Saint- Nicolas, à l'instar de Tintin: raciste, passéiste, bigot, homophobe et enculeur de mouches?
Et le faux sapin de Noël sur la Grand Place et le marché de Noël devenu Plaisirs d'Hiver ou Parfums d'Hiver en Picardie, et la dinde à l'ail halal, et fotoman Luk qui boit que de l'eau bénite... on s'en fout!
Nous, on est venu au Candelaershuys pour Billy & Bloomfish et leurs galants, Jan De Bruyn ( t'es certain que c'est pas xénophobe?) et Roland ( zonder bres).
Billy = Kathleen Vandenhoudt, singer-songwriter from Diest, dotée d'une voix plus noire que celle de, au hasard Balthazar, Rihanna et affichant une carte de visite impressionnante: Night Mission, Trouble Three, Fetch, About Queens of the Blues, Blue Angels..+ Roland, Arno, The Electric Kings, Guido Belcanto, Bruno De Neckere, Guy Swinnen, Rick De Leeuw etc..
Ce soir, au chant, à l'acoustique + wood -blocks.
Bloomfish= Pascale Michiels, la petite bouclée, un timbre aussi noir que la précitée, singer-songwriter, actrice, multi-instrumentiste, un palmarès demandant trois pages: Snowflower, About Queens of the Blues, Blue Angels, Group DeVille, Beverly Jo Scott, Fred & the Healers, Dobrojean, Wigbert, Ralph Samantha, The Employees, Belle Perez etc...
Ce soir, au chant, à l'acoustique ( six or twelve strings), shakers et deux moon guitars exotiques, un immense zhongruan et un mignon yueqin.
Roland au chant, à la guitare et aux facéties diverses , Jan au chant et aux guitares, électrique ou acoustiques.
20: 01, feu!
' Skeleton Man', une intro planante, arabisante, aux relents psychédéliques proches du Tyrannosaurus Rex de Marc Bolan et Steve Peregrin Took ou de Syd Barrett, puis un duo vocal féminin ayant décidé de t'emmener vers un Katmandou, pas encore pollué, pour rendre visite à Cat Stevens, pas encore devenu Yusuf.
Même Luk , abreuvé au Vittel, voltigeait comme en apesanteur.
Roland amorce le second titre, ' The Truth' annonce la playlist, pas sûr que la ballade bleue interprétée hier soit le titre que tu peux, en principe, entendre sur le solo album de Bloomfish ( 'Live & Solo').
Pascale et Kathleen s'unissent pour 'Faster', un blues agité sur lequel Jan brode finement.
Jaloux, Roland lui jette, dis donc, peï, je peux placer deux ou trois accords ..
Je t'en prie, Van Campenhout, à ta guise..
Les filles embrayent, la roue s'emballe... faster, faster, faster.. le brol va se déglinguer, c'est évident!
Jan De Bruyn, ' Africa', écrit dans une petite chambre avec une petite fenêtre, donnant vue sur une vaste étendue.. bel instrumental ma savane au Sahara!
Eh, Pascale tu vas sortir ta canne à pêche?
Béotien stupide, une flûte en bambou de 127 cm pour une plage ( ' Woods') qu'on aurait pu extraire de 'Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka', Roland embraye sur le classique ' In the Pines', version Timothy Leary.
La suivante a été achevée hier soir, je vous signale que les bindteksten de la soirée sont de Jan Hautekiet, dixit Roland, en forme Thierry Le Luron sans papillon, ( Title?) encore un blues permettant la mise en évidence du jeu impressionnant de l'ex -Gonnebeez, puis un instrumental atmosphérique ,avant de revenir au blues/gospel avec ' Don't ever let nobody drag your spirit down' au répertoire d'Eric Bibb.
Fabuleux concerto pour quatre guitares et duo vocal poignant.
Roland, le morceau est fini, on passe à la suivante, une twelve strings pour Bloomfish, ' Just a smile', a kind of lovesong.
Roland et le classique country, ' The Wayward Wind' , pas aussi retro que Gogi Grant, mais la nostalgie dégouline des guitares, évidemment, le bougre termine par une boutade: Vaya con Dios!
Micro pour Jan, Waylon Jennings, ' A couple of more years' , sortez les mouchoirs!
Les filles en harmonie, ' Oh Lord, ...' , escapade hispanisante de Jean Lebrun, Roland s'essaye à Spanish Caravan, avant un impromptu Charlie Byrd, les nanas se marrent et poursuivent ... feel the need to break out...pour achever en chorus noir.
Bien joué, maskes, euh Kathleen, tu pourrais pas nous faire ton numéro de beatboxing comme il y a quinze ans?
'Popcorn' tu veux dire ...
Et le trance mix?
Va au diable!
Braves gens, achetez le CD de Bloomfish, ainsi on pourra en sortir un de Billy & Bloomfish et ,éventuellement, passer un mois à Ibiza.
Il nous reste deux morceaux, un gospel, ' Chain Gang' et l'instrumental au parfum chicano,' Almost Home'.
Vous faites pas prier et balancez nous le bis!
Vous insistez, à toi Roland... Bob Dylan, 'It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry', Billie et sa copine y insèrent un everyday I've got the blues puis laissent le mot de la fin à Papy Roland, I dedicate it to Dave Brubeck, he's dead and gone and I am still alive..
Take Five, baby, avant de reprendre la route!