19:15', scène principale: The Delgado Brothers.
Vous êtes prêts pour une couche de LA sound?
The Delgado Brothers Band plan to deliver a mighty musical expression of artistic soul,rhythm and blues all spiced up with a fiery blend of hand crafted original music.
Vous voilà prévenus!
Trois frangins en piste, Bob Delgado, barbe Z Z Top et basse, Steve Delgado, batterie et chant, Joey Delgado, comme chez les Dalton, le plus rusé, guitare et chant + un strangero, Raphael Wressnig, from Graz, mais non pas matinée, Graz Österreich!
Il a fallu galoper pour assister au dénouement du premier titre, 'Mama's cryin'.
Les amateurs de Latin blues, fervents de Los Lobos, Santana ou Los Fabulosos Cadillacs sont à la fête, Herr Wressnig ajoutant une touche jazz/funk au plat déjà bien épicé.
La clique enchaîne sur le single de 2015, ' Leave me alone', avant de se présenter non sans humour, excuse my English, we're from Los Angeles.
Sur l'album 'Learn to fly', 'I wanna know', le timbre nonchalant de Brother Steve affiche une curieuse similitude avec celui de Stevie Winwood, la wah wah de Joey motivant les lauriers de Best Guitarist au Albert King Award.
La visite des faubourgs de L A se poursuit avec 'Something about my baby' suivi d'un slow à faire craquer toutes les Consuela, Marietta ou Fernanda de la terre.
Les winners du International Blues Challenge 2016 dédient la suivante, 'Circle of friends' à leur tour manager .
Raphael ayant aperçu Jerry Lee dans le public lui signifie, t'as vu, je joue du clavier avec la langue, t'as encore pas mal de trucs à apprendre, vieux!
Funk time avec une intro à la 'Superstition', 'Melissa', once again the Austrian guy steals the show.
Personne ne s'emmerde, les titres défilent...'L A Ellie' un shuffle latino, 'If I don't get home', 'Fair warning', 'Her December', et le très funky 'No regrets'.
See you, Puurs, it was great!
Ovation, retour sur scène and a song about the environment avant d'avaler quelques Duvel.
Un show juteux.
Impasse sur le second set de Dave Peabody, tu t'intègres dans la file hamburgers!
Alvin Youngblood Hart's Muscle Theory
Alvin Youngblood Hart, encore un Grammy Award-winning American musician.
Si ses influences initiales lorgnaient du côté de l'acousic blues comme pratiqué par Taj Mahal ou Guy Davis, ce soir, en formule trio, on était plus proche d'un blues rock façon Jimi Hendrix Band of Gypsies.
Sont trois à s'ébattre sur le podium: Alvin Youngblood Hart - guitare, harmonica, voix / sans doute Silver Bassi - batterie et Fabio Drusin - basse.
Un boogie secouant pour se mettre en route, 'Big Mama's door' puis un petit Freddie King, une source d'inspiration avant de proposer 'Just about to go' sur fond ska.
Les mecs sont pas du genre à orner leurs pages d'enluminures fines, ils ont sorti l'artillerie, la lourde, les power blues tracks se succèdent, tu penses aussi bien au Creedence qu'à Cactus et, on te l'a déjà dit, à Hendrix.
Dat is geen blues, avance Hans qui s'en va écluser une Duvel, Irène et Rita s'en battent et secouent leur crinière en mesure.
D'affilée les faces A et B, servies raw, d'un 45 tours sorti il y a un petit temps, “Helluva Way (For a Man To Make a Living)” et “Watchin’ Brian Jones”.
La salle se vide peu à peu, Daniel se dit que les gens sont rentrés pour le match des Diables, mais non, le plat proposé est trop lourd pour leur estomac fragile.
Une cover de Free sonnant Black Sabbath puis un doublé Neil Young brutal, ça cogne sévère sur scène.
Il se calme légèrement et propose un titre surf aux accents métalliques fuyants, 'Electric Eel', puis déterre Doug Sahm, ' Lawd, I'm Just a Country Boy in This Great Big Freaky City'.
Après l'intermède country on ressort le bulldozer pour à nouveau ralentir la cadence avec 'Just like a woman' de Dylan.
On voit le poteau finish, ' Fightin' hard' et un bis pas vraiment nécessaire.
En Daniel?
Wat luid...
Un organisateur nous signale qu'ils ont déjà débuté dans le cirque, bordel, Alvin, t'aurais pu t'abstenir de tirer ton sermon en longueur!
Larry Garner and Michael van Merwyk featuring Gene Taylor.
Le wigwam est comble, pas évident de se faufiler vers les avant-postes.
Deux mecs, armés d'une acoustique, sur une chaise ( chacun la sienne), Larry, le gars de la New-Orleans à droite ( pour nous) et Michael van Merwyk de Rheda-Wiedenbrück à gauche.
Leur album 'Upclose and personal' est sorti en 2014 chez Dixiefrog.
On peut pas te dire combien de titres on a loupé, on les entend terminer un blues mettant en évidence les talents de picking des deux comparses.
We have a guest tonight.
Qui voilà?
Gene Taylor, le Texan ( Canned Heat) préférant la Duvel au Bourbon et donc devenu belge d'adoption.
C'est sans doute pour lui faire plaisir que ses copains interprètent 'The bear' en pensant à Bob "the Bear" Hite, sauf que le bear ici, c'est Michael.
Gene Taylor comme accompagnateur est moins cabot que Gene Taylor solo.
Larry Garner est le plus marrant de la classe, il improvise une leçon de morale avant de proposer 'She's the Boss'.
Si tu reconnais madame dans sa description, ce n'est pas un hasard!
Next song is for all the broken-hearted, 'Road to Life', ça sert à rien de te morfondre parce qu'elle t'a largué, reprends-toi et reprends la route!
Savez-vous quels sont les premiers mots de néerlandais que j'ai appris?
Non, Gust, pas ik wil een Duvel, mais druk op de knop, ce que je pouvais lire dans les lieux d'aisance de l'hôtel.
Un petit boogie pour permettre à Papa Gene de se mettre en évidence suivi par 'Bad blues' voyant toute l'assistance battre des mains.
Sur le "Here Today Gone Tomorrow" released in 2008 de Larry Garner, la perle 'Keep on singing the blues' qui ne perd rien de sa valeur en formule acoustique.
Anecdote: au feu rouge, j'écoutais du Lightnin Hopkins, un gamin dans sa caisse s'arrête à ma gauche, basse à fond, heureusement le feu passe au vert.
Pas de bol, on imagine de faire le plein à la même station service, il entend ma radio, c'est quoi ce truc de vieux, je coupe et lui dis je connais le Tupac que tu passes, s'en suit une formidable séquence de hip hop balancée par le brave Larry.
Le public lui fait un triomphe, il achève 'Keep on singing the blues' puis le trio se lève et salue le peuple qui réclame un bis.
Ce sera 'Mojo hand' de Lightnin Hopkins.
La grande classe, ces mecs!
Top of the bill: Sean Carney and Shaun Booker !
Une nouvelle fois, tu manques les prémices du show d'un duo provenant de Columbus.
Le flamboyant guitariste Sean Carney, flanqué des Français Fred Jouglas (basse) et Pascal Delmas (batterie), décide d'entamer le récital par deux blues hyper nerveux dont 'Monday Blues' celui que connaissent tous les pôv gars qui n'ont aucune envie de contempler la tronche du boss chaque lundi matin.
Shaun Booker se pointe, petit chapeau, jupette à franges, bas résilles, sexy, la meuf!
Elle attaque 'Blue plate special', la première plage du Live portant le même nom.
Bordel, ce plat est chaud, très chaud et le 'Come together' qui suit sent le souffre.
Tu décroches, fieu... 'Mr Telephone man', y a un truc qui cloche avec mon téléphone.
Elle en a cette nana, un croisement Tina Turner et Koko-Jean des Excitements, à l'arrière le band envoie du moite et gluant.
Let's go to the beach, propose-t-elle, t'avais pas enfilé de bikini, qu'importe t'es prêt à la suivre en Floride, ce 'Sunset Key West' est idéal pour l'inviter à un corps à corps langoureux.
Le gospel qui suit est dédié à mon grand-père, un pasteur, let's go to church to sing ' David and Goliath'.
'Another form of the blues' présente des relents funky et swampy rappelant certains Tony Joe White mais c'est le soul/ slow blues 'Zero Hero' qui te refile la chair de poule.
Puis vient un paresseux 'Restless smile' suivi par 'Yellow cross' aux teintes voodoo, ces titres nous conduisent doucement vers la fin du set.
'Ruling class' permet à Monsieur Delmas de se mettre en évidence et c'est avec le funk huileux, ' TL' que se termine le show normal.
Sorry pour les bis, le taxi attend, faut regagner la capitale pour éviter la cohue.
Duvel Blues 2016, une réussite totale!