Bei mir bist du shein,
Bei mir host du chein,
Bei mir bist du alles oif di velt....
et " Boogie Woogie Bugle Boy", et "Beer Barrel Polka", et "Ferryboat Serenade", et "Shoo Shoo Baby", et "Rum and Coca-Cola”... tu peux en ajouter des centaines, des prewar songs popularisées par les Andrews Sisters.
75 millions de disques vendus aux quatre coins du monde , les trois filles d'un immigrant grec et d'une maman d'origine norvégienne resteront à jamais considérées comme les reines du close harmony singing.
Les Andrews Sisters, Patty, la lead, devait avoir 7 ans, LaVerne, la soprano, 13 et Maxene, la mezzo-soprano, à peine 9, en début de carrière, imitaient les Boswell Sisters.
Depuis, elles ont été reprises par une foule d'artistes: Bette Middler, les Puppini Sisters, les Three Belles, En Vogue, les Ronettes ..
De nos jours, en dehors des Puppini Sisters, les clones pullulent: rien que chez nous, The Jacquelines , dans une moindre mesure Lady Linn, Le Comptoir du Désir, les Amis de Louis, The Daddy's Darlings, The Triplettes...avec ou sans les uniformes, le jump blues, le swing, le calypso ont, à nouveau, les faveurs du public!
Pendant le second conflit mondial les filles étaient à l'apogée de leur gloire, elles amusaient les troupes aux States, mais aussi près du front en Europe et en Afrique.
1951, un split, Patti se la joue solo, les aînées continuant sous le nom Andrews Sisters.
Réconciliation 5 ans plus tard et reprise des tournées, sans le succès phénoménal connu jusqu'en 1950.
L'époque a changé!
1966 LaVerne, malade, est remplacée, elle s'éteint l'année suivante.
Un dernier concert en 1968!
Maxene abandonne ( momentanément) la musique.
Patty Andrews repart solo.
Un comeback après le triomphe de la version de "Boogie Woogie Bugle Boy" par Bette Middler, une revue à Broadway!
Une suite d'imbroglios juridiques et une séparation définitive.
Les deux soeurs suivront désormais des routes séparées, Maxene, victime d'un infarctus, décède en 1995.
Patty sombre dans l'oubli pour refaire la une des journaux ce matin : The Andrews Sisters Last Surviving Member Patty Andrews Dies Aged 94!
jeudi 31 janvier 2013
Bye bye Ann Rabson, the music makin'mama
Bruce Iglauer, le président d'Alligator Records, signalait hier ( 30 janvier 2013) que blues singer and musician Ann Rabson died this morning after a long struggle with ill health!
Née à New York City en 1945, Ann Rabson passe sa jeunesse en Ohio et commence une carrière artistique comme chanteuse de blues et de jazz en 1962.
Elle interprète e.a. Bessie Smith et Tampa Red.
Plus tard elle se voit obliger de combiner ses activités musicales avec un daytime job ( computer programmer), elle donne également des cours de guitare, tout en suivant elle-même des leçons de piano pour apprendre toutes les finesses du boogie-woogie.
En 1984, avec une de ses étudiantes, Gaye Adegbalola et la bassiste Earlene Lewis, elle fonde Saffire (Uppity Blues Women) , un trio se considérant comme blues historians.
Le groupe enregistrera une petite dizaine d'albums d'acoustic blues traitant de thèmes féministes.
Plusieurs pointures de la scène blues les ont invitées comme support-act: B.B. King, Ray Charles, Willie Dixon ou Koko Taylor.
En 2009, Saffire disbands.
Ann Rabson a poursuivi une double carrière, solo et session player ( notamment pou Ani DiFranco), en dehors de ses activités avec les Uppity Blues Women, son premier solo album ' Music Makin' Mama' verra le jour en 1997.
D'autres suivront, le dernier ' Not Alone' avec Bob Margolin, en 2012.
Les spécialistes du monde blues la mettent sur le même socle que les grandes Rory Block et Bonnie Raitt.
Heaven has gained another Music pioneer... pour citer un Facebook fan!
Née à New York City en 1945, Ann Rabson passe sa jeunesse en Ohio et commence une carrière artistique comme chanteuse de blues et de jazz en 1962.
Elle interprète e.a. Bessie Smith et Tampa Red.
Plus tard elle se voit obliger de combiner ses activités musicales avec un daytime job ( computer programmer), elle donne également des cours de guitare, tout en suivant elle-même des leçons de piano pour apprendre toutes les finesses du boogie-woogie.
En 1984, avec une de ses étudiantes, Gaye Adegbalola et la bassiste Earlene Lewis, elle fonde Saffire (Uppity Blues Women) , un trio se considérant comme blues historians.
Le groupe enregistrera une petite dizaine d'albums d'acoustic blues traitant de thèmes féministes.
Plusieurs pointures de la scène blues les ont invitées comme support-act: B.B. King, Ray Charles, Willie Dixon ou Koko Taylor.
En 2009, Saffire disbands.
Ann Rabson a poursuivi une double carrière, solo et session player ( notamment pou Ani DiFranco), en dehors de ses activités avec les Uppity Blues Women, son premier solo album ' Music Makin' Mama' verra le jour en 1997.
D'autres suivront, le dernier ' Not Alone' avec Bob Margolin, en 2012.
Les spécialistes du monde blues la mettent sur le même socle que les grandes Rory Block et Bonnie Raitt.
Heaven has gained another Music pioneer... pour citer un Facebook fan!
mercredi 30 janvier 2013
Cocoa au Bouche à Oreille, Etterbeek, le 29 janvier 2013
Quatrième concert ever pour Cocoa et ce soir, big day, EP release au Bouche à Oreille, la magnifique salle située rue Felix Hap.
La genèse de Cocoa ne remonte pas bien loin: 2011 .
Adam, alias Philippe Havelange, bassiste/producer ( un ex Steve Jones Band, devenu Saint) rencontre sous un theobroma cacao ( ou cocoa tree) , non pas Vanessa, mais, Eve, alias Claire Henriksen, voix: Cocoa est né.
Très vite, la famille s'agrandit et ce soir, ils seront six sur scène: les géniteurs + Geoffrey Lesire à l'acoustique et seconde voix ( Saint, Dust Rims, Stéréonaute...) - Gilles Arbeau aux drums ( Clover's Cloé, Deep Culcha..) - un claviériste: Philippe De Cock ( ?) et, à la Gretsch, une des plus fines lames du royaume, Laurent Stelleman ( Garner, Goudi, Sarah Carlier, Auryn etc..).
'Irresistible' contient cinq titres, mais le répertoire de Cocoa peut leur permettre de rester sous les spotlights pendant plus d'une heure.
' All the same' ouvre le bal, comme il amorce le EP: de l'acoustic folk/pop guilleret proche des Bowerbirds, Wye Oak et autres amateurs d' indie folk.
Un timbre clair, une orchestration propre, Cocoa ne vise pas une place sur un podium au Graspop, Dranouter, par contre, pourquoi pas?
'The joy in doing nothing', lumineux, léger et gentle comme les Carpenters.
'Drive me crazy' joue la corde mainstream country/americana, quant au downtempo ' More or Less' , il permet à la Gretsch de Stelleman de flâner sur des sentiers poussiéreux du côté de Natchez.
On reste dans le sud-est des States avec ' From start to start', et, peut-être les effets du choix du vêtement zébré, mais certaines intonations de Claire t'amènent à penser au timbre de Noémie Wolfs de Hooverphonic.
Une toute nouvelle composition, 'Violet Wine', c'est l'heure d'aller se chercher à boire, estime Fred Cerise.
Un duo piano/voix mélancolique: ' More than I ought to' .
Jusqu'ici les claviers étaient peu audibles, une balance pas évidente poussait en avant-plan le jeu de batterie, la voix et les lignes de Laurent.
Une sucrerie radiophonique pour suivre, ' Water's edge', avant d'attaquer le mouvementé ' This is it'.
Petit reproche, le scénario du feuilleton reste bien clean.. pas de scènes violentes, ni de sexe, du pondéré, du vertueux... si ton truc c'est Californication, tu oublies!
Episode suivant, 'See the world', puis le titletrack , 'Irresistible' comme le jeu de guitare transcendant.
On n' ira pas jusqu'à comparer à Taylor Swift et sa country/pop pour midinettes , mais Cocoa est assurément plus proche d'Olivia Newton-John ou de Karen Carpenter que d'Emmylou Harris ou de k d Lang.
Le set prend fin avec le i Tunes single' When the curtain falls'.
Si Cocoa était né aux Pays- Bas dans les glorieuses seventies, le groupe eut pu obtenir le même succès que Patricia Paay, Anita Meyer , voire les Cats ..
Baisser de rideau!
Rappel
'Left Brain World', veine Sheryl Crow et le brouillon ' Not asking for much'.
Cocoa, un potentiel évident, ce n'était que le quatrième gig, mais pas mal de pièges à éviter... notamment: tendance à l'uniformité et recherche du lisse, du décrassé ...
C'était pas l'avis des nombreux fans présents, le stock d'EP's s'étant fortement amenuisé à l'issue du concert!
La genèse de Cocoa ne remonte pas bien loin: 2011 .
Adam, alias Philippe Havelange, bassiste/producer ( un ex Steve Jones Band, devenu Saint) rencontre sous un theobroma cacao ( ou cocoa tree) , non pas Vanessa, mais, Eve, alias Claire Henriksen, voix: Cocoa est né.
Très vite, la famille s'agrandit et ce soir, ils seront six sur scène: les géniteurs + Geoffrey Lesire à l'acoustique et seconde voix ( Saint, Dust Rims, Stéréonaute...) - Gilles Arbeau aux drums ( Clover's Cloé, Deep Culcha..) - un claviériste: Philippe De Cock ( ?) et, à la Gretsch, une des plus fines lames du royaume, Laurent Stelleman ( Garner, Goudi, Sarah Carlier, Auryn etc..).
'Irresistible' contient cinq titres, mais le répertoire de Cocoa peut leur permettre de rester sous les spotlights pendant plus d'une heure.
' All the same' ouvre le bal, comme il amorce le EP: de l'acoustic folk/pop guilleret proche des Bowerbirds, Wye Oak et autres amateurs d' indie folk.
Un timbre clair, une orchestration propre, Cocoa ne vise pas une place sur un podium au Graspop, Dranouter, par contre, pourquoi pas?
'The joy in doing nothing', lumineux, léger et gentle comme les Carpenters.
'Drive me crazy' joue la corde mainstream country/americana, quant au downtempo ' More or Less' , il permet à la Gretsch de Stelleman de flâner sur des sentiers poussiéreux du côté de Natchez.
On reste dans le sud-est des States avec ' From start to start', et, peut-être les effets du choix du vêtement zébré, mais certaines intonations de Claire t'amènent à penser au timbre de Noémie Wolfs de Hooverphonic.
Une toute nouvelle composition, 'Violet Wine', c'est l'heure d'aller se chercher à boire, estime Fred Cerise.
Un duo piano/voix mélancolique: ' More than I ought to' .
Jusqu'ici les claviers étaient peu audibles, une balance pas évidente poussait en avant-plan le jeu de batterie, la voix et les lignes de Laurent.
Une sucrerie radiophonique pour suivre, ' Water's edge', avant d'attaquer le mouvementé ' This is it'.
Petit reproche, le scénario du feuilleton reste bien clean.. pas de scènes violentes, ni de sexe, du pondéré, du vertueux... si ton truc c'est Californication, tu oublies!
Episode suivant, 'See the world', puis le titletrack , 'Irresistible' comme le jeu de guitare transcendant.
On n' ira pas jusqu'à comparer à Taylor Swift et sa country/pop pour midinettes , mais Cocoa est assurément plus proche d'Olivia Newton-John ou de Karen Carpenter que d'Emmylou Harris ou de k d Lang.
Le set prend fin avec le i Tunes single' When the curtain falls'.
Si Cocoa était né aux Pays- Bas dans les glorieuses seventies, le groupe eut pu obtenir le même succès que Patricia Paay, Anita Meyer , voire les Cats ..
Baisser de rideau!
Rappel
'Left Brain World', veine Sheryl Crow et le brouillon ' Not asking for much'.
Cocoa, un potentiel évident, ce n'était que le quatrième gig, mais pas mal de pièges à éviter... notamment: tendance à l'uniformité et recherche du lisse, du décrassé ...
C'était pas l'avis des nombreux fans présents, le stock d'EP's s'étant fortement amenuisé à l'issue du concert!
lundi 28 janvier 2013
Leroy "Sugarfoot" Bonner ( The Ohio Players) est parti rejoindre le séjour des justes
A l'origine étaient The Ohio Untouchables, nés à Dayton ( Ohio) en 1959, an early R and B / Soul band comprenant: Robert Ward (vocals/guitar), Marshall "Rock" Jones (bass), Clarence "Satch" Satchell (saxophone/guitar), Cornelius Johnson (drums), and Ralph "Pee Wee" Middlebrooks (trumpet/trombone), des gens ayant eu l'honneur de servir de backing band pour un jeune Wilson Pickett, à l'époque leadsinger des Falcons.
La firme de disque Lupine sortira quelques bluesy singles , puis le groupe passe chez Thelma Records et devient Robert Ward & The Ohio Untouchables, jusqu'au jour où le petit Robert décide de naviguer seul, le guitariste Leroy "Sugarfoot" Bonner prendra sa place et, rapidement, deviendra le frontman de la troupe qui sévira en tant que houseband pour Compass Records.
En 1967, ils deviennent les Ohio Players.
Exit Compass Records: banqueroute, les Players signent chez Capitol!
1969, un hit mineur, "Here Today, Gone Tomorrow" , suivi d'un premier album 'Observations in Time' , classé sur l'étagère funk puis à nouveau des vagues au niveau line-up, en 1970,
Bonner, Satchell, Middlebrooks, Jones, Webster, trumpeter Bruce Napier, vocalist Charles Dale Allen, trombonist Marvin Pierce et Walter 'Junie' Morrison seront les Ohio Players.
Un single dans la veine Sly & The Family Stone, 'Pain', avec Sugarfoot assurant les vocals, atteint le R&B top 40.
Sur 'Pleasure', le second album, figure 'Funky Worm', un n°1 hit dans les charts rhythm 'n blues.
En 1974, bingo, succès immense avec 'Fire', suivi par 'Rollercoaster' qui suit le même chemin.
Les collectionneurs s'arrachent les albums autant pour le son Ohio Players que pour les pochettes provocantes.
"Who'd She Coo?" ( 1976) sera leur dernier hit significatif.
Le groupe sortira encore plusieurs albums, ' Back' ( 1988) sera le dernier enregistrement studio.
Clarence Satchell, Ralph Middlebrooks, Robert Ward sont depuis décédés et ce 27 janvier , Leroy "Sugarfoot" Bonner les a rejoints, il avait 69 ans!
La firme de disque Lupine sortira quelques bluesy singles , puis le groupe passe chez Thelma Records et devient Robert Ward & The Ohio Untouchables, jusqu'au jour où le petit Robert décide de naviguer seul, le guitariste Leroy "Sugarfoot" Bonner prendra sa place et, rapidement, deviendra le frontman de la troupe qui sévira en tant que houseband pour Compass Records.
En 1967, ils deviennent les Ohio Players.
Exit Compass Records: banqueroute, les Players signent chez Capitol!
1969, un hit mineur, "Here Today, Gone Tomorrow" , suivi d'un premier album 'Observations in Time' , classé sur l'étagère funk puis à nouveau des vagues au niveau line-up, en 1970,
Bonner, Satchell, Middlebrooks, Jones, Webster, trumpeter Bruce Napier, vocalist Charles Dale Allen, trombonist Marvin Pierce et Walter 'Junie' Morrison seront les Ohio Players.
Un single dans la veine Sly & The Family Stone, 'Pain', avec Sugarfoot assurant les vocals, atteint le R&B top 40.
Sur 'Pleasure', le second album, figure 'Funky Worm', un n°1 hit dans les charts rhythm 'n blues.
En 1974, bingo, succès immense avec 'Fire', suivi par 'Rollercoaster' qui suit le même chemin.
Les collectionneurs s'arrachent les albums autant pour le son Ohio Players que pour les pochettes provocantes.
"Who'd She Coo?" ( 1976) sera leur dernier hit significatif.
Le groupe sortira encore plusieurs albums, ' Back' ( 1988) sera le dernier enregistrement studio.
Clarence Satchell, Ralph Middlebrooks, Robert Ward sont depuis décédés et ce 27 janvier , Leroy "Sugarfoot" Bonner les a rejoints, il avait 69 ans!
dimanche 27 janvier 2013
The Jazz Butcher au LR6, Bruxelles, le 26 janvier 2013
Quand Vincent M ( et son poteau, Pierre-Guillaume, non pas l'activiste/négativiste, ni le parfumeur de ces dames) organise un concert, il rameute toutes ses connaissances, des filles et des zigues qui chaque 30 février pratique une journée d'abstinence totale.
Pendant deux semaines, il a matraqué sur tous les services de réseautage social en ligne, immanquablement, tu ne pouvais que croiser une trentaine de célèbres night birds de tout plumage au LR6, une brasserie située dans les Marolles.
Le LR6, on t'en avait pas dit que du bien, tu rechignais à t'y rendre...
Constatations: des patrons aussi aimables qu'un geôlier iranien xénophobe - une salle ( cave) louée avec matos inutilisable ( merci à Fred Cerise pour le dépannage), sans bar - collation pour l'artiste: uniquement des softs et, de préférence, de l'eau du robinet ( les organisateurs se virent obliger de dévaliser le Delhaize du coin, 24 canettes de Jupiler..), on en passe ( le soundcheck par ex.).
L'horaire: on nous avait annoncé, ouverture des portes à 21h, il était 21h50'! - début du concert à 21h45', à 22h30', le boucher ramasse son instrument ( an axe avec des cordes), tripote son laptop , il semble prêt à entamer la cantata de inverno.
The Jazz Butcher, alias The Jazz Butcher Conspiracy, alias The Jazz Butcher And His Sikkorskis From Hell, alias Pat Fish from Northampton .
Un groupe de jazz/avant-garde obscur? Des punks dépeceurs de jazz? Le sosie de Jean Yanne?
Non un musicien anglais ( Pat Fish), né en 1957, excentrique sur les bords, qui après avoir fait partie des fameux Nightshift ou Sonic Tonix, forme, en 1982, The Jazz Butcher.
Un band qui, au fil des années, connut un line-up mouvant ( on compte plus de 20 membres), des changements d'identité et qui enregistra un paquet d'albums, pour devenir groupe culte à l'instar des Rivieras, des Standells ou de Harpers Bizarre.
Ce soir, Pat Fish, oui, il y a un tatoueur du même nom, se produira seul: une guitare, une voix traînante, trois ou quatre effect pedals, de la reverb et un fond sonore relativement monocorde ( drums, basse, claviers, voix samplées, bruitages divers) sur bande.
Pas du playback à la Amanda Lear à Forest National, dans les eighties, non, Pat joue et chante et insiste pour nous dire que les bandes n'ont pas été achetées chez Aldi, qu'il a tout confectionné chez lui, néanmoins, au bout d'un laps de temps, variable selon l'individu, le collage finit par sérieusement lasser.
On aurait tous préféré un vrai drummer, un vrai bassiste enz...
Quoi, Olivier?
D'accord, et deux choristes black en short!
"Whaddya?" , on se regarde tous, m'enfin, c'est Lou Reed, 'Walk on the wild side', même timbre blasé, même mélodie nonchalante.
En français, patate chaude en bouche: bonjour, je m ' appelle Pat Fish, le bruit que vous entendez sur les bandes illustre ce qu'on entend dans les rues de Northampton, a dark city.
Après un sermon d'un prêtre anglican, il nous balance un pub rock minimaliste aux accents mélancoliques et psychédéliques, psalmodié d'un timbre dylanesque.
'Shame about you' ( sur "Last Of The Gentleman Adventurers" de 2012) trempe dans le même bain tiède, qui sent bon Ian Hunter ou son prédécesseur Mott the Hoople.
Une ballade provenant de la même plaque, 'Mercy'.
Très Graham Parker et une pincée de Madness, 'Mr Odd', suivi d'une cover sombre de Martin Rev/Alan Vega, alias Suicide.
Derrière toi, quelques Ibères diserts narrent les derniers exploits de Messi ou d'El Cordobès en élevant la voix, ça craint!
Fish n'en a rien à branler, il poursuit son exposé par un country folk narratif, teinté de philosophie Jack Kerouac.
Changement de style, dance beats, French lyrics: 'Tombé dans les pommes'.
Imagine Vaya con Dios au lit avec Arno Hintjens, t'auras un tango bâtard.
Une injection Neil Young/Crazy Horse, le gars s'énerve et attaque un punk blues ravagé, un voisin y respire des odeurs Costello, encore angry young man.
' Ghosts'
We could be ghosts. And fly down stairways
We could be ghosts. And disappear..
A la manière de Bowie fredonnant 'Heroes'.
Le laidback 'Shakey' nous emmène in North Ontario et dans celle-ci on entend des bribes de 'Helpless' de C S N & Y.
This song is to explain who I am, un petit tour à l'abattoir avec le jazz butcher, du rock'n roll/rockabilly à la 'Jukebox baby' d'Alan Vega.
Après cette dépense d'énergie, un petit slow s'impose et, my last song will be a disco.
Aaah, Kool & the Gang, Boney M, Gloria Gaynor...
Le sexy 'Solar Core' sera disco dans le sens 'Miss You' des Stones.
65', game over!
Un bis?
Vite fait, car je vais goûter à votre Westmalle!
John Cale; 'Thoughtless Kind'.
The Jazz Butcher: à revoir dans de meilleures conditions et en band, sans les bandes pré-enregistrées!
Pendant deux semaines, il a matraqué sur tous les services de réseautage social en ligne, immanquablement, tu ne pouvais que croiser une trentaine de célèbres night birds de tout plumage au LR6, une brasserie située dans les Marolles.
Le LR6, on t'en avait pas dit que du bien, tu rechignais à t'y rendre...
Constatations: des patrons aussi aimables qu'un geôlier iranien xénophobe - une salle ( cave) louée avec matos inutilisable ( merci à Fred Cerise pour le dépannage), sans bar - collation pour l'artiste: uniquement des softs et, de préférence, de l'eau du robinet ( les organisateurs se virent obliger de dévaliser le Delhaize du coin, 24 canettes de Jupiler..), on en passe ( le soundcheck par ex.).
L'horaire: on nous avait annoncé, ouverture des portes à 21h, il était 21h50'! - début du concert à 21h45', à 22h30', le boucher ramasse son instrument ( an axe avec des cordes), tripote son laptop , il semble prêt à entamer la cantata de inverno.
The Jazz Butcher, alias The Jazz Butcher Conspiracy, alias The Jazz Butcher And His Sikkorskis From Hell, alias Pat Fish from Northampton .
Un groupe de jazz/avant-garde obscur? Des punks dépeceurs de jazz? Le sosie de Jean Yanne?
Non un musicien anglais ( Pat Fish), né en 1957, excentrique sur les bords, qui après avoir fait partie des fameux Nightshift ou Sonic Tonix, forme, en 1982, The Jazz Butcher.
Un band qui, au fil des années, connut un line-up mouvant ( on compte plus de 20 membres), des changements d'identité et qui enregistra un paquet d'albums, pour devenir groupe culte à l'instar des Rivieras, des Standells ou de Harpers Bizarre.
Ce soir, Pat Fish, oui, il y a un tatoueur du même nom, se produira seul: une guitare, une voix traînante, trois ou quatre effect pedals, de la reverb et un fond sonore relativement monocorde ( drums, basse, claviers, voix samplées, bruitages divers) sur bande.
Pas du playback à la Amanda Lear à Forest National, dans les eighties, non, Pat joue et chante et insiste pour nous dire que les bandes n'ont pas été achetées chez Aldi, qu'il a tout confectionné chez lui, néanmoins, au bout d'un laps de temps, variable selon l'individu, le collage finit par sérieusement lasser.
On aurait tous préféré un vrai drummer, un vrai bassiste enz...
Quoi, Olivier?
D'accord, et deux choristes black en short!
"Whaddya?" , on se regarde tous, m'enfin, c'est Lou Reed, 'Walk on the wild side', même timbre blasé, même mélodie nonchalante.
En français, patate chaude en bouche: bonjour, je m ' appelle Pat Fish, le bruit que vous entendez sur les bandes illustre ce qu'on entend dans les rues de Northampton, a dark city.
Après un sermon d'un prêtre anglican, il nous balance un pub rock minimaliste aux accents mélancoliques et psychédéliques, psalmodié d'un timbre dylanesque.
'Shame about you' ( sur "Last Of The Gentleman Adventurers" de 2012) trempe dans le même bain tiède, qui sent bon Ian Hunter ou son prédécesseur Mott the Hoople.
Une ballade provenant de la même plaque, 'Mercy'.
Très Graham Parker et une pincée de Madness, 'Mr Odd', suivi d'une cover sombre de Martin Rev/Alan Vega, alias Suicide.
Derrière toi, quelques Ibères diserts narrent les derniers exploits de Messi ou d'El Cordobès en élevant la voix, ça craint!
Fish n'en a rien à branler, il poursuit son exposé par un country folk narratif, teinté de philosophie Jack Kerouac.
Changement de style, dance beats, French lyrics: 'Tombé dans les pommes'.
Imagine Vaya con Dios au lit avec Arno Hintjens, t'auras un tango bâtard.
Une injection Neil Young/Crazy Horse, le gars s'énerve et attaque un punk blues ravagé, un voisin y respire des odeurs Costello, encore angry young man.
' Ghosts'
We could be ghosts. And fly down stairways
We could be ghosts. And disappear..
A la manière de Bowie fredonnant 'Heroes'.
Le laidback 'Shakey' nous emmène in North Ontario et dans celle-ci on entend des bribes de 'Helpless' de C S N & Y.
This song is to explain who I am, un petit tour à l'abattoir avec le jazz butcher, du rock'n roll/rockabilly à la 'Jukebox baby' d'Alan Vega.
Après cette dépense d'énergie, un petit slow s'impose et, my last song will be a disco.
Aaah, Kool & the Gang, Boney M, Gloria Gaynor...
Le sexy 'Solar Core' sera disco dans le sens 'Miss You' des Stones.
65', game over!
Un bis?
Vite fait, car je vais goûter à votre Westmalle!
John Cale; 'Thoughtless Kind'.
The Jazz Butcher: à revoir dans de meilleures conditions et en band, sans les bandes pré-enregistrées!
samedi 26 janvier 2013
Paul Banks - Willow, Ancienne Belgique, Bruxelles, le 25 janvier 2013
Interpol hiberne pour une période indéterminée, all members of the band will be pursuing separate projects during the hiatus.
Sam Fogarino tient déjà les baguettes chez Magnetic Morning, Carlos Dengler, le bassiste, s'est barré en 2010, le Londonien Daniel Kessler glande, quant à Paul Banks, le chanteur, après un premier album signé sous le pseudo de Julian Plenti, il a accouché d'une seconde plaque, intitulée 'Banks', et, en ce frileux mois de janvier, il tourne en Europe.
L' AB n 'a pas fait le plein, les gradins sont occultés par de lourds rideaux, +/- 1000 fans d'Interpol se pressent au rez-de-chaussée.
Willow
A ne pas confondre avec le fade Saule, les Brabançons sont aux portes d'une reconnaissance internationale: un album encensé et, récemment, une cascade de récompenses pour le clip illustrant 'Sweater'.
Sur scène, Tom Brewaeys on keys- Pieter Dhaenens on bass -Jonas Goddeeris on drums -Vincent Buelens on a guitar- Nils Goddeeris on another guitar- Pieter-Jan Van Den Troost on vocals, ont acquis une belle assurance.
Déjà lors de la dernière rencontre, au Vijverfestival à Dilbeek, ils avaient laissé une forte impression , ce soir, en 30', ils ont convaincu le public de l'AB, de l'indierock bien foutu, à la croisée du postrock et d''un postpunk/New Wave aux relents eighties.
Amorce planante pour' Inner City' virant indie épique, oublie les comparaisons avec Bloc Party et pense plutôt aux Editors.
L'album ' We the Young' est sorti en 2012, mais le groupe prépare déjà le suivant, a new title, le midtempo bien structuré, ' All the time'.
De méchants riffs post punk lacèrent l'hymne ' Nerve' et 'Two Children', à l'intro atmosphérique et à la mélodie attachante , ne laisse pas ta jolie voisine indifférente ( non, fotoman JP, c'était pas toi).
Le tube musclé 'Sweater' sera suivi du Cure-esque 'Gold'.
Le nerveux ' Weeping Giants' doit terminer le set, un ton salafiste ou Nationalsozialismus 1927 sur fond défilé d'uniformes, le public subjugué bat des mains en imitant un Pieter-Jan épileptique.
This willow won't weep!
Attente assommante et à 21:15, Paul Banks!
Sont quatre, fringués de noir, tu t'attendais pas à du rose, on suppose.
Damien Paris ( The Giraffes), un costaud, barbu à la lead guitare , on sent le background hard - Charles Burst ( Occasion), un drummer efficace - Brandon Curtis, des Secret Machines; à la basse, quel son, mes aïeux, presque du JJ Burnel, keyboards et backings et enfin, celui que certains qualifient de an Ian Curtis doppelgänger, l'esthète sombre, Paul Banks, aux vocaux et seconde guitare.
Pendant tout le concert, l'AB baignera dans de semi-ténèbres propices au fond sonore proposé par le frontman de l'organisation dirigée par Mireille Ballestrazzi, aka Madame le Commissaire.
Bruxelles: clap, clap, clap..
Banks: thank you very much and good evening!
' Skyscraper' ( Julian Plenti era), avec un titre pareil tu pouvais espérer de l'aérien, l'intro fut atmosphérique.
OK, avec Banks ou Interpol, pas d' éclat de rire toutes les 3 minutes, mais ce Skyscraper, chanté en tremolo presque timide, paraît moins dépressif que la plupart des morceaux du groupe de N Y.
Les riffs de 'Fun that we have' ( toujours Julian Plenti) et le phrasé du chanteur s'insinuent insidieusement au plus profond de ton cortex, t'es pris au piège, l'araignée tisse sa toile,: 'I'll sue you', bourré de reverb, ..il a beau chanter... and then we'll fly away.., nous on est comme la mouche empêtrée dans les fils adhésifs.
'Only if you run' sera pesant, inquiétant, le pénétrant 'Arise, Awake', psalmodié d'une voix traînante, malgré son côté David Bowie, ne va pas ramener le soleil.
Le caverneux 'Goodbye Toronto' décoré de riffs métalliques et tranchants te ramène vers les Chameleons.
' Fly as you might' suit la même voie, on revient au premier album avec le posé "No Chance Survival".
Le léger 'Young Again' sera tout aussi mélodique jusqu'au final nerveux.
Surprise: un instrumental filmique 'Lisbon' , gilded guitar effects, crescendo, cassure, arpèges, nappé de synthé pour finir par quelques frappes douces sur une cymbale.
Transition abrupte, 'Over my shoulder', de l'Interpol pur jus.
'No Mistakes', de l'indierock entraînant, précède le single 'The Base" , mélancolie crépusculaire, chant plaintif...une réussite.
Une basse pesante introduit 'Paid for that' , un titre coup de poing, dominé par le jeu heavy de Charles et de Damien offrant un contraste vif avec le timbre hanté de PB.
Un appel à Monsieur Météo, 'Summertime is coming', tu parles, le mercure affiche - 5.
Thank you so much, you were fantastic ..direction les coulisses après une heure de set.
Un roadie/couturière effectue deux ou trois retouches, Bruxelles manifeste quelques signes d'impatience, sifflets désapprobateurs, battements de paumes et alors, ça vient?
Bis!
We wanna thank Willow... sympa le Paul!
Une ballade folky 'On the Esplanade' et un dernier anthem aux parfums Sisters of Mercy meets Interpol: ' Games for Days'.
Et, Zohra?
J'ai adoré!
Sam Fogarino tient déjà les baguettes chez Magnetic Morning, Carlos Dengler, le bassiste, s'est barré en 2010, le Londonien Daniel Kessler glande, quant à Paul Banks, le chanteur, après un premier album signé sous le pseudo de Julian Plenti, il a accouché d'une seconde plaque, intitulée 'Banks', et, en ce frileux mois de janvier, il tourne en Europe.
L' AB n 'a pas fait le plein, les gradins sont occultés par de lourds rideaux, +/- 1000 fans d'Interpol se pressent au rez-de-chaussée.
Willow
A ne pas confondre avec le fade Saule, les Brabançons sont aux portes d'une reconnaissance internationale: un album encensé et, récemment, une cascade de récompenses pour le clip illustrant 'Sweater'.
Sur scène, Tom Brewaeys on keys- Pieter Dhaenens on bass -Jonas Goddeeris on drums -Vincent Buelens on a guitar- Nils Goddeeris on another guitar- Pieter-Jan Van Den Troost on vocals, ont acquis une belle assurance.
Déjà lors de la dernière rencontre, au Vijverfestival à Dilbeek, ils avaient laissé une forte impression , ce soir, en 30', ils ont convaincu le public de l'AB, de l'indierock bien foutu, à la croisée du postrock et d''un postpunk/New Wave aux relents eighties.
Amorce planante pour' Inner City' virant indie épique, oublie les comparaisons avec Bloc Party et pense plutôt aux Editors.
L'album ' We the Young' est sorti en 2012, mais le groupe prépare déjà le suivant, a new title, le midtempo bien structuré, ' All the time'.
De méchants riffs post punk lacèrent l'hymne ' Nerve' et 'Two Children', à l'intro atmosphérique et à la mélodie attachante , ne laisse pas ta jolie voisine indifférente ( non, fotoman JP, c'était pas toi).
Le tube musclé 'Sweater' sera suivi du Cure-esque 'Gold'.
Le nerveux ' Weeping Giants' doit terminer le set, un ton salafiste ou Nationalsozialismus 1927 sur fond défilé d'uniformes, le public subjugué bat des mains en imitant un Pieter-Jan épileptique.
This willow won't weep!
Attente assommante et à 21:15, Paul Banks!
Sont quatre, fringués de noir, tu t'attendais pas à du rose, on suppose.
Damien Paris ( The Giraffes), un costaud, barbu à la lead guitare , on sent le background hard - Charles Burst ( Occasion), un drummer efficace - Brandon Curtis, des Secret Machines; à la basse, quel son, mes aïeux, presque du JJ Burnel, keyboards et backings et enfin, celui que certains qualifient de an Ian Curtis doppelgänger, l'esthète sombre, Paul Banks, aux vocaux et seconde guitare.
Pendant tout le concert, l'AB baignera dans de semi-ténèbres propices au fond sonore proposé par le frontman de l'organisation dirigée par Mireille Ballestrazzi, aka Madame le Commissaire.
Bruxelles: clap, clap, clap..
Banks: thank you very much and good evening!
' Skyscraper' ( Julian Plenti era), avec un titre pareil tu pouvais espérer de l'aérien, l'intro fut atmosphérique.
OK, avec Banks ou Interpol, pas d' éclat de rire toutes les 3 minutes, mais ce Skyscraper, chanté en tremolo presque timide, paraît moins dépressif que la plupart des morceaux du groupe de N Y.
Les riffs de 'Fun that we have' ( toujours Julian Plenti) et le phrasé du chanteur s'insinuent insidieusement au plus profond de ton cortex, t'es pris au piège, l'araignée tisse sa toile,: 'I'll sue you', bourré de reverb, ..il a beau chanter... and then we'll fly away.., nous on est comme la mouche empêtrée dans les fils adhésifs.
'Only if you run' sera pesant, inquiétant, le pénétrant 'Arise, Awake', psalmodié d'une voix traînante, malgré son côté David Bowie, ne va pas ramener le soleil.
Le caverneux 'Goodbye Toronto' décoré de riffs métalliques et tranchants te ramène vers les Chameleons.
' Fly as you might' suit la même voie, on revient au premier album avec le posé "No Chance Survival".
Le léger 'Young Again' sera tout aussi mélodique jusqu'au final nerveux.
Surprise: un instrumental filmique 'Lisbon' , gilded guitar effects, crescendo, cassure, arpèges, nappé de synthé pour finir par quelques frappes douces sur une cymbale.
Transition abrupte, 'Over my shoulder', de l'Interpol pur jus.
'No Mistakes', de l'indierock entraînant, précède le single 'The Base" , mélancolie crépusculaire, chant plaintif...une réussite.
Une basse pesante introduit 'Paid for that' , un titre coup de poing, dominé par le jeu heavy de Charles et de Damien offrant un contraste vif avec le timbre hanté de PB.
Un appel à Monsieur Météo, 'Summertime is coming', tu parles, le mercure affiche - 5.
Thank you so much, you were fantastic ..direction les coulisses après une heure de set.
Un roadie/couturière effectue deux ou trois retouches, Bruxelles manifeste quelques signes d'impatience, sifflets désapprobateurs, battements de paumes et alors, ça vient?
Bis!
We wanna thank Willow... sympa le Paul!
Une ballade folky 'On the Esplanade' et un dernier anthem aux parfums Sisters of Mercy meets Interpol: ' Games for Days'.
Et, Zohra?
J'ai adoré!
vendredi 25 janvier 2013
Sal La Rocca Band au Théâtre Marni, Ixelles, le 24 janvier 2013
Le WinterJazz Festival Marni & Flagey touche déjà à sa fin, avec dimanche ( le 26), le Matthew Herbert Big Band à Flagey.
En ce jeudi smogalarm, tu optes pour l' accueillant Théâtre Marni dont le plat du jour est plus qu'attrayant: Sal La Rocca et son band!
Sal La Rocca
Tu l'as vu accompagner Philip Catherine, Toots, Vaya Con Dios, mais là ne s'arrêtent pas les collaborations du valeureux Sérésien au petit bonnet, le contrebassiste a côtoyé e.a.; Ali Ryerson, Lee Konitz, le regretté Paolo Radoni, John Ruocco, Randy Brecker, Didier Lockwood, André Ceccarelli ....,bref, à deux ou trois exceptions près, l'entièreté du jazz contemporain!
En 2012, Igloo Records sortait son second album under his own name, après 'Latinea' (2003), ' It Could Be The End'.
Un line-up impressionnant: Sal La Rocca - with special guest Jacques Schwarz-Bart on saxophone - plus : Lorenzo Di Maio guitar, -Pascal Mohy, piano, and Hans Van Oosterhout, drums.
Ce soir pas de Jacques Schwarz-Bart, mais bien un autre jazzman au pedigree époustouflant: Erwin Vann: Best Belgian Tenor Saxophonist of 1998!
Tu veux des noms..
Dis nous Erwin, tu t'arrêtes à 4: Kenny Wheeler, Bruno Castellucci, Wayne Shorter, Hein Van De Geyn.
Pascal Mohy, tu as quelquefois croisé sa route, notamment au Gent Jazz Festival en 2008, où il a ouvert, avec son propre trio, pour Herbie Hancock .
Hans Van Oosterhout, le voisin de chez Beatrix, ne se présente plus...His music is heard on more than 70 CD’s...
Dee Dee Bridgewater, tu connais? Et Viktor Lazlo ou John Scofield?
Lorenzo Di Maio, le petit bleu de la bande, diplômé du Conservatoire Royal de Bruxelles en 2009.
Jean Louis Rassinfosse, Sam Gerstmans, Nicolas Kummert, Frederic Delplancq, Laurent Doumont, Jan De Haas, Lionel Beuvens, Lander Gyselink, Steven Delannoye, Jean Paul Estiévenart, Phil Abraham.... un crack le petit Lorenzo, le Scifo de la six cordes!
'Red in black', les drums amorcent en douceur, un sax moelleux prend le relais, bientôt suivi par le piano et la contrebasse, la guitare est comme les convoyeurs, elle attend son heure.
Erwin batifole allègrement sur fond classique avant d'aviser un banc au soleil, de prendre un break et d' admirer le paysage, Di Maio en profite pour s'immiscer dans la ballade.
De la haute voltige mais tout en souplesse, en fluidité, du John Scofield nourri aux penne rigate.
Retour du tenor pour amorcer la fin du voyage.
Un jazz épanoui et radieux!
'Lazy Lion' parce que je suis né au mois d'août et que ma philosophie de vie est proche de celle d'Alexandre le bienheureux.
Sal et sa contrebasse ouvrent, une improvisation maniérée aux accents andalous, quelques sobres touches de piano, des balais glissant sur les toms ou cymbales, un saxophone langoureux... la plage t'invite à un corps à corps avec un être du sexe opposé ( bon, ok, c'est pas obligatoire!) .
Succession de courts soli, schéma connu, mais une nouvelle fois tu te laisses bercer aux sonorités chaudes de ce jazz sans aspérité.
Présentation de l'équipage , puis le musclé et saccadé ' Insomnia' , des cassures, des changements de rythme, une guitare Metheny.... une nuit agitée, excessive alcohol intake et quelques joints?
Une belle tranche de post-bop!
Ouf, un peu de calme, ' Stand Point', suis pas tout à fait guéri, une rechute est possible, allons-y pour un travail d'orfèvrerie!
Le title track ' It Could Be The End'.
Not yet, réplique un garagiste optimiste, d'ailleurs le moteur tourne rond, il peut encore tirer 150000 km, facile.
Vas-y, pousse une pointe pour voir...
Mec, smog, pas plus de 90 km/h...
Farceur, appuie sur le champignon on te dit, t'as vu 168km/h et il ronronne comme un chat couché près du radiateur!
' Season Heat', ça veut dire la saison des chaleurs, je sais vous n'avez pas entendu le h aspiré, mon Hoover est en panne!
Sal soliloque, la troupe rapplique, le mercure monte, mais on reste cool!
John Coltrane, ' Crescent', un free blues en demi-lune, le Vann en roue libre, Lorenzo en dentellière, Mohy, le dernier des Indiens, tout en délicatesse, et enfin Sal et la Hollande pour terminer le trip en duo.
Quoi, Hans?
Je dois achever tout seul, pas question, rassemblement, la récré est finie, au turbin!
Rondo time, sans émirs, ni califes, 'Osuna' a été composé lors d'un voyage en Espagne, avec Dani Klein.
Clos les paupières, hume les rhododendrons et le laurier-rose, l'air est doux : mot d'ordre, farniente!
Un bebop?
'Bluemondo' , un petit coup de Charlie Christian, de Bud Powell, de Sonny Rollins, de Paul Chambers et de Max Roach?
Solide morceau et salutations après 100' de set!
Bis
On veut bien vous jouer un rappel, à vous de reconnaître le titre et le compositeur!
Keskon gagne?
Une semaine de congé avec Hans Van Oosterhout.
Où?
A Breda!
Tu déconnes et, en plus, Hans ronfle.
Encore un méchant hard bop.. eh, c'est pas Annie Cordy en version corticoïdes?
Raté, c'était Thelonious Monk!
J'étais pas loin...
En ce jeudi smogalarm, tu optes pour l' accueillant Théâtre Marni dont le plat du jour est plus qu'attrayant: Sal La Rocca et son band!
Sal La Rocca
Tu l'as vu accompagner Philip Catherine, Toots, Vaya Con Dios, mais là ne s'arrêtent pas les collaborations du valeureux Sérésien au petit bonnet, le contrebassiste a côtoyé e.a.; Ali Ryerson, Lee Konitz, le regretté Paolo Radoni, John Ruocco, Randy Brecker, Didier Lockwood, André Ceccarelli ....,bref, à deux ou trois exceptions près, l'entièreté du jazz contemporain!
En 2012, Igloo Records sortait son second album under his own name, après 'Latinea' (2003), ' It Could Be The End'.
Un line-up impressionnant: Sal La Rocca - with special guest Jacques Schwarz-Bart on saxophone - plus : Lorenzo Di Maio guitar, -Pascal Mohy, piano, and Hans Van Oosterhout, drums.
Ce soir pas de Jacques Schwarz-Bart, mais bien un autre jazzman au pedigree époustouflant: Erwin Vann: Best Belgian Tenor Saxophonist of 1998!
Tu veux des noms..
Dis nous Erwin, tu t'arrêtes à 4: Kenny Wheeler, Bruno Castellucci, Wayne Shorter, Hein Van De Geyn.
Pascal Mohy, tu as quelquefois croisé sa route, notamment au Gent Jazz Festival en 2008, où il a ouvert, avec son propre trio, pour Herbie Hancock .
Hans Van Oosterhout, le voisin de chez Beatrix, ne se présente plus...His music is heard on more than 70 CD’s...
Dee Dee Bridgewater, tu connais? Et Viktor Lazlo ou John Scofield?
Lorenzo Di Maio, le petit bleu de la bande, diplômé du Conservatoire Royal de Bruxelles en 2009.
Jean Louis Rassinfosse, Sam Gerstmans, Nicolas Kummert, Frederic Delplancq, Laurent Doumont, Jan De Haas, Lionel Beuvens, Lander Gyselink, Steven Delannoye, Jean Paul Estiévenart, Phil Abraham.... un crack le petit Lorenzo, le Scifo de la six cordes!
'Red in black', les drums amorcent en douceur, un sax moelleux prend le relais, bientôt suivi par le piano et la contrebasse, la guitare est comme les convoyeurs, elle attend son heure.
Erwin batifole allègrement sur fond classique avant d'aviser un banc au soleil, de prendre un break et d' admirer le paysage, Di Maio en profite pour s'immiscer dans la ballade.
De la haute voltige mais tout en souplesse, en fluidité, du John Scofield nourri aux penne rigate.
Retour du tenor pour amorcer la fin du voyage.
Un jazz épanoui et radieux!
'Lazy Lion' parce que je suis né au mois d'août et que ma philosophie de vie est proche de celle d'Alexandre le bienheureux.
Sal et sa contrebasse ouvrent, une improvisation maniérée aux accents andalous, quelques sobres touches de piano, des balais glissant sur les toms ou cymbales, un saxophone langoureux... la plage t'invite à un corps à corps avec un être du sexe opposé ( bon, ok, c'est pas obligatoire!) .
Succession de courts soli, schéma connu, mais une nouvelle fois tu te laisses bercer aux sonorités chaudes de ce jazz sans aspérité.
Présentation de l'équipage , puis le musclé et saccadé ' Insomnia' , des cassures, des changements de rythme, une guitare Metheny.... une nuit agitée, excessive alcohol intake et quelques joints?
Une belle tranche de post-bop!
Ouf, un peu de calme, ' Stand Point', suis pas tout à fait guéri, une rechute est possible, allons-y pour un travail d'orfèvrerie!
Le title track ' It Could Be The End'.
Not yet, réplique un garagiste optimiste, d'ailleurs le moteur tourne rond, il peut encore tirer 150000 km, facile.
Vas-y, pousse une pointe pour voir...
Mec, smog, pas plus de 90 km/h...
Farceur, appuie sur le champignon on te dit, t'as vu 168km/h et il ronronne comme un chat couché près du radiateur!
' Season Heat', ça veut dire la saison des chaleurs, je sais vous n'avez pas entendu le h aspiré, mon Hoover est en panne!
Sal soliloque, la troupe rapplique, le mercure monte, mais on reste cool!
John Coltrane, ' Crescent', un free blues en demi-lune, le Vann en roue libre, Lorenzo en dentellière, Mohy, le dernier des Indiens, tout en délicatesse, et enfin Sal et la Hollande pour terminer le trip en duo.
Quoi, Hans?
Je dois achever tout seul, pas question, rassemblement, la récré est finie, au turbin!
Rondo time, sans émirs, ni califes, 'Osuna' a été composé lors d'un voyage en Espagne, avec Dani Klein.
Clos les paupières, hume les rhododendrons et le laurier-rose, l'air est doux : mot d'ordre, farniente!
Un bebop?
'Bluemondo' , un petit coup de Charlie Christian, de Bud Powell, de Sonny Rollins, de Paul Chambers et de Max Roach?
Solide morceau et salutations après 100' de set!
Bis
On veut bien vous jouer un rappel, à vous de reconnaître le titre et le compositeur!
Keskon gagne?
Une semaine de congé avec Hans Van Oosterhout.
Où?
A Breda!
Tu déconnes et, en plus, Hans ronfle.
Encore un méchant hard bop.. eh, c'est pas Annie Cordy en version corticoïdes?
Raté, c'était Thelonious Monk!
J'étais pas loin...
jeudi 24 janvier 2013
Showcase de Vassias à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 23 janvier 2013
Pour célébrer la sortie officielle de 'Disney-Hollywood', le premier album sorti sous son nom, Thierry Vassias et DELAPROD management ont vu grand: on loue l'Orangerie du Botanique.
Une campagne de promo préparée à l'américaine ( non, c'était pas voulu, Martino) et un concours permettant à un groupe/artiste d'assurer la première partie.
Direction la rue Royale, on va visionner ça con i propri occhi!
Sur place, à l'accueil, la charmante hôtesse ne peut te fournir que de minces informations, oui: à l'Orangerie - horaire: la grande inconnue - support: suis pas au courant - guestlist: sonnez ailleurs, svp!
Organisation pour le moins bancale, sans entrer dans les détails!
Devant l'Orangerie, une gentille jeune dame accepte 5 € des candidats auditeurs, ils reçoivent un EP ( = ticket) qui leur permettra d'entrer dans la salle.
20:25 une quinzaine de privilégiés ont le droit de pénétrer dans l'enceinte: des parents!
Et nous? Dans trois minutes... vingt fois on nous le promit.
Sans broncher les connaissances et la famille patientent.
Euh, mademoizille qui assure l'avant - programme?
Bonne question: Belsac, Balzac, Bussac... enfin un truc dans le genre!
Merci, mademoizille!
20h35' , youpie, un cousin d'Ali Baba a prononcé la formule magique, l'Orangerie nous attend en configuration assise.
N'imagine pas que cela signifie que le récital va enfin débuter, la combine prend des allures fête familiale, genre la première communion du petit Julien ou les noces d'argent de tata Agathe et de tonton Roger, celui qui a failli devenir curé...ça sent le guêpier!
20h45, Michel Drucker ou Marc-Olivier Fogiel, tu les confonds toujours, vient nous expliquer la suite des événements tout en dévoilant le nom du support-act: Besac Arthur!
Sont deux: Besac Arthur ( = Sébastien Haciane), vise ma casquette, au chant et à l'acoustique et un contrebassiste pas con, présenté comme étant Alessio, ce gars assurant les choeurs.
Notons, que le brave Arthur a un passé (Bubble Monkeys), a récolté un prix au Tremplin de Mars en Chanson, se targue d'être passé à Spa , il a un CD 7 titres en magasin et, tout récemment, a sorti le single "Peu Importe Où".
A part ça, la panade servie , des lalala, papapa, tsoin tsoin.. décorant 5 morceaux sur 6, peut plaire aux gosses de mademoiselle Duprévert, école élémentaire de Cornac sur Coulis, mais elle manque singulièrement d'épices.
' Etretat', une première rengaine inoffensive et volatile, suivie de ' La Rupture', non, ma copine ne m'a pas largué, c'est une rupture intellectuelle, je romps avec cette société corrompue et vénale, tu saisis.
Je me la joue Cabrel.
Ok, il y a pire!
'L'ombre de l'homme', même palette, se débarrasser des taches à l'eau courante.
' La clé des champs' vaguement Thomas Dutronc, thème: maman, je veux pas devenir grand.
Un petit côté variété destinée à Radio Camembert.
Je louche sur la copie de Marka, 'Qu'est-ce qui t'arrive?' , une succession de clichés à cinq balles.
Le single ' Peu importe où' à l'exotisme cheap, avec usage abusif du dictionnaire des rimes en UNE: lagune, infortune, écume, sans thune.... Verlaine, où es-tu?
Tes voisins: il était gentil, ce garçon!
Pause bar et à 21:45', Vassias!
Fabrice Colet à la batterie ( Manu Hermia, No Vibrato, Himalaya, Marco Locurcio, Studio Pagol, M-A-R-C...) , Eric Dory à la guitare (Vincent Delbushaye, Elina Valse, Karin Clercq, Claude Zac Ensemble...), Thierry Vassias à la guitare et au chant ( Légitime Démence, Les Vaches Aztèques, Monsieur Smits, Goo Goo Gish..) et pour la fine bouche, à la basse, au violon et backing vocals sucrés, la séduisante comédienne, Bénédicte Chabot ( Les Vaches Aztèques, Monsieur Smits, Sibel, Oscar Beek..).
Un timbre narratif à la Marc Lelangue, notre bluesman national, 'Les ogres' , finis les enfantillages, avec Vassias, le ton est rock.
Des guitares qui déchirent, une rythmique balèze, des lyrics sombres, un croisement Bashung, Charlélie Couture, Tom Novembre...ouf, on respire après les 25' fleur bleue.
' Disney-Hollywood', Cendrillon déchante, le Prince Charmant est bidon.
Du pop-rock à deux voix, la grave du costaud et, en contrepoint, Bénédicte qui minaude, attention hit potentiel!
Certains vivent d'amour et d'eau fraîche, d'autres d'amour et de soupe en boîte, 'Campbell's', merci Andy, les chants désespérés sont les plus beaux, disait un autre.
Lucide et cafardeux, avec une guitare à la Johnny Thunders.
' E T song', slowtime avec Bénédicte au violon et Eric à la basse.
Du Téléphone d'avant le GSM.
Un petit funk?
'La sérénité', Gainsbourg eut aimé, tiens, on va demander à Higelin ce qu'il en pense et à Jacques Duvel aussi, tant qu'on y est!
Slide vicieuse et sensuelle, vive le French rock!
Gainsbourg, on en parlait, composé pour Deneuve: ' Dépression au dessus du jardin'!
Après le frivole, place au lourd, à l'obsédant: ' Nocturne'.
Chopin?
Euh, Noir Désir en quête de sexe.
En vain tu cherches 'L'agonie' dans la tracklist du CD, puis tu te souviens d'un titre de Légitime Démence, un rock cinglant.
Ebow et effets vibrato psychédéliques pendant 'Le voyage intérieur', Bukowski rôde!
Pour les radios, le fringant ' C'était Quoi', que tu fredonnes à la première écoute.
Tu te souviens de Niagara?
Un jour, à la radio, j'entends un navet pas possible, mais j'aimais les mots pluie diluvienne, voici ' Tempêtes' , un blues inspiré par ce bide.
'Shakespeare's rock' un road movie soundtrack aux effluves Americana.
Non, William n'est pas yankee!
Vous avez bien dormi, voici 'L'éveil' , dernier rock escarpé comme la falaise de l'histoire!
Merci à vous, on va boire un coup!
Et le bis, charogne?
Sorry, on a tout joué, mais vous êtes bien aimables, on vous refait ' Disney- Hollywood' et ' C'était Quoi',... vous pouvez danser.
Magali, Dorothée, Deborah et Laurence, les souples groupies, ont bien enregistré le message, il y a 40 ans elles officiaient derrière Claude François...
Un beau baptême!
Une campagne de promo préparée à l'américaine ( non, c'était pas voulu, Martino) et un concours permettant à un groupe/artiste d'assurer la première partie.
Direction la rue Royale, on va visionner ça con i propri occhi!
Sur place, à l'accueil, la charmante hôtesse ne peut te fournir que de minces informations, oui: à l'Orangerie - horaire: la grande inconnue - support: suis pas au courant - guestlist: sonnez ailleurs, svp!
Organisation pour le moins bancale, sans entrer dans les détails!
Devant l'Orangerie, une gentille jeune dame accepte 5 € des candidats auditeurs, ils reçoivent un EP ( = ticket) qui leur permettra d'entrer dans la salle.
20:25 une quinzaine de privilégiés ont le droit de pénétrer dans l'enceinte: des parents!
Et nous? Dans trois minutes... vingt fois on nous le promit.
Sans broncher les connaissances et la famille patientent.
Euh, mademoizille qui assure l'avant - programme?
Bonne question: Belsac, Balzac, Bussac... enfin un truc dans le genre!
Merci, mademoizille!
20h35' , youpie, un cousin d'Ali Baba a prononcé la formule magique, l'Orangerie nous attend en configuration assise.
N'imagine pas que cela signifie que le récital va enfin débuter, la combine prend des allures fête familiale, genre la première communion du petit Julien ou les noces d'argent de tata Agathe et de tonton Roger, celui qui a failli devenir curé...ça sent le guêpier!
20h45, Michel Drucker ou Marc-Olivier Fogiel, tu les confonds toujours, vient nous expliquer la suite des événements tout en dévoilant le nom du support-act: Besac Arthur!
Sont deux: Besac Arthur ( = Sébastien Haciane), vise ma casquette, au chant et à l'acoustique et un contrebassiste pas con, présenté comme étant Alessio, ce gars assurant les choeurs.
Notons, que le brave Arthur a un passé (Bubble Monkeys), a récolté un prix au Tremplin de Mars en Chanson, se targue d'être passé à Spa , il a un CD 7 titres en magasin et, tout récemment, a sorti le single "Peu Importe Où".
A part ça, la panade servie , des lalala, papapa, tsoin tsoin.. décorant 5 morceaux sur 6, peut plaire aux gosses de mademoiselle Duprévert, école élémentaire de Cornac sur Coulis, mais elle manque singulièrement d'épices.
' Etretat', une première rengaine inoffensive et volatile, suivie de ' La Rupture', non, ma copine ne m'a pas largué, c'est une rupture intellectuelle, je romps avec cette société corrompue et vénale, tu saisis.
Je me la joue Cabrel.
Ok, il y a pire!
'L'ombre de l'homme', même palette, se débarrasser des taches à l'eau courante.
' La clé des champs' vaguement Thomas Dutronc, thème: maman, je veux pas devenir grand.
Un petit côté variété destinée à Radio Camembert.
Je louche sur la copie de Marka, 'Qu'est-ce qui t'arrive?' , une succession de clichés à cinq balles.
Le single ' Peu importe où' à l'exotisme cheap, avec usage abusif du dictionnaire des rimes en UNE: lagune, infortune, écume, sans thune.... Verlaine, où es-tu?
Tes voisins: il était gentil, ce garçon!
Pause bar et à 21:45', Vassias!
Fabrice Colet à la batterie ( Manu Hermia, No Vibrato, Himalaya, Marco Locurcio, Studio Pagol, M-A-R-C...) , Eric Dory à la guitare (Vincent Delbushaye, Elina Valse, Karin Clercq, Claude Zac Ensemble...), Thierry Vassias à la guitare et au chant ( Légitime Démence, Les Vaches Aztèques, Monsieur Smits, Goo Goo Gish..) et pour la fine bouche, à la basse, au violon et backing vocals sucrés, la séduisante comédienne, Bénédicte Chabot ( Les Vaches Aztèques, Monsieur Smits, Sibel, Oscar Beek..).
Un timbre narratif à la Marc Lelangue, notre bluesman national, 'Les ogres' , finis les enfantillages, avec Vassias, le ton est rock.
Des guitares qui déchirent, une rythmique balèze, des lyrics sombres, un croisement Bashung, Charlélie Couture, Tom Novembre...ouf, on respire après les 25' fleur bleue.
' Disney-Hollywood', Cendrillon déchante, le Prince Charmant est bidon.
Du pop-rock à deux voix, la grave du costaud et, en contrepoint, Bénédicte qui minaude, attention hit potentiel!
Certains vivent d'amour et d'eau fraîche, d'autres d'amour et de soupe en boîte, 'Campbell's', merci Andy, les chants désespérés sont les plus beaux, disait un autre.
Lucide et cafardeux, avec une guitare à la Johnny Thunders.
' E T song', slowtime avec Bénédicte au violon et Eric à la basse.
Du Téléphone d'avant le GSM.
Un petit funk?
'La sérénité', Gainsbourg eut aimé, tiens, on va demander à Higelin ce qu'il en pense et à Jacques Duvel aussi, tant qu'on y est!
Slide vicieuse et sensuelle, vive le French rock!
Gainsbourg, on en parlait, composé pour Deneuve: ' Dépression au dessus du jardin'!
Après le frivole, place au lourd, à l'obsédant: ' Nocturne'.
Chopin?
Euh, Noir Désir en quête de sexe.
En vain tu cherches 'L'agonie' dans la tracklist du CD, puis tu te souviens d'un titre de Légitime Démence, un rock cinglant.
Ebow et effets vibrato psychédéliques pendant 'Le voyage intérieur', Bukowski rôde!
Pour les radios, le fringant ' C'était Quoi', que tu fredonnes à la première écoute.
Tu te souviens de Niagara?
Un jour, à la radio, j'entends un navet pas possible, mais j'aimais les mots pluie diluvienne, voici ' Tempêtes' , un blues inspiré par ce bide.
'Shakespeare's rock' un road movie soundtrack aux effluves Americana.
Non, William n'est pas yankee!
Vous avez bien dormi, voici 'L'éveil' , dernier rock escarpé comme la falaise de l'histoire!
Merci à vous, on va boire un coup!
Et le bis, charogne?
Sorry, on a tout joué, mais vous êtes bien aimables, on vous refait ' Disney- Hollywood' et ' C'était Quoi',... vous pouvez danser.
Magali, Dorothée, Deborah et Laurence, les souples groupies, ont bien enregistré le message, il y a 40 ans elles officiaient derrière Claude François...
Un beau baptême!
mercredi 23 janvier 2013
Get Well Soon - Denis Jones à l'Orangerie du Botanique, Bruxelles, le 22 janvier 2013
"Quand on a la santé, c'est pas grave d'être malade." (Francis Blanche).
Pardon, t'as bu?
T'as subi les Taloche, tu penses à Arban?
Non, on s'embarque pour le Bota qui programme l'héritier spirituel de Georg Philipp Friedrich Freiherr von Hardenberg, alias Novalis: Konstantin Gropper et son projet Get Well Soon, apôtre d'une Sehnsucht contemporaine.
Pardon, t'as bu?
T'as subi les Taloche, tu penses à Arban?
Non, on s'embarque pour le Bota qui programme l'héritier spirituel de Georg Philipp Friedrich Freiherr von Hardenberg, alias Novalis: Konstantin Gropper et son projet Get Well Soon, apôtre d'une Sehnsucht contemporaine.
En octobre 2012, les Allemands se produisaient au Club de l'Ancienne Belgique, ce soir, c'est une Orangerie bien garnie qui les accueille.
Parmi les fans, tu reconnais quelques clients à
la descente vertigineuse, on te parle pas du Zamp, mais de Vincent M ,
du duo des Olivier ou d'Anoushka, individus n'ayant pas vraiment la
vocation Bob.
20h et des poussières: Denis Jones
Qui?
A
self-taught guitarist and songwriter from Lancashire, un premier effort
discographique en 2007, 'Humdrum Virtue', puis "Red + Yellow=" en 2010
et un EP entre les deux parutions.
Style?
Inqualifiable, un
mix improbable de singer/songwriting, acoustic blues, electronica ,
ambient, auquel tu ajoutes un timbre aux consonances soul.
Un spécialiste des étagères nomme sa recette: future folk!
Surprise,
le barbu, prend place derrière sa loop station, ramasse une
semi-acoustique, mais il n'est pas venu seul, aux drums, Paul Kelly de
Get Well Soon, pour le second soir d'affilée, ce subtil batteur
habillera de percussions limpides les trouvailles du bricoleur sonore.
Un premier electro/blues étonnant, ' Clog, comme si les swamps au lieu de leur faune habituelle ( alligators, caïmans, flamingo's, grues, pics, ratons laveurs, crapauds et moustiques ..) étaient tout à coup peuplés de foot pedals, câbles de diamètre divers, sequencers, et autre electronic equipment.
Pas banal!
' Clap hands' démarre en beatboxing sur fond sonore incantatoire.
Clac, the computer made a mistake..pour bien nous montrer que le gars fabrique ses séquences en direct, il reprend son lament rituel en joignant geste ( clap hands) au chant ( tu prononces tchènt), aussi impressionnant qu'un hymne interprété par Redbone.
Some psychedelic electronics?
'Sometimes' marmonné d'un timbre Peter Gabriel, les références à John Martyn s'avèrent judicieuses.
A new one, no title yet, to follow: an experimental trance track...lancinant!
Et pour arriver aux quarante minutes, une dernière sans Paul: 'Beginning', logique...ite missa est!
Une démarche proche de celle de Robert Wyatt, un support intéressant!
Get Well Soon
Konstantin Gropper a étudié la philosophie, son père enseignait la musique et adorait la poésie, ne t'attends donc pas à un récital de schlagers ou d'Oberbayern Oktoberfest Liedern, pas le genre du dandy.
Le band vient nous présenter sa dernière oeuvre, ‘The Scarlet Beast O'Seven Heads’, sortie en 2012.
Pour se faire, le multi-instrumentiste ( guitares électriques ou acoustiques, mandoline, claviers, percussions..), Konstantin, est soutenu par un band d'une efficacité toute germanique, on commencera par sa Schwester, Verena ( Violine, Klavier und Gesang), une soprano officiant également dans le classique - Paul Kenny (Schlagzeug) - Marcus Wuest ( Klavier, Gesang, Vibraphon, Glockenspiel) - Timo Kumpf (Bass) und Maximilian Schenkel (Gitarre, Trompete, Vibraphon).
'Prologue', un menuet majestueux en lente ouverture théâtrale, histoire de nous baigner dès l'entame dans une atmosphère mélancolique.
Divine Comedy, susurre une voisine.
Pourquoi pas, si tu veux absolument comparer, mais il y a du Scott Walker dans l'élégance aristocratique affichée par Herr Gropper.
' The Last Days of Rome', la décadence, un thème romantique servi par une orchestration ample.
Puis vient le tragique ' 5 steps/ 7 swords' ( sur 'Vexations'), suivi d'une seconde plage de cet album de 2010, 'We are free' au maniérisme Morrissey .
'Just like Henry Darger', de la pop Bowie-esque piquée de mouvements baroques.
Le public ravi déguste le plat raffiné, un quidam démonstratif hurle sa reconnaissance, here is a little trash for you, répond le Bryan Ferry teuton, il amorce l'épique ' Roland, I feel you', s'imprégnant dans ton crâne à la manière d'une marche enivrante.
' Listen! Those Lost at Sea sing a song on Christmas' nage, à la fois, dans les eaux Arcade Fire et Radiohead, avec un choeur digne de Purcell.
Le chef-d'oeuvre d'émotion, 'Good Friday' avec ses lignes en français nous replonge dans un climat sombre.
' Disney' is a song for all the children, Konstantin engage un microsillon sur la platine, l'enregistrement et la musique jouée live se fondent pour nous offrir un conte de fées au parfum von Trapp family.
Après la gâterie pour les gosses, vient le nerveux ' A Gallows'.
Marcus, pour nous invisible jusqu'ici, quitte son harmonium pour prendre place entre le frère et la soeur et amorcer ' Courage, Tiger' , atmospheric keys, voix trafiquée, un titre presque joyeux.
'Oh my, good heart!', au démarrage lent, accélère progressivement en crescendo .
Une structure te rappelant certains titres de iLiKETRAiNS.
On approche du terme, le primesautier ' Angry Young Man' précède la plage ultime, '
You Cannot Cast Out The Demons (You Might As Well Dance)' qui clôture l'album.
Un tourbillon virevoltant qui déchaîne l'enthousiasme.
Premier rappel:
'Werner Herzog Get Shot' rappelant l'épisode durant lequel le réalisateur se fait tirer dessus lors d'une interview en 2006.
Magnifique plage en touches impressionnistes .
I'd like to invite Denis Jones to join us.
Le barbu est coincé au bar, il ne se montre pas.
Nevermind, ladies and gentlemen, Sir Elton John, c'est parti pour ' Tiny Dancer' de Reginald Kenneth Dwight.
Tiens, voilà Denis!
Morceau convenant à merveille à l'univers Get Well Soon.
Second rappel:
'A voice in the Louvre', dernier exemple de chamber pop imparable!
Excellent concert!
Un premier electro/blues étonnant, ' Clog, comme si les swamps au lieu de leur faune habituelle ( alligators, caïmans, flamingo's, grues, pics, ratons laveurs, crapauds et moustiques ..) étaient tout à coup peuplés de foot pedals, câbles de diamètre divers, sequencers, et autre electronic equipment.
Pas banal!
' Clap hands' démarre en beatboxing sur fond sonore incantatoire.
Clac, the computer made a mistake..pour bien nous montrer que le gars fabrique ses séquences en direct, il reprend son lament rituel en joignant geste ( clap hands) au chant ( tu prononces tchènt), aussi impressionnant qu'un hymne interprété par Redbone.
Some psychedelic electronics?
'Sometimes' marmonné d'un timbre Peter Gabriel, les références à John Martyn s'avèrent judicieuses.
A new one, no title yet, to follow: an experimental trance track...lancinant!
Et pour arriver aux quarante minutes, une dernière sans Paul: 'Beginning', logique...ite missa est!
Une démarche proche de celle de Robert Wyatt, un support intéressant!
Get Well Soon
Konstantin Gropper a étudié la philosophie, son père enseignait la musique et adorait la poésie, ne t'attends donc pas à un récital de schlagers ou d'Oberbayern Oktoberfest Liedern, pas le genre du dandy.
Le band vient nous présenter sa dernière oeuvre, ‘The Scarlet Beast O'Seven Heads’, sortie en 2012.
Pour se faire, le multi-instrumentiste ( guitares électriques ou acoustiques, mandoline, claviers, percussions..), Konstantin, est soutenu par un band d'une efficacité toute germanique, on commencera par sa Schwester, Verena ( Violine, Klavier und Gesang), une soprano officiant également dans le classique - Paul Kenny (Schlagzeug) - Marcus Wuest ( Klavier, Gesang, Vibraphon, Glockenspiel) - Timo Kumpf (Bass) und Maximilian Schenkel (Gitarre, Trompete, Vibraphon).
'Prologue', un menuet majestueux en lente ouverture théâtrale, histoire de nous baigner dès l'entame dans une atmosphère mélancolique.
Divine Comedy, susurre une voisine.
Pourquoi pas, si tu veux absolument comparer, mais il y a du Scott Walker dans l'élégance aristocratique affichée par Herr Gropper.
' The Last Days of Rome', la décadence, un thème romantique servi par une orchestration ample.
Puis vient le tragique ' 5 steps/ 7 swords' ( sur 'Vexations'), suivi d'une seconde plage de cet album de 2010, 'We are free' au maniérisme Morrissey .
'Just like Henry Darger', de la pop Bowie-esque piquée de mouvements baroques.
Le public ravi déguste le plat raffiné, un quidam démonstratif hurle sa reconnaissance, here is a little trash for you, répond le Bryan Ferry teuton, il amorce l'épique ' Roland, I feel you', s'imprégnant dans ton crâne à la manière d'une marche enivrante.
' Listen! Those Lost at Sea sing a song on Christmas' nage, à la fois, dans les eaux Arcade Fire et Radiohead, avec un choeur digne de Purcell.
Le chef-d'oeuvre d'émotion, 'Good Friday' avec ses lignes en français nous replonge dans un climat sombre.
' Disney' is a song for all the children, Konstantin engage un microsillon sur la platine, l'enregistrement et la musique jouée live se fondent pour nous offrir un conte de fées au parfum von Trapp family.
Après la gâterie pour les gosses, vient le nerveux ' A Gallows'.
Marcus, pour nous invisible jusqu'ici, quitte son harmonium pour prendre place entre le frère et la soeur et amorcer ' Courage, Tiger' , atmospheric keys, voix trafiquée, un titre presque joyeux.
'Oh my, good heart!', au démarrage lent, accélère progressivement en crescendo .
Une structure te rappelant certains titres de iLiKETRAiNS.
On approche du terme, le primesautier ' Angry Young Man' précède la plage ultime, '
You Cannot Cast Out The Demons (You Might As Well Dance)' qui clôture l'album.
Un tourbillon virevoltant qui déchaîne l'enthousiasme.
Premier rappel:
'Werner Herzog Get Shot' rappelant l'épisode durant lequel le réalisateur se fait tirer dessus lors d'une interview en 2006.
Magnifique plage en touches impressionnistes .
I'd like to invite Denis Jones to join us.
Le barbu est coincé au bar, il ne se montre pas.
Nevermind, ladies and gentlemen, Sir Elton John, c'est parti pour ' Tiny Dancer' de Reginald Kenneth Dwight.
Tiens, voilà Denis!
Morceau convenant à merveille à l'univers Get Well Soon.
Second rappel:
'A voice in the Louvre', dernier exemple de chamber pop imparable!
Excellent concert!
lundi 21 janvier 2013
Décès soudain du guitariste Claudio Leo ( ex- Lacuna Coil).
C'est Cristina Scabbia, la chanteuse de Lacuna Coil, qui annonce l'amère nouvelle sur sa page facebook:
E' con profonda tristezza che vi informo che il nostro caro amico ed ex chitarrista Claudio Leo ci ha lasciati.
Le mie piu' sincere condoglianze alla famiglia, agli amici stretti e al gruppo dei Cayne.
Sarai sempre ricordato per la tua forza e la tua positività.
Ti vogliamo bene Claudio.
Claudio était âgé de 40 ans et, selon le site italien Soundsblog, souffrant, il avait renoncé à assister à la release party du nouvel album de Cayne, groupe qu'il avait fondé en quittant Lacuna Coil, la sortie officielle de ce CD était prévue pour le 14 février.
Claudio Leo avait été recruté par Andrea Ferro et Marco Coti Zelati comme second guitariste de Sleep of Right, la première incarnation de Lacuna Coil. Sleep of Right avait déjà enregistré deux demos Bleeding Souls et Noise of Bolgia , Cristina Scabbia rejoinfra le groupe milanais peu après.
Un premier changement d'identité, Ethereal, sera fort bref, le combo se nommera Lacuna Coil.
En 1998 paraît un premier EP, et le goth metal band tourne avec Moonspell.
Peu après, Claudio Leo quitte Lacuna Coil en même temps que l'autre guitariste, Raffaele Zagaria, ils fondent Cayne (du gothic doom).
Line-up complet: Claudio Leo, Raffaele Zagara guitars, Mario Piazza on vocals, Daniele Rossi on bass and Oinos (ex Sadist) on drums.
Un premier CD en 2001, "Old Faded Pictures".
Pas mal de tournées dans la botte, avec le droit d'ouvrir pour Saxon comme point d'orgue, d' inévitables changements de personnel, un EP en 2011 ( 'Addicted') et, enfin, un second album en 2013, malheureusement Claudio ne pourra fêter sa sortie, il meurt le 17 janvier.
E' con profonda tristezza che vi informo che il nostro caro amico ed ex chitarrista Claudio Leo ci ha lasciati.
Le mie piu' sincere condoglianze alla famiglia, agli amici stretti e al gruppo dei Cayne.
Sarai sempre ricordato per la tua forza e la tua positività.
Ti vogliamo bene Claudio.
Claudio était âgé de 40 ans et, selon le site italien Soundsblog, souffrant, il avait renoncé à assister à la release party du nouvel album de Cayne, groupe qu'il avait fondé en quittant Lacuna Coil, la sortie officielle de ce CD était prévue pour le 14 février.
Claudio Leo avait été recruté par Andrea Ferro et Marco Coti Zelati comme second guitariste de Sleep of Right, la première incarnation de Lacuna Coil. Sleep of Right avait déjà enregistré deux demos Bleeding Souls et Noise of Bolgia , Cristina Scabbia rejoinfra le groupe milanais peu après.
Un premier changement d'identité, Ethereal, sera fort bref, le combo se nommera Lacuna Coil.
En 1998 paraît un premier EP, et le goth metal band tourne avec Moonspell.
Peu après, Claudio Leo quitte Lacuna Coil en même temps que l'autre guitariste, Raffaele Zagaria, ils fondent Cayne (du gothic doom).
Line-up complet: Claudio Leo, Raffaele Zagara guitars, Mario Piazza on vocals, Daniele Rossi on bass and Oinos (ex Sadist) on drums.
Un premier CD en 2001, "Old Faded Pictures".
Pas mal de tournées dans la botte, avec le droit d'ouvrir pour Saxon comme point d'orgue, d' inévitables changements de personnel, un EP en 2011 ( 'Addicted') et, enfin, un second album en 2013, malheureusement Claudio ne pourra fêter sa sortie, il meurt le 17 janvier.
dimanche 20 janvier 2013
Le contrebassiste Bob Quibel rejoint, quelque part là-haut, son complice Jacques Martin
Pour le commun des franchouillards le nom de Robert Quibel sera éternellement associé à L'Ecole des Fans, l'émission de Jacques Martin, qui a sévi tous les dimanches sur Antenne 2 de 1977 à 1998, on te parle pas des resucées avec celui qui se marre au plumard, Philippe Risoli.
Pendant que Jacques cuisinait les gosses puis les laissait pousser la chansonnette, Robert 'Bob' Quibel dirigeait l'orchestre.
L'histoire veut que Vanessa Paradis, enfant, est tombée dans les pattes de l'amuseur public numéro 1 de l'hexagone.
L'amitié unissant Bob et le tombeur, qui a vécu avec cinq nanas et conçu huit gosses, date de 1964, ils collaborent à la radio ou sur les planches, lorsque l'animateur s'essayait au music-hall.
Avant ces péripéties, Robert Quibel était surtout reconnu comme musicien de jazz .
Début soixante il fait partie de plusieurs formations dirigées par Claude Bolling, il est notamment crédité sur l'album 'Bolling's Band Blowing' du Claude Bolling sextet ( 1963).
Quelques grands de la chanson ont utilisé ses talents de contrebassiste, les biographes avancent Catherine Sauvage, Reggiani, Edith Piaf,mais aussi Paul Anka.
Pour se faire de l'argent de poche, il a composé ou arrangé des génériques de dessins animés ( la version française de Heckel et Jeckle, par ex.).
Lorsque ' l'école des fans ', époque Martin, a pris fin, Bob Quibel a continué à se produire avec son orchestre lors de galas à travers la France, il lui arrivait d'être invité à diriger d'autres Big Band , ainsi il officia, quelques fois, comme conductor pour le Millesim Big Band, un grand orchestre de la Somme dont le répertoire va de Glenn Miller à Duke Ellington en passant par Count Basie ou Sinatra.
Le musicien s'est éteint ce 17 janvier en périphérie parisienne, il avait 82 ans.
Pendant que Jacques cuisinait les gosses puis les laissait pousser la chansonnette, Robert 'Bob' Quibel dirigeait l'orchestre.
L'histoire veut que Vanessa Paradis, enfant, est tombée dans les pattes de l'amuseur public numéro 1 de l'hexagone.
L'amitié unissant Bob et le tombeur, qui a vécu avec cinq nanas et conçu huit gosses, date de 1964, ils collaborent à la radio ou sur les planches, lorsque l'animateur s'essayait au music-hall.
Avant ces péripéties, Robert Quibel était surtout reconnu comme musicien de jazz .
Début soixante il fait partie de plusieurs formations dirigées par Claude Bolling, il est notamment crédité sur l'album 'Bolling's Band Blowing' du Claude Bolling sextet ( 1963).
Quelques grands de la chanson ont utilisé ses talents de contrebassiste, les biographes avancent Catherine Sauvage, Reggiani, Edith Piaf,mais aussi Paul Anka.
Pour se faire de l'argent de poche, il a composé ou arrangé des génériques de dessins animés ( la version française de Heckel et Jeckle, par ex.).
Lorsque ' l'école des fans ', époque Martin, a pris fin, Bob Quibel a continué à se produire avec son orchestre lors de galas à travers la France, il lui arrivait d'être invité à diriger d'autres Big Band , ainsi il officia, quelques fois, comme conductor pour le Millesim Big Band, un grand orchestre de la Somme dont le répertoire va de Glenn Miller à Duke Ellington en passant par Count Basie ou Sinatra.
Le musicien s'est éteint ce 17 janvier en périphérie parisienne, il avait 82 ans.
samedi 19 janvier 2013
The Phantom Shakers au Sans Nom, Schaerbeek, le 18 janvier 2013
Encore un de ces vendredis où tous les fêlés sont lâchés dans la nature.
La galère pour atteindre le Sans Nom, je te dis pas: Mircea, Lech, Youssef, Akim ou Dieudonné ont tous bouffé un truc pas catholique, ni kosher et probablement pas halal, c'était le bordel sur les routes.
Heureusement le sourire de Claudie est salvateur, cette Maes, elle est pour moi, mon brave, insiste la gentille enfant.
Rapide tour d'horizon, tu avises un pas local vidant ses bocks à la vitesse v v prime , cet individu, de taille réduite, est venu en droite ligne de Londres pour assister à un gig des Phantom Shakers qui ignorent le UK pour leur tournée européenne.
20:35' from the Motor City, Detroit: The Phantom Shakers!
Sont quatre: le phénomène Elle Mae (born Ellen Marie Hobart), pas plus haute que trois reinettes, mais un charisme Bettie Page, un timbre Wanda Jackson et un look Burlesque à faire frémir les mâles gominés, elle est soutenue par trois binoclards, le type employés de banque sérieux et méticuleux, mais Mark Longsdorf, à la Gretsch - Rayce Ribble: Upright Bass et Marcus Lee Gray, des Kentucky Chrome, qui remplace Nick Thibodeau aux drums pour le European tour, maîtrisent à fond l'ABC du rockabilly/ Western swing/ country ou genuine rock and roll et vont rapidement transformer le zinc en honky tonk folklorique.
Elle Mae te gratifie d' un clin d'oeil malicieux en lançant let's go , tu bouges pas, on n'a pas été présenté officiellement, mais le gang du Michigan a déjà attaqué ' Don't push', un rockabilly dépoussiéré et bien salace devant daté des fifties.
Suintant!
' Blues I can't hide' de Eddie Jackson permet à Mr Longsdorf de nous montrer de quoi il est capable , sa pub : His brand of rebel twang will both serenade and arouse the greaser in you, est mieux que l'idiote, les hommes savent pourquoi!
An original, now: ' Gloss my lips', elle couine et se déhanche, la garce, le truc te rappelle ' Blue Suede Shoes'.
'Why are you saving your kisses', un jour t'as entendu une version de Marti Brom, celle des Shakers est plus vicieuse!
' Love me honey do', oui, mon bébé!
Tiens, elle te fait penser à Candye Kane, la méchante flirteuse qui poursuit avec ' Rock Boppin Baby', et quand elle nous propose to have a ball, Buffalo Bill est prêt à la suivre jusqu'en enfer.
Un footstomper enragé, ' My boy Elvis', suivi du classique ' Walkin after midnight', popularisé par Patsy Cline.
Sur notre nouvel EP, ' Rockin Bones', guitare en roue libre et sur le dancefloor, des squelettes s'en donnent à coeur joie, mention spéciale pour la flamboyante dulcinée de Patriiiick Ouchène, d'un blond plus platine que tous les disques des Dominos.
Des relents voodoo, 'Fummel of love,' puis ' Rockabilly Boogie', le plaintif ' My baby's gone', oh désespoir, que reste -t-il de nos amours, que dalle...une bière, bitte!
Le classique 'Let's Elope, baby' ( 1956), le fripon et nippon ' Fujyama Mama' ( Wanda Jackson), puis une compo à eux ' Forbidden' du surf/cha cha cha, et pour venir la première tranche, ' Got stung', un petit twist thérapeutique.
Tout le monde est d'accord, ces fantômes c'est pas du bidon!
Saucisses sèches pour tout le monde ( merci, Claudie) et set 2.
Départ sur les chapeaux de roue, ' I gotta know'.
Jack Scott: ' The way I walk'
... Do-wee-do-wee-do-wee-do-wee-do-wahYip-yip-yip...
Yeah!
Accélération brutale,t'as même pas eu le temps de reconnaître le titre', puis l'instrumental surf ' Rockin Gypsy' de Larry Collins et Joe Maphis, un chef-d'oeuvre!
I gotta 'Blue Tattoo'.
Où, bébé?
Je te le montre plus tard, mon grand!
Retour au rumble , ' Baby Blue Eyes', un country aux méandres sinueux pour varier les plaisirs, ' Big River'.
Faut vendre notre stock, un peu de réclame, sur notre premier EP, ' I'm ready' ... ah, bon, jusqu'ici c'était la période de rodage.
High energy , raw rock'n roll!
Faut calmer les petits belges, sont tout excités: ' ' Fool such as I' en crooning style.
Un petit tour au pénitencier, non, pas avec Johnny: ' Riot in cell block n°9', tu peux t'attendre à une grève des matons dès lundi!
'All I can do is cry', 1956 ou dans ces eaux, suivi de ' I'm weak', tu parles, elle vient de s'enfiler trois ou quatre Jameson's et autant de Duvel.
Il manquait la train song, voici Conway Twitty 'Long Black Train'.
Johnny Guitar canarde sauvage!
Suis un peu las, Elle, encore une ou deux et on va se coucher!
' High' un petit swing et an original, a real Detroit song, le crapuleux 'Queen of this town' .
La clientèle euphorique exige un bis , on l'exauce.
Sont 15 à se trémousser, le jukebox s'arrête, la marmaille hurle : two more ou on vous lynche!
C'est reparti: 'Long Blonde Hair' et ' Right behind you, baby' ( Ray Smith), essaye pas de te défiler, mec, je te rattraperai toujours...let's go, la course poursuite a commencé, volle gas!
Après le gig , l'Amérique a essayé le punch maison: un petit verre de genièvre baignant dans une Jupiler, elle a beaucoup aimé, Claudie a fait tous les nightshops du coin pour rafler tous les flacons de Schiedam, Smeets ou P'tit Peket de Biercée!
La galère pour atteindre le Sans Nom, je te dis pas: Mircea, Lech, Youssef, Akim ou Dieudonné ont tous bouffé un truc pas catholique, ni kosher et probablement pas halal, c'était le bordel sur les routes.
Heureusement le sourire de Claudie est salvateur, cette Maes, elle est pour moi, mon brave, insiste la gentille enfant.
Rapide tour d'horizon, tu avises un pas local vidant ses bocks à la vitesse v v prime , cet individu, de taille réduite, est venu en droite ligne de Londres pour assister à un gig des Phantom Shakers qui ignorent le UK pour leur tournée européenne.
20:35' from the Motor City, Detroit: The Phantom Shakers!
Sont quatre: le phénomène Elle Mae (born Ellen Marie Hobart), pas plus haute que trois reinettes, mais un charisme Bettie Page, un timbre Wanda Jackson et un look Burlesque à faire frémir les mâles gominés, elle est soutenue par trois binoclards, le type employés de banque sérieux et méticuleux, mais Mark Longsdorf, à la Gretsch - Rayce Ribble: Upright Bass et Marcus Lee Gray, des Kentucky Chrome, qui remplace Nick Thibodeau aux drums pour le European tour, maîtrisent à fond l'ABC du rockabilly/ Western swing/ country ou genuine rock and roll et vont rapidement transformer le zinc en honky tonk folklorique.
Elle Mae te gratifie d' un clin d'oeil malicieux en lançant let's go , tu bouges pas, on n'a pas été présenté officiellement, mais le gang du Michigan a déjà attaqué ' Don't push', un rockabilly dépoussiéré et bien salace devant daté des fifties.
Suintant!
' Blues I can't hide' de Eddie Jackson permet à Mr Longsdorf de nous montrer de quoi il est capable , sa pub : His brand of rebel twang will both serenade and arouse the greaser in you, est mieux que l'idiote, les hommes savent pourquoi!
An original, now: ' Gloss my lips', elle couine et se déhanche, la garce, le truc te rappelle ' Blue Suede Shoes'.
'Why are you saving your kisses', un jour t'as entendu une version de Marti Brom, celle des Shakers est plus vicieuse!
' Love me honey do', oui, mon bébé!
Tiens, elle te fait penser à Candye Kane, la méchante flirteuse qui poursuit avec ' Rock Boppin Baby', et quand elle nous propose to have a ball, Buffalo Bill est prêt à la suivre jusqu'en enfer.
Un footstomper enragé, ' My boy Elvis', suivi du classique ' Walkin after midnight', popularisé par Patsy Cline.
Sur notre nouvel EP, ' Rockin Bones', guitare en roue libre et sur le dancefloor, des squelettes s'en donnent à coeur joie, mention spéciale pour la flamboyante dulcinée de Patriiiick Ouchène, d'un blond plus platine que tous les disques des Dominos.
Des relents voodoo, 'Fummel of love,' puis ' Rockabilly Boogie', le plaintif ' My baby's gone', oh désespoir, que reste -t-il de nos amours, que dalle...une bière, bitte!
Le classique 'Let's Elope, baby' ( 1956), le fripon et nippon ' Fujyama Mama' ( Wanda Jackson), puis une compo à eux ' Forbidden' du surf/cha cha cha, et pour venir la première tranche, ' Got stung', un petit twist thérapeutique.
Tout le monde est d'accord, ces fantômes c'est pas du bidon!
Saucisses sèches pour tout le monde ( merci, Claudie) et set 2.
Départ sur les chapeaux de roue, ' I gotta know'.
Jack Scott: ' The way I walk'
... Do-wee-do-wee-do-wee-do-wee-do-wahYip-yip-yip...
Yeah!
Accélération brutale,t'as même pas eu le temps de reconnaître le titre', puis l'instrumental surf ' Rockin Gypsy' de Larry Collins et Joe Maphis, un chef-d'oeuvre!
I gotta 'Blue Tattoo'.
Où, bébé?
Je te le montre plus tard, mon grand!
Retour au rumble , ' Baby Blue Eyes', un country aux méandres sinueux pour varier les plaisirs, ' Big River'.
Faut vendre notre stock, un peu de réclame, sur notre premier EP, ' I'm ready' ... ah, bon, jusqu'ici c'était la période de rodage.
High energy , raw rock'n roll!
Faut calmer les petits belges, sont tout excités: ' ' Fool such as I' en crooning style.
Un petit tour au pénitencier, non, pas avec Johnny: ' Riot in cell block n°9', tu peux t'attendre à une grève des matons dès lundi!
'All I can do is cry', 1956 ou dans ces eaux, suivi de ' I'm weak', tu parles, elle vient de s'enfiler trois ou quatre Jameson's et autant de Duvel.
Il manquait la train song, voici Conway Twitty 'Long Black Train'.
Johnny Guitar canarde sauvage!
Suis un peu las, Elle, encore une ou deux et on va se coucher!
' High' un petit swing et an original, a real Detroit song, le crapuleux 'Queen of this town' .
La clientèle euphorique exige un bis , on l'exauce.
Sont 15 à se trémousser, le jukebox s'arrête, la marmaille hurle : two more ou on vous lynche!
C'est reparti: 'Long Blonde Hair' et ' Right behind you, baby' ( Ray Smith), essaye pas de te défiler, mec, je te rattraperai toujours...let's go, la course poursuite a commencé, volle gas!
Après le gig , l'Amérique a essayé le punch maison: un petit verre de genièvre baignant dans une Jupiler, elle a beaucoup aimé, Claudie a fait tous les nightshops du coin pour rafler tous les flacons de Schiedam, Smeets ou P'tit Peket de Biercée!
vendredi 18 janvier 2013
Delv!s - Billie Kawende, 't Candelaershuys, Uccle, le 17 janvier 2013
Deux espoirs de la pop made in Albertland au menu du premier concert MMXIII à la Candelaershuys: Billie Kawende, la belgo-congolaise de Meise et Delv!s de Landen, ex -Delvis, il y a un gars, grattant une guitare, du même nom quelque part à Salem, un bled du Massachusetts plus connu pour ses sorcières.
J'ai vu Billie au Depot et Niels Delvaux avec Moiano, confesse Bart, je devais les programmer à Uccle.
Ronny est toujours aussi rapide pour servir la Jup., Luc Toogenblik arrivera en retard, Lander et Myriam sont tout sourire... tout va bien, il suffit d'attendre la sonnerie indiquant le moment où il faut quitter le bar pour prendre place dans la salle.
20h35', videz vos verres, 20:45', Billie Kawende traverse la foule, dans laquelle tu dénombres pas mal de blacks venus encourager leur sista.
Billie K derrière le piano électrique, mais pas de Pieter Jan Seaux, ni de Peter Schneider aux percussions, comme lorsque tu vis la jolie nana, qui prête son organe au projet dubstep/ breakbeat Addicted Kru Sound, à l'Archipel.
Dans ses bagages, deux back-up singers, qui resteront au garde-à-vous pendant tout le show: Mike et Yvon.
' Old Story' aux effluves gospel, entame le set.
Comme en octobre, la voix puissante t'interpelle, le fan club hurle d'allégresse, mais Miss K n'est pas satisfaite, you seem very shy, Uccle, faut vous décoincer, pépères...
Le groove de ' I wonder' et les fingersnaps des boys amènent un voisin carburant à la Westmalle à se déhancher, ' Dangerous' le voit poursuivre la séance de fitness.
Tout baigne!
Next one is a cover, si vous la reconnaissez, sing with me: ' I hate you so much right now' .
Kelis has got soul!
' Enough' pimenté d'un phrasé freestyle, comme quand Chaka Khan vient donner la réplique à De La Soul.
Shake your booty, Uccle....
Le rythmé ' You're my first' avec la chorale de Meise à l'ouvrage, sera suivi d'un hommage à Mary J Blige , ' 4 O'Clock' , elegant contemporary r'n'b.
Un long drink idéal par ces températures polaires.
La colonie de brothers and sisters exulte.
La dernière, avec Peter Lesage ( qui accompagne Delvis) aux keyboards , so I can dance, ' Free of You', où comment se débarrasser d'un ex qui te donnait la nausée.
Un méchant funk avant la pause.
La présence de Peter pour le remuant dernier titre te fait regretter que Billie n'ait pas été accompagnée par quelques musiciens pour les autres morceaux.
Bref passage au bar avant Delv!s!
Niels Delvaux ne t'avait pas fait forte impression au Depot avant Tony Joe White, tu le revis lorsqu'il croisa le fer avec Selah Sue pour un duo juteux à l'AB en 2011, ce soir il est accompagné par une équipe qui doit faire pâlir l'entraîneur du F C Bruges: aux keys: Peter Lesage ( Moiano, Lucinda Slim & The Law Men...) - Sam Gysel ( Arno, Marie-Laure Béraud, Zita Swoon Group..) - Toon Janssens, alias TITLE, ( electronics) et Lucien Fraipont ( Robbing Millions, Roots & Herbs Quartet, Toine Thijs , Vincent Thekal , Winchovski..) à la guitare.
' Love Yourself' dès les premières mesures et les premiers émois vocaux, une claque monumentale, de la soul digne des meilleurs artistes de chez Stax ou Motown, pense à Otis Redding, Eddie Floyd ou à Al Green .
OK, le bureau de management, Busker Booking, préfère mentionner les contemporains, Jamie Lidell ou Cee Lo Green, mais la soul, la vraie, celle qui te chatouille les tripes et les parties génitales sera toujours synonyme de Solomon Burke, James Brown et tous ceux de chez Gordy ou de chez STewart/AXton.
' Let me' tout aussi juteux et orné d'un méchant solo de Lucien.
' Blend' un titre du Uphigh Collective, marque une première sérieuse incursion dans l'electronic soul mixant hip hop, house, drum 'n bass, breakbeat.
La voix de Delvis prenant des intonations d'Angelo sur fond que n'aurait pas renié Buscemi.
And now, ladies and gents, a dancetrack, la setlist de Lucien mentionne ' Double Rainbow', celle de la table de mix ' Reggae town', ce sera de l'electro groove aux touches dub te rappelant vaguement Big Audio Dynamite sans l'esprit punky.
' So much' , une ballade introduite par un jeu de guitare discret, un clapotis aux chimes et Peter au mini zither, beau et profond comme Dez Mona interprétant Nina Simone.
Uccle, soyez miséricordieux, je me lance dans l'aventure solo... on lui tend une Epiphone, il amorce un soul blues qui a obligé ton voisin à mouiller 6 Kleenex.
Après coup, on fait remarquer au petit-fils de celui dont le musée siège à St-Idesbald, que la playlist est muette quant au titre, on a lu " Niels solo": 'so low', répond le barbu.
Nous on a entendu le refrain ..I've been saving all my love for so long... et on a adoré!
' Sidechain reaction' du Aloe Blacc uit Landen, la classe!
Uccle, on achève avec une rengaine dédiée à maman, ' Mama', une soulful wah wah , un groove infectieux et contagieux et une voix qui n'a pas de pareille in klein Belgenland.
Le Candelaers lui fait un triomphe.
On n'a plus rien en stock, on vous refait ' Love Yourself'.
Incroyable métamorphose, Delvis avec un groupe talentueux et un répertoire qui lui va comme une paire de Calvi Millau, les spécialistes de la petite-maroquinerie dans les peausseries des tendances de la mode, c'est de la bombe!
J'ai vu Billie au Depot et Niels Delvaux avec Moiano, confesse Bart, je devais les programmer à Uccle.
Ronny est toujours aussi rapide pour servir la Jup., Luc Toogenblik arrivera en retard, Lander et Myriam sont tout sourire... tout va bien, il suffit d'attendre la sonnerie indiquant le moment où il faut quitter le bar pour prendre place dans la salle.
20h35', videz vos verres, 20:45', Billie Kawende traverse la foule, dans laquelle tu dénombres pas mal de blacks venus encourager leur sista.
Billie K derrière le piano électrique, mais pas de Pieter Jan Seaux, ni de Peter Schneider aux percussions, comme lorsque tu vis la jolie nana, qui prête son organe au projet dubstep/ breakbeat Addicted Kru Sound, à l'Archipel.
Dans ses bagages, deux back-up singers, qui resteront au garde-à-vous pendant tout le show: Mike et Yvon.
' Old Story' aux effluves gospel, entame le set.
Comme en octobre, la voix puissante t'interpelle, le fan club hurle d'allégresse, mais Miss K n'est pas satisfaite, you seem very shy, Uccle, faut vous décoincer, pépères...
Le groove de ' I wonder' et les fingersnaps des boys amènent un voisin carburant à la Westmalle à se déhancher, ' Dangerous' le voit poursuivre la séance de fitness.
Tout baigne!
Next one is a cover, si vous la reconnaissez, sing with me: ' I hate you so much right now' .
Kelis has got soul!
' Enough' pimenté d'un phrasé freestyle, comme quand Chaka Khan vient donner la réplique à De La Soul.
Shake your booty, Uccle....
Le rythmé ' You're my first' avec la chorale de Meise à l'ouvrage, sera suivi d'un hommage à Mary J Blige , ' 4 O'Clock' , elegant contemporary r'n'b.
Un long drink idéal par ces températures polaires.
La colonie de brothers and sisters exulte.
La dernière, avec Peter Lesage ( qui accompagne Delvis) aux keyboards , so I can dance, ' Free of You', où comment se débarrasser d'un ex qui te donnait la nausée.
Un méchant funk avant la pause.
La présence de Peter pour le remuant dernier titre te fait regretter que Billie n'ait pas été accompagnée par quelques musiciens pour les autres morceaux.
Bref passage au bar avant Delv!s!
Niels Delvaux ne t'avait pas fait forte impression au Depot avant Tony Joe White, tu le revis lorsqu'il croisa le fer avec Selah Sue pour un duo juteux à l'AB en 2011, ce soir il est accompagné par une équipe qui doit faire pâlir l'entraîneur du F C Bruges: aux keys: Peter Lesage ( Moiano, Lucinda Slim & The Law Men...) - Sam Gysel ( Arno, Marie-Laure Béraud, Zita Swoon Group..) - Toon Janssens, alias TITLE, ( electronics) et Lucien Fraipont ( Robbing Millions, Roots & Herbs Quartet, Toine Thijs , Vincent Thekal , Winchovski..) à la guitare.
' Love Yourself' dès les premières mesures et les premiers émois vocaux, une claque monumentale, de la soul digne des meilleurs artistes de chez Stax ou Motown, pense à Otis Redding, Eddie Floyd ou à Al Green .
OK, le bureau de management, Busker Booking, préfère mentionner les contemporains, Jamie Lidell ou Cee Lo Green, mais la soul, la vraie, celle qui te chatouille les tripes et les parties génitales sera toujours synonyme de Solomon Burke, James Brown et tous ceux de chez Gordy ou de chez STewart/AXton.
' Let me' tout aussi juteux et orné d'un méchant solo de Lucien.
' Blend' un titre du Uphigh Collective, marque une première sérieuse incursion dans l'electronic soul mixant hip hop, house, drum 'n bass, breakbeat.
La voix de Delvis prenant des intonations d'Angelo sur fond que n'aurait pas renié Buscemi.
And now, ladies and gents, a dancetrack, la setlist de Lucien mentionne ' Double Rainbow', celle de la table de mix ' Reggae town', ce sera de l'electro groove aux touches dub te rappelant vaguement Big Audio Dynamite sans l'esprit punky.
' So much' , une ballade introduite par un jeu de guitare discret, un clapotis aux chimes et Peter au mini zither, beau et profond comme Dez Mona interprétant Nina Simone.
Uccle, soyez miséricordieux, je me lance dans l'aventure solo... on lui tend une Epiphone, il amorce un soul blues qui a obligé ton voisin à mouiller 6 Kleenex.
Après coup, on fait remarquer au petit-fils de celui dont le musée siège à St-Idesbald, que la playlist est muette quant au titre, on a lu " Niels solo": 'so low', répond le barbu.
Nous on a entendu le refrain ..I've been saving all my love for so long... et on a adoré!
' Sidechain reaction' du Aloe Blacc uit Landen, la classe!
Uccle, on achève avec une rengaine dédiée à maman, ' Mama', une soulful wah wah , un groove infectieux et contagieux et une voix qui n'a pas de pareille in klein Belgenland.
Le Candelaers lui fait un triomphe.
On n'a plus rien en stock, on vous refait ' Love Yourself'.
Incroyable métamorphose, Delvis avec un groupe talentueux et un répertoire qui lui va comme une paire de Calvi Millau, les spécialistes de la petite-maroquinerie dans les peausseries des tendances de la mode, c'est de la bombe!
Le bassiste Nic Potter ( Van der Graaf Generator) n'est plus, décès annoncé le 17 janvier 2013
Hier, Peter Hammill annonçait sur son site :I'm so sorry to have to announce that the great Nic Mozart passed away in hospital last night. Deeply, deeply missed.
Nic Mozart, alias Nic Potter, born on October 18, 1951, in Wiltshire, peintre, compositeur et bassiste!
C'est en 1968 que Nic commence sa carrière musicale, il tient la basse dans le groupe prog/rock The Misunderstood , des Californiens étant venus s'installer à Londres.
Le groupe avait enregistré un single aux States , Fontana en sortira d'autres au UK, notons dans le British line-up la présence de David O' List ( The Nice) et du batteur Guy Evans, autre futur Van der Graaf Generator.
C'est en 1968 que Nic Potter rejoindra le band de Peter Hammill, que Guy Evans avait déjà incorporé après le rapide départ d'un des fondateurs, Chris Judge Smith.
Guy sera d'ailleurs crédité sur le premier album d'un des évêques du prog ' The Aerosol Grey Machine'.
Nic tiendra la basse sur le suivant The Least We Can Do Is Wave to Each Other, mis en boîte en décembre 1969.
De manière étonnante, le groupe a connu plus de succès sur le continent, surtout en Italie, qu'au UK.
Ainsi, en 1972 , tu eus le bonheur ( merci Wilfried Britts) de le voir jouer avec Comus à La Salle de la Madeleine, pas encore un ridicule casino, à Bruxelles , Groundhogs, également annoncé sur l'affiche, ne s'est jamais montré.
Nic se taille pendant l'enregistrement du troisième album, ' H to He, Who Am the Only One'.
Il rejoindra Peter Hammill en 1971, lorsque celui-ci grave son premier opus, ' Fool's Mate', à la guitare, Monsieur Robert Fripp!
Ensuite il prête main forte à quelques sommités: Magna Carta, Jeff Beck, Rare Bird... on le retrouve également sur le projet 'The Long Hello', un album instrumental, released in Italy.
Line-up, outre Nic Potter, David Jackson ( sax, flûte, piano) - Guy Evans ( drums) - Hugh Banton qui jouera de tous les instruments sur la plage "Brain Seizure".
Peter Hammill fait appel à lui pour le disque ' Over' et l'embrigade, après le départ de David Jackson et de Hugh Banton , dans une nouvelle mouture du Van der Graaf, on est en 1977, l'année de 'The Quiet Zone/The Pleasure Dome', le nom du groupe est raccourci pour l'occasion: "Van der Graaf", comme sur le Live qui suivra, ' Vital'.
Split avant la sortie du double album.
Nic continue à jouer avec son ami Peter Hammill et s'implique dans le K-Group, The Tigers ou accompagne Duncan Browne.
1983: début d'une carrière solo, une kyrielle d'albums électroniques, sur lesquels il joue non seulement de la basse, mais, également, du piano et du synthé.
Le premier 'Mountain Music' ( 1983) , le dernier, hors compilations, ' Dreamworld' avec Snowy White on guitar ( 1997).
En ce début 2013, Nic Potter est admis à l'hôpital suite à une pneumonie, il s'éteindra le 16 janvier.
Nic Mozart, alias Nic Potter, born on October 18, 1951, in Wiltshire, peintre, compositeur et bassiste!
C'est en 1968 que Nic commence sa carrière musicale, il tient la basse dans le groupe prog/rock The Misunderstood , des Californiens étant venus s'installer à Londres.
Le groupe avait enregistré un single aux States , Fontana en sortira d'autres au UK, notons dans le British line-up la présence de David O' List ( The Nice) et du batteur Guy Evans, autre futur Van der Graaf Generator.
C'est en 1968 que Nic Potter rejoindra le band de Peter Hammill, que Guy Evans avait déjà incorporé après le rapide départ d'un des fondateurs, Chris Judge Smith.
Guy sera d'ailleurs crédité sur le premier album d'un des évêques du prog ' The Aerosol Grey Machine'.
Nic tiendra la basse sur le suivant The Least We Can Do Is Wave to Each Other, mis en boîte en décembre 1969.
De manière étonnante, le groupe a connu plus de succès sur le continent, surtout en Italie, qu'au UK.
Ainsi, en 1972 , tu eus le bonheur ( merci Wilfried Britts) de le voir jouer avec Comus à La Salle de la Madeleine, pas encore un ridicule casino, à Bruxelles , Groundhogs, également annoncé sur l'affiche, ne s'est jamais montré.
Nic se taille pendant l'enregistrement du troisième album, ' H to He, Who Am the Only One'.
Il rejoindra Peter Hammill en 1971, lorsque celui-ci grave son premier opus, ' Fool's Mate', à la guitare, Monsieur Robert Fripp!
Ensuite il prête main forte à quelques sommités: Magna Carta, Jeff Beck, Rare Bird... on le retrouve également sur le projet 'The Long Hello', un album instrumental, released in Italy.
Line-up, outre Nic Potter, David Jackson ( sax, flûte, piano) - Guy Evans ( drums) - Hugh Banton qui jouera de tous les instruments sur la plage "Brain Seizure".
Peter Hammill fait appel à lui pour le disque ' Over' et l'embrigade, après le départ de David Jackson et de Hugh Banton , dans une nouvelle mouture du Van der Graaf, on est en 1977, l'année de 'The Quiet Zone/The Pleasure Dome', le nom du groupe est raccourci pour l'occasion: "Van der Graaf", comme sur le Live qui suivra, ' Vital'.
Split avant la sortie du double album.
Nic continue à jouer avec son ami Peter Hammill et s'implique dans le K-Group, The Tigers ou accompagne Duncan Browne.
1983: début d'une carrière solo, une kyrielle d'albums électroniques, sur lesquels il joue non seulement de la basse, mais, également, du piano et du synthé.
Le premier 'Mountain Music' ( 1983) , le dernier, hors compilations, ' Dreamworld' avec Snowy White on guitar ( 1997).
En ce début 2013, Nic Potter est admis à l'hôpital suite à une pneumonie, il s'éteindra le 16 janvier.
jeudi 17 janvier 2013
Raketkanon au Beursschouwburg, Bruxelles, le 16 janvier 2013
Raketkanon: everything's in the name...
Cette bombarde flamande a salement malmené le Beurs Kaffee, hier soir, en balançant une dizaine de missiles balistiques, des versions améliorées du Pershing II, qui n'ont pas fait que du bien à tes tympans.
Une chose est évidente: Raketkanon est bien l'avenir du noise/metal/sludge belge!
Sont quatre: Jef Verbeeck, le barbu à la guitare, un ex Welkin, Helldozer et Black Harvest - Pieter de Wilde, le forcené aux drums, actif au sein de Raveyards, et avant cela chez Waldorf, certains citent Sioen ou Cowboys & Aliens, bref le mec a connu pas mal d'employeurs - Lode Vlaeminck, Korg MS-20 bass synth (Tomàn) et Pieter-Paul Devos, l'allumé, aux vocals et effect pedals, le screamer sévit chez Kapitan Korsakov et, de temps en temps, vient donner un coup de main à Drums are for Parades.
Un album publié chez Zeal, 'RKTKN #1', et déjà une liste impressionnante de concerts ou festivals, on citera tout récemment Eurosonic , Glimps et Roadburn....
A 21:15', Jef, pas le barman, copain de Lange Jojo, un lance-roquettes professionnel, se pointe en éclaireur, il chatouille son outil pour en tirer des sons miaulements de chatte au début de l'oestrus, les potes rappliquent, disto pas harmonique, martèlement de sauvage, drone keyboards et vocaux trafiqués, le truc a ' Louis' pour nom.
Tobback, tu me dis, celui qui proposait une heure de fermeture nocturne pour les nombreux troquets décorant le Oude Markt à Louvain?
On va se renseigner, gamin!
P P, pas Rubens, the Fox, s'avère être un hystérique de première, il tient pas en place et gueule comme une bête prise au piège.
Entrée en matière coup poing dans ta gueule.
' Judith' , m'étonne pas qu'elle ait décapité Holopherne, cette madame.
C'est lourd, très lourd, dans le style Channel Zero, les spécialistes avancent Tomahawk ou les Melvins.
Un jeu de scène bestial, l'hyperkinétique se jette sur le sol, Jefke l'utilise comme socle tout en moulinant sauvagement, de Wilde s'appelle pas de wilde pour rien, finalement il n'y a que Lode à rester plus ou moins normal.
Sans interruption, la troupe a attaqué ' Helen', une gentille Spartiate ayant beaucoup écouté Black Sabbath et leurs successeurs doom , Kyuss par exemple.
Van Rompuy est jaloux, pourquoi Tobback et pas moi?
T'énerve pas, petit, la suivante s'intitule ' Herman', c'est le single.
Gitaargeweld et autres formes d'agressions à gogo.
Que pasa?
Pieter, piqué par un insecte hivernal, soudain se lève pour entamer une danse de Sioux ayant avalé un alcool frelaté que lui avait refilé un visage pâle aux intentions noires.
Une into bluesy, voici ' Lena'.
Oui, oui, que des prénoms!
Non, c'est pas la 'Lena' de 2 Belgen, ici on travaille dans le psyche avec de suaves senteurs The Doors, même si la rengaine explose sec en fin de morceau.
D'un bond, PP atterrit dans la fosse, chante sa sérénade à une petite, pas hideuse, et termine le laïus en cri d'hyène malade.
De la bombe!
'Anna' est accouplée à la précédente , le joyeux est loin d'être calmé, nouvelle balade parmi le peuple puis il se frotte au guitariste avant de s'affaler sur la moquette, tout en produisant un chant hypnotique.
Morceau à peine terminé, Pieter, excédé, quitte son kit pour refiler un coup de pied Witsel-style à la grosse caisse qui l'a probablement traité de sale Polack.
Voilà 'Henri' , au volant d'un bulldozer emprunté à Roberto D'Orazio, cachez vos enfants!
Le syndicaliste a emmené 'Ibrahim', un petit nourri au hardcore punk, il a été figurant dans 'Les Barons'.
Nouvelle crise épileptique du shouter qui fait valser son micro dans les airs avant de l'envoyer mourir à 10 mètres.
Sont dangereux, ces citoyens!
Et maintenant, Bruxelles, notre dernière liedje, on est content d'être passé dans votre accueillante cité, voici ' 'Pjotr' .
Un roulement furieux, puis De Wilde pique un sprint comme dans sa jeunesse, plonge tête première pour prendre un bain de foule, au passage, il bouscule cinq ou six ivrognes, ça dégénère sévère en mosh pit sanguinaire , variante crapules des Marolles... s'agit de sauver sa pintje, d'autant plus que Jef et PP sont également venus se coller aux catcheurs.
The end, ils se tirent tous, en laissant le renard allongé pour le compte au milieu de la salle.
Un show destructeur!
Cette bombarde flamande a salement malmené le Beurs Kaffee, hier soir, en balançant une dizaine de missiles balistiques, des versions améliorées du Pershing II, qui n'ont pas fait que du bien à tes tympans.
Une chose est évidente: Raketkanon est bien l'avenir du noise/metal/sludge belge!
Sont quatre: Jef Verbeeck, le barbu à la guitare, un ex Welkin, Helldozer et Black Harvest - Pieter de Wilde, le forcené aux drums, actif au sein de Raveyards, et avant cela chez Waldorf, certains citent Sioen ou Cowboys & Aliens, bref le mec a connu pas mal d'employeurs - Lode Vlaeminck, Korg MS-20 bass synth (Tomàn) et Pieter-Paul Devos, l'allumé, aux vocals et effect pedals, le screamer sévit chez Kapitan Korsakov et, de temps en temps, vient donner un coup de main à Drums are for Parades.
Un album publié chez Zeal, 'RKTKN #1', et déjà une liste impressionnante de concerts ou festivals, on citera tout récemment Eurosonic , Glimps et Roadburn....
A 21:15', Jef, pas le barman, copain de Lange Jojo, un lance-roquettes professionnel, se pointe en éclaireur, il chatouille son outil pour en tirer des sons miaulements de chatte au début de l'oestrus, les potes rappliquent, disto pas harmonique, martèlement de sauvage, drone keyboards et vocaux trafiqués, le truc a ' Louis' pour nom.
Tobback, tu me dis, celui qui proposait une heure de fermeture nocturne pour les nombreux troquets décorant le Oude Markt à Louvain?
On va se renseigner, gamin!
P P, pas Rubens, the Fox, s'avère être un hystérique de première, il tient pas en place et gueule comme une bête prise au piège.
Entrée en matière coup poing dans ta gueule.
' Judith' , m'étonne pas qu'elle ait décapité Holopherne, cette madame.
C'est lourd, très lourd, dans le style Channel Zero, les spécialistes avancent Tomahawk ou les Melvins.
Un jeu de scène bestial, l'hyperkinétique se jette sur le sol, Jefke l'utilise comme socle tout en moulinant sauvagement, de Wilde s'appelle pas de wilde pour rien, finalement il n'y a que Lode à rester plus ou moins normal.
Sans interruption, la troupe a attaqué ' Helen', une gentille Spartiate ayant beaucoup écouté Black Sabbath et leurs successeurs doom , Kyuss par exemple.
Van Rompuy est jaloux, pourquoi Tobback et pas moi?
T'énerve pas, petit, la suivante s'intitule ' Herman', c'est le single.
Gitaargeweld et autres formes d'agressions à gogo.
Que pasa?
Pieter, piqué par un insecte hivernal, soudain se lève pour entamer une danse de Sioux ayant avalé un alcool frelaté que lui avait refilé un visage pâle aux intentions noires.
Une into bluesy, voici ' Lena'.
Oui, oui, que des prénoms!
Non, c'est pas la 'Lena' de 2 Belgen, ici on travaille dans le psyche avec de suaves senteurs The Doors, même si la rengaine explose sec en fin de morceau.
D'un bond, PP atterrit dans la fosse, chante sa sérénade à une petite, pas hideuse, et termine le laïus en cri d'hyène malade.
De la bombe!
'Anna' est accouplée à la précédente , le joyeux est loin d'être calmé, nouvelle balade parmi le peuple puis il se frotte au guitariste avant de s'affaler sur la moquette, tout en produisant un chant hypnotique.
Morceau à peine terminé, Pieter, excédé, quitte son kit pour refiler un coup de pied Witsel-style à la grosse caisse qui l'a probablement traité de sale Polack.
Voilà 'Henri' , au volant d'un bulldozer emprunté à Roberto D'Orazio, cachez vos enfants!
Le syndicaliste a emmené 'Ibrahim', un petit nourri au hardcore punk, il a été figurant dans 'Les Barons'.
Nouvelle crise épileptique du shouter qui fait valser son micro dans les airs avant de l'envoyer mourir à 10 mètres.
Sont dangereux, ces citoyens!
Et maintenant, Bruxelles, notre dernière liedje, on est content d'être passé dans votre accueillante cité, voici ' 'Pjotr' .
Un roulement furieux, puis De Wilde pique un sprint comme dans sa jeunesse, plonge tête première pour prendre un bain de foule, au passage, il bouscule cinq ou six ivrognes, ça dégénère sévère en mosh pit sanguinaire , variante crapules des Marolles... s'agit de sauver sa pintje, d'autant plus que Jef et PP sont également venus se coller aux catcheurs.
The end, ils se tirent tous, en laissant le renard allongé pour le compte au milieu de la salle.
Un show destructeur!
mercredi 16 janvier 2013
Alicia Carrasco y José Manuel León au Bonnefooi, Bruxelles, le 15 janvier 2013
Tu sors, t'es inconscient, écoute RTL... Les conditions de circulation sont rendues très difficiles à cause du
verglas même sur les autoroutes, transformant le réseau en véritable
patinoire à certains endroits...
Bigre, à ce soir, mon ange!
Direction la rue des Pierres, OK, fait pas torride, mais ça roule sur le Ring.
Un Bonnefooi déserté, et un duo mixte au soundcheck.
Alicia Carrasco Melgar y José Manuel León , venus de la Bahia d'Algeciras où le thermomètre indique un petit 15°.
José Manuel León ( 1979), considéré comme une des figures de proue du nuevo flamenco, un élève du pape du genre, Gerardo Núñez.
Un album à ce jour, 'Sirimusa', et quelques attaches avec nos plates contrées, puisque lors du Gentse Flamenco Festival, il a joué avec Myrddin De Cauter, un des rejetons de Koen.
Alicia Carrasco ( 1974) , la compagne du guitariste, responsable des parties chantées sur l'album de José Manuel et auteur de ' Mujer Klorika', sorti en 2011, et dont la musique a été composée par son homme.
En 2010, Alicia, au timbre rauque et chaud, remporte le ‘Voice and Guitar’ prize à Völklingen.
21:10', on place une chaufferette d'appoint aux pieds du guitariste ( précaution utile, lorsque tu sais que les artistes sont censés donner le meilleur d'eux-mêmes en étant casernés à côté de la porte donnant accès au bar, battant s'ouvrant et se fermant toutes les 46 secondes), tu quittes moufles, écharpe tricotée par ta belle-mère ( enfile la, bordel, il gèle à pierre fendre ...euh, chérie, elle est rose/vert bonbon) et parka, tu embarques vers le sur, son astre brûlant, ses fruits capiteux, son Xérès, ses sombres Andalouses vêtues de robes à volants et dont la noble figure est cachée par un éventail bigarré, et, inévitablement, tu atterris dans un tablao, décoré d'antiques affiches de corrida.
Un premier flamenco inspiré et lyrique... me demande pas si c'était une buleria, alegrias, seguiriyas, soleá , malagueñas, un fandango ou une sevillana, étant originaire de Béotie septentrionale, tu n'y connais que dalle et, comme le couple s'est produit sans playlist, tu n'auras aucun titre à lire, à la rigueur on peut d'indiquer que plusieurs plages de Sirimusa ont été interprétées.
Après une longue et sinueuse introduction à la guitare, ponctuée par un barman irritant et malhabile, confondant cocktail shaker et maracas, Alicia vocalise de sa voix graveleuse ( tu entends rocailleuse, mon libertin) sur les précieuses arabesques de son compagnon.
Tout à son art, les yeux clos, elle bat des mains, frappe le plancher du talon pour te mener dans un univers de passion brûlante, de sentiments exacerbés, de drames atroces.
Une seconde pièce chantée exprimera toute la nostalgia ressentie par la belle Andalouse.
Les plages se succèdent, la fougueuse gestuelle gitane de la señorita et le jeu racé du virtuose, il interprète ( avec le Gerardo Núñez trio) ' Almeria' d' Isaac Albéniz dans le film 'Iberia' de Carlos Saura, te font aisément oublier les fades flocons qui mollement s'étalent sur les pavés de la triste artère que tu aperçois derrière les musiciens.
José Manuel entame un flamenco aux accents jazzy, dans la lignée d'un Paco de Lucia ou d'un Tomatito, tout en essayant de ne pas se laisser distraire par le brouhaha confus émanant de clients que son jeu indiffère.
Un tempo lent est suivi d'une mélodie plus joyeuse et saccadée, les doigts virevoltent sur les cordes, un ou deux voisins battent la mesure, une petite anglaise rêve d'Enrique Iglesias, tandis qu' au fond du bastringue les lourdauds, pour lesquels tu éprouves, à la fois, gêne et ire, continuent leurs palabres insignifiants et débiles, qui , à la limite, transforment ces deux artistes doués en modestes pianistes d'ambiance.
Une dernière canción à arracher le coeur du célèbre El estrangulador del puerto, les salutations d'Alicia et pour remercier la dizaine d'auditeurs attentifs, un double bis.
Carmen, à tes côtés, assure que c'étaient des bulerias!
Un concert étincelant donné dans des conditions déplorables.
Ce soir, Alicia Carrasco y José Manuel León joueront à Bruges, le 20 janvier au Club Reserva, Gent!
Bigre, à ce soir, mon ange!
Direction la rue des Pierres, OK, fait pas torride, mais ça roule sur le Ring.
Un Bonnefooi déserté, et un duo mixte au soundcheck.
Alicia Carrasco Melgar y José Manuel León , venus de la Bahia d'Algeciras où le thermomètre indique un petit 15°.
José Manuel León ( 1979), considéré comme une des figures de proue du nuevo flamenco, un élève du pape du genre, Gerardo Núñez.
Un album à ce jour, 'Sirimusa', et quelques attaches avec nos plates contrées, puisque lors du Gentse Flamenco Festival, il a joué avec Myrddin De Cauter, un des rejetons de Koen.
Alicia Carrasco ( 1974) , la compagne du guitariste, responsable des parties chantées sur l'album de José Manuel et auteur de ' Mujer Klorika', sorti en 2011, et dont la musique a été composée par son homme.
En 2010, Alicia, au timbre rauque et chaud, remporte le ‘Voice and Guitar’ prize à Völklingen.
21:10', on place une chaufferette d'appoint aux pieds du guitariste ( précaution utile, lorsque tu sais que les artistes sont censés donner le meilleur d'eux-mêmes en étant casernés à côté de la porte donnant accès au bar, battant s'ouvrant et se fermant toutes les 46 secondes), tu quittes moufles, écharpe tricotée par ta belle-mère ( enfile la, bordel, il gèle à pierre fendre ...euh, chérie, elle est rose/vert bonbon) et parka, tu embarques vers le sur, son astre brûlant, ses fruits capiteux, son Xérès, ses sombres Andalouses vêtues de robes à volants et dont la noble figure est cachée par un éventail bigarré, et, inévitablement, tu atterris dans un tablao, décoré d'antiques affiches de corrida.
Un premier flamenco inspiré et lyrique... me demande pas si c'était une buleria, alegrias, seguiriyas, soleá , malagueñas, un fandango ou une sevillana, étant originaire de Béotie septentrionale, tu n'y connais que dalle et, comme le couple s'est produit sans playlist, tu n'auras aucun titre à lire, à la rigueur on peut d'indiquer que plusieurs plages de Sirimusa ont été interprétées.
Après une longue et sinueuse introduction à la guitare, ponctuée par un barman irritant et malhabile, confondant cocktail shaker et maracas, Alicia vocalise de sa voix graveleuse ( tu entends rocailleuse, mon libertin) sur les précieuses arabesques de son compagnon.
Tout à son art, les yeux clos, elle bat des mains, frappe le plancher du talon pour te mener dans un univers de passion brûlante, de sentiments exacerbés, de drames atroces.
Une seconde pièce chantée exprimera toute la nostalgia ressentie par la belle Andalouse.
Les plages se succèdent, la fougueuse gestuelle gitane de la señorita et le jeu racé du virtuose, il interprète ( avec le Gerardo Núñez trio) ' Almeria' d' Isaac Albéniz dans le film 'Iberia' de Carlos Saura, te font aisément oublier les fades flocons qui mollement s'étalent sur les pavés de la triste artère que tu aperçois derrière les musiciens.
José Manuel entame un flamenco aux accents jazzy, dans la lignée d'un Paco de Lucia ou d'un Tomatito, tout en essayant de ne pas se laisser distraire par le brouhaha confus émanant de clients que son jeu indiffère.
Un tempo lent est suivi d'une mélodie plus joyeuse et saccadée, les doigts virevoltent sur les cordes, un ou deux voisins battent la mesure, une petite anglaise rêve d'Enrique Iglesias, tandis qu' au fond du bastringue les lourdauds, pour lesquels tu éprouves, à la fois, gêne et ire, continuent leurs palabres insignifiants et débiles, qui , à la limite, transforment ces deux artistes doués en modestes pianistes d'ambiance.
Une dernière canción à arracher le coeur du célèbre El estrangulador del puerto, les salutations d'Alicia et pour remercier la dizaine d'auditeurs attentifs, un double bis.
Carmen, à tes côtés, assure que c'étaient des bulerias!
Un concert étincelant donné dans des conditions déplorables.
Ce soir, Alicia Carrasco y José Manuel León joueront à Bruges, le 20 janvier au Club Reserva, Gent!
lundi 14 janvier 2013
La blueswoman Precious Bryant ( 71 ans) perd son combat contre l'insuffisance cardiaque congestive et le diabète
Precious Bryant ( née Bussey) voit le jour le 4 janvier 1942 à Talbot County, Georgia.
Une histoire connue: avec ses soeurs, elle commence, dès sa prime jeunesse, à chanter à l'église et, à 9 ans, maîtrise la guitare, son père lui apprend les astuces du bottleneck et son oncle, George Henry Bussey, musicien de blues, lui servira de mentor, il lui fait écouter Muddy Waters ou Jimmy Reed.
Après avoir abandonné ses études, s'être mariée, elle se met à jouer et à chanter où on veut bien la laisser jouer et chanter, accepting tips in her guitar.
A son répertoire, des traditionnels country blues en provenance de sa Lower Chattahoochee River Valley region et des compositions propres.
Precious sera remarquée par George Mitchell, une sorte d'Alan Lomax ( Ethnomusicologist) spécialisé dans le son en provenance d'Alabama/ Georgia... 'he discovered Georgia musical treasure', pour citer les biographes.
Le folkloriste enregistre Precious Bryant en 1969, malheureusement il n'y aura pas d'album, mais la blueswoman est invitée à se produire au Chattahoochee Folk Festival.
Gros succès, suivi de tournées aux States et en Europe.
Il faudra pourtant patienter jusqu'en 2002, plus de trente après les Field Recording Sessions, pour voir son debut album chez les disquaires, ' Fool me Good', les vocaux doux et mélodieux, combinés à un jeu de guitare sec, frappent les esprits.
2005: 'The Truth' avec band, her son Tony Bryant on bass, drummer J.D. Mark, and even a second guitarist, Jake Fussell, on two tracks...
La même année, la Music Maker Relief Foundation sort le disque 'My name is Precious', dernière oeuvre d'une artiste discrète.
Ce 12 janvier, à Columbus, Precious Bryant devait succomber à la maladie!
Une histoire connue: avec ses soeurs, elle commence, dès sa prime jeunesse, à chanter à l'église et, à 9 ans, maîtrise la guitare, son père lui apprend les astuces du bottleneck et son oncle, George Henry Bussey, musicien de blues, lui servira de mentor, il lui fait écouter Muddy Waters ou Jimmy Reed.
Après avoir abandonné ses études, s'être mariée, elle se met à jouer et à chanter où on veut bien la laisser jouer et chanter, accepting tips in her guitar.
A son répertoire, des traditionnels country blues en provenance de sa Lower Chattahoochee River Valley region et des compositions propres.
Precious sera remarquée par George Mitchell, une sorte d'Alan Lomax ( Ethnomusicologist) spécialisé dans le son en provenance d'Alabama/ Georgia... 'he discovered Georgia musical treasure', pour citer les biographes.
Le folkloriste enregistre Precious Bryant en 1969, malheureusement il n'y aura pas d'album, mais la blueswoman est invitée à se produire au Chattahoochee Folk Festival.
Gros succès, suivi de tournées aux States et en Europe.
Il faudra pourtant patienter jusqu'en 2002, plus de trente après les Field Recording Sessions, pour voir son debut album chez les disquaires, ' Fool me Good', les vocaux doux et mélodieux, combinés à un jeu de guitare sec, frappent les esprits.
2005: 'The Truth' avec band, her son Tony Bryant on bass, drummer J.D. Mark, and even a second guitarist, Jake Fussell, on two tracks...
La même année, la Music Maker Relief Foundation sort le disque 'My name is Precious', dernière oeuvre d'une artiste discrète.
Ce 12 janvier, à Columbus, Precious Bryant devait succomber à la maladie!
dimanche 13 janvier 2013
Elvis accueille John Wilkinson au paradis des musiciens rock.
Un coup d'oeil au site de John Wilkinson nous apprend:.. back in
1968, John was handpicked by Elvis. The King immediately saw the musical
talents of this 23 year old kid from Springfield Missouri.
Le King et le gamin deviennent amis et le guitariste intègre le TCB- Band.
Taking Care of Business, a personal motto Presley adopted in the early 1970s!
Le groupe a de la gueule: James Burton (lead guitar), Jerry Scheff (bass), John Wilkinson (rhythm guitar), Larry Muhoberac (keyboards) and Ronnie Tutt (drums).
James Burton: rockabilly hall of fame, rock and roll hall of fame, a travaillé e.a. pour Ricky Nelson, Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, Elvis Costello, Roy Orbinson, Emmylou Harris et ma préférée, Suzy Quatro.
Jerry peut aligner quelques beaux noms: The Associations ( Along comes Mary) - Johnny Rivers, Nancy Sinatra, Neil Diamond, Sammy Davis jr. ...et, il est crédité sur L A Woman des Doors .
Pareil pour Larry, also known as Larry Owens ou Larry Gordon: Tina Turner, Neil Diamond, Ray Charles, Barbra Streisand..
Et Tutt?
Spécialisé en country: Glen Campbell, Johnny Cash, Kenny Rogers, mais aussi Los Lobos, Jerry Garcia, Stevie Nicks...
John Wilkinson, avant le King: le folk band The Kingston Trio , c'est pas rien - son propre groupe : The Coachmen qu' Elvis vint voir jouer au 'Whiskey A Go Go Bar' avant d'inviter le gars à rejoindre son TCB-Band.
John Wilkinson was Elvis Presley's rhythm guitarist from July 1969 until June 26th 1977!
Mais avant ça, il a le temps de sortir les singles' July, You 're A Woman' - 'You 've Got Nothing To Be Ashamed Of' et ' The Last Resort'.
Après le décès de Presley, John s'établit à L A et forme le band Justice qui, pendant 9/10 ans, jouera du Elvis dans les bars ou clubs.
Ensuite il abandonne la musique, travaille pour la société Radio Shack et plus tard an aircraft company.
En 1989, il est victime d'un infar , son bras gauche restera paralysé, finie la guitare, désormais il chantera.
Ainsi il participera à quelques tribute concerts.
15 ans après le décès du King, une journaliste de 'Het Volk' se souvient d'un show mémorable à Kaiserlautern, en 1992, où des milliers de fans ont applaudi JD Sumner and the Stamps, les Jordanaires, John Wilkinson, Shaun Nielsen ( Elvis's back up tenor) et la soprano Kathy Westmoreland faisant partie des vocalistes de la star.
Pour la petite histoire, en 1999, la revue passe à Mol, avec Barbara Dex chantant Elvis en avant-programme.
Vendredi dernier, John Wilkinson devait s'éteindre chez lui dans le Missouri, il avait 67 ans!
Le King et le gamin deviennent amis et le guitariste intègre le TCB- Band.
Taking Care of Business, a personal motto Presley adopted in the early 1970s!
Le groupe a de la gueule: James Burton (lead guitar), Jerry Scheff (bass), John Wilkinson (rhythm guitar), Larry Muhoberac (keyboards) and Ronnie Tutt (drums).
James Burton: rockabilly hall of fame, rock and roll hall of fame, a travaillé e.a. pour Ricky Nelson, Johnny Cash, Jerry Lee Lewis, Elvis Costello, Roy Orbinson, Emmylou Harris et ma préférée, Suzy Quatro.
Jerry peut aligner quelques beaux noms: The Associations ( Along comes Mary) - Johnny Rivers, Nancy Sinatra, Neil Diamond, Sammy Davis jr. ...et, il est crédité sur L A Woman des Doors .
Pareil pour Larry, also known as Larry Owens ou Larry Gordon: Tina Turner, Neil Diamond, Ray Charles, Barbra Streisand..
Et Tutt?
Spécialisé en country: Glen Campbell, Johnny Cash, Kenny Rogers, mais aussi Los Lobos, Jerry Garcia, Stevie Nicks...
John Wilkinson, avant le King: le folk band The Kingston Trio , c'est pas rien - son propre groupe : The Coachmen qu' Elvis vint voir jouer au 'Whiskey A Go Go Bar' avant d'inviter le gars à rejoindre son TCB-Band.
John Wilkinson was Elvis Presley's rhythm guitarist from July 1969 until June 26th 1977!
Mais avant ça, il a le temps de sortir les singles' July, You 're A Woman' - 'You 've Got Nothing To Be Ashamed Of' et ' The Last Resort'.
Après le décès de Presley, John s'établit à L A et forme le band Justice qui, pendant 9/10 ans, jouera du Elvis dans les bars ou clubs.
Ensuite il abandonne la musique, travaille pour la société Radio Shack et plus tard an aircraft company.
En 1989, il est victime d'un infar , son bras gauche restera paralysé, finie la guitare, désormais il chantera.
Ainsi il participera à quelques tribute concerts.
15 ans après le décès du King, une journaliste de 'Het Volk' se souvient d'un show mémorable à Kaiserlautern, en 1992, où des milliers de fans ont applaudi JD Sumner and the Stamps, les Jordanaires, John Wilkinson, Shaun Nielsen ( Elvis's back up tenor) et la soprano Kathy Westmoreland faisant partie des vocalistes de la star.
Pour la petite histoire, en 1999, la revue passe à Mol, avec Barbara Dex chantant Elvis en avant-programme.
Vendredi dernier, John Wilkinson devait s'éteindre chez lui dans le Missouri, il avait 67 ans!
samedi 12 janvier 2013
Cruz Control au Sounds Jazz Club, Ixelles, le 11 janvier 2013
Pour te rendre rue de la Tulipe ( à 35 mètres de la place Fernand Cocq) à Ixelles, pas besoin de programmer ton régulateur de vitesse à 60 km/h, tu ne dépasseras guère le 32 km/h, le problème consistera à caser ton tacot dans ce périmètre rouge.
Etonnement pour un vendredi soir , tu parviens à le larguer à 5 minutes du Sounds, un des plus anciens jazz club de la capitale.
Tous les adeptes de la blue note indigène sont passés chez Rosy Merlini et Sergio Duvalloni qui programment des artistes 6 soirées sur 7.
Menu du jour: Cruz Control.
Ce combo naît en 2004 sous forme de duo, piano/sax, avant de passer au quartet: Julie Dehaye ( Fender Rhodes): un background classique - François Lourtie ( tenor and soprano sax): The Wrong Object, Panopticon, La Cigarette sans Cravate... - le Grand-Ducal, Jérôme Klein ( drums): Canopée, Paragdim Junction... et Jérôme Heiderscheidt ( bass): Studio Ubik...
De concerts en concerts ( Jazz Marathon, l'Open Jazz Festival, l'An Vert à Liège, Comblain, Jazz à Huy..) l'envie leur vient de graver une rondelle, "Le Comment du pOurqÙoi ?" sortira fin 2012.
22:00 c'est pas la cohue premier jour des soldes au Sounds, faudra encore patienter en compagnie de mademoiselle Stella..
22:30', extinction des feux, Cruz Control sur scène, sans Jérôme.
Lequel?
Le petit, pris ailleurs... derrière le kit, un autre batteur surdoué , Jens Bouttery, que tu as croisé avec le Winchovski de Lucien Fraipont.
' Bob et Cruz' , rien à voir avec Willy Vandersteen, comme toutes les autres plages du CD , un titre composé par Cruz Control .
Un démarrage en douceur, une petite rengaine fluette se colorant, petit à petit, de teintes latino, brisure soudaine, quelques échappées free, un sax saccadé, une rythmique souple et un Fender grognon.
Si t'étais venu pour du mainstream, tu t'es trompé d'adresse, un nouveau break puis Bob et sa croix partent en funk contorsionniste.
Quoi, des points de repère?
Michel Sardou, Patrick Fiori, Mike Brant ... ça te va?
Tu veux une baffe?
Deux ou trois noms, alors: Weather Report, Trio (avec Jozef Dumoulin , Trevor Dunn et Eric Thielemans), Deodato, les Crusaders et autres chantres de la fusion...
' Wizz' est indiqué sur le feuillet transmis par la gentille, mais pas rousse, Julie.
On a cherché et pas trouvé de trace de ce sorcier sur le disque.
Une ballade pain de sucre, un soprano enchanteur et un drumming ouaté.
Du lyrisme coloré.
Un assaut en règle amorce ' El Crabos' , une armée de tourteaux, de Kamtchatka, de grapsus grapsus ou grapsi grapsi, en latin, dirigée par un centurion belliqueux, ça va saigner.
Accalmie, le Rhodes grince, le volcan sax entre en éruption, basse et batterie grondent en sourdine, le climat est tendu...
Mitraillage en rafales, sont vachement agités, ces enfants!
'Automastic' sera plus serein, la batterie entame un tic tac sinistre, un piano torturé se pointe, le sax se fait Stan Getz, la basse s'adonne à l'exercice solitaire, avant le retour du peloton qui annonce le terme de la ballade.
Que tu croyais, Jens, sournois, relance la machine qui cruise en pilotage automatique, ce qui te permet de constater que le coin s'est bien peuplé et apprécie la soupe.
Jérôme a composé ' Ten Tunnels' qui sent bon le Herbie Hancock ou le Weather Report.
On achève le premier set par une adaptation de ' L'Amie d'Annie' de Steve Waring qui aime les sucettes.
Pas sûr que Delphine, six ans, de jolies tresses et des joues roses, eût raffolé de ce sax malade, caracolant abstraitement, tandis que Jérôme tabasse sa basse et que Jens cogne un faux gong acheté sur Ebay.
L'orgue s'éveille, comme les épinoches, têtards, amibes, araignées d'eau et autres peuplades du marais.
Le jour pointe, va faire chaud, pense à te désaltérer, Annie!
Tout bouge, ça fourmille ferme, c'est la récré.
Retour au calme avant de nouveaux remous aquatiques, d'abord un grouillement, puis une vibration, un tremblement, un tsunami, c'est sûr les assurances vont casquer!
Présentation des corsaires et pause!
'Tsar Moktary' de la fusion autocrate et bouillonnante, un groove fluctuant.
Encore une plage à la structure semblant complexe mais, finalement, d'une fluidité naturelle.
Les trois suivantes sont de la plume de François, ' Sunways' pour débuter.
Longue intro cérémonieuse aux drums/ claviers, le sax et la basse ronflante sortent de leur torpeur, direction le soleil, mais pas en ligne droite, des méandres et des bosses.
Tu te souviens de Sun Ra?
' Sélim'.
Sasson?
Vais me renseigner, peut-être un copain des janissaires.
Sélim hante la corde crossover/ smooth jazz à la David Sanborn ou Bob James.
Un mariage de raffinement et de funky vibes.
Pour les somnambules, ' Sleepless' .
Pendant tes insomnies, ton cortex visualise Gato Barbieri ou Grover Washington ( interprétant 'Just the two of us').
Un réveil en sursaut car la basse en slapping annonce un final secoué.
Le voyage approche de son terme, voici ' Melting-Pot' .
Son cathédrale, wah wah grésillante, le sax pompe, j'arrive, annonce Bouttery.
Tu te laisses porter par les vagues, tout baigne, soudain un break arabo-andalou imaginé par Heiderscheidt, le pot-pourri dégénère en délire sonore, tu vas boire la tasse, c'est sûr!
Bref retour au calme, puis de nouveaux mouvements de houle, au loin le chef de gare fait signe à Jacques Lantier de calmer sa fougue, on arrive au terminus.
Il est minuit cinquante, avec Cruz Control on a vu du pays: des plaines, des monts, des forêts vierges, des banlieues exotiques ... on s'est pas emmerdé, on rentrera chez soi avec des images plein la tête!
Etonnement pour un vendredi soir , tu parviens à le larguer à 5 minutes du Sounds, un des plus anciens jazz club de la capitale.
Tous les adeptes de la blue note indigène sont passés chez Rosy Merlini et Sergio Duvalloni qui programment des artistes 6 soirées sur 7.
Menu du jour: Cruz Control.
Ce combo naît en 2004 sous forme de duo, piano/sax, avant de passer au quartet: Julie Dehaye ( Fender Rhodes): un background classique - François Lourtie ( tenor and soprano sax): The Wrong Object, Panopticon, La Cigarette sans Cravate... - le Grand-Ducal, Jérôme Klein ( drums): Canopée, Paragdim Junction... et Jérôme Heiderscheidt ( bass): Studio Ubik...
De concerts en concerts ( Jazz Marathon, l'Open Jazz Festival, l'An Vert à Liège, Comblain, Jazz à Huy..) l'envie leur vient de graver une rondelle, "Le Comment du pOurqÙoi ?" sortira fin 2012.
22:00 c'est pas la cohue premier jour des soldes au Sounds, faudra encore patienter en compagnie de mademoiselle Stella..
22:30', extinction des feux, Cruz Control sur scène, sans Jérôme.
Lequel?
Le petit, pris ailleurs... derrière le kit, un autre batteur surdoué , Jens Bouttery, que tu as croisé avec le Winchovski de Lucien Fraipont.
' Bob et Cruz' , rien à voir avec Willy Vandersteen, comme toutes les autres plages du CD , un titre composé par Cruz Control .
Un démarrage en douceur, une petite rengaine fluette se colorant, petit à petit, de teintes latino, brisure soudaine, quelques échappées free, un sax saccadé, une rythmique souple et un Fender grognon.
Si t'étais venu pour du mainstream, tu t'es trompé d'adresse, un nouveau break puis Bob et sa croix partent en funk contorsionniste.
Quoi, des points de repère?
Michel Sardou, Patrick Fiori, Mike Brant ... ça te va?
Tu veux une baffe?
Deux ou trois noms, alors: Weather Report, Trio (avec Jozef Dumoulin , Trevor Dunn et Eric Thielemans), Deodato, les Crusaders et autres chantres de la fusion...
' Wizz' est indiqué sur le feuillet transmis par la gentille, mais pas rousse, Julie.
On a cherché et pas trouvé de trace de ce sorcier sur le disque.
Une ballade pain de sucre, un soprano enchanteur et un drumming ouaté.
Du lyrisme coloré.
Un assaut en règle amorce ' El Crabos' , une armée de tourteaux, de Kamtchatka, de grapsus grapsus ou grapsi grapsi, en latin, dirigée par un centurion belliqueux, ça va saigner.
Accalmie, le Rhodes grince, le volcan sax entre en éruption, basse et batterie grondent en sourdine, le climat est tendu...
Mitraillage en rafales, sont vachement agités, ces enfants!
'Automastic' sera plus serein, la batterie entame un tic tac sinistre, un piano torturé se pointe, le sax se fait Stan Getz, la basse s'adonne à l'exercice solitaire, avant le retour du peloton qui annonce le terme de la ballade.
Que tu croyais, Jens, sournois, relance la machine qui cruise en pilotage automatique, ce qui te permet de constater que le coin s'est bien peuplé et apprécie la soupe.
Jérôme a composé ' Ten Tunnels' qui sent bon le Herbie Hancock ou le Weather Report.
On achève le premier set par une adaptation de ' L'Amie d'Annie' de Steve Waring qui aime les sucettes.
Pas sûr que Delphine, six ans, de jolies tresses et des joues roses, eût raffolé de ce sax malade, caracolant abstraitement, tandis que Jérôme tabasse sa basse et que Jens cogne un faux gong acheté sur Ebay.
L'orgue s'éveille, comme les épinoches, têtards, amibes, araignées d'eau et autres peuplades du marais.
Le jour pointe, va faire chaud, pense à te désaltérer, Annie!
Tout bouge, ça fourmille ferme, c'est la récré.
Retour au calme avant de nouveaux remous aquatiques, d'abord un grouillement, puis une vibration, un tremblement, un tsunami, c'est sûr les assurances vont casquer!
Présentation des corsaires et pause!
'Tsar Moktary' de la fusion autocrate et bouillonnante, un groove fluctuant.
Encore une plage à la structure semblant complexe mais, finalement, d'une fluidité naturelle.
Les trois suivantes sont de la plume de François, ' Sunways' pour débuter.
Longue intro cérémonieuse aux drums/ claviers, le sax et la basse ronflante sortent de leur torpeur, direction le soleil, mais pas en ligne droite, des méandres et des bosses.
Tu te souviens de Sun Ra?
' Sélim'.
Sasson?
Vais me renseigner, peut-être un copain des janissaires.
Sélim hante la corde crossover/ smooth jazz à la David Sanborn ou Bob James.
Un mariage de raffinement et de funky vibes.
Pour les somnambules, ' Sleepless' .
Pendant tes insomnies, ton cortex visualise Gato Barbieri ou Grover Washington ( interprétant 'Just the two of us').
Un réveil en sursaut car la basse en slapping annonce un final secoué.
Le voyage approche de son terme, voici ' Melting-Pot' .
Son cathédrale, wah wah grésillante, le sax pompe, j'arrive, annonce Bouttery.
Tu te laisses porter par les vagues, tout baigne, soudain un break arabo-andalou imaginé par Heiderscheidt, le pot-pourri dégénère en délire sonore, tu vas boire la tasse, c'est sûr!
Bref retour au calme, puis de nouveaux mouvements de houle, au loin le chef de gare fait signe à Jacques Lantier de calmer sa fougue, on arrive au terminus.
Il est minuit cinquante, avec Cruz Control on a vu du pays: des plaines, des monts, des forêts vierges, des banlieues exotiques ... on s'est pas emmerdé, on rentrera chez soi avec des images plein la tête!
vendredi 11 janvier 2013
Phillip Henry and Hannah Martin à La Porte Noire, Bruxelles, le 10 janvier 2013
La Porte Noire, rue des Alexiens, 100 bières belges atypiques, 11 pompes, 80 whiskies de qualité, un
univers Celte, rock et roots, des barmen qualifiés, le tout dans un
cadre exceptionnel.... on ajoute: et un bruit de fond exaspérant pendant les concerts!
Première belge pour le duo originaire du Devon, Phillip Henry and Hannah Martin.
La presse folk de chez sa majesté ne tarit pas d'éloges pour décrire le son de ce projet relativement neuf :
"Phillip Henry and Hannah Martin are bringing a fresh new sound to folk music...There is a chemistry to their playing which is both uplifting and captivating..." (Folk Radio UK).
Un album en commun "Singing The Bones" sorti en 2011, mais Phillip a sorti plusieurs rondelles sous son nom, plus 'Love Songs and Trance Hymns' avec Tobias b Jacob, sous le patronyme de The School of Trobar.
Au UK, ils ont déjà foulé les plus grands festivals folk: Cambridge Folk Festival, Sidmouth Folk Festival Ham Marquee, Oxford Folk Festival , Gate To Southwell Folk Festival e.a., sans oublier un passage à Glastonbury.
Un bel éventail d'instruments: deux dobros, une acoustique, une panoplie d'harmonicas, un timbre grave pour le barbu - deux violons, une acoustique, un banjo et une voix cristalline pour l'imberbe.
22h10', c'est parti!
An Irish traditional ballad, que Phillip joue à la resonator, ouvre le bal ' Sheebeg and Shemore' .
Le gars fait montre d'une technique peu banale, il joue son dobro en lap slide et fingerstyle à la Earl Scruggs ( small picks attached to the fingertips), après quelques trois minutes, la séduisante violoniste entre dans la danse et la Celtic tune, valorisant the fairy hills of Sheebeg and Shemore, vire vive gigue ' When I get Home'.
Entrée en matière époustouflante, les buveurs d'atypiques se taisent.
Brussels, it's our first gig of the year, on est heureux d'être chez vous, voici ' Death and the lady' , une ballade mortuaire reprise par quelques grand(e)s: Shirley Collins, Norma Waterson ou
Bellowhead.
D'habitude ce titre est joué à l'accordéon, je le fais à l'harmonica.
Si la voix d'Hannah est d'une pureté digne des plus grandes ( June Tabor, Sandy Denny, Maddy Prior..), le jeu audacieux et virevoltant de son compagnon aura secoué plus d'un intégriste: du folk à la sauce hip hop, quelques éléments raga et un étonnant beatboxing.
Une très grosse claque!
' Song for Caroline Herschel'
Qui, quoi?
Caroline Lucretia Herschel, née en 1750, astronome germano-britannique connue pour avoir découvert de nouvelles comètes!
Du British folk classique, chanté à deux voix.
Phillip seul en piste pour ' I wanna boogie', a tribute to Sonny Terry, à l'harmonica.
Il a carrément mis le feu dans la cave, watch me now, sans les mains, seulement avec deux dents.
Une crise cardiaque dans la salle.
C'est qui, demande Fred?
John Mayall, répond Steven en vidant sa sombre trappiste.
Une dernière avant la pause, ' Nail Makers Strike', un événement datant de 1862 qui reçoit un traitement reggae, les British ajoutant le refrain de 'Declaration of Rights' des Israelites dans leur pamphlet.
Très fort!
Pendant la pause, le stock de "Singing The Bones" diminue de moitié.
On repart par une composition personnelle au banjo/dobro et le filet superbe d'Hannah, ' Silbury Hill', suivi de ' Wichita' de Gillian Welch, une incursion dans l'univers country.
A propos d'une légende du Devon, ' Old Adam The Poacher', Shakespearean folk.
Lyrics, Bill Staines - interprète, Nancy Griffith , direction Nashville: ' Roseville Fair'... So long ago, but they still remember...When they fell in love, at the Roseville Fair... de la country sans faux pli.
Le gospel 'Keep your lamp trimmed and burning', de Rev. Gary Davis, annonce une seconde démonstration d'harmonica boxing, appréciée par la bruyante jeunesse locale.
La dernière: 'The Boy That Wouldn’t Hoe Corn', un blues rural et traînant d'Alison Krauss, subrepticement le violon accélère la cadence pour imprimer un tempo chevauchée fantastique te rappelant ' Nine by Nine' du John Dummer 's Blues Band.
Ovation immense!
Un bis pour Phillip et son harmonica, ' Feeling Good', Steven was feeling so good que ta bière, pas atypique, faisait des bonds sur la table.
Great gig!
Première belge pour le duo originaire du Devon, Phillip Henry and Hannah Martin.
La presse folk de chez sa majesté ne tarit pas d'éloges pour décrire le son de ce projet relativement neuf :
"Phillip Henry and Hannah Martin are bringing a fresh new sound to folk music...There is a chemistry to their playing which is both uplifting and captivating..." (Folk Radio UK).
Un album en commun "Singing The Bones" sorti en 2011, mais Phillip a sorti plusieurs rondelles sous son nom, plus 'Love Songs and Trance Hymns' avec Tobias b Jacob, sous le patronyme de The School of Trobar.
Au UK, ils ont déjà foulé les plus grands festivals folk: Cambridge Folk Festival, Sidmouth Folk Festival Ham Marquee, Oxford Folk Festival , Gate To Southwell Folk Festival e.a., sans oublier un passage à Glastonbury.
Un bel éventail d'instruments: deux dobros, une acoustique, une panoplie d'harmonicas, un timbre grave pour le barbu - deux violons, une acoustique, un banjo et une voix cristalline pour l'imberbe.
22h10', c'est parti!
An Irish traditional ballad, que Phillip joue à la resonator, ouvre le bal ' Sheebeg and Shemore' .
Le gars fait montre d'une technique peu banale, il joue son dobro en lap slide et fingerstyle à la Earl Scruggs ( small picks attached to the fingertips), après quelques trois minutes, la séduisante violoniste entre dans la danse et la Celtic tune, valorisant the fairy hills of Sheebeg and Shemore, vire vive gigue ' When I get Home'.
Entrée en matière époustouflante, les buveurs d'atypiques se taisent.
Brussels, it's our first gig of the year, on est heureux d'être chez vous, voici ' Death and the lady' , une ballade mortuaire reprise par quelques grand(e)s: Shirley Collins, Norma Waterson ou
Bellowhead.
D'habitude ce titre est joué à l'accordéon, je le fais à l'harmonica.
Si la voix d'Hannah est d'une pureté digne des plus grandes ( June Tabor, Sandy Denny, Maddy Prior..), le jeu audacieux et virevoltant de son compagnon aura secoué plus d'un intégriste: du folk à la sauce hip hop, quelques éléments raga et un étonnant beatboxing.
Une très grosse claque!
' Song for Caroline Herschel'
Qui, quoi?
Caroline Lucretia Herschel, née en 1750, astronome germano-britannique connue pour avoir découvert de nouvelles comètes!
Du British folk classique, chanté à deux voix.
Phillip seul en piste pour ' I wanna boogie', a tribute to Sonny Terry, à l'harmonica.
Il a carrément mis le feu dans la cave, watch me now, sans les mains, seulement avec deux dents.
Une crise cardiaque dans la salle.
C'est qui, demande Fred?
John Mayall, répond Steven en vidant sa sombre trappiste.
Une dernière avant la pause, ' Nail Makers Strike', un événement datant de 1862 qui reçoit un traitement reggae, les British ajoutant le refrain de 'Declaration of Rights' des Israelites dans leur pamphlet.
Très fort!
Pendant la pause, le stock de "Singing The Bones" diminue de moitié.
On repart par une composition personnelle au banjo/dobro et le filet superbe d'Hannah, ' Silbury Hill', suivi de ' Wichita' de Gillian Welch, une incursion dans l'univers country.
A propos d'une légende du Devon, ' Old Adam The Poacher', Shakespearean folk.
Lyrics, Bill Staines - interprète, Nancy Griffith , direction Nashville: ' Roseville Fair'... So long ago, but they still remember...When they fell in love, at the Roseville Fair... de la country sans faux pli.
Le gospel 'Keep your lamp trimmed and burning', de Rev. Gary Davis, annonce une seconde démonstration d'harmonica boxing, appréciée par la bruyante jeunesse locale.
La dernière: 'The Boy That Wouldn’t Hoe Corn', un blues rural et traînant d'Alison Krauss, subrepticement le violon accélère la cadence pour imprimer un tempo chevauchée fantastique te rappelant ' Nine by Nine' du John Dummer 's Blues Band.
Ovation immense!
Un bis pour Phillip et son harmonica, ' Feeling Good', Steven was feeling so good que ta bière, pas atypique, faisait des bonds sur la table.
Great gig!
jeudi 10 janvier 2013
Blackie & The Oohoos au Beursschouwburg, Bruxelles, le 9 janvier 2013
Shit happens on Wednesday!
T'as croisé RickyBilly?
Shit Happens on Wednesday ( S.H.O.W.)= une série de shows organisés par le Beurs, ayant lieu dans le BeursKaffee.
Début 2013: Blackie & the Oohoos!
Pour répondre à ta question, l'Adonis de Molenbeek vaquait à d'autres occupations, mais la gent rock bruxelloise était bien présente: parmi les noctambules ou noceurs disparates, les inévitables Ivan Nervous Shakes et sa redingote, Fred Cerise et son pépin, Yves et sa Hoegaerden, Vincent et sa Maes.... sobriété bannie sera le mot d'ordre.
Blackie & The Oohoos
Un bail que tu suis le parcours de cette pouliche de chez Bestov!, tu la vois au Trix, en février 2009 dans le cadre de We Are O'pen, d'autres gigs à Bruxelles ou à Anvers, un full CD ( titelloos) en 2010 et, fin 2012 , un second album “Song for two sisters” produit par Pascal Deweze.
Les femmes-poissons, Loesje et Martha Maieu, ils sont nombreux les chroniqueurs à comparer leurs harmonies vocales au chant des sirènes séduisant d'intrépides marins pour mieux les occire, sont toujours accompagnées par le fabuleux Milan Warmoeskerken à la guitare- aux drums, un revenant, Alfredo Bravo - à la basse ou aux claviers, désormais, Hannes D'Hoine ( DAAU, This Immortal Coil..).
21:20' du mouvement sur le podium, avanti, tous frontstage.
A spooky track to begin, ' Song for two sisters', une intro lente, ténébreuse pendant laquelle l'accordéon de Loesje se greffe sur la guitare Americana de Milan, puis les deux voix en harmonies, 'Twin Peaks' te souffle un voisin, il n'a pas fallu deux minutes pour baigner dans un étrange climat psychédélique et ensorcelant.
Quel art divinatoire, les soeurs Maieu utilisent-elles pour subjuguer de la sorte?
' Black Hole' on va jamais sortir de ce trou noir, immensément profond, dans lequel nous entraînent Aglaopé et Thelxiépie.
Le conte de fée risque vite de se transformer en film d'horreur.
Sur leur premier CD, ' Nemo', les sisters manient une kyrielle d'instruments: accordéon, Korg, xylophone, shakers, Casio, orgue, tambour, mais ce coup-ci, Loesje a déniché un aérophone à air ambiant primitif qu'elle secoue comme une aborigène de Papouasie
...One night I met this man from Reno
he held me so strong in his arms
his eyes much brighter than the rainbowlight
dancing on the rhythm of our heart...
La twangy guitar et le chant enchanteur ont vite fait de t'envoûter, mais, Nemo, ce visionnaire , ce Myrddin Wyllt a beau posséder le pouvoir de tout t'offrir, il y a un prix à payer.... soon we're all gonna die... on ne nage pas dans l'optimisme béat.
Toujours la mélancolie aux accents psychédéliques, ' Sad & blue', suivi d'une scary waltz hypnotique, 'You' ( sur le premier album)... you're the finger on the trigger... murmurent -elles tandis que le guitariste dégaine.
Que faire?
S'aplatir sous les claviers en retenant son souffle.
Changement de cap, un titre dansant te rappelant Lykke Li, ' When light falls in', petit orgue Farfisa et scratchy guitar riffs.
Some female crooning, 'Young running wild ones', le timbre de Loesje s'envolant haut dans des cieux pas forcément couleur azur.
Le péché originel ... I am born 'As a sinner'...faut faire gaffe, le malin rôde.
'Misty Boys' sur fond d'harmonium, un sermon à la David Eugene Edwards.
On nous promet un titre calme, plus ancien, ' Silly Game' , avant de clore le set par ' Joey' un bizarre mix te rappelant à la fois le 'Jolene' de Dolly Parton par la scansion et le 'Wild Child' des Doors par le riff répétitif exécuté par Milan.
Un bref salut avant de rejoindre les coulisses.
En bis, une dernière perle, 'Alone Again'.
Le 22 février Blackie & The Oohoos seront au Cactus à Bruges!
T'as croisé RickyBilly?
Shit Happens on Wednesday ( S.H.O.W.)= une série de shows organisés par le Beurs, ayant lieu dans le BeursKaffee.
Début 2013: Blackie & the Oohoos!
Pour répondre à ta question, l'Adonis de Molenbeek vaquait à d'autres occupations, mais la gent rock bruxelloise était bien présente: parmi les noctambules ou noceurs disparates, les inévitables Ivan Nervous Shakes et sa redingote, Fred Cerise et son pépin, Yves et sa Hoegaerden, Vincent et sa Maes.... sobriété bannie sera le mot d'ordre.
Blackie & The Oohoos
Un bail que tu suis le parcours de cette pouliche de chez Bestov!, tu la vois au Trix, en février 2009 dans le cadre de We Are O'pen, d'autres gigs à Bruxelles ou à Anvers, un full CD ( titelloos) en 2010 et, fin 2012 , un second album “Song for two sisters” produit par Pascal Deweze.
Les femmes-poissons, Loesje et Martha Maieu, ils sont nombreux les chroniqueurs à comparer leurs harmonies vocales au chant des sirènes séduisant d'intrépides marins pour mieux les occire, sont toujours accompagnées par le fabuleux Milan Warmoeskerken à la guitare- aux drums, un revenant, Alfredo Bravo - à la basse ou aux claviers, désormais, Hannes D'Hoine ( DAAU, This Immortal Coil..).
21:20' du mouvement sur le podium, avanti, tous frontstage.
A spooky track to begin, ' Song for two sisters', une intro lente, ténébreuse pendant laquelle l'accordéon de Loesje se greffe sur la guitare Americana de Milan, puis les deux voix en harmonies, 'Twin Peaks' te souffle un voisin, il n'a pas fallu deux minutes pour baigner dans un étrange climat psychédélique et ensorcelant.
Quel art divinatoire, les soeurs Maieu utilisent-elles pour subjuguer de la sorte?
' Black Hole' on va jamais sortir de ce trou noir, immensément profond, dans lequel nous entraînent Aglaopé et Thelxiépie.
Le conte de fée risque vite de se transformer en film d'horreur.
Sur leur premier CD, ' Nemo', les sisters manient une kyrielle d'instruments: accordéon, Korg, xylophone, shakers, Casio, orgue, tambour, mais ce coup-ci, Loesje a déniché un aérophone à air ambiant primitif qu'elle secoue comme une aborigène de Papouasie
...One night I met this man from Reno
he held me so strong in his arms
his eyes much brighter than the rainbowlight
dancing on the rhythm of our heart...
La twangy guitar et le chant enchanteur ont vite fait de t'envoûter, mais, Nemo, ce visionnaire , ce Myrddin Wyllt a beau posséder le pouvoir de tout t'offrir, il y a un prix à payer.... soon we're all gonna die... on ne nage pas dans l'optimisme béat.
Toujours la mélancolie aux accents psychédéliques, ' Sad & blue', suivi d'une scary waltz hypnotique, 'You' ( sur le premier album)... you're the finger on the trigger... murmurent -elles tandis que le guitariste dégaine.
Que faire?
S'aplatir sous les claviers en retenant son souffle.
Changement de cap, un titre dansant te rappelant Lykke Li, ' When light falls in', petit orgue Farfisa et scratchy guitar riffs.
Some female crooning, 'Young running wild ones', le timbre de Loesje s'envolant haut dans des cieux pas forcément couleur azur.
Le péché originel ... I am born 'As a sinner'...faut faire gaffe, le malin rôde.
'Misty Boys' sur fond d'harmonium, un sermon à la David Eugene Edwards.
On nous promet un titre calme, plus ancien, ' Silly Game' , avant de clore le set par ' Joey' un bizarre mix te rappelant à la fois le 'Jolene' de Dolly Parton par la scansion et le 'Wild Child' des Doors par le riff répétitif exécuté par Milan.
Un bref salut avant de rejoindre les coulisses.
En bis, une dernière perle, 'Alone Again'.
Le 22 février Blackie & The Oohoos seront au Cactus à Bruges!
mardi 8 janvier 2013
WinterJazz Festival Marni - Flagey 2013, du 15 au 26 janvier 2013
Sixième édition du Winterjazz aussi connu sous le nom de Jazz Festival Marni Flagey.
Il se déroulera du 15 au 26 janvier des deux côtés de la Place Flagey à Ixelles, au Théâtre Marni , 25 rue de Vergnies, et dans trois salles de l'Espace Culturel ( les Studios 1, 4 et 5) dont l'entrée se trouve place Ste-Croix.
Un menu varié et hétéroclite: des artistes internationaux confirmés: le Matthew Herbert Big Band ou le Christian Escoudé Quartet - des talents locaux: Mâäk de Laurent Blondiau avec, en guest, la guitare avant-garde du français Marc Ducret, Jeff Neve ou Sal La Rocca, en leader pour l'occasion - des découvertes à faire: Too Noisy Fish, avec le copain de Jeff Neve, Teun Verbruggen aux drums, Labtrio avec cet autre franc-tireur, Lander Gyselinck - une incursion dans le classique avec le Brussels Philarmonic interprétant Shostakovich, Gershwin ou Stravinsky s'essayant au jazz - une soirée consacrée au jazz européen avec le Kaja Draksler’s Acropolis Quintet de Slovénie, les Finlandais de Elifantree et l'experimental avant-jazz trio hexagonal MeTaL-O-PHoNe!
La Cinematek/Flagey en profite pour programmer une série de longs-métrages consacrés au jazz dont le merveilleux 'Round Midnight' de Bertrand Tavernier.
Un pass deux concerts vous coûtera 25 ou 30 Euros!
Le programme et les infos pratiques sur les sites du Marni ou de Flagey.
Il se déroulera du 15 au 26 janvier des deux côtés de la Place Flagey à Ixelles, au Théâtre Marni , 25 rue de Vergnies, et dans trois salles de l'Espace Culturel ( les Studios 1, 4 et 5) dont l'entrée se trouve place Ste-Croix.
Un menu varié et hétéroclite: des artistes internationaux confirmés: le Matthew Herbert Big Band ou le Christian Escoudé Quartet - des talents locaux: Mâäk de Laurent Blondiau avec, en guest, la guitare avant-garde du français Marc Ducret, Jeff Neve ou Sal La Rocca, en leader pour l'occasion - des découvertes à faire: Too Noisy Fish, avec le copain de Jeff Neve, Teun Verbruggen aux drums, Labtrio avec cet autre franc-tireur, Lander Gyselinck - une incursion dans le classique avec le Brussels Philarmonic interprétant Shostakovich, Gershwin ou Stravinsky s'essayant au jazz - une soirée consacrée au jazz européen avec le Kaja Draksler’s Acropolis Quintet de Slovénie, les Finlandais de Elifantree et l'experimental avant-jazz trio hexagonal MeTaL-O-PHoNe!
La Cinematek/Flagey en profite pour programmer une série de longs-métrages consacrés au jazz dont le merveilleux 'Round Midnight' de Bertrand Tavernier.
Un pass deux concerts vous coûtera 25 ou 30 Euros!
Le programme et les infos pratiques sur les sites du Marni ou de Flagey.
dimanche 6 janvier 2013
Finale Zennetoer 2012/2013 au CC 't Vondel, Halle, le 5 janvier 2013
Apothéose du sixième Zennetoer dans le magnifique Vondel à Halle.
Pour deux maigres euros, tu verras les cinq finalistes, rescapés d'une série de rudes présélections et, pendant que le jury, armé ( chaque membre) d'un six-pack de houblon d'une marque non citée, délibère après l'ultime épreuve, les spectateurs auront droit à un sixième groupe, non retenu pour la finale, mais récompensé comme meilleur perdant lors des qualifications.
Au palmarès de ce concours figurent quelques groupes pas idiots: Zonko, Aedo, Lapaz, Too Much and The White Nots et Let Lewis Live.
20:10 un barbu, de vert vêtu, vient présenter le jury, nous expliquer le mode d'emploi du vote des spectateurs et annoncer le début des hostilités, sur scène PolarJacket, les vainqueurs du critérium s'étant déroulé à Dilbeek.
Sont quatre: Reinhard Deman (Vocals) - Andy Maes (Guitar) - Steven de Prins (Bass) - Gerwin François (Drums), ils ont décidé d'enfiler le vêtement hivernal début 2011, ils se sont distingués au 'Comma Rocks' Rally, se sont retrouvés nominés ' talent van het jaar' chez Cutting Edge et, après leur prestation de 20 minutes d'hier, on peut affirmer, sans hésitation, que ce quatuor a un bel avenir devant lui.
Ils qualifient leur cocktail d'indie/post-rock atmosphérique, c'est pas débile, mais ne va pas les comparer à Sigur Rós ou à Mono, leur magnifique premier titre, ' III-Fated', s'il sonne post-rock, est décoré de subtils éléments soul à la Jamie Woon.
Incroyable qu'un groupe n'ayant pas deux ans d'existence fasse preuve d'une telle maîtrise, à la fois scénique et au niveau composition.
Le groovy ' PolarFunk' confirme la première impression.
A slower one, le radiophonique ' Wanderland' qui sera suivi par ' Morning Stardust' , du romantisme indie devant plaire aux jeunes filles sans refiler une éruption cutanée acnéique à leurs petits copains.
Titre dansant et set concluant, apprécié à sa juste valeur.
Déjà un favori pour les médailles!
Fools And Dirty Lovers, uit Londerzeel, naissance: 2009!
Lauréats de la première compétition à Gooik.
Vocals: Charlotte-Lara De Cort - Guitar: Jotie Groenwals - Guitar: Tom Van Raemdonck- Bass: Michiel Nuytkens - Drums: Serge Van Eeckhout.
L'animateur promet du poprock psychédélique.
Charlotte-Lara, fringuée Woodstock: nous sommes cinq étudiants en pleine période de bloc mais sommes très contents d'être ici.
' High Hopes' un soft rock éthéré porté par la voix limpide de la blonde chanteuse.
Le groupe cite pas mal d'influences, on oublie Bloc Party ou Portishead pour retenir Florence and the Machines et, au vu de l'accoutrement de la donzelle, quelques références au flower power.
' Bathing in beauty', tous à poil, make love not war, avec un final shoegaze.
Pas des manchots, les guitaristes.
' Don't shake me out', le planant côtoie le postrock et pour clore le set, leur plus ancienne composition, ' General Love', au refrain catchy, un morceau énergique et convaincant!
By the way, Halle, on cherche un autre nom de baptême, toutes vos suggestions seront étudiées.
Elle a 18 ans, elle vient de Dworp, elle a conquis Ternat avec un Freaky Age dans le jury, voici Roos.
Roos Denayer, le franc-tireur, suis la première surprise de ma place en finale, je ne fais pas du rock, I am a singer/songwriter.
En 20 minutes et six titres, armée d'une paire de guitares, le joli minois a enflammé une bonne partie du public avec son acoustic folk/pop proche des Lucy Rose, Gabrielle Aplin, Lianne La Havas et autres teenage sensations.
Une première salve ensoleillée, chantée d'un filet clair, 'Cats' , un arrière-plan reggae à la Jason Mraz.
Rengaine idéale pour oublier la grisaille.
Les deux suivantes ont été composées avec une amie et trempent dans le même liquide transparent.
Shit, ces micros récalcitrants refusent de m'obéir, la petite rougit.
Le premier morceau qu'elle a composé te rappelle Selah Sue à ses débuts, ensuite vient le charmant 'Listening' , pondu en cinq minutes.
Je termine par une primeur, 'The Hunter' n'a jamais été interprété sur scène.
Le gibier n'a rien à craindre, il s'agit d'un chasseur de papillons.
Un jeu de guitare plus élaboré que celui des gamines citées ci-dessus, Roos a tous les atouts en main pour contredire François de Malherbe:
Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses
L’espace d’un matin....
To The Rescue
Palme obtenue à Sint-Genesius Rode, les secouristes de Gent existent depuis 2008 et ont sorti trois rondelles : Commander (2009) et To The Rescue (2012) et le EP We Are To The Rescue (2011).
Mattias De Backer: guitar–voice, Ruben Masson: bass - bass synth , Stijn Claeysier: drums ne sont donc pas des néophytes, ça se sent!
Halle entendra un premier combo franchement rock.
Tu classes To The Rescue dans le tiroir power rock trio.
' The Commute', du carré, de l'âpre témoignant d'une saine dose d'agressivité.
Pas étonnant que les membres de l'équipe citent Waldorf, Horses on Fire ou Wallace Vanborn comme groupes belges préférés.
De l'efficacité et du punch!
' Cold, Cold Night' , classic rock aux relents Golden Earring, la suivante, ' On the road' , nage dans les les mêmes eaux avec en prime un agréable parfum prog.
Et voici l'ode au nouveau bourgmestre d'Anvers, avec une pointe de second degré, ' The Slender Leader' , du hard d'avant le régime Rika Zaraï.
To The Rescue aura fait preuve de métier, de conviction et d'allant.
Leur rock sans fioritures a convaincu les plus sceptiques, Henri Dunant en tête.
Un outsider pour le tiercé!
Emperors of Decay
Néron, Tibère, Galba , Commode?
Non, Patrick Mues ( vocals, guitar) , Kenneth Matterne ( Guitar), Alain Mues (Bass) et Erik Thomas ( Drums) se sont proclamés empereurs pourris en 2010, ont atteint la demi-finale du Humo's Rock Rally la même année et ont terrorisé quelques salles ou festivals de notre bel empire ( Maanrock, le Trix, l' Alcatraz Metal Festival...).
Les Louvanistes ont remporté haut la main la manche disputée à Alsemberg.
Le Ray Cokes local sort son feuillet pour lire "ils jouent du speed punk hard rock proche de Mireille Mathieu", quoi qu'il en soit, les affreux ont emmené une cohorte de fans, perfectos sentant la rose flétrie, T-shirt Guns' n Roses ou Hanoi Rocks, des mecs et leurs gonzesses musclées, carburant sec et gueulant fort.
Entrée en matière tonitruante... Halle, Wake the fuck up... une 'Intro' faisant passer les membres d'Iron Maiden pour des figurants de la Cage aux Folles.
Enfin, du rock, du vrai, joué par des mecs ayant la tronche de l'emploi et des couilles en béton.
'Shit for Brains' du AC/DC ayant sorti l'artillerie lourde.
Sur scène on a droit à une chorégraphie à rendre jaloux Rudolf Nureyev, Wacław Niżyński et JohnTravolta.
Estoc et taille, les duels sont sans merci, le drummer martelant comme un boucher d'abattoir, ça gicle de partout.
'Teenage Ass' tout aussi aristocratique, un sérieux kick in the ass des teenagers et des autres aussi!
L'éloquent 'Mad Demon' clôt la démonstration.
Un set sauvage et tonique, tu les pointes en tête des suffrages!
Le public rentre ses votes, le jury cogite, pour patienter, le Zennetoer a eu la bonne idée de repêcher un candidat des éliminatoires, promu groupe le plus prometteur n'ayant pu obtenir une place en finale: Low Detail!
Un jeune groupe de Teralfene sélectionné pour le Humo's Rock Rally 2012.
Jarno Huygh : Bass + Vocals-Daan Marissens : Lead Guitar + Vocals-Jonas Duchi : Rhythm Guitar-Thomas Erseel : Drums + Vocals pratiquent un punkrock juvénile passablement passe-partout.
Tu peux penser à Blink 182 , Sum 41, Good Charlotte et autres groupes plaisant aux collégiens boutonneux. C'est frais, plaisant, gentil et relativement anecdotique.
Bizarrement, la prestation ( neuf titres) des gamins fut la plus longue.
' One last time' - 'Distiller' - 'Mr Beer' tous des hymnes adolescents pouvant servir de bande sonore à une potacherie du style 'Porky's' .
Jarno: approchez, approchez, braves gens, je ne vais pas vous cracher dessus, m'appelle pas Johnny Rotten, la suivante sera calme, 'Late Night Girl'.
Nouvelle suite de bubblegum punk tracks: ' See you walking', ' Anything else' - ' Fading Away', puis un intermezzo comique, le Prince Carnaval anno 1967, bourré comme une armée de Polonais, monte sur scène en titubant pour encourager la jeunesse de plus près.
Un nouveau morceau ' To the end of the world', papy fait de la résistance tout en la jouant go go girl.
Il a fallu 5 bonnes minutes pour qu'un responsable l'invite à aller boire une pintje au comptoir ce qui, dans son cas, est moins dangereux qu'une séance d'aerobics sur le podium.
Folklore pas mort, vite une dernière ' Bloody Naïve' et bye bye!
Les résultats:
Facebook prize: Emperors of Decay!
Prix du public: PolarJacket précède Roos et To The Rescue.
Prix du Jury: 1 Emperors of Decay
2 PolarJacket
3 Roos
Champagne pour tout le monde!
Pour deux maigres euros, tu verras les cinq finalistes, rescapés d'une série de rudes présélections et, pendant que le jury, armé ( chaque membre) d'un six-pack de houblon d'une marque non citée, délibère après l'ultime épreuve, les spectateurs auront droit à un sixième groupe, non retenu pour la finale, mais récompensé comme meilleur perdant lors des qualifications.
Au palmarès de ce concours figurent quelques groupes pas idiots: Zonko, Aedo, Lapaz, Too Much and The White Nots et Let Lewis Live.
20:10 un barbu, de vert vêtu, vient présenter le jury, nous expliquer le mode d'emploi du vote des spectateurs et annoncer le début des hostilités, sur scène PolarJacket, les vainqueurs du critérium s'étant déroulé à Dilbeek.
Sont quatre: Reinhard Deman (Vocals) - Andy Maes (Guitar) - Steven de Prins (Bass) - Gerwin François (Drums), ils ont décidé d'enfiler le vêtement hivernal début 2011, ils se sont distingués au 'Comma Rocks' Rally, se sont retrouvés nominés ' talent van het jaar' chez Cutting Edge et, après leur prestation de 20 minutes d'hier, on peut affirmer, sans hésitation, que ce quatuor a un bel avenir devant lui.
Ils qualifient leur cocktail d'indie/post-rock atmosphérique, c'est pas débile, mais ne va pas les comparer à Sigur Rós ou à Mono, leur magnifique premier titre, ' III-Fated', s'il sonne post-rock, est décoré de subtils éléments soul à la Jamie Woon.
Incroyable qu'un groupe n'ayant pas deux ans d'existence fasse preuve d'une telle maîtrise, à la fois scénique et au niveau composition.
Le groovy ' PolarFunk' confirme la première impression.
A slower one, le radiophonique ' Wanderland' qui sera suivi par ' Morning Stardust' , du romantisme indie devant plaire aux jeunes filles sans refiler une éruption cutanée acnéique à leurs petits copains.
Titre dansant et set concluant, apprécié à sa juste valeur.
Déjà un favori pour les médailles!
Fools And Dirty Lovers, uit Londerzeel, naissance: 2009!
Lauréats de la première compétition à Gooik.
Vocals: Charlotte-Lara De Cort - Guitar: Jotie Groenwals - Guitar: Tom Van Raemdonck- Bass: Michiel Nuytkens - Drums: Serge Van Eeckhout.
L'animateur promet du poprock psychédélique.
Charlotte-Lara, fringuée Woodstock: nous sommes cinq étudiants en pleine période de bloc mais sommes très contents d'être ici.
' High Hopes' un soft rock éthéré porté par la voix limpide de la blonde chanteuse.
Le groupe cite pas mal d'influences, on oublie Bloc Party ou Portishead pour retenir Florence and the Machines et, au vu de l'accoutrement de la donzelle, quelques références au flower power.
' Bathing in beauty', tous à poil, make love not war, avec un final shoegaze.
Pas des manchots, les guitaristes.
' Don't shake me out', le planant côtoie le postrock et pour clore le set, leur plus ancienne composition, ' General Love', au refrain catchy, un morceau énergique et convaincant!
By the way, Halle, on cherche un autre nom de baptême, toutes vos suggestions seront étudiées.
Elle a 18 ans, elle vient de Dworp, elle a conquis Ternat avec un Freaky Age dans le jury, voici Roos.
Roos Denayer, le franc-tireur, suis la première surprise de ma place en finale, je ne fais pas du rock, I am a singer/songwriter.
En 20 minutes et six titres, armée d'une paire de guitares, le joli minois a enflammé une bonne partie du public avec son acoustic folk/pop proche des Lucy Rose, Gabrielle Aplin, Lianne La Havas et autres teenage sensations.
Une première salve ensoleillée, chantée d'un filet clair, 'Cats' , un arrière-plan reggae à la Jason Mraz.
Rengaine idéale pour oublier la grisaille.
Les deux suivantes ont été composées avec une amie et trempent dans le même liquide transparent.
Shit, ces micros récalcitrants refusent de m'obéir, la petite rougit.
Le premier morceau qu'elle a composé te rappelle Selah Sue à ses débuts, ensuite vient le charmant 'Listening' , pondu en cinq minutes.
Je termine par une primeur, 'The Hunter' n'a jamais été interprété sur scène.
Le gibier n'a rien à craindre, il s'agit d'un chasseur de papillons.
Un jeu de guitare plus élaboré que celui des gamines citées ci-dessus, Roos a tous les atouts en main pour contredire François de Malherbe:
Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses
L’espace d’un matin....
To The Rescue
Palme obtenue à Sint-Genesius Rode, les secouristes de Gent existent depuis 2008 et ont sorti trois rondelles : Commander (2009) et To The Rescue (2012) et le EP We Are To The Rescue (2011).
Mattias De Backer: guitar–voice, Ruben Masson: bass - bass synth , Stijn Claeysier: drums ne sont donc pas des néophytes, ça se sent!
Halle entendra un premier combo franchement rock.
Tu classes To The Rescue dans le tiroir power rock trio.
' The Commute', du carré, de l'âpre témoignant d'une saine dose d'agressivité.
Pas étonnant que les membres de l'équipe citent Waldorf, Horses on Fire ou Wallace Vanborn comme groupes belges préférés.
De l'efficacité et du punch!
' Cold, Cold Night' , classic rock aux relents Golden Earring, la suivante, ' On the road' , nage dans les les mêmes eaux avec en prime un agréable parfum prog.
Et voici l'ode au nouveau bourgmestre d'Anvers, avec une pointe de second degré, ' The Slender Leader' , du hard d'avant le régime Rika Zaraï.
To The Rescue aura fait preuve de métier, de conviction et d'allant.
Leur rock sans fioritures a convaincu les plus sceptiques, Henri Dunant en tête.
Un outsider pour le tiercé!
Emperors of Decay
Néron, Tibère, Galba , Commode?
Non, Patrick Mues ( vocals, guitar) , Kenneth Matterne ( Guitar), Alain Mues (Bass) et Erik Thomas ( Drums) se sont proclamés empereurs pourris en 2010, ont atteint la demi-finale du Humo's Rock Rally la même année et ont terrorisé quelques salles ou festivals de notre bel empire ( Maanrock, le Trix, l' Alcatraz Metal Festival...).
Les Louvanistes ont remporté haut la main la manche disputée à Alsemberg.
Le Ray Cokes local sort son feuillet pour lire "ils jouent du speed punk hard rock proche de Mireille Mathieu", quoi qu'il en soit, les affreux ont emmené une cohorte de fans, perfectos sentant la rose flétrie, T-shirt Guns' n Roses ou Hanoi Rocks, des mecs et leurs gonzesses musclées, carburant sec et gueulant fort.
Entrée en matière tonitruante... Halle, Wake the fuck up... une 'Intro' faisant passer les membres d'Iron Maiden pour des figurants de la Cage aux Folles.
Enfin, du rock, du vrai, joué par des mecs ayant la tronche de l'emploi et des couilles en béton.
'Shit for Brains' du AC/DC ayant sorti l'artillerie lourde.
Sur scène on a droit à une chorégraphie à rendre jaloux Rudolf Nureyev, Wacław Niżyński et JohnTravolta.
Estoc et taille, les duels sont sans merci, le drummer martelant comme un boucher d'abattoir, ça gicle de partout.
'Teenage Ass' tout aussi aristocratique, un sérieux kick in the ass des teenagers et des autres aussi!
L'éloquent 'Mad Demon' clôt la démonstration.
Un set sauvage et tonique, tu les pointes en tête des suffrages!
Le public rentre ses votes, le jury cogite, pour patienter, le Zennetoer a eu la bonne idée de repêcher un candidat des éliminatoires, promu groupe le plus prometteur n'ayant pu obtenir une place en finale: Low Detail!
Un jeune groupe de Teralfene sélectionné pour le Humo's Rock Rally 2012.
Jarno Huygh : Bass + Vocals-Daan Marissens : Lead Guitar + Vocals-Jonas Duchi : Rhythm Guitar-Thomas Erseel : Drums + Vocals pratiquent un punkrock juvénile passablement passe-partout.
Tu peux penser à Blink 182 , Sum 41, Good Charlotte et autres groupes plaisant aux collégiens boutonneux. C'est frais, plaisant, gentil et relativement anecdotique.
Bizarrement, la prestation ( neuf titres) des gamins fut la plus longue.
' One last time' - 'Distiller' - 'Mr Beer' tous des hymnes adolescents pouvant servir de bande sonore à une potacherie du style 'Porky's' .
Jarno: approchez, approchez, braves gens, je ne vais pas vous cracher dessus, m'appelle pas Johnny Rotten, la suivante sera calme, 'Late Night Girl'.
Nouvelle suite de bubblegum punk tracks: ' See you walking', ' Anything else' - ' Fading Away', puis un intermezzo comique, le Prince Carnaval anno 1967, bourré comme une armée de Polonais, monte sur scène en titubant pour encourager la jeunesse de plus près.
Un nouveau morceau ' To the end of the world', papy fait de la résistance tout en la jouant go go girl.
Il a fallu 5 bonnes minutes pour qu'un responsable l'invite à aller boire une pintje au comptoir ce qui, dans son cas, est moins dangereux qu'une séance d'aerobics sur le podium.
Folklore pas mort, vite une dernière ' Bloody Naïve' et bye bye!
Les résultats:
Facebook prize: Emperors of Decay!
Prix du public: PolarJacket précède Roos et To The Rescue.
Prix du Jury: 1 Emperors of Decay
2 PolarJacket
3 Roos
Champagne pour tout le monde!
Inscription à :
Articles (Atom)