Flashback.
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
STATUS QUO Backwater extrait de QUO 1974
En 79, je fais
connaissance d'un pote qui va régulièrement dans les îles anglo
normandes le weekend (pour une Jersey girl?) et importe des trésors
musicaux sans passer par la douane.
Mon agenda indique que tous les
mercredis, on échange, discrètement, comme un produit de contrebande, un
vinyle pour se le faire découvrir mutuellement (et vice-versa). Ce jour
là, Alea jacta est! Il me passe Black Sabbath et moi je lui glisse,
"Quo". Je prends une claque clac sur les 2 joues!!
Ces disques deviennent mes vade mecum.
La pochette de 'Quo', ad hoc, montre à quel point les musiciens s'enracinent solidement dans leurs fondations.
Le design aux couleurs, tendance vermillon, interpelle et se repère facilement chez le disquaire.
Le groupe porte bien son nom, à l'instar d'AC/DC, il ne renie jamais son alma mater, le boogie rock!
'Bis repetita placent', dixit les anciens. Dans les années 70 et sans
doute ad vitam aeternam, le groupe (Rossi, Parfitt à la guitare,
Lancaster à la basse, les 3 au chant et Coghlan à la batterie)
s'évertue à remettre l'ouvrage sur le métier et devient incontournable.
Malgré leur curriculum vitae long comme celui de Rocco Siffredi (non
Freddy c'est pas ce que tu penses!), 'Quo' sort du lot et, comme le
loup, du bois (que les musiciens envoient) et forme un bloc d'une grande
cohérence.
Ipso facto, il s'agit probablement de leur meilleur disque!
Push Play! A priori, l'auditeur n'a pas à patienter, 'Backwater'
démarre en fanfare et surtout en guitares, condition sine qua non chez
les Anglais. Une, puis 2 guitares répètent un riff entêtant, se
complètent et s'enchevêtrent a posteriori. Basse/ batterie entrent en
scène, solidaires, solides ... a fortiori ... une vraie forteresse.
Un petit break flottant nous surprend, avec un arpège léger baignant
dans un son crescendo avant de repartir tout en puissance.
Dum dum
dum dum dum, le rythme invite au balancement de la tête (avec ou sans
cheveux) et au tapement du pied ... qu'on prend (et on alterne, grosso
modo)! In fine, aucune possibilité d'empêcher mon corps de bouger, j'en
sens encore des vibrations. Aussi fluide que l'introduction d'un nouvel
instrument, la voix de Lancaster se faufile intra muros.
Le nec plus ultra, la production un peu rêche rime avec rock .
Quelques assauts nous entraînent encore dans l'arène avant un solo de
guitare assorti d'une fraîche évidenc,e puis la fin enchaînée, sans
distinguo, aux frappes déchaînées du morceau suivant 'Just take me' tout
aussi réjouissant.
Un vrai carnage!
A tout instant, on s'attend à
entendre les gladiateurs hurler 'Ave R'n'R! Morituri te salutant' car
ceux-là donnent (ou ont donné pour Parfitt) leur vie au boogie.
dimanche 7 juin 2020
vendredi 5 juin 2020
BACK TO BEFORE AND ALWAYS ... Santana
Flashback.
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
SANTANA - I'll Be Waiting extrait de Moonflower 1977
Santana, l'américano-mexicain, nous bluffe avec ses interprétations personnelles à la guitare qui transforment n'importe quelle composition en joyau.
Il s'approprie, sans difficulté, les reprises "Black Magic Woman" de Peter Green's Fleetwood Mac ou "She's not There" de Rod Argent et les Zombies.
Capable de jouer rock autant que soul ou latino, son instrument nous parle une langue universelle.
"Moonflower" paraît en pleine vague punk, courant 77. Malgré toutes ses qualités, on ne peut le considérer comme le meilleur album de l'artiste car les sorties précédentes brillent encore de mille feux en développant un style unique.
"Abraxas" "Santana 3" "Caravanseraï" et "Borboletta" insufflent sérénité au corps autant qu'à l'esprit et doivent s'écouter dans leur intégralité (pour un meilleur effet kiss cool).
Avec du retard et sans savoir que je l'avais entendue auparavant, je découvre réellement cette musique en 76 avec l'album "Amigos" et le titre "Europa" qui envahit les ondes (et mes ondes).
Hors de mon champ de culture, il m'invite à creuser ce sillon pour m'y sentir plus à l'aise.
"Moonflower" possède l'avantage, pour un non initié, de comporter un mélange de parties studio hyper léchées et de parties furieusement live (avec des morceaux plus anciens qui permettent, comme une compile, une révision économe, malgré la perte en cohérence).
D'autre part, cette œuvre passe en revue toute la panoplie du musicien accompli d’ADN latino : samba, salsa, cha cha cha, afro-cubain, bolero, rock, jazz-rock, ballade... tout y passe en mode majeur.
Sur ce double-album, on retrouve une dream team : Greg Walker au chant, Tom Coster à l'orgue, Paul Rekow aux percussions, Margen/Tellez à la basse, Escovedo/Areas aux percus sur le live et Graham Lear à la batterie.
Une superbe photo sur la pochette magnifie la lumière du soleil sur des vagues de nuages moutonnés en pleine montagne et diffuse une 1ère ambiance zen à ce disque.
"I 'll Be Waiting" se goûte comme une douceur fraîche et sucrée dans une moiteur d'été. J'en garde des souvenirs de haut volume, vitres grandes ouvertes, cheveux dans le vent, en voiture Simone direction la plage et sa terrasse : un vrai kéké!
Evidemment son calibre radiophonique peut rebuter (ou l'inverse) mais il faut reconnaître, à ce titre, sa juste valeur, une perle.
Ce morceau matche avec la pochette car il vole très haut vers le soleil au dessus des nuages et flirte avec les sommets télescopiques.
Un coup de baguette magique, et d'entrée, guitare et claviers conversent joyeusement pendant que la rythmique d'influence samba se veut métronomique.
Greg maîtrise totalement une voix soul très chaude capable de traverser les nuages et grimper sur les pics.
Loin des fadaises, les fafa fafa fafada fafada fafadadoda nous emportent dans un voyage onirique.
Après avoir joué à cache cache avec nos oreilles, se dévoile, comme un rayon de soleil, une guitare lumineuse et harmonique.
Naturelle, légère et sinueuse, elle glisse et comme si souvent, les tripes nous piquent.
Carlos réalise tout au long de sa carrière des morceaux bien plus élaborés mais comment résister à ce simple instant de grâce, suave et rempli d'ocytocine (à mes souhaits)... à partager.
Partageons!
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
SANTANA - I'll Be Waiting extrait de Moonflower 1977
Santana, l'américano-mexicain, nous bluffe avec ses interprétations personnelles à la guitare qui transforment n'importe quelle composition en joyau.
Il s'approprie, sans difficulté, les reprises "Black Magic Woman" de Peter Green's Fleetwood Mac ou "She's not There" de Rod Argent et les Zombies.
Capable de jouer rock autant que soul ou latino, son instrument nous parle une langue universelle.
"Moonflower" paraît en pleine vague punk, courant 77. Malgré toutes ses qualités, on ne peut le considérer comme le meilleur album de l'artiste car les sorties précédentes brillent encore de mille feux en développant un style unique.
"Abraxas" "Santana 3" "Caravanseraï" et "Borboletta" insufflent sérénité au corps autant qu'à l'esprit et doivent s'écouter dans leur intégralité (pour un meilleur effet kiss cool).
Avec du retard et sans savoir que je l'avais entendue auparavant, je découvre réellement cette musique en 76 avec l'album "Amigos" et le titre "Europa" qui envahit les ondes (et mes ondes).
Hors de mon champ de culture, il m'invite à creuser ce sillon pour m'y sentir plus à l'aise.
"Moonflower" possède l'avantage, pour un non initié, de comporter un mélange de parties studio hyper léchées et de parties furieusement live (avec des morceaux plus anciens qui permettent, comme une compile, une révision économe, malgré la perte en cohérence).
D'autre part, cette œuvre passe en revue toute la panoplie du musicien accompli d’ADN latino : samba, salsa, cha cha cha, afro-cubain, bolero, rock, jazz-rock, ballade... tout y passe en mode majeur.
Sur ce double-album, on retrouve une dream team : Greg Walker au chant, Tom Coster à l'orgue, Paul Rekow aux percussions, Margen/Tellez à la basse, Escovedo/Areas aux percus sur le live et Graham Lear à la batterie.
Une superbe photo sur la pochette magnifie la lumière du soleil sur des vagues de nuages moutonnés en pleine montagne et diffuse une 1ère ambiance zen à ce disque.
"I 'll Be Waiting" se goûte comme une douceur fraîche et sucrée dans une moiteur d'été. J'en garde des souvenirs de haut volume, vitres grandes ouvertes, cheveux dans le vent, en voiture Simone direction la plage et sa terrasse : un vrai kéké!
Evidemment son calibre radiophonique peut rebuter (ou l'inverse) mais il faut reconnaître, à ce titre, sa juste valeur, une perle.
Ce morceau matche avec la pochette car il vole très haut vers le soleil au dessus des nuages et flirte avec les sommets télescopiques.
Un coup de baguette magique, et d'entrée, guitare et claviers conversent joyeusement pendant que la rythmique d'influence samba se veut métronomique.
Greg maîtrise totalement une voix soul très chaude capable de traverser les nuages et grimper sur les pics.
Loin des fadaises, les fafa fafa fafada fafada fafadadoda nous emportent dans un voyage onirique.
Après avoir joué à cache cache avec nos oreilles, se dévoile, comme un rayon de soleil, une guitare lumineuse et harmonique.
Naturelle, légère et sinueuse, elle glisse et comme si souvent, les tripes nous piquent.
Carlos réalise tout au long de sa carrière des morceaux bien plus élaborés mais comment résister à ce simple instant de grâce, suave et rempli d'ocytocine (à mes souhaits)... à partager.
Partageons!
jeudi 4 juin 2020
Album- Cheyenne- Surprends- moi
Album- Cheyenne- "Surprends- moi"!
Cheyenne, le mot flagelle et décoche des flèches cinglantes dans le cerveau, 'Cheyenne Autumn' de John Ford, mais aussi de Jean-Louis Murat, Little Wolf, Little Big Horn, ton neveu fan des eighties cite Rose Laurens, ton voisin, lui, a choisi le nom de la capitale du Wyoming pour baptiser son braque allemand, une chienne vive et indépendante.
Pas étonnant que pas mal d'artistes l'aient adopté comme nom de scène, Cheyenne Janas, une participante récente à The Voice, un emo/pop punk band de Richmond, un autre de Seattle, versé dans le hardcore et Marine Bruckner qui a décidé de revivifier le nom de son groupe Demantiks ( Un EP, cinq titres) et d' opter pour Cheyenne, qui étrille davantage.
Pour Marine, l'aventure a démarré avec le duo folk/rock Cheyenne and Jaym ( un album "Bipolarity" en 2015) avant l'épisode Demantiks qui précède l'aboutissement: Cheyenne et un premier full CD, dont la sortie a été retardée, because pandémie, confinement et autres fantaisies, " Surprends-moi".
Cheyenne Bruckner (guitare et chant) s'est entourée de Swan Vaude à la guitare ( Ministry of Tones, Sizzlin') Chris Mamola à la basse ( Hambush) et Nicolas Lhenry aux drums (The Beatles Factory).
Tracklist:
1. Looking at Me
2. So Bad
3. Surprends-Moi
4. Quand Je Danse
5. Sexy Driver
6. Ecstasy
7. Burning (feat. Rémi Guirao)
8. Strange Land
9. I Will Try
Entrée en matière fougueuse avec 'Looking at me', un rock pop/hard proche de ce que servait Pat Benatar dans les eighties, la guitare suinte ou gronde sur une rythmique bien trempée, la voix, écorchée, apostrophe et t'éclate en plein visage, à la manière d'un shrapnel vicieux. Furieux, le préambule!
L'Iséroise s'est maquillée en femme fatale, elle affiche la même insolence que Mademoiselle K.
'So Bad', près de 45 000 vues sur YouTube ( pas mal, non) , joue la carte haut des charts.
Démarrage en mode largo, une guitare répétitive, des frappes métronomiques sur une cymbale avant l'arrivée du chant, sensuel, tout en ondulations, évoquant, dans le meilleur des cas, la couleuvre, dans le pire, un roman d'Hervé Bazin.
Empêtré dans ses filets, comme hypnotisé, tu fredonnes comme elle...I feel so bad ..and we'll never be the same....
Le groupe a enchaîné sur un premier titre en français, 'Surprends-moi', allumé par une wah wah vicieuse et funky, vlan, un virage en épingle à cheveux, le ton monte, Cheyenne passe à l'English pour rocker fiévreusement, ben, oui, elle a prévu de déconcerter, elle a réussi au-delà de l'attente!
"Quand je danse", le second single de l'album , a conquis Hambourg, Grenoble a suivi, en principe, la moitié de l'Hexagone devrait se trémousser bientôt, les autres bronzent.
Tu rêves de Robert De Niro comme chauffeur, nous, on opte pour Marine, she's such a 'Sexy Driver', et quand la bluetooth diffuse, en arrière-plan, un funk/hip hop/rock à désarçonner les fans des Beastie Boys, de Blondie ( époque 'Rapture') et même de Salt-N-Pepa, tu craques (sans crack).
Yeah, Let's Talk About Sex, baby!
En v'là du slow, en v'là et du qui colle, qui te conduit à l'extase, pas forcément mystique, ' Ecstasy' est attisé par une guitare à rendre jaloux Gary Moore.
On exagère à peine, allez, après l'écoute de l'album on se tape 'Parisienne Walkways'.
'Burning' features Rémi Guirao de Quai d'Orsay, le colloque blues tient toute ses promesses, une nouvelle fois, la guitare décolle tandis que la rythmique assure une montée en puissance poussant tous les voyants dans le rouge.
Après coup t'as promis d'allumer un cierge en l'honneur de Jeanne d'Arc.
Avec 'Strange Land' le groupe persévère dans une voie rock impétueux après une introduction narrative philosophique.
Un mec a, un jour, mentionné Skunk Anansie, ce n'est pas complètement débile.
L'épilogue a été baptisé ' I will try' , il joue la carte hard vibrant, quasi épique, un rock immergé dans un univers présentant des relents Muse ou même U2.
"Surprends-moi', 38' de rock effervescent qui ne demande qu'à être joué sur scène, aber.... nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge, comme le chante Angèle, c'est toujours le 'Flou' peu artistique pour la reprise des concerts!
Cheyenne, le mot flagelle et décoche des flèches cinglantes dans le cerveau, 'Cheyenne Autumn' de John Ford, mais aussi de Jean-Louis Murat, Little Wolf, Little Big Horn, ton neveu fan des eighties cite Rose Laurens, ton voisin, lui, a choisi le nom de la capitale du Wyoming pour baptiser son braque allemand, une chienne vive et indépendante.
Pas étonnant que pas mal d'artistes l'aient adopté comme nom de scène, Cheyenne Janas, une participante récente à The Voice, un emo/pop punk band de Richmond, un autre de Seattle, versé dans le hardcore et Marine Bruckner qui a décidé de revivifier le nom de son groupe Demantiks ( Un EP, cinq titres) et d' opter pour Cheyenne, qui étrille davantage.
Pour Marine, l'aventure a démarré avec le duo folk/rock Cheyenne and Jaym ( un album "Bipolarity" en 2015) avant l'épisode Demantiks qui précède l'aboutissement: Cheyenne et un premier full CD, dont la sortie a été retardée, because pandémie, confinement et autres fantaisies, " Surprends-moi".
Cheyenne Bruckner (guitare et chant) s'est entourée de Swan Vaude à la guitare ( Ministry of Tones, Sizzlin') Chris Mamola à la basse ( Hambush) et Nicolas Lhenry aux drums (The Beatles Factory).
Tracklist:
1. Looking at Me
2. So Bad
3. Surprends-Moi
4. Quand Je Danse
5. Sexy Driver
6. Ecstasy
7. Burning (feat. Rémi Guirao)
8. Strange Land
9. I Will Try
Entrée en matière fougueuse avec 'Looking at me', un rock pop/hard proche de ce que servait Pat Benatar dans les eighties, la guitare suinte ou gronde sur une rythmique bien trempée, la voix, écorchée, apostrophe et t'éclate en plein visage, à la manière d'un shrapnel vicieux. Furieux, le préambule!
L'Iséroise s'est maquillée en femme fatale, elle affiche la même insolence que Mademoiselle K.
'So Bad', près de 45 000 vues sur YouTube ( pas mal, non) , joue la carte haut des charts.
Démarrage en mode largo, une guitare répétitive, des frappes métronomiques sur une cymbale avant l'arrivée du chant, sensuel, tout en ondulations, évoquant, dans le meilleur des cas, la couleuvre, dans le pire, un roman d'Hervé Bazin.
Empêtré dans ses filets, comme hypnotisé, tu fredonnes comme elle...I feel so bad ..and we'll never be the same....
Le groupe a enchaîné sur un premier titre en français, 'Surprends-moi', allumé par une wah wah vicieuse et funky, vlan, un virage en épingle à cheveux, le ton monte, Cheyenne passe à l'English pour rocker fiévreusement, ben, oui, elle a prévu de déconcerter, elle a réussi au-delà de l'attente!
"Quand je danse", le second single de l'album , a conquis Hambourg, Grenoble a suivi, en principe, la moitié de l'Hexagone devrait se trémousser bientôt, les autres bronzent.
Tu rêves de Robert De Niro comme chauffeur, nous, on opte pour Marine, she's such a 'Sexy Driver', et quand la bluetooth diffuse, en arrière-plan, un funk/hip hop/rock à désarçonner les fans des Beastie Boys, de Blondie ( époque 'Rapture') et même de Salt-N-Pepa, tu craques (sans crack).
Yeah, Let's Talk About Sex, baby!
En v'là du slow, en v'là et du qui colle, qui te conduit à l'extase, pas forcément mystique, ' Ecstasy' est attisé par une guitare à rendre jaloux Gary Moore.
On exagère à peine, allez, après l'écoute de l'album on se tape 'Parisienne Walkways'.
'Burning' features Rémi Guirao de Quai d'Orsay, le colloque blues tient toute ses promesses, une nouvelle fois, la guitare décolle tandis que la rythmique assure une montée en puissance poussant tous les voyants dans le rouge.
Après coup t'as promis d'allumer un cierge en l'honneur de Jeanne d'Arc.
Avec 'Strange Land' le groupe persévère dans une voie rock impétueux après une introduction narrative philosophique.
Un mec a, un jour, mentionné Skunk Anansie, ce n'est pas complètement débile.
L'épilogue a été baptisé ' I will try' , il joue la carte hard vibrant, quasi épique, un rock immergé dans un univers présentant des relents Muse ou même U2.
"Surprends-moi', 38' de rock effervescent qui ne demande qu'à être joué sur scène, aber.... nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge, comme le chante Angèle, c'est toujours le 'Flou' peu artistique pour la reprise des concerts!
mercredi 3 juin 2020
BACK TO BEFORE AND ALWAYS...Scorpions
Flashback.
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
SCORPIONS Dynamite extrait de Blackout 1982
Ach so, les douceurs de nos tontons teutons nous rappellent de merveilleux souvenirs pour nombre d'entre nous.
Pourtant une partie du grand (très grand) public sait, à peine, que le groupe joue hard avant de jouer soft.
Motivé et de bonne humeur, un jour en 1978, je pars de bon matin, à bicyclêêtteu (en fait l'après-midi), vers l'unique grande surface (plutôt moyenne) à proximité de chez moi (7 kms avec côte quand même). Mon sac à dos (et à trésors) bien rembourré, doit accueillir un vinyle non identifié. La photo d'un double album live me convainc par l'attitude hautement rock des musiciens : Tokyo Tapes ... dans l’œil et les oreilles!
Déjà adepte de ce live et des 2 albums suivants, je me fais brancher, par mes potes babas de l'époque, sur mes penchants à forte tension en direction de l' électrocutant 'Blackout'. Ceci dit, no Blackout, j'assume!
Dès la 1ère écoute, je perçois le brûlot. Pas un moment faible malgré la fumée qui redescend en fin d'album (sur des cendres sans doute).
Le producteur attitré, Dieter Dierks, l'enregistre en France à Grasse, où seules les matinées ont dû l'être. Aucune graisse ne boursouffle cette anthologie, qui se veut sèche, en 9 morceaux cumulant à peine 37 mns.
Rammsteinienne avant l'heure, la pochette, dessin d'un artiste autrichien, ne triche pas et comme son contenu, ne peut laisser indifférent. Elle exprime violence, douleur, cri et explosivité (avec un soupçon sado ou maso).
La musique déchire avec tellement de puissance que Klaus Meine en perd la voix... mais la retrouve plus éraillée et encore plus solide.
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
SCORPIONS Dynamite extrait de Blackout 1982
Ach so, les douceurs de nos tontons teutons nous rappellent de merveilleux souvenirs pour nombre d'entre nous.
Pourtant une partie du grand (très grand) public sait, à peine, que le groupe joue hard avant de jouer soft.
Motivé et de bonne humeur, un jour en 1978, je pars de bon matin, à bicyclêêtteu (en fait l'après-midi), vers l'unique grande surface (plutôt moyenne) à proximité de chez moi (7 kms avec côte quand même). Mon sac à dos (et à trésors) bien rembourré, doit accueillir un vinyle non identifié. La photo d'un double album live me convainc par l'attitude hautement rock des musiciens : Tokyo Tapes ... dans l’œil et les oreilles!
Déjà adepte de ce live et des 2 albums suivants, je me fais brancher, par mes potes babas de l'époque, sur mes penchants à forte tension en direction de l' électrocutant 'Blackout'. Ceci dit, no Blackout, j'assume!
Dès la 1ère écoute, je perçois le brûlot. Pas un moment faible malgré la fumée qui redescend en fin d'album (sur des cendres sans doute).
Le producteur attitré, Dieter Dierks, l'enregistre en France à Grasse, où seules les matinées ont dû l'être. Aucune graisse ne boursouffle cette anthologie, qui se veut sèche, en 9 morceaux cumulant à peine 37 mns.
Rammsteinienne avant l'heure, la pochette, dessin d'un artiste autrichien, ne triche pas et comme son contenu, ne peut laisser indifférent. Elle exprime violence, douleur, cri et explosivité (avec un soupçon sado ou maso).
La musique déchire avec tellement de puissance que Klaus Meine en perd la voix... mais la retrouve plus éraillée et encore plus solide.
Plusieurs morceaux sortent du lot (46... c'est beaucoup non?) et
entrent définitivement dans le répertoire scénique grâce à leur énergie
communicative et les (g)riffs mélodieusement agressifs (argh!) parfois
joués à 2 par Rudolph Schenker et Mathias Jabs.
'Dynamite' en fait partie.
Sans préavis, la batterie sonne la charge sur un riff tendu.
Rythmique, la basse s’engouffre dans le tempo. Une 2è guitare crie de douleur. Puis sur la batterie seule, transpercée de quelques violentes écorchures de guitare, la voix scande des paroles simplistes avec allusions sexuelles ("j'claque ton c. vers le ciel", "jtire ma chaleur dans ton corps"...).
Tellement chaud que j'ai envie de reprendre (bêtement) en cœur.
Le refrain, en un seul mot, explose (forcément) dans la diphtongue et la langue universelle.
Le sol tremble sous le riff fa-ciloménal. A mi-morceau la voix éructe et la guitare part en solo vrillé, puis le plaisir se ré-pète ... lalalaaaa (si si!) et je saute jusqu'à laisser mon do en vrac.
J'en redemande, on remet ça à 3'30, "all right? yeah yeah!", totalement jouissif!!
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?
Ce morceau met l'adrénaline en ébullition ... sans aucune contre indication à la piqûre de rappel très régulière (si ce n'est ... l'addiction)!
'Dynamite' en fait partie.
Sans préavis, la batterie sonne la charge sur un riff tendu.
Rythmique, la basse s’engouffre dans le tempo. Une 2è guitare crie de douleur. Puis sur la batterie seule, transpercée de quelques violentes écorchures de guitare, la voix scande des paroles simplistes avec allusions sexuelles ("j'claque ton c. vers le ciel", "jtire ma chaleur dans ton corps"...).
Tellement chaud que j'ai envie de reprendre (bêtement) en cœur.
Le refrain, en un seul mot, explose (forcément) dans la diphtongue et la langue universelle.
Le sol tremble sous le riff fa-ciloménal. A mi-morceau la voix éructe et la guitare part en solo vrillé, puis le plaisir se ré-pète ... lalalaaaa (si si!) et je saute jusqu'à laisser mon do en vrac.
J'en redemande, on remet ça à 3'30, "all right? yeah yeah!", totalement jouissif!!
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?
Ce morceau met l'adrénaline en ébullition ... sans aucune contre indication à la piqûre de rappel très régulière (si ce n'est ... l'addiction)!
mardi 2 juin 2020
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... Deep Purple
Flashback.
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS
DEEP PURPLE Child in Time extrait de Deep Purple In Rock 1970
Le pourpre profond encrerait-il sa couleur primaire à celle des cardinaux ou au violet d'évêque?
De là à penser qu'il serait l'ancêtre de Ghost (et de la famille du cardinal Coppia), il n'y a qu'un pas.
Pourtant peu de théâtralité chez les Anglais qui s'offrent juste une fantaisie sur la pochette.
D'emblée, on pressent le monument grâce à l'image qui fige à jamais les têtes des Présidents du rock en granit, Gillan, Blackmore, Lord, Glover et Paice.
Dur, cet album creuse les bases d'un nouveau genre (qui va durer) tout comme Black Sabbath cette même année.
Martin Birch sculpte cette référence (et enchaîne plus tard avec Rainbow, Wishbone Ash, Black Sabbath, Blue Oyster Cult et Iron Maiden ,essentiels dans le développement du hard rock pré-heavy-métal).
Considérations en période de (post)-confinement... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS
DEEP PURPLE Child in Time extrait de Deep Purple In Rock 1970
Le pourpre profond encrerait-il sa couleur primaire à celle des cardinaux ou au violet d'évêque?
De là à penser qu'il serait l'ancêtre de Ghost (et de la famille du cardinal Coppia), il n'y a qu'un pas.
Pourtant peu de théâtralité chez les Anglais qui s'offrent juste une fantaisie sur la pochette.
D'emblée, on pressent le monument grâce à l'image qui fige à jamais les têtes des Présidents du rock en granit, Gillan, Blackmore, Lord, Glover et Paice.
Dur, cet album creuse les bases d'un nouveau genre (qui va durer) tout comme Black Sabbath cette même année.
Martin Birch sculpte cette référence (et enchaîne plus tard avec Rainbow, Wishbone Ash, Black Sabbath, Blue Oyster Cult et Iron Maiden ,essentiels dans le développement du hard rock pré-heavy-métal).
'Child in Time' (un monument dans le monument) construit (en 10 mns) un
rock dans le roc (ou l'inverse), et pour le coup, devient inoubliable.
Instantanément et dès l'allumage, je suis toujours serré par ces quelques notes léchées à l'orgue.
Elles vous plongent dans un foyer mystique sous les 1ère touches chaudes accompagnées d'une petite brise de cymbales et de basse.
L'orgue de Lord trace un chemin lumineux pour la voix d'abord douce et chaleureuse de Gillan.
Progressivement, on commence à sentir l'importance de cet organe prêt à s'enflammer. On espère déjà le ricochet frénétique, malgré la discrétion des premiers ouh ouh ouh portés par une batterie calme, un temps en retrait. Puis ses roulements attisent les braises dans une gorge profonde partie très vite en tremolos crépitants (pas si mollo finalement). Le feu s'empare de tous les instruments qui, soudain, montent en saccades. Arrive le long solo brûlant de Ritchie Blackmore au son reconnaissable, passant de la flamme chatoyante au crachat cramoisi (aucune bûche ici). L'orgue (de feu Jon Lord) brille de mille couleurs (parmi lesquelles le pourpre) et finit par contrôler l'incendie. Break et retour au commencement ... était le feu qui ne s'éteint pas ... un crescendo impressionne et érupte, dans la dernière minute, entre terreur et folie.
'Sweet Child in Time', tu verras la ligne entre le bien et le mal.
Mais les voix du Seigneur (Gillan ou Lord?) sont impénétrables.
La messe est dite, Deep Purple, détenteur du feu sacré, peut maintenant imposer sa religion.
Instantanément et dès l'allumage, je suis toujours serré par ces quelques notes léchées à l'orgue.
Elles vous plongent dans un foyer mystique sous les 1ère touches chaudes accompagnées d'une petite brise de cymbales et de basse.
L'orgue de Lord trace un chemin lumineux pour la voix d'abord douce et chaleureuse de Gillan.
Progressivement, on commence à sentir l'importance de cet organe prêt à s'enflammer. On espère déjà le ricochet frénétique, malgré la discrétion des premiers ouh ouh ouh portés par une batterie calme, un temps en retrait. Puis ses roulements attisent les braises dans une gorge profonde partie très vite en tremolos crépitants (pas si mollo finalement). Le feu s'empare de tous les instruments qui, soudain, montent en saccades. Arrive le long solo brûlant de Ritchie Blackmore au son reconnaissable, passant de la flamme chatoyante au crachat cramoisi (aucune bûche ici). L'orgue (de feu Jon Lord) brille de mille couleurs (parmi lesquelles le pourpre) et finit par contrôler l'incendie. Break et retour au commencement ... était le feu qui ne s'éteint pas ... un crescendo impressionne et érupte, dans la dernière minute, entre terreur et folie.
'Sweet Child in Time', tu verras la ligne entre le bien et le mal.
Mais les voix du Seigneur (Gillan ou Lord?) sont impénétrables.
La messe est dite, Deep Purple, détenteur du feu sacré, peut maintenant imposer sa religion.
lundi 1 juin 2020
Die unendliche Geschichte... Décès depuis le 5 mai ( échantillon) - part two
Part two
On avait clôturé la première partie le 15 mai, le 17, c'est Lucky Peterson qui s'esquivait à l'âge de 55 ans.
Le 16 mars 2018, tu l'avais encore vu sur scène à La Passerelle de Saint-Brieuc pour un concert hommage à Jimmy Smith, un grand moment!
Depuis, Judge Kenneth Peterson avait sorti un dernier album, “50 – Just Warming Up!”.
Un accident vasculaire cérébral a mis brutalement fin à la tournée de promotion de ce dernier ouvrage, too bad!
Lucky nous laisse plus d'une trentaine de disques, travaux personnels ou collaborations avec d'autres artistes blues, comme Etta James ou Mavis Staples.
Former Poison Idea drummer Steve 'Thee Slayer Hippy' Hanford has died, tous les magazines (punk) rock des US ont repris la bad news le 21 mai.
Hanford also played with the bands Fetish and the Accüsed A.D, ajoute Pitchfork.
« Yéké Yéké »?
Mory Kanté, oui, le « griot électrique », est mort le 22 mai. Depuis, la culture guinéenne est en deuil.
Il est décédé d'une longue maladie à l'âge de 70 ans.
Avec Salif Keita, il est un des premiers à diffuser la musique mandingue dans le monde entier.
Le joueur de kora aura enregistré une dizaine d'albums et obtenu neuf disques d’or.
City, German hard rock band : Im Mai 2020 starb der Schlagzeuger Klaus Selmke im Alter von 70 Jahren nach längerer Krankheit...
Klaus Selmke était un des membres fondateurs du groupe qui a vendu 10 millions d'exemplaires du single 'Am Fenster'.
Jimmy Cobb, le batteur de jazz qui a participé à l'album mythique de Miles Davis "Kind of Blue" , est mort à l'âge de 91 ans, il était le dernier survivant de cette épopée.
Miles, John Coltrane, Julian "Cannonball" Adderley, Bill Evans, Paul Chambers et Wynton Kelly l'ont précédé au cimetière.
Jimmy Cobb a enregistré une vingtaine d'albums en tant que leader et on l'entend, e a, sur des plaques de Cannonball Adderley, John Coltrane, Paul Chambers, Miles Davis, Joe Henderson, Kenny Dorham, Wynton Kelly, Wes Montgomery ou Sarah Vaughan....
Parolier, scénariste, journaliste, romancier, traducteur et Académicien, Jean-Loup Dabadie combinait tout.
Il est décédé le 24 mai dernier à l'âge de 81 ans.
Barbara, Michel Polnareff, Julien Clerc, Serge Reggiani, Michel Sardou, Juliette Gréco, Johnny Hallyday, Nicoletta, Claude François, Emily Loizeau, Nicole Croisille... ils ont tous et toutes chanter Dabadie.
'Ma préférence' n'est pas ta préférée, mais 'Maintenant je sais' ou 'Lettre à France' ne s'oublient pas!
Lily Lian, la dernière chanteuse de rue de Paris, est morte à 103 ans, du coup tu te souviens de Maurice Chevalier, Edith Piaf, Vincent Scotto ou Fréhel.
Albert Floyd Piccirilli?
Connais pas!
Al Rex?
Un chien?
Faux, le bassiste/contrebassiste de Bill Haley qui, en 1960, avait formé son Al Rex and the Regaleers.
Il est décédé le 24 mai à 91 ans.
Bucky Baxter, spécialiste de la pedal steel guitare, musicien de Bob Dylan et membre des Dukes, le groupe de Steve Earle, est mort le 25 mai.
On l'entend également sur des titres de Ryan Adams, R E M, T Bone Burnett ou Joe Henry.
Guy Bedos (15 June 1934 – 28 May 2020).
Il a chanté?
Oui, certains l'ont entendu reprendre 'Le Testament' de Brassens, mais il a surtout dragué, ...J'emballe, j'emballe sec
Allez! Vas-y, Jeannot!
Attaque!
Attaque!
Ça marche!
Ça marche!
Accroche-toi, Jeannot!
La nuit est à nous..
Encore mieux que ' Je t'aime, moi, non plus'.
Brendan Bowyer, peu connu sur le continent, but he began his career with Waterford's Royal Showband, the first Irish band to top the Irish charts.
En 1962, à Liverpool, les Beatles avaient joué en première partie du groupe de cet imitateur d'Elvis.
La légende irlandaise a quitté ce bas monde le 28 mai, il avait 81 ans.
Bob Kulick, guitariste pour Meat Loaf, Kiss, W.A.S.P., Doro...est décédé à l’âge de 70 ans.
En 1966 il fait partie du Random Blues Band, un seul album retrouvé et si en 1972, Bob n'a pas été choisi pour la première mouture de Kiss , Ace Frehley got the job, il participe ( pas toujours crédité) à la confection de plusieurs albums.
Il fait recette comme session guitarist, on le croise chez Lou Reed, Meat Loaf, Michael Bolton, W A S P ou Diana Ross.
Bob a pendant un temps fait partie des groupes Balance et Skull et en 2017 il sort son seul album solo 'Skeletons in the Closet'.
Le 8 mai, dans la presse flamande: de Vlaamse zanger Danny Fisher (Edmond Vermeylen) is op 80-jarige leeftijd overleden in Zele.
Celui qui a choisi l'identité d'Elvis dans King Creole comme nom d'artiste a été guitariste pour Will Tura, a sorti quelques singles ayant flirté avec les charts belges dont 'Just another guy', 'Little Christine' ou 'Baby that's all" avant de tomber dans l'anonymat.
Michel Aumont, clarinettiste de Saint-Brieuc, s'est éteint ce dimanche 31 mai.
Il débute dans les fest-noz au sein de BF15 avant de former le Quintet Clarinettes mixant tradition et modernisme.
Ce spécialiste de la clarinette basse avait développé un univers musical particulier qu'il avait nommé armorigène.
On peut l'entendre sur des disques de Pat O'May, Dominique A ou Alain Genty.
On avait clôturé la première partie le 15 mai, le 17, c'est Lucky Peterson qui s'esquivait à l'âge de 55 ans.
Le 16 mars 2018, tu l'avais encore vu sur scène à La Passerelle de Saint-Brieuc pour un concert hommage à Jimmy Smith, un grand moment!
Depuis, Judge Kenneth Peterson avait sorti un dernier album, “50 – Just Warming Up!”.
Un accident vasculaire cérébral a mis brutalement fin à la tournée de promotion de ce dernier ouvrage, too bad!
Lucky nous laisse plus d'une trentaine de disques, travaux personnels ou collaborations avec d'autres artistes blues, comme Etta James ou Mavis Staples.
Former Poison Idea drummer Steve 'Thee Slayer Hippy' Hanford has died, tous les magazines (punk) rock des US ont repris la bad news le 21 mai.
Hanford also played with the bands Fetish and the Accüsed A.D, ajoute Pitchfork.
« Yéké Yéké »?
Mory Kanté, oui, le « griot électrique », est mort le 22 mai. Depuis, la culture guinéenne est en deuil.
Il est décédé d'une longue maladie à l'âge de 70 ans.
Avec Salif Keita, il est un des premiers à diffuser la musique mandingue dans le monde entier.
Le joueur de kora aura enregistré une dizaine d'albums et obtenu neuf disques d’or.
City, German hard rock band : Im Mai 2020 starb der Schlagzeuger Klaus Selmke im Alter von 70 Jahren nach längerer Krankheit...
Klaus Selmke était un des membres fondateurs du groupe qui a vendu 10 millions d'exemplaires du single 'Am Fenster'.
Jimmy Cobb, le batteur de jazz qui a participé à l'album mythique de Miles Davis "Kind of Blue" , est mort à l'âge de 91 ans, il était le dernier survivant de cette épopée.
Miles, John Coltrane, Julian "Cannonball" Adderley, Bill Evans, Paul Chambers et Wynton Kelly l'ont précédé au cimetière.
Jimmy Cobb a enregistré une vingtaine d'albums en tant que leader et on l'entend, e a, sur des plaques de Cannonball Adderley, John Coltrane, Paul Chambers, Miles Davis, Joe Henderson, Kenny Dorham, Wynton Kelly, Wes Montgomery ou Sarah Vaughan....
Parolier, scénariste, journaliste, romancier, traducteur et Académicien, Jean-Loup Dabadie combinait tout.
Il est décédé le 24 mai dernier à l'âge de 81 ans.
Barbara, Michel Polnareff, Julien Clerc, Serge Reggiani, Michel Sardou, Juliette Gréco, Johnny Hallyday, Nicoletta, Claude François, Emily Loizeau, Nicole Croisille... ils ont tous et toutes chanter Dabadie.
'Ma préférence' n'est pas ta préférée, mais 'Maintenant je sais' ou 'Lettre à France' ne s'oublient pas!
Lily Lian, la dernière chanteuse de rue de Paris, est morte à 103 ans, du coup tu te souviens de Maurice Chevalier, Edith Piaf, Vincent Scotto ou Fréhel.
Albert Floyd Piccirilli?
Connais pas!
Al Rex?
Un chien?
Faux, le bassiste/contrebassiste de Bill Haley qui, en 1960, avait formé son Al Rex and the Regaleers.
Il est décédé le 24 mai à 91 ans.
Bucky Baxter, spécialiste de la pedal steel guitare, musicien de Bob Dylan et membre des Dukes, le groupe de Steve Earle, est mort le 25 mai.
On l'entend également sur des titres de Ryan Adams, R E M, T Bone Burnett ou Joe Henry.
Guy Bedos (15 June 1934 – 28 May 2020).
Il a chanté?
Oui, certains l'ont entendu reprendre 'Le Testament' de Brassens, mais il a surtout dragué, ...J'emballe, j'emballe sec
Allez! Vas-y, Jeannot!
Attaque!
Attaque!
Ça marche!
Ça marche!
Accroche-toi, Jeannot!
La nuit est à nous..
Encore mieux que ' Je t'aime, moi, non plus'.
Brendan Bowyer, peu connu sur le continent, but he began his career with Waterford's Royal Showband, the first Irish band to top the Irish charts.
En 1962, à Liverpool, les Beatles avaient joué en première partie du groupe de cet imitateur d'Elvis.
La légende irlandaise a quitté ce bas monde le 28 mai, il avait 81 ans.
Bob Kulick, guitariste pour Meat Loaf, Kiss, W.A.S.P., Doro...est décédé à l’âge de 70 ans.
En 1966 il fait partie du Random Blues Band, un seul album retrouvé et si en 1972, Bob n'a pas été choisi pour la première mouture de Kiss , Ace Frehley got the job, il participe ( pas toujours crédité) à la confection de plusieurs albums.
Il fait recette comme session guitarist, on le croise chez Lou Reed, Meat Loaf, Michael Bolton, W A S P ou Diana Ross.
Bob a pendant un temps fait partie des groupes Balance et Skull et en 2017 il sort son seul album solo 'Skeletons in the Closet'.
Le 8 mai, dans la presse flamande: de Vlaamse zanger Danny Fisher (Edmond Vermeylen) is op 80-jarige leeftijd overleden in Zele.
Celui qui a choisi l'identité d'Elvis dans King Creole comme nom d'artiste a été guitariste pour Will Tura, a sorti quelques singles ayant flirté avec les charts belges dont 'Just another guy', 'Little Christine' ou 'Baby that's all" avant de tomber dans l'anonymat.
Michel Aumont, clarinettiste de Saint-Brieuc, s'est éteint ce dimanche 31 mai.
Il débute dans les fest-noz au sein de BF15 avant de former le Quintet Clarinettes mixant tradition et modernisme.
Ce spécialiste de la clarinette basse avait développé un univers musical particulier qu'il avait nommé armorigène.
On peut l'entendre sur des disques de Pat O'May, Dominique A ou Alain Genty.
BACK TO BEFORE AND ALWAYS... Iron Maiden
Flashback.
Considérations en période de confinement... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS
IRON MAIDEN Flash of the Blade extrait de Powerslave 1984
Iron Maiden possède quelque-chose de viscéral, non pas celles (les viscères) qu'on éclate avec la vierge de fer, mais les entrailles qui vous chatouillent et vous gratouillent agréablement avec une bonne décharge d'énergie positive.
En 81, dès l'age de 10 ans, le petit frère d'une copine m'ouvre les oreilles, non pas à 'I am' ('petit frère n'a qu'un souhait devenir grand'), mais à cette équipe en heavy métal (they are).
Vélocité, ruptures, virages brusques, dérapages plus ou moins contrôlés, tout pour vous perdre et donc une conduite que je n'arrive pas à suivre d'emblée.
Pourtant, la musique m'accroche à tel point que je finis par connaître les titres des 1ers albums par cœur et m'initie au headbanging (sans mal au cœur).
Ces années là, les anglais baptisent ce courant (qui me branche tant) New Wave of British Heavy Metal (un beau gloubi boulga).
On ne peut pas parler de ce groupe sans évoquer les magnifiques
pochettes dessinées par Derek Riggs qui s'orientent progressivement vers
une certaine sophistication (un peu comme la musique de son
commanditaire).
Ici l'artwork, un monument particulièrement réussi, fourmille de détails notamment avec un clin d'oeil à Indiana Jones (aux excès de vitesse comparables à ceux des anglais).
Les morceaux emblématiques d'Iron Maiden se comptent par dizaine, mais mon choix s'arrête sur l'épique 'Flash of the Blade', lame de fond écrite par Bruce, l'escrimeur.
Comme beaucoup d'ados, à cette époque, j'aime les frissons et les films de Dario Argento. Au lieu d'orchestrer Indiana Jones, le morceau secoue 'Phenomena'.
La scène de poursuite dans la nuit me tient encore en haleine (moins fraîche aujourd'hui).
Les clés : Le riff (hifi) décoiffant nous visse dès l'intro avant une explosion à la batterie.
Le son canon de basse signé Steve Harris, reconnaissable entre mille sabords, tonne au milieu des tirs endiablés de Nicko McBrain.
On veut bondir avec Bruce dickinson au sommet de sa voix, aussi à l'aise dans les aigus gravis sans difficultés que dans les graves descendus comme une bonne bière.
Les twin guitars d'Adrian Smith et Steve Murray se lancent dans une course effrénée, se croisent, se toisent, se doublent, se dépassent, et se frottent à la photo finish, un vrai grand prix!
Après 2 minutes to midnight, 4 minutes de surtension sans disjoncter, une maîtrise totale, un exploit!
En osmose, les musiciens jouent comme une machine de guerre.
'Flash of the Blade' illumine cet album pourtant plein d'éclairs.
Au 5è chapitre de sa longue histoire, même si la vierge ne l'est plus vraiment, son avenir lui réserve encore de grands domaines à défricher parmi lesquels 7 fils et un voyage dans le temps.
Respect pour la carrière et les prestations scéniques hors normes!
Ici l'artwork, un monument particulièrement réussi, fourmille de détails notamment avec un clin d'oeil à Indiana Jones (aux excès de vitesse comparables à ceux des anglais).
Les morceaux emblématiques d'Iron Maiden se comptent par dizaine, mais mon choix s'arrête sur l'épique 'Flash of the Blade', lame de fond écrite par Bruce, l'escrimeur.
Comme beaucoup d'ados, à cette époque, j'aime les frissons et les films de Dario Argento. Au lieu d'orchestrer Indiana Jones, le morceau secoue 'Phenomena'.
La scène de poursuite dans la nuit me tient encore en haleine (moins fraîche aujourd'hui).
Les clés : Le riff (hifi) décoiffant nous visse dès l'intro avant une explosion à la batterie.
Le son canon de basse signé Steve Harris, reconnaissable entre mille sabords, tonne au milieu des tirs endiablés de Nicko McBrain.
On veut bondir avec Bruce dickinson au sommet de sa voix, aussi à l'aise dans les aigus gravis sans difficultés que dans les graves descendus comme une bonne bière.
Les twin guitars d'Adrian Smith et Steve Murray se lancent dans une course effrénée, se croisent, se toisent, se doublent, se dépassent, et se frottent à la photo finish, un vrai grand prix!
Après 2 minutes to midnight, 4 minutes de surtension sans disjoncter, une maîtrise totale, un exploit!
En osmose, les musiciens jouent comme une machine de guerre.
'Flash of the Blade' illumine cet album pourtant plein d'éclairs.
Au 5è chapitre de sa longue histoire, même si la vierge ne l'est plus vraiment, son avenir lui réserve encore de grands domaines à défricher parmi lesquels 7 fils et un voyage dans le temps.
Respect pour la carrière et les prestations scéniques hors normes!
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