oeuvre de Clark Richert, Richard Kallweit, Gene Bernofsky, JoAnn Bernofsky et Charles DiJulio faisant partie de la communauté artistique Drop City.
Jack Cooper ( BeepSeals, Mazes) et James Hoare ( Veronica Falls, Your Twenties) forment Ultimate Painting fin 2013.
Les deux guitaristes s'entendent à merveille et pondent 4 albums ( dont un live) en trois ans, le plus récent s'intitule 'Dusk'.
Sur scène, Jack and James sont, admirablement, secondés par un batteur ( Bill Roe) et un bassiste ( Will Young).
Ces gars ne peuvent être considérés comme les rois de la communication, un journaliste rapporte que lors d'un concert, Jack aurait proclamé “I feel like we only attract people who want to go home straight after”, sur scène, le duo reste distant en se concentrant sur la qualité des riffs tirés de leur Epiphone respective, les mercenaires fournissant un travail rythmique impeccable.
Good evening, we're called Ultimate Painting, c'est également l'intitulation du morceau ouvrant le set.
Leur concoction sonne particulièrement yankee pour des Londoniens, ce n'est évidemment pas le premier groupe du UK à s'inspirer du psychedelic rock né en Californie bien avant Woodstock, un revival a démarré dans les nineties avec des bands tels que Kula Shaker ou Ocean Colour Scene, plus récemment Lola Colt, Desert Mountain Tribe ou Black Market Karma ont défrayé les chroniques, Ultimate Painting est de la même famille, dès le premier titre, ton cerveau se met en quête de filiation et propose les Byrds, le Velvet ou REM à leurs débuts, l'usage des pédales à effets est réduit au strict minimum, les voix s'associent ou se répondent harmonieusement, la composition dégage une impression de fraîcheur et de nonchalance, bref, un bruit de fond idéal pour s'allonger dans un parc inondé de soleil.
Toujours extrait du premier album, voici ' Rolling in the deep end' présentant les mêmes atouts que la précédente.
'Riverside' achève la trilogie extraite de l'album 'Ultimate Painting'.
We're going to play a couple of songs of the new album ( ' Dusk') murmure Jack, ' Bills' entame la suite, loose-but-biting vibes, écrivait un sujet du pays ayant brexité, c'est pas con!
Can I get some more light, please.
A la table ils doivent être complètement sourds, ils plongent le quatuor dans l'obscurité totale, pas de réaction, ils entament la perle ' Song for Brian Jones' .
Absence totale d'esbroufe, Ultimate Painting se contente de l'essentiel, leur guitar rock est du genre qui ensorcelle en sous-main.
Une plage de 'Green Lanes' pour suivre, le groovy ' I've got the sanctioned blues' qui selon Vincent rappelle Teenage Fanclub.
' Break the chain' s'avère tout aussi mélodique et renvoie sans conteste vers les rois de la pop, les Beatles, époque 'Revolver'.
Aucun album n'est mis particulièrement en évidence, la setlist propose un nouvel extrait de 'Dusk', toujours sans artifices, la ligne claire reste la voie royale pour ' I'm set free'.
Jack: Je me souviens être passé avec Mazes au Botanique, il y a cinq ans.
Réaction d'un gars du premier rang, I saw you in the Ancienne Belgique two years ago, it was the day that Lou Reed died!
Le 27 octobre Mazes était à l'AB au même programme que Parquet Courts.
James passe derrière le piano pour deux titres, la ballade 'Lead the way' et 'Monday Morning, Somewhere Central' .
Il reprend sa guitare pour 'Jane' aussi sweet que celle du Velvet Underground.
Petite remontrance au drummer ayant entamé 'Skippool Creek' alors que Jack s'accordait, on reprend, l'eau est limpide, l'air est doux, un brin d'herbe coincé entre les dents tu contemples un petit nuage laiteux ondulant dans l'azur.
As we never play encores we'll play two more songs before we take place at the merch, this is 'Sweet Chris' mais c'est la dernière ' Ten Street' transformée en jam rock comme le faisait si bien Grateful Dead qui déclenchera l'enthousiasme.
Le meilleur pour la fin, donc, il est normal qu'après un morceau d'une telle envergure il n'y ait pas de rappel.
Merci à Will d'avoir retranscrit la setlist!
Rendez-vous à l'accueil, t'as bien ri lorsque Michel s'est tapé une palpation corporelle avancée avant de récupérer son passe-photos!
Direction le bar du Witloof, le concert d'Ultimate Painting, prévu à 20h, débutera peu après 20:30'.
The Ultimate Painting, un Dali, un Picasso, un Francis Bacon, une estampe numérique, une esquisse de Fritz De Potsenmaeker ?
Tu n'y es pas, le nom du groupe est associé à une oeuvre de Clark Richert, Richard Kallweit, Gene Bernofsky, JoAnn Bernofsky et Charles DiJulio faisant partie de la communauté artistique Drop City.
Jack Cooper ( BeepSeals, Mazes) et James Hoare ( Veronica Falls, Your Twenties) forment Ultimate Painting fin 2013.
Les deux guitaristes s'entendent à merveille et pondent 4 albums ( dont un live) en trois ans, le plus récent s'intitule 'Dusk'.
Sur scène, Jack and James sont, admirablement, secondés par un batteur ( Bill Roe) et un bassiste ( Will Young).
Ces gars ne peuvent être considérés comme les rois de la communication, un journaliste rapporte que lors d'un concert, Jack aurait proclamé “I feel like we only attract people who want to go home straight after”, sur scène, le duo reste distant en se concentrant sur la qualité des riffs tirés de leur Epiphone respective, les mercenaires fournissant un travail rythmique impeccable.
Good evening, we're called Ultimate Painting, c'est également l'intitulation du morceau ouvrant le set.
Leur concoction sonne particulièrement yankee pour des Londoniens, ce n'est évidemment pas le premier groupe du UK à s'inspirer du psychedelic rock né en Californie bien avant Woodstock, un revival a démarré dans les nineties avec des bands tels que Kula Shaker ou Ocean Colour Scene, plus récemment Lola Colt, Desert Mountain Tribe ou Black Market Karma ont défrayé les chroniques, Ultimate Painting est de la même famille, dès le premier titre, ton cerveau se met en quête de filiation et propose les Byrds, le Velvet ou REM à leurs débuts, l'usage des pédales à effets est réduit au strict minimum, les voix s'associent ou se répondent harmonieusement, la composition dégage une impression de fraîcheur et de nonchalance, bref, un bruit de fond idéal pour s'allonger dans un parc inondé de soleil.
Toujours extrait du premier album, voici ' Rolling in the deep end' présentant les mêmes atouts que la précédente.
'Riverside' achève la trilogie extraite de l'album 'Ultimate Painting'.
We're going to play a couple of songs of the new album ( ' Dusk') murmure Jack, ' Bills' entame la suite, loose-but-biting vibes, écrivait un sujet du pays ayant brexité, c'est pas con!
Can I get some more light, please.
A la table ils doivent être complètement sourds, ils plongent le quatuor dans l'obscurité totale, pas de réaction, ils entament la perle ' Song for Brian Jones' .
Absence totale d'esbroufe, Ultimate Painting se contente de l'essentiel, leur guitar rock est du genre qui ensorcelle en sous-main.
Une plage de 'Green Lanes' pour suivre, le groovy ' I've got the sanctioned blues' qui selon Vincent rappelle Teenage Fanclub.
' Break the chain' s'avère tout aussi mélodique et renvoie sans conteste vers les rois de la pop, les Beatles, époque 'Revolver'.
Aucun album n'est mis particulièrement en évidence, la setlist propose un nouvel extrait de 'Dusk', toujours sans artifices, la ligne claire reste la voie royale pour ' I'm set free'.
Jack: Je me souviens être passé avec Mazes au Botanique, il y a cinq ans.
Réaction d'un gars du premier rang, I saw you in the Ancienne Belgique two years ago, it was the day that Lou Reed died!
Le 27 octobre Mazes était à l'AB au même programme que Parquet Courts.
James passe derrière le piano pour deux titres, la ballade 'Lead the way' et 'Monday Morning, Somewhere Central' .
Il reprend sa guitare pour 'Jane' aussi sweet que celle du Velvet Underground.
Petite remontrance au drummer ayant entamé 'Skippool Creek' alors que Jack s'accordait, on reprend, l'eau est limpide, l'air est doux, un brin d'herbe coincé entre les dents tu contemples un petit nuage laiteux ondulant dans l'azur.
As we never play encores we'll play two more songs before we take place at the merch, this is 'Sweet Chris' mais c'est la dernière ' Ten Street' transformée en jam rock comme le faisait si bien Grateful Dead qui déclenchera l'enthousiasme.
Le meilleur pour la fin, donc, il est normal qu'après un morceau d'une telle envergure il n'y ait pas de rappel.
Merci à Will d'avoir retranscrit la setlist!
lundi 10 octobre 2016
Album - Leán - Pangea
Album - Leán - Pangea
Silke Clarysse ( guitare) , Otto Kint ( double bass) et Gielis Cautaers ( percussions) décident de former Leán en 2014.
Ils ont tout trois un bagage classique, Silke a étudié la guitare au Lemmens Instituut ( Leuven) et enseigne désormais à la Hoofdstedelijke Academie voor Muziek, Woord, en Dans/ Otto sort du Conservatoire Royal de Bruxelles, il s'est souvent produit avec un autre étudiant doué, le pianiste Martin Salemi de Opmoc, ce jazzman reconnu est également membre du Joachim Caffonnette band ou du Quintessence Big Band/ quant à Gielis, également gradué du Lemmens Instituut, il enseigne dans différentes académies ( Geel, Leuven, Buggenhout) et fait partie de la formation folk "Peut-être Demain."
Ils définissent leur univers comme "Classical World Music".
' Pangea' ou toutes les terres, est le titre choisi pour baptiser leur premier effort discographique.
L'illustrateur Jan-Sebastiaan Degeyter est crédité pour l'artwork, il n'a pas dévoilé le nom du papegai malicieux ornant la pochette.
'Amigo' une composition de Chris Ruebens ouvre l'album, une plage lumineuse et aérienne, dominée par une guitare mixant saveurs brésiliennes et hispaniques.
' Fuoco' du maître de la Spanish classical guitar, Roland Dyens , suit.
L'interprétation du jeune trio comblera d'aise les amateurs de Paco De Lucia ou de Joaquin Rodrigo, du travail d'orfèvrerie.
Les fines arabesques du ' Byzantine Theme' de Dusan Bogdanovic virent soudain jazz lorsque la contrebasse d'Otto, bien soutenue par les frappes de Gielis, émerge de l'arrière-plan, la guitare revient à l'avant-plan pour terminer la composition.
Direction le pays de la bossa nova avec ' Danza Brasilera' de l'Argentin Jorge Morel.
Lorsque la technique, le savoir-faire, se marient avec le feeling et le doigté, on ne peut que faire silence et écouter.
Ils sont nombreux à s'être attaqués à 'Alfonsina Y El Mar' rendant hommage à la poétesse Alfonsina Storni. La version délicate de Leán, propice aux songes, permet à ton esprit de visualiser Alfonsina s'enfonçant lentement dans les flots sombres d'une plage de Mar del Plata pour y aller dormir.
Toujours en mode mélancolique, le trio nous propose un voyage vers d'autres terres, ' Orient' d' Armand Coeck démarre en douceur, le morceau, aux parfums d'orangers, semble se languir quand soudain une accélération déconcertante le conduit vers d'autres chemins, fameux boulot du percussionniste!
Un plongeon dans le temps, le baroque espagnol du 17è siècle, ' Canarios' de Gaspar Sanz, un titre se trouvant au répertoire de John Williams.
Nobles dames et amours courtois, raffinement et sens de l'honneur: une autre époque!
Le voyage se poursuit du côté de la Turquie avec la romance ' Katibim' avant de s'attaquer, une nouvelle fois, aux travaux de Dusan Bogdanovic: ' African Sketches II' et 'African Sketches III' que le compositeur serbe a gravé en 1996. L'esquisse n°2 est interprétée à la guitare, Gielis et Otto sont partis boire une Lav Pivo, ils reprennent du service pour l'animé, voire jovial, allegro ritmico 'African Sketches III'.
Heureusement qu'ils s'étaient désaltérés car la dernière escale se nomme 'Desert song', de la plume de Itamar Erez, whose music blends the delicateness of Middle Eastern music, the freedom found in jazz and the passion of flamenco.
Superbe morceau qui clôture un album estimable.
Note: Leán sera à Asse ( 't Smiske ) ce 15 octobre!
Silke Clarysse ( guitare) , Otto Kint ( double bass) et Gielis Cautaers ( percussions) décident de former Leán en 2014.
Ils ont tout trois un bagage classique, Silke a étudié la guitare au Lemmens Instituut ( Leuven) et enseigne désormais à la Hoofdstedelijke Academie voor Muziek, Woord, en Dans/ Otto sort du Conservatoire Royal de Bruxelles, il s'est souvent produit avec un autre étudiant doué, le pianiste Martin Salemi de Opmoc, ce jazzman reconnu est également membre du Joachim Caffonnette band ou du Quintessence Big Band/ quant à Gielis, également gradué du Lemmens Instituut, il enseigne dans différentes académies ( Geel, Leuven, Buggenhout) et fait partie de la formation folk "Peut-être Demain."
Ils définissent leur univers comme "Classical World Music".
' Pangea' ou toutes les terres, est le titre choisi pour baptiser leur premier effort discographique.
L'illustrateur Jan-Sebastiaan Degeyter est crédité pour l'artwork, il n'a pas dévoilé le nom du papegai malicieux ornant la pochette.
'Amigo' une composition de Chris Ruebens ouvre l'album, une plage lumineuse et aérienne, dominée par une guitare mixant saveurs brésiliennes et hispaniques.
' Fuoco' du maître de la Spanish classical guitar, Roland Dyens , suit.
L'interprétation du jeune trio comblera d'aise les amateurs de Paco De Lucia ou de Joaquin Rodrigo, du travail d'orfèvrerie.
Les fines arabesques du ' Byzantine Theme' de Dusan Bogdanovic virent soudain jazz lorsque la contrebasse d'Otto, bien soutenue par les frappes de Gielis, émerge de l'arrière-plan, la guitare revient à l'avant-plan pour terminer la composition.
Direction le pays de la bossa nova avec ' Danza Brasilera' de l'Argentin Jorge Morel.
Lorsque la technique, le savoir-faire, se marient avec le feeling et le doigté, on ne peut que faire silence et écouter.
Ils sont nombreux à s'être attaqués à 'Alfonsina Y El Mar' rendant hommage à la poétesse Alfonsina Storni. La version délicate de Leán, propice aux songes, permet à ton esprit de visualiser Alfonsina s'enfonçant lentement dans les flots sombres d'une plage de Mar del Plata pour y aller dormir.
Toujours en mode mélancolique, le trio nous propose un voyage vers d'autres terres, ' Orient' d' Armand Coeck démarre en douceur, le morceau, aux parfums d'orangers, semble se languir quand soudain une accélération déconcertante le conduit vers d'autres chemins, fameux boulot du percussionniste!
Un plongeon dans le temps, le baroque espagnol du 17è siècle, ' Canarios' de Gaspar Sanz, un titre se trouvant au répertoire de John Williams.
Nobles dames et amours courtois, raffinement et sens de l'honneur: une autre époque!
Le voyage se poursuit du côté de la Turquie avec la romance ' Katibim' avant de s'attaquer, une nouvelle fois, aux travaux de Dusan Bogdanovic: ' African Sketches II' et 'African Sketches III' que le compositeur serbe a gravé en 1996. L'esquisse n°2 est interprétée à la guitare, Gielis et Otto sont partis boire une Lav Pivo, ils reprennent du service pour l'animé, voire jovial, allegro ritmico 'African Sketches III'.
Heureusement qu'ils s'étaient désaltérés car la dernière escale se nomme 'Desert song', de la plume de Itamar Erez, whose music blends the delicateness of Middle Eastern music, the freedom found in jazz and the passion of flamenco.
Superbe morceau qui clôture un album estimable.
Note: Leán sera à Asse ( 't Smiske ) ce 15 octobre!
Blaudzun - Kim Janssen à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 9 octobre 2016
Blaudzun - Kim Janssen à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 9 octobre 2016
Encore un concert déplacé de l'Orangerie vers une Rotonde, bien garnie, pour accueillir des concitoyens de Mark Rutte.
Johannes Sigmond, alias Blaudzun, vient présenter le flambant neuf 'Jupiter', il a invité Kim Janssen pour assurer l'avant-programme.
20:00- Kim Janssen, un gars que tu as croisé en 2010 au sein de The Black Atlantic.
Kim, uit Utrecht, officie également en tant que singer-songwriter , est copain avec Douglas Firs, Marble Sounds ou Isbells ( normal, même univers), il a sorti quelques albums, 'The Lonely Mountains' doit être le dernier, ce soir, accompagné par un batteur et une ravissante organiste/seconde voix qu'il n'a pas introduits ( shame on you!), il a choisi d'interpréter de nouvelles compositions.
Le trio entame le gig avec 'Dynasty' que tu classes dans la case americana/indie folk en traçant un parallèle avec des gens tels que Bon Iver, M Ward, Mumford and Sons, les backings de la demoiselle bouclée ajoutant une touche harmonieuse à l'ensemble.
Ils enchaînent sur 'Night Heron', un oiseau évoluant dans le même doux paysage.
Un folk mélodieux et soigné, propice à la rêverie et au besoin de fuite vers de grands espaces non pollués.
My name is Kim Janssen, je viens d'Outre-Moerdijk, I prefer to speak English because my French n'est pas terrible, 80% du public siégeant dans l'hémicycle étant néerlandophone, quelques voix le poussent à poursuivre dans la langue de Vondel, qui n'était pas un voddeman.
Il continue la lecture de la playlist en débutant par le catchy 'Gouldians' , suivi par le lent ' Host' qui nous renvoie vers le sombre Mark Lannegan.
'Rama IV' n'est pas une pub pour une marque de margarine ( mit einem Butteranteil von 21 % verbindet die Melange-Variante Rama mit Butter das Beste der Butter mit dem Guten der Rama.) mais une ballade agréable aux tympans.
Deze heet 'Cousin' indique le troubadour qui termine son exercice, fort apprécié, par le plus ancien ' Drift' qui t'emmène respirer un air sylvestre, pur et sain.
Je vends des cassettes, buiten...
C'est quoi une cassette, demande Jonathan à son paternel!
Blaudzun
Sur scène, six messieurs et une jolie madame, vite transformée en furie, Linda van Leeuwen (Bombay Show Pig, Sue The Night) une des dernières acquisitions de Blaudzun , elle manie percussions, piano, glockenspiel et assure les choeurs, la seconde nouvelle tête se nomme Simon Levi, on l'a casé derrière la batterie.
Les autres répondent au nom de Jan Dekker: sax, trompette, mandoline, claviers/ Tom Swart: keys, accordéon/ Jakob Sigmond: guitares /sans doute Franc Thomas Timmerman à la basse et percussions et le chef, Johannes Sigmond, aux guitares.
Une bande héroïco-wagnérienne précède l'arrivée du septet qui entame le show en douceur par ' Here's to now', sans prévenir les musiciens, enthousiastes, appuient sur la pédale, le morceau s'envole, Bruxelles bat des pieds.
Blaudzun a ignoré le round d'observation pour entrer d'emblée dans le vif du sujet.
Place au dansant ' Between a kiss and a sorry goodbye' suivi par la plage ouvrant le nouvel ouvrage, ' Everything stops', psalmodié à trois voix. Blaudzun aime les changements de rythmes et l'effet de surprise.
Le moins qu'on puisse dire et que le cocktail proposé arrache sévère!
La guitare amorce 'Rotterdam', tout à coup un roadie attentif pique un petit sprint pour enfoncer une effect pedal récalcitrante, ce titre fougueux monte insensiblement en puissance, il est suivi par 'Flame on my head' de 2012.
Le train est en marche, Bruxelles frappe des mains pour accompagner l'acoustique du sombre barbu dont la voix se fait chevrotante.
Alerte rouge, ' Alarmalarma' a tout du titre coup de poing, un chant haché, chahuté, un fond sonore dissonant, ce rondo agressif fait mal. Tout en chantant Frère Jacques présente ses comparses.
Tom à l'accordéon, Jan à la trompette, voici ' Halcyon' , une plage grandiloquente, frisant l'épique, au final tribal.
Fallait voir la petite et hystérique Linda s'acharner sur ses caisses telle une tigresse affamée, effrayant!
Sur la lancée, 'Elephants', emmenés par Hannibal, le plancher tremble.
Une double fausse fin pour tromper l'ennemi puis un blanc, pour récupérer, avant d'amorcer le symphonique ' Don't waste the shadow' .
C'est un honneur de pouvoir présenter les nouvelles chansons devant un public aussi select, comme l'album ne compte que neuf plages on a incorporé d'anciennes compositions au menu du jour, voici 'Solar' que Jan joue à la lapsteel, le public termine la complainte en chantant religieusement.. it hurts too much to stay but I won't let go... les musiciens écoutent en souriant.
Emmené par la basse ' Echo heartache' pulse à fond et enfin ' Promises of no man's land' clôture ce show éclatant.
Dank u wel, Botanique!
Les rappels sont entamés par un duo de percussions avant de voir la troupe proposer le folky ' Who took the wheel' et achever le voyage par 'Jupiter'.
Jupiter II sortira en 2017.
Derniers remerciements et une escale au bar avec Manu, Leo et Dominique, tous d'accord pour dire avoir assisté à un show brillant!
Encore un concert déplacé de l'Orangerie vers une Rotonde, bien garnie, pour accueillir des concitoyens de Mark Rutte.
Johannes Sigmond, alias Blaudzun, vient présenter le flambant neuf 'Jupiter', il a invité Kim Janssen pour assurer l'avant-programme.
20:00- Kim Janssen, un gars que tu as croisé en 2010 au sein de The Black Atlantic.
Kim, uit Utrecht, officie également en tant que singer-songwriter , est copain avec Douglas Firs, Marble Sounds ou Isbells ( normal, même univers), il a sorti quelques albums, 'The Lonely Mountains' doit être le dernier, ce soir, accompagné par un batteur et une ravissante organiste/seconde voix qu'il n'a pas introduits ( shame on you!), il a choisi d'interpréter de nouvelles compositions.
Le trio entame le gig avec 'Dynasty' que tu classes dans la case americana/indie folk en traçant un parallèle avec des gens tels que Bon Iver, M Ward, Mumford and Sons, les backings de la demoiselle bouclée ajoutant une touche harmonieuse à l'ensemble.
Ils enchaînent sur 'Night Heron', un oiseau évoluant dans le même doux paysage.
Un folk mélodieux et soigné, propice à la rêverie et au besoin de fuite vers de grands espaces non pollués.
My name is Kim Janssen, je viens d'Outre-Moerdijk, I prefer to speak English because my French n'est pas terrible, 80% du public siégeant dans l'hémicycle étant néerlandophone, quelques voix le poussent à poursuivre dans la langue de Vondel, qui n'était pas un voddeman.
Il continue la lecture de la playlist en débutant par le catchy 'Gouldians' , suivi par le lent ' Host' qui nous renvoie vers le sombre Mark Lannegan.
'Rama IV' n'est pas une pub pour une marque de margarine ( mit einem Butteranteil von 21 % verbindet die Melange-Variante Rama mit Butter das Beste der Butter mit dem Guten der Rama.) mais une ballade agréable aux tympans.
Deze heet 'Cousin' indique le troubadour qui termine son exercice, fort apprécié, par le plus ancien ' Drift' qui t'emmène respirer un air sylvestre, pur et sain.
Je vends des cassettes, buiten...
C'est quoi une cassette, demande Jonathan à son paternel!
Blaudzun
Sur scène, six messieurs et une jolie madame, vite transformée en furie, Linda van Leeuwen (Bombay Show Pig, Sue The Night) une des dernières acquisitions de Blaudzun , elle manie percussions, piano, glockenspiel et assure les choeurs, la seconde nouvelle tête se nomme Simon Levi, on l'a casé derrière la batterie.
Les autres répondent au nom de Jan Dekker: sax, trompette, mandoline, claviers/ Tom Swart: keys, accordéon/ Jakob Sigmond: guitares /sans doute Franc Thomas Timmerman à la basse et percussions et le chef, Johannes Sigmond, aux guitares.
Une bande héroïco-wagnérienne précède l'arrivée du septet qui entame le show en douceur par ' Here's to now', sans prévenir les musiciens, enthousiastes, appuient sur la pédale, le morceau s'envole, Bruxelles bat des pieds.
Blaudzun a ignoré le round d'observation pour entrer d'emblée dans le vif du sujet.
Place au dansant ' Between a kiss and a sorry goodbye' suivi par la plage ouvrant le nouvel ouvrage, ' Everything stops', psalmodié à trois voix. Blaudzun aime les changements de rythmes et l'effet de surprise.
Le moins qu'on puisse dire et que le cocktail proposé arrache sévère!
La guitare amorce 'Rotterdam', tout à coup un roadie attentif pique un petit sprint pour enfoncer une effect pedal récalcitrante, ce titre fougueux monte insensiblement en puissance, il est suivi par 'Flame on my head' de 2012.
Le train est en marche, Bruxelles frappe des mains pour accompagner l'acoustique du sombre barbu dont la voix se fait chevrotante.
Alerte rouge, ' Alarmalarma' a tout du titre coup de poing, un chant haché, chahuté, un fond sonore dissonant, ce rondo agressif fait mal. Tout en chantant Frère Jacques présente ses comparses.
Tom à l'accordéon, Jan à la trompette, voici ' Halcyon' , une plage grandiloquente, frisant l'épique, au final tribal.
Fallait voir la petite et hystérique Linda s'acharner sur ses caisses telle une tigresse affamée, effrayant!
Sur la lancée, 'Elephants', emmenés par Hannibal, le plancher tremble.
Une double fausse fin pour tromper l'ennemi puis un blanc, pour récupérer, avant d'amorcer le symphonique ' Don't waste the shadow' .
C'est un honneur de pouvoir présenter les nouvelles chansons devant un public aussi select, comme l'album ne compte que neuf plages on a incorporé d'anciennes compositions au menu du jour, voici 'Solar' que Jan joue à la lapsteel, le public termine la complainte en chantant religieusement.. it hurts too much to stay but I won't let go... les musiciens écoutent en souriant.
Emmené par la basse ' Echo heartache' pulse à fond et enfin ' Promises of no man's land' clôture ce show éclatant.
Dank u wel, Botanique!
Les rappels sont entamés par un duo de percussions avant de voir la troupe proposer le folky ' Who took the wheel' et achever le voyage par 'Jupiter'.
Jupiter II sortira en 2017.
Derniers remerciements et une escale au bar avec Manu, Leo et Dominique, tous d'accord pour dire avoir assisté à un show brillant!
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