Le Backpacker Bar, les routards sont sympa, waar is dat, menneke?
Adresse indiquée : Rue du Saint-Esprit 2!
Tu t'y rends, c'est l'Auberge de Jeunesse Bruegel, pas de bar en vue...
Faut se renseigner auprès d'un réceptionniste.
Ja, ja, c'est ici, au sous-sol.
Tu croises Renoar, quel bon vent t'amène en ces lieux, brave homme?
Je mixe.
Coup de bol.
Dans la cave, un bar style discothèque des seventies, fumeur, comme à l'époque, et une bande sonore diffusant Clash, Kinks, Stones, Pistols, Iggy, et autres succès lounge.
C'est ici que Kloot Per W compte assurer le try-out pour un upcoming tour.
I Am Kloot n'est pas from Manchester, il est né à Watermael-Boitsfort peu après la fin de la Guerre d' Indochine et après la naissance de Bob Morane, il ne faut pas y chercher de causes et effets, mais son arrivée sur terre coïncide avec le début de la guerre du Viêt Nam.
Bezig baasje dat al door menig muzikaal water is gezwommen...ainsi le décrit Het Belgisch Pop en Rock Archief.
Monsieur Perwez est incapable de te mentionner tous les groupes avec lesquels il a joué, ni tous les projets qu'il a montés, chaque jour il fabrique une trentaine de cassettes dans des styles les plus divers, de plus cette encyclopédie humaine peint, dessine et expose, quand il a le temps il promène son clebs!
La semaine dernière il faisait la fermeture du KultuurKaffee ( De Brassers, Lavvi Ebbel en Arbeid Adelt au programme), en 201, Starman Records ressortait un collector, la cassette 'Music for Girls' que Claude avait pondu en 1981.
21:00 disait le communiqué, 21:30' dans la réalité.
Kloot Per W, son T-shirt des Ramones, sa guitare, et, près de la table, le sampler.
En Algemeen Beschaafd Tervurens : allo, ik zen Kloot Per W, en dit is 'I wanna be your dog'.
Une version iconoclaste et trash de la comptine des Stooges.
Euh, non, Mylène, ce cabot n'est pas un caniche!
'Why do all those men', la question complète...
why do all those men
beat their women
why do all those women get
beaten by men..
Un chant rageur, des lignes de guitares hargneuses, Lucky Luke tire plus vite que son ombre.
'You can call me crazy', vibrations pneumatiques, effets psychédéliques, where Syd Barrett meets Pierre Henry and Johnny Thunders, Ian Dury passait également dans le coin.
Toujours sur la fameuse cassette, 'Artist', un échantillon typique de Belgian New Wave.
Le public a accroché, de jolies touristes se dandinent, la clique de supporters d'Eddy Merckx est aux anges.
'Cold Turkey' de Lennon pour nous expliquer qu'il n'est plus addict.
Fuzz, disto et overdrive sont de sortie, ça va cogner, mémé!
Euh, sorry, braves gens, je viens d'annoncer 'L'Europe', mais on a d'abord programmé 'Eisbaer' de Grauzone.
Ach, Neue Deutsche Welle!
Au suivant, 'Happy Couples', que Kloot avait enregistré avec Polyphonic Size.
En français dans le texte 'L'Europe', Capdevielle goes electroclash, et un clin d'oeil à la chancelière de la Bundesrepublik.
Godv., le Cassettoman est en pleine forme!
The Employees, 'Do the standing still', le classique ska punk de 1981.
Le bougre nous assène une succession d'uppercuts faisant à chaque fois mouche, on va finir K O!
C'est la seconde fois cette semaine que 'Pale Blue Eyes' du Velvet est repris, à Louvain, Howe Gelb et Grant-Lee Phillips, ce soir un grand admirateur de Bowie, Marc Bolan ou Mott The Hoople.
Fabuleux ce titre!
Devo, pour toi?
La reprise de [I Can't Get No] 'Satisfaction'!
Pas mal, et ' Mongoloïd'?
Dément!
Merde, alors, il parvient à ressortir un de tes morceaux préférés des Stones, ça fait trente ans que... What a drag it is getting old... te trotte dans la tête, 'Mother's Little Helper', 1966, ce titre ne vieillira jamais!
Place au robotique 'Programmed' et à ses intonations vocales Johnny Rotten.
Next one is a song about drugs, ' I'm Waiting for my Man', encore un classique signé Lou Reed.
Où il est ce foutu pusher?
Une dernière et on emballe, le second monsterhit des Employeees, 'Pick it up', les Offspring sont de vils voleurs!
Le 15 février Kloot Per W soutient musicalement son pote Luckas Vander Taelen qui monologue pendant 'ABAJOOT! (Maar Natuurlijk)', ça se passe au De Werf à Aalst et le 5 février le bezig baasje se produit au Café Café à Hasselt!
samedi 31 janvier 2015
La ballade des cimetières : Neil LeVang et Rod McKuen!
Sur la fanpage de Neil LeVang on pouvait lire il y a peu: "Last night, Neil passed away, peacefully in his sleep. We will miss him, his sense of humor and his musicality.
Love you Neil."
Neil est surtout connu en tant que studio guitarist et pour ses apparitions dans le Lawrence Welk Show où il jouait du banjo, de la guitare ou du violon.
En début de carrière, il joue avec plusieurs swing bands ( Foy Willing and the Riders of the Purple Sage, Texas Jim Lewis and his Lonestar Cowboys, notamment) ou comme accompagnateur de Jimmy Wakely.
Comme sessionman il aura collaboré avec de grands noms: Glen Campbell, Frank Zappa, Bobby Darin, Bobbi Gentry, David Clayton Thomas, Elvis Presley, Dean Martin ou Neil Diamond ....
Neil also performed as a studio musician on many television shows, il est crédité sur les bandes sonores de plusieurs films ( All the President's Men, Paint your Wagon, Dick Tracy...).
Le guitariste s'est éteint le 26 janvier à l'âge de 83 ans.
Rod McKuen.
Singer-songwriter et poète, connu chez nous pour avoir chanté Jacques Brel qu'il a fait apprécier aux States.
L'album 'Rod McKuen Sings Jacques Brel' reste un must, 'If you go away', et 'Seasons in the sun' ayant squatté les charts.
Le gars d'Oakland nous laisse une discographie impressionnante, he wrote over 1,500 songs, a vendu des centaines de millions d'albums ( également en spoken-word) , il a également publié une trentaine de recueils de poésie.
La nouvelle du décès a fait le tour du monde grâce aux réseaux sociaux.
Sur facebook:
"My heart is sad today. Our community has learned that Rod has passed away. I'm not much on words in times like this. I just wanted you all to know. He passed away this morning from respiratory arrest after suffering from pneumonia. Per his wishes, there will be no service.
Rod, you are missed."
Rod avait 81 ans.
Love you Neil."
Neil est surtout connu en tant que studio guitarist et pour ses apparitions dans le Lawrence Welk Show où il jouait du banjo, de la guitare ou du violon.
En début de carrière, il joue avec plusieurs swing bands ( Foy Willing and the Riders of the Purple Sage, Texas Jim Lewis and his Lonestar Cowboys, notamment) ou comme accompagnateur de Jimmy Wakely.
Comme sessionman il aura collaboré avec de grands noms: Glen Campbell, Frank Zappa, Bobby Darin, Bobbi Gentry, David Clayton Thomas, Elvis Presley, Dean Martin ou Neil Diamond ....
Neil also performed as a studio musician on many television shows, il est crédité sur les bandes sonores de plusieurs films ( All the President's Men, Paint your Wagon, Dick Tracy...).
Le guitariste s'est éteint le 26 janvier à l'âge de 83 ans.
Rod McKuen.
Singer-songwriter et poète, connu chez nous pour avoir chanté Jacques Brel qu'il a fait apprécier aux States.
L'album 'Rod McKuen Sings Jacques Brel' reste un must, 'If you go away', et 'Seasons in the sun' ayant squatté les charts.
Le gars d'Oakland nous laisse une discographie impressionnante, he wrote over 1,500 songs, a vendu des centaines de millions d'albums ( également en spoken-word) , il a également publié une trentaine de recueils de poésie.
La nouvelle du décès a fait le tour du monde grâce aux réseaux sociaux.
Sur facebook:
"My heart is sad today. Our community has learned that Rod has passed away. I'm not much on words in times like this. I just wanted you all to know. He passed away this morning from respiratory arrest after suffering from pneumonia. Per his wishes, there will be no service.
Rod, you are missed."
Rod avait 81 ans.
vendredi 30 janvier 2015
Lambchop plays ' Nixon' + Little Dots @ Ancienne Belgique, Bruxelles, le 29 janvier 2015
L'AB en configuration théâtre pour le show de Lambchop, plus de 550 tickets en prévente...
Quinze ans après la sortie de l'album 'Nixon', a commercial breakthrough for Lambchop, Kurt Wagner décide de tourner et d'interpréter le disque dans son entièreté, une sorte d'hommage à Marc Trovillion, leur ex-bassiste décédé en 2013.
Bien sûr, le line-up de Lambchop n'est plus le même qu'en 2000, ni d'ailleurs que lorsque tu vis les gars de Nashvillle pour la première fois, à la même affiche que Lee Hazlewood à qui ils avaient volé la vedette.
Support: Little Dots uit Gent.
A nouveau en formule trio, comme lorsqu'ils avaient joué avant Lady Linn, au Depot en avril 2014.
A l'époque on clôturait l'analyse par: un groupe prometteur qu'on reverra avec plaisir!
C'est chose faite, depuis ils ont sorti leur premier CD 'A Clear Running Stream', ayant récolté des critiques élogieuses jusque chez Merkel.
Le guitariste Pablo Casella et Tom Callens aux keys et/ou bass clarinet ont découvert l'oiseau rare avec Sophia Ammann au chant ( plus some guitar), l'ex vocaliste de little Lien De Greef est effectivement dotée d'un timbre clair d'une pureté séraphique.
Le smooth, dreamy, et pointilliste, forcément, 'Getting Out' entame le set.
L'AB se tait et savoure.
Feist est souvent mentionnée, on adhère!
Le trio enchaîne sur 'Spin the wheel' , assez éloigné du 'Spinning Wheel' de Blood, Sweat and Tears.
Un chant en halètements, un fond acid jazz/trip hop, du travail soigné.
Un petit côté Basia, pour qui se souvient de Matt Bianco, et des claviers dans la lignée de Donald Fagen.
'Mirror of everyone'...surrounded by a thousand people never felt so alone...l'angoisse exprimée sur fond musical majestueux.
La suivante parle d'amour, 'In a silent way', du tango trip hop, ça existe?
Il nous en reste deux, le timing est strict, le doux et nostalgique ' Lost' voyant Sophia gratter une acoustique et enfin pour terminer, le gospel profond, chanté à trois voix, ' Cold Wind'.
Big applause for Little Dots!
Lambchop.
Six musiciens sur scène, à droite ( pour nous), l'éternel étudiant ( 56 piges), Kurt Wagner, les yeux cachés par une baseball cap, guitares et vocaux- au piano, l'ineffable Tony Crow - à la basse, probablement Matt Swanson - drums, sans doute Scott Martin - aux saxes, cornet, flûtes, Matt Glassmeyer, on suppose et, enfin, passant de la guitare aux claviers, on avance Ryan Norris.
Tout ce beau monde va donc s'atteler à jouer 'Nixon' de la première à la dernière note, sans annoncer les titres, sans tra la la, on sait déjà qu'il n'y aura aucun problème au niveau sonore, on ne dépassera jamais les 75 décibels.
'The old gold shoe', rien n'a changé, le falsetto murmuré de Kurt, rien à voir avec les élans passionnés et épiques de son homonyme Richard, demeure aussi hypnotique qu'il y a 15 ans.
La musique, toute en nuances et finesse, a gardé ses effets magiques, c'est parti pour une heure d'écoute religieuse.
Les ooh ooh ooh de 'Grumpus' et le côté jazzy à la Steely Dan séduisent.
Même travail ciselé pendant le mainstream ' You Masculine You' voyant Matt passer de la flûte à la trompette, il ne manquait que 46 violons pour en faire un hit de Sergio Mendes ou de Burt Bacharach.
La lecture se poursuit, 'Up With People', 'Nashville Parent', 'What Else Could It Be?' du travail de falsetto crooning ( Wagner serait-il vexé si on mentionnait les Bee Gees?) sur fond smooth soul.
' The Distance From Her To There' et sa trompette Herb Alpert continue à caresser nos oreilles, il est suivi de la tendre lovesong 'The Book I Haven't Read'.
Tout paraît si simple, comme coulant de source, les six musiciens maîtrisent parfaitement leur sujet et les petites touches impressionnistes habillent superbement cette aquarelle sonore d'une suprême délicatesse.
Le CD se termine par deux morceaux plus sombres ' The Petrified Florist' et le sec, presque virulent, ' The Butcher Boy' .
That was 'Nixon'.
Présentation de l'escadre et causette, dis, Tony, did you have sex on Nixon?
Ben, avec le pognon amassé j'ai pu aller rendre visite à quelques madames.
Les sex jokes se poursuivent pendant un instant avant d'entendre Kurt rappeler son copain à l'ordre, et si on jouait un peu de musique?
Another song we can make love to, et ils amorcent le groovy et sexy ' Give me your love' de Curtis Mayfield suivi par 'My face your ass'.
'If not I'll just die' ouvrant 'Mr M' de 2012 relate une anecdote familiale durant la période de Noël, puis Bruxelles aura droit à un numéro burlesque de Tony le Corbeau avant l'ultime salve, 'Gone Tomorrow'.
Il est 22:30', une bonne partie du public quitte la salle, les autres continuent à applaudir, surprise Lambchop revient pour balancer 'Young Americans' de David Bowie.
Pendant ce temps la neige tombe sur le boulevard Anspach!
Quinze ans après la sortie de l'album 'Nixon', a commercial breakthrough for Lambchop, Kurt Wagner décide de tourner et d'interpréter le disque dans son entièreté, une sorte d'hommage à Marc Trovillion, leur ex-bassiste décédé en 2013.
Bien sûr, le line-up de Lambchop n'est plus le même qu'en 2000, ni d'ailleurs que lorsque tu vis les gars de Nashvillle pour la première fois, à la même affiche que Lee Hazlewood à qui ils avaient volé la vedette.
Support: Little Dots uit Gent.
A nouveau en formule trio, comme lorsqu'ils avaient joué avant Lady Linn, au Depot en avril 2014.
A l'époque on clôturait l'analyse par: un groupe prometteur qu'on reverra avec plaisir!
C'est chose faite, depuis ils ont sorti leur premier CD 'A Clear Running Stream', ayant récolté des critiques élogieuses jusque chez Merkel.
Le guitariste Pablo Casella et Tom Callens aux keys et/ou bass clarinet ont découvert l'oiseau rare avec Sophia Ammann au chant ( plus some guitar), l'ex vocaliste de little Lien De Greef est effectivement dotée d'un timbre clair d'une pureté séraphique.
Le smooth, dreamy, et pointilliste, forcément, 'Getting Out' entame le set.
L'AB se tait et savoure.
Feist est souvent mentionnée, on adhère!
Le trio enchaîne sur 'Spin the wheel' , assez éloigné du 'Spinning Wheel' de Blood, Sweat and Tears.
Un chant en halètements, un fond acid jazz/trip hop, du travail soigné.
Un petit côté Basia, pour qui se souvient de Matt Bianco, et des claviers dans la lignée de Donald Fagen.
'Mirror of everyone'...surrounded by a thousand people never felt so alone...l'angoisse exprimée sur fond musical majestueux.
La suivante parle d'amour, 'In a silent way', du tango trip hop, ça existe?
Il nous en reste deux, le timing est strict, le doux et nostalgique ' Lost' voyant Sophia gratter une acoustique et enfin pour terminer, le gospel profond, chanté à trois voix, ' Cold Wind'.
Big applause for Little Dots!
Lambchop.
Six musiciens sur scène, à droite ( pour nous), l'éternel étudiant ( 56 piges), Kurt Wagner, les yeux cachés par une baseball cap, guitares et vocaux- au piano, l'ineffable Tony Crow - à la basse, probablement Matt Swanson - drums, sans doute Scott Martin - aux saxes, cornet, flûtes, Matt Glassmeyer, on suppose et, enfin, passant de la guitare aux claviers, on avance Ryan Norris.
Tout ce beau monde va donc s'atteler à jouer 'Nixon' de la première à la dernière note, sans annoncer les titres, sans tra la la, on sait déjà qu'il n'y aura aucun problème au niveau sonore, on ne dépassera jamais les 75 décibels.
'The old gold shoe', rien n'a changé, le falsetto murmuré de Kurt, rien à voir avec les élans passionnés et épiques de son homonyme Richard, demeure aussi hypnotique qu'il y a 15 ans.
La musique, toute en nuances et finesse, a gardé ses effets magiques, c'est parti pour une heure d'écoute religieuse.
Les ooh ooh ooh de 'Grumpus' et le côté jazzy à la Steely Dan séduisent.
Même travail ciselé pendant le mainstream ' You Masculine You' voyant Matt passer de la flûte à la trompette, il ne manquait que 46 violons pour en faire un hit de Sergio Mendes ou de Burt Bacharach.
La lecture se poursuit, 'Up With People', 'Nashville Parent', 'What Else Could It Be?' du travail de falsetto crooning ( Wagner serait-il vexé si on mentionnait les Bee Gees?) sur fond smooth soul.
' The Distance From Her To There' et sa trompette Herb Alpert continue à caresser nos oreilles, il est suivi de la tendre lovesong 'The Book I Haven't Read'.
Tout paraît si simple, comme coulant de source, les six musiciens maîtrisent parfaitement leur sujet et les petites touches impressionnistes habillent superbement cette aquarelle sonore d'une suprême délicatesse.
Le CD se termine par deux morceaux plus sombres ' The Petrified Florist' et le sec, presque virulent, ' The Butcher Boy' .
That was 'Nixon'.
Présentation de l'escadre et causette, dis, Tony, did you have sex on Nixon?
Ben, avec le pognon amassé j'ai pu aller rendre visite à quelques madames.
Les sex jokes se poursuivent pendant un instant avant d'entendre Kurt rappeler son copain à l'ordre, et si on jouait un peu de musique?
Another song we can make love to, et ils amorcent le groovy et sexy ' Give me your love' de Curtis Mayfield suivi par 'My face your ass'.
'If not I'll just die' ouvrant 'Mr M' de 2012 relate une anecdote familiale durant la période de Noël, puis Bruxelles aura droit à un numéro burlesque de Tony le Corbeau avant l'ultime salve, 'Gone Tomorrow'.
Il est 22:30', une bonne partie du public quitte la salle, les autres continuent à applaudir, surprise Lambchop revient pour balancer 'Young Americans' de David Bowie.
Pendant ce temps la neige tombe sur le boulevard Anspach!
mercredi 28 janvier 2015
Grant-Lee Phillips + Howe Gelb - Het Depot- Leuven, le 27 janvier 2015
Six dates au Benelux pour le Howe Gelb w/ Grant-Lee Phillips Tour.
Celle du Depot affiche uitverkocht, oui, mais le concert se déroule dans le Foyer, c à d le bar de l'ancien cinéma louvaniste.
On attendait énormément de la rencontre de ces deux piliers de l'al.country/americana,, tous deux singer-songwriters d'exception.
Howe Gelb, son chapeau et sa barbichette, c'est plus de trente ans de scène, solo, avec Giant Sand, OP8 ou d'autres projets et Grant-Lee Phillips, c'est le fabuleux Grant Lee Buffalo, vu il y a des lustres à La Luna, l'AB était en réfection, et 7 albums solo depuis l'enterrement du groupe.
Evénement à ne pas manquer donc!
But, ladies and gentlemen, si la soirée n'a pas tourné au fiasco intégral, c'est à Grant-Lee Phillips qu'on le doit.
Déjà, les comiques nous font patienter pendant près d'une heure, avec une brève apparition vers 20:35 avant de retourner backstage écluser quelques flacons de Bourbon et des litres de Stella.
Sais pas s'ils ont joué le truc à pile ou face, toujours est-il qu'à 21h05', Howe Gelb se pointe.
Tonton Howe était du genre farce à Leuven, le mec a décidé de nous la jouer vaudeville pour ne pas mentionner comique troupier.
Pendant plus de 5' il nous balance vanne sur vanne avant de questionner: quel jour sommes-nous?
Tuesday, gueule un voisin.
Sourire, il ramasse son instrument, this is an old guitar and this is an old man, avertissement, parfois la vieille guitare déconne.
Que dire de l'old man!
La mise en route se traîne, il s'amuse à arracher et remettre 5/6 fois le jack dans sa guitare, se fout gentiment de nous, recommence son cirque, il bricole puis apostrophe les premiers rangs, any questions, s'assied décide de jouer without the cable.
Il débute enfin, in a relaxed mood, il amorce un titre de desert alt.country, certes inspiré, mais chanté de manière détachée.
Setlist inexistante, le gars de Tucson improvise.
Next one is a song you don't know, elle est prévue pour le nouvel album.
Il envisage d'ôter une godasse pour piétiner le sol, se ravise il ne veut pas gêner les gens assis face à lui, puis entame un second titre empruntant des lyrics au 'Green Green Grass of Home' popularisé par Tom Jones.
Spike, où t'es, gars, te vois pas, prends le périscope, trop de reverb, arrange-nous ça, nouveau temps mort.
Je vois rien, faut que je puisse lire les lyrics de ce nouveau titre, ...I wish I was in love again... chante-t-il d'un timbre proche de Tom Waits.
Pas con le titre, un hic, il avait oublié le second feuillet sur le piano, il s'arrête pour l'agripper, les gens du fond applaudissent, lui, il continue comme si de rien n'était.
Le show restera chaotique, bordélique suggère un voisin, pendant les 50' où le leader de Giant Sand occupera la scène en solitaire.
' The Coïncidentalist' le titletrack de son dernier album est joyeusement saboté par un jeu flottant, à la limite du faux, quelques spectateurs bienveillants acceptent d'assurer les choeurs.
' I can't help it if I'm still in love with you' ( Hank Williams) sera le prochain morceau maltraité, une bonne partie du public lassée de cette mascarade s'est tournée vers le bar, c'est le moment que choisit Mr Gelb pour balancer le blues ' Paradise here abouts' un premier titre joué sans déconner.
Au piano, dans un style jazzy à la Ben Sidran/Tom Waits, une ballade qu'il croone, ' Not the end of the world', suivie par une autre romance dans la même veine.
Sabotage suivant, 'Jumping Jack Flash' en version Bontempi, il enchaîne sur un boogie, nous prévient, faut pas croire que je suis bourré, it's my normal disability...s'attaque à 'As time goes by' ( A kiss is still a kiss) virant medley ' I can't help falling in love with you'/ 'What a beautiful world', avant d'appeler Grant-Lee qui lui ramène à boire.
Plus que désolant, quand on connaît le talent du personnage!
Grant-Lee Phillips.
En duo avec Howe Jerry Springer Gelb toujours en mode stand-up comedy en contemplant la boule à facettes, ils ne se décident pas pour le choix d'un titre avant de tomber d'accord sur Lou Reed, 'Pale blue eyes'.
Pas mal.
Gelb se tire et enfin le public a droit à autres choses que des pitreries.
Grant-Lee ouvre avec 'It Ain't the Same Old Cold War Harry', un timbre clair, convaincant, un jeu sec et précis, quel contraste!
Une approche différente également pour le contact avec le public, quelques considérations judicieuses à propos de la majesté de nos villes avant d' interpréter 'Humankind', suivi par 'Stangest Thing' sur l'album 'Little Moon' de 2009.
Avec Phillips, on est dans le même rayon que Ryan Adams, Tim Buckley, le Boss, des textes sentant la poussière et une voix expressive.
Attention, hit, le superbe 'Nightbirds', suivi par la bombe des débuts de Grant Lee Buffalo, 'Fuzzy'.
A nouveau sur 'Little Moon', l'épique 'Buried Treasure'.
Leuven, what about a medley?
Grant Lee Buffalo, 'Honey don't think', puis il embraye sur le nerveux 'Demon called deception'.
Un titre plus récent, rootsy à souhait, 'The straighten outer', le Foyer apprécie, les bavards de tout à l'heure écoutent.
Do we say Louven?
It sounds like the Louvin Brothers, a joke....bring back that Louvin feeling...
Assez ri, a request?
Un gars au comptoir, 'Boys don't cry'.
Ben, oui, GL couvre The Cure.
Time for a brand new one, but there's no water on stage, avant qu'une demoiselle attentionnée lui refile un Spa, Howe se pointe avec un whisky bien tassé.
Voici 'Cry cry', rien à voir avec Roy Orbison.
Amène-toi, Howe, j'ai fini, on continue à deux....ça ne pouvait pas rater, le cirque est revenu en ville, JP, qui devient Jean-Paul doit leur montrer son gilet, les trois premiers rangs sont priés de décliner leur identité, Mieke devient Mickey, Bruno devient Jeanne, on en passe et pas des meilleures!
Ils finissent par attaquer le country, sur fond jazzy, de George Jones ' I Always Get Lucky With You' pour terminer par une nouvelle tirade du même George Jones, le sentimental 'He stopped loving her today'.
Rideau: Cheech and Chong s'en vont finir leurs bouteilles!
Celle du Depot affiche uitverkocht, oui, mais le concert se déroule dans le Foyer, c à d le bar de l'ancien cinéma louvaniste.
On attendait énormément de la rencontre de ces deux piliers de l'al.country/americana,, tous deux singer-songwriters d'exception.
Howe Gelb, son chapeau et sa barbichette, c'est plus de trente ans de scène, solo, avec Giant Sand, OP8 ou d'autres projets et Grant-Lee Phillips, c'est le fabuleux Grant Lee Buffalo, vu il y a des lustres à La Luna, l'AB était en réfection, et 7 albums solo depuis l'enterrement du groupe.
Evénement à ne pas manquer donc!
But, ladies and gentlemen, si la soirée n'a pas tourné au fiasco intégral, c'est à Grant-Lee Phillips qu'on le doit.
Déjà, les comiques nous font patienter pendant près d'une heure, avec une brève apparition vers 20:35 avant de retourner backstage écluser quelques flacons de Bourbon et des litres de Stella.
Sais pas s'ils ont joué le truc à pile ou face, toujours est-il qu'à 21h05', Howe Gelb se pointe.
Tonton Howe était du genre farce à Leuven, le mec a décidé de nous la jouer vaudeville pour ne pas mentionner comique troupier.
Pendant plus de 5' il nous balance vanne sur vanne avant de questionner: quel jour sommes-nous?
Tuesday, gueule un voisin.
Sourire, il ramasse son instrument, this is an old guitar and this is an old man, avertissement, parfois la vieille guitare déconne.
Que dire de l'old man!
La mise en route se traîne, il s'amuse à arracher et remettre 5/6 fois le jack dans sa guitare, se fout gentiment de nous, recommence son cirque, il bricole puis apostrophe les premiers rangs, any questions, s'assied décide de jouer without the cable.
Il débute enfin, in a relaxed mood, il amorce un titre de desert alt.country, certes inspiré, mais chanté de manière détachée.
Setlist inexistante, le gars de Tucson improvise.
Next one is a song you don't know, elle est prévue pour le nouvel album.
Il envisage d'ôter une godasse pour piétiner le sol, se ravise il ne veut pas gêner les gens assis face à lui, puis entame un second titre empruntant des lyrics au 'Green Green Grass of Home' popularisé par Tom Jones.
Spike, où t'es, gars, te vois pas, prends le périscope, trop de reverb, arrange-nous ça, nouveau temps mort.
Je vois rien, faut que je puisse lire les lyrics de ce nouveau titre, ...I wish I was in love again... chante-t-il d'un timbre proche de Tom Waits.
Pas con le titre, un hic, il avait oublié le second feuillet sur le piano, il s'arrête pour l'agripper, les gens du fond applaudissent, lui, il continue comme si de rien n'était.
Le show restera chaotique, bordélique suggère un voisin, pendant les 50' où le leader de Giant Sand occupera la scène en solitaire.
' The Coïncidentalist' le titletrack de son dernier album est joyeusement saboté par un jeu flottant, à la limite du faux, quelques spectateurs bienveillants acceptent d'assurer les choeurs.
' I can't help it if I'm still in love with you' ( Hank Williams) sera le prochain morceau maltraité, une bonne partie du public lassée de cette mascarade s'est tournée vers le bar, c'est le moment que choisit Mr Gelb pour balancer le blues ' Paradise here abouts' un premier titre joué sans déconner.
Au piano, dans un style jazzy à la Ben Sidran/Tom Waits, une ballade qu'il croone, ' Not the end of the world', suivie par une autre romance dans la même veine.
Sabotage suivant, 'Jumping Jack Flash' en version Bontempi, il enchaîne sur un boogie, nous prévient, faut pas croire que je suis bourré, it's my normal disability...s'attaque à 'As time goes by' ( A kiss is still a kiss) virant medley ' I can't help falling in love with you'/ 'What a beautiful world', avant d'appeler Grant-Lee qui lui ramène à boire.
Plus que désolant, quand on connaît le talent du personnage!
Grant-Lee Phillips.
En duo avec Howe Jerry Springer Gelb toujours en mode stand-up comedy en contemplant la boule à facettes, ils ne se décident pas pour le choix d'un titre avant de tomber d'accord sur Lou Reed, 'Pale blue eyes'.
Pas mal.
Gelb se tire et enfin le public a droit à autres choses que des pitreries.
Grant-Lee ouvre avec 'It Ain't the Same Old Cold War Harry', un timbre clair, convaincant, un jeu sec et précis, quel contraste!
Une approche différente également pour le contact avec le public, quelques considérations judicieuses à propos de la majesté de nos villes avant d' interpréter 'Humankind', suivi par 'Stangest Thing' sur l'album 'Little Moon' de 2009.
Avec Phillips, on est dans le même rayon que Ryan Adams, Tim Buckley, le Boss, des textes sentant la poussière et une voix expressive.
Attention, hit, le superbe 'Nightbirds', suivi par la bombe des débuts de Grant Lee Buffalo, 'Fuzzy'.
A nouveau sur 'Little Moon', l'épique 'Buried Treasure'.
Leuven, what about a medley?
Grant Lee Buffalo, 'Honey don't think', puis il embraye sur le nerveux 'Demon called deception'.
Un titre plus récent, rootsy à souhait, 'The straighten outer', le Foyer apprécie, les bavards de tout à l'heure écoutent.
Do we say Louven?
It sounds like the Louvin Brothers, a joke....bring back that Louvin feeling...
Assez ri, a request?
Un gars au comptoir, 'Boys don't cry'.
Ben, oui, GL couvre The Cure.
Time for a brand new one, but there's no water on stage, avant qu'une demoiselle attentionnée lui refile un Spa, Howe se pointe avec un whisky bien tassé.
Voici 'Cry cry', rien à voir avec Roy Orbison.
Amène-toi, Howe, j'ai fini, on continue à deux....ça ne pouvait pas rater, le cirque est revenu en ville, JP, qui devient Jean-Paul doit leur montrer son gilet, les trois premiers rangs sont priés de décliner leur identité, Mieke devient Mickey, Bruno devient Jeanne, on en passe et pas des meilleures!
Ils finissent par attaquer le country, sur fond jazzy, de George Jones ' I Always Get Lucky With You' pour terminer par une nouvelle tirade du même George Jones, le sentimental 'He stopped loving her today'.
Rideau: Cheech and Chong s'en vont finir leurs bouteilles!
Les Moir Sisters pleurent Margot.
Jean (1957), Margot (1959) et Lesley (1962) Moir constituaient le pop trio the Moir Sisters.
Originaires d'Ecosse, les frangines Moir viennent s'établir à Melbourne dans les sixties.
Elles débutent par hasard en participant au contest 'New Faces' , elles arrivent en finale et enregistrent 'Good Morning' (How Are You?) qui restent pendant 27 semaines dans les Australian charts.
Le public a succombé à leurs douces harmonies vocales et à leur look de jeunes filles sages.
L'album 'Lost Somewhere beyond Harmony' sort l'année suivante.
Par après, le succès faiblit bien que les soeurs aient signé un contrat chez The Rocket Record Company d'Elton John, qui sort un second LP.
WEA mettra encore deux singles sur le marché, Margot Moir essaie une carrière solo, mais comme ses sooeurs retombe dans l'anonymat.
Elle est décédée ce 27 janvier.
Originaires d'Ecosse, les frangines Moir viennent s'établir à Melbourne dans les sixties.
Elles débutent par hasard en participant au contest 'New Faces' , elles arrivent en finale et enregistrent 'Good Morning' (How Are You?) qui restent pendant 27 semaines dans les Australian charts.
Le public a succombé à leurs douces harmonies vocales et à leur look de jeunes filles sages.
L'album 'Lost Somewhere beyond Harmony' sort l'année suivante.
Par après, le succès faiblit bien que les soeurs aient signé un contrat chez The Rocket Record Company d'Elton John, qui sort un second LP.
WEA mettra encore deux singles sur le marché, Margot Moir essaie une carrière solo, mais comme ses sooeurs retombe dans l'anonymat.
Elle est décédée ce 27 janvier.
Inauguration de l'aile de Launoit de la chapelle musicale Reine Elisabeth - Waterloo- le 27 janvier 2015.
C'est à un événement historique que la presse a été conviée ce mardi 27 janvier: 75 ans après l’ouverture de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth , l’Aile de Launoit est inaugurée !
Le projet de la chapelle est né de la réflexion d'Eugène Ysaÿe sur la formation musicale.
Réflexion qui trouve écho auprès de son élève, Élisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach, la Reine Elisabeth de Belgique, ainsi 8 ans après le décès du célèbre violoniste, le 12 juillet 1939, le projet est concrétisé. Au 445, Chaussée de Tervuren à Waterloo, en pleine forêt d'Argenteuil, s'érige désormais un superbe bâtiment d'une blancheur éclatante, alliant Art déco et Architecture moderne, que fit construire le baron de Launoit par l'architecte Yvan Renchon: la chapelle musicale Reine Elisabeth.
A l'époque la chapelle peut accueillir en résidence une douzaine de jeunes musiciens et compositeurs.
De premiers travaux de rénovation se déroulent en 2004 puis en 2008, mais l'idée d'une New Wing prend naissance.
La conférence donnée à 10 heures dans une salle de l'ancien bâtiment doit éclairer la presse quant à la réalisation de ce projet monumental.
A la table, différents orateurs: Bernard de Launoit ( Executive President) - les architectes (Sébastien Cruyt, Olivier Bastin) - un architecte paysagiste ( Laurent Miers) - l' expert en acoustique ( Rémi Raskin)- un responsable de JNC s'étant chargé de la restauration et amélioration du parc classé - la responsable de l'aménagement intérieur ( Michèle Buchter) - le managing director de l'entreprise AMART (Groupe CFE) ayant relevé le défi de construction ( Renaud Bentégeat) et du côté politique, Mathieu Michel, le collège provincial du Brabant Wallon ayant financé une bonne partie du projet ( la note totale se chiffrant à plus de 10 M€).
Les discours clairs, précis et non dénués d'humour sont accompagnés de la projection d'un film réalisé durant les travaux, certains artistes en résidence recevant également la parole.
Après la conférence une visite guidée doit permettre à la presse de vérifier la qualité acoustique exceptionnelle des studios de résidence, avec un aperçu du talent d'une chanteuse lyrique en plein travail, ou des studios de musique, d'admirer l'architecture audacieuse du nouvel édifice et de son intégration parfaite dans le parc.
A 11:230', le timing est strict, les invités sont priés de prendre place dans le grand studio pour l'inauguration officielle en présence de la reine Paola, qui se charge du coupé du ruban aux couleurs nationales, et du roi Albert.
Diverses allocutions bilingues au programme, celle toute en retenue de sa Majesté Paola suivi par un exposé de l'Executive President, des architectes et, enfin, d' une intervention de Serge Kubla, bourgmestre de Waterloo.
Petit temps mort puis place à la musique, l'immense honneur de jouer lors de l'ouverture officielle échoit à Esther Yoo, violoniste américaine, student Excellence Bachelor of Augustin Dumay in the Artist Diploma Programme at the Queen Elisabeth Music Chapel et à Christia Hudziy, pianiste d' Ukraine en résidence à la Chapelle dans la classe d'Abdel Rahman El Bacha.
Le duo a choisi d'interpréter le grand adagio op.57 extrait de 'Raymonda' d' Alexandre Glazounov.
Une superbe pièce romantique interprétée avec brio.
Rediffusion du film pour les nouveaux arrivants et buffet.
Lunch Concert de 13h, diffusion en direct sur Musiq'3.
Olga Volkova, violin - Joona Pulkkinen, cello - Ashot Khachatourian, piano.
Le programme annonce: Ludwig van Beethoven: Trio for piano No. 5 in D major, “Geister–Trio”, op. 70 No. 1.
Trois mouvements: Allegro vivace e con brio, D major, 3/4 - Largo assai ed espressivo, D minor, 2/4 - Presto, D major, 4/4.
L'allegro vivace ne ment pas, une pièce à nombreux rebondissements alternant élans fougueux et intervalles romantiques.
Ashot Khachatourian fait honneur à son patronyme, un jeu, tantôt passionné et empli de panache, tantôt d'une sobriété noble, Olga et Joona lui donnent la réplique avec talent.
Les fantômes se sont apaisés pendant le largo, tandis que le presto sera futile et badin pour monter en puissance en fin de course.
Brillant!
Katarina Van Droogenbroek, mezzo-soprano - Miguel da Silva, viola - Philippe Riga, piano
Johannes Brahms: Zwei Gesänge, Op. 91 ( "Gestillte Sehnsucht" und "Geistliches Wiegenlied" ).
Nostalgie apaisée, une mélodie d'un romantisme bucolique, vous caresse les pavillons en douceur tandis que le second chant, la berceuse sacrée, basé sur un poème de Lope de Vega traduit par Emmanuel Geibel, nous transporte au pays des songes, la mezzo-soprano accompagnant son chant profond par une gestuelle des mains significative.
Quatuor Hermès - Ashot Khachatourian, piano.
Robert Schumann, Piano quintet in E-flat major, op. 44
( Allegro brillante - In modo d'una marcia. Un poco largamente - Scherzo: Molto vivace -Allegro ma non troppo).
Seconde apparition d' Ashot Khachatourian, accompagné cette fois-ci par le Quatuor Hermès.
Omer Bouchez et Elise Liu, violons - Yung-Hsin Lou Chang, alto et Anthony Kondo, violoncelle constituent le Quatuor Hermès.
Il y a bien longtemps en Thessalie, Hermès caught a tortoise, killed it and removed its entrails. Using the intestines from a cow stolen from Apollo and the hollow tortoise shell, he made the first lyre.
De la lyre au violon ou violoncelle il n'y a qu'un pas...
Avec Schumann on demeure dans l'univers romantique.
Au premier mouvement vivace succède une marche sombre et tragique.
Une attaque fougueuse du piano amorce le scherzo, les violons et le violoncelle à l'unisson entament une cavalcade mouvementée avant une fantaisie tout en cabrioles.
L'acte final, Allegro ma non troppo, où quand Schumann s'inspire du 'Rondo alla Turca' de W. A. Mozart!
Ainsi s'achève cet événement prestigieux!
Le projet de la chapelle est né de la réflexion d'Eugène Ysaÿe sur la formation musicale.
Réflexion qui trouve écho auprès de son élève, Élisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach, la Reine Elisabeth de Belgique, ainsi 8 ans après le décès du célèbre violoniste, le 12 juillet 1939, le projet est concrétisé. Au 445, Chaussée de Tervuren à Waterloo, en pleine forêt d'Argenteuil, s'érige désormais un superbe bâtiment d'une blancheur éclatante, alliant Art déco et Architecture moderne, que fit construire le baron de Launoit par l'architecte Yvan Renchon: la chapelle musicale Reine Elisabeth.
A l'époque la chapelle peut accueillir en résidence une douzaine de jeunes musiciens et compositeurs.
De premiers travaux de rénovation se déroulent en 2004 puis en 2008, mais l'idée d'une New Wing prend naissance.
La conférence donnée à 10 heures dans une salle de l'ancien bâtiment doit éclairer la presse quant à la réalisation de ce projet monumental.
A la table, différents orateurs: Bernard de Launoit ( Executive President) - les architectes (Sébastien Cruyt, Olivier Bastin) - un architecte paysagiste ( Laurent Miers) - l' expert en acoustique ( Rémi Raskin)- un responsable de JNC s'étant chargé de la restauration et amélioration du parc classé - la responsable de l'aménagement intérieur ( Michèle Buchter) - le managing director de l'entreprise AMART (Groupe CFE) ayant relevé le défi de construction ( Renaud Bentégeat) et du côté politique, Mathieu Michel, le collège provincial du Brabant Wallon ayant financé une bonne partie du projet ( la note totale se chiffrant à plus de 10 M€).
Les discours clairs, précis et non dénués d'humour sont accompagnés de la projection d'un film réalisé durant les travaux, certains artistes en résidence recevant également la parole.
Après la conférence une visite guidée doit permettre à la presse de vérifier la qualité acoustique exceptionnelle des studios de résidence, avec un aperçu du talent d'une chanteuse lyrique en plein travail, ou des studios de musique, d'admirer l'architecture audacieuse du nouvel édifice et de son intégration parfaite dans le parc.
A 11:230', le timing est strict, les invités sont priés de prendre place dans le grand studio pour l'inauguration officielle en présence de la reine Paola, qui se charge du coupé du ruban aux couleurs nationales, et du roi Albert.
Diverses allocutions bilingues au programme, celle toute en retenue de sa Majesté Paola suivi par un exposé de l'Executive President, des architectes et, enfin, d' une intervention de Serge Kubla, bourgmestre de Waterloo.
Petit temps mort puis place à la musique, l'immense honneur de jouer lors de l'ouverture officielle échoit à Esther Yoo, violoniste américaine, student Excellence Bachelor of Augustin Dumay in the Artist Diploma Programme at the Queen Elisabeth Music Chapel et à Christia Hudziy, pianiste d' Ukraine en résidence à la Chapelle dans la classe d'Abdel Rahman El Bacha.
Le duo a choisi d'interpréter le grand adagio op.57 extrait de 'Raymonda' d' Alexandre Glazounov.
Une superbe pièce romantique interprétée avec brio.
Rediffusion du film pour les nouveaux arrivants et buffet.
Lunch Concert de 13h, diffusion en direct sur Musiq'3.
Olga Volkova, violin - Joona Pulkkinen, cello - Ashot Khachatourian, piano.
Le programme annonce: Ludwig van Beethoven: Trio for piano No. 5 in D major, “Geister–Trio”, op. 70 No. 1.
Trois mouvements: Allegro vivace e con brio, D major, 3/4 - Largo assai ed espressivo, D minor, 2/4 - Presto, D major, 4/4.
L'allegro vivace ne ment pas, une pièce à nombreux rebondissements alternant élans fougueux et intervalles romantiques.
Ashot Khachatourian fait honneur à son patronyme, un jeu, tantôt passionné et empli de panache, tantôt d'une sobriété noble, Olga et Joona lui donnent la réplique avec talent.
Les fantômes se sont apaisés pendant le largo, tandis que le presto sera futile et badin pour monter en puissance en fin de course.
Brillant!
Katarina Van Droogenbroek, mezzo-soprano - Miguel da Silva, viola - Philippe Riga, piano
Johannes Brahms: Zwei Gesänge, Op. 91 ( "Gestillte Sehnsucht" und "Geistliches Wiegenlied" ).
Nostalgie apaisée, une mélodie d'un romantisme bucolique, vous caresse les pavillons en douceur tandis que le second chant, la berceuse sacrée, basé sur un poème de Lope de Vega traduit par Emmanuel Geibel, nous transporte au pays des songes, la mezzo-soprano accompagnant son chant profond par une gestuelle des mains significative.
Quatuor Hermès - Ashot Khachatourian, piano.
Robert Schumann, Piano quintet in E-flat major, op. 44
( Allegro brillante - In modo d'una marcia. Un poco largamente - Scherzo: Molto vivace -Allegro ma non troppo).
Seconde apparition d' Ashot Khachatourian, accompagné cette fois-ci par le Quatuor Hermès.
Omer Bouchez et Elise Liu, violons - Yung-Hsin Lou Chang, alto et Anthony Kondo, violoncelle constituent le Quatuor Hermès.
Il y a bien longtemps en Thessalie, Hermès caught a tortoise, killed it and removed its entrails. Using the intestines from a cow stolen from Apollo and the hollow tortoise shell, he made the first lyre.
De la lyre au violon ou violoncelle il n'y a qu'un pas...
Avec Schumann on demeure dans l'univers romantique.
Au premier mouvement vivace succède une marche sombre et tragique.
Une attaque fougueuse du piano amorce le scherzo, les violons et le violoncelle à l'unisson entament une cavalcade mouvementée avant une fantaisie tout en cabrioles.
L'acte final, Allegro ma non troppo, où quand Schumann s'inspire du 'Rondo alla Turca' de W. A. Mozart!
Ainsi s'achève cet événement prestigieux!
lundi 26 janvier 2015
Flash: Artémios Ventouris Rousos, aka Demis Roussos, est mort dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 68 ans!
Tristesse profonde en Grèce à l'annonce du décès de Demis Roussos!
'Rain and tears' everywhere...
Artémios commence sa carrière musicale comme trompettiste, puis il se retrouve dans le groupe The Idols en tant que bassiste et guitariste, C'est par hasard qu'il se lance au chant, en remplaçant le vocaliste du groupe il interprète 'The House of the Rising Sun', sa voix impressionne!
Sa rencontre avec Vangelis Papathanassiou changera la donne, 1966/67 Aphrodite's Child est baptisé.
Succès immédiat: 'Rain and Tears'( merci Pachelbel) cartonne dans le monde entier.
Le groupe n'enregistrera que trois superbes albums: End Of The World (1968)/ It's Five O'Clock (1969)/ 666 (album double) (1972) avant de se séparer en 1971.
Demis Roussos entame une carrière solo, un premier single 'We Shall Dance' squatte les hit-parade français et italien.
Il est suivi par le LP 'On The Greek Side Of My Mind'.
Plus tard Demis vire variété, ce grand chanteur nous lègue plus de trente albums, il aura vendu près de 40 millions de disques à travers le monde!
'Rain and tears' everywhere...
Artémios commence sa carrière musicale comme trompettiste, puis il se retrouve dans le groupe The Idols en tant que bassiste et guitariste, C'est par hasard qu'il se lance au chant, en remplaçant le vocaliste du groupe il interprète 'The House of the Rising Sun', sa voix impressionne!
Sa rencontre avec Vangelis Papathanassiou changera la donne, 1966/67 Aphrodite's Child est baptisé.
Succès immédiat: 'Rain and Tears'( merci Pachelbel) cartonne dans le monde entier.
Le groupe n'enregistrera que trois superbes albums: End Of The World (1968)/ It's Five O'Clock (1969)/ 666 (album double) (1972) avant de se séparer en 1971.
Demis Roussos entame une carrière solo, un premier single 'We Shall Dance' squatte les hit-parade français et italien.
Il est suivi par le LP 'On The Greek Side Of My Mind'.
Plus tard Demis vire variété, ce grand chanteur nous lègue plus de trente albums, il aura vendu près de 40 millions de disques à travers le monde!
dimanche 25 janvier 2015
The Girl Who Cried Wolf @ l'Archipel - Bruxelles- le 24 janvier 2015
Au loup ! Un loup dévore le troupeau !
Dans la fable c'est le garçon qui criait au loup ...
The Girl Who Cried Wolf naît en 2013 sur les cendres de Velvet Summer, groupe ayant sorti le EP 'Endless Repeat'.
Line-up à l'époque: Frederik, Sofie, Samir, Heleen et Michael-John.
Samir Boureghda: Guitar/Keys - Heleen Destuyver: Vocals - Michael-John Joosen: Drums/Vocals -
Sofie Sweygers: Cello/Keys sont toujours là, désormais la basse est tenue par une connaissance, en effet Bram van der Stocken ( Strawdogs, Chloë and The Lonesome Cowboy) a pris la place de Silvester Klaasman, le bassiste lors des débuts de The Girl Who Cried Wolf.
Disco: un EP, 'OHM', et le single 'Norway', un premier full CD doit sortir en mars.
Avant de se produire à l'Archipel, une première date bruxelloise, les Anversois se sont déplacés à Bergen op Zoom ( Noord-Brabant) où ils ont emporté la seconde phase éliminatoire du T-Strijd, een bandwedstrijd voor artiesten uit West-Brabant, Zeeland en Antwerpen.
Après avoir salué quelques connaissances, Anja, Steven, Kim ... , avalé 2 ou 3 mousses, et s'être inquiété de la santé de Lukske Toogenblik, l'heure est venue de s'intéresser au gig.
Une longue intro filmique, proche d'Ennio Morricone, préfigure 'Truly' une plage sombre baignant dans une sphère Lynchienne.
Heleen bénéficie d'un filet de voix pas banal mixant, l'épique poignant et le dramatique obsédant.
Quelques noms te viennent à l'esprit, le premier Anna Calvi, mais également Isobel Campbell lorsqu'elle est associée à Mark Lanegan.
Le violoncelle lancinant et la guitare aux intonations surf t'amènent à vouloir référencer la plage sous l'étiquette folk noir.
Est-ce pour rire que le groupe cite Chelsea Wolfe comme influence, on peut le supposer à la lecture d'autres noms tels Wolfmother ou Howlin' Wolf, heureusement, ils n'ont pas mentionné Garou.
'Silver', malgré l'apport electro, affiche des éléments psychédéliques te faisant penser à Jefferson Airplane.
Ils enchaînent sur le titletrack du EP, 'OHM', une valse pendant laquelle Michael-John fait les choeurs.
Ton cerveau travaille ce soir, il avance Elysian Fields, le groupe quant à lui, s'il ne rejette pas le qualificatif moody, cite Portishead.
Pas con, au fond!
Un grand morceau au final éruptif.
'This is me', une plainte déchirante dominée par un cello omniprésent et trippy à souhait avant qu' une explosion noisy à la guitare ne vienne balafrer la triste mélodie.
Sofie délaisse les cordes et prend place derrière le piano électrique, Heleen annonce le dernier single, le polaire 'Norway' porté par un chant envoûtant.
A peine revenu du pays des rêves, tu encaisses 'Volt' et ses riffs de guitare agressifs, la celliste et le timbre soyeux de la chanteuse ramènent un calme relatif avant une nouvelle envolée acérée.
Un des titres les plus mordants du set.
Au tour de Michael-John d'aller pianoter, Sofie, travaillant en arpeggio, a refilé son archet à Bram, voici 'Shipwrecked', ce ne sera pas un naufrage.
D'une voix chevrotante Heleen gémit.... we just gotta go and drift away from the shore...lentement, le courant l'emporte, le rivage se dérobe aux yeux, deux ou trois goélands voltigent dans le sillage de l'embarcation, elle va disparaître pour ne laisser que la ligne d'horizon.
Le groupe persévère dans les tonalités mélancoliques en mode midtempo avec 'Red ribbon' suivi par l'accrocheur 'Demon' .
Le set prend fin avec le tourbillonnant ' Vipers' .
Bruxelles a apprécié, applaudit, The Girl Who Cried Wolf ressort de coulisses...shall we do one more?
Bête question, "Visto que as aplicações que você mim: Sim!", réagit Jorgina en déposant son Moscatel sur le comptoir.
O K, this one will be loud...
Ne va pas associer 'Ruins' à Napalm Death toutefois, à la rigueur, à cause du violoncelle, tu peux évoquer Apocalyptica.
The Girl Who Cried Wolf , le 11 février au Kinky Star, Gent!
Dans la fable c'est le garçon qui criait au loup ...
The Girl Who Cried Wolf naît en 2013 sur les cendres de Velvet Summer, groupe ayant sorti le EP 'Endless Repeat'.
Line-up à l'époque: Frederik, Sofie, Samir, Heleen et Michael-John.
Samir Boureghda: Guitar/Keys - Heleen Destuyver: Vocals - Michael-John Joosen: Drums/Vocals -
Sofie Sweygers: Cello/Keys sont toujours là, désormais la basse est tenue par une connaissance, en effet Bram van der Stocken ( Strawdogs, Chloë and The Lonesome Cowboy) a pris la place de Silvester Klaasman, le bassiste lors des débuts de The Girl Who Cried Wolf.
Disco: un EP, 'OHM', et le single 'Norway', un premier full CD doit sortir en mars.
Avant de se produire à l'Archipel, une première date bruxelloise, les Anversois se sont déplacés à Bergen op Zoom ( Noord-Brabant) où ils ont emporté la seconde phase éliminatoire du T-Strijd, een bandwedstrijd voor artiesten uit West-Brabant, Zeeland en Antwerpen.
Après avoir salué quelques connaissances, Anja, Steven, Kim ... , avalé 2 ou 3 mousses, et s'être inquiété de la santé de Lukske Toogenblik, l'heure est venue de s'intéresser au gig.
Une longue intro filmique, proche d'Ennio Morricone, préfigure 'Truly' une plage sombre baignant dans une sphère Lynchienne.
Heleen bénéficie d'un filet de voix pas banal mixant, l'épique poignant et le dramatique obsédant.
Quelques noms te viennent à l'esprit, le premier Anna Calvi, mais également Isobel Campbell lorsqu'elle est associée à Mark Lanegan.
Le violoncelle lancinant et la guitare aux intonations surf t'amènent à vouloir référencer la plage sous l'étiquette folk noir.
Est-ce pour rire que le groupe cite Chelsea Wolfe comme influence, on peut le supposer à la lecture d'autres noms tels Wolfmother ou Howlin' Wolf, heureusement, ils n'ont pas mentionné Garou.
'Silver', malgré l'apport electro, affiche des éléments psychédéliques te faisant penser à Jefferson Airplane.
Ils enchaînent sur le titletrack du EP, 'OHM', une valse pendant laquelle Michael-John fait les choeurs.
Ton cerveau travaille ce soir, il avance Elysian Fields, le groupe quant à lui, s'il ne rejette pas le qualificatif moody, cite Portishead.
Pas con, au fond!
Un grand morceau au final éruptif.
'This is me', une plainte déchirante dominée par un cello omniprésent et trippy à souhait avant qu' une explosion noisy à la guitare ne vienne balafrer la triste mélodie.
Sofie délaisse les cordes et prend place derrière le piano électrique, Heleen annonce le dernier single, le polaire 'Norway' porté par un chant envoûtant.
A peine revenu du pays des rêves, tu encaisses 'Volt' et ses riffs de guitare agressifs, la celliste et le timbre soyeux de la chanteuse ramènent un calme relatif avant une nouvelle envolée acérée.
Un des titres les plus mordants du set.
Au tour de Michael-John d'aller pianoter, Sofie, travaillant en arpeggio, a refilé son archet à Bram, voici 'Shipwrecked', ce ne sera pas un naufrage.
D'une voix chevrotante Heleen gémit.... we just gotta go and drift away from the shore...lentement, le courant l'emporte, le rivage se dérobe aux yeux, deux ou trois goélands voltigent dans le sillage de l'embarcation, elle va disparaître pour ne laisser que la ligne d'horizon.
Le groupe persévère dans les tonalités mélancoliques en mode midtempo avec 'Red ribbon' suivi par l'accrocheur 'Demon' .
Le set prend fin avec le tourbillonnant ' Vipers' .
Bruxelles a apprécié, applaudit, The Girl Who Cried Wolf ressort de coulisses...shall we do one more?
Bête question, "Visto que as aplicações que você mim: Sim!", réagit Jorgina en déposant son Moscatel sur le comptoir.
O K, this one will be loud...
Ne va pas associer 'Ruins' à Napalm Death toutefois, à la rigueur, à cause du violoncelle, tu peux évoquer Apocalyptica.
The Girl Who Cried Wolf , le 11 février au Kinky Star, Gent!
Tangerine Dream perd Edgar Froese!
Un message sur la page facebook du fameux groupe d'electronic music/krautrock:
Dear Friends,
This is a message to you we are very sorry for…
On January 20th, Tuesday afternoon, Edgar Froese suddenly and unexpectedly passed away from the effects of a pulmonary embolism in Vienna.
The sadness in our hearts is immensely.
Edgar once said: “There is no death, there is just a change of our cosmic address."
Edgar, this is a little comfort to us.
Yours,
TANGERINE DREAM TEAM
Avant Tangerine Dream, Edgar Froese avait formé le groupe The Ones adepte du psychedelic rock comme du r'n'b.
C'est en 1967 que Tangerine Dream voit le jour, il deviendra un torchbearer du Krautrock à l'instar de Can, de Neu!, d'Amon Düül II ou de Popol Vuh.
Le line-up du groupe n'arrêtera pas de changer, parmi les collaborateurs les plus illustres citons: Klaus Schulze, Peter Baumann, Steve Jolliffe ( de Steamhammer), Christopher Franke et les plus récents Linda Spa ou Bernhard Beibl!
Tangerine Dream a enregistré plus de cent albums, les plus connus étant 'Phaedra' , le live 'Ricochet' , 'Force Majeure' ou 'Tangram'.
La discographie solo du fondateur de Tangerine Dream est également impressionnante.
Dear Friends,
This is a message to you we are very sorry for…
On January 20th, Tuesday afternoon, Edgar Froese suddenly and unexpectedly passed away from the effects of a pulmonary embolism in Vienna.
The sadness in our hearts is immensely.
Edgar once said: “There is no death, there is just a change of our cosmic address."
Edgar, this is a little comfort to us.
Yours,
TANGERINE DREAM TEAM
Avant Tangerine Dream, Edgar Froese avait formé le groupe The Ones adepte du psychedelic rock comme du r'n'b.
C'est en 1967 que Tangerine Dream voit le jour, il deviendra un torchbearer du Krautrock à l'instar de Can, de Neu!, d'Amon Düül II ou de Popol Vuh.
Le line-up du groupe n'arrêtera pas de changer, parmi les collaborateurs les plus illustres citons: Klaus Schulze, Peter Baumann, Steve Jolliffe ( de Steamhammer), Christopher Franke et les plus récents Linda Spa ou Bernhard Beibl!
Tangerine Dream a enregistré plus de cent albums, les plus connus étant 'Phaedra' , le live 'Ricochet' , 'Force Majeure' ou 'Tangram'.
La discographie solo du fondateur de Tangerine Dream est également impressionnante.
samedi 24 janvier 2015
Jack and the bearded fishermen + Hombre Malo + Boda Boda au Magasin 4, Bruxelles, le 22 janvier 2015
Il y avait Jack The Ripper, Jack in the Box, Jack Daniels, Jack Russell wouah wouah, fiche le camp Jack, Jack and Jill went up the hill to fetch a pail of water, Jack and the Beanstalk, Jack et la Mécanique du Coeur, Blackjack et J'accuse... à Besançon, il y a un Jacques dont les copains barbouzes pêchent la truite dans le Doubs, Jack and the bearded fishermen sont sur le point d'achever leur tournée hivernale, ils étaient de passage au Magasin4, leurs cannes trempaient dans le canal.
Deux groupes en support: Hombre Malo et Boda Boda , ces derniers ayant la lourde tâche d'ouvrir le feu vers 19:30'.
Google sait tout, donc il t'explique: the Boda Boda is a cargo bike!
Un Shimano Alivio 3 x 9-speed drive train te coûtera $3000, le Boda Boda qu'on a vu au Magasin4 joue pour quelques billets et 6 chopes ( par tête de pipe).
Boda Boda, un quatuor bruxellois, baptisé il y a un an, ce soir c'est la quatrième fois qu'ils montent sur une scène, aber ils ont un fan illustre, Dave Grohl, ce combattant affirme: The best rock band with at least two Bodas in its name!
Zont une identité?
Ces mecs jouent comme des chefs, mais y sont du genre autistes, le public a eu droit à un merci proféré par erreur, ils sont comme les AA's, ils préfèrent l'anonymat.
Maintenant dans la salle il y avait un poulet qui a avancé un nom: Benjamin Caroyez, paraît qu'il chante, en tout cas il écrit, il t'a refilé une setlist!
Genre?
Mauvais genre, vont pas plaire à belle-maman qui adore Michel Sardou, disons stoner, post grunge, sur l'étiquette il y a écrit 'alternatif'!
'Long Shadow', définitivement stoner, et de l'incisif, pour fans de Kyuss!
'The boat with no wheels', c'est malin, pas de gouvernail, il y a des bouées de secours?
Même scénario, un drumming fringant, un petit bassiste qui s'extériorise, le barbu, seconde guitare, au chant lancinant, et une grande bringue, parka militaire, à la lead, te sortant des lignes qui tuent.
JP?
Ze zijn goed.
Suis de ton avis!
Le drummer improvise, ses copains changent tous de jouet, c'est parti, 'Bauver', une pièce vibrante, suivie par ' Pink Monday'.
Pour les travestis de passage à Bruxelles, le truc cogne. Boda Boda décide de varier les plaisirs, un break apaisé s'impose, bien vite, pourtant, la machine reprend ses rotations initiales.
Quoi?
En radians... tu fais chier!
' Knucklehead', c'est eux qui l'ont dit!
Puis 'Wingman', deux titres s'entendant sur leur soundcloud.
Toujours aussi massif et robuste, ' Ribo' et son chorus poppy.
On passe à un lament stoner, ' Dumping', pas de pleureuses archaïques, ni de Petits Chanteurs à la Croix de Bois, mais le Stoner Choir uit Molenbeek.
La dernière: ' The pillow, the stairs and the wet white hair'.
Sont coiffeurs?
Sais pas, mais sont vachement efficaces!
Hombre Malo.
Joe Veras, un king de la bachata...
"Que soy un hombre malo"
"Que me gusta el trago"
"Me gustan las mujeres".
República Dominicana?
Oslo, c'est en République Dominicaine?
Ce sale type est composé d’un Norvégien, de deux Espagnols et d' un Français.
Aux vocals, beau bermuda, The Muerto manie fort bien le vocable utilisé par Rabelais, il fait également partie d'Ictus sans R - Joakim: drums - Tom, le tatoué, à la basse, un ex-Flashing Susie, dit-on, et, à la guitare, le flamboyant, Boris, pas d'araignée dans le plafond, mais des étincelles dans les yeux.
N'y allons pas par quatre chemins, Hombre Malo c'était la claque magistrale, 40 minutes de fureur, de metal, tendance sludge/stoner, crapuleux, balancé par des carnassiers avides de sang.
Leur dernier méfait discographique a pour label: 'Persistent Murmur of Words of Wrath'.
'Reaching the shore' en est le premier extrait.
Muddy sound, vocaux anarchiques, wall of sound blindé, ça fait mal, très mal!
' Crosses and marching feet', texte radiodiffusé par deux voix, féminine et mâle, inquiétant bruit de bottes et shouts d'ours en rut... tous aux abris!
'Golden calf' le mysticisme peut-être douloureux!
' Vladislav' , Vladislav Tornovoi, killed and raped with beer bottles!
Un lament oppressant, style Black Sabbath des débuts, qui invite au headbanging cadencé.
Une plage imparable.
Ils achèvent leur prestation par 'Elena' et 'Over this darkness', si la première compo exhale de vagues relents psyche, la seconde, du métal tribal, secoue pire que le dernier ouragan ayant dévasté une partie de la planète.
Un gig monstrueux!
Jack and the bearded fishermen.
Pas de Jack, mais Bastien, Boris, Hervé, Thomas et Pete.
Trois guitares, une basse, une batterie, si on te dit Thomas basse et un B drums, tu devines pour les autres, H chante ( voix déformée).
En Franche- Comté, une trentaine d'orgues de tribune sont classés monuments historiques, les Grenouilles de Salem amusent avec leur rock celtique, Patrick Jaymes a quitté la Bande à Basile pour égayer les mioches, puis il y a Jack and the bearded fishermen pratiquant un stoner carré et mordant, trois guitares c'est pas, comme le laisse entendre leur dernier enregistrement, du ' Minor Noise'.
'Reminder' entame les hostilités: du dense, de l' écrasant, et pourtant les guitares font preuve de finesse.
'Way out', personne n'a pris le chemin de la sortie, les Bisontins poursuivent leur trip rouleau compresseur.
Sais pas pourquoi le nom de Mike Patton te traverse l'esprit.
Un nouveau ver à l'hameçon, le titletrack, ' Minor Noise', une plage paresseuse, lourde, hypnotique, prenant insidieusement possession de tes neurones, te voilà pris dans le filet telle une innocente ablette.
Toujours aucune concession, voici un plus vieux 'Scenario' , hargneux en diable.
'Beginner' s'entend sur le même album ( Places to hide), ils s'y mettent à trois pour scander les lyrics ne baignant pas dans une eau limpide.
'Program' fait encore plus mal, on va finir sonné, à force de se voir asséner des uppercuts dans le citron.
L'impressionnant 'Places to hide' termine leur trip.
JP s'était déjà réfugié dans sa caisse.
Curfew à 10 PM, un dernier godet, direction la casbah!
Deux groupes en support: Hombre Malo et Boda Boda , ces derniers ayant la lourde tâche d'ouvrir le feu vers 19:30'.
Google sait tout, donc il t'explique: the Boda Boda is a cargo bike!
Un Shimano Alivio 3 x 9-speed drive train te coûtera $3000, le Boda Boda qu'on a vu au Magasin4 joue pour quelques billets et 6 chopes ( par tête de pipe).
Boda Boda, un quatuor bruxellois, baptisé il y a un an, ce soir c'est la quatrième fois qu'ils montent sur une scène, aber ils ont un fan illustre, Dave Grohl, ce combattant affirme: The best rock band with at least two Bodas in its name!
Zont une identité?
Ces mecs jouent comme des chefs, mais y sont du genre autistes, le public a eu droit à un merci proféré par erreur, ils sont comme les AA's, ils préfèrent l'anonymat.
Maintenant dans la salle il y avait un poulet qui a avancé un nom: Benjamin Caroyez, paraît qu'il chante, en tout cas il écrit, il t'a refilé une setlist!
Genre?
Mauvais genre, vont pas plaire à belle-maman qui adore Michel Sardou, disons stoner, post grunge, sur l'étiquette il y a écrit 'alternatif'!
'Long Shadow', définitivement stoner, et de l'incisif, pour fans de Kyuss!
'The boat with no wheels', c'est malin, pas de gouvernail, il y a des bouées de secours?
Même scénario, un drumming fringant, un petit bassiste qui s'extériorise, le barbu, seconde guitare, au chant lancinant, et une grande bringue, parka militaire, à la lead, te sortant des lignes qui tuent.
JP?
Ze zijn goed.
Suis de ton avis!
Le drummer improvise, ses copains changent tous de jouet, c'est parti, 'Bauver', une pièce vibrante, suivie par ' Pink Monday'.
Pour les travestis de passage à Bruxelles, le truc cogne. Boda Boda décide de varier les plaisirs, un break apaisé s'impose, bien vite, pourtant, la machine reprend ses rotations initiales.
Quoi?
En radians... tu fais chier!
' Knucklehead', c'est eux qui l'ont dit!
Puis 'Wingman', deux titres s'entendant sur leur soundcloud.
Toujours aussi massif et robuste, ' Ribo' et son chorus poppy.
On passe à un lament stoner, ' Dumping', pas de pleureuses archaïques, ni de Petits Chanteurs à la Croix de Bois, mais le Stoner Choir uit Molenbeek.
La dernière: ' The pillow, the stairs and the wet white hair'.
Sont coiffeurs?
Sais pas, mais sont vachement efficaces!
Hombre Malo.
Joe Veras, un king de la bachata...
"Que soy un hombre malo"
"Que me gusta el trago"
"Me gustan las mujeres".
República Dominicana?
Oslo, c'est en République Dominicaine?
Ce sale type est composé d’un Norvégien, de deux Espagnols et d' un Français.
Aux vocals, beau bermuda, The Muerto manie fort bien le vocable utilisé par Rabelais, il fait également partie d'Ictus sans R - Joakim: drums - Tom, le tatoué, à la basse, un ex-Flashing Susie, dit-on, et, à la guitare, le flamboyant, Boris, pas d'araignée dans le plafond, mais des étincelles dans les yeux.
N'y allons pas par quatre chemins, Hombre Malo c'était la claque magistrale, 40 minutes de fureur, de metal, tendance sludge/stoner, crapuleux, balancé par des carnassiers avides de sang.
Leur dernier méfait discographique a pour label: 'Persistent Murmur of Words of Wrath'.
'Reaching the shore' en est le premier extrait.
Muddy sound, vocaux anarchiques, wall of sound blindé, ça fait mal, très mal!
' Crosses and marching feet', texte radiodiffusé par deux voix, féminine et mâle, inquiétant bruit de bottes et shouts d'ours en rut... tous aux abris!
'Golden calf' le mysticisme peut-être douloureux!
' Vladislav' , Vladislav Tornovoi, killed and raped with beer bottles!
Un lament oppressant, style Black Sabbath des débuts, qui invite au headbanging cadencé.
Une plage imparable.
Ils achèvent leur prestation par 'Elena' et 'Over this darkness', si la première compo exhale de vagues relents psyche, la seconde, du métal tribal, secoue pire que le dernier ouragan ayant dévasté une partie de la planète.
Un gig monstrueux!
Jack and the bearded fishermen.
Pas de Jack, mais Bastien, Boris, Hervé, Thomas et Pete.
Trois guitares, une basse, une batterie, si on te dit Thomas basse et un B drums, tu devines pour les autres, H chante ( voix déformée).
En Franche- Comté, une trentaine d'orgues de tribune sont classés monuments historiques, les Grenouilles de Salem amusent avec leur rock celtique, Patrick Jaymes a quitté la Bande à Basile pour égayer les mioches, puis il y a Jack and the bearded fishermen pratiquant un stoner carré et mordant, trois guitares c'est pas, comme le laisse entendre leur dernier enregistrement, du ' Minor Noise'.
'Reminder' entame les hostilités: du dense, de l' écrasant, et pourtant les guitares font preuve de finesse.
'Way out', personne n'a pris le chemin de la sortie, les Bisontins poursuivent leur trip rouleau compresseur.
Sais pas pourquoi le nom de Mike Patton te traverse l'esprit.
Un nouveau ver à l'hameçon, le titletrack, ' Minor Noise', une plage paresseuse, lourde, hypnotique, prenant insidieusement possession de tes neurones, te voilà pris dans le filet telle une innocente ablette.
Toujours aucune concession, voici un plus vieux 'Scenario' , hargneux en diable.
'Beginner' s'entend sur le même album ( Places to hide), ils s'y mettent à trois pour scander les lyrics ne baignant pas dans une eau limpide.
'Program' fait encore plus mal, on va finir sonné, à force de se voir asséner des uppercuts dans le citron.
L'impressionnant 'Places to hide' termine leur trip.
JP s'était déjà réfugié dans sa caisse.
Curfew à 10 PM, un dernier godet, direction la casbah!
vendredi 23 janvier 2015
Orenda Fink - Witloof Bar du Botanique- Bruxelles, le 21 janvier 2015
Orenda?
Tu fais dans le théologisme Iroquois ou dans les engins militaires canadiens?
Non, c'est du russo - flamand, demeuré!
Orenda Fink, tu l'as connue Azure Ray ( avec Maria Taylor) , que tu as vu en 2011 au Stuk à Leuven.
Depuis le EP 'As Above So Below', le duo ne se fait plus entendre, Orenda Fink vient, quant à elle, de sortir un troisième full album ( Blue Dream) sous son identité.
A Bruxelles ils étaient peu nombreux à associer son nom au duo Azure Ray, résultat une assistance réduite dans la cave du Bota ( mal) éclairée par de flous lights bleus.
Pas de support, début des hostilités vers 20:20'.
Un trio, Orenda et son "Je m'suis payé un beau chapeau pour avoir l'air bien comme il faut" à la guitare et lead vocals - un lead guitarist/ musical saw player doué à sa gauche, sur l'album Greg Elsasser, et à sa droite une mignonne vocaliste, keyboard player, maybe her sister, Christine Fink.
La soirée sera taggée intimate modern lullabies, ceux qui croyaient assister à un concert frétillant en ont été pour leurs frais, Orenda et ses comparses opèrent dans l'onirisme, la douceur, la subtilité, tout en confectionnant des plages aériennes propices à la méditation.
Orenda entame 'Holy Holy' seule à la guitare.
Apparente simplicité, timbre clair, lorsque la seconde voix l'accompagne en harmonies souples et que la lead guitare décide d' ajouter quelques lignes plus âcres, la plage gagne en profondeur.
'Ace of cups' et son tapis electro sera plus poppy, une nouvelle fois les interventions du guitariste attirent l'attention.
Je n'avais plus foulé une planche bruxelloise depuis des années, it's great to play the Witloof Bar, this one is called 'You are a mystery'.
Première utilisation de la scie, caressée d'un archet, une sonorité convenant particulièrement au titre de cette plage romanesque.
Elle enchaîne sur un morceau de 2009, ' Why is the night sad', ouvrant l'album 'Ask the night'.
Gentle picking, smooth voice, une brise printanière décoiffant gentiment la jeune fille romantique.
From a side project, O+s, le ciselé et tout en vocalises délicates, 'The Fox'.
Nouvel apport du programming pour le retour au dernier né avec la plage 'This is a part of something greater'.
2009, 'That Certain-Something Spring', jolis effets d'ebow et ton mélancolique, la plage se terminant par:
...Since you left, the seasons come and go
Now pain is the only word I need to know
It's the only word ....
Elle propose un titre gravé avec Azure Ray, 'Safe and sound', une perle soulignée par l'emploi de la musical saw avant d'amorcer le sweet dream pop ' You can be loved'.
Le set ( à peine 35') prend fin avec 'All Hearts Will Beat Again' clôturant 'Blue Dream'.
Bis.
Mise en condition: un souffle marin, quelques murmures mis en loops,' Easter Island' ( de 2005) débute en spoken word avant de prendre un ton gothique.
Sans pause le trio a décidé de finir la soirée avec 'Don't make a sound' d'Azure Ray .
Rideau, il est 21:10'.
Chez toi on constatera, 'T'es déjà là'.
Quoi, Didier?
Soporifique, tu dis.
Voilà ce qu'Orenda a répondu lors d'une interview:
Which common criticism of your music do you most agree with?
That it's extremely mellow and/or sad. Some people don't like that, but I can't disagree with them!...
Tu fais dans le théologisme Iroquois ou dans les engins militaires canadiens?
Non, c'est du russo - flamand, demeuré!
Orenda Fink, tu l'as connue Azure Ray ( avec Maria Taylor) , que tu as vu en 2011 au Stuk à Leuven.
Depuis le EP 'As Above So Below', le duo ne se fait plus entendre, Orenda Fink vient, quant à elle, de sortir un troisième full album ( Blue Dream) sous son identité.
A Bruxelles ils étaient peu nombreux à associer son nom au duo Azure Ray, résultat une assistance réduite dans la cave du Bota ( mal) éclairée par de flous lights bleus.
Pas de support, début des hostilités vers 20:20'.
Un trio, Orenda et son "Je m'suis payé un beau chapeau pour avoir l'air bien comme il faut" à la guitare et lead vocals - un lead guitarist/ musical saw player doué à sa gauche, sur l'album Greg Elsasser, et à sa droite une mignonne vocaliste, keyboard player, maybe her sister, Christine Fink.
La soirée sera taggée intimate modern lullabies, ceux qui croyaient assister à un concert frétillant en ont été pour leurs frais, Orenda et ses comparses opèrent dans l'onirisme, la douceur, la subtilité, tout en confectionnant des plages aériennes propices à la méditation.
Orenda entame 'Holy Holy' seule à la guitare.
Apparente simplicité, timbre clair, lorsque la seconde voix l'accompagne en harmonies souples et que la lead guitare décide d' ajouter quelques lignes plus âcres, la plage gagne en profondeur.
'Ace of cups' et son tapis electro sera plus poppy, une nouvelle fois les interventions du guitariste attirent l'attention.
Je n'avais plus foulé une planche bruxelloise depuis des années, it's great to play the Witloof Bar, this one is called 'You are a mystery'.
Première utilisation de la scie, caressée d'un archet, une sonorité convenant particulièrement au titre de cette plage romanesque.
Elle enchaîne sur un morceau de 2009, ' Why is the night sad', ouvrant l'album 'Ask the night'.
Gentle picking, smooth voice, une brise printanière décoiffant gentiment la jeune fille romantique.
From a side project, O+s, le ciselé et tout en vocalises délicates, 'The Fox'.
Nouvel apport du programming pour le retour au dernier né avec la plage 'This is a part of something greater'.
2009, 'That Certain-Something Spring', jolis effets d'ebow et ton mélancolique, la plage se terminant par:
...Since you left, the seasons come and go
Now pain is the only word I need to know
It's the only word ....
Elle propose un titre gravé avec Azure Ray, 'Safe and sound', une perle soulignée par l'emploi de la musical saw avant d'amorcer le sweet dream pop ' You can be loved'.
Le set ( à peine 35') prend fin avec 'All Hearts Will Beat Again' clôturant 'Blue Dream'.
Bis.
Mise en condition: un souffle marin, quelques murmures mis en loops,' Easter Island' ( de 2005) débute en spoken word avant de prendre un ton gothique.
Sans pause le trio a décidé de finir la soirée avec 'Don't make a sound' d'Azure Ray .
Rideau, il est 21:10'.
Chez toi on constatera, 'T'es déjà là'.
Quoi, Didier?
Soporifique, tu dis.
Voilà ce qu'Orenda a répondu lors d'une interview:
Which common criticism of your music do you most agree with?
That it's extremely mellow and/or sad. Some people don't like that, but I can't disagree with them!...
mercredi 21 janvier 2015
Sarah McQuaid - Walking Into White
Sarah McQuaid - Walking Into White.
La sortie du quatrième album de Sarah McQuaid, "Walking Into White", est prévue pour le 2 février au UK and Europe, plus tard aux States.
Sarah a quitté les Cornouailles anglaises pour enregistrer le disque à, il n'y a pas de hasard, Cornwall, état de New York où sévissent les producers Jeremy Backofen et Adam Pierce.
L'album a été enregistré en trois semaines.
'Low Winter Sun', ouvre, avec Sarah à l'acoustique et aux vocals et son cousin Adam Pierce au Fender.
La plage, pimentée d'éléments psychédéliques, la reverb sur la voix, notamment, s'éloigne légèrement du folk traditionnel.
Elle peut séduire les folk freaks de tous poils, ceux qui vénèrent Nick Drake ou Richard Thompson, tout comme les fervents d'indie pop.
'Where The Wind Decides To Blow'
Sarah ( ac. - vc.), Adam Pierce ( bass, drums, Fender) et Kivie Cahn-Lipman ( cello).
Un upbeat psychedelic folk-pop inspiré par 'Swallows and Amazons' , une série de romans d'aventure pour enfants d' Arthur Ransome ( 1884 –1967).
C'est marrant de retrouver l'esprit acide de l'époque Woodstock dans le rendu, un retour au flower power movement en somme.
' The Tide'
Sarah ( ac. - vc.), Adam Pierce + Rob King au piano et Adele Schulz aux harmonies.
Comme la précédente, inspirée des 'Swallows and Amazons', et toujours les rapprochements avec des groupes tels que The Byrds ou Kaleidoscope ( featuring David Lindley).
Sarah utilise une métaphore comparant les marées et la vie elle-même.
' I Am Grateful For What I Have'
Sarah - Kivie Cahn-Lipman et Dan Lippel ( guitare sèche)
Un instrumental empreint de classicisme que ne renierait pas Steve Hackett.
' Sweetness And Pain part 1'
Une plage concise, chantée a capella, nous prouve une nouvelle fois que Sarah dispose d'une voix la classant aux côtés des plus grandes: June Tabor ou Maddy Prior.
Le titletrack, ' Walking Into White'
Sarah et Gareth Flowers ( Trumpet).
Un dernier titre, mélancolique, inspiré par l'oeuvre d' Arthur Ransome. Superbe trompette en arrière-plan, picking délicat et voix diaphane.
Un highlight!
'Jackdaws Rising'
Crédité Sarah McQuaid- Pete Coleman- Clare Hines.
'Jackdaws Rising' est en fait une adaptation, pourvue d'un texte, de l'instrumental '13 Moons' de Brocc dont font partie Coleman et Hines.
Le canon est interprété par Sarah,, Adele Schulz et Martin Stansbury, handclaps and footstomps added by Adam Pierce et Jeremy Backofen.
Un morceau polyrythmique, original, acrobatique et audacieux.
' Yellowstone'
Sarah, Dan Lippel ( guitare classique) et Adam Pierce( cajon).
Un titre lumineux composé pour son fils Eli, avec mise en exergue du magnifique travail Paco De Lucia de Dan Lippel.
' The Silver Lining'
Sarah - Jeremy Backofen ( bass) - Adam Pierce ( drums) - Gareth Flowers ( trumpet)
Sorti en single il y a quelques mois, ce folk pop nerveux, dans la lignée de certains Sheryl Crow, Janis Ian, Carly Simon ou Carole King, brille par sa ferveur optimiste.
' Sweetness And Pain part II'.
Un nouvel interlude a capella.
' Leave It For Another Day'
crédité Sarah McQuaid et Gerry O’Beirne
Sarah ( ac. - vc.), Adam Pierce ( Fender)
Retour au ton psychédélique pour cette composition en duo.
Gerry O’Beirne, brillant folk singer irlandais, avait produit les albums précédents de Sarah.
' Sweetness And Pain part III'
Suite et fin de la trilogie poétique.
'Canticle Of The Sun '(All Creatures Of Our God And King).
Le 'Laudes Creaturarum' de Saint François d'Assise dans la version paraphrasée par William Henry Draper.
Sarah + Martin Stansbury ( organ) et Adam Pierce ( organ, vibraphone).
Sarah aime s'attaquer à des thèmes ancestraux, sur l'album précédent elle avait écrit 'In Derby Cathedral' en pensant à la Comtesse de Shrewsbury inhumée dans la Cathédrale de Derby.
'The First Time Ever I Saw Your Face'
signé: Ewan McColl.
Une version intimiste du chef-d'oeuvre popularisé par Roberta Flack.
"I think it's one of the most perfect love songs ever written" nous confie Sarah.
Un album brillant ouvrant de nouvelles perspectives pour Sarah McQuaid.
Début du UK tour le 19 février.
Puis les Pays-Bas et le 20 mars Het Stadsmagazijn, Antwerpen!
La sortie du quatrième album de Sarah McQuaid, "Walking Into White", est prévue pour le 2 février au UK and Europe, plus tard aux States.
Sarah a quitté les Cornouailles anglaises pour enregistrer le disque à, il n'y a pas de hasard, Cornwall, état de New York où sévissent les producers Jeremy Backofen et Adam Pierce.
L'album a été enregistré en trois semaines.
'Low Winter Sun', ouvre, avec Sarah à l'acoustique et aux vocals et son cousin Adam Pierce au Fender.
La plage, pimentée d'éléments psychédéliques, la reverb sur la voix, notamment, s'éloigne légèrement du folk traditionnel.
Elle peut séduire les folk freaks de tous poils, ceux qui vénèrent Nick Drake ou Richard Thompson, tout comme les fervents d'indie pop.
'Where The Wind Decides To Blow'
Sarah ( ac. - vc.), Adam Pierce ( bass, drums, Fender) et Kivie Cahn-Lipman ( cello).
Un upbeat psychedelic folk-pop inspiré par 'Swallows and Amazons' , une série de romans d'aventure pour enfants d' Arthur Ransome ( 1884 –1967).
C'est marrant de retrouver l'esprit acide de l'époque Woodstock dans le rendu, un retour au flower power movement en somme.
' The Tide'
Sarah ( ac. - vc.), Adam Pierce + Rob King au piano et Adele Schulz aux harmonies.
Comme la précédente, inspirée des 'Swallows and Amazons', et toujours les rapprochements avec des groupes tels que The Byrds ou Kaleidoscope ( featuring David Lindley).
Sarah utilise une métaphore comparant les marées et la vie elle-même.
' I Am Grateful For What I Have'
Sarah - Kivie Cahn-Lipman et Dan Lippel ( guitare sèche)
Un instrumental empreint de classicisme que ne renierait pas Steve Hackett.
' Sweetness And Pain part 1'
Une plage concise, chantée a capella, nous prouve une nouvelle fois que Sarah dispose d'une voix la classant aux côtés des plus grandes: June Tabor ou Maddy Prior.
Le titletrack, ' Walking Into White'
Sarah et Gareth Flowers ( Trumpet).
Un dernier titre, mélancolique, inspiré par l'oeuvre d' Arthur Ransome. Superbe trompette en arrière-plan, picking délicat et voix diaphane.
Un highlight!
'Jackdaws Rising'
Crédité Sarah McQuaid- Pete Coleman- Clare Hines.
'Jackdaws Rising' est en fait une adaptation, pourvue d'un texte, de l'instrumental '13 Moons' de Brocc dont font partie Coleman et Hines.
Le canon est interprété par Sarah,, Adele Schulz et Martin Stansbury, handclaps and footstomps added by Adam Pierce et Jeremy Backofen.
Un morceau polyrythmique, original, acrobatique et audacieux.
' Yellowstone'
Sarah, Dan Lippel ( guitare classique) et Adam Pierce( cajon).
Un titre lumineux composé pour son fils Eli, avec mise en exergue du magnifique travail Paco De Lucia de Dan Lippel.
' The Silver Lining'
Sarah - Jeremy Backofen ( bass) - Adam Pierce ( drums) - Gareth Flowers ( trumpet)
Sorti en single il y a quelques mois, ce folk pop nerveux, dans la lignée de certains Sheryl Crow, Janis Ian, Carly Simon ou Carole King, brille par sa ferveur optimiste.
' Sweetness And Pain part II'.
Un nouvel interlude a capella.
' Leave It For Another Day'
crédité Sarah McQuaid et Gerry O’Beirne
Sarah ( ac. - vc.), Adam Pierce ( Fender)
Retour au ton psychédélique pour cette composition en duo.
Gerry O’Beirne, brillant folk singer irlandais, avait produit les albums précédents de Sarah.
' Sweetness And Pain part III'
Suite et fin de la trilogie poétique.
'Canticle Of The Sun '(All Creatures Of Our God And King).
Le 'Laudes Creaturarum' de Saint François d'Assise dans la version paraphrasée par William Henry Draper.
Sarah + Martin Stansbury ( organ) et Adam Pierce ( organ, vibraphone).
Sarah aime s'attaquer à des thèmes ancestraux, sur l'album précédent elle avait écrit 'In Derby Cathedral' en pensant à la Comtesse de Shrewsbury inhumée dans la Cathédrale de Derby.
'The First Time Ever I Saw Your Face'
signé: Ewan McColl.
Une version intimiste du chef-d'oeuvre popularisé par Roberta Flack.
"I think it's one of the most perfect love songs ever written" nous confie Sarah.
Un album brillant ouvrant de nouvelles perspectives pour Sarah McQuaid.
Début du UK tour le 19 février.
Puis les Pays-Bas et le 20 mars Het Stadsmagazijn, Antwerpen!
Succession de décès: Ward Swingle - Cynthia Layne - Dallas Taylor - Bo Dollis.
Le session drummer Dallas Taylor est surtout connu pour ses collaborations avec Crosby, Stills & Nash, Neil Young, Stephen Stills ( il tenait les baguettes chez Manassas), Paul Butterfield ou Van Morrison.
Avant ces péripéties, il avait fait partie du psychedelic band Clear Ligh et jouait avec John Sebastian.
Dallas Taylor avait 66 ans.
Ward Swingle (September 21, 1927 – January 19, 2015).
Membre fondateur des Swingle Singers, le jazz vocal group français ayant fait fureur dans les sixties.
Après le split de 1973, Ward Swingle s'établit à Londres, recrute de nouveaux membres et fonde Swingle II, il signe les arrangements de leur premier enregistrement 'Love Songs for Madrigals and Madriguys' .
Ward est décédé le 19 janvier, aged 87.
Cynthia Layne ( 51 ans).
Une chanteuse de jazz and neo soul, originaire d'Ohio.
Elle a gravé trois albums:
In Due Time (2001)
Reality (2004)
Beautiful Soul (2008).
Her music drew comparisons to the work of Jill Scott, Dee Dee Bridgewater and Sade, indique les gazettes d'Indianapolis.
Bo Dollis.
Theodore Emile "Bo" Dollis ( 71 ans) était le leader du funk Mardi Gras music band de New Orleans, The Wild Magnolias.
C'est en 1964 que Bo devient le Big Chief du groupe.
Leur premier single "Handa Wanda" se retrouve dans tous les jukeboxes de Louisiane.
Le groupe est signé chez Barclay, les deux premiers albums ( The Wild Magnolias et They Call Us Wild) se vendent à la pelle.
Si le groupe reste immensément populaire du côté de Bâton Rouge, sa notoriété faiblira ailleurs.
Big Chief Bo Dollis s'est éteint ce 20 janvier.
Avant ces péripéties, il avait fait partie du psychedelic band Clear Ligh et jouait avec John Sebastian.
Dallas Taylor avait 66 ans.
Ward Swingle (September 21, 1927 – January 19, 2015).
Membre fondateur des Swingle Singers, le jazz vocal group français ayant fait fureur dans les sixties.
Après le split de 1973, Ward Swingle s'établit à Londres, recrute de nouveaux membres et fonde Swingle II, il signe les arrangements de leur premier enregistrement 'Love Songs for Madrigals and Madriguys' .
Ward est décédé le 19 janvier, aged 87.
Cynthia Layne ( 51 ans).
Une chanteuse de jazz and neo soul, originaire d'Ohio.
Elle a gravé trois albums:
In Due Time (2001)
Reality (2004)
Beautiful Soul (2008).
Her music drew comparisons to the work of Jill Scott, Dee Dee Bridgewater and Sade, indique les gazettes d'Indianapolis.
Bo Dollis.
Theodore Emile "Bo" Dollis ( 71 ans) était le leader du funk Mardi Gras music band de New Orleans, The Wild Magnolias.
C'est en 1964 que Bo devient le Big Chief du groupe.
Leur premier single "Handa Wanda" se retrouve dans tous les jukeboxes de Louisiane.
Le groupe est signé chez Barclay, les deux premiers albums ( The Wild Magnolias et They Call Us Wild) se vendent à la pelle.
Si le groupe reste immensément populaire du côté de Bâton Rouge, sa notoriété faiblira ailleurs.
Big Chief Bo Dollis s'est éteint ce 20 janvier.
mardi 20 janvier 2015
Cécile McLorin Salvant & Aaron Diehl Trio - Flagey - Ixelles, le 19 janvier 2015
À ne pas manquer au Brussels Jazz Festival Flagey: la franco-américaine
Cécile McLorin Salvant, disait la pub, qui, une fois n'est pas coutume, ne mentait pas!
Ta première rencontre avec Cécile McLorin Salvant date de 2013, en juillet, elle fait une apparition fracassante comme invitée lors du concert de Jacky Terrasson au Gent Jazz.
Aussi, cris de joie lorsque l'affiche du Brussels Jazz est publiée: le 19 janvier au Studio 4: Cécile McLorin Salvant... alléluia, alléluia, et il ne s'agit pas de la pâtisserie de Castelnaudary, ni d'un cycliste d'Aix-les-Bains, amateur de gingembre.
La lauréate ( à 21 ans) du premier prix du concours international de jazz vocal Thelonious Monk ( 2010) , a, enfin, sorti un premier album officiel, après l'auto-produit 'Cécile', et la presse ne tarit pas d'éloges à propos de ' WomanChild'.
Déjà comparée aux plus grandes, Cécile, aussi à l'aise dans la sphère jazz que dans la planète lyrique, reste modeste, souriante et drôle.
Elle aura séduit le public bruxellois, venu en masse, pour assister à un numéro magistral, fait d'aisance, d'aplomb et de grâce, digne d'un récital d'une Sarah Vaughan, voire d' Ella Fitzgerald.
Le trio l'accompagnant est de premier ordre, il est mené par le pianiste Aaron Diehl, auteur de trois albums, à la contrebasse, un complice de longue date, Paul Sikivie et aux drums, the exquisitely tasteful Lawrence Leathers.
Paul et Aaron sont les premiers à faire irruption, rejoint peu après par le batteur, quelques mesures pour s'échauffer, Cécile McLorin Salvant , affublée de ses lunettes à énorme monture, à son tour descend l'escalier d'une démarche altière, elle saisit le micro, la voix ample, claire, limpide vient caresser nos pavillons...Never, never will I marry
Never, never will I wed
Born to wander solitary
Wide my world, narrow my bed...
' Never will I marry' from the Broadway show "Greenwillow", une composition que même Anthony Perkins a chantonné.
Les indécis, velléitaires et autres touristes sont d'emblée conquis.
En français impeccable, la native d'Haïti nous narre comment elle a pour la première fois entendu le thème des 'Parapluies de Cherbourg', elle ne connaissait pas le formidable film de Jacques Demy et la non moins magique bande-sonore de Michel Legrand avant de voir le film dans un cinéma d'Art et Essai lyonnais.
Premiers frissons, elle a déjà réussi à transformer plusieurs auditeurs en porc-épic.
D'un ton enfantin Miss McLorin Salvant entame ' If this isn't love', un titre repris, e.a., par Fred Astaire.
Début léger, un caprice voltigeant au gré d'une brise peu farouche, puis vient une admirable intervention du pianiste, le morceau s'emballe, avant de revenir s'éteindre en toute sérénité.
Après Charles Trenet, ' La route enchantée', parfumée et printanière, elle attaque la fameuse hammer song, ' John Henry', reprise par tout le gotha folk US.
La Grammy nominated entame le traditionnel façon gospel, tenant le micro à 30 cm de l'organe vocal, accompagnée par la contrebasse subtile de Paul.
La plage prend de l'ampleur avec l'entrée en piste du piano et de la batterie, puis vire rondo infernal, le public se tait, la diva décide de finir le titre a capella, une voisine tremble sur son siège avant de crier son admiration après les dernières notes.
Phénoménal!
Changement de registre avec la romance "I Didn't Know What Time It Was,"que l'on peut entendre sur l'album.
Attention titre casse-gueule: 'What a Little Moonlight can do' enregistré par Billie Holiday en 1935.
Spotlights dirigés vers Lawrence Leathers, un solo radieux, Cécile McLorin Salvant appuyée au piano nous tourne le dos, imprégnée par son chant profond, elle a pris le relais avant de se permettre quelques voltiges de trapéziste volant oeuvrant sans filet.
Bruxelles retient son souffle, le majordome a décidé de sauver la vaisselle en cristal de Bohème, pas assurée contre les extravagances de cantatrices style La Castafiore, imperturbable, la mezzo achève le morceau avant de sourire au tonnerre de battements de mains ponctuant l'assaut final.
Elle se propose de nous interpréter une chanson d'actualité en pensant à Cabut, qu'elle a bien connu, l'émouvante vieillerie en noir et blanc ' Laugh, clown, laugh' .
Bruxelles, les larmes à peine séchées, oubliera ces moments de tension et rira à la version coquine de 'Si j'étais blanche' de Joséphine Baker.
Emotions, chaleur, humour et une voix incomparable, Cécile McLorin Salvant brille de mille feux!
Toujours en mode spirituel, Broadway mood, la chanson du tramway ou ' Trolley Song', popularisée par Judy Garland .
Exit bass and drums, un duo piano/voce, un nouvel highlight, 'Mon Homme' de Mistinguett.
Retour de la rythmique pour finir le set avec le mambo ' You Bring Out The Savage In Me ' de la trompettiste Valaida Snow.
100' de facture exceptionnelle.
Bis
Le standard 'Let's Face The Music And Dance', 1936, Irving Berlin.
Sourires, merci.... personne ne quitte le Studio, second rappel, même époque, 1933, 'You're Getting To Be A Habit With Me'.
Fabuleux!
Et si ce 19 janvier on avait déjà assisté à un des concerts de l'année?
Cécile McLorin Salvant, disait la pub, qui, une fois n'est pas coutume, ne mentait pas!
Ta première rencontre avec Cécile McLorin Salvant date de 2013, en juillet, elle fait une apparition fracassante comme invitée lors du concert de Jacky Terrasson au Gent Jazz.
Aussi, cris de joie lorsque l'affiche du Brussels Jazz est publiée: le 19 janvier au Studio 4: Cécile McLorin Salvant... alléluia, alléluia, et il ne s'agit pas de la pâtisserie de Castelnaudary, ni d'un cycliste d'Aix-les-Bains, amateur de gingembre.
La lauréate ( à 21 ans) du premier prix du concours international de jazz vocal Thelonious Monk ( 2010) , a, enfin, sorti un premier album officiel, après l'auto-produit 'Cécile', et la presse ne tarit pas d'éloges à propos de ' WomanChild'.
Déjà comparée aux plus grandes, Cécile, aussi à l'aise dans la sphère jazz que dans la planète lyrique, reste modeste, souriante et drôle.
Elle aura séduit le public bruxellois, venu en masse, pour assister à un numéro magistral, fait d'aisance, d'aplomb et de grâce, digne d'un récital d'une Sarah Vaughan, voire d' Ella Fitzgerald.
Le trio l'accompagnant est de premier ordre, il est mené par le pianiste Aaron Diehl, auteur de trois albums, à la contrebasse, un complice de longue date, Paul Sikivie et aux drums, the exquisitely tasteful Lawrence Leathers.
Paul et Aaron sont les premiers à faire irruption, rejoint peu après par le batteur, quelques mesures pour s'échauffer, Cécile McLorin Salvant , affublée de ses lunettes à énorme monture, à son tour descend l'escalier d'une démarche altière, elle saisit le micro, la voix ample, claire, limpide vient caresser nos pavillons...Never, never will I marry
Never, never will I wed
Born to wander solitary
Wide my world, narrow my bed...
' Never will I marry' from the Broadway show "Greenwillow", une composition que même Anthony Perkins a chantonné.
Les indécis, velléitaires et autres touristes sont d'emblée conquis.
En français impeccable, la native d'Haïti nous narre comment elle a pour la première fois entendu le thème des 'Parapluies de Cherbourg', elle ne connaissait pas le formidable film de Jacques Demy et la non moins magique bande-sonore de Michel Legrand avant de voir le film dans un cinéma d'Art et Essai lyonnais.
Premiers frissons, elle a déjà réussi à transformer plusieurs auditeurs en porc-épic.
D'un ton enfantin Miss McLorin Salvant entame ' If this isn't love', un titre repris, e.a., par Fred Astaire.
Début léger, un caprice voltigeant au gré d'une brise peu farouche, puis vient une admirable intervention du pianiste, le morceau s'emballe, avant de revenir s'éteindre en toute sérénité.
Après Charles Trenet, ' La route enchantée', parfumée et printanière, elle attaque la fameuse hammer song, ' John Henry', reprise par tout le gotha folk US.
La Grammy nominated entame le traditionnel façon gospel, tenant le micro à 30 cm de l'organe vocal, accompagnée par la contrebasse subtile de Paul.
La plage prend de l'ampleur avec l'entrée en piste du piano et de la batterie, puis vire rondo infernal, le public se tait, la diva décide de finir le titre a capella, une voisine tremble sur son siège avant de crier son admiration après les dernières notes.
Phénoménal!
Changement de registre avec la romance "I Didn't Know What Time It Was,"que l'on peut entendre sur l'album.
Attention titre casse-gueule: 'What a Little Moonlight can do' enregistré par Billie Holiday en 1935.
Spotlights dirigés vers Lawrence Leathers, un solo radieux, Cécile McLorin Salvant appuyée au piano nous tourne le dos, imprégnée par son chant profond, elle a pris le relais avant de se permettre quelques voltiges de trapéziste volant oeuvrant sans filet.
Bruxelles retient son souffle, le majordome a décidé de sauver la vaisselle en cristal de Bohème, pas assurée contre les extravagances de cantatrices style La Castafiore, imperturbable, la mezzo achève le morceau avant de sourire au tonnerre de battements de mains ponctuant l'assaut final.
Elle se propose de nous interpréter une chanson d'actualité en pensant à Cabut, qu'elle a bien connu, l'émouvante vieillerie en noir et blanc ' Laugh, clown, laugh' .
Bruxelles, les larmes à peine séchées, oubliera ces moments de tension et rira à la version coquine de 'Si j'étais blanche' de Joséphine Baker.
Emotions, chaleur, humour et une voix incomparable, Cécile McLorin Salvant brille de mille feux!
Toujours en mode spirituel, Broadway mood, la chanson du tramway ou ' Trolley Song', popularisée par Judy Garland .
Exit bass and drums, un duo piano/voce, un nouvel highlight, 'Mon Homme' de Mistinguett.
Retour de la rythmique pour finir le set avec le mambo ' You Bring Out The Savage In Me ' de la trompettiste Valaida Snow.
100' de facture exceptionnelle.
Bis
Le standard 'Let's Face The Music And Dance', 1936, Irving Berlin.
Sourires, merci.... personne ne quitte le Studio, second rappel, même époque, 1933, 'You're Getting To Be A Habit With Me'.
Fabuleux!
Et si ce 19 janvier on avait déjà assisté à un des concerts de l'année?
lundi 19 janvier 2015
La liste des décès croît: Yao Beina - Encarnación Marín Sallago," La Sallago" - Maureen Budway et Ron McMullen!
Ron McMullen
Le batteur des Pyramids, le surf group des sixties est en fait décédé fin 2014, mais la triste nouvelle a été divulguée en janvier.
C'est en 1964 que les Pyramids signeront leur plus gros hit, 'Penetration'.
Leur période de notoriété sera brève, les encyclopédistes dénombrent 4/5 singles et un LP.
Yao Beina ou Bella Yao est décédée à l'âge de 33 ans d' un cancer du sein.
Une star en Chine, après avoir remporté la palmede la meilleure performance pop song au Grand Prix de la Télévision chinoise , elle chante les thèmes de plusieurs séries à succès: Empresses in the Palace, Painted Skin: The Resurrection ou Back to 1942.
La cantaora Encarnación Marín Sallago ( ou Sayago), La Sallago, ha fallecido a punto de cumplir los 96 años, indique le Diario de Jerez.
La Sayago était une des plus grandes voix du flamenco traditionnel.
Toute l'Andalousie la pleure .
Maureen Budway.
Une chanteuse de jazz de Pittsburgh est décédée à l'âge de 51 ans.
Le succès de ce professeur de chant n'a jamais traversé les océans, MCG Records était sur le point de sortir un album, Ms Budway ne pourra en assumer sa promotion.
Le batteur des Pyramids, le surf group des sixties est en fait décédé fin 2014, mais la triste nouvelle a été divulguée en janvier.
C'est en 1964 que les Pyramids signeront leur plus gros hit, 'Penetration'.
Leur période de notoriété sera brève, les encyclopédistes dénombrent 4/5 singles et un LP.
Yao Beina ou Bella Yao est décédée à l'âge de 33 ans d' un cancer du sein.
Une star en Chine, après avoir remporté la palmede la meilleure performance pop song au Grand Prix de la Télévision chinoise , elle chante les thèmes de plusieurs séries à succès: Empresses in the Palace, Painted Skin: The Resurrection ou Back to 1942.
La cantaora Encarnación Marín Sallago ( ou Sayago), La Sallago, ha fallecido a punto de cumplir los 96 años, indique le Diario de Jerez.
La Sayago était une des plus grandes voix du flamenco traditionnel.
Toute l'Andalousie la pleure .
Maureen Budway.
Une chanteuse de jazz de Pittsburgh est décédée à l'âge de 51 ans.
Le succès de ce professeur de chant n'a jamais traversé les océans, MCG Records était sur le point de sortir un album, Ms Budway ne pourra en assumer sa promotion.
dimanche 18 janvier 2015
Rigas Ritmi Allstars: Maris Briezkalns Quintet & Laima Jansone Trio à Flagey, Ixelles, le 17 janvier 2015.
Le Brussels Jazz Festival – Flagey bat son plein, après le concert d'ouverture de Philip Catherine et les prestations de Bruno Vansina ou de Teun Verbruggen, ce samedi est consacré au jazz letton, avec une double affiche pour ce Rigas Ritmi Allstars: le Maris Briezkalns Quintet et Laima Jansone Trio.
La Lettonie est à l'honneur cette année puisque le pays balte assurera la présidence de l'Union européenne au 1er semestre 2015.
Pour fêter l'événement, Bozar a décidé de mettre en lumière la culture lettone en organisant diverses expositions et concerts classiques ( hier, le 16/1 Elina Garanca et Karel Mark Chichon), Flagey a choisi de nous faire découvrir le jazz de l'Etat devenu membre de la Communauté européenne en 2004.
Le Studio 1 affiche complet, un public cosmopolite, civilisé, composé de dames élégantes et de VIP's s'exprimant en latviešu ou anglais.
JP se sentait un peu perdu avec ses objectifs, ik blijf achteraan, tu prends place sur un des sièges ajoutés devant les rangées de fauteuils.
Laima Jansone Trio
Laima , born in Riga, raised in Riga, joue du kokle ( électrifié), un instrument traditionnel de la famille du zither, et de la guimbarde - Andris Grunte manie la contrebasse ( acoustique ou électrique) et Artis Orubs, teacher at the Department of Percussion of the Latvian Academy of Music, s'occupe des percussions ( batterie, drumpad,vibraphone, clochettes,etc...).
Le trio compte nous interpréter plusieurs plages issues de leur album ' Zarbugans', dont voici la tracklist à défaut de setlist ( 1. Uguns/2. Ganu Stabules Melodija/3. Gula Meitīna .../4. Puķe, Puķe, Roze, Roze/5. Ķipis → Kippiš!/6. Pusnakts Šupuļdziesma Diviem/7. Elektriskais Gans/8. Zarbugans/ 9. Laiks Ir Tuvu/10. Vilciņš.
Du jazz?
Pas vraiment, la première plage proposée correspond à l'étiquette grâce au travail de la contrebasse et du géant aux percussions, le son du kokle nous rappelle, à la fois, la guitare et la harpe, très vite la composition prend des teintes folk et se rapproche du Celtic folk/rock à la Alan Stivell, on peut également penser à certains pratiquants de la New Age Music.
Laima, concentrée, toute à son jeu, impressionne par son travail de dentellière, ses compagnons assurent.
Ils enchaînent sur une ballade balte légère et aérienne, fracturée par un passage grinçant, Artis décide d'accélérer le tempo, du coup son copain s'empare de la basse électrique, on improvise joyeusement, finie la frivolité, le morceau a pris un sentier jazz prog pas balisé.
Intéressant!
'Zarbugans' ( du nom d'un instrument inventé par le batteur), a-t-elle dit, démarrage doux en forme de rêverie, vibraphone caressé à l'archet, une plage teintée de mysticisme propice à l'évasion.
Après ces trois pièces traditionnelles, le groupe a décidé de changer de cap, Artis Orubs quittent ses cymbales, toms, grosses et moins grosses caisses pour s'asseoir au devant de la scène et entamer une séance de body beating, sans sourire, tenant plus du cirque que du divertissement musical.
Intro à la guimbarde, electronic drumming en bruit de fond, de l'elecro folk nerveux.
'Time is close' est la traduction anglaise du titre expérimental qui suit, de l'avant-garde agressif, du bricolage Karl-Heinz Stockhausen aussi décousu que certaines formes d'art abstrait passablement indigeste.
'Uguns' annonce la belle Balte et on revient au jazz rock nettement plus abordable pour nos esprits cartésiens.
Ce titre met fin à une prestation en dents de scie, appréciée par une grande partie de la salle.
Comme rappel on nous servira une mélopée lettone fluide et harmonieuse.
Pause et alcool letton offert par la maison, tiens, tu peux avoir le mien...
Il est sympa, JP.
Sonnerie, la récré est finie, Maris Briezkalns Quintet !
Maris est le directeur artistique du légendaire Rigas Ritmi Festival qui en 2015 se déroulera du 1 au 5 juillet.
Dans son quintet, il tient la batterie.
Quintet à Riga ne signifie nullement cinq musiciens, ils étaient six sur la scène du Studio 1: Maris aux tempes d'argent, un Steve Martin balte - le stand-up comedian Intars Busulis - voice, trombone - Viktors Ritovs - piano, keys - Gints Paberzs - saxophones et Edvins Ozols - double bass.
Tous fringués en tenue de soirée.
Le sixième élément aux percussions étant un guest hyper doué.
Après le jazz aventureux de Laima Jansone, Bruxelles aura droit à une performance de mainstream jazz stylé, celui qu'on peut entendre dans le lounge bar d'un hôtel luxueux.
Au menu de la soirée des extraits de leurs deux albums 'Latvian Evergreens 1 and 2': classic Latvian mellows brought to a second life transformed into the language of jazz...
L'harmonieuse 'Valse mélancolique' ouvre les débats.
Smoothh, exquisite, mellow jazz, velouté à souhait, le trombone roucoulant comme les meilleurs crooners d'Outre-Atlantique ou latins, un mélange de Louis Prima, Perry Como, Frank Sinatra.
Une petite séquence scat, le schéma jazz habituel:escapade du saxophone relayée par un impromptu au piano, puis un effort solitaire d'Edvin, le tout soutenu par le jeu distingué du chef.
C'est lui qui se tape les discours en anglais, voici le cotonneux 'Winter Snow', a children's song transformée en latin jazz délicieusement ondulatoire.
Maîtrise et savoir-faire sont les maîtres mots.
'I wonder', la préférée de Gints, du Michel Legrand venu du grand froid, pointons les douces vocalises d'Intars, le Latvian singer who represented Latvia at the Eurovision Song Contest in 2009.
Plage terminée, le chanteur de charme invite Maris à venir introduire la suivante, pas de bol, il a amorcé un second Brazilian jazz chaloupé et décoré de jolis gazouillis.
La troupe enchaîne sur un swing zoologique, le boute-en-train se transforme en tangara de paradis au chant caressant ce qui interpelle le percussionniste qui lui répond avec sa panoplie d'instruments exotiques.
Du jazz jungle book convenant pour un casino de Las Vegas.
On n'a pas vu les minutes défiler, il est l'heure, c'était la dernière tirade, insiste le chef.
Bis.
A lullaby, of course: ' Good night' !
Acclamations nourries, second rappel, une plage groovy voyant le sax emprunter une voie r'n'b à la The JB's.
Cool!
La Lettonie est à l'honneur cette année puisque le pays balte assurera la présidence de l'Union européenne au 1er semestre 2015.
Pour fêter l'événement, Bozar a décidé de mettre en lumière la culture lettone en organisant diverses expositions et concerts classiques ( hier, le 16/1 Elina Garanca et Karel Mark Chichon), Flagey a choisi de nous faire découvrir le jazz de l'Etat devenu membre de la Communauté européenne en 2004.
Le Studio 1 affiche complet, un public cosmopolite, civilisé, composé de dames élégantes et de VIP's s'exprimant en latviešu ou anglais.
JP se sentait un peu perdu avec ses objectifs, ik blijf achteraan, tu prends place sur un des sièges ajoutés devant les rangées de fauteuils.
Laima Jansone Trio
Laima , born in Riga, raised in Riga, joue du kokle ( électrifié), un instrument traditionnel de la famille du zither, et de la guimbarde - Andris Grunte manie la contrebasse ( acoustique ou électrique) et Artis Orubs, teacher at the Department of Percussion of the Latvian Academy of Music, s'occupe des percussions ( batterie, drumpad,vibraphone, clochettes,etc...).
Le trio compte nous interpréter plusieurs plages issues de leur album ' Zarbugans', dont voici la tracklist à défaut de setlist ( 1. Uguns/2. Ganu Stabules Melodija/3. Gula Meitīna .../4. Puķe, Puķe, Roze, Roze/5. Ķipis → Kippiš!/6. Pusnakts Šupuļdziesma Diviem/7. Elektriskais Gans/8. Zarbugans/ 9. Laiks Ir Tuvu/10. Vilciņš.
Du jazz?
Pas vraiment, la première plage proposée correspond à l'étiquette grâce au travail de la contrebasse et du géant aux percussions, le son du kokle nous rappelle, à la fois, la guitare et la harpe, très vite la composition prend des teintes folk et se rapproche du Celtic folk/rock à la Alan Stivell, on peut également penser à certains pratiquants de la New Age Music.
Laima, concentrée, toute à son jeu, impressionne par son travail de dentellière, ses compagnons assurent.
Ils enchaînent sur une ballade balte légère et aérienne, fracturée par un passage grinçant, Artis décide d'accélérer le tempo, du coup son copain s'empare de la basse électrique, on improvise joyeusement, finie la frivolité, le morceau a pris un sentier jazz prog pas balisé.
Intéressant!
'Zarbugans' ( du nom d'un instrument inventé par le batteur), a-t-elle dit, démarrage doux en forme de rêverie, vibraphone caressé à l'archet, une plage teintée de mysticisme propice à l'évasion.
Après ces trois pièces traditionnelles, le groupe a décidé de changer de cap, Artis Orubs quittent ses cymbales, toms, grosses et moins grosses caisses pour s'asseoir au devant de la scène et entamer une séance de body beating, sans sourire, tenant plus du cirque que du divertissement musical.
Intro à la guimbarde, electronic drumming en bruit de fond, de l'elecro folk nerveux.
'Time is close' est la traduction anglaise du titre expérimental qui suit, de l'avant-garde agressif, du bricolage Karl-Heinz Stockhausen aussi décousu que certaines formes d'art abstrait passablement indigeste.
'Uguns' annonce la belle Balte et on revient au jazz rock nettement plus abordable pour nos esprits cartésiens.
Ce titre met fin à une prestation en dents de scie, appréciée par une grande partie de la salle.
Comme rappel on nous servira une mélopée lettone fluide et harmonieuse.
Pause et alcool letton offert par la maison, tiens, tu peux avoir le mien...
Il est sympa, JP.
Sonnerie, la récré est finie, Maris Briezkalns Quintet !
Maris est le directeur artistique du légendaire Rigas Ritmi Festival qui en 2015 se déroulera du 1 au 5 juillet.
Dans son quintet, il tient la batterie.
Quintet à Riga ne signifie nullement cinq musiciens, ils étaient six sur la scène du Studio 1: Maris aux tempes d'argent, un Steve Martin balte - le stand-up comedian Intars Busulis - voice, trombone - Viktors Ritovs - piano, keys - Gints Paberzs - saxophones et Edvins Ozols - double bass.
Tous fringués en tenue de soirée.
Le sixième élément aux percussions étant un guest hyper doué.
Après le jazz aventureux de Laima Jansone, Bruxelles aura droit à une performance de mainstream jazz stylé, celui qu'on peut entendre dans le lounge bar d'un hôtel luxueux.
Au menu de la soirée des extraits de leurs deux albums 'Latvian Evergreens 1 and 2': classic Latvian mellows brought to a second life transformed into the language of jazz...
L'harmonieuse 'Valse mélancolique' ouvre les débats.
Smoothh, exquisite, mellow jazz, velouté à souhait, le trombone roucoulant comme les meilleurs crooners d'Outre-Atlantique ou latins, un mélange de Louis Prima, Perry Como, Frank Sinatra.
Une petite séquence scat, le schéma jazz habituel:escapade du saxophone relayée par un impromptu au piano, puis un effort solitaire d'Edvin, le tout soutenu par le jeu distingué du chef.
C'est lui qui se tape les discours en anglais, voici le cotonneux 'Winter Snow', a children's song transformée en latin jazz délicieusement ondulatoire.
Maîtrise et savoir-faire sont les maîtres mots.
'I wonder', la préférée de Gints, du Michel Legrand venu du grand froid, pointons les douces vocalises d'Intars, le Latvian singer who represented Latvia at the Eurovision Song Contest in 2009.
Plage terminée, le chanteur de charme invite Maris à venir introduire la suivante, pas de bol, il a amorcé un second Brazilian jazz chaloupé et décoré de jolis gazouillis.
La troupe enchaîne sur un swing zoologique, le boute-en-train se transforme en tangara de paradis au chant caressant ce qui interpelle le percussionniste qui lui répond avec sa panoplie d'instruments exotiques.
Du jazz jungle book convenant pour un casino de Las Vegas.
On n'a pas vu les minutes défiler, il est l'heure, c'était la dernière tirade, insiste le chef.
Bis.
A lullaby, of course: ' Good night' !
Acclamations nourries, second rappel, une plage groovy voyant le sax emprunter une voie r'n'b à la The JB's.
Cool!
samedi 17 janvier 2015
L’Hijâz’Car à L'Espace Senghor, Etterbeek, le 16 janvier 2015
L’Hijâz’Car à L'Espace Senghor, un concert donné dans le cadre du River Jazz Festival qui se poursuit jusqu'à 24 janvier.
Chouette lieu que le Senghor qui se consacre à la promotion de la culture avec toutes ses nuances multiethniques, un bâtiment début du vingtième, sauvé au nez et à la barbe de promoteurs cupides, lorsque la commune le rachète en 1980.
Seul hic, la galère pour larguer ta caisse aux environs de la Place Jourdan un vendredi soir.
20:30, disait le programme, il sera 20:45 lorsque l'éclairagiste procède à l'extinction des feux alors que cinq sujets mâles prennent place sur des chaises, il en manquait une, l'étranger ( tu comprends le Bruxellois) devra rester debout: l’Hijâz’Car aus Strossburi... vive l'Alsace libre!
Un silence déroutant de 35 secondes avant de les voir en action.
Grégory Dargent : oud, direction - Nicolas Beck : tahru ( non, ce n'est pas un jeu de cartes mais une sorte de croisement entre les vièles orientales et le violoncelle occidental) - Étienne Gruel : percussions ( daf ( oublie le camion, pense à un grand bodhran), derbouka, tapan ( un tambour pas utilisé à Arcole) , cajon, reck ( un tambourin à cymbales, faut compter 50€) et zarb ( un derbouka perse)) - Jean-Louis Marchand ( l'expat): clarinette basse et Vincent Posty : contrebasse, ont sorti l'album 'L’Hijâz’Car' en 2014, il succédait à 'Cavaliers de l'Aurès' enregistré avec Houria Aïchi, ils comptent nous l'interpréter dans le désordre.
'Istanbul, sur ma dérive asiatique' ouvre.
Istanbul, faite de contrastes: gigantisme urbain, promiscuité, indigence, saleté et d'autre part,
raffinement, richesse architecturale, odeurs suaves du bazar aux épices...
Toutes ses sensations et humeurs s'observent dans cette première et longue plage amalgamant éléments jazzy et coloris ethniques enivrants et grisants.
Pour t'aider à t'immerger dans cette musique empreinte de majesté tu peux toujours contempler 'Le charmeur de serpent' de Jean-Léon Gérôme ayant le Palais Topkapi comme arrière-plan.
C'est notre première date en 2015, nous sommes heureux de participer au River Jazz Festival, dixit Grégory Dargent.
On vous prévient, nous ne sommes pas des comiques, notre credo c'est le drame, la suivante a été écrite après un séjour en Libye, avec en mémoire un discours hargneux et surréaliste de Mouammar Kadhafi, ' Le Cuirassé Potentat'.
Gravité et dérision deviennent synonymes.
La pièce démarre par une longue intro bluesy à l'oud avant de virer transe, après un mouvement apaisé, illustré par la clarinette basse, l'oud revient à la charge tandis que Etienne tapote le derbouka de manière répétitive et lancinante.
Le final sera fiévreux, ton voisin, surpris, faisant un bond sur son siège.
Au suivant, Etienne, pas un panda, Gruel se lève, un besoin urgent?
Non, il saisit le tambour, l'oud et la contrebasse ont, à l'unisson, ébauché une mélopée méditerranéenne, ils sont rejoints par le reste de l' escadron, le ton monte, la rumeur s'amplifie pour parvenir au climax libérateur.
Titre?
Non révélé!
Un thriller arabe sur fond de guerre froide, o k?
'Igor Noir' et si Stravinsky était Irakien et 'L'oiseau de feu' un Simurgh entouré de perles?
C'est à Correns ( Var, 20 habitants au km2) que nous nous étions retirés pour travailler à l'album, on a toujours pensé être les stars du coin pendant notre séjour, puis, un beau matin, le boulanger, Marius, nous révèle que Angelina Jolie et Brad Pitt se sont mariés et résident dans le village, voici la romance fleur d'oranger ' Brad et Angelina'.
Un aparté/broderie de la contrebasse pour entamer 'Tyran Irak', l'archet annonce un passage orageux, l'oud radine pour entamer une bienveillante litanie kurde ou turkmène ( je doute, suis pas Germaine Tillion), une accélération subite nous conduit au terme du voyage.
'Le chien', pas celui de Luis Buñuel, un autre, une sombre plainte dominée par le tahru précède la dernière péripétie avec en prélude la présentation des protagonistes,'1973 (Mulatu and the Duke)', annoncé en belge.
Genèse: 1973, Duke Ellington tourne en Ethiopie (Addis Abeba) y rencontre Mulatu Astatke, le prince de l'Ethio-jazz, ils fraternisent, Mulatu sera invité par le Duke à se produire aux States.
Un superbe morceau dans lequel L’Hijâz’Car introduit quelques phrases du fameux 'Caravan' d'Ellington.
75 ' de très haut niveau, des musiciens exceptionnels faisant preuve d'une belle complicité.
Le Senghor exige un bis, précédé d'un message positiviste et d'une annonce publicitaire, le CD se vendra comme des Bienenstiche un dimanche matin.
Intitulé?
Vielleicht 'We all scream for Ice cream'.
Rideau!
Chouette lieu que le Senghor qui se consacre à la promotion de la culture avec toutes ses nuances multiethniques, un bâtiment début du vingtième, sauvé au nez et à la barbe de promoteurs cupides, lorsque la commune le rachète en 1980.
Seul hic, la galère pour larguer ta caisse aux environs de la Place Jourdan un vendredi soir.
20:30, disait le programme, il sera 20:45 lorsque l'éclairagiste procède à l'extinction des feux alors que cinq sujets mâles prennent place sur des chaises, il en manquait une, l'étranger ( tu comprends le Bruxellois) devra rester debout: l’Hijâz’Car aus Strossburi... vive l'Alsace libre!
Un silence déroutant de 35 secondes avant de les voir en action.
Grégory Dargent : oud, direction - Nicolas Beck : tahru ( non, ce n'est pas un jeu de cartes mais une sorte de croisement entre les vièles orientales et le violoncelle occidental) - Étienne Gruel : percussions ( daf ( oublie le camion, pense à un grand bodhran), derbouka, tapan ( un tambour pas utilisé à Arcole) , cajon, reck ( un tambourin à cymbales, faut compter 50€) et zarb ( un derbouka perse)) - Jean-Louis Marchand ( l'expat): clarinette basse et Vincent Posty : contrebasse, ont sorti l'album 'L’Hijâz’Car' en 2014, il succédait à 'Cavaliers de l'Aurès' enregistré avec Houria Aïchi, ils comptent nous l'interpréter dans le désordre.
'Istanbul, sur ma dérive asiatique' ouvre.
Istanbul, faite de contrastes: gigantisme urbain, promiscuité, indigence, saleté et d'autre part,
raffinement, richesse architecturale, odeurs suaves du bazar aux épices...
Toutes ses sensations et humeurs s'observent dans cette première et longue plage amalgamant éléments jazzy et coloris ethniques enivrants et grisants.
Pour t'aider à t'immerger dans cette musique empreinte de majesté tu peux toujours contempler 'Le charmeur de serpent' de Jean-Léon Gérôme ayant le Palais Topkapi comme arrière-plan.
C'est notre première date en 2015, nous sommes heureux de participer au River Jazz Festival, dixit Grégory Dargent.
On vous prévient, nous ne sommes pas des comiques, notre credo c'est le drame, la suivante a été écrite après un séjour en Libye, avec en mémoire un discours hargneux et surréaliste de Mouammar Kadhafi, ' Le Cuirassé Potentat'.
Gravité et dérision deviennent synonymes.
La pièce démarre par une longue intro bluesy à l'oud avant de virer transe, après un mouvement apaisé, illustré par la clarinette basse, l'oud revient à la charge tandis que Etienne tapote le derbouka de manière répétitive et lancinante.
Le final sera fiévreux, ton voisin, surpris, faisant un bond sur son siège.
Au suivant, Etienne, pas un panda, Gruel se lève, un besoin urgent?
Non, il saisit le tambour, l'oud et la contrebasse ont, à l'unisson, ébauché une mélopée méditerranéenne, ils sont rejoints par le reste de l' escadron, le ton monte, la rumeur s'amplifie pour parvenir au climax libérateur.
Titre?
Non révélé!
Un thriller arabe sur fond de guerre froide, o k?
'Igor Noir' et si Stravinsky était Irakien et 'L'oiseau de feu' un Simurgh entouré de perles?
C'est à Correns ( Var, 20 habitants au km2) que nous nous étions retirés pour travailler à l'album, on a toujours pensé être les stars du coin pendant notre séjour, puis, un beau matin, le boulanger, Marius, nous révèle que Angelina Jolie et Brad Pitt se sont mariés et résident dans le village, voici la romance fleur d'oranger ' Brad et Angelina'.
Un aparté/broderie de la contrebasse pour entamer 'Tyran Irak', l'archet annonce un passage orageux, l'oud radine pour entamer une bienveillante litanie kurde ou turkmène ( je doute, suis pas Germaine Tillion), une accélération subite nous conduit au terme du voyage.
'Le chien', pas celui de Luis Buñuel, un autre, une sombre plainte dominée par le tahru précède la dernière péripétie avec en prélude la présentation des protagonistes,'1973 (Mulatu and the Duke)', annoncé en belge.
Genèse: 1973, Duke Ellington tourne en Ethiopie (Addis Abeba) y rencontre Mulatu Astatke, le prince de l'Ethio-jazz, ils fraternisent, Mulatu sera invité par le Duke à se produire aux States.
Un superbe morceau dans lequel L’Hijâz’Car introduit quelques phrases du fameux 'Caravan' d'Ellington.
75 ' de très haut niveau, des musiciens exceptionnels faisant preuve d'une belle complicité.
Le Senghor exige un bis, précédé d'un message positiviste et d'une annonce publicitaire, le CD se vendra comme des Bienenstiche un dimanche matin.
Intitulé?
Vielleicht 'We all scream for Ice cream'.
Rideau!
vendredi 16 janvier 2015
"Je suis le roi du bruit" disait Kim Fowley...
Kim Fowley, imprésario, producteur, grande gueule et auteur-compositeur-interprète est mort d'un cancer de la vessie ce 15 janvier.
Il avait 75 ans.
Quelques grands coups: les Stooges, les Modern Lovers, les Runaways ( sa fabrication), Paul Revere and the Raiders, Alice Cooper...ou Vicky Leandros.
On lui doit des centaines de chansons, sous son nom, pour des stars ou pour d'obscurs garage-bands.
Ce n'est pas un hasard si l'outrageux Kim a été rebaptisé the Dorian Gray of rock'n'roll.
Une de ses dernières découvertes se nomme Ariel Pink pour lequel il cosigne quelques titres sur l'album 'Pom Pom'( (songs such as ‘Jell-O’ and ‘Plastic Raincoats In The Pig Parade’ were written with Fowley in his hospital room during his recent battle with cancer).
On vous conseille 'Lord of Garbage' son autobiographie sortie en 2012.
Il avait 75 ans.
Quelques grands coups: les Stooges, les Modern Lovers, les Runaways ( sa fabrication), Paul Revere and the Raiders, Alice Cooper...ou Vicky Leandros.
On lui doit des centaines de chansons, sous son nom, pour des stars ou pour d'obscurs garage-bands.
Ce n'est pas un hasard si l'outrageux Kim a été rebaptisé the Dorian Gray of rock'n'roll.
Une de ses dernières découvertes se nomme Ariel Pink pour lequel il cosigne quelques titres sur l'album 'Pom Pom'( (songs such as ‘Jell-O’ and ‘Plastic Raincoats In The Pig Parade’ were written with Fowley in his hospital room during his recent battle with cancer).
On vous conseille 'Lord of Garbage' son autobiographie sortie en 2012.
Klô Pelgag à La Rotonde du Botanique, Bruxelles, le 15 janvier 2015
Reprise au Bota, au menu: loup, phoque, dingo, tous issus de la ménagerie du Félix de la révélation de l’année au Québec: Klô Pelgag!
Chloé Pelletier-Gagnon n'a pas 25 ans, mais la native de Sainte-Anne-des-Monts a des lettres et des sources d'inspiration pas banales: Botero, Magritte, Zappa, Achille Zavatta, Debussy, Brel, le douanier Rousseau....
Chez elle, poésie rime avec cirque, imagination débridée, onirisme et bouffonnerie...bref, tu voulais sourire, c'était à la Rotonde que tu devais te trouver.
Sur le coup de 20:15' une troupe folklorique déferle sur scène: trois blanches fleurs virginales, coiffées de couvre-chefs plébéiens, un batteur gâteau au chocolat, un contrebassiste Sacha Baron Cohen, fringué d'une cape et collants assortis, sur son auguste crâne un bonnet de bain recouvert d'une toque de trappeur en renard véritable, non Bardot n'était pas dans la salle, l'âne castré non plus, et enfin un chignon/squelette, pianiste à ses heures!
Klô Pelgag ( piano, guitare, voix et contes à dormir debout) et sa smala: sans doute Charles Duquette, batterie, clochettes | Lana Tomlin, violon alto | Fany Fresard, violon | Elyzabeth Burrowes, violoncelle et Philippe Leduc, contrebasse.
La clique commence fort...
J’ai cassé mes jambes volontairement
Je voulais vous impressionner
Je les ai gardées dans mon coffre à gants
Je voulais vous les emballer ...
Voici les premières lignes de ' Les Maladies de coeur', plage qu'on retrouve sur un EP de 2012.
Un bagage classique évident, un air de Marie-Paule Belle ou de Régine décoré d'un texte surréaliste, bienvenue dans l'univers burlesque de Klô.
Merci pour les mains.
Bruxelles, êtes-vous fous...elle sourit de manière ingénue.
Pas tous, mademoiselle!
Pour Pierrot...
Au clair de la brume, j'ai pris ta photo...
Un tourbillonnant 'Les corbeaux', à la riche orchestration, succède à la première salve.
L'espiègle enfant ramasse une guitare pour amorcer 'Le dermatologue' qui comme la précédente s'entend sur l'album 'L'Alchimie des Monstres'.
Intermezzo, la biographie imagée d'un magicien québecois ayant connu quelques déboires avec la justice, puis 'Le tronc', pas celui qui est destiné à recevoir les offrandes à l' Église Saint-Gabriel-Lalemant, non celui d'un pôv infirme ne souriant plus.
Klô passe à la contrebasse , Davy Crockett vient nous faire quelques tours de magie, prenant un spectateur choisi au hasard, merde c'est moi, comme témoin.
Mademoiselle Pelgag a regagné son piano pour nous inviter à traverser un sombre 'Tunnel'.
Etes-vous prêts pour un petit tour au 'Nicaragua', suivez les guides, Klô et Philippe Leduc, tandis que les vierges troquent leurs cordes pour un pipeau en bois.
De plus en plus déjanté, la Rotonde se marre!
On passe au duo piano/contrebasse, le 'Silence épouvantail' , un texte dada à la tonalité grave, suivi par un titre, une déclaration d'amour triste, non repris sur le CD ou l'EP.
Charles, tu connais une blague sur les Français?
Ouais, celle du saut ( sot) à l'élastique!
Niveau Pirette!
Tout ça pour annoncer une reprise de Thomas Fersen, ' Pégase'.
Klô a probablement aperçu une araignée, elle grimpe sur les épaules du batteur après avoir arrosé la contrebasse.
Voici une chanson d'amour dédiée aux célibataires, 'Comme des rames', toujours savamment orchestrée.
Un moment de tendresse avec ' La fièvre des fleurs' traitant de la maladie.
Rythme allègre, vocalises joyeuses, un petit air Camille, sujet sérieux!
Elle minaude, nous envoie un dixième 'merci pour les mains', et annonce la dernière en suggérant Pierre et Marie Curie, le radium, Star Wars et la religion.
'Rayon X' démarre façon steeple-chase pour virer mélodie érotico-scientifique équivoque, moins osée que "Les Nuits D'Une Demoiselle", mais diantrement suggestive malgré tout.
Présentation des athlètes funambules sur fond de jam Comedy Capers avec gâteau d'anniversaire pour un violon.
Salves nourries de merci pour les mains et rappels: 'Taxidermie' et 'Tremblements '.
Second retour à l'amorce Stravinsky, 'La neige tombe sans se faire mal'.
Un chouette concert, facétieux à souhait, en ces temps où règnent hideur et abjection!
Chloé Pelletier-Gagnon n'a pas 25 ans, mais la native de Sainte-Anne-des-Monts a des lettres et des sources d'inspiration pas banales: Botero, Magritte, Zappa, Achille Zavatta, Debussy, Brel, le douanier Rousseau....
Chez elle, poésie rime avec cirque, imagination débridée, onirisme et bouffonnerie...bref, tu voulais sourire, c'était à la Rotonde que tu devais te trouver.
Sur le coup de 20:15' une troupe folklorique déferle sur scène: trois blanches fleurs virginales, coiffées de couvre-chefs plébéiens, un batteur gâteau au chocolat, un contrebassiste Sacha Baron Cohen, fringué d'une cape et collants assortis, sur son auguste crâne un bonnet de bain recouvert d'une toque de trappeur en renard véritable, non Bardot n'était pas dans la salle, l'âne castré non plus, et enfin un chignon/squelette, pianiste à ses heures!
Klô Pelgag ( piano, guitare, voix et contes à dormir debout) et sa smala: sans doute Charles Duquette, batterie, clochettes | Lana Tomlin, violon alto | Fany Fresard, violon | Elyzabeth Burrowes, violoncelle et Philippe Leduc, contrebasse.
La clique commence fort...
J’ai cassé mes jambes volontairement
Je voulais vous impressionner
Je les ai gardées dans mon coffre à gants
Je voulais vous les emballer ...
Voici les premières lignes de ' Les Maladies de coeur', plage qu'on retrouve sur un EP de 2012.
Un bagage classique évident, un air de Marie-Paule Belle ou de Régine décoré d'un texte surréaliste, bienvenue dans l'univers burlesque de Klô.
Merci pour les mains.
Bruxelles, êtes-vous fous...elle sourit de manière ingénue.
Pas tous, mademoiselle!
Pour Pierrot...
Au clair de la brume, j'ai pris ta photo...
Un tourbillonnant 'Les corbeaux', à la riche orchestration, succède à la première salve.
L'espiègle enfant ramasse une guitare pour amorcer 'Le dermatologue' qui comme la précédente s'entend sur l'album 'L'Alchimie des Monstres'.
Intermezzo, la biographie imagée d'un magicien québecois ayant connu quelques déboires avec la justice, puis 'Le tronc', pas celui qui est destiné à recevoir les offrandes à l' Église Saint-Gabriel-Lalemant, non celui d'un pôv infirme ne souriant plus.
Klô passe à la contrebasse , Davy Crockett vient nous faire quelques tours de magie, prenant un spectateur choisi au hasard, merde c'est moi, comme témoin.
Mademoiselle Pelgag a regagné son piano pour nous inviter à traverser un sombre 'Tunnel'.
Etes-vous prêts pour un petit tour au 'Nicaragua', suivez les guides, Klô et Philippe Leduc, tandis que les vierges troquent leurs cordes pour un pipeau en bois.
De plus en plus déjanté, la Rotonde se marre!
On passe au duo piano/contrebasse, le 'Silence épouvantail' , un texte dada à la tonalité grave, suivi par un titre, une déclaration d'amour triste, non repris sur le CD ou l'EP.
Charles, tu connais une blague sur les Français?
Ouais, celle du saut ( sot) à l'élastique!
Niveau Pirette!
Tout ça pour annoncer une reprise de Thomas Fersen, ' Pégase'.
Klô a probablement aperçu une araignée, elle grimpe sur les épaules du batteur après avoir arrosé la contrebasse.
Voici une chanson d'amour dédiée aux célibataires, 'Comme des rames', toujours savamment orchestrée.
Un moment de tendresse avec ' La fièvre des fleurs' traitant de la maladie.
Rythme allègre, vocalises joyeuses, un petit air Camille, sujet sérieux!
Elle minaude, nous envoie un dixième 'merci pour les mains', et annonce la dernière en suggérant Pierre et Marie Curie, le radium, Star Wars et la religion.
'Rayon X' démarre façon steeple-chase pour virer mélodie érotico-scientifique équivoque, moins osée que "Les Nuits D'Une Demoiselle", mais diantrement suggestive malgré tout.
Présentation des athlètes funambules sur fond de jam Comedy Capers avec gâteau d'anniversaire pour un violon.
Salves nourries de merci pour les mains et rappels: 'Taxidermie' et 'Tremblements '.
Second retour à l'amorce Stravinsky, 'La neige tombe sans se faire mal'.
Un chouette concert, facétieux à souhait, en ces temps où règnent hideur et abjection!
Après Dave Dee, Dozy est le second membre de Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich à s'en aller définitivement.
Dave Dee ( (born David John Harman) s'est éteint en 2009, le bassiste Trevor Leonard Ward-Davies ( Dozy) l'a rejoint ce 13 janvier.
Dozy était âgé de 70 ans.
Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich, c'est sept top ten dans les British charts, de 1966 à 1968, 'Bend it', 'Zabadak' ou 'The legend of Xanadu' ayant cartonné aux quatre coins de la planète.
Avant le successful pop/rock group du Wiltshire, Trevor Leonard Ward-Davies avait formé le band The Beatnicks, dans lequel les cinq membres du futur DD D B M & T ont tous joué.
C'est en 1965, à la demande de leur manager, qu'ils deviennent Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich.
Après près de trois ans de hits, le succès diminue, by 1969, the hits were fading – the group’s final top 20 song was 'The Wreck of the Antoinette', indique The Guardian!
Dozy était âgé de 70 ans.
Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich, c'est sept top ten dans les British charts, de 1966 à 1968, 'Bend it', 'Zabadak' ou 'The legend of Xanadu' ayant cartonné aux quatre coins de la planète.
Avant le successful pop/rock group du Wiltshire, Trevor Leonard Ward-Davies avait formé le band The Beatnicks, dans lequel les cinq membres du futur DD D B M & T ont tous joué.
C'est en 1965, à la demande de leur manager, qu'ils deviennent Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick & Tich.
Après près de trois ans de hits, le succès diminue, by 1969, the hits were fading – the group’s final top 20 song was 'The Wreck of the Antoinette', indique The Guardian!
mercredi 14 janvier 2015
JoBee Project - Café Merlo, Bruxelles, le 13 janvier 2015
Une collaboration Females Rocks/ Café Merlo.
T'étais peinard accoudé au comptoir, une Stella à 20 cm de la main, une casquette est entrée dans le zinc, c'était pas un rapper, il a rien commandé, t'a tendu la main, il ne t'a rien souhaité pour l'an neuf, il a entamé sa sempiternelle litanie en sabir dialectalement coloré avec son haleine méphitique de fumeur de mégots...
Salut RickyBilly, tu bois quoi?
Waldo, een pintje, il va la fermer pendant 22 secondes.
Trente minutes de potins de sa comète, c'est long.
Waldo, twee pintjes, c'est le drôle qui les a payées en raclant ses fonds de poche, un gros paquet de pièces oranges et dorées.
21:29, les musiciens attendent la chanteuse, elle est toujours à l'étage à enfiler sa tenue de scène.
La voilà, une robe printanière, un maquillage à faire baver tous les RickyBilly de la terre,
JoBee Project au complet au fond du troquet.
La dernière fois que tu avais croisé la route de Joanna Bee Pszczola c'était lors d'une phase éliminatoire du Kampioenschap van Brussel au Kultuur Kaffee, en octobre 2013, c'est là que Flupke leur a proposé de rejoindre l'écurie Females Rock.
Elle est toujours flanquée du trio Marc Sperber- keys/ Cyril Fleury-bass / Pieter Dedoncker - drums, des mecs qui assurent.
Le set débute par 'Magic' le single de 2013.
C'est toujours aussi bien foutu et la nana est dotée d'un timbre chaud, point positif, elle bouge plus sur scène.
Ce sophisti-pop, smooth jazz te fait penser à Swing Out Sister ayant connu son heure de gloire en 1986, 'Breakout' avait cartonné.
La même sophistication et un gentle groove illuminent 'My Life' , si tu as aimé Curiosity killed the Cat, The Blue Nile, Johnny Hates Jazz,...JoBee Project might be your cup of Polish tea.
Un titre sans équivoque pour la suivante, 'Honey'.
Cherche plutôt du côté de Sade que de celui de Bobby Goldsboro.
Super boulot de Marc Sperber pendant le chilly 'Never the same' aux agréables vapeurs trip hop.
Ensuite vient la titlesong de l'EP de 2011, le sautillant 'Falling' que tu peux ranger aux côtés de Caro Emerald ou Sarah Ferri.
Mêmes remarques pour 'Tomorrowland' qui s'entend aussi sur cette plaque.
Pas une once d'agressivité mais un cocktail agréable.
Recette?
Pour le shooter bleu, mélanger à votre convenance, Curaçao, vodka et limonade. Pour le shooter orange, mélanger à votre convenance, Cointreau, rhum et Orangina....
Changement de direction, le rythmé 'Don't you' prend des coloris jazzy/northern soul/ white r'n'b te rappelant au bon souvenir de British bands des sixties, les incroyables Spencer Davis Group ou autres mod groups... sortez la Lambretta!
Avec 'Femme Fatale' on plonge en plein swing désuet, un truc que the delectable Marilyn aurait pu susurrer.
'Mellow' sera mellow et plus que ça, tandis qu'on replonge dans un univers trip hop, traversé par une aimable vaguelette Paul Mauriat au piano, pendant 'Evacuation order'.
You ought to dance on this one...groove time avec le chouette 'Madness' .
I'm mad about you, chante-t-elle en reluquant le handsome RickyBilly.
Wat zegt ze?
Comprends pas le polonais, ket!
Place à l''ultime cartouche, le remuant 'Where do I go' et ses tonalités disco.
Ja, Ricky, Donna Summer, c'était fantastique!
Le Merlo commande un bis.
Reprise de 'Magic'!
It was our first show in 2015, you were a great crowd.
L'autre... bla bla bla bla... tu m'attends je vais saluer Madame Pipi, coup de bol , c'est le moment de filer à l'anglaise.
T'étais peinard accoudé au comptoir, une Stella à 20 cm de la main, une casquette est entrée dans le zinc, c'était pas un rapper, il a rien commandé, t'a tendu la main, il ne t'a rien souhaité pour l'an neuf, il a entamé sa sempiternelle litanie en sabir dialectalement coloré avec son haleine méphitique de fumeur de mégots...
Salut RickyBilly, tu bois quoi?
Waldo, een pintje, il va la fermer pendant 22 secondes.
Trente minutes de potins de sa comète, c'est long.
Waldo, twee pintjes, c'est le drôle qui les a payées en raclant ses fonds de poche, un gros paquet de pièces oranges et dorées.
21:29, les musiciens attendent la chanteuse, elle est toujours à l'étage à enfiler sa tenue de scène.
La voilà, une robe printanière, un maquillage à faire baver tous les RickyBilly de la terre,
JoBee Project au complet au fond du troquet.
La dernière fois que tu avais croisé la route de Joanna Bee Pszczola c'était lors d'une phase éliminatoire du Kampioenschap van Brussel au Kultuur Kaffee, en octobre 2013, c'est là que Flupke leur a proposé de rejoindre l'écurie Females Rock.
Elle est toujours flanquée du trio Marc Sperber- keys/ Cyril Fleury-bass / Pieter Dedoncker - drums, des mecs qui assurent.
Le set débute par 'Magic' le single de 2013.
C'est toujours aussi bien foutu et la nana est dotée d'un timbre chaud, point positif, elle bouge plus sur scène.
Ce sophisti-pop, smooth jazz te fait penser à Swing Out Sister ayant connu son heure de gloire en 1986, 'Breakout' avait cartonné.
La même sophistication et un gentle groove illuminent 'My Life' , si tu as aimé Curiosity killed the Cat, The Blue Nile, Johnny Hates Jazz,...JoBee Project might be your cup of Polish tea.
Un titre sans équivoque pour la suivante, 'Honey'.
Cherche plutôt du côté de Sade que de celui de Bobby Goldsboro.
Super boulot de Marc Sperber pendant le chilly 'Never the same' aux agréables vapeurs trip hop.
Ensuite vient la titlesong de l'EP de 2011, le sautillant 'Falling' que tu peux ranger aux côtés de Caro Emerald ou Sarah Ferri.
Mêmes remarques pour 'Tomorrowland' qui s'entend aussi sur cette plaque.
Pas une once d'agressivité mais un cocktail agréable.
Recette?
Pour le shooter bleu, mélanger à votre convenance, Curaçao, vodka et limonade. Pour le shooter orange, mélanger à votre convenance, Cointreau, rhum et Orangina....
Changement de direction, le rythmé 'Don't you' prend des coloris jazzy/northern soul/ white r'n'b te rappelant au bon souvenir de British bands des sixties, les incroyables Spencer Davis Group ou autres mod groups... sortez la Lambretta!
Avec 'Femme Fatale' on plonge en plein swing désuet, un truc que the delectable Marilyn aurait pu susurrer.
'Mellow' sera mellow et plus que ça, tandis qu'on replonge dans un univers trip hop, traversé par une aimable vaguelette Paul Mauriat au piano, pendant 'Evacuation order'.
You ought to dance on this one...groove time avec le chouette 'Madness' .
I'm mad about you, chante-t-elle en reluquant le handsome RickyBilly.
Wat zegt ze?
Comprends pas le polonais, ket!
Place à l''ultime cartouche, le remuant 'Where do I go' et ses tonalités disco.
Ja, Ricky, Donna Summer, c'était fantastique!
Le Merlo commande un bis.
Reprise de 'Magic'!
It was our first show in 2015, you were a great crowd.
L'autre... bla bla bla bla... tu m'attends je vais saluer Madame Pipi, coup de bol , c'est le moment de filer à l'anglaise.
Kool perd un membre du Gang, Clifford Adams n'est plus!
C'est en 1977 que le tromboniste Clifford Adams rejoint Kool and the Gang, musicien à la formation jazz, il avait notamment joué avec Duke Ellington.
Il a également collaboré avec de grands noms de la soul tels les Stylistics ou Patti Labelle.
C'est sur l'album ' Everybody's dancing' de 1978 qu'on peut entendre pour la première fois son trombone.
Il fera partie du jazz/funk band du New Jersey jusqu'à son décès ce 12 janvier, il avait 62 ans.
En 2011, le groupe avec Clifford Adams, avait enflammé le Viage à Bruxelles, un grand souvenir!
Clifford Adams avait enregistré deux albums sous son nom: The Master Power et I Feel Your Spirit .
Il a également collaboré avec de grands noms de la soul tels les Stylistics ou Patti Labelle.
C'est sur l'album ' Everybody's dancing' de 1978 qu'on peut entendre pour la première fois son trombone.
Il fera partie du jazz/funk band du New Jersey jusqu'à son décès ce 12 janvier, il avait 62 ans.
En 2011, le groupe avec Clifford Adams, avait enflammé le Viage à Bruxelles, un grand souvenir!
Clifford Adams avait enregistré deux albums sous son nom: The Master Power et I Feel Your Spirit .
mardi 13 janvier 2015
Exit le bassiste Tim Drummond!
1979 Slow Train Coming- Bob Dylan!
Dylan embauche Knopfler pour partager avec lui les parties de guitare – et jouer la quasi totalité des soli. Le batteur de Dire Straits, Pick Withers est aussi de la partie. A la basse, Tim Drummond, qui joue avec des musiciens esthétiquement proche, Neil Young, JJ Cale, Ry Cooder...
Les autres ont pour nom: Barry Beckett : claviers, percussions/ Mickey Buckins : percussions/ les Muscle Shoals Horns et Carolyn Dennis, Helena Springs, Regina Havis : chœurs!
Le fameux bassiste Tim Drummond est décédé ce 10 janvier à l'âge de 74 ans.
Dylan n'est pas le seul grand nom avec lequel Tim a collaboré, on cite, pêle-mêle: Neil Young, les Beach Boys, Miles Davis, James Brown, JJ Cale, John Lee Hooker, Crosby, Stills et Nash, Joe Cocker, Ry Cooder ou Eric Clapton...., le gotha du rock, quoi!
Avec Jack Nitzsche au piano, Ben Keith à la guitare et Kenny Buttrey à la batterie, il a fait partie des Stray Gators ayant enregistré plusieurs albums et tourné avec Neil Young.
Dylan embauche Knopfler pour partager avec lui les parties de guitare – et jouer la quasi totalité des soli. Le batteur de Dire Straits, Pick Withers est aussi de la partie. A la basse, Tim Drummond, qui joue avec des musiciens esthétiquement proche, Neil Young, JJ Cale, Ry Cooder...
Les autres ont pour nom: Barry Beckett : claviers, percussions/ Mickey Buckins : percussions/ les Muscle Shoals Horns et Carolyn Dennis, Helena Springs, Regina Havis : chœurs!
Le fameux bassiste Tim Drummond est décédé ce 10 janvier à l'âge de 74 ans.
Dylan n'est pas le seul grand nom avec lequel Tim a collaboré, on cite, pêle-mêle: Neil Young, les Beach Boys, Miles Davis, James Brown, JJ Cale, John Lee Hooker, Crosby, Stills et Nash, Joe Cocker, Ry Cooder ou Eric Clapton...., le gotha du rock, quoi!
Avec Jack Nitzsche au piano, Ben Keith à la guitare et Kenny Buttrey à la batterie, il a fait partie des Stray Gators ayant enregistré plusieurs albums et tourné avec Neil Young.
dimanche 11 janvier 2015
Marble Sounds - I Will, I Swear @ CC De Meent, Alsemberg, le 10 janvier 2015
Second spectacle de 2015 après 'Onvergetelijk' de Landgoed, du muzikaal cabaret, le CC De Meent ( Alsemberg) programme Marble Sounds et les prometteurs I Will, I Swear.
Dommage, pas trop de monde, mais comme toujours dans la superbe salle ( facile d'accès, vaste parking ) de la Gemeenveldstraat, le son sera parfait et l'accueil exemplaire et un détail qui a son importance, on te sert une pintje pour 1€50, on est donc loin des prix exorbitants pratiqués dans certains lieux de la capitale!
20:10, sonnerie, faut déserter le foyer et gagner l'auditoire pour I Will, I Swear!
CJ Redwine, 'Defiance': No matter what has happened. No matter what you've done. No matter what you will do. I will always love you. I swear it.”?
Peux pas te dire si l'identité du jeune groupe de Gand ( naissance en décembre 2012) est tirée de cette oeuvre romantique, mais de toute évidence l'indie/dream pop mélancolique, modelée par Jonathan Van Landeghem et Fien Deman, baigne dans un univers devant plaire à Alfred de Musset, John Keats ou Friedrich Schiller.
Ils sont six sur scène, la voix, Fien, au centre, Jonathan ( un ex -Say hello to my kids) à gauche, derrière le grand piano, à droite, Pieter Beulque à la guitare et Wouter Vandersyppe aux drums et à l'arrière-plan, le violon d'Esther Coorevits, flanquée d'une timide choriste blonde.
Les premières mesures des mélodieuses 'Summer Nights' s'élèvent, de délicats et aériens arrangements illuminent la mélodie, toutefois, ce qui retient l'attention de tous, c'est le timbre incroyablement pur de la jeune Fien Deman. Il enveloppe, caresse les pavillons auditifs, plane, puis te refile la chair de poule.
Si même Clelia te souffle à l'oreille, elle est bien cette petite, et se met à siffler d'admiration au terme du morceau, tu te dis que I Will, I Swear a un bel avenir devant lui.
La suite sera encore plus convaincante, le cotonneux 'Strings of Gold', aussi subtil que le fil d'Ariane.
Au jeu des comparaisons, certains citent Hooverphonic, ce n'est pas une insulte, d'autres préfèrent The xx ou Float Fall, on pourrait aussi avancer des noms tels que Cocteau Twins, This Mortal Coil, adeptes d'une aetherial wave tapissant leur pop d'un background classique.
Jonathan: merci d'être présents malgré l'élection de Miss België op TV, la suivante se nomme 'Mess'.
Un de leurs tubes imparables, une valse ensorcelante.
Quelques accents trip hop décorent la cover de Laurel, 'Blue Blood'.
Bon Dieu, comme cette voix ensorcelle!
Le groupe poursuit avec la berceuse 'Better than this' mettant la guitare en avant-plan puis propose le morceau qui leur a valu des tonnes d'éloges, 'Long Days'.
Un piano Coldplay, Jonathan en seconde voix, une perle!
'Fractures' est intelligemment saupoudré d'extraits de 'No Diggity' de Blackstreet et de 'Wicked Games' de Chris Isaak, mélange tonique à savourer frais!
'Sleep' et 'Lakes', aux eaux opalines, mettent un terme à ce concert immaculé.
Il est temps que la partie sud du pays découvre I Will, I Swear.
Marble Sounds.
En novembre dernier le groupe de Pieter Van Dessel embarquait pour une tournée asiatique, 6 dates en Chine. Ils ont eu le mois de décembre pour se réhabituer aux coutumes occidentales, puis, le 8 janvier, le groupe a repris le chemin des salles de concerts, après Sint-Lievens Houtem et Hamont-Achel, il fait escale à Alsemberg.
Le nucleus, Pieter Van Dessel - vox, ac.guitar, keys/ Gianni Marzo - guitars, vox/ Frederik Bastiaensen - bass/ Johan De Coster - drums et Brecht Plasschaert - keyboards, est soutenu par un trio de cuivres dès la seconde plage: à l'euphonium, Niels Van Heertum ( Mount Meru, Ifa Y Xango ), Gerd Van Mulders ( Isbells, Astronaute) à la trompette et, probablement, Lies Molenaar au cor.
Marble Sounds est synonyme de mélancolie , de Träumerei comme dans les Kinderszenen de Robert Schumann, d'arrangements impressionnistes, 'I don't wanna go', qui ouvre le bal, ne déroge pas à la règle.
'Hazy' a été écrit pour une 'Te Gek' - compilatie, la plage est moins brumeuse que le titre le laisse entendre, elle démarre même au son d'une fanfare pour virer joyeux et poppy singalong.
Un premier titre issu de' Dear Me, Look Up' de 2013, 'le uptempo 'Photographs' avec en background des visuals aussi nostalgiques qu'une toile d'Edward Hopper.
Il n'est guère étonnant que Marble Sounds ait choisi Robin Proper-Sheppard comme première cover, 'Ship in the sand ' de Sophia navigue dans les même bassin que le leur.
Pieter déterre le majestueux 'We Slow', un extrait du premier album, comme toujours, le travail d'orfèvre du magicien Marzo impressionne.
A new one, 'The ins and outs' au final symphonic postrock.
Gianni à la lapsteel, un piano classique amorce ' Ten seconds to count down' suivi par le folky 'A new breeze' et son intro à l'acoustique.
Arrangements raffinés, chant en harmonie velouté , fragilité et sophistication, le Meent écoute religieusement et savoure.
La même veine acoustique illustre le finement ciselé 'The days we care about'.
Après deux titres minimalistes, le band complet réinvestit la scène et entreprend le philosophique 'The little lows' .
Une nouvelle, 'The first try', précède 'Sky High', avec Fien en guest, elle reprend les lignes chantées par Miwako Shimizu sur l'album.
Si tu aimes Kings of Convenience, Ben Watt époque ' North Marine Drive', tu ne peux qu'apprécier Marble Sounds.
Attention, hit: ' My friend' avec l'irrésistible sample emprunté à Guided by Voices.
La plage qui vaut les meilleurs Sigur Ros, ensuite c'est Sibelius qui te vient à l'esprit en entendant 'The silent song' qui se fond dans la berceuse ' The time to sleep'.
Merci om te luisteren, la dernière, avec le concours de Fien, 'Evenings' aux allures Belle and Sebastian.
Bis
Ils commencent avec la comptine ' Leave a light on' à laquelle succède ' If You Stay Then I Can't Go'.
Marble Sounds a pris l'habitude de prendre congé avec la reprise surprenante de 'Trumpets' de Jason Derulo, played with a trumpet, ajoute Pieter Van Dessel.
Le 17 janvier au Cultuur Centrum de Sint-Niklaas!
Dommage, pas trop de monde, mais comme toujours dans la superbe salle ( facile d'accès, vaste parking ) de la Gemeenveldstraat, le son sera parfait et l'accueil exemplaire et un détail qui a son importance, on te sert une pintje pour 1€50, on est donc loin des prix exorbitants pratiqués dans certains lieux de la capitale!
20:10, sonnerie, faut déserter le foyer et gagner l'auditoire pour I Will, I Swear!
CJ Redwine, 'Defiance': No matter what has happened. No matter what you've done. No matter what you will do. I will always love you. I swear it.”?
Peux pas te dire si l'identité du jeune groupe de Gand ( naissance en décembre 2012) est tirée de cette oeuvre romantique, mais de toute évidence l'indie/dream pop mélancolique, modelée par Jonathan Van Landeghem et Fien Deman, baigne dans un univers devant plaire à Alfred de Musset, John Keats ou Friedrich Schiller.
Ils sont six sur scène, la voix, Fien, au centre, Jonathan ( un ex -Say hello to my kids) à gauche, derrière le grand piano, à droite, Pieter Beulque à la guitare et Wouter Vandersyppe aux drums et à l'arrière-plan, le violon d'Esther Coorevits, flanquée d'une timide choriste blonde.
Les premières mesures des mélodieuses 'Summer Nights' s'élèvent, de délicats et aériens arrangements illuminent la mélodie, toutefois, ce qui retient l'attention de tous, c'est le timbre incroyablement pur de la jeune Fien Deman. Il enveloppe, caresse les pavillons auditifs, plane, puis te refile la chair de poule.
Si même Clelia te souffle à l'oreille, elle est bien cette petite, et se met à siffler d'admiration au terme du morceau, tu te dis que I Will, I Swear a un bel avenir devant lui.
La suite sera encore plus convaincante, le cotonneux 'Strings of Gold', aussi subtil que le fil d'Ariane.
Au jeu des comparaisons, certains citent Hooverphonic, ce n'est pas une insulte, d'autres préfèrent The xx ou Float Fall, on pourrait aussi avancer des noms tels que Cocteau Twins, This Mortal Coil, adeptes d'une aetherial wave tapissant leur pop d'un background classique.
Jonathan: merci d'être présents malgré l'élection de Miss België op TV, la suivante se nomme 'Mess'.
Un de leurs tubes imparables, une valse ensorcelante.
Quelques accents trip hop décorent la cover de Laurel, 'Blue Blood'.
Bon Dieu, comme cette voix ensorcelle!
Le groupe poursuit avec la berceuse 'Better than this' mettant la guitare en avant-plan puis propose le morceau qui leur a valu des tonnes d'éloges, 'Long Days'.
Un piano Coldplay, Jonathan en seconde voix, une perle!
'Fractures' est intelligemment saupoudré d'extraits de 'No Diggity' de Blackstreet et de 'Wicked Games' de Chris Isaak, mélange tonique à savourer frais!
'Sleep' et 'Lakes', aux eaux opalines, mettent un terme à ce concert immaculé.
Il est temps que la partie sud du pays découvre I Will, I Swear.
Marble Sounds.
En novembre dernier le groupe de Pieter Van Dessel embarquait pour une tournée asiatique, 6 dates en Chine. Ils ont eu le mois de décembre pour se réhabituer aux coutumes occidentales, puis, le 8 janvier, le groupe a repris le chemin des salles de concerts, après Sint-Lievens Houtem et Hamont-Achel, il fait escale à Alsemberg.
Le nucleus, Pieter Van Dessel - vox, ac.guitar, keys/ Gianni Marzo - guitars, vox/ Frederik Bastiaensen - bass/ Johan De Coster - drums et Brecht Plasschaert - keyboards, est soutenu par un trio de cuivres dès la seconde plage: à l'euphonium, Niels Van Heertum ( Mount Meru, Ifa Y Xango ), Gerd Van Mulders ( Isbells, Astronaute) à la trompette et, probablement, Lies Molenaar au cor.
Marble Sounds est synonyme de mélancolie , de Träumerei comme dans les Kinderszenen de Robert Schumann, d'arrangements impressionnistes, 'I don't wanna go', qui ouvre le bal, ne déroge pas à la règle.
'Hazy' a été écrit pour une 'Te Gek' - compilatie, la plage est moins brumeuse que le titre le laisse entendre, elle démarre même au son d'une fanfare pour virer joyeux et poppy singalong.
Un premier titre issu de' Dear Me, Look Up' de 2013, 'le uptempo 'Photographs' avec en background des visuals aussi nostalgiques qu'une toile d'Edward Hopper.
Il n'est guère étonnant que Marble Sounds ait choisi Robin Proper-Sheppard comme première cover, 'Ship in the sand ' de Sophia navigue dans les même bassin que le leur.
Pieter déterre le majestueux 'We Slow', un extrait du premier album, comme toujours, le travail d'orfèvre du magicien Marzo impressionne.
A new one, 'The ins and outs' au final symphonic postrock.
Gianni à la lapsteel, un piano classique amorce ' Ten seconds to count down' suivi par le folky 'A new breeze' et son intro à l'acoustique.
Arrangements raffinés, chant en harmonie velouté , fragilité et sophistication, le Meent écoute religieusement et savoure.
La même veine acoustique illustre le finement ciselé 'The days we care about'.
Après deux titres minimalistes, le band complet réinvestit la scène et entreprend le philosophique 'The little lows' .
Une nouvelle, 'The first try', précède 'Sky High', avec Fien en guest, elle reprend les lignes chantées par Miwako Shimizu sur l'album.
Si tu aimes Kings of Convenience, Ben Watt époque ' North Marine Drive', tu ne peux qu'apprécier Marble Sounds.
Attention, hit: ' My friend' avec l'irrésistible sample emprunté à Guided by Voices.
La plage qui vaut les meilleurs Sigur Ros, ensuite c'est Sibelius qui te vient à l'esprit en entendant 'The silent song' qui se fond dans la berceuse ' The time to sleep'.
Merci om te luisteren, la dernière, avec le concours de Fien, 'Evenings' aux allures Belle and Sebastian.
Bis
Ils commencent avec la comptine ' Leave a light on' à laquelle succède ' If You Stay Then I Can't Go'.
Marble Sounds a pris l'habitude de prendre congé avec la reprise surprenante de 'Trumpets' de Jason Derulo, played with a trumpet, ajoute Pieter Van Dessel.
Le 17 janvier au Cultuur Centrum de Sint-Niklaas!
Deux nouveaux grains au chapelet: Curtis Lee et Don Kesee!
Le bluesman Don Kesee est mort le 7 janvier ainsi que le confirme le Navasota Blues Fest où il s'était produit plusieurs fois:
"We have just learned some very sad news. Our friend Don Kesee passed away this morning, while in the hospital from complications due to pneumonia. He was 71 years old. Don Keese has played many times at our festival."
Le père de Don avait encore joué avec les Five Blind Boys of Alabama, ce qui inspira le fiston.
Kesee sera le guitariste des Soul Masters, un groupe surtout connu du côté de Houston.
The blues... It's my life. I've been doing this since I was nine years old, and it's a part of me.... avait-il répondu au reporter Matthew Keever chargé de demander aux musiciens de Houston de finir la phrase The Blues is...
Curtis Lee restera célèbre pour le Top 10 hit de 1961 ‘Pretty Little Angel Eyes' produit par Phil Spector.
La même équipe ( Lee, Tommy Boyce, Phil Spector) placera 'Under the moon of love' au n°46 dans les charts .
Les trois singles précédant ces deux faits d'armes, des imitations de Ricky Nelson, ne s'étaient guère vendus.
Curtis Lee tourne avec Jerry Lee Lewis, Ricky Nelson ou Jackie Wilson pendant un petit temps mais passe bien vite à la trappe par manque de succès.
Un cancer a emporté le gars de Yuma ( 75 ans) le 8 janvier!
"We have just learned some very sad news. Our friend Don Kesee passed away this morning, while in the hospital from complications due to pneumonia. He was 71 years old. Don Keese has played many times at our festival."
Le père de Don avait encore joué avec les Five Blind Boys of Alabama, ce qui inspira le fiston.
Kesee sera le guitariste des Soul Masters, un groupe surtout connu du côté de Houston.
The blues... It's my life. I've been doing this since I was nine years old, and it's a part of me.... avait-il répondu au reporter Matthew Keever chargé de demander aux musiciens de Houston de finir la phrase The Blues is...
Curtis Lee restera célèbre pour le Top 10 hit de 1961 ‘Pretty Little Angel Eyes' produit par Phil Spector.
La même équipe ( Lee, Tommy Boyce, Phil Spector) placera 'Under the moon of love' au n°46 dans les charts .
Les trois singles précédant ces deux faits d'armes, des imitations de Ricky Nelson, ne s'étaient guère vendus.
Curtis Lee tourne avec Jerry Lee Lewis, Ricky Nelson ou Jackie Wilson pendant un petit temps mais passe bien vite à la trappe par manque de succès.
Un cancer a emporté le gars de Yuma ( 75 ans) le 8 janvier!
samedi 10 janvier 2015
Dani Klein & Sal La Rocca au Théâtre Marni - Ixelles- le 9 janvier 2015
Première édition du RIVER Jazz festival ( du 9 au 24 janvier) co-organisé par le Théâtre Marni, l' Espace Senghor et la Jazz Station.
Une soirée d'ouverture affichant sold-out, le Marni accueille Dani Klein et Sal La Rocca.
Fin octobre, Vaya Con Dios faisait ses adieux définitifs au public par un double concert, le 24 à la Lotto Arena, le lendemain à Forest National.
Dani Klein allait-elle se mettre au tricot?
Tu oublies, OK, les grandes salles, les longues tournées, le vedettariat, c'est terminé, mais celle qui en 2013 avait chanté Edith Piaf soutenue par le Vlaams Radio Koor ( Les Amants de Paris), retâte de la scène moins de trois mois après l'annonce de sa retraite. Pour faire plaisir à son grand copain, Sal La Rocca, elle a choisi d'interpréter une autre de ses grandes influences: Billie Holiday!
C'est Hugo Camps qui, un jour, après une interview de Dani Klein lança à la ronde 'wij hebben onze Billie Holiday, ze heet Dani Klein'.
Une formule quartet ce soir, Salvatore La Rocca à la contrebasse, William Lecomte au piano, Tim De Jonghe à la trompette et au bugle, trois artistes, au background jazzy, ayant accompagné Miss Klein lors de la tournée d'adieu de Vaya Con Dios.
20:15, la salle se montre fébrile, les retardataires sont casés à droite et à gauche, la lumière se dissipe, les musiciens font leur apparition et, selon la tradition, attaque un standard sans la chanteuse.
Du travail sobre, soigné, aux allures de fluent late night jazz.
Ce soir il ne sera pas question d'expérimentation mais de classicisme de bon aloi.
Dani Klein, plus grande qu' Edith Piaf, plus blonde que Billie Holiday, les rejoint, puis les présente.
Nous sommes restés trois jours en résidence au Marni pour maîtriser le répertoire de la lady who sings the blues, trois jours, c'est peu, soyez indulgents...
Dès les premières mesures, une constatation irréfutable traverse tous les esprits, Dani Klein est l'interprète idéale pour reprendre Billie.
.. No regrets
Although our love affair has gone astray
No regrets
I know I'll always care though you're away...
Marrant de choisir 'No regrets' pour entamer les débats, comme si elle voulait nous expliquer qu'elle ne regrettait pas d'avoir enterré Vaya Con Dios.
Je suis nouvelle dans le monde du jazz, je vous préviens, il y aura des ratés, voici ' You let me down'.
Trahison, méfiance, mensonges...les relations de couple ne sont pas toujours roses!
Notre intention n'est pas d'interpréter les titres les plus sombres de Lady Day, on a choisi les morceaux les plus légers, 'A fine romance', par exemple.
Lorsque la diva laisse libre cours aux musiciens, le Marni peut se rendre compte qu'il n'a pas affaire à des canards: doigté, élégance, retenue...comme nous, la Bruxelloise apprécie leur talent...aujourd'hui ce n'est pas de la rigolade, c'est de la musique, pas de la variété!
Quelques considérations d'ordre sexuel , thème récurrent chez Eleanora Fagan, avant d'amorcer le standard de 1939, ' Comes love', suivi par la ferme résolution, 'Weep no more', finies les pleurnicheries en pensant à lui ... I'm putting an end to this lonesome game
It's such a lonesome game this crying.. je sors en ville boire un coup, m'amuser, I'll weep no more, my baby!
La suivante est ma bête noire, je me goure à chaque fois, il s'agit de 'I'm painting the town red' sur fond ragtime.
A smile on my face
A song on my lips
Pretending is all I do
I'm paintin' the town ....flûte, désolé, j'ai foiré, on reprend, merde, again, je coince à chaque fois sur ce putain de morceau.
On abandonne?
Non, lui signifie Sal, troisième essai, le bon, sourires dans la salle, suivis par une salve d'applaudissements!
Un des seuls titres que l'enfant de Baltimore a composé, elle l'a écrit après une dispute avec sa mère.
Le grandiose 'God bless the child' sera joué en version piano/voce pudique.
Impressionnante Dani!
Pascal (l'ingé son), un peu de céleste stp..
Céleste?
Oui, de la réverbération, l'arme secrète pour camoufler le manque de talent de certains chanteurs.
Ce n'est pas le cas de Madame qui amorce 'I'm gonna lock my heart'.
Qui va ramasser la clef?
' One Never Knows, Does One' séduit les amateurs de saveurs Broadway tandis que ' I'm having myself a time' swingue gentiment.
Tu veux du suggestif, écoute 'Do your duty' , trompette en goguette!
La première fois que j'ai entendu la suivante j'ai cru que c'était une composition de Janis Joplin, j'ai appris plus tard que ce negro spiritual était de Gerswin.
'Summertime' aura refilé des frissons à plus d'un spectateur.
Sal La Rocca ouvre tout en finesse, William, l'aristocrate, délaisse le piano pour s'amuser avec un melodica, la mute trumpet crée une ambiance nuit d'été et la voix de Dani fait le reste.
Un tout grand moment!
Mesdames, messieurs, on termine par un blues, un genre musical qui me va comme un gant, même si Schaerbeek, ce n'est pas le Delta du Mississippi, voici 'Baby get lost'.
Une dernière perle clôturant un concert de 75'.
Le rappel, tout le monde sait que c'est con et convenu, ça fait plus de trente ans que je joue le jeu.
Ce sera le badin 'Getting some fun out of life';
Dernière présentation des mousquetaires, Sal lui chipe le micro pour annoncer "Dani Klein", la réaction fuse... non, non, Sal, Dani Klein, c'est fini je m'appelle Danielle Schoovaerts!
Et pas la peine de continuer à applaudir, le stock est épuisé!
Een sterk optreden, mevrouw Schoovaerts, talent et émotions, un excellent cocktail!
Une soirée d'ouverture affichant sold-out, le Marni accueille Dani Klein et Sal La Rocca.
Fin octobre, Vaya Con Dios faisait ses adieux définitifs au public par un double concert, le 24 à la Lotto Arena, le lendemain à Forest National.
Dani Klein allait-elle se mettre au tricot?
Tu oublies, OK, les grandes salles, les longues tournées, le vedettariat, c'est terminé, mais celle qui en 2013 avait chanté Edith Piaf soutenue par le Vlaams Radio Koor ( Les Amants de Paris), retâte de la scène moins de trois mois après l'annonce de sa retraite. Pour faire plaisir à son grand copain, Sal La Rocca, elle a choisi d'interpréter une autre de ses grandes influences: Billie Holiday!
C'est Hugo Camps qui, un jour, après une interview de Dani Klein lança à la ronde 'wij hebben onze Billie Holiday, ze heet Dani Klein'.
Une formule quartet ce soir, Salvatore La Rocca à la contrebasse, William Lecomte au piano, Tim De Jonghe à la trompette et au bugle, trois artistes, au background jazzy, ayant accompagné Miss Klein lors de la tournée d'adieu de Vaya Con Dios.
20:15, la salle se montre fébrile, les retardataires sont casés à droite et à gauche, la lumière se dissipe, les musiciens font leur apparition et, selon la tradition, attaque un standard sans la chanteuse.
Du travail sobre, soigné, aux allures de fluent late night jazz.
Ce soir il ne sera pas question d'expérimentation mais de classicisme de bon aloi.
Dani Klein, plus grande qu' Edith Piaf, plus blonde que Billie Holiday, les rejoint, puis les présente.
Nous sommes restés trois jours en résidence au Marni pour maîtriser le répertoire de la lady who sings the blues, trois jours, c'est peu, soyez indulgents...
Dès les premières mesures, une constatation irréfutable traverse tous les esprits, Dani Klein est l'interprète idéale pour reprendre Billie.
.. No regrets
Although our love affair has gone astray
No regrets
I know I'll always care though you're away...
Marrant de choisir 'No regrets' pour entamer les débats, comme si elle voulait nous expliquer qu'elle ne regrettait pas d'avoir enterré Vaya Con Dios.
Je suis nouvelle dans le monde du jazz, je vous préviens, il y aura des ratés, voici ' You let me down'.
Trahison, méfiance, mensonges...les relations de couple ne sont pas toujours roses!
Notre intention n'est pas d'interpréter les titres les plus sombres de Lady Day, on a choisi les morceaux les plus légers, 'A fine romance', par exemple.
Lorsque la diva laisse libre cours aux musiciens, le Marni peut se rendre compte qu'il n'a pas affaire à des canards: doigté, élégance, retenue...comme nous, la Bruxelloise apprécie leur talent...aujourd'hui ce n'est pas de la rigolade, c'est de la musique, pas de la variété!
Quelques considérations d'ordre sexuel , thème récurrent chez Eleanora Fagan, avant d'amorcer le standard de 1939, ' Comes love', suivi par la ferme résolution, 'Weep no more', finies les pleurnicheries en pensant à lui ... I'm putting an end to this lonesome game
It's such a lonesome game this crying.. je sors en ville boire un coup, m'amuser, I'll weep no more, my baby!
La suivante est ma bête noire, je me goure à chaque fois, il s'agit de 'I'm painting the town red' sur fond ragtime.
A smile on my face
A song on my lips
Pretending is all I do
I'm paintin' the town ....flûte, désolé, j'ai foiré, on reprend, merde, again, je coince à chaque fois sur ce putain de morceau.
On abandonne?
Non, lui signifie Sal, troisième essai, le bon, sourires dans la salle, suivis par une salve d'applaudissements!
Un des seuls titres que l'enfant de Baltimore a composé, elle l'a écrit après une dispute avec sa mère.
Le grandiose 'God bless the child' sera joué en version piano/voce pudique.
Impressionnante Dani!
Pascal (l'ingé son), un peu de céleste stp..
Céleste?
Oui, de la réverbération, l'arme secrète pour camoufler le manque de talent de certains chanteurs.
Ce n'est pas le cas de Madame qui amorce 'I'm gonna lock my heart'.
Qui va ramasser la clef?
' One Never Knows, Does One' séduit les amateurs de saveurs Broadway tandis que ' I'm having myself a time' swingue gentiment.
Tu veux du suggestif, écoute 'Do your duty' , trompette en goguette!
La première fois que j'ai entendu la suivante j'ai cru que c'était une composition de Janis Joplin, j'ai appris plus tard que ce negro spiritual était de Gerswin.
'Summertime' aura refilé des frissons à plus d'un spectateur.
Sal La Rocca ouvre tout en finesse, William, l'aristocrate, délaisse le piano pour s'amuser avec un melodica, la mute trumpet crée une ambiance nuit d'été et la voix de Dani fait le reste.
Un tout grand moment!
Mesdames, messieurs, on termine par un blues, un genre musical qui me va comme un gant, même si Schaerbeek, ce n'est pas le Delta du Mississippi, voici 'Baby get lost'.
Une dernière perle clôturant un concert de 75'.
Le rappel, tout le monde sait que c'est con et convenu, ça fait plus de trente ans que je joue le jeu.
Ce sera le badin 'Getting some fun out of life';
Dernière présentation des mousquetaires, Sal lui chipe le micro pour annoncer "Dani Klein", la réaction fuse... non, non, Sal, Dani Klein, c'est fini je m'appelle Danielle Schoovaerts!
Et pas la peine de continuer à applaudir, le stock est épuisé!
Een sterk optreden, mevrouw Schoovaerts, talent et émotions, un excellent cocktail!
Ils sont partis pour le grand voyage: Andrae Crouch et Willie 'Popsy' Dixon!
Andrae Crouch ( July 1, 1942- Jan. 8, 2015) combinait différents jobs: pasteur, gospel singer, producteur/arrangeur et lyriciste.
Il est surtout connu pour ses collaborations avec Madonna ( Like a Prayer) ou Michael Jackson ( Man in the Mirror), ainsi que pour de nombreux arrangements pour des film scores ( The Lion King ou Color Purple, notamment).
Le pasteur est à l'origine du mouvement 'Jesus Music' ayant démarré dans les sixties.
Il aura sorti 18 albums et signé quelques gospels immortels, 'Jesus is the answer' repris par Paul Simon ou ' I've got confidence' popularisé par Elvis Presley.
Willie 'Popsy' Dixon
C'est le 16 octobre 2010, à l'Ancienne Belgique, que tu vois Popsy Dixon avec les Holmes Brothers qui assurent l'avant-programme de Stevie Winwood.
Le drummer/vocalist ( incroyables multi-octave vocals) vient de nous quitter, il avait 72 ans.
Popsy faisait partie des Holmes Brothers depuis leurs débuts en 1979.
Le groupe nous laisse douze albums de blues/gospel/soul/r'n'b/americana.
Un témoignage sur facebook parmi une centaine d'autres:
"Their cover of the Beatles And I Love Her and Popsy's vocals on that track - extraordinary. "
Il est surtout connu pour ses collaborations avec Madonna ( Like a Prayer) ou Michael Jackson ( Man in the Mirror), ainsi que pour de nombreux arrangements pour des film scores ( The Lion King ou Color Purple, notamment).
Le pasteur est à l'origine du mouvement 'Jesus Music' ayant démarré dans les sixties.
Il aura sorti 18 albums et signé quelques gospels immortels, 'Jesus is the answer' repris par Paul Simon ou ' I've got confidence' popularisé par Elvis Presley.
Willie 'Popsy' Dixon
C'est le 16 octobre 2010, à l'Ancienne Belgique, que tu vois Popsy Dixon avec les Holmes Brothers qui assurent l'avant-programme de Stevie Winwood.
Le drummer/vocalist ( incroyables multi-octave vocals) vient de nous quitter, il avait 72 ans.
Popsy faisait partie des Holmes Brothers depuis leurs débuts en 1979.
Le groupe nous laisse douze albums de blues/gospel/soul/r'n'b/americana.
Un témoignage sur facebook parmi une centaine d'autres:
"Their cover of the Beatles And I Love Her and Popsy's vocals on that track - extraordinary. "
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